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Sous le thème :
Préparé Par :
Yassine LAGHOUZAL
Malika GOUALI
Naima NACHAT
Encadré Par :
Dr. Nawal ZBIR
Résumé :
La présente mémoire s’intéresse à explorer l’impact d’audit interne sur la performance
d’entreprise. À ce fait nous avons mené une étude empirique quantitative auprès d’un échantillon
de 36 entreprises agroalimentaires installées dans la ville d’Agadir complétée par une étude
qualitative de 4 entreprises du même échantillon en se basant sur QCI et GST.
Les conclusions tirées dans cette recherche mettre en évidence l’importance de l’existence d’une
fonction d’audit interne et plus précisément d’audit qualité interne au sein de l’entreprise, Par
conséquent les entreprises agroalimentaires de la ville d’Agadir ont intérêt à concentrer les efforts
sur l’analyse des risques dans le but de faire des recommandations et de mettre en place de
nouvelles procédures, par ailleurs , nous avons constaté l’importance d’être certifiés pour les
entreprises.
Le recours à des programmes statistiques et d’analyse de données (Sphinx, Excel) nous a permis
d’assurer la validité de notre recherche.
Mots clés : Audit interne, Audit qualité, Performance, Agroalimentaire, Ville d’Agadir, QCI
(Questionnaire de contrôle interne), GST (grille de séparation des tâches), Risques,
Recommandations.
Abstract:
This thesis explores the impact of internal audit on business performance. To this end, we
conducted a quantitative empirical study with a sample of 36 Agri-food companies located in the
city of Agadir, supplemented by a qualitative study of 4 companies in the same sample based on
QCI and GST.
The conclusions drawn in this research highlight the importance of the existence of an internal
audit function and more precisely of internal quality audit within the company. Therefore, Agri-
food companies in the city of Agadir should focus their efforts on risk analysis in order to make
recommendations and implement new procedures, and we have also noted the importance of being
certified for companies.
The use of statistical and data analysis programs (Sphinx, Excel) allowed us to ensure the validity
of our research.
Keywords: Internal audit, Quality audit, Performance, Agri-food, City of Agadir, QCI (Internal
control questionnaire), GST (work separation grid), Risks, Recommendations
Dédicaces
Nous adressons, notre plus profonde gratitude à nos chers parents qui nous
ont soutenus tout au long de notre cursus, et c’est avec émotion que nous
leurs exprimons toute notre affection, notre admiration et nos profonds
respects.
Nous dédions ce modeste travail A :
Tous les membres de nos familles, frères, sœurs, oncles, tantes et tous nos
proches.
Nos chers amis qui nous ont accompagnés dans les moments importants de
notre vie.
A tous nos camarades de la FSJES-Ait Mellol, en souvenir des
moments agréables que nous avons passés ensemble.
A nos enseignants pour leurs instructions et directives.
Remerciements
Nous remercions Dieu pour nous avoir facilité le travail et nous avoir guidés durant
toutes les étapes de ce présent mémoire.
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à notre encadrante Mme Nawal
ZBIR, Professeur à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Ait
Mellol, d’avoir accepté d’assurer la direction du présent mémoire.
Nous la remercions infiniment pour sa grande contribution à l’aboutissement de ce
travail, sa disponibilité, ses judicieuses remarques et pour être à l’écoute de nos
questions nous préoccupations. Pour tout cela nous tenons à lui exprimer notre vive
reconnaissance.
Nous sommes aussi très reconnaissants à Mme Laila OUHNA, Professeur à la
FSJES Ait Mellol, d’avoir apporté son soutien en tout ce qui concerne la
certification et les normes qualité des entreprises Agroalimentaires, Nous la
remercions pour sa contribution à la réalisation de ce travail, ses encouragements,
ses conseils, et ses expériences dont il nous a fait bénéficier tout au long de notre
cursus universitaire.
Nous tenons également à remercier tout le corps professoral et administratif
de La FSJES Ait Mellol pour les efforts qu’il fournit pour assurer et améliorer la
mission de notre formation.
Aussi, nous remercions les dirigeants et les personnels des entreprises
Agroalimentaires d’Agadir pour l’accueil respectable qu’ils nous ont réservé.
Enfin, nous remercions tout ce ceux ayant participé de proche ou de loin dans
l’élaboration de notre recherche.
Sommaire
Dédicaces
Remerciements
Résumé
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction générale………………………………………………………………..…1
Premier partie : Cadre théorique du projet…………………………………….3
Chapitre 1 : Approche conceptuel et méthodologique de l’audit interne ………...…...5
Section 1 : L’approche conceptuelle de l’audit interne…………………….......5
Section 2 : Positionnement et normes d’audit interne………………………....14
Section 3 : l’approche méthodologique de l’audit interne…………………….21
Chapitre 2 : la contribution d’audit interne et audit qualité à la performance de
l’entreprise…………………………………………………………….…………..….35
Section 1 : le système de contrôle interne.................................................…...35
Section 2 : Audit qualité et démarche……………………...…………………46
Section 3 : la performance de l’entreprise…………………………………….54
Deuxième partie : Cadre empirique de l’étude……………………………...60
Chapitre 1 : Méthodologie d’enquête et présentation du champ d’enquête …………62
Section 1 : la méthodologie de recherche …………………………………….62
Section 2 : la zone étudié et champ d’enquête.............................................….64
Chapitre 2 : Analyse de données et interprétation de résultats d’enquête………..….68
Section 1 : Interprétation de résultats d’enquête……………………………...68
Section 2 : Synthèse de résultats..............................................................93
Conclusion générale…………………………………………………………………..96
Bibliographie………………………………………………………………………….98
webographie…………………………………...…………………………………...…99
Liste des tableaux et des figures……………………………………………………..100
Table des matières……………………………………………………………………101
Annexes………………………………………………………………………………105
AI Audit interne.
BC Bon de commande.
BCG Boston Consulting Group.
CAC Commissaire aux Comptes.
CI Contrôle interne.
COSO Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission.
BS Bon de sortie.
DCD Diagramme de Circulation des Documents.
FCS Facteurs Clés de Succès.
FRAP Feuille de révélation et d’analyse des problèmes.
IFAC Fédération internationale des comptables.
IFACI Institut français de l'audit et du contrôle internes.
IIA The Institute of Internal Auditors.
IMA The Institute of Management Accountants.
KPI Key Performance Indicator.
OECCA Ordre des Experts Comptables et des Comptables Agréent de France.
GST Grille de séparation des taches.
QCI Questionnaire de contrôle interne.
RSM Région sous massa.
ISO International Organisation for Standardisation.
IFS International Food Standard.
BRC British Retail Consortium.
Introduction générale
allons présenter un travail théorique qui contiendra les notions de base autour de l’audit interne et
de qualité, ainsi autour de la performance pour aller plus loin encore à exposer la pratique de
l’audit. Notre travail étant axé sur la contribution de l’audit qualité à la performance de
l’entreprise marocaine, il est essentiel de faire l’analyse de tous les aspects qui prennent part dans
le management de l’organisation.
Notre travail sur le terrain concerne une étude empirique et quantitative des entreprises
Agroalimentaires d’Agadir, nous tenterons de répondre à la problématique suivante :
Dans quelle mesure l’audit interne et de qualité contribue-t-il à l’amélioration de la
performance des entreprises Agroalimentaires d’Agadir ?
Une analyse approfondie de notre problématique nous a menés à poser les questions suivantes :
Comment peut-on décrire l’audit interne et la performance ?
En quoi consiste l’activité d’audit interne ?
Quelle est la méthodologie admise pour conduire une mission d’audit ?
Que’ ce que l’audit qualité de certification ? Quelles sont ses pratiques au sein de l’organisation ?
Afin de répondre à ces questions, nous allons essayer de tester les hypothèses suivantes :
H 1 : la performance est la réalisation des objectifs tracés par les dirigeants de l’entreprise.
H 2 : l’audit interne a pour mission de rechercher les risques, les prouver et les démontrer, puis
élaborer solutions convaincre les responsables.
H 3 : l’audit interne permet à l’entreprise de garantir la qualité de l’information permettant une
meilleure appréhension des risques liés à différentes activités et aidant les dirigeants dans le
processus décisionnel.
Notre travail sera scindé en deux parties :
La première partie présentera, d’un côté, le cadre théorique de notre projet qui abordera un aperçu
de l’audit interne et de qualité. Elle nous permettra d’appréhender les fondamentaux de l’audit
interne et son impact sur la performance de l’entreprise, de l’autre elle présentera les
fondamentaux de l’audit qualité, la normalisation et la certification de l’entreprise. Alors que la
deuxième partie abordera la phase empirique de notre étude à travers une enquête sur le terrain,
dans cette partie nous allons présenter la méthodologie et la zone étudiées afin d’analyser et
discuter les résultats.
Première partie :
Cadre théorique du
projet
Introduction
Avant d’essayer de répondre à notre problématique, nous essayerons, à travers cette première
partie, de cadrer théoriquement notre thématique, en présentant de façon synthétique, les travaux
de recherche déjà menés dans ce cadre.
Ainsi la revue littérature nous permettre d’abord de définir dans un premier chapitre ce que c’est
que l’audit interne, ses objectifs, l’historique de la fonction d’audit interne et le positionnement
d’audit interne ainsi que son approche méthodologique.
Le second chapitre quant à lui abordera en premier lieu le système de contrôle interne selon le
modèle COSO qui depuis l’année 1992 sert de référentiel de contrôle interne à l’échelle
internationale, puis dans une deuxième section nous définirons la notion d’audit qualité, ses
objectifs, ses principes, la typologie et la démarche d’audit qualité ainsi que les référentiels et les
normes de qualité, pour enfin clôturer ce chapitre avec des généralités sur la performance de
l’entreprise, sa typologie et les critères de mesures de performance.
En effet, le C.I a des limites et il doit être évalué par l’audit interne qui devient la fonction vitale et
se situe au cœur du management. Chaque responsable sait que la mission de l’audit est une
mission délicate car son but est de créer une valeur ajoutée dans un environnement changeant. De
ce fait, il est nécessaire de passer par la démarche de l’audit afin de comprendre comment est
menée une mission d’audit interne.
Ce premier chapitre a pour objectif d’étudier le cadre conceptuel de de l’audit interne qui est un
mécanisme important dans l’amélioration du contrôle interne. Nous essayerons d’aborder en
premier lieu l’approche conceptuelle d’audit interne, dans la deuxième section, nous nous
consacrerons en particulier au positionnement et normes d’audit interne. Enfin et dans la troisième
section nous aborderons l’approche méthodologique de l’audit interne, afin de mieux appréhender
ses notions, et de cumuler les connaissances à investir dans l’enrichissement et la clarification des
concepts et des méthodes d’analyse.
D’une manière générale l’audit est un examen critique qui permet de vérifier les informations
données par l’entreprise. A l’audit correspond donc un besoin de contrôle que l’on peut
difficilement dissocier de l’activité économique.
I . Définition d’audit interne
Il existe plusieurs définitions de l’audit interne :
Selon l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes (IFACI) : l’audit interne se définit
comme étant « une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance
sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue
à créer de la valeur ajoutée ».
Il apporte son soutien à l’atteinte des objectifs de l’organisation par des actions d’évaluation des
processus de maitrise des risques, de contrôle interne et de gouvernement de l’entreprise.
Pour RENARD J.1 : « l’audit interne comme un dispositif interne à l’entreprise qui vise à :
D’après SCHIEKN pierre : « l’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre
ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité. ».
La première est que l’audit interne est objectif : c'est-à-dire ni affection, ni intérêt, ou bien toute
autre interférence ne peut manipuler l’intervention d’un auditeur. L’activité de l’audit est
souvent aperçue comme une tentative d’espionnage, par-là, nous pouvons conclure que la
personnalité de l’auditeur a un rôle à jouer.
1
RENARD J., « Théorie et pratique du l’audit interne » ,7 eme Édition, Édition d’organisation, Paris, 2009, p.72.
La deuxième est qu’il est indépendant, cela signifie qu’il n’est subordonné à aucune fonction
dans l’entreprise, aucun responsable ne peut lui imposer des ordres ni l’empêcher de mener ses
missions, cela lui assurera un champ d’investigation large et une mobilisation des moyens
adéquats pour l’atteinte de ses objectifs.
II .Objectifs et Historiques de la fonction d’audit interne
1. Objectifs de l’audit interne
1.1 La régularité
Cet audit de régularité peut aussi s'appeler "audit de conformité " : les juristes distinguent que dans
le premier cas on observe la régularité par rapport aux règles internes de l'entreprise et dans le
second cas la conformité avec les dispositions légales et réglementaires. Mais, dans les deux cas,
la démarche est la même : comparer la réalité avec le référentiel proposé.
