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1. INTRODUCTION
1.1 La présente étude émane des travaux de la cinquième Conférence mondiale de transport
aérien (ATConf/5). Bien que la Conférence ait principalement traité des questions concernant l’aspect
économique de la libéralisation du transport aérien, les aspects relatifs à la sécurité et à la sûreté ont été un
thème omniprésent dans ses délibérations et ses résultats. La Conférence a noté que la mondialisation, la
libéralisation et la privatisation des deux dernières décennies ont apporté des changements fondamentaux
dans l’industrie du transport aérien, dont certains ont également des incidences sur la réglementation de la
sécurité et de la sûreté.
1.3 En tant qu’institution spécialisée des Nations Unies chargée de l’établissement de normes
internationales pour l’aviation civile, l’OACI a été invitée à jouer un rôle de chef de file dans
l’élaboration de stratégies mondiales pour la réglementation et la supervision de la sécurité et de la sûreté
de l’aviation, tant dans l’absolu que dans le contexte de la facilitation d’une réforme de la réglementation
économique. La présente étude fait partie de la réponse que donne l’Organisation pour assurer que le
système mondial de réglementation de la sécurité et de la sûreté pourra continuer à s’adapter aux
changements et à faire face aux préoccupations.
1.4 Donnant suite à l’une des conclusions d’ATConf/5 entérinées par le Conseil, le
Secrétariat a entrepris l’étude en mars 2004. Cette tâche a été effectuée au moyen d’un examen coordonné
interdirections (ATB, ANB et LEB) de divers arrangements de libéralisation ainsi que de normes et
pratiques recommandées (SARP) et d’éléments indicatifs pertinents de l’OACI en vue : a) d’identifier des
domaines qui pourraient avoir des incidences pour la sécurité et/ou la sûreté et b) de déterminer s’il existe
des lacunes dans les dispositions existantes de l’OACI.
1.5 L’examen s’est déroulé en quatre étapes visant notamment à : faire un inventaire de
situations particulières (réelles ou potentielles) qui ont soulevé des questions de sécurité et/ou de sûreté ;
analyser comment ces situations ont pu avoir une incidence sur la réglementation de la sécurité et/ou de la
sûreté ; chercher à savoir si ces situations peuvent être traitées par les SARP et les éléments indicatifs
existants de l’OACI ; et déterminer les mesures éventuelles à prendre par l’OACI et/ou les États. Durant
cet examen, les membres du Groupe d’experts sur la réglementation du transport aérien (ATRP) et du
Groupe d’experts de la sûreté de l’aviation (AVSECP), ainsi que les bureaux régionaux de l’OACI ont été
consultés par correspondance lorsque leur contribution était utile. La présente note expose les conclusions
G:\F05\F05-26xx\05-2606\05-2606.AttA.doc
2
de l’étude. Un tableau signalant certains problèmes ou certaines situations spécifiques ainsi que les
dispositions et éléments indicatifs pertinents de l’OACI se trouve aussi en pièce jointe, conformément à la
décision du Conseil.
2. CONSTATATIONS DE L’ÉTUDE
2.1.2 On reconnaît, d’une manière générale, que les politiques libéralisées (concernant par
exemple l’accès aux marchés, la désignation des compagnies aériennes, la capacité, la fixation des prix et
les occasions commerciales) ont pu apporter de nombreux avantages économiques aux États, à l’industrie
et aux consommateurs, tels que la croissance du trafic (aussi bien en termes de trafic passagers/fret que de
mouvements d’aéronefs), l’entrée sur le marché de nombreux transporteurs aériens (y compris les
transporteurs à faibles coûts), l’augmentation des options de services et la concurrence en matière de
fixation des prix, le développement des voyages et du tourisme et la création d’emplois. En outre, en plus
des avantages économiques tirés, les normes de sécurité ont été maintenues dans de nombreux marchés
libéralisés. Néanmoins, il est également clair que la croissance de l’activité de transport aérien et des
arrangements commerciaux complexes qui en ont résulté du fait de l’évolution des pratiques
commerciales et des pratiques d’exploitation ont pu mettre une pression supplémentaire sur les États
quant à leur capacité en matière de réglementation de la sécurité/sûreté. Un État a l’obligation d’assurer la
supervision de la sécurité/sûreté non seulement pour ses propres exploitants d’aéronefs, mais aussi pour
les exploitants étrangers qui effectuent des vols dans son espace aérien. Il ne serait pas en mesure de faire
face aux conséquences de la croissance du marché et de la libéralisation s’il ne dispose pas de
l’infrastructure juridique, réglementaire et organisationnelle, ni des ressources humaines et financières
nécessaires pour s’acquitter des fonctions nécessaires de réglementation de la sécurité ou de la sûreté.
