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Après avoir rappelé la définition que donne le règlement 99-03 d’un actif, et d’une immobilisation
corporelle, justifier le traitement appliqué à la machine acquise par la SA ALICAL.
Selon l’article 211-1 du PCG, « un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur
économique positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du
fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs
Rappeler les éléments qui composent le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle.
Le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est constitué de :
- son prix d’achat, y compris les droits de douane et les taxes non récupérables, après déduction des remises,
rabais commerciaux et escomptes de règlement.
- de tous les coûts directement attribuables, engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner
selon l’utilisation prévue par la direction. Dans les comptes individuels, les dépenses de mutation, honoraires
ou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisition, peuvent, sur option, être rattachés au coût d’acquisition
de l’immobilisation ou comptabilisés en charges.
Rappeler les éléments qui composent le coût de production d’une immobilisation corporelle.
Le coût de production d’une immobilisation corporelle comporte :
- le coût d’acquisition des matières premières ;
- les charges directes de production ;
- les charges indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées à la production (quote-part des
frais généraux).
Le 25/09/N
6156 Maintenance 2 500
44566 tva 500
401 Fournisseur 3 000
Le 1er janvier N, la SA « Hilton » acquiert une machine aux États-Unis pour un montant de 2500005. Le 8
janvier, la société reçoit de son transitaire une facture indiquant:
• droits de douane: 2000€,
• TVA sur la machine: 41552€,
• Honoraires: 500 € HT + TVA à 20%.
Les frais supplémentaires suivants sont facturés par le fournisseur américain:
• livraison: 14000 €,
• installation: 21000€,
et des coûts généraux indirects constatés pour: 3500€.
La période d'installation et de mise en marche a duré 2 mois, et un montant supplémentaire de 23000€
(charges de personnel, matières consommables) a été engagé par l'entreprise pour les frais de mise en
route directement liés à l'obtention de bonnes conditions de fonctionnement. L'installation a été terminée
le 28/02/N.
Les rapports mensuels indiquent que pour les 6 premiers mois, les quantités produites par cet équipement,
du fait de leur faible importance, se sont traduites par une perte opérationnelle de 26000 €. Les mois qui
suivent apportent des résultats beaucoup plus encourageants.
L'équipement a une durée d'utilité estimée à 15 années et les frais de démantèlement sont estimés à
15000 €.
Le 08/01/N :
2154.1 Matériel industriel (transitaire) 2 500
44562 Tva (415522+100 sur hono appli) 41 652
404 fournisseurs 44 152
Le 28/02/N :
2154.1 Matériel industrielle 23 000
722 Immo corporelle 23 000
Le 01/01/N :
2154.1 Matériel industrielle 175 000
404 fournisseurs 175 000
Le 01/10/N :
2154.2 Matériel industrielle 15 000
158 Autre provision charge 15 000
Le 08/01/N :
2154.1 Matériel fournisseur 35 000
404 Fournisseur immo 35 000
Le 31/12/N :
681120 Dotation amort 13 083
28154.1 Amorti matériel industrielle 13 083
Le 31/12/N :
681120 Dotations aux amortissement 833
28154.2 Amorti mat industr 833
La société Joliot a réalisé au cours de l'exercice N la construction d'un matériel spécifique (amortissable en
5 ans) terminé le 1er novembre N.