C'est donc par rapport à un référentiel que l'auditeur interne est appelé à se prononcer sur le degré
de régularité ou de conformité de l'entreprise et de ses entités opérationnelles et fonctionnelles aux
instructions internes et aux dispositions légales et réglementaires, il informera les responsables de
toute sorte de déviations ou de distorsions. Il va en analyser les causes, en évaluer les
conséquences et enfin; proposer des solutions pour réduire l'écart entre la règle et la réalité.
Cette démarche, toujours essentielle pour un auditeur interne, s'est doublée d'une approche
nouvelle, l'audit d'efficacité.
1.2 . L’efficacité
Il représente l’une des évolutions du rôle de l’auditeur interne qui émet une opinion, non
seulement sur l’application des procédures, mais également sur leur qualité. Il s’est imposé au fur
et à mesure que l’auditeur interne approfondissait son analyse dans la recherche des causes.
L’audit d’efficacité englobe à la fois les notions d’efficacité et d’efficience, c’est pour cela qu’il
serait plus cohérent de parler de l’audit de performance.
La pertinence est une affaire de la direction générale puisqu'elle est tenue à vérifier la mesure dans
laquelle les choix faits aboutiront effectivement aux effets recherchés.
L'auditeur interne s'intéresse donc, à ce niveau, à l'entreprise prise dans son ensemble afin de se
prononcer sur:
la cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par l’entreprise.
La qualité des orientations de la direction générale.
La pertinence va être exprimée comme l'écart entre le résultat que l'on veut obtenir et la
capacité des moyens retenues à y parvenir.
Il faut noter qu'à chaque niveau d'objectif correspond un type d'audit interne à savoir:
L’IIA été au départ un organisme national, le nombre de ses adhérents a atteint 104 à la fin de la
première année de sa création, 1.018 en 1946 et 3.700 en 1957 dont 20% étaient hors des
frontières des États-Unis. En 2012, le nombre des adhérents a atteint 175.968 appartenant à 165
pays.
Aujourd’hui l’IIA est reconnu comme l’Association Professionnelle Internationale des auditeurs
internes à autorité mondiale. Elle est la porte-parole, à l’échelle mondiale, de l’audit interne. Elle
œuvre pour défendre la profession de l’audit interne, la promotion des meilleures pratiques et
fournir des services à ses membres.
La mission de l'IIA est d’assurer le leadership de la profession de l’audit interne. Elle a pour
missions, à titre indicatif et non limitatif :
Former les praticiens et toutes personnes en rapport sur les meilleures pratiques en
matière d’audit interne.
Réunir les auditeurs internes de tous les pays afin de partager informations et
expériences.
En 1955 l’IIA a adopté la devise "Progress Through Sharing" -Le Progrès par le partage Chaque
année, l’IIA regroupe les dirigeants des Instituts du monde entier dans le cadre du "Global
Council" -le Conseil mondial-. Ce conseil traite des problématiques mondiales auxquelles font
face les auditeurs internes et apporte sa contribution au Conseil d’Administration de l’IIA en
matière stratégique.
L’IIA a mis en place 234 comités internationaux chargés de développer et mettre en œuvre des
programmes visant à atteindre les objectifs de l’institut et à fournir des conseils au personnel du
siège. Le terme des mandats de ces comités est de trois années.
Nous présentons dans le tableau suivant la liste des comités normalisateurs au sein de l’IIA :
« Committee of Research and Education pourraient avoir une incidence importante sur les
Advisors » pratiques de l’audit interne.
Le terme « audit » est aujourd’hui utilisé dans tous les domaines d’activités d’une entreprise, il peut
être exercé par une personne issue d’une profession organisée (expert-comptable, commissaire aux
comptes,
Auditeur interne), mais il peut être également exercé par des personnes venant d’horizons différents
citera :
2. L’audit opérationnel
Selon le Dictionnaire de la langue française, ‘il s’agit de l’une des études menées dans le cadre
d’un audit global d’une entreprise3. Contrairement à l’audit financier, qui vise à certifier la
régularité et la sincérité de l’information comptable et financière ainsi qu’intéresse les actions
ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, l’information financière publiée par
l’entreprise, l’audit opérationnel, s’applique à toutes les actions sans privilégier leur incidence sur
la préservation des comptes.
Il est en effet défini selon l’IIA comme « l’audit interne examine et évalue les processus de
planification, d’organisation et de gestion pour déterminer s’il existe une assurance raisonnable
2
Jacques Renard, op cité, p 60
3
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/auditopérationnel
que les objectifs et les buts seront atteints ». L’audit opérationnel, est donc un processus qui
intéresse toutes les fonctions de l’entreprise dans le but d’améliorer ces opérations.
En effet L’audit opérationnel s’intéresse aux éléments de gestion (planification, organisation,
direction et contrôle), c'est -à-dire, les objectifs et les plans, les responsabilités, les structures
organisationnelles, les politiques et procédures, les systèmes et méthodes, les contrôles, et les
ressources humaines et physiques.
3. L’audit du management
L'audit de management est une dimension nouvelle de l'audit qui constitue le stade ultime de
développement de la fonction. Il peut s’agir :
d'une vérification de la conformité de la politique de chaque fonction par rapport
à la stratégie de l'organisation ou aux politiques qui en découlent.
de la vérification de la façon dont les politiques sont conçues, transmises et
exécutées tout au long de la chaîne hiérarchique.
d'audit du processus d'élaboration de la stratégie de l'organisation. Il est surtout utilisé dans
les filiales de groupes pour s'assurer du respect du processus stratégique édicté par la
maison mère.
4. L’audit social
L’audit social apparaît aujourd’hui comme une discipline nouvelle promise à d’importants
développements sous la double influence de :
En effet, selon L’institut international de l’audit social (I.I.A.S) les quatre buts poursuivis par
l’audit social sont comme suit :
Le statut de L’audit interne n’est pas C’est un audit légal et obligatoire, il peut
l’auditeur obligatoire pour l’entreprise. être contractuel, dans ce cas il n’est pas
obligatoire.
L’auditeur appartient au
personnel de l’entreprise. L’auditeur externe est dans la situation de
prestation de service.
Les objectifs de L’objectif de l’audit interne est Son objectif est de certifier la régularité, la
l’audit d’apprécier la bonne maîtrise sincérité, l’image fidèle, des comptes,
des activités de l’entreprise résultats et états financiers.
(dispositifs de contrôle interne)
et de recommander les actions
pour les améliorer.
La prévention Une fraude touchant, par L’audit externe est intéressé par toute
de la fraude exemple, à la confidentialité des fraude, dès l’instant où elle est susceptible
dossiers du personnel, concerne d’avoir une incidence sur les résultats.
l’audit interne et non l’audit
externe.
Source : Réalisé par nos soins à partir de, RENARD Jacques, « Théorie et pratique de l’audit interne ».
1.2. Les complémentarités
L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où il existe une fonction d’audit
Interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment les qualités de
régularité, sincérité et l’image fidèle des comptes qui lui sont présentés. Il peut même être amené à
se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son jugement ou étayer sa
démonstration.
Ainsi l’audit externe est un complément de l’audit interne, un élément d’appréciation sur la
maîtrise des affaires (là où un professionnel de talent exerce son activité, la maîtrise des affaires
s’en trouve renforcée). L’auditeur interne prend donc en compte cet aspect des choses et peut être
amené lui aussi à se prévaloir de certains travaux de l’audit externe.
S’intéressent à toutes les activités de l’entreprise, ce qui veut dire qu’elles ont un
caractère universel.
Attirent l’attention, recommandent, proposent, mais n’ont pas de pouvoir opérationnel.
Bénéficient généralement d’un rattachement hiérarchique préservant leur
indépendance et leur autonomie.
De la même façon et inversement l’audit interne va trouver auprès du contrôleur de gestion des
informations qui vont attirer l’attention des auditeurs sur des points de faiblesse à prendre en
compte dans les missions d’audit.
On peut donc dire que au-delà des complémentarités, il existe une véritable synergie entre les
deux fonctions pour le bien commun de l’entreprise et sans pour autant que l’on puisse les
confondre et que les deux fonctions exercent l’une sur l’autre des contrôles réciproques.
3. L’audit interne et inspection
L’inspecteur est comme l’auditeur interne, membre à part entière du personnel de l’entreprise.
On trouve bien évidemment des inspecteurs qui font de l’inspection mais on trouve également
des « inspecteurs » qui, en fait, font de l’audit interne, et on trouve aussi des inspecteurs qui
font de l’inspection et de l’audit interne.
Méthode et objectifs Remonte aux causes pour élaborer S’en tient aux faits et identifie
des recommandations dont le but les actions nécessaires pour les
est d’éviter la réapparition du réparer et remettre en ordre.
problème.
Source : Réalisé par nos soins à partir de, RENARD Jacques, « Théorie et pratique de l’audit interne »
Le code déontologique est désormais placé en tête des normes, il a pour but de promouvoir une
culture de l’éthique au sein de la profession d’audit interne. Le code de déontologie s’applique à la
fois aux personnes et aux organismes qui fournissent des services d’audit interne, il comprend les
principes applicables à la profession et à la pratique de l’audit interne, ainsi que les règles de
conduite décrivant le comportement attendu des auditeurs internes.
Les normes se composent des normes de qualification, des normes de fonctionnement et des
normes de mise en œuvre.
Source : Réalisé par nos soins à partir de, RENARD Jacques, « Théorie et pratique de l’audit interne »
Il existe une méthodologie ou une démarche selon laquelle est menée une mission d’audit.
L’auditeur doit dois respecter certaines règles et principes que lui serviront de base solide pour
conduire et encadrer comme il faut son travail, de ce fait cette section va présenter la définition
d’une mission d’audit, ses caractéristiques, ses outils et ses trois phases.
La mission est« la charge confiée à q quelqu’un Pour faire quelque chose. Exemple : mission
diplomatique ».
La mission de l’auditeur est donc la charge qui lui confiée par la direction générale dont l’objectif
est l’assurance et ou le conseil.
Le champ d’application d’une mission d’audit est significativement variable en fonction de deux
éléments savoir : l’objet et la fonction.
1.1. L’objet
L’objet permet de distinguer les missions en deux catégories : celles ayant un caractère spécifique
et celles ayant un caractère général.
Les missions spécifiques : c’est le cas le plus fréquent, on parle de mission spécifique
quand elle porte sur un point précis en lieu déterminé. Exemples : l’audit des achats d’une
filiales ou l’audit de sécurité de siège social.
Les missions générales : contrairement aux missions spécifiques, les missions générales
ne connaissent aucune limite géographique. Prenant le cas un des exemples précédents, on
parlera « d’audit de la sécurité » et ce partout ou dans l’entreprise il y’ a une fonction de la
sécurité.
1.2. La fonction
2. La durée
Une mission d’audit peut durer dix jours ou dix semaines, il n’y a pas de règle en la matière,
elle dépend de l’importance de sujet à auditer et du nombre des auditeurs. On peut distinguer
les missions longues et les missions courtes :
Sont des missions dans lesquelles les auditeurs utilisent une multitude d’outils de l’audit, avec
un usage de processus méthodologique complet de l’audit interne. Les dossiers constitués sont
volumineux, et le rapport d’audit en conclusion est riche et plein de recommandations
constructives5.
Ces missions exigent une condensation des actions pour parvenir au résultat. Cette
condensation des efforts est naturelle puisque, si la mission est courte, c’est en général elle est
simple, que le thème est bien connu par les auditeurs et que les travaux à réaliser sont peu
nombreux. Dans ce type de mission le rapport d’audit est court.
L’audit interne détient quelques outils lui permettant d’effectuer ses missions, dont on citera :
L’interview est en général un entretien qui met en situation l’auditeur interne et l’audité en vue de
communiquer, échanger (des informations et des idées) ou élaborer une conduite/position
commune.
Comme l’interview est toujours liée à un objectif donné, il implique une démarche et des
techniques particulières avant l’opération et pendant le déroulement de l’entretien.
5
Lionel Collins et Gérard Valin, « Audit et Contrôle Interne : aspects financiers, opérationnels, et
Stratégiques », édition Donod, Paris, 1992, P85
Etapes Caractéristiques
Préparation de Un entretien ne s’improvise pas, il est préparé, cela implique une bonne
l’interview connaissance de la personne et du sujet de l’entretien, l’auditeur doit connaitre
au préalable la personne à interviewer, sa place dans la hiérarchie, ses
responsabilités, etc. Il doit également disposer des informations sur l’objet de
l’entretien c'est-à-dire celles relatives à l’activité en question.
Début de Lors de cette étape, l’auditeur se présente et rappelle à son interlocuteur qui il
l’interview est, l’objet de sa mission, et ce qu’il vient faire.