2.1.3 À cet égard, de nombreux États membres de l’OACI ont déjà des problèmes en ce qui
concerne la supervision de la sécurité. Par exemple, les conclusions de l’audit initial de supervision de la
sécurité réalisé par l’OACI concernant l’Annexe 1 — Licences du personnel, l’Annexe 6
— Exploitation technique des aéronefs et l’Annexe 8 — Navigabilité des aéronefs, ont indiqué que sur
les 181 États contractants qui ont fait l’objet d’un audit entre mars 1999 et juillet 2004, un nombre
considérable d’États avaient des carences concernant de nombreuses spécifications de ces Annexes. En
outre, les missions de suivi d’audits ont révélé que dans beaucoup de cas, des carences importantes
identifiées durant les audits initiaux n’ont pas été éliminées (A35-WP/67). En conséquence, là où les États
font face à une croissance du marché résultant de la libéralisation et de la mondialisation, il faudrait tenir
dûment compte non seulement des avantages économiques, mais aussi de l’impact que cette croissance
3
2.2.1 Afin de déterminer si les dispositions existantes de l’OACI peuvent répondre aux défis en
matière de sécurité et de sûreté qui se posent dans un environnement en constante évolution, il est
nécessaire de déterminer tout d’abord quels arrangements ou pratiques découlant d’un environnement
commercial et d’exploitation favorable à la libéralisation et à la mondialisation pourraient avoir des
incidences sur la sécurité et la sûreté. À cet effet, on a procédé à une revue de diverses situations dans les
domaines suivants qui ont été considérés comme ayant certaines incidences sur la sécurité et la sûreté : les
services d’assistance en escale, la location d’aéronefs, le partage de codes entre compagnies aériennes, le
franchisage, la propriété et le contrôle des transporteurs aériens, l’accès aux marchés, l’externalisation et
la commercialisation des aéroports et des fournisseurs de services de navigation aérienne.
2.2.2 Suite à cette revue, on a trouvé que les préoccupations au sujet de la sécurité et de la
sûreté proviennent principalement des pratiques ou des arrangements commerciaux qui touchent à
l’exploitation des aéronefs ou au personnel d’exploitation. Les diverses situations examinées peuvent se
répartir en deux grandes catégories. La première concerne les situations qui pourraient avoir un impact sur
la réglementation de la sécurité/de la sûreté (telles que l’augmentation de la pression sur la délivrance des
licences et la supervision) mais ne posent aucun problème pour ce qui est de l’identification de la
responsabilité de l’État. Ces situations concernent surtout des activités qui ont lieu dans un seul État, par
exemple, des exploitations faisant intervenir des exploitants ou des prestataires de services non
traditionnels, nouvellement entrés sur le marché ; des compagnies aériennes confrontées à des exigences
financières ; et le transfert de l’exploitation assurée par l’État à la suite de la commercialisation ou de la
privatisation d’aéroports ou de prestataires de services de navigation aérienne.
2.2.3 La seconde catégorie concerne les situations faisant intervenir plusieurs États, qui
pourraient soulever des questions concernant la détermination de l’imputabilité ou de la responsabilité en
matière de supervision de la sécurité/sûreté dans le cadre du système réglementaire existant fondé sur les
dispositions de l’OACI. C’est principalement ce type de situation qui a conduit à la demande de réaliser la
présente étude. Voici quelques exemples qui illustrent les problèmes que ces situations pourraient
soulever.
2.2.3.1 Exploitations utilisant des aéronefs immatriculés à l’étranger. Au cours des deux
dernières décennies, on a vu des exploitants aériens utiliser de plus en plus des aéronefs immatriculés à
l’étranger pour diverses raisons. Il arrive de plus en plus fréquemment que des aéronefs soient loués ou
autrement banalisés et exploités à l’extérieur de l’État d’immatriculation, parfois pendant des périodes
prolongées. Dans certains cas, un aéronef immatriculé à l’étranger peut être loué ou sous-loué ou affrété
d’un pays à un autre. Si de tels arrangements sont légitimes du point de vue de la réglementation
économique, ils peuvent présenter des problèmes du point de vue de la sécurité à cause de la distinction
qui existe entre l’État d’immatriculation et l’État de l’exploitant. Par exemple, cela pourrait aboutir à une
situation où des exploitants peuvent être soumis aux SARP mises en œuvre par différents États. Une des
principales préoccupations en matière de sécurité est le problème des « pavillons de complaisance1 »
1
Terme tiré du secteur maritime qui traduit une situation dans laquelle des navires commerciaux, détenus par des
ressortissants d’un État, mais immatriculés dans un autre État, sont autorisés à évoluer librement entre plusieurs
autres États.