Les dépenses relatives à ce matériel se sont élevées à:
• matériaux utilisés 320 000
• charges directes de production 220 000
• charges indirectes fixes de production 100 000
• charges indirectes variables de production 90 000
• charges administratives générales imputables 20000
selon la comptabilité analytique
• Intérêt de l'emprunt effectué et finançant l'opération:
- intérêts relatifs à la période précédant la fabrication 3 000
- intérêts relatifs à la période de fabrication 10 000
- intérêts relatifs à la période postérieure 8000
à la mise en service
3) Le matériel produit par l’entreprise au 31 oct N, sachant que le niveau d’activité de la production est de
80% :
320 000+ 220 000+ 80 000+ 90 000+ 10 000 = 720 000
4) Écriture de la production de cette Immos (les coûts d’emprunt ne pas assujettis à la tva)
2154 Matériel industriel 720 000
796 Transfert de charges finan 10 000
722 Immo corporelle 710 000
Exemple : Application 4 p61 : Coût d’entrée d’une immobilisation corporelle et composants
2) Les frais acquisitions sont inclus sur le coût d’Immos mais sur option ils peuvent être enregistré dans un
compte séparé
3) Les composants doivent être enregistré séparément dès l’origine et lors de leur renouvellement
• identifiables au sens de l’article 211-3 : cet enregistrement constitue en effet le « droit légal » de
poursuivre la production, la commercialisation ou la transformation d’une substance ;
• contrôlés au sens de l’article 211-1 : une fois obtenu l’enregistrement, l’entité contrôle (au travers de son
droit légal notamment) les avantages économiques qui pourraient être générés par la production,
l’importation ou la transformation de la substance autorisée ; l’enregistrement ne peut pas être
arbitrairement annulé et les tiers n’ont pas accès gratuitement aux tests effectués par les premiers
déclarants ;
• générateurs d’avantages économiques futurs au sens de l’article 211-2 : ils contribuent, même «
indirectement », aux flux nets de trésorerie bénéficiant au déclarant : les dépenses engagées pour
répondre à la réglementation REACH ne procurent pas directement d’avantages économiques futurs
additionnels mais conditionnent l'obtention des avantages économiques futurs liés à la production,
l’importation ou la transformation de la substance autorisée. En effet, en l’absence d’enregistrement,
l’entité ne serait plus autorisée à poursuivre l’activité liée à cette substance et perdrait donc les avantages
économiques futurs qui y sont attachés. Il génère en outre des flux de trésorerie résultant de la vente
éventuelle des tests aux déclarants suivants.
• Crédit-bail ou leasing : est une opération financière qui permet d'acquérir un bien par un
paiement forfaitaire mensuel appelé redevance et de faire valoir une option d'achat à l'échéance
du contrat de crédit-bail. Le bien n’est pas la propriété du locataire donc il n’est pas inscrit à son
bilan
La redevance de crédit-bail est une charge car c’est une somme versée en contrepartie d’un
service (mise à disposition d’un bien) consommé par l’entité qui n’a pas de valeur économique
positive
Le 1er octobre N, la société Zodiac signe un contrat de crédit-bail mobilier d'une durée de 5 ans pour
financer un matériel industriel d'une valeur de 300000€ HT. Le dépôt de garantie versé à la souscription est
fixé à 50000 €. La redevance annuelle payable en début de période s'élève à 80000 € HT. Le prix de la levée
de l'option en fin de contrat est fixé à 55200 € HT. La durée d'utilisation du bien est de 8 ans.
Le fournisseur accorde le 12 novembre une réduction commerciale exceptionnelle de 24000 € HT par
chèque bancaire.
TVA au taux de 20%.
1) Écritures N :
Le 01/10/N : Dépôts versé et redevance
2751 Dépôts versés 50 000
6122 Redevance crédit- bail 80 000
44566 Tva (80 000) 16 000
512 Banque 146 000
La société CARLOS dont l'exercice comptable coïncide avec l'année civile a signé un contrat de crédit-bail
immobilier le 1er janvier N. Ce contrat a pris effet immédiatement.
Les conditions du contrat sont les suivantes:
Valeur terrain HT: 500000 €
Valeur construction HT: 2500000€
Durée du contrat: 15 ans.
Durée normale d'amortissement du bien: 25 ans.
Loyer annuel payable à terme échu, le 31 décembre de chaque année: 350000€ hors taxes.
Prix de levée de l'option: 600000€ payés par chèque le 31/12/N+ 14.
La société a décidé d'enregistrer une provision pour IS au taux de 25 % par mesure de simplification.