Déroulement de L’auditeur commence à poser ses questions après les avoir bien préparées, il
l’interview note les réponses de son interlocuteur sans interrompre ou marquer des
moments de silence, l’auditeur doit faire preuve de bien s’impliquer et de bien
écouter et comprendre son entretenu.
Conclusion de L’auditeur procède à la validation des informations reçues après s’être assuré
l’interview de l’inexistence de mauvaises interprétations ou d’omissions, il peut demander
à l’interlocuteur s’il existent d’autres points à aborder ou d’autres personnes à
interroger, enfin il le remercie pour sa patience et pour le temps qu’il a
consacré.
Source : Réalisé par nos soins à partir de SCHICK Pierre, « mémento d’audit interne », édition DUNOD, Paris 2007, p 98-100
Il est certain que pour réussir une interview, plusieurs variables sont déterminants :
Cependant, deux facteurs restent capitaux pour la réussite l’entretien : la réceptivité et l’écoute.
Ces outils sont nombreux et sont difficiles à inventorier que la plupart des services d’audit
créent leurs propres outils, plutôt que d’adapter des logiciels peu adaptés à leur fonction. Trois
catégories d’outils informatiques peuvent être définies :
Aujourd’hui, de plus en plus, en réseau à cause de leurs déplacements fréquents surtout dans le cas
des entreprises ayant des filières, on parle ici de « l’informatique communicante »
Il s’agit des logiciels très présent sur le marché, et qui sonne largement connues, on cite :
Ce sont des logiciels qui permettent la formalisation des FRAP, le suivie de déroulement du QCI,
et la conception des tableaux de risques, les auditeurs recourent souvent à l’utilisation des logiciels
accessible sur le marché pour la réalisation et le suivie de leurs missions et recommandations bien
qu’ils sont parfois inadéquats avec les spécificités de l’organisation.
D’autres moyens logiciels permettent l’accès pour l’auditeur au système d’information qui porte
souvent des risques de défaillance.
Ils concernent les logiciels qui ont attrait à la gestion et à l’organisation du service d’audit et de ce
fait, très souvent conçus par ce service lui-même.
On trouve généralement :
Ces outils sont pour la majorité à disposition du responsable du service puisqu’ils sont relatifs à la
gestion.
Les outils de description aident l’auditeur à mettre en relief les spécificités des situations
rencontrées. On peut citer : l’observation, Les organigrammes, la narration, le diagramme de
circulation et la grille de séparation des tâches.
2.1. 1. L’observation
L’auditeur interne est, principalement, un travail sur le terrain, l’auditeur ne doit pas rester dans
son bureau, il est tenu de déplacer et de faire l’observation physique.
L’observation physique est un outil répandu et son application est universelle, l’auditeur ne se
contente pas à faire des interviews et à réduire sa mission à une enquête d’opinion, sinon ce ne
serait pas un audit interne.
2.1.2. La narration
La forme narrative est simple dans son principe, son avantage est qu’il est à la portée de
tous (les auteurs et les lectures).
Toutefois, il est également difficile à exploiter du fait de lourdeur et du manque de rigueur, décrire
une description à l’aide d’un narratif ne permet pas de décrire rigoureusement le processus, il est
donc souvent plus judicieux d’utiliser des diagrammes auxquels on ajoute des narratifs.
La collecte des organigrammes de l’entreprise par l’auditeur est importante afin de pouvoir
comprendre les responsabilités respectives du personnel. L’auditeur est très souvent amené à
mettre à jour les organigrammes et à rajouter ses propres commentaires sur les responsabilités
réelles.
En effet très souvent, pour des raisons liées à la gestion des ressources humaines de
l’entreprise, il peut exister des différences non négligeables entre l’organigramme officiel et les
responsabilités réelles. L’auditeur peut ainsi comprendre quels sont ses interlocuteurs pour traiter
d’une procédure, cela lui évite de prendre du temps lors de la prise de connaissance des
systèmes.
La grille de séparation des tâches permet de comprendre par rapport à la chronologie des
opérations réalisées dans un processus ou une fonction, la séparation des responsabilités entre les
différents acteurs. L’auditeur établit cette grille afin de s’assurer du respect de l’un des principes
de base du contrôle interne « la séparation des fonction »
La grille de séparation des tâches peut être conçue pour chaque grande fonction ou
processus de l’organisation. Une première colonne sont listées les différentes tâches du processus
concerné. Une deuxième colonne indique la nature de la tâche au regard des grandes catégories de
responsabilités, en principe inconciliables entre elles.
Le questionnaire d’audit doit être court que possible et les questions doivent être conçus de telle
sorte qu'elles évitent toute ambiguïté, l'imprécision ou la confusion.
Le questionnaire qui porte sur l’efficacité du système de contrôle interne de la fonction audité est
appelée « Questionnaire de contrôle interne (QCI) ».
Le questionnaire de contrôle interne est une liste de questions auxquelles l’auditeur répond «oui »
ou « non » (ou non applicable) afin de porter un diagnostic par simple lecture des réponses.
La FRAP appelée aussi feuille d’observation est un papier de travail synthétique par lequel
l’auditeur présente et documente chaque dysfonctionnement, elle facilite la communication avec
l’audité concerné. La méthodologie employée consiste à étudier le fonctionnement réel des
opérations, repérer les constats significatifs, déterminer leurs causes, démontrer les conséquences
et proposer des moyens d’amélioration.
Après chaque étape de travail, des conclusions partielles sont rédigées par l’auditeur, ce sont les
constats des déficiences identifiées, l’ensemble de ces constats fait l’objet d’un regroupement par
domaine ou centre d’intérêt et des conclusions sont arrêtées par les auditeurs qui les restituent sous
forme de FRAP. Cette dernière contient les éléments suivants:
La FRAP va servir à communiquer avec les audités, pour cela l’auditeur résume le problème
de manière compréhensive, il la fait approuver par son chef de mission, par la suite l’auditeur
discute avec l’audité des dysfonctionnements relever et avance des solutions pour y remédier
pour enfin les faire validé par ce dernier.
Les auditeurs internes ont développé une bonne pratique dans l’exécution de leur travail : l’audit
participatif. Les auditeurs veillent à impliquer de manière active les personnes concernées à
chaque étape de la mission d’audit et à obtenir leur validation sur les résultats intermédiaires et
finaux de l’analyse.
L’objectif de cette phase est d’appréhender le sujet à auditer (entité, processus, thématique,…) et
de fixer des objectifs d’audit précis.
6
Mohamed LAHYANI « Audit et contrôle Interne » Edition Cabinet Audit et Analyse, 2012.
Les auditeurs vont tester les objectifs d’audit définis dans la phase de préparation. Les tests
peuvent être de nature diverses : observations, analyse de bases de données, inventaires physiques,
entretiens, envoi de questionnaires…
Les auditeurs organisent les résultats de leurs tests de manière structurée dans un rapport. Ils
émettent une opinion à l’attention du management quant au degré de maîtrise des opérations
auditées et élaborent des recommandations afin d’optimiser les processus.
Les auditeurs assurent un suivi de la mise en œuvre des actions élaborées sur base des
recommandations de l’audit.
Le processus de déroulement d’une mission d’audit interne s’articule autour des quatre phases
suivantes : Phase de préparation, phase de réalisation, phase de conclusion et phase de suivi.
2.1 Phase de préparation, d’étude ou de planification
La mission d’audit s’ouvre par cette phase, elle exige aux auditeurs une capacité importante de
lecture, d’attention, d’apprentissage ainsi qu’une bonne connaissance de l’entité à auditer, car il
faut savoir où trouver la bonne information et à qui la demander.
La phase de préparation se définit comme la période au cours de laquelle vont être réalisés
tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. La phase d’étude est le moment où « les
auditeurs internes doivent concevoir et documenter un plan pour chaque mission. Ce plan de
mission précise les objectifs, le champ d’intervention, la date et la durée de la mission, ainsi que
les ressources allouées ».
Au niveau de cette phase, l’auditeur doit passer par les étapes suivantes :
Le plan d’approche doit s’appuyer sur des préoccupations claires et documentées, intégrant
notamment celles exprimées par l’entité à auditer. Il doit également servir de base de discussion
entre le chef de mission et le responsable de l’entité auditée pour valider les orientations
proposées.
Quand le plan d’approche est formalisé et approuvé, il engage le travail de l’équipe d’audit
interne et sert de guide pour la phase d’analyse des risques.
La réunion d’ouverture se tient chez les audités, sur les lieux mêmes où la mission d’audit
doit se dérouler, son contenu est essentiellement centré sur les points suivants :
Présentation : Cette présentation portera autant sur l’équipe d’audit que sur leurs
interlocuteurs et leurs responsabilités.
Rappel sur l’audit interne : Les objectifs généraux de l’audit interne seront rappelés pour
ramener la confiance entre les auditeurs et les audités.
Présentation du rapport d’orientation : Le rapport d’orientation constitue le point
essentiel de l’ordre du jour de la réunion d’ouverture.
2.2.2 .Le programme de vérification
Durant cette étape de la mission d’audit interne, l’auditeur aura à mettre en œuvre le programme
de vérification établi précédemment, c’est à l’issue des vérifications qu’il confirmera ou infirmera
les faiblesses supposées.
Les constats.
Les causes.
7
Norme 2300, Les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et documenter les informations
nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission
Les conséquences.
Les recommandations.
2.3 .Phase de conclusion (rapport)
Cette phase exige une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à la rédaction,
l’auditeur élabore et présente son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte afin de
permettre la validation générale, il rédige un document « le rapport d’audit ». Puis, il organise la
réunion de clôture, d’où sort le rapport d’audit en son état final et auquel il faut assurer un suivi.
Le projet de rapport est rédigé à la fin de chaque mission, pour permettre la validation générale,
formaliser ses constats et ses recommandations et analyser les causes et les conséquences des faits
constatés. Le projet de rapport constitue un relevé des faiblesses et des dysfonctionnements
constatés au cours de la mission, évalue et hiérarchise en fonction du degré de gravité les
conséquences qu’ils induisent. Ce document est provisoire, va constituer l’ordre du jour de la
réunion de clôture.
Cette réunion permet de valider techniquement les différentes sections du rapport d’audit interne.
Le rapport d’audit ne peut s’accomplir que lorsque l’audité a adressé sa réponse écrite aux
recommandations du projet de rapport.
Le rapport de l’audit interne communique aux principaux responsables concernés, pour action et à
la hiérarchie supérieure pour information, les conclusions d’audit concernant la capacité de l’entité
auditée à accomplir sa mission, en mettant l’accent sur les dysfonctionnements pour que des
actions de progrès soient développées. Il constitue le point culminant de la mission et non sa fin.
Ce rapport permet de déclencher les réflexions de la hiérarchie supérieure et les actions de progrès
des responsables directement concernés.
La structure en charge d’audit interne, suit la réalisation des plans d’action élaborés par les
entités auditées en application des recommandations formulées dans le cadre des missions
d’audit, ces recommandations doivent présenter des réponses faites par l’audité et faire un suivi
des recommandations.
Conclusion du chapitre
L’audit interne est devenu fonction impérative dans ces dernières années au sein des organisations
et occupe une place très importante dans chaque entreprise.
Il est aussi important d’étudier l’audit qualité qui est plutôt pratiqué dans notre région, On doit
également comprendre le système du contrôle interne et comment ces derniers peuvent mener
efficacement à améliorer la performance. Et c’est ce que nous essayerons de développer dans les
chapitres qui vont suivre.
Le contrôle interne n'est pas une fonction, mais c'est un ensemble de dispositions dont le
jugement et l'appréciation incombe à l'audit interne. Les auditeurs externes, commissaires aux
comptes, experts comptables ont été les premiers à développer et à approfondir la notion du
contrôle interne, et ce pour atteindre les objectifs spécifiques assignés à leur fonction : certifier la
régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes de résultats c'est donc pour eux un moyen
alors que pour les auditeurs interne il s'agit d'un objectif. Les définitions du contrôle interne sont
nombreuses maison s'accorde à donner l'essentielle.8
Le contrôle est une terminologie très courante; elle veut dire "vérifier", c'est à dire examiner que
l'acte a été conforme aux règles et aux normes arrêtées, comme elle signifie aussi "maîtrise»,
c’est à dire compétences, connaissances, organisations… .C'est dans ces prescriptions surtout que
se situe le contrôle interne.
Pour mieux déterminer le sens du terme, il est utile de rappeler les définitions suivantes :
8
BENOIT Pige, « Audit et contrôle interne », 3ème édition EMS, Paris, 2010, page 19
« Un processus mis en œuvre par le Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une
organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs
suivants :
Le contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de contrôle, comptable ou autre, que
la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection du
patrimoine de l'entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des états de synthèse qui
en découlent. Le contrôle interne ainsi défini doit permettre d'obtenir l'assurance raisonnable que :
Les opérations sont exécutées conformément aux décisions de la direction (système d'autorisation
et d'approbation) :
Les opérations sont enregistrées de telle façon que les états de synthèse qui en découlent
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat de l'exercice, de la
situation financière et du patrimoine de l'entreprise (contrôles internes fiables lors du
traitement des données et de l'élaboration des états de synthèse).
