L’auditeur doit identifier les risques associés aux objectifs et aux grandes
orientations stratégiques définies par l’organisation et évaluer la conformité ou
la cohérence d’ensemble entre ce qui avait été dit et ce qui est fait dans le but
d’apprécier la performance des réalisations.
L’audit d’efficacité :
A pour objet de vérifier la conformité aux lois et aux règlements, aux normes. Il
doit s’assurer que les procédures mises en place sont conformes au référentiel,
mais, et surtout, permettent d’atteindre les objectifs préalablement définis par
l’organisation.
L’audit de management :
Il consiste pour l’auditeur interne à « observer les choix et les décisions, les
comparer, les mesurer dans leurs conséquences et attirer l’attention sur les
risques et les incohérences… »
L’audit de la stratégie :
Une mission d’audit se prépare. Mais auparavant, l’auditeur doit avoir reçu
l’ordre ou le mandat d’effectuer la mission. Le document qui fait déclencher la
mission d’audit s’intitule un ordre de mission pour l’auditeur interne ou une
lettre de mission pour l’auditeur externe. Il s’agit généralement d’un document
d’information court (une page) qui indique le prescripteur, le destinataire et
l’objet de la mission, les objectifs généraux, le lieu et périmètre de la mission, la
date du début et de la fin de la mission.
Aujourd’hui l’objectif d’une mission d’audit interne est de s’assurer le bon
fonctionnement de l’entreprise. Cependant, cette mission sera centrée sur les
processus de gestion des risques. En effet, les analyses de l’enquête menée par
Pricewater house Coopers (PWC) en 2008 sur l’audit interne en 2012, a montré
que la mission de l’audit interne sera fixée d’ici 2012 sur la gestion des
risques.1 On peut distinguer deux types de missions de l’auditeur internes2 :
des missions d’assurance et des missions de conseil.
Avant de présenter les étapes d’une mission d’audit, il faut d’abord poser la
question suivante : quel est exactement le rôle de l’audit interne ?
La FRAP est un papier de travail par lequel l’auditeur interne peut présenter et
analyser chaque disfonctionnement. Elle facilite la communication avec l’audité
concerné.il est vulgarisée grâce à l’ouvrage de l’IFACI la conduite d’une mission
d’audit interne.
Il se présente aujourd’hui comme un document normalisé, qui va conduire le
raisonnement de l’auditeur à seul fin de l’amener à formuler une
recommandation. Donc, ce papier de travail remplit par l’auditeur interne à
chaque fois qu’il rencontre un disfonctionnement. Ces fiches sont présentées
aux responsables concernés afin de les analyser et discuter des principales
recommandations que les auditeurs seront amenés à faire dans le rapport
d’audit. Aujourd’hui, un nombre croissant d’entreprises adoptent ce document
par l’exigence de « ISA » (International standards for Professional practice of
internal auditing). En effet la norme 2320 exige que :
« Les auditeurs internes doivent fonder leurs conclusions et les résultats de
leurs mission sur des analyses et évaluations appropriées »
3. La phase de conclusion :
la réunion de clôture qui rassemble les auditeurs et les auditées, a pour objet
de souligner les points forts, et les points faibles de système du contrôle
interne, dénoncer et de justifier les constats d’audit, et de préciser leurs
importances, dénoncer un rapport d’écrit .En fin, la réunion de clôture est
l’occasion de résoudre les points de désaccord avant la rédaction de rapport
final.
3.2 Le rapport de l’audit :
Pour que les auditeurs internes arrivent à mesurer la réelle efficacité de leurs
travaux ils doivent savoir ce que devenaient leurs recommandations c'est-à-
dire suivre les solutions qui sont données à des problèmes. Mais il faut bien
noter que les auditeurs internes ne doivent pas participer à la mise en oeuvre
de leurs propres recommandations, principe que l’on trouve dans la définition
de l’audit interne : l’auditeur interne n’est pas quelqu’un qui fait les choses,
c’est quelqu’un qui regarde comment les choses sont faites, et dans les normes
pour la pratique professionnelle de cette fonction.
Norme 2500A1 : les responsables de l’audit interne doivent mettre en place et
tenir à jour un système permettant de surveiller la suite du travail et
communiqué les résultats au manager.
Dans le processus de suivi, il y a deux méthodes que l’on puisse regrouper en
deux grandes familles :
La méthode française:
Elle donne le rôle essentiel dans le suivi de ces recommandations à l’audit
interne.
La méthode anglo-saxonne :
Le suivi des recommandations n’est plus l’affaire de l’audit interne. C’est
l’affaire de la hiérarchie qui doit prendre ses responsabilités.