2) Écritures Année N
La SA Mélibois souscrit, le 1/06/N, un contrat de crédit-bail mobilier. Ce contrat porte sur une machine-outil
et le bien est immédiatement mis à sa disposition par la société de crédit-bail. Les caractéristiques de ce
contrat sont les suivantes:
- Valeur du bien: 90000€ HT - durée de consommation des avantages économiques: 10 ans.
- Paiement de 20 redevances trimestrielles de 5400 € HT chacune. Première redevance le 1/06/N puis
tous les trois mois, le 1er jour du mois de l'échéance. Versement d'un dépôt de 2000€ à la signature du
contrat.
Levée de l'option d'achat possible le 1/06/N+5, pour 10000€ HT.
Le 1°r juin N+5, la société Mélibois lève l'option d'achat de la machine-outil suivant les clauses du contrat. La
machine-outil fait l'objet d'un amortissement, après son rachat, sur une durée de 5 ans.
Fin juin N+7, la société Mélibois revend la machine-outil acquise en N+5, en fin de contrat de crédit-bail, à
une autre entreprise pour un prix HT de 23000 €.
NB. Retenir un taux de TVA de 20%.
La firme Dimitri acquiert début juillet N-5 un ensemble immobilier pour 600000€ dont 100000€ pour le
terrain. Le 31/12/N, il est décidé de réévaluer les immobilisations de la société. A cette date la valeur d'utilité
de l'immeuble est de 700000 € dont 150000€ pour le terrain. La construction est amortissable sur 20 ans. Le
31/12/N+2, l'ensemble immobilier est vendu pour 600000 €. Les exercices N+1 et N+2 ont été bénéficiaires.
Exemple : Application 4p 95 : Réévaluation libre
La société Béta achète le 2/01/N, un terrain composé de deux parcelles. Sur chaque parcelle, une
construction est édifiée. Elles sont détruites au cours de l'exercice N pour que l'entreprise Béta puisse
réaliser ses projets immobiliers. Sur la première parcelle appelée « Parc des Berges », la société crée un parc
d'agrément. Sur deuxième parcelle nommée « Sud-Ouest », la société Béta fait construire un immeuble qui
sera utilisé comme siège social.
Annexe 2 : Financement
2.1. Un emprunt est obtenu le 1er février N+1 pour 300000€ au taux de 8%, remboursable par
amortissement constant sur 5 ans. La société ne souhaite pas incorporer de charges financières dans le coût
de production de l'immeuble.
2.2. Le reste de l'investissement est financé sur les fonds propres de la société.
La société JUPITER dispose d'une équipe d'informaticiens qualifiés et elle a décidé de créer son propre
logiciel de gestion prévisionnelle, dont la date de mise en service a été fixée au 1er avril N. Le comptable sait
que les dépenses engagées pour la création des logiciels doivent être immobilisées, si certaines conditions
sont remplies. Les conditions requises étant remplies à la fin de l'année N-1.
Le comptable vous communique le détail des frais H.T. (en €), correspondant aux différentes phases de la
réalisation de ce logiciel:
- au cours du quatrième trimestre N-1:
• étude préalable : 18 000 ( non)
• analyse fonctionnelle : 30 000 (non)
• analyse organique : 54 000 (oui)
- au cours du premier trimestre N:
• programmation : 5000 (oui)
• tests et jeux d'essai : 60000 (oui)
• documentation pour les utilisateurs : 39000 (oui)
(On ne incorpore pas au cout de production : étude préalable, analyse fonctionnelle , formation de
l’utilisateur (souscription), suivi de logiciel (maintenance))
Les frais de maintenance pour l'exercice N, s'élèvent à 15000 € H.T. Toutes les charges ont été normalement
comptabilisées.
Exemple : Application 11 p99 : Site internet
La SA « Les Vœux d'Artistes » située à Paris, a pour objet les activités suivantes:
1. sensibiliser le public à la culture et à la création artistique, en organisant, avec ses membres artistes, des
évènements artistiques et culturels, orientés notamment vers la peinture, la gravure et la photographie,
2. apporter aux artistes les occasions et les aides nécessaires pour faire connaître leur création et la diffuser,
3. la gestion de plusieurs galeries d'art à Paris et en province.
