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Plan
INTRODUCTION
A- Définition
B- Typologie des risques bancaires
1- Le risque de crédit
2- Le risque de solvabilité
3- Le risque de liquidité
4- Le risque de taux d'intérêt
5- Le risque du marché
6- Le risque de change
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C- Un dispositif clair encadrant la gestion des crises ainsi que les
mécanismes de redressement et de résolution
CONCLUSION
Introduction :
Ces dernières années ont été marquées par des bouleversements et des
changements menaçant le système bancaire et financier dans des différents pays du
monde. En effet, divers vagues des faillites et des crises bancaires et financières ont
déstabilisé l'activité bancaire en multipliant le volume des risques supportés par cette
dernière. L’importance des établissements bancaires dans le tissu économique n’est
pas à démontrer. Etant le principal moyen de financement d'investissement, tout
problème bancaire ou financier freine l'économie dans son ensemble.
Toutefois, les intervenants de par le monde ne sont pas restés les bras
croisés sans songer à des solutions efficaces pour épargner aux banques de
supporter les aléas du risque. Ces méthodes sont d’ordre réglementaire
(macroéconomique) ou technique (économétrique ou microéconomique). Ainsi, il
serait opportun de se demander si l’approche macroéconomique constitue une
solution adéquate à ce phénomène du risque bancaire.
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PREMIERE PARTIE : L’ACTIVITE BANCAIRE ENTRE INSTABILITE ET
RISQUES
A- L'environnement macroéconomique :
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une évolution de concurrence bancaire, on a assisté à la naissance « des bulles
spéculatives » qui ont pris la forme de retrait des dépôts de la part des épargnants,
d'où la création automatique de la faillite bancaire.
Ainsi les crises des années 90 apparues dans les marchés émergents
ont révélé les lacunes dans la régulation prudentielle, ce qui signifie que la
réglementation reste insuffisante et si elle existe elle soufre du non respect de ses
règles. Ces insuffisances dans les systèmes réglementaires et les mécanismes
institutionnels se sont souvent combinés à certaines déficiences dans les procédures
de contrôle et de supervision.
En ce qui concerne le cadre légal, il était incomplet, du fait que les textes
juridiques et comptables n'ont pas était toujours en cohérence avec les besoins des
banques et des superviseurs ainsi que son adaptabilité avec un système financier
libéralisé. Ainsi en absence de contrôle sur une base consolidée, les banques
peuvent facilement transférer leurs problèmes à l'étranger ou à d'autres
établissements locaux. De ce fait, les autorités prudentielles ne disposent pas des
moyens adéquats en matière de surveillance, et d'application de la réglementation.
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C- L'intervention des autorités gouvernementales :
Certaines crises bancaires ont étaient marquées par une forte proportion
de prêts improductifs dans le total de prêts bancaires, or ses créances douteuses
sont surtout concentrées dans le secteur public. A titre d'exemple, en Argentine et à
la fin de 1994 les créances douteuses représentent 10% du total des prêts dans le
secteur bancaire privé et 1/3 dans le secteur public. L'influence gouvernementale
peut toucher aussi le secteur bancaire privé, qui se trouve obligé parfois à prêter à
certains emprunteurs de mauvaise qualité ou s'engager dans des activités
économiques non performantes.
A- Définition
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série d’événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s’ils se produiront
mais dont on sait qu’ils sont susceptibles de se produire.
1- Le risque de crédit
2- Le risque de solvabilité
3- Le risque de liquidité
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Ce type de risque désigne l'insuffisance de liquidité bancaire pour faire
face à ces besoins inattendus. En effet, ce risque peut conduire à la faillite de la
banque suite à un mouvement de panique des déposants, qui peuvent demander
leurs dépôts au même temps. Le recours aux retraits massifs des fonds par les
épargnants, ainsi que leurs inquiétudes sur la solvabilité de l'établissement bancaire,
peut aggraver la situation de cette dernière et entraîne ce qu'on appelle « une crise
de liquidité brutale ».
5- Le risque du marché :
6- Le risque de change :
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Apres avoir traiter le phénomène du risque bancaire dans tous ses états,
a savoir, ses origines, sa définition ainsi que sa typologie, il y a lieu de passer au
apports de la démarche macroéconomique dans le traitement de ce phénomène.