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associés aux aéronefs immatriculés à l’étranger. Lorsqu’un aéronef retourne rarement, ou jamais, dans
l’État d’immatriculation, la supervision de sa navigabilité devient un problème, en l’absence
d’arrangements de supervision de la sécurité entre l’État d’immatriculation et l’État de l’exploitant. Il y a
globalement deux groupes d’aéronefs immatriculés à l’étranger qui peuvent être considérés comme
évoluant sous pavillons de complaisance : ceux qui le font pour des raisons fiscales et ceux qui le font
pour profiter d’un système dans lequel la supervision économique ou technique est nulle ou minime. Le
premier groupe peut ne pas poser un sérieux problème si des arrangements existent entre les États
concernés pour assurer une supervision adéquate, par exemple par le biais d’accords bilatéraux conclus en
vertu de l’article 83 bis, qui permet aux États de conclure volontairement des accords bilatéraux pour
transférer en totalité ou en partie certaines responsabilités de supervision de la sécurité en vertu de la
Convention. Même pour ce groupe, la réalité demeure loin d’être satisfaisante en ceci que relativement
peu d’accords bilatéraux mettant en œuvre l’article 83 bis ont été notifiés à l’OACI (en mars 2005,
114 accords sont en vigueur concernant uniquement 34 États), et de nombreux aéronefs de tous types
partout dans le monde sont encore soumis à la responsabilité partagée en matière de supervision. C’est le
second groupe qui crée un problème majeur de sécurité sur lequel il convient de se pencher2.
2.2.3.3 Exploitations « off-shore » (c’est-à-dire les exploitations d’aéronefs qui se font loin de
l’État de désignation, de l’État d’immatriculation ou de l’État de l’exploitant). Dans une situation où il est
accordé aux compagnies aériennes désignées dans un accord bilatéral des droits appelés de la septième
liberté (c’est-à-dire de transporter du trafic d’un deuxième État à destination ou en provenance d’un ou
de plusieurs États tiers sans qu’il soit nécessaire de passer par l’État dont le transporteur a la
nationalité), ces compagnies peuvent établir une base d’exploitation dans un deuxième pays pour des vols
à destination/en provenance de pays tiers. Là où le cabotage ou le droit d’établissement est autorisé, des
transporteurs aériens peuvent exploiter des vols dans le territoire de l’État qui a accordé ce droit. Une telle
situation pourrait soulever la question de savoir comment la supervision de la sécurité nécessaire devrait
être assurée entre l’État de l’exploitant et l’État dans lequel l’exploitation est basée.
2
Ce problème fait actuellement l’objet d’un examen distinct par la Commission de navigation aérienne et le
Conseil en association avec la stratégie unifiée pour résoudre les carences liées à la sécurité dans le cadre de
l’article 54, alinéa j), de la Convention.
5
2.2.3.7 Alors que certaines des situations décrites ci-dessus font déjà qu’il est difficile
d’identifier ou d’attribuer individuellement la responsabilité du respect et de la supervision de la
sécurité/sûreté, cela pourrait devenir encore plus problématique lorsqu’il s’agit d’une situation complexe
6
qui combine plusieurs ou l’ensemble des caractéristiques ci-dessus. Comme cela est indiqué plus haut, il y
a de plus en plus de situations où l’on traite avec une cascade d’États, chacun ayant une part de
responsabilité dans une opération de transport aérien. Le défi pour les États consiste à savoir comment
s’assurer que, quelle que soit la forme d’arrangement réglementaire ou commercial, il y ait toujours un
point de contact clair pour ce qui est de la responsabilité en matière de supervision de la sécurité et de la
sûreté dans un État clairement identifié ou son autorité déléguée pour toute exploitation d’aéronefs
donnée.
2.2.4 En même temps que la tendance à la libéralisation et à la mondialisation ainsi qu’à une
plus large intégration économique, de nombreux États ont adopté une approche régionale comme moyen
efficace dans la poursuite du changement de la réglementation du transport international. D’importantes
mesures ont également été prises à l’échelon régional pour renforcer la réglementation de la sécurité. Par
exemple, le programme de la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) comprend des
évaluations de la sécurité des aéronefs non seulement de ses États membres, mais aussi d’autres
transporteurs aériens qui effectuent des vols à destination de l’Europe. L’Union européenne a mis en
place une Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), dont les fonctions comprennent déjà la
certification des produits aéronautiques et peuvent s’étendre à l’approbation de l’exploitation aérienne et à
la délivrance des licences du personnel. Des approches similaires en matière de coordination de la sécurité
sont également poursuivies dans d’autres régions [par exemple l’Autorité africaine et malgache de
l’aviation civile (AAMAC) ; le Système régional de coopération pour la supervision de la sécurité
opérationnelle (SRVSOP) de la Commission latino-américaine de l’aviation civile (CLAC) ; le Système
régional de supervision de la sécurité de l’aviation pour les Caraïbes (RASOS) ; l’Agence pour la sécurité
aéronautique en Amérique centrale (ACSA) ; et le Bureau de la sécurité aérienne dans le Pacifique
(PASO)]. Si ces arrangements comportent de nombreux avantages et peuvent apporter des retombées, les
plus importantes étant notamment les économies d’échelle et la promotion de l’uniformité dans la région,
ils varient énormément en ce qui concerne la mesure dans laquelle l’exécution de responsabilités
nationales leur a été déléguée. Cette situation pourrait soulever la question de l’harmonisation à plus
grande échelle (par exemple l’évaluation de la conformité par un organisme peut différer de celle d’un
autre). En outre, ces arrangements régionaux ont clairement besoin de transparence pour que toutes les
parties concernées, en particulier les parties tierces, sachent exactement quelles fonctions ont été
déléguées à l’organisme régional et ce qui reste du ressort de l’État.