Les dirigeants ont décidé, fin janvier N, de créer un site internet servant de vitrine à la société mais
permettant également aux membres de réaliser un certain nombre d'opérations en ligne: règlement sécurisé
de la cotisation annuelle pour les membres qui souhaitent exposer leurs œuvres, ventes en ligne de
différentes créations artistiques originales.
Les travaux correspondants à la création de ce site sont confiés aux employés du service informatique de la
société.
Les différentes phases du projet et leurs coûts respectifs sont estimés avec une fiabilité suffisante :
- étude préalable réalisée en février N: 1700 € : Charge
- obtention d'un nom de domaine et immatriculation le 15 mars N: (1180€ HT : Immo
- développement du logiciel d'exploitation nécessaire à la mise en fonctionnalité du site, fin avril N: (1500€, ;
Immo
- développement de codes début mai: 1040 € : immo
- développement en interne des logiciels et bases de données nécessaires au fonctionnement du site, achevé
fin novembre N: 7800€ (non compris le développement réalisé début mai N) : Immo
- réalisation d'une documentation technique début novembre N : 2200€ : immo
Les conditions de comptabilisation à l'actif des coûts de création du site internet sont remplies début avril N.
Le projet est considéré comme étant achevé le 12 décembre N. Il est mis en service à cette même date. La
prestation du 15 mars N a été enregistrée dans un compte de charges. Seuls les coûts de développement du
logiciel d'exploitation, fin avril N, ont été enregistrés dans un compte d'immobilisations en cours.
Charges et produits : 90%
La subvention d’investissement est une aide financière qui a été octroyée à une entreprise à titre définitif,
par une institution publique ou privée (en général par des collectivités territoriales). Il n’y a aucune
obligation de remboursement. Cette subvention sert à financer des investissements (ex: achat d'un
véhicule, de matériels, ...).
Clause d’inaliénabilité : cela signifie que la personne ne peut pas vendre, louer ou donner ses droits ou ses
obligations à quelqu'un d'autre.
2 types de clause:
- Condition résolutoire : implique que certains critères soient remplis pour en bénéficier
définitivement. La subvention est donc acquise dès le moment de la signature.
- Condition suspensive : implique que les critères demandés soient remplis avant de percevoir
l’intégralité de la subvention. Le montant n’est alors acquis que si la condition suspensive se
réalise. (Compte 4419 avances sur subvention – si à l’avance reçus le paiement)
La SA ROMAN a acquis le 2 janvier N, un ensemble immobilier d'une valeur de 800 000 € HT (taux de TVA
20%), (terrain: 160 000 €, construction 640 000 €).
Elle a bénéficié d'une subvention d'équipement finançant à hauteur de 10% cette acquisition hors taxes.
Aucune clause d'inaliénabilité n'a été prévue au contrat.
L'amortissement en linéaire de la construction sur une durée de 25 ans, correspond à la durée de
consommation des avantages économiques attendus.
L'entreprise a décidé d'étaler la subvention perçue.
Le 02/01/N : acquisition
211 Terrain 160 000
213 Construction 640 000
44566 TVA 160 000
404 Fournisseur 960 000
Corrigée : à voir
Chapitre 19 : L’abonnement des charges et des produits
Expliquer la méthode comptable de l’abonnement des charges et des produits. Préciser quel est son
intérêt pour l’entreprise.
Les entreprises ont la possibilité́ de mettre en place la méthode de l’abonnement des charges et des produits
en ouvrant des comptes de régularisation (4886 ou 4887) afin de répartir des charges et des produits connus
ou fixés d’avance sur l’ensemble de l’exercice.
Le fait d’utiliser cette méthode d’abonnement des charges et des produits tout au long de l’année, permet
de produire des situations comptables intermédiaires rapidement.
Justifier pourquoi les intérêts de l’emprunt et la dotation aux amortissements des charges à répartir
peuvent faire l’objet d’un abonnement.
