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Les accords
de Bâle 1,2
et 3
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• Historique et nécessité
• Différences
• Avantages
• Impact sur le secteur bancaire
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Historique:
Faillite de la banque Herstatt en Allemagne et création du Comité
de Bâle (1974-1975):
• Cette faillite a causé une grave crise sur le marché des changes, sur
lequel elle était très active. Le marché interbancaire de New York a
été paralysé, ce qui faillit entrainer la chute de plusieurs autres
établissements (effet domino).  la mise en évidence des risques
systémiques.
Peter Cooke, directeur de la Banque d'Angleterre, proposa la
réunion d'un Comité des Banques Centrales du (G10) et des
organismes de surveillance bancaire, dorénavant appelé Comité de
Bâle. 
• Le Comité de Bâle est né et se réunit dorénavant à Bâle (Suisse)
quatre fois par an, sous l'égide de la Banque des règlements
internationaux (BRI). En 1975, un document le «Concordat de
Bâle» introduit les Principes pour la surveillance des succursales
de banques à l’étrange sur une base consolidée.
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nécessité:
Le comité de Bâle a été essentiellement créé pour :
• Renforcer la sécurité et la fiabilité du système
financier.
• établir de standards minimaux en matière de
contrôle prudentiel.
• La diffusion et la promotion des meilleures
pratiques bancaires et de surveillance.
• La promotion de la coopération internationale en
matière de contrôle prudentiel
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Différences entre bale 1,2 et 3 :


Bale 1 : S'agissant dans un premier temps de limiter le risque
de faillite, le Comité se concentra sur le risque de crédit.
L'élément pivot des premiers accords de Bâle est la mise en
place d'un ratio minimal de fonds propres par rapport à
l'ensemble des crédits accordés par les banques, appelé aussi le
ratio Cooke. Ce ratio ne pouvait pas être inférieur à 8 %.
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Malgré cette première étape vers une


réglementation plus stricte des activités
bancaires, Bâle 1 ne couvrait que le risque de
crédit et ne proposait aucune mesure concernant
les risques de marché et les risques
opérationnels. L’émergence d’un marché actif
des produits dérivés et structurés a été l’un des
principaux catalyseurs en faveur d’une
révision du cadre règlementaire issus des
accords de Bâle 1.
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Bale 2 : Appréhender mieux les risques bancaires


Proposée en 2004 par le Comité de Bâle, la réforme Bâle 2 est
plus complète et définit une mesure plus pertinente du risque.
Ce nouveau cadre règlementaire s’appuie essentiellement sur 3
piliers afin de mieux appréhender les risques bancaires.

Pilier 1: Pilier 2: Pilier 3:


Exigences minimales Surveillance par les Transparence et
de fonds propres: autorités de supervision: discipline de marché:

• Risque de crédit • Evaluation des • Obligations


risques et exigences accrues de
supplémentaires en publication (sur les
• Risque de marché fonds propres. fonds propres et les
• Risque • Echanges plus
différentes
soutenus et réguliers methodes
opérationnel avec les banques. d’évaluation des
risques)
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Bâle 2 introduit notamment un nouveau ratio de


solvabilité : le ratio Mac Donough dont le
niveau reste à 8% des emplois pondérés, et couvre en
plus du risque de crédit, le risque de marché et le risque
opérationnel

La crise financière de 2008 a cependant mis en


évidence les lacunes de Bale 2 avec une couverture
insuffisante de certaines grandes natures de risque
inhérentes à l’activité bancaire: Risque de liquidité
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Bale 3 : propositions de réglementation bancaire


les effets dévastateurs de la crise financière de 2008  Des nouveaux:
un  renforcement du niveau et de la qualité des fonds propres et une
gestion accrue de leur risque de liquidité.
Pour garantir une meilleure stabilité, Bâle 3 renforce plusieurs points :
Avantag 10

es:
• la réduction de la probabilité de crises
financières et des baisses de production
qui leur sont associées.
• le Comité estime que chaque réduction
de 1 point de pourcentage d’une telle
éventualité en cours d’une année se
traduit par un gain annuel de production
compris entre 0,2 % et 0,6 %
Impact sur le secteur 11

bancaire:
• Ces nouvelles mesures prudentielles actuellement
mises en place vont avoir des impacts importants
sur les banques et leurs stratégies métiers.
• Les banques « globales » seront les plus touchées
car elles représentent un risque systémique et
donc seront soumises à un ratio de fonds propres
plus élevés que les autres banques. De plus, les
activités de trading et de titrisations représentent
une partie importante de leurs actifs. Or comme
nous le verrons, ces activités « à risques » sont
beaucoup plus encadrées que précédemment.
Impact sur le secteur 12

bancaire:
De manière générale les nouvelles normes prudentielles vont
augmenter simultanément le coût du capital des banques et
leur coût de financement, ce qui érodera leur rentabilité :

Dans ce cadre, des stratégies de réduction de coûts, de


réduction des objectifs de ROE (Résultat net / Capitaux
propres) ou de transfert des risques seront à envisager par les
banques
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votre
attention!

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