Les actifs de l'entreprise sont sauvegardés (séparation des tâches, contrôle physique sur les
Actifs, service d'audit interne, assurances...).
L'Ordre des Experts Comptables et des Comptables agréés de France (OECCA)
La définition du contrôle interne donnée en 1977 par l'OECCA : « le contrôle interne est
l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'un côté d'assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre l'application des
instructions de la direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par
l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise, pour
maintenir la pérennité de celle-ci.
9
Elisabeth Bertin « Audit interne, enjeux et pratique à l’international », Édition Eyrolles, 2007 Page 57
10
Le référentiel marocain : Dans son « Manuel des Normes : Audit légal et contractuel » l’Ordre des Experts
Comptables du Maroc, partie réservée à l’évaluation du contrôle interne
Le contrôle interne est un processus conçu et appliqué par ceux chargés de la gouvernance, la
direction et les autres personnes opérant dans l'entité, et destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de l'entité au regard de la fiabilité des rapports
financiers , efficacité et efficience des opérations et conformité avec la réglementation en vigueur.
En fonction de ses différents objectifs, le contrôle interne revêt deux aspects essentiels selon qu’il
a ou non une incidence directe sur les comptes produits par l’entreprise11.
Le contrôle interne présente deux aspects essentiels, différents selon qu’il a ou non une incidence
directe sur les comptes produits par l’entreprise. Comme le montre le schéma ci-après, les
objectifs sont différents dans les deux cas 12:
11
LAHYANI M. « Audit et contrôle Interne »2012, Edition Cabinet Audit et Analyse, Page n° 84
12
LAHYANI M. « Audit pour tous : Référence et Analyse »2012, La société d’Edition et de Diffusion Al Madariss,
Page n° 135
Des objectifs liés aux opérations : ils concernent l’efficacité et l’efficience des
opérations. Il s’agit notamment des objectifs de performance opérationnelle et financière,
ainsi que de sauvegarde des actifs car c’est la performance de l’entreprise qui conditionne
son existence, et si les investisseurs exigent une information financière fiable c’est
justement pour examiner le niveau de performance assurée par les dirigeants
Des objectifs liés au reporting : ils concernent le reporting interne et externe, financier et
extra-financier et visent la transparence et la fiabilité de l’information car celle-ci doit être
fiable, significative et pertinente pour être utile à ses utilisateurs
Si les dispositifs de gouvernance contrôlant l’information financière publiée interviennent
en aval du processus de création de cette information, le contrôle interne intervient en
amont du processus au fur et à mesure que l’information est traitée à l’intérieure de
l’entreprise pour garantir une optimisation et un meilleur agencement des ressources et des
méthodes aboutissant à sa production.
Des objectifs liés à la conformité : ils concernent le respect des lois et règlements
applicables à l’entité qui constitue une impérative dont le défaut peut être gravement
sanctionné et peut engendrer des risques majeures pour l’entreprise
Le contrôle interne permet de s’assurer que les décisions prises sont correctement appliquées, ceci
constitue l’aspect « transmission de l’information ». Il assure un niveau minimum spécifique de
qualité à la prestation effectuée ou au produit fabriqué, ceci constitue le contrôle direct ou indirect
du produit. Il décèle les principales anomalies de fonctionnement, c’est-à-dire qu’il permet un
fonctionnement harmonieux du système.
Le COSO1 a symboliquement représenté les composantes du contrôle interne d’une entité sous la
forme d’une pyramide à cinq étages avec une base et un sommet. Cette pyramide était complétée
par une vision à trois dimensions soulignant l’universalité de ces cinq composantes dans tous les
domaines d’application.
Les travaux dits de COSO2 ont renforcé cet aspect en ajoutant au classement par nature
(Opérations, Reporting, Conformité) une dimension stratégique et en précisant le découpage par
destination (niveau entreprise, niveau directions, niveau unités opérationnelles, niveau filiales) ;
ceci ne faisant que confirmer l’universalité de ce référentiel dans une organisation. Celui-ci
s’articule donc autour de trois dimensions :
Une dimension liée aux objectifs de l’organisation, y inclus les objectifs stratégiques.
Et une dimension liée aux éléments relatifs à la gestion globale des risques.13
Le COSO classe les dispositifs qu’un organisme doit définir afin de maîtriser au mieux ses
activités en 5 composantes à savoir : L’environnement de contrôle, l’évaluation des risques, les
activités de contrôle, l’information et la communication et enfin le pilotage ou le contrôle du
contrôle. Ces 5 composantes sont déclinées pour chacun des 3 objectifs précédemment cités
(objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité) et à tous les niveaux de
l’organisation (entité, unités, direction…)
13
Le cadre de management des risques de l'entreprise (COSO 2) ; Présenté par Abderraouf YAICH
3 catégories d'objectifs
5 composantes
1 . Environnement de contrôle
L’environnement de contrôle est l’ensemble des processus et normes et valeurs éthiques qui
forment le fondement de base de la mise en œuvre du contrôle interne dans toute entreprise ou
organisation, ce dernier a un impact crucial sur tout le système de contrôle interne et mis en
évidence les conditions dans lesquelles doivent s’exercer les activités des salariés et les
circonstances dans lesquelles le contrôle interne peut être réalisé
L’entreprise doit faire preuve d’exemplarité et de typicité car elle ne peut pas s’attendre que les
niveaux opérationnels respectent les normes si le sommet hiérarchique ne montrait pas du respect
pour ces règles. C’est uniquement dans un environnement imprégné de la notion de contrôle que
celui-ci pourra avoir la chance de déboucher sur un succès.
Le personnel doit effectuer les tâches qui lui sont confiées avec le professionnalisme et le soin
nécessaires.il y a lieu de s’assurer qu’un environnement de contrôle équilibré veille à ce que les
personnes disposent de compétences nécessaires pour effectuer les tâches s’inscrivant dans leur
fonction selon les règles de l’art et que ces derniers connaissent les risques qu’elles encourent si
elles restent en défaut d’agir de la sorte.
L’environnement de contrôle peut ne constituer que la “base idéale” pour un bon contrôle interne
si la culture du « corporate governance » est introduite dès le recrutement du personnel, mais
sans une direction des ressources humaines adéquate, il est peu probable que le personnel montre
des qualités éthiques, des compétences et de la motivation et qu’il fasse ce qui est en son pouvoir
pour aider l’entreprise à atteindre ses objectifs.
2 . Estimation du risque
L’estimation du risque tient compte de tous les risques possibles qui peuvent survenir de
l’intérieur comme de l’extérieur de l’entreprise. Lorsque les objectifs sont clairement établis dans
les différents domaines, il est bien plus facile d’identifier les risques qui correspondent
précisément aux éléments qui pourraient mettre en péril la réalisation des objectifs.
L’évaluation du risque est toutefois une donnée dynamique, c’est pourquoi dans chaque décision
prise, il y a lieu de prendre en considération le risque de déroulement non conforme.
Tout en gardant bien à l’esprit les objectifs, le but consiste, sur la base des risques existants
aujourd’hui (et les risques potentiels de demain) de les gérer en s’adaptant à heure et à temps aux
modifications et en agissant sur toutes les opportunités possibles.
La détermination des risques se situe dans divers domaines: il s’agit des risques financiers
(directement liés au bilan et au compte de résultats comme par exemple le risque de change
associé à certaines transactions financières), des risques opérationnels (comme le risque de voir un
embouteillage se produire à cause du ralentissement d’un département ou d’une machine), des
risques du marché (par exemple suite à des variations de prix sur le marché des matières
premières),
3 . Activités de contrôle
Les activités de contrôle sont les mesures et les procédures qui permettent à la direction de se faire
une idée avec une certitude relativement importante du fonctionnement du système mis en place,
en vue de limiter les risques précités.
Les activités de contrôle sont réalisées à tous les niveaux de l’entité et à divers stades des
processus métier. Elles peuvent également être mises en œuvre par l’intermédiaire des systèmes
d’information. Il peut s’agir de contrôles préventifs, incluant diverses activités manuelles et
automatisées, comme des autorisations et des approbations, des vérifications, des rapprochements
et des revues de performance opérationnelle. La séparation des tâches est généralement à prendre
en considération dès la sélection et lors du développement des activités de contrôle. Lorsque celle-
ci n’est pas possible, le management devra sélectionner et développer des solutions alternatives de
contrôle.
Ainsi toutes ces activités de contrôle peuvent être classées comme suit :
L’efficacité, ainsi que l’efficience du système de contrôle interne dépendent fortement du dosage
entre les différents types de contrôles précédemment cités. Un rapport équilibré entre les contrôles
préventifs et détecteurs permet de mieux couvrir les différents objectifs de contrôle que les
mesures dont le seul objectif est d’identifier des erreurs. Les contrôles de management en amont
ont un large rayon d’action et permettent généralement une meilleure prise de conscience du
contrôle dans l’entreprise.
4 . Information et communication
Si l’on ne dispose pas des bonnes informations, il est impossible de diriger un processus
d’entreprise. Les systèmes d’information et de communication créent et diffusent de plus en plus
d’informations. Il va de soi que les contrôles internes portant sur les systèmes informatiques
nécessitent par conséquent une attention accrue non seulement de la part de ceux qui doivent faire
fonctionner les systèmes mais également de la part des auditeurs internes et externes.
Il doit exister dans l’organisation une communication claire relative aux responsabilités
des différents cadres ; il doit également être clairement établi que les procédures de
contrôle interne doivent obligatoirement être prises au sérieux.
Les anomalies constatées dans les canaux de communication doivent être discutées.
L’information doit être accessible et donc des explications suffisantes doivent être
disponibles pour les personnes qui en ont besoin.
5 . Surveillance et pilotage
Ce n’est qu’à ce prix, en combinant tous ces éléments, que l’adaptation ininterrompue est possible.
Ce pilotage ou « le contrôle du contrôle » est nécessaire pour améliorer la qualité des procédés de
l’entreprise tant sur le plan opérationnel que financier qu’en ce qui concerne le lien direct entre les
deux domaines.
Le respect des mesures de contrôle interne doit être contrôlé en permanence. Il est prouvé que la
plupart des cas nuisibles se produisent dans un contexte où la surveillance exercée par la direction
était insuffisante. Même la meilleure main-d’œuvre nécessite une surveillance et un contrôle
réguliers.
Sur la base du fonctionnement des engagements pris et suite à la découverte d’autres erreurs et
problèmes, le système de contrôle interne doit être évalué et adapté. La concordance entre les
objectifs primaires, les risques et les mesures prises ou à prendre joue un rôle essentiel.
L’évaluation en question est nécessaire dans le cadre des objectifs généraux de l’entreprise, d’une
part, mais également parce que la direction doit justifier à ses supérieurs la manière dont elle a
traduit la stratégie (pour l’organe d’administration) et la tactique (pour la direction) dans la
pratique.
La pratique montre que diverses causes ( par exemple de nouveaux produits et marchés, des
fluctuations de personnel, de nouveaux systèmes d’information ou des modifications de cadres
réglementaires) peuvent avoir pour conséquence que les mesures de contrôle définies par le passé
ne suffisent plus à couvrir une nouvelle situation de risque, que certains contrôles ne sont plus
effectués ou que leur qualité se dégrade.
Et pour conclure cette partie, Il faut être parfaitement conscient qu’aucun système de contrôle
interne n’est infaillible. Le contrôle interne ne peut pas offrir une sécurité absolue en ce qui
concerne la réalisation des objectifs étant donné que:
Les principes de séparation des fonctions certes sont efficaces, mais peuvent toujours être
détournés à partir du moment où des complicités s’installent.
Tous les contrôles ne peuvent pas être effectués jusque dans les moindres détails car ça
coûterait beaucoup trop d’argent et ne correspondrait donc pas à l’utilisation efficiente des
moyens de l’entreprise.
III . La gestion des risques
1 . Définition
Pour une excellente gestion des risques, la mise en œuvre d’une étude particulière s’avère
indispensable. Le respect de ces quelques étapes permet à l’entreprise d’assurer la gestion des
risques de sorte qu’ils ne puissent pas constituer de barrières pour les projets de l’entreprise.