généralement suffisants. Cependant, on pourrait faire davantage pour améliorer les SARP et/ou les
éléments indicatifs existants afin de relever les nouveaux défis qu’entraîne l’évolution des pratiques
commerciales du transport aérien international.
2.3.3 Plus précisément, pour les situations où interviennent des fournisseurs de services
ayant une base permanente (tels que des sociétés de services d’assistance en escale, des exploitants
d’aéroport et des fournisseurs de services de navigation aérienne), il est clair que c’est l’État dans lequel
ces compagnies sont basées qui doit être responsable de la supervision de la sécurité et de la sûreté
conformément aux dispositions énoncées dans les Annexes applicables (par exemple en ce qui concerne
la certification et la surveillance des exploitants d’aérodrome et des sociétés de services d’assistance en
escale).
2.3.4 Pour les situations qui concernent l’exploitation des aéronefs, les aspects relatifs à la
sécurité sont traités par les Annexes 6 et 8. L’Annexe 6 mentionne trois niveaux de responsabilité en ce
qui concerne l’exploitation des aéronefs : l’État d’immatriculation, l’État de l’exploitant et l’exploitant de
l’aéronef. L’axe logique de responsabilité est facile à suivre dans une situation où tous les trois font partie
du même État. Dans ce cas, l’exploitant est responsable devant l’État de l’exploitant, qui est aussi l’État
d’immatriculation. Il y a cependant des situations plus complexes, qui sont décrites ci-après.
responsabilité d’établir et de tenir à jour des arrangements de maintenance appropriés afin de s’assurer que
l’aéronef, sous son contrôle, est en conformité avec toutes les spécifications de navigabilité applicables qui
incombent à l’État d’immatriculation. L’État de l’exploitant est donc responsable en dernier ressort de la
supervision de la sécurité de l’exploitation aérienne effectuée par l’exploitant, et l’État d’immatriculation a
la responsabilité de la navigabilité de chaque aéronef inscrit dans son registre. Si les responsabilités
respectives de l’État de l’exploitant et de l’État d’immatriculation sont clairement définies dans les Annexes,
la situation réelle peut être complexe et conduire à une certaine fragmentation des responsabilités. Par
exemple, plusieurs États d’immatriculation peuvent être concernés si la flotte d’un exploitant comprend des
aéronefs immatriculés dans différents États. Un autre niveau potentiel de complexité est que l’État
d’immatriculation peut valider un certificat délivré par un autre État au lieu de délivrer son propre certificat
de navigabilité. Dans la plupart des cas, le partage des responsabilités entre l’État de l’exploitant et le ou les
États d’immatriculation peut être résolu par des règles et des procédures bien établies, même dans des cas
complexes. Cependant, cela complique effectivement l’imputabilité en matière de supervision de la sécurité
et, en l’absence d’une application adéquate des règles, peut être un domaine potentiel de faiblesse du
système existant.
2.3.4.4 Surveillance et inspection par des États autres que l’État d’immatriculation et l’État de
l’exploitant. L’article 16 de la Convention donne le droit aux États de visiter, à l’atterrissage et au départ,
sans causer de retard déraisonnable, les aéronefs des autres États contractants et d’examiner les certificats et
autres documents prescrits par la Convention, notamment la licence de membre d’équipage de conduite et le
certificat de navigabilité. Il y a cependant certaines limites pratiques à ce qui peut être réalisé par
l’application de l’article 16, limites qui sont principalement dues au fait qu’un certificat de navigabilité
valide ne signifie pas nécessairement que l’aéronef est en état de navigabilité, et à l’absence d’une
spécification dans la Convention ou dans les Annexes concernant l’emport d’une copie du permis
d’exploitation aérienne. Voir au sujet de ce dernier élément la suggestion du paragraphe 2.3.4.3 ci-dessus
visant à rendre l’emport obligatoire. En ce qui concerne le premier élément, la raison est qu’une perte
temporaire de la navigabilité, causée par un mauvais fonctionnement ou un autre événement, est
normalement traitée par les règlements d’exploitation qui exigent qu’un aéronef soit en état de navigabilité
avant qu’il ne soit mis en exploitation [par exemple l’Annexe 8, 1re Partie, paragraphe 3.5 ou l’Annexe 6,
1re Partie, paragraphe 8.1.1, alinéa a)] plutôt que par une suspension ou une révocation d’un certificat de
navigabilité. Cependant, l’Annexe 8, 1re Partie, paragraphe 3.6.2, permet aux autorités d’un État contractant
de détenir un aéronef endommagé immatriculé dans un autre État contractant, à condition que l’État
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d’immatriculation soit immédiatement avisé et qu’on lui donne toutes les informations nécessaires pour lui
permettre de déterminer la navigabilité de l’aéronef. L’Amendement no 100 de l’Annexe 8, qui deviendra
applicable le 13 décembre 2007, définit clairement les responsabilités des États respectifs dans cette
situation en introduisant une spécification qui demande que l’État d’immatriculation examine les limitations
proposées par l’État contractant qui a détenu l’aéronef, lors de l’autorisation d’un vol de convoyage à
destination d’un aérodrome où la maintenance nécessaire peut être effectuée.