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DEUXIEME PARTIE : LA DEMARCHE MACROECONOMIQUE : SOLUTION
AU PHENOMENE DU RISQUE BANCAIRE
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supérieure à un certain seuil (par exemple 99 p._100). Poursuivant ce processus
d'évolution discontinu, la réforme du ratio Cooke, lancée en 2001, s'est attachée en
priorité à redéfinir les pondérations des risques de crédit dans le ratio qui avaient été
critiquées pour leur caractère trop grossier.
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Depuis la fin du XIXe siècle, les banques centrales ont pris l'habitude de
fournir, de façon discrétionnaire, des services d'assistance de liquidités aux banques
en détresse: c'est le rôle de prêteur en dernier ressort. La doctrine, élaborée par
Henry Thornton (1802) et Walter Bagehot (1873), deux gouverneurs de la Banque
d'Angleterre, consiste pour la banque centrale à s'engager à prêter sans limite (mais
parfois à un taux plus élevé que le taux du marché) aux banques commerciales qui
peuvent fournir des garanties suffisantes (typiquement sous forme de titres financiers
de bonne qualité). Cette possibilité s'adresse donc en théorie aux banques illiquides
(c'est-à-dire qui n'ont pas pu trouver de liquidités sur le marché interbancaire) mais
solvables. Ces interventions auprès de banques individuelles sont conceptuellement
distinctes des opérations de politique monétaire (open market, prises en pension ou
appels d'offre) visant à réguler la liquidité globale du marché interbancaire (masse
monétaire, taux d'intérêt à court terme). Cependant, ces opérations sont souvent
utilisées de façon détournée pour renflouer discrètement des banques qui auraient
dû être fermées. Cela explique que la doctrine du prêteur en dernier ressort ait été
l'objet de critiques de la part de certains économistes, qui considèrent qu'avec le
développement des marchés monétaires et interbancaires ces interventions sont
désormais redondantes. D'après eux, il n'y a pas de raison pour qu'une banque
solvable ne trouve pas de contrepartie privée acceptant de lui prêter les liquidités
nécessaires. Pourtant, la très courte maturité des prêts interbancaires (par rapport à
celle des crédits aux ménages et aux entreprises) implique que les banques restent
à la merci d'une “panique silencieuse” sur le marché interbancaire: même si chaque
investisseur est convaincu de la solvabilité d'un établissement, toute diversité
d'opinion entre investisseurs, même ténue, suffit à créer le risque d'une situation de
défaut de coordination dans laquelle une banque solvable n'arrive pas à trouver de
liquidité sur le marché. Le rôle du prêteur en dernier ressort est alors d'endiguer ces
situations de crise.
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macro prudentielle et la formulation des politiques de stabilité financière. Un tel cadre
doit désigner les autorités ou autres instances qui sont chargées de détecter les
risques systémiques et émergents dans le système financier, de suivre et d’analyser
les indicateurs de marché et autres facteurs économiques et financiers qui peuvent
conduire à l’accumulation de risques systémiques, de formuler et de mettre en
œuvre des politiques adaptées, et d’évaluer comment ces politiques peuvent influer
sur les banques et le système financier. Il doit également inclure des mécanismes
assurant une coopération et une coordination efficaces entre les différentes
instances compétentes.
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L’existence d’un cadre efficace de gestion des crises et d’un régime de
résolution contribue à minimiser les perturbations potentielles de la stabilité
financière que peuvent provoquer les banques et établissements financiers en
difficulté. La mise sur pied d’un cadre institutionnel solide pour la gestion des crises
et la résolution bancaire exige que chaque autorité concernée (autorité de contrôle
bancaire, autorité nationale chargée de la résolution, ministère des finances et
banque centrale) soit dotée d’un mandat clair et d’une compétence juridique
appropriée. Les autorités compétentes doivent disposer d’un large éventail de
pouvoirs et d’outils adéquats, prévus par la loi, pour assurer la résolution d’un
établissement financier qui n’est plus viable et dont on ne peut pas, raisonnablement,
prévoir le retour à la viabilité. Les différentes autorités doivent, en outre, s’entendre
sur leurs responsabilités individuelles et collectives en matière de gestion de crise et
de résolution, et sur la manière dont elles se coordonneront pour s’acquitter de ces
missions. Elles doivent, notamment, pouvoir échanger des informations
confidentielles pour faciliter, à l’avance, la planification des situations de
redressement et de résolution, et pour gérer ces événements lorsqu’ils se
produisent.
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Conclusion
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Bibliographie :