14
Direction générale des finances publiques, « Cadre de référence du contrôle interne comptable de l’Etat »,
France, septembre 2010, p.71
Commission (COSO), l’Institute of Internal Auditors (IIA), en coordination avec ses membres
affiliés britannique et irlandais, publie une note de position sur Le rôle de l’audit interne dans la
gestion des risques de l’entreprise. Ce document a pour objectif d’aider les responsables de l’audit
interne à résoudre les problèmes liés à la maîtrise des risques dans leur organisation. Il leur
suggère des moyens de préserver l’objectivité et l’indépendance requises par les Normes
internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne lorsqu’ils effectuent des
missions d’assurance et de conseil15 :
Lors de la définition du rôle de l’audit interne, les responsables de l’audit interne doivent
en priorité se demander si l’activité constitue une menace pour l’indépendance et
l’objectivité des auditeurs internes et si elle peut améliorer la gestion des risques, le
contrôle et la gouvernance de l’organisation. La note de position de l’IIA indique les rôles
que l’audit interne doit et ne doit pas jouer dans le processus de management des risques.
L’IIA précise que les organisations doivent bien comprendre que la direction reste
responsable de la gestion des risques. Le travail des auditeurs internes consiste à donner
15
Georges Selimet David McNamee, « Risk Management: Changing the Internal Auditor’s Paradigm», edition IIA
Research Foundation, 2003 P 78
Cette définition à caractère général remplace celle donnée dans l’ancienne norme ISO, de nature
plus explicite, qui stipule que « l’audit qualité est un examen méthodique et indépendant en vue
de déterminer si les activités et les résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions requises
et si celles-ci sont mises en œuvre de façon efficace ».
L’audit qualité permet d’identifier les écarts par rapport à un référentiel donné et déterminer dans
quelle mesure les critères d’audit qualité sont satisfaits.
2 .Objectifs d’audit qualité
16
Normes internationales ISO 9000 : 2000F, « Système de management de la qualité : Principes essentiels et
vocabulaire »
Indépendance de l’audit qualité : l’auditeur Qualité ne peut pas auditer son propre travail,
condition sine qua non d’objectivité.
Méthodologie pour l’audit qualité : existence d’une phase de préparation de l’audit
Qualité, d’une méthode d’audit qualité, etc.
Collecte de preuves pendant l’audit qualité : pour étayer les conclusions du rapport
d’audit qualité.
Documentation de l’audit qualité : existence d’un rapport d’audit qualité.
Avant d’analyser les points de rapprochement et de divergence entre l’audit interne et l’audit de
qualité, il faut rappeler de la définition de l’audit de qualité. La norme ISO 19011 relative aux
principes essentiels et au vocabulaire définit l’audit de qualité comme étant « un processus
systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir des preuves d’audit et de les évaluer de
manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit sont satisfaits »18.
1.1 Les ressemblances
Il existe un certain nombre de points communs entre l’audit interne et l’audit de qualité :19
17
http://www.qualiteperformance.org/comprendre-la-qualite/outils-d-evaluation-audit-qualite consulter le 01/04/2019
18
CORBEL Bernard et MURRY Bernard, « L’audit qualité interne démarche et technique de communication »,
édition Afnor, Paris, 2000, p.06
19
MOUGIN Yvon, « Les nouvelles pratiques de l’audit de management QSEDD », édition Afnor, Paris, 2008, p.219
Le principal point de divergence entre l’audit interne et l’audit de qualité provient de leur
appartenance à deux organisations professionnelles différentes dans les orientations, quoique
complémentaires, diverge en matière de vision de développement des activités. Ainsi globalement
la première est orientée vers la maîtrise de l’activité de l’organisation alors que la seconde
s’intéresse à l’amélioration continue de ses performances.
Un audit qualité est l’évaluation formelle et indépendante que la qualité ‘un produit, d’un
processus ou d‘un système respecte les dispositions établies.
2 . La typologie de l’audit qualité
L’audit qualité externe : qui existe dans le cadre des relations clients /fournisseurs, afin
d’évaluer le système qualité d’un fournisseur, existant ou potentiel. Il est réalisé par le
client lui-même ou par une tierce partie, telle que les organismes certificateurs.
La réalisation d’audit interne est une exigence des normes ISO 9001, 9002, 9003, mais sa mise
en œuvre doit devenir un véritable outil d’amélioration et de progrès, visant à simplifier le
système qualité pour le rendre plus efficient et moins contraignant.
Nous allons définir, globalement, les différents types d’audits qualité internes.
L’objectif de cet audit est de vérifier que le modèle d’assurance de la qualité choisi est mis en
œuvre par l’entreprise. Des audits d’une partie du système sont le plus souvent réalisés, au
détriment d’audit complet du système qualité, c’est à dire que le référentiel devient un paragraphe
ou un thème du modèle d’assurance qualité choisi (exemple : audit de la maîtrise des documents et
des données).
Le référentiel est, bien évidemment, la procédure formalisée. Un des objectifs est d’assurer
l’application et la pertinence auditée.
Un des objectifs est de s’assurer de l’application et du non dérivé des processus, afin de garantir la
conformité du produit par rapport à ses spécifications.
Il a pour objet de s’assurer que les produits fabriqués sont toujours en conformité avec le dossier
de définition .En quelque sorte, il s’agit de vérifier la conformité du produit, par rapport à toutes
ses spécifications .Il ne s’agit pas d’un « super contrôle » mais de la détection d’une dérive
éventuelle. Il est réalisé, en général, par les équipes du laboratoire d’essais ou du service qualité.
L’audit qualité suit la même démarche qu’audit interne, c’est donc les mêmes phases, on peut les
résumes comme suivant :
1.1 Définition
La certification est le moyen d'attester, par l'intermédiaire d'un tiers certificateur, de l'aptitude
d'un organisme à fournir un service, un produit ou un système conformes aux exigences des clients
et aux exigences réglementaires.
La famille des normes ISO 9000 correspond à un ensemble de référentiels de bonnes pratiques de
management en matière de qualité, portés par l'organisme international de standardisation21
20
M.A.DAYMI & M.TURKI « les référentiels de la qualité »Edition LABA 2011
21
ISO, International Organisation for Standardisation
22
www.iso.org consulté le 02/04/2019
On appelle «assurance qualité» la garantie du maintien d'un certain niveau de qualité, fonction des
objectifs visés. Elle se décline ainsi sous la forme d'un référentiel documentaire formalisant les
méthodes mises en œuvre à cet effet. L'assurance qualité a ainsi pour but de rassurer le client sur
la qualité de la prestation de l'entreprise.23
Elle se décline sous la forme d'un document écrit, appelé «manuel d'assurance qualité»,
récapitulant l'ensemble de la politique qualité de l'entreprise.
La certification ou accréditation est ainsi une reconnaissance écrite, d'un tiers indépendant, de la
conformité d'un service, d'un produit ou d'un système à un niveau de qualité. La certification se
fait généralement par rapport à une norme, préférentiellement internationale.
Le principe de fond de l'assurance qualité est de donner confiance aux clients en étant
transparent :
Écrire ce que l'on fait
Oblige à réfléchir avant d'agir
Permet de remettre les choses à plat et de clarifier
Pérennise l'entreprise
Faire ce que l'on a écrit
Responsabilise le personnel
Amène de la rigueur
Prouver que l'on a bien fait ce qui était écrit
Certification
Procédure par laquelle un tiers atteste par écrit, qu’un produit, un procédé, un service ou une
organisation est conforme à des exigences qui sont précisées.
23
Patrick MONASSIER « Qualité, Certification et qualification en BTP » Edition Eyrolles, 1999
Accréditation
Procédure par laquelle un organisme faisant autorité reconnaît officiellement qu’un autre
organisme est compétent pour se livrer, par exemple, à des activités d’analyses.
Alors :
Depuis quelques années la qualité adresse également les problèmes réglementaires de sécurité,
d'hygiène ou de protection de l'environnement, c'est la raison pour laquelle de nombreuses
certifications spécifiques ont vu le jour.
L’IFS et BRC (version 8 Aout 2018) sont des référentiels d’audit privé mise en place par la grande
distribution pour permettre la délégation de leurs audits fournisseurs à des organismes de
certification.
Leur but et de vérifier la maitrise de la sécurité des denrées agroalimentaires et surveiller le niveau
qualitatifs des fabricants de produits de MDD.
L’IFS certifie les produits et procédés au sein d’une entreprise agroalimentaire en matière de
système de management de la qualité et de la sécurité des aliments, processus de fabrication et
traçabilité des produits et les mesures d’améliorations internes…
24
http://www.lrqa.fr/normes-referentiels/IFS-BRC consulté le 13/05/2019
L’IFS permet à l’aide d’un système d’évaluation uniforme, d’instaurer un référentiel commun .il a
pour but de diminuer les couts et le temps liés aux audits les distributeurs et fournisseurs.
Le BRC est référentiel britannique réservé aux fournisseurs de denrées alimentaires vendues sous
forme de MDD. Il instaure une base d’exigences commune en matière de sécurité alimentaires
pour les fabricants de produits MDD sur le marché britannique.
La certification BRC s’obtient après un audit auprès d’un organisme accrédité. La version 8 du
BRC parue en janvier 2015 est applicable depuis le 1er janvier 2015 pour tout audit BRC réalisé.
Des auditeurs agroalimentaires avec une double qualification IFS et BRC, permettent la réalisation
d’audits combinés IFS/BRC.
HACCP et programmes préalables (PRP): La norme ISO 22000 reprend Fidèlement les principes
du système HACCP (analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise) ainsi que les étapes
d’application mises au point par le Codex Alimentarius. Elle les associe de façon dynamique et
intelligente aux programmes préalables (PRP).La norme reconnaît que l’analyse des dangers est
l’élément essentiel d’un SMSA efficace.
PRP opérationnels : PRP identifiés par l’analyse des dangers comme essentiels pour la maîtrise
des dangers liés à la sécurité des produits alimentaires.
CCP (Point critique pour la maîtrise) étape à laquelle une mesure de maîtrise peut être appliqué
et est essentielle pour prévenir ou éliminer un danger lié à la sécurité des denrées alimentaires
ou le ramener à un niveau acceptable.
Ainsi la norme ISO 22000 est un hybride de la norme ISO 9001, du HACCP et des
programmes préalables tout en tenant compte des exigences réglementaires et celles des clients.
C’est la philosophie sur laquelle reposent tous les systèmes de management de la sécurité des
aliments disponibles à nos jours.
25
M.Atyqy « ISO 22000 » Edition azaquar 2006, P.6
1. Définitions de la performance
La performance est un concept englobant et intégrateur, donc, difficile à définir de façon précise.
Selon Philippe LORINO « la performance dans l’entreprise tout ce qui, et seulement ce qui
contribue à améliorer le couple valeur-coût (a contrario, n’est pas forcément performance ce qui
contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur, isolément ».26
Selon LORINO P. : « la performance dans une entreprise est tout ce qui, et seulement ce qui
contribue à atteindre ces objectifs stratégiques »27
2. Caractéristiques de la performance
Elle se traduit par le résultat des opérations coordonnées et cohérentes entre elles, qui ont
mobilisés des moyens financiers et du personnel, ce qui suppose que l’entreprise dispose
26
LORINO Philippe, « Méthode et pratique de la performance », édition d’Organisations, Paris, 1997, P.179.
27
LORINO Philipe « Méthode et pratique de la performance, le guide du pilotage », Édition d’organisation 1998,
p.18.
28
ANGELE Dohou et NICILAS Berland, «Mesure de la performance globale des entreprises », 28eme congrès
de l’IFC, 23-24-25 mai 2007, IAE, Poitier.p.3.
29
DORIATH B. et GOUJET C. « Gestion prévisionnel et mesure de la performance », 3 ème édition Dunod, Paris,
2007, p.172
Les notions suivantes sont couramment utilisées pour exprimer la performance, elles ont
chacune un sens précis :
L’efficacité : Elle décrit la capacité d’une personne, d’un groupe ou d’un système à arriver à
ses buts ou aux buts qu’on lui a fixés. Etre efficace serait donc produire des résultats engagés
et réaliser des objectifs fixés. En d’autres termes, c’est faire les bonnes choses quand il faut
et là où il faut ou tout simplement obtenir de bons résultats.
L’efficience : On entend par efficience le rapport entre les biens ou services produits, d’une
part, et les ressources utilisées pour les produire, d’autre part. En d’autres termes, l’efficience
désigne le fait pour une entreprise de réaliser ses objectifs avec le minimum des moyens
engagés possible.
II .Typologie de la performance
Depuis plusieurs années, la performance tend à être abordée dans une logique plus globale que la
seule appréciation de la rentabilité pour l’entreprise ou pour l’actionnaire. La performance de
l’entreprise résulte aussi de son intégration dans un milieu dont il importe de comprendre et de
maîtriser les règles du jeu.
Contrairement aux acteurs externes qui privilégient les informations relatives à la rentabilité, les
managers de l’organisation qui sont responsables de la performance se concentrent sur le
processus d’atteinte des résultats. Il s’agit pour eux de prendre, d’organiser et de mettre en œuvre
l’ensemble des décisions de valorisation des ressources internes et externes afin d’atteindre les
objectifs de l’entreprise. On déduit donc que seuls les acteurs internes de l’organisation sont
concernés par la performance interne.