2.3.5 En ce qui concerne le personnel, les dispositions de l’article 32 ainsi que celles de
l’Annexe 1 et de l’Annexe 6, 1re Partie, sont généralement suffisantes pour traiter des diverses situations
où interviennent des membres de l’équipage de conduite. La responsabilité de la validation ou de la
conversion des licences et du maintien de la validité des licences incombe à l’État d’immatriculation,
tandis que celle du maintien des compétences de l’équipage incombe à l’État de l’exploitant. Bien que le
maintien de la validité de la licence en vertu de l’Annexe 1 et le maintien des compétences en vertu de
l’Annexe 6 soient techniquement indépendants, la vérification des compétences prévue dans l’Annexe 6
est acceptée en pratique pour le maintien de la validité d’une licence de pilote et il y a une note à cet effet
dans l’Annexe 1. Un aspect particulier de la libéralisation économique relatif à la sécurité est l’utilisation
de plus en plus grande de la validation pour les licences de membres d’équipage. Les audits de
supervision de la sécurité ont indiqué que les validations présentent un certain nombre de problèmes, qui
ont trait à la traçabilité de la licence originale (en particulier à la limitation ou à la restriction qui peut y
avoir été attachée) et à l’extension du privilège de la licence originale (en particulier les qualifications de
type). Ces questions ont été examinées par le Groupe d’experts sur les licences et la formation des
équipages de conduite, dans le cadre de sa révision mondiale des SARP relatives aux licences des
membres d’équipage. Le Groupe d’experts a proposé certaines modifications à l’Annexe 1 et aux
éléments indicatifs, qui seront présentées à la Commission de navigation aérienne durant le deuxième
trimestre de 2005.
2.3.6 Pour ce qui est de la sûreté, l’Annexe 17 — Sûreté de l’aviation et les éléments
indicatifs connexes sont jugés généralement adéquats pour traiter de la plupart des situations existantes
(par exemple les préoccupations concernant le personnel des services d’assistance en escale, le transfert
des menaces à la sûreté par le biais du partage de codes, l’externalisation du filtrage de sûreté aux
aéroports). Chaque État a la responsabilité d’assurer la sûreté des activités de transport aérien sur son
territoire, notamment en établissant des programmes nationaux de sûreté de l’aviation civile et en veillant
à leur application. Les SARP de l’Annexe 17 couvrent de nombreux aspects particuliers des spécifications
relatives à la sûreté de l’aviation, tels que les mesures de sûreté applicables aux vols intérieurs,
l’évaluation de la menace, les programmes de sûreté aux aéroports, les programmes de sûreté des
exploitants, la vérification des antécédents et la sélection du personnel, la formation et les normes de
rendement, la certification des agents de filtrage, les programmes de contrôle de la qualité ainsi que la
coopération entre États. Les éléments indicatifs élaborés pour aider les États à mettre en œuvre
l’Annexe 17 comprennent : le Manuel de sûreté pour la protection de l’aviation civile contre les actes
d’intervention illicite (Doc 8973 – Diffusion restreinte) et les Mallettes pédagogiques de sûreté de
l’aviation (MPSA), qui sont régulièrement mises à jour. En outre, le réseau mondial OACI des centres de
formation à la sûreté de l’aviation (CFSA) offre aux États et aux parties prenantes de l’industrie une
grande variété de cours et d’ateliers de formation dans le domaine de la sûreté de l’aviation.
2.3.7 En ce qui concerne les organismes régionaux ou supranationaux, bien qu’il ne soit
pas interdit aux États contractants de conclure des arrangements pour confier certains règlements relatifs à
la sécurité/sûreté à d’autres entités, y compris à des entités nationales autonomes ou privées, ou à des
organisations internationales ou supranationales, ni d’exécuter une telle fonction, ils devraient être
pleinement conscients du fait que les responsabilités imposées par la Convention et ses Annexes
incombent d’abord et avant tout aux États concernés. En envisageant de conclure ces types
d’arrangements, ils devraient prendre des précautions pour s’assurer de l’imputabilité nécessaire des
10
entités qui s’acquittent de ces fonctions. La transparence peut également être exigée concernant la nature
exacte de ce qui a été délégué à ces entités régionales ou supranationales.