Selon l’article 944-48 du PCG, les charges et les produits pouvant faire l’objet d’un abonnement sont « les
charges et produits dont le montant peut être connu ou fixé d'avance avec une précision suffisante ».
La SARL Domi a souscrit le 1er septembre N-2 un contrat de crédit-bail immobilier qui prévoit le versement
d'une redevance annuelle de 15000 €, payable à terme échu, le 1er septembre de chaque année.
Elle utilise un système d'abonnement, afin de procéder à l'établissement d'un compte de résultat mensuel.
L'exercice comptable de l'entreprise coïncide avec l'année civile.
Le 01/09 :
4886 Répartition périodique des charges 15 000
512 Banque
L'entreprise Évrard a déposé un brevet et perçoit depuis deux ans une redevance annuelle à terme échu de
8400 €, le 15 avril de chaque année.
Elle utilise un système d'abonnement, afin de procéder à l'établissement d'un compte de résultat mensuel.
L'exercice comptable de l'entreprise coïncide avec l'année civile.
La société Yprémium engage des frais importants en assurance, en location d'engins de chantier et de
camions et en électricité pour faire tourner ses machines de tri et de concassage. Elle perçoit également des
loyers concernant la mise à disposition de containers dans plusieurs déchetteries pour collecter les remblais
et déchets des artisans. M. Peltre, ayant entendu parler de la méthode de l'abonnement des charges et des
produits, souhaiterait que vous la mettiez en œuvre dans sa comptabilité. De plus, son entreprise étant en
croissance constante depuis plusieurs années, il s'interroge sur la possibilité d'embaucher un comptable
supplémentaire ou bien de faire appel à un expert-comptable auquel il pourrait confier une partie de sa
comptabilité.
Le 01/09/N
4886 répartitions des charges 6 000
44566 tva 1 200
512 Banque 7 200
Le 01/09/N :
512 Banque 70 000
44567 TVA 10 000
4887 Répartition des produits 60 000
4887 Charges constaté d’avance 10 000
7083 Abonnement mensuel (60000/6) 10 000
Quel(s) principe(s) comptable(s) peut (peuvent) être remis en cause par l’utilisation de ces options ?
Pourquoi ? Perte de change
Les principes comptables pouvant être remis en cause par l’utilisation de ces options sont principalement :
• le principe de prudence, car souvent certaines de ces options consistent à limiter les charges
et en particulier le montant des provisions.
• Le principe de permanence des méthodes : méthode à conserver pour les exercices futurs
Les services comptables de la société anonyme «Les couvertures de l'Allier» ont établi, en date du 31
décembre, les comptes annuels relatifs à l'exercice N. Le Conseil d'administration qui doit se réunir le
15 avril N+1 a pour ordre du jour: « arrêté des comptes de l'exercice N». Cependant, M. Bonhoure, directeur
comptable de la Société, est préoccupé par des événements importants survenus entre le 31 décembre, date
de clôture de l'exercice, et la réunion du conseil prévue au 15 avril. Les événements qui posent problème à
M. Bonhoure sont les suivants:
1. Le 3 mars N+1, la société a reçu une notification de rectification fiscale faisant suite à une
vérification de comptabilité effectuée sur place, du 22 décembre N au 13 février N+1. Le montant
du redressement fiscal correspond à un supplément d'IS de 23500 € au titre de l'année N-1, pour
diverses erreurs dans la détermination du résultat fiscal. La société conteste le montant de ce
redressement fiscal.
Le 31/12/N
687 Dotations amorti 23 500
155 Provision pour impot 23 500
2. En février N+1, un salarié a été convaincu de détournements de marchandises stockées. Ces
détournements ont été effectués à son seul profit. Il a été immédiatement licencié pour faute grave,
sans indemnité. Les vols ont commencé durant l'exercice N et sont estimés globalement à 10000 €.