2 . La performance externe
La performance externe s’adresse de façon générale aux acteurs en relation contractuelle avec
l’organisation. Elle est principalement tournée vers les actionnaires et les organismes financiers, et
porte sur le résultat présent et futur. Le tableau suivant illustre la différence entre la performance
interne et externe.30
Elle est tournée principalement vers les Elle est tournée vers les managers.
actionnaires et les organismes financiers.
Porte sur le résultat, présent ou futur. Porte sur le processus de construction du résultat à
partir des ressources de l’organisation.
Génère l’analyse financière des grands Aboutit à la définition des variables d’action.
équilibres.
30
http://gestionfacile.blogspot.com/2014/04/la-performance-dans-les-entreprises.html consulté le 20/04/2019
Donne lieu à un débat entre les différentes Requiert une vision unique de la performance afin de
parties prenantes coordonner les actions de chacun vers un même but
Source : DORIATH B. et GOUJET C., « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance », édition Dunod, Paris, 2002, p.170
3. La performance financière
La performance financière de l’organisation est mesurée à partir des critères tels que la rentabilité,
la profitabilité, la productivité, le rendement des actifs et l’efficacité. Elle dépend de la capacité à
se procurer des ressources à moindre coût, les préserver et les utiliser de la manière la plus
productive possible.
4. La performance stratégique
C’est la capacité à déterminer et à mettre en œuvre de bonnes stratégies dans le cadre des
finalités que l’entreprise poursuit.
On distingue deux principaux critères pour mesurer à savoir : les critères quantitatifs
et critères qualitatifs.
La mesure quantitative de la performance d’une entreprise reste très souvent l’élément principal
guidant l’évaluation de l’entreprise.
Les méthodes d’évacuation de performance sont construites autour des critères financiers et
surtout comptables à court terme comme le chiffre d’affaire et le profit annuel.
31
http://sabbar.fr/management/la-performance-de-lentreprise consulté le 15/04/2019
L’utilisation des critères non financière pour mesurer la performance est de plus en plus fréquente.
Ces critères peuvent être classés en types suivants :
Critères commerciaux : la part de marché qui est l’un des facteurs clés de la
performance organisationnelle.
Critère marketing : la qualité des produits et les services et la satisfaction des clients.
Critère sociaux : la dimension humaine représente une garantie pour les performances
futures d’une entreprise.
Pour avoir une notion précise des indicateurs de performance, nous devons tout d’abord définir ce
qui est un indicateur.
Un indicateur peut être défini comme suit : « un indicateur est une information ou un ensemble
d’information contribuant à l’appréciation d’une situation par le décideur ».
Un indicateur de performance KPI (key Performance Indicator) est une mesure ou un ensemble de
mesures braquées sur un aspect critique de la performance globale de l’organisation. 32
Indicateur de la performance est: « une information devant aider un acteur, individuel
ou plus généralement collectif à conduire le cours d’une action vers l’atteinte d’un objectif ou
devant lui permettre d’en évaluer le résultat ».33
L’indicateur de performance n’est pas nécessairement un chiffre, il peut être un
jugement qualitatif, un graphique…
32
www.piloter.org consulté le 02/05/2019
33
Article « Le balanced scorecard revisite : dynamique stratégique et pilotage de performance exemple d’une
entreprise énergétique » Philippe Lorino, France 2001.
Un indicateur permet donc la mesure de la différence entre le réel et les objectifs pour
déterminer si ces derniers sont en voie d’être atteints.
Il vise à décrire le volume ou le coût des moyens utilisés (volume horaire prestation des
services…) dans le processus de production du service. Ces indicateurs ont une utilité
essentiellement opérationnelle, et afin d’effectuer des comparaisons, leur traduction en unité
monétaire est souvent nécessaire.
2.2.2 Les indicateurs de résultat
Ils mesurent le niveau de réalisation des objectifs qualitatif et quantitatif, (CA, marge, degrés de
satisfaction de la clientèle…).
Conclusion du chapitre
Introduction
L’étude théorique a montré que la fonction d’audit interne et de qualité a une importance
primordiale au sein des entreprises notamment celles de secteur agroalimentaire.
Toutefois pour examiner la place de cette fonction ou de mission d’audit interne au sein des
entreprises et vérifier le degré d’efficacité et de la performance généré par l’existence de cette
fonction au sein de l’entreprise, nous avons effectué une enquête sur un échantillon choisi.
Cette partie est consacrée à exposer notre travail sur le terrain, la première chapitre présenteront
les éléments méthodologiques et la zone étudiée, ensuite le deuxième chapitre sera consacré à
l’analyse de données et la discussion des résultats.
Ce chapitre présent les éléments méthodologiques pour valider notre hypothèse de recherche, la
première section expose la méthodologie de recherche utilisée et la deuxième section s’articule
autour du secteur agroalimentaire de la région qui est la zone étudiée ainsi que le champ enquête
qui décrit nos variables d’étude empirique.
La collecte de données est une étape nécessaire et fondamentale pour la réussite de toute étude
empirique. Elle s’effectué selon plusieurs méthodes. Afin d’atteindre nos objectifs, nous avons
choisi de procéder à un sondage par questionnaire. Il a été validé auprès des entreprises
agroalimentaires marocaines de la ville d’Agadir ayant réalisé des missions d’audit.
Le sondage est une méthode largement utilisée dans les recherches qui portent sur l’audit interne
et le contrôle de gestion. Il s’agit d’une technique privilégiée par plusieurs chercheurs (Assiri,
Zairi et Eid ,2006 ; Deyl et Ma’amora Taulapap, 2012 ; Marin, 2012 ; Ching et Chan, 2004). Le
sondage peut s’effectué par voie postale ou électronique, par biais d’un entretien individuel ou
collectif ou tout simplement via un entrevue téléphonique. De plus, les sondages représentent des
moyens peu coûteux de validation externe de donnés sur le terrain (Shields, 2015)
Afin de réalisé cette recherche, nous nous sommes basés sur l’audit interne et de qualité comme
une mission d’évaluation et d’amélioration de la performance de les entreprises agroalimentaires
marocaines de la RSM et plus précisément de la ville d’Agadir.
Le questionnaire vise à recueillir des informations pertinentes permettant univoque des réponses
qu’ils sont facile à comprendre et simple à remplir.
Les concepts utilisés doivent satisfaire les objectifs de l’enquête et permettre d’obtenir des
réponses précises et cohérentes.
Il faut accorder une place importante aux questions fermés, c’est-à-dire une liste de réponses
possibles proposées à l’interviewe.
Les questionnaires doivent être enchainé la technique dite d’entonnoir : « des questions générales
aux questions spécifiques, des questions plus facile aux questions plus difficiles ». Et ce pour
faire face aux réticentes naturelle des individus et aussi à leur manque d’informations et leur
incapacités à analyser et à expliquer leurs propres actes.
2. Contenu du questionnaire
La dernier partie de questionnaire représente se forme d’une étude quantitative plus approfondi
destiné à un sous-échantillon choisi parmi l’échantillon principale (pour 4 entreprises de grand
taille) et cela à travers les outils d’audit interne à savoir le QCI et GST.
3. Constitution de l’échantillon
L’échantillon doit être représentatif c’est-à-dire doit vérifier dans sa structure la diversité réelle de
la population de base.
Les critères de choix de l’échantillon ont été effectués d’une manière à ce que tous les entreprises
qui ont refusées de nous aider au remplissage de questionnaire sous prétexte qu’ils n’existent pas
une fonction d’audit interne au sein de leur entreprises, alors qu’il existe une fonction d’audit
externe qui n’est pas l’objet de notre recherche. Des nombreuses entreprises ont refusées
également sous prétexte que le directeur n’est pas disponible et la peur de l’utilisation des
informations pour des fins fiscales, pour cela certaines entreprises qui ont validé le questionnaire
n’ont pas déclarés leurs capitaux sociaux et leurs chiffres d’affaires. Tout cela nous a imposé une
limitation du terrain enquêté du RSM à la ville d’Agadir.
Donc la présentation de terrain d’enquête va être concentrée seulement sur la ville d’Agadir sur la
base de 3 provinces :
Province Chtouka Ait Baha.
Province Inzgane Ait Mellol.
Province Agadir Ida Outanane.
La taille de notre échantillon est 36 entreprises installées sur la ville d’Agadir.
En conclusion, ce tableau représente la fiche méthodologique et épistémologique de notre étude
empirique :
Dans cette section on va donner un aperçu général sur le secteur agroalimentaire de la région Sous
-Massa (RSM), ensuite on va présenter notre champs d’enquête.
seconde place agroalimentaire au niveau national, après le Grand Casablanca. Arrive ensuite
l’industrie chimique et para chimique. 34
La région Sous-Massa est désormais spécialisée dans l’agroalimentaire. Disposant d’un tissu
industriel reposant essentiellement sur la valorisation des produits de la mer et de l’agriculture,
cette zone de 72.506 km2, soit 10% du territoire national, a d’énormes potentialités. A elle seule
cette région contribue à hauteur 34 milliards de dirhams de PIB, dont 13% pour l’agriculture et
6% de la pêche.
Les atouts naturels de cette région fond d’elle l’une des régions les plus importantes sur le plan
économique. Elle est le réservoir national de tomates, d’agrumes et de roses, selon le centre
régional d’investissement (CRI) d’Agadir.
Selon le CRI, les principales unités industrielles (70% des unités industrielles totales de la région)
sont implantées dans les deux préfectures d’Agadir (Ida Outanane-Inzegane et Ait Mellol) et
concernant :
- La transformation et la mise en conserve de poissons.
- Le conditionnement des produits agricoles.
- Les minoteries industrielles.35
II .Champ d’enquête
Notre échantillon se compose de 36 entreprises situées à la zone industrielle SIDI BIBI, ZI AIT
MELLOL, ZI Tassila et le nouveau Port Agadir à savoir :
Entreprise Activité
E1 PAMAPECHE Traitement et congélation des produits mer
Conditionnement et exportation des fruits et
E2 Ste AGAFONTE
légumes
E3 ETS EL HARDOUFI Elaboration des produits de la mer
E4 MARHERCA SARL Station de conditionnement
Conditionnement et exportation des fruits et
E5 AGADIR FRESH
légumes
Conditionnement et exportation des fruits et
E6 STE BEANS SARL
légumes
34
www.soussmassa.ma consulté le 12/05/2019
35
www.Aujourdui.ma consulté le 13/05/2019
légumes
Conclusion de chapitre
Après avoir défini la population et préparé le questionnaire, comme nous avons vu dans ce
chapitre, nous avons procédé à sa distribution auprès des personnes participantes que nous avons
choisies, alors dans le chapitre suivant on va analyser les résultats et les interprétés.
Nous entamons dans ce chapitre l’analyse des données collectées par le biais du questionnaire.
Cela consiste, dans une première section, à connaitre des informations sur les entreprises de notre
échantillon, à déterminer le profil des répondants et leurs caractéristiques. Ensuite, nous allons
présenter les résultats des différents analyses statistiques que nous avons faire. Enfin, dans la
dernière section, nous procéderons à l’interprétation et la discussion des dits résultats. Rappelons
que l’objectif principal de notre recherche est d’examiner le lien entre la fonction d’audit interne et
de qualité et son impact sur la performance.
Cette Section sera consacrée à la présentation d’identification des entreprises et les répondants,
ensuite on va procéder à analyser les résultats obtenus et cela à l’aide des programmes d’analyse
statistique à savoir le Sphinx et Excel.
I. Etude empirique
1. Identification de l’entreprise
Pour garantir la validité du questionnaire, nous avons porté une attention particulière à certains
critères, en l’occurrence, la compréhension des questions par les répondants, l’enregistrement
fidèle de l’information et la disponibilité des participants.