3. CONCLUSIONS
constatations de l’étude pourraient être utiles pour aider à sensibiliser davantage les
États afin qu’ils élaborent et mettent en œuvre des mesures préventives et
correctrices appropriées. Les constatations (par exemple, les situations qui méritent
une plus grande attention) pourraient être préparées de manière appropriée et
diffusées aux États par correspondance et/ou par le site web de l’OACI, et lors de
réunions telles que des ateliers.
––––––––––––
APPENDICE A
Les situations exposées dans la présente section pourraient avoir une incidence sur la réglementation
relative à la sécurité/sûreté, mais ne causent pas de problème pour ce qui est d’identifier la responsabilité
de l’État.
Un niveau accru d’activité de transport aérien, La Convention de Chicago et ses Annexes exigent de
tel qu’une augmentation du nombre d’aéronefs, de chaque État contractant qu’ils assurent la
compagnies aériennes et autres fournisseurs de supervision de la sécurité et de la sûreté pour ses
services, et du personnel d’exploitation (en vol et au exploitants, ainsi que la surveillance des exploitants
sol), et une croissance du trafic aérien (mouvements étrangers qui assurent des services dans son espace
des aéronefs et passagers/fret). Cet accroissement aérien. Les États doivent disposer de moyens
pourrait exercer une pression sur la capacité d’un adéquats (en matière d’infrastructure juridique,
État en ce qui concerne la réglementation relative à réglementaire et organisationnelle, de personnel
la sécurité et/ou à la sûreté. Dans certains cas, cela qualifié et de ressources financières) pour pouvoir
peut aller au-delà de la capacité de l’État à assurer gérer le niveau accru d’activités.
une supervision réglementaire.
Convention de Chicago (Doc 7300)
Défi : Comment les autorités chargées de la Annexe 1 — Licences du personnel
réglementation relative à la sécurité/sûreté Annexe 6 — Exploitation technique des aéronefs
entretiendront-elles un système réglementaire Annexe 8 — Navigabilité des aéronefs
efficace concernant la sécurité et la sûreté ? Annexe 17 — Sûreté
(Voir aussi la Pièce jointe B)
De nouveaux exploitants ou fournisseurs de L’État dans lequel de telles sociétés sont implantées,
services non conventionnels qui arrivent sur le dans le cas d’un fournisseur de services, ou l’État
marché ou souhaitent s’y introduire pour faire d’immatriculation/État de l’exploitant, dans le cas
concurrence dans les affaires (par exemple de d’une compagnie aérienne, sera responsable de la
nouvelles compagnies établies par des intérêts non supervision de la sécurité et de la sûreté,
aéronautiques, des compagnies de manutention au conformément aux spécifications énoncées dans les
sol de tierces parties). On s’inquiète de ce que de Annexes applicables (par exemple, en ce qui
telles entités, notamment celles qui n’ont aucune concerne la certification et la surveillance des
expérience antérieure dans le domaine, risquent de exploitants, des exploitants d’aérodromes et des
ne pas avoir le bagage nécessaire en matière de sociétés de manutention au sol).
sécurité ou un personnel qualifié ou adéquatement
formé pour se lancer dans une telle entreprise. Convention de Chicago (Doc 7300)
Annexe 1 — Licences du personnel
Défi : Comment s’assurer que ces sociétés et leur Annexe 6 — Exploitation technique des aéronefs
personnel répondent aux spécifications de Annexe 8 — Navigabilité des aéronefs
sécurité/sûreté pour ce qui est de la certification ou Annexe 17 — Sûreté
de la délivrance des licences, et comment maintenir
une surveillance et une supervision réglementaires
A-2
Certaines situations citées dans la présente section pourraient soulever des questions concernant la
délimitation des responsabilités en matière de supervision de la sécurité/sûreté entre les États qui
interviennent.
Les vols « off-shore » (c’est-à-dire les vols loin de l’État de départ) en raison de la libéralisation de l’accès
au marché et de la propriété et du contrôle des transporteurs aériens.
Exemple 1 : Une compagnie aérienne se prévaut des Les États peuvent régler cette situation en insérant
droits de 7e liberté, qui lui sont accordés au titre des dispositions appropriées concernant la
d’une entente bilatérale, pour établir une base sécurité/sûreté dans les accords bilatéraux de
opérationnelle dans l’État qui a accordé ladite transport aérien pertinents ou au moyen d’autres
autorisation, en vue d’assurer des services à arrangements mutuellement acceptés.
destination et en provenance de pays tiers.