Pas d’écritures à passer : pas de provision car déjà constaté dans le stock initial
3. Un important client connaît une situation très difficile ; une créance de 120000€ datant du mois de
juin n'est toujours pas encaissée et M. Bonhoure lors de ses écritures d'inventaire passées en janvier
N+1 a constitué une dépréciation de 60% du montant après avis du service du contentieux. Le
règlement du client, pour solde de tous compte, a eu lieu le 15 mars pour un montant de 21 528 €.
Le 31/12/N : (120000-21528=98472) (98472 /1,2= 82 060) (82060-60 000 (120000/2 juin)= 22 060)
68174 dotations des actifs des créances 22 060
491 dépréciation des comptes clients 22 060
4. Un sinistre est survenu début mars N+1 dans l'un des ateliers de la société situé à Moulins,
entraînant des dommages estimés à 200000 €. Ces dommages ne seront que partiellement couverts
par l'assurance car les contrats n'avaient pas été révisés depuis de nombreuses années. La SA « Les
couvertures de l'Allier » va subir une importante baisse de son chiffre d'affaires du fait du
ralentissement de la production consécutif à ce sinistre.
Pas d’écriture à passer : pas de lien avec l’exercice N
6. Un accident est survenu au cours d'un chantier de couverture sur un lotissement. Une estimation
provisoire au 15/12/N a conduit à provisionner une somme de 40000€ de dommages et intérêts. Un
rapport d'expertise daté du 2 février N+1 indique un préjudice de 65000 €.
Le 31/12/N : (65000-40000= 25 000)
687 Dotations aux amorti 25 000
151 Provisions 25 000
Dans le cas d’un contrat à long terme bénéficiaire, expliquer les différences entre la méthode à
l’achèvement et la méthode à l’avancement, en ce qui concerne la présentation du bilan, et du
compte de résultat (aucune écriture n’est exigée).
(PCG – Article 380-1 II) - La méthode à l'achèvement consiste à comptabiliser le chiffre d'affaires
et le résultat au terme de l'opération. En cours d'opération, qu'il s'agisse de prestations de services
ou de productions de biens, les travaux en cours sont constatés à la clôture de l'exercice à hauteur
des charges qui ont été enregistrées
En conséquence :
- Des stocks d’en-cours sont inscrits à l’actif du bilan
- Des variations de stocks apparaissent dans le compte de résultat.
- Le résultat, en cours d’opération, est nul.
(PCG – Article 380-1 III) - La méthode à l'avancement consiste à comptabiliser le chiffre d'affaires
et le résultat au fur et à mesure de l'avancement des contrats.
En conséquence :
- Des créances clients (factures à établir) sont inscrites à l’actif du bilan.
- Un chiffre d’affaires partiel apparait en produit dans le compte de résultat.
- En cours d’opération, un résultat partiel à l’avancement est constaté au compte de résultat.
Rappeler les méthodes de comptabilisation des contrats à long terme prévues par le Règlement 99-
03 en précisant les justifications qui sous-tendent chacune d’entre-elles. Indiquer la méthode
préférentielle prévue par le règlement 99-03
Les deux méthodes de comptabilisation des contrats à long terme sont la méthode à l’achèvement
et la méthode à l’avancement.
Rappeler les critères énoncés par le règlement 99- 03 qui permettent de qualifier l’estimation du
résultat d’un contrat à long terme de fiable.
La capacité à estimer de façon fiable le résultat à terminaison repose sur trois critères (PCG, art.
380-1-6) :
o la possibilité d’identifier clairement le montant total des produits du contrat ;
o la possibilité d’identifier clairement le montant total des coûts imputables au contrat
;
o l’existence d’outils de gestion, de comptabilité analytique et de contrôle interne
permettant de valider et de réviser, au fur et à mesure de l’avancement, les
estimations de charges, de produits et de résultats.
Quels sont les méthodes et outils qu’une entreprise peut utiliser pour déterminer le pourcentage
d’avancement d’un contrat à long terme ?