Pour les besoins de recueil de données nous avons préparé un tableau contenant la liste de notre
échantillon trié selon plusieurs critères, le contacts, date de création, le province, capital social,
chiffre d’affaire et l’effectifs… concernant l’activité et la raison social nous avons les indiqué
précédemment dans le tableau N° 7
Date de
Entreprise Adresse Capital social Chiffre d’affaire
création
Nouveau port
E1 PAMAPECHE 2006 - -
Agadir
E2 Ste AGAFONTE Av Mohamed 5 20/10/19 7.000.000 10Mdh<CA<50Mdh
Mellol DHS
STE AGADIR
E21 ZI Ait Mellol 1998 - -
OCEAN
26 5èmes étages
KM FRUITS 13/08/20
E22 Rue Uadi - -
MAPM 16
Agadir
COIP Consortium 1.350.000
E23 QI ANZA 1986 -
industriel de pêche DHS
Rue almohite
E27 Sté CIBELE 1964 - 24.488.000 DHS
Anza-Agadir
NATURE 645 Avenue 10.000.000
E28 2006 80.000.000 DHS
GROWERS Ahmed Elhiba DHS
Avenue Ahmed
NOUVELLE STE 30.000.000
E30 el hibal ZI Ait 1965 -
AMADIR DHS
Mellol
Aziar Imougare 1.000.000 4.000.000
E31 TAGMAT AZIAR 2001
agadir DHS DHS
STATION 3.00.000
E32 ZI TASSILA 2007 -
PRIMASSA DHS
Responsable
E4 MARHERCA SARL 20 100-150 1
Humain
Responsable
E5 AGADIR FRESH 30 30 1
administrative
Responsable
E6 STE BEANS SARL 7 130 2
administrative
E7 COPAG PRIMEURS 30 120-200 1 Auditeur Contrôleur
Responsable
E8 AGRUMAR SOUSS 61 51 10
Technique
Responsable
E9 GRUPECHE 6 16 4
Qualité
E10 VG EXPRESS 5 30 02 Comptable
AMINE MAATAOUI
E11 5 59 2 Contrôleur Qualité
BELABBES
Responsable
E12 Ste. BELMA S.A 130 110 7
administrative
E13 HAIFEN FROID - - - Directeur
Responsable
E14 SADIAS 0 68 12
Qualité
Responsable
TOP QUALITY FISH
E15 25 120 5 administrative et
SERVICE SARL
comptable
ATLATIC SEA Responsable
E16 10 40 0
PRODUCT Qualité
E17 NETPAK 45 15 14 Magasinier
DAR DOUR
E18 21 315 - -
PRIMEURS
ANDERXPORT
E19 1 320 4 Chef Comptable
SARL
Responsable
E20 STE OUZIDIS 4 20-30 2
Logistique
STE AGADIR Responsable
E21 - 250 5
OCEAN Qualité
LA MAISSON DA
E26 4 41 3 Chef comptable
LA FARINE
Responsable
E27 Sté CIBELE 16 80 4
Qualité
NATURE
E28 20 187 6 Commercial
GROWERS
NOUVELLE STE
E30 - - - -
AMADIR
100 7
E31 TAGMAT AZIAR 1 Comptable
femmes Employés
STATION ADV/Contrôleur de
E32 30 200 100
PRIMASSA Gestion
Sté MINOTERIE
E33 - - - Directeur Général
ANZA
Responsable
E34 Sté CIBEL - - -
Qualité
Responsable
E35 NUOVA ONDAMAR 120 100 200
Qualité
UNIVERS
E36 16 50-110 0 Comptable
PRIMEURS
Par contre 13,9% disent que l’origine de la recommandation pour la création de la fonction d’audit
interne est suite à l’exigence de l’Etat, et 11,1% seulement affirment que c’est une demande de
Commissaire aux comptes.
66,7 % des entreprises pensent que l’existence de la fonction d’audit interne soit en relation avec
la taille de l’entreprise et 46,67% ont répondu qu’elle n’est pas en relation avec la taille de
l’entreprise.
Donc la fonction d’audit concerne toutes les entreprises quel que soit sa taille ; petite ; moyenne
ou grande.
Nous remarquons plus de la moitié (54.3%) des réponses obtenues montrent que la fonction
d’audit
interne est rattachée au comité d’audit, et 45,7% pensent qu’elle est rattachée au Direction
générale cela signifie son chemin vers l’indépendance vis-à-vis de toutes les autres fonctions.
Pour les entreprises agroalimentaires d’Agadir : (91,7 %) voient que l’audit interne signifie le
contrôle, (80,6%) disent que c’est une vérification, (16,7%) pensent que c’est inspection et le reste
(8.3%) croient que c’est un jugement.
D’après ces différentes réponses, on constate que les responsables ne connaissent pas exactement
la vraie signification de l’audit, et les limites d’intervention de l’audit interne car la cellule est
installée récemment, mais on peut généraliser que l’audit interne signifie le contrôle et les
vérifications.
Toute l’entreprise de notre échantillon (100%) confirme que l’audit interne leur propose des
recommandations aux disfonctionnements. Cela signifie qu’il existe de disfonctionnement ou de
la documentation et d’information sur la direction auditée.
La majorité des entreprises (97,2 %) disent que l’auditeur a effectué un suivi des recommandations
qu’il avait formulé. (2,8%) seulement confirme que l’auditeur n’a pas effectué un suivi du plan
d’action de recommandation.
(97,2 %) des entreprises disent que l’audit interne apporte une valeur ajouté à leurs entreprises (2,8
%) seulement montre qu’il n’apporte une valeur ajouté à notre entreprise, les réponses expliquent
le non application de suivi des recommandations par les responsables concernés.
La totalité des réponses des responsables (100%) considère que leur direction est performante
grâce à la réalisation des missions d’audit interne et l’existence de cette fonction au sein de leurs
organisations.
58,3% des entreprises considèrent la performance comme l’atteinte des objectifs fixés, par contre
50% des réponses admettre que la performance est la réalisation des objectifs fixés des coûts
minimes et une seule entreprise pensent que c’est l’amélioration continu.
Nous constatons que la totalité des réponses (50% et 58,3%) résume la signification globale de la
performance (efficacité, efficience).
Les performances de l’audit interne selon les interrogés sont satisfaisantes avec un pourcentage de
(77,8%), très satisfaisante avec (22 ,2%) et peu satisfaisante avec (2,8%).
0,5
42%
0,4 33%
0,3 Série1
22%
0,2 Série2
0,1 4% Série3
0
satisfaction des une image de des produits de luxe la conformité aux
besoins des clients l'entreprise normes usuelles
D’après les données ci-dessous nous constatons qu’il existe un service de qualité dans la totalité
des entreprises de notre échantillon et par conséquent, nous peut généraliser qu’il existe dans tous
les entreprises agroalimentaire d’Agadir.
Ce service peut être exercé par des contrôleurs de qualité ou par des auditeurs qualité internes,
avant l’arrivée des auditeurs externes et de certifications.
Si oui, qui est chargé de système qualité :
1 66%
24%
0,5 7%
2% Série1
0 Série2 Série2
Auditeur Série1
Auditeur
interne comités de
externe PDG Ou DG
qualité
L’existence d’un service de la qualité montre l’importance de cette dernière dans les entreprises,
mais qui assure la direction de ce service au sein de l’entreprise ?
D’après le graphique ci-dessus, 66% des entreprises observées le service de qualité dépend du
comité de qualité, et 24% de ces entreprises, le service qualité au sein de leurs entreprises est
occupé par des auditeurs internes, et 7% de ces entreprises observées le service qualité dépend des
auditeurs externes tandis que 2% seulement ce service dépend de PDG ou DG.
0,5
0,4
33%
Série1
0,3
Série2
0,2
0,1
3%
0
satisfaction des des produits de luxe des produits
besoins des clients Contrôlés
D’après cette question nous avons essayées de savoir qu’est-ce qu’un produits de qualité pour
l’entreprise. D’après l’analyse des résultats obtenus nous avons constatés que 64% des entreprises
interrogées pensent qu’un produit de satisfaction des besoins des clients, ainsi que 33% disent
qu’un produit contrôlé, tandis que 3% voient qu’un produit de luxe.
0%
36%
tous les services
Pou
r 64% des entreprises étudiées, le service qualité exerce un pouvoir de contrôle et audit sur les
services qui ont liées à la production de l’entreprise, par contre 36% des entreprises a seulement
un pouvoir d’audit ou de contrôle sur tous les services.
22%
OUI
NON
78%
23%
35%
Digramme de pareto
Diagramme cause et effet
Brainstroming
42%
Cette question est composée de deux questions. Avec la première on essaye de tester si les
entreprises ont une idée sur les différents outils du management mise en place par les auditeurs
qualités internes au sein de l’entreprise. Et on a eu les résultats suivants :
On observe que la majorité des entreprises enquêtées (78%) ont une idée sur les outils de
management de qualité et par conséquence, ces entreprises existent un système de management de
qualité, par contre les autres (22%) n’ont pas une idée sur ces outils de le management de qualité.
La deuxième question est destinée aux entreprises qui excèdent à ce système, l’objectif et de
savoir l’outil de management de qualité adopté par l’entreprise. On a observé que (42%) des
entreprises agroalimentaires de la ville d’Agadir utilisent le diagramme cause et effet, (35%) des
entreprises utilisent le diagramme de Pareto, et (23%) utilisent le brainstorming.
19% 6%
Ces résultats indiquent que la pluparts des entreprises agroalimentaire de la ville d’Agadir sont
certifié (81%), et (19%) seulement de ces entreprises ne sont pas certifié.
D’après les résultats on voit que 31% des entreprises certifiées ont le certificat HACCP, 22% de
ces entreprises ont le certificat BRC, et 19% possèdent du certificat IFS, les autres entreprises ont
le certificat iso 9000 (6%) et enfin 3% de ces entreprises ont le certificat iso 22000.
3 entreprises de notre échantillon ont précisé autre certifications à savoir : FDA ONSSA
GLOBAL GAP et GRAS P
Q8 : l’audit qualité contribue-t-il à la performance de votre entreprise ?
0%
OUI
NON
100%
Ces résultats indiquent que la totalité des entreprises agroalimentaire de la ville d’Agadir
considèrent l’audit qualité interne comme outil et facteur de performance de leurs entreprises
Dans ce deuxième axe de recherche sur le terrain nous avons essayé de savoir comment sont
appliqués les outils Méthodologiques (QCI) et les outils de description(GST) de l’audit interne
pour 4 entreprises de l’échantillon enquêté (vous trouvez dans les tableaux d’identification des
entreprises les informations concernant ces 4 entreprises). Nous avons déjà présenté ces outils
dans la partie théorique de projet, mais on va faire un petit rappelle.
Un questionnaire est une listes de questions auxquelles on doit répondre par écrit, il permet à
l’auditeur d’évaluer le dispositif du contrôle interne relatif à une organisation ou à une fonction
Précise, chaque question doit permettre d’identifier les points de contrôle sur lesquels on
procèdera à des vérifications qui mèneront à l’identification des faiblesses pour ainsi porter des
jugements.
La grille d’analyse des tâches est une photographie à un instant donné de la répartition du travail.
Sa lecture permet de découvrir les manquements à la répartition des tâches pour ensuite porter les
corrections nécessaires.
Objectif 2 : S'assurer que tous les produits ainsi que les réclamations les quantités, qualités ou délais
sont suivi de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments
Question Oui Non Observation
Objectif 2 : S'assurer que tous les produits ainsi que les réclamations les quantités, qualités ou délais
sont suivi de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments
Question Oui Non Observa
tion
Les bons de réception, retour ou réclamation, sont-ils accrochés aux X
factures et avoirs pour éviter leur utilisation multiple ?
Les demandes d'avoir sont-elles transmises aux personnes chargées X
d'obtenir les avoirs ?
Objectif 2 : S'assurer que tous les produits ainsi que les réclamations les quantités, qualités ou délais sont
suivi de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments
Question Oui Non Observation
Etabliss
ement
de la √
demand
e
d’achat
Vérificati
on de la
réalité
des
besoins √
d’achats
Etablisse
ment des
Comman
des
Signature
de bon Vu que la marchandise(Céphalopodes) produits frais on procède à l’achat
de
comman tout au long de l’année tout que la marchandise est à un prix intéressant sur
de
Validé la le marché
budgétisa
tion du
BC
Réceptio Service
n de la
Marchan réception
dise
comparai √
son
comman
de-
Règleme
nt de la √
facture
Objectif 2 : S'assurer que tous les produits ainsi que les réclamations les quantités, qualités ou délais sont
suivi de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments
Question Oui Non Observation
Etabliss
ement √
de BS
Compta
bilisatio
n de la √ √
facture
Règlem
ent de la √
facture
Après une étude théorique qui a montré que l’audit interne et de qualité constitue une fonction très
importante dans l’entreprise et qui un avantage qui permet d’améliorer leur performance, on va
essayer dans cette section de commenter les résultats obtenus procéder à la synthèse des résultats
de notre enquête sur la base des interprétations que nous avons réalisées à partir de l’analyse de
données.
D’après les résultats d’enquête et leurs interprétations on conclure que la fonction d’audit interne
concerne tous les entreprises que soit sa taille : petite, moyenne ou grand, pour les entreprises de
grand taille, l’origine de création de cette fonction c’est le commissaire aux compte, pour les
PME l’origine de la création de cette fonction est le besoin leurs entreprises.
L’audit interne est indépendant vis-à-vis de toutes les autres fonctions d’entreprise et il propose
des recommandations aux dysfonctionnements relevés, ensuite il effectue un suivi de ces
recommandations qu’il a formulé.