L’État qui délivre l’AOC de la compagnie aérienne
Exemple 2 : Une compagnie aérienne se prévaut des (à savoir l’État de l’exploitant) est responsable de la
droits de 9e liberté (cabotage indépendant) supervision de la sécurité, y compris des vols de
accordés au titre d’une entente bilatérale pour l’exploitant à l’étranger.
assurer des services aériens sur le territoire de l’État
qui en a accordé l’autorisation. L’État dans lequel les opérations sont basées a la
responsabilité d’assurer la surveillance et
Exemple 3 : Une compagnie aérienne acquiert une l’inspection des vols assurés par des exploitants
compagnie aérienne d’un autre pays, cette étrangers pour préserver la sécurité desdits vols.
dernière continuant à assurer des services dans le
deuxième État, mais au titre de l’AOC de la Convention de Chicago (Doc 7300)
première compagnie aérienne. Article 16 (surveillance des aéronefs étrangers)
Annexe 1 — Licences du personnel
Défi : Lorsque des activités aériennes sont basées Annexe 6 — Exploitation technique des aéronefs
dans un pays autre que l’État désignateur ou l’État Annexe 8 — Navigabilité des aéronefs
qui accorde l’AOC (État de l’exploitant), comment Annexe 17 — Sûreté
la supervision nécessaire de la sécurité/sûreté sera-t- (Voir aussi la Pièce jointe B)
elle assurée par l’État désignateur ou l’État de
l’exploitant, ainsi que dans l’État où les activités
aéronautiques sont basées ?
Lorsque c’est autorisé, un État peut désigner une Les États intéressés devraient convenir
compagnie aérienne d’un pays tiers pour assurer, mutuellement (par voie d’accord bilatéral ou autre
en tant que sa compagnie aérienne désignée, les arrangement) de la délimitation des responsabilités
services aériens en route entre son territoire et l’État en matière de supervision de la sécurité/sûreté et
avec lequel il y a une entente bilatérale. La veiller à ce que les vols répondent aux normes
supervision pourrait ne pas être assurée si des requises de sécurité/sûreté.
arrangements réglementaires appropriés ne sont pas
pris et appliqués par les parties intéressées. Convention de Chicago
Article 16 de la Convention
Défi : Lorsque l’exploitant n’est pas la compagnie Annexe 1 — Licences du personnel
aérienne de l’État désignateur, comment l’État Annexe 6 — Exploitation technique des aéronefs
désignateur ou l’État de l’exploitant assumerait-il Annexe 8 — Navigabilité des aéronefs
A-4
partagée entre l’État d’immatriculation et l’État de registre et des licences accordées au personnel
l’exploitant, en l’absence d’arrangements efficaces navigant (article 32). L’État de l’exploitant a la
et appropriés en matière de supervision, comme responsabilité ultime de la supervision pour ce qui
l’illustrent les exemples ci-après. est de la sécurité de l’exploitation technique
assurée par l’exploitant.
Exemple 1 : [location faisant intervenir un État
tiers comme base d’exploitation] : Un aéronef Au titre des dispositions de l’Annexe 6, l’exploitant
immatriculé dans l’État A, loué sans équipage à a la responsabilité de maintenir une organisation,
l’État B et sous-loué à l’État C pour être exploité un contrôle et une supervision adéquats de
vers l’État D. l’exploitation technique. Il a aussi la responsabilité
d’établir et de maintenir des arrangements
Exemple 2 : Une sous-location à l’État C, comme appropriés d’entretien pour garantir que, sous son
dans l’exemple 1, mais les travaux de maintenance contrôle, l’aéronef répond à toutes les prescriptions
sont effectués dans un quatrième État. applicables de navigabilité qui relèvent de la
responsabilité de l’État d’immatriculation.
Exemple 3 : [pavillons de complaisance] : Aéronef
immatriculé dans un État sans ou avec un minimum Plus précisément, le programme de maintenance de
de supervision économique et technique, mais l’exploitant sera approuvé par l’État
re
utilisé dans d’autres pays et revenant rarement dans d’immatriculation (Annexe 6, 1 Partie, par. 8.3.1).
l’État d’immatriculation. Le Manuel de contrôle de la maintenance devrait
être acceptable pour l’État d’immatriculation
Les exemples ci-dessus peuvent poser de graves (Annexe 6, 1re Partie, par. 8.2.1) et contenir les
problèmes si les parties intéressées n’assurent pas éléments prescrits par l’État d’immatriculation et
de façon appropriée la supervision de la sécurité au l’État de l’exploitant (Annexe 6, 1re Partie,
titre de leur responsabilité respective ou si aucun par. 8.2.4).
arrangement n’est pris entre elles pour assurer une
supervision appropriée. Cela constitue une L’exploitation technique est généralement sous la
préoccupation majeure en ce qui concerne les supervision de l’État de l’exploitant, mais l’État
« pavillons de complaisance ». d’immatriculation a la responsabilité du Code de
performances (Annexe 6, 1re Partie, par. 5.1.1), et du
Défi : Comment les États intéressés Manuel de vol — Données de performances
affronteraient-ils les situations ci-dessus pour (Annexe 6, 1re Partie, par. 11.1 et Annexe 8,
garantir une supervision efficace et adéquate ? par. 2.2.1.1). La liste minimale d’équipements
(LME) est approuvée par l’État de l’exploitant mais
respectera les spécifications établies par l’État
d’immatriculation en matière de navigabilité
(Annexe 6, 1re Partie, par. 6.1.2).