Le pourcentage d’avancement est déterminé :
- soit par le rapport (Coût des travaux exécutés à la clôture N)/(Coût total prévisionnel à
terminaison) ;
- soit par des mesures physiques ou des études permettant d’évaluer le volume des travaux ou
services exécutés.
Indiquer et justifier le traitement à appliquer lors d’une perte à terminaison sur un contrat à long
terme, dans le cadre de la méthode préférentielle. Enoncer et justifier le principe comptable sous
jacent.
Selon le PCG (article 380-1-8), « si une perte globale est probable en fin de contrat, une provision
doit être constatée quelle que soit la méthode appliquée. Elle doit couvrir la perte totale probable
à terminaison, sous déduction des pertes déjà constatées à l’avancement. Avec cette méthode,
la perte réalisée en raison des travaux déjà effectués est prise en compte lors de la constatation
du chiffre d’affaires relatif. Il faut donc enregistrer le complément de perte, qui correspond aux
travaux non réalisés, en provision ».
Ce traitement se justifie en application du principe de prudence.
Exemple : Application 2p267 : Méthode à l’achèvement et méthode à l’avancement
La société Louxor est un promoteur de la région Toulousaine. Le délai moyen de ces programmes immobiliers
est de l'ordre de 18 à 22 mois. On vous communique les informations concernant une nouvelle réside
« Les Floraisons » :
à coût total de production estimé par les services techniques de la société: 2 700 000
à coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N: 1 485 000
à prix de vente prévu: 3 600 000
Rappeler les règles de libération qui sont applicables aux apports dans une société anonyme (SA)
Les apports en numéraire doivent être libérés d’au moins la moitié de leur valeur nominale lors de
la constitution de la société dans un délais de 5 ans
Les apports en nature doivent être libérés en totalité lors de la constitution de la société.
Rappeler les règles de libération qui sont applicables aux apports dans une SARL
Les apports en numéraire doivent être libérés 20% ou 1/5 !iode leur valeur nominale lors de la
constitution de la société et dans un délais de 5 ans
Les apports en nature doivent être libérés en totalité lors de la constitution de la société.
Exemple : Application 1 p157 : Apport en numéraire et en nature dans une SARL (à voir minimum)
1) Écritures de constitution :
Réalisation d’apport :
Libération minimale dans les SA : ½ Capital
Fraction du capital non appelé= 12 000* 50*1/2 = 300 000
Le 01/03/N :
109 Actionnaires : capital souscrit- non appelé 300 000
1011 Capital souscrit – non appelé 300 000
Le 01/06/N+3
4562 Apporteurs- capital appelé, non versé 180 000
109 Actionnaires : capital souscrit- non appelé 180 000
Le 01/06/N+3 : Versement :
512 Banque 180 000
4562 Apporteurs Capital appelé, non versé 180 000
4) Bilan au 28/02/N+3
Capital versé= 300 000+ 180 000= 480 000
Actif Passif
Capital souscrit non appelé 120 000 Capitaux propres 600 000
- Capital social (dont versé 480
000)
Contrairement à la règle prévue pour les apports en numéraire, une société peut augmenter son capital
par apports en nature même si les associés n’ont pas intégralement libéré leurs apports.
Les apporteurs en nature et la société doivent toutefois rédiger et signer un contrat d’apport. Le contrat
d’apport doit faire l’objet d’une approbation par les associés, réunis en assemblée générale extraordinaire
pour l’occasion.
Préciser les limites dans lesquelles le prix d'émission doit se situer en cas d’augmentation de capital.
Le prix d’émission (PE) est compris entre la valeur nominale (VN) et la valeur « réelle » (VR) avant
l’augmentation de capital de l'action.
Valeur Nominale ≤ Prix Émission ≤ Valeur réelle
En quelques lignes, rappeler la signification du droit préférentiel de souscription du point de vue des
anciens et des nouveaux actionnaires ?
Signification : Lors d'une augmentation de capital par apports en numéraire, chaque actionnaire
a le droit de souscrire un nombre d'actions nouvelles correspondant à sa participation dans le
capital. Ce droit ne peut être réduit