Pour les entreprises qui ont créé la fonction d’audit interne récemment, les responsables ne
connaissent pas exactement la vraie signification de l’audit, et les limites d’intervention de l’audit
interne car la cellule est installée récemment, le vrai sens d’audit interne d’après les entreprises est
le Contrôle, inspection et la vérification.
Selon les réponses obtenues l’audit interne apporte plusieurs valeurs ajoutées pour l’entreprise à
savoir :
La bonne gouvernance de l’entreprise.
La gestion des risques.
La fiabilité des informations de l’entreprise.
L’amélioration de la qualité des produits.
Un flux idéal pour une production parfaite.
Contrôle de système de travail.
Aide à la comptabilité générale et de mieux connaitre les besoins de l’entreprise.
Assurer le bon fonctionnement de système.
Les études de cas que nous avons présentées avaient pour objectif de d’étudier le système d’audit
qualité installé dans les entreprises agroalimentaires de la ville d’Agadir.
On effet, ces études nous ont permis de dégager la réalité amer des entreprises et de l’économie
général, puisque notre échantillon, appartiens au petits et moyennes entreprises qui représente la
majorité de tissu économique national.
Cependant ces résultats peuvent être expliqués par la nature de l’activité exercée par les
entreprises objet d’enquête même s’elle s’agit du même secteur, dont la majorité dont la majorité
de production est destiné au marché international c’est-à-dire des produits qui ont une forte
concurrence de plus la connaissance et l’existence de concept d’audit qualité.
Bref l’audit qualité ou l’audit à blanc n’est cependant pas une chose facile, mais son existence au
sein de l’entreprise contribue à sa performance.
Conclusion de chapitre
Dans ce dernier chapitre, nous avons fait une synthèse générale des résultats de notre enquête sur
le terrain, en effet, il nous a permis de confronter nos connaissances théoriques à la réalité du
terrain et d’approfondir un peu plus nos acquis en la matière. Cette étude nous a permis aussi de
ressortir l’apport de l’audit interne et de qualité à la performance des entreprises agroalimentaires
d’Agadir.
Conclusion générale
L’audit interne et de qualité est une fonction qui a connu une importante évolution au cours de ces
dernières années et qui a pu trouver sa place au sein des entreprises. Il joue un rôle important,
notamment dans l’évaluation du système de contrôle interne, et cela, par la vérification de la
bonne application des procédures mises en place et de leur efficacité.
Il peut contribuer à rendre l'entreprise davantage performante en évaluant les systèmes de
management de qualité, de contrôle interne et la gestion de celle-ci et en donnant des
recommandations et des conseils. Il est aussi important de souligner que la performance d'une
entreprise peut être accrue grâce au respect de ces recommandations par son personnel, et au suivi
permanent de leurs applications.
De plus, l’audit qualité interne constitue un élément-clé pour une gouvernance pertinente en
garantissant la qualité de l’information permettant ainsi à l’entreprise d’avoir un meilleur contrôle
de ses activités et la mise en place d’une stratégie adéquate.
Ce travail de recherche nous a permis d’avoir une vision générale sur la manière dont doit être
conduit une mission d’audit interne et ses différents outils ainsi que les techniques utilisées par les
auditeurs internes pour aboutir à des résultats pertinents.
Toutefois, en pratique nous avons essayé d’illustrer la contribution de l’audit interne et de qualité
à l’amélioration de la performance de l’entreprise, en traitent le cas des entreprises
agroalimentaires de la ville d’Agadir, et ce en suivant la méthodologie d’enquête par questionnaire
et en se basant sur les éléments indiqués dans l’approche théorique, avec quelques outils que nous
avons utilisés tels que : (le questionnaire de contrôle interne, la grille de séparation des taches).
Nous avons constaté que la fonction d’audit des entreprises agroalimentaires de la ville d’Agadir
est devenue un outil indispensable pour la gestion et la maîtrise de ses activités, et ceci en
garantissant l’application des normes et procédures du travail. Ce qui explique l’importance
attribuée par les dirigeants pour les propositions et les solutions suggérées par ce service. L’audit
interne et de qualité par sa présence dans ces entreprises a permis la maîtrise des risques liés à
l’activité de cette dernière et a apporté l’assurance et les conseils aux dirigeants de ces
organisations.
À travers notre travail, nous avons conclu qu’il faut se préparer et effectuer un audit qualité ou
audit à blanc avant l’arrivée d’organisme de certification ou d’audit de certification pour la
vérification et la conformité aux normes usuelles, d’après notre étude empirique nous avons
constaté que la majorité des entreprises agroalimentaires de la ville d’Agadir sont certifiées et que
la certification est un élément très important pour améliorer l’image de marque et la performance
des entreprises.
La fonction d’audit est une structure moyenne ce qui rend difficile la maîtrise et la détection de
tous les dysfonctionnements auxquels est confronté l’entreprise, ceci à pousser ses dirigeants à
envisager son élargissement à l’avenir.
En effet, l’audit interne est devenu un outil indispensable pour toute organisation. Il permet une
meilleure organisation ainsi qu’un bon fonctionnement des services d’entreprises, il veille à la
bonne application des procédures mises en place par la direction générale, il est donc primordial
que la pratique de ce dernier soit prise en considération par les dirigeants et le personnel pour que
l’organisation puisse demeurer performante et efficace.
Pour terminer, il est nécessaire de rappeler que la fonction d’audit interne et de qualité est d’une
existence récente dans la plupart des structures au Maroc, d’où la nécessité de la faire développer.
Pour cela, trois acteurs jouent un rôle éminent dans le développement global de cette fonction,
l’extension de son champ d’application et l’amélioration de son image à savoir : les Instituts
professionnels, les responsables d’audit interne et les auditeurs eux-mêmes.
L’audit interne et audit qualité sont deux fonctions complémentaires et ils contribuent à la
performance de l’entreprise marocaine.
Enfin, on dirait que la théorique la base la plus solide pour la réussite dans la vie professionnelle.
« La théorie sans pratique est impuissante
La pratique sans théorique est aveugle »
Bibliographie et webographie
Bibliographies
RENARD J., « Théorie et pratique du l’audit interne » ,7eme Édition, Édition d’organisation, Paris,
2009
IGALENS J PERETTI J.M « Audit social : Meilleures pratiques, Méthode et outils », Groupe
EYROLLES édition d’organisation, 2008
Lionel Collins et Gérard Valin, « Audit et Contrôle Interne : aspects financiers, opérationnels, et
Stratégiques », édition Donod, Paris, 1992
Mohamed LAHYANI « Audit et contrôle Interne » Edition Cabinet Audit et Analyse, 2012.
BENOIT Pige, « Audit et contrôle interne », 3ème édition EMS, Paris, 2010
Elisabeth Bertin « Audit interne, enjeux et pratique à l’international », Édition Eyrolles, 2007
Le référentiel marocain : Dans son « Manuel des Normes : Audit légal et contractuel » l’Ordre des
Experts Comptables du Maroc, partie réservée à l’évaluation du contrôle interne
LAHYANI M. « Audit pour tous : Référence et Analyse »2012, La société d’Edition et de
Diffusion Al Madariss, Page n° 135
Georges Selimet David McNamee, « Risk Management: Changing the Internal Auditor’s
Paradigm», Edition IIA Research Foundation, 2003
MOUGIN Yvon, « Les nouvelles pratiques de l’audit de management QSEDD », édition Afnor,
Paris, 2008,
Webographies.
http://www.qualiteperformance.org/comprendre-la-qualite/outils-d-evaluation-audit-qualite
http://www.lrqa.fr/normes-referentiels/IFS-BRC
http://gestionfacile.blogspot.com/2014/04/la-performance-dans-les-
entreprises.htmlhttp://sabbar.fr/management/la-performance-de-lentreprise
www.piloter.org
Site Internet de l’IIA
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/auditopérationnel
www.iso,org
www.sousmassa.com
www.Aujourdhui.ma
Résumé
Dédicace
Remerciement
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction général. .............................................................................................................................. 1
Premier partie : Cadre théorique du projet ............................................................................................. 3
Chapitre I : Approche conceptuel et méthodologique de l’audit interne. ................................................ 5
Section 1 : l’approche conceptuelle d’audit interne ................................................................................ 5
I. Définition d’audit interne ..................................................................................................................... 6
II. Objectifs et Historiques de la fonction d’audit interne.. . ................................................................... 7
1. Objectifs de l’audit interne ............................................................................................................. 7
1.1Larégularité………………………………………………………………………………………..7
1.2 L’efficacité. .............................................................................................................................. .7
1.3 La pertinence ............................................................................................................................ .7
2. Historique de la fonction d’audit ..................................................................................................... 8
III .Typologie de l’audit interne .............................................................................................................. 8
1.L’audit comptable et financière ...................................................................................................... 11
2.L’audit opérationnel ....................................................................................................................... 12
3.L’audit du management .................................................................................................................. 12
4.L’audit social .................................................................................................................................. 13
Section 2 : Positionnement et norme d’audit interne............................................................................. 14
I .L’organisation de la structure de la fonction d’audit interne ............................................................ 14
1.Le rattachement hiérarchique .......................................................................................................... 14
2.Rattachement au président ou à la direction générale ..................................................................... 14
3.Rattachement à un comité d’audit indépendant............................................................................... 15
4.Le rattachement à une direction opérationnelle............................................................................... 15
II .Positionnement d’audit interne ......................................................................................................... 15
1.L’audit interne et l’audit externe ...................................................................................................... 15
1.1.Les différences ............................................................................................................................ 15
1.2. Les complémentarités ................................................................................................................. 17
2.L’audit interne et le contrôle de gestion ........................................................................................... 17
2.1.Les ressemblances ...................................................................................................................... 17
2.2.Les différences ............................................................................................................................ 17
2.3.Les complémentarités .................................................................................................................. 18
3. L’audit interne et inspection ............................................................................................................ 19
III .Le code déontologique .................................................................................................................... 20
Section 3 : Approche méthodologique de l’audit interne ...................................................................... 21
I.Définition de la mission d’audit .......................................................................................................... 21
II.d’une mission d’audit ........................................................................................................................ 22
1.Le champ d’application .................................................................................................................... 22
1.1.L’objet ......................................................................................................................................... 22
1.2.La fonction .................................................................................................................................. 22
2.La durée ............................................................................................................................................ 23
2.1.Les missions longues (la durée généralement supérieure à un mois) ......................................... 23
III.Les outils d’audit interne .................................................................................................................. 23
Annexes
Identification de l'entreprise:
Entreprise: ............................................................................
Adresse : ............................................................................
Activité : ..................................................................................
Date de création :..................................................................
Capital social:........................................................................
Chiffre d'affaire :....................................................................
Effectif du:
Personnel statutaire:...............................................................
Ouvriers:.............................................................................
Cadre supérieur:.....................................................................
Identification de répondant :
· Nom et prénom:.....................................................................
· Poste occupé:.........................................................................
· N° Tel:.....................................................................................
Q 02 : Pensez-vous que l’existence de cette fonction d’audit interne soit en relation avec la
taille de l’entreprise ?
Choix
Oui
Non
Q 03 : La Fonction d’audit interne est rattachée au :
Choix
Comité d’audit
Direction générale
Autres
Q 04 : Que comprenez-vous par l’audit interne ?
Choix
Contrôle
Inspection
Vérification
Jugement
Q 05 : L’audit interne a-t-il proposé des recommandations aux dysfonctionnements relevés ?
Choix
Oui
Non
Q 06 : L’auditeur a-t-il effectué un suivi des recommandations qu’il avait formulé ?
Choix
Oui
Non
Q 07 : L’audit interne apporte-il une valeur ajouté à votre entreprise ?
Choix
Oui
Non
Q 08 : Considérez-vous que l’audit interne est une unité performante ?
Choix
Oui
Non
Si oui, laquelle :
Q 09 : Selon vous, la performance est :
Choix
Réalisation des objectifs
fixés avec des coûts minime
Atteindre des objectifs
fixés
Autres
Fiabilité
Diversités accrues
Qualité
Oui non
PDG ou DG
Auditeur interne
Auditeur externe
Comités de qualité
Autre à préciser:.....................................................................
Produit contrôlé
Produit de luxe
Autre à préciser:............................................................................
Aucun pouvoir
Autres:...................................................................................
Oui Non
Diagramme de Pareto
Brainstorming
Autre à préciser:.....................................................................
Oui Non
ISO 9000
HACCP
ISO 14000
ISO 22000
Autre a précisé:........................................................................
Objectif 2 : S'assurer que tous les produits ainsi que les réclamations les quantités, qualités ou délais sont
suivi de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments
Question Oui Non Observation
Etablisse
ment de
BS
Comptabi
lisation de
la facture
Règlemen
t de la
facture