Défi :
a) Comment délimiter les responsabilités
respectives des compagnies aériennes et des
États qui interviennent ?
b) Comment déterminer le degré d’intervention
ou de supervision des autorités réglementaires
dans les activités de compagnies aériennes
étrangères qui partagent leurs codes avec leurs
propres transporteurs titulaires d’une licence ?
c) Comment gérer la situation lorsqu’il y diverses
spécifications réglementaires en matière de
partage de codes ?
Externalisation d’activité ayant une incidence sur l’exploitation des aéronefs
Exemples : compagnies aériennes externalisant Il incombe à l’État d’immatriculation et à l’État de
leurs services de manutention au sol, envoyant leurs l’exploitant de veiller à la conformité avec les
aéronefs en réparation et/ou en maintenance dans SARP. L’État de l’exploitant doit veiller à ce que
des pays étrangers et sous-traitant certains vols l’exploitant auquel il a accordé un permis
et/ou l’administration des équipages à une autre d’exploitation se conforme aux dispositions de
compagnie aérienne ou une autre société. Dans l’Annexe 6.
certains cas, l’exploitant pourrait n’avoir qu’un
squelette organisationnel, la plupart de ses activités Les États autres que l’État d’immatriculation ou
opérationnelles réelles étant conduites/assurées par l’État de l’exploitant devraient assurer une
des compagnies étrangères (y compris les aéronefs surveillance et une inspection appropriées des
et les équipages de conduite). activités des exploitants étrangers. L’article 16 de la
Convention donne aux États le droit de visiter, à
Défi : Comment les autorités chargées de la l’atterrissage et au départ, sans causer de retard
délivrance des licences et de la supervision de la déraisonnable, les aéronefs des autres États
sécurité de l’État qui accorde l’AOC et de l’État contractants et d’examiner les certificats et autres
dont l’activité est sous-traitée veillent-elles à ce que documents prescrits par la Convention, incluant la
cette pratique ou cette entité respecte bien les licence de l’équipage de conduite et le certificat de
spécifications de sécurité et de sûreté ? navigabilité. L’OACI a récemment adopté une
proposition d’amendement de l’Annexe 6 prévoyant
que chaque aéronef devra transporter à bord une
copie certifiée conforme de l’AOC au titre duquel il
est exploité.
Sûreté de l’aviation
L’externalisation des services de manutention au Il incombe à chaque État d’assurer la sûreté des
sol à des fournisseurs tierces parties (nationaux ou activités de transport aérien sur son territoire, y
étrangers) et de l’administration des équipages de compris l’établissement et l’application de
conduite à un exploitant étranger ou une entité programmes nationaux de sûreté de l’aviation
étrangère a provoqué certaines préoccupations (par civile, conformément aux SARP de l’Annexe 17 —
exemple concernant le congé de sûreté du personnel Sûreté.
de manutention au sol, des équipages de conduite).
L’Annexe 17 couvre de nombreux aspects
A-9
––––––––––––
APPENDICE B
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
L’immatriculation ou le transfert
d’immatriculation d’aéronefs dans un État
contractant s’effectue conformément à ses lois et
règlements.
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Article 43
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
*
Note du Secrétariat : Il incombe aux États de veiller à ce que les exploitants d’aéronefs se conforment aux
dispositions de l’Annexe 6.
B-8
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
b) composition de l’équipage de
conduite, compétence et expérience de ses
membres;
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 5
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
chapitre.
Chapitre 6
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 7
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 8
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
8.7.1.1 L’agrément par un État d’un organisme de 8.7.1.1 L’agrément par un État d’un
maintenance dépendra de la capacité de l’organisme organisme de maintenance dépendra de la
capacité de l’organisme demandeur de
demandeur de démontrer qu’il satisfait aux
dispositions de 8.7, qui concernent les organismes démontrer qu’il satisfait aux dispositions de 8.7,
de maintenance agréés. qui concernent les organismes de maintenance
agréés.
8.7.1.2 Le document d’agrément contiendra au 8.7.1.2 Le document d’agrément contiendra au
moins les renseignements suivants: moins les renseignements suivants:
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 9
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 11
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 12
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Annexe 7
Chapitre 6
Annexe 8, 2e Partie
Chapitre 1er
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 3
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
Chapitre 4
Responsabilités de Responsabilités de
Référence
l’État d’immatriculation l’État de l’exploitant
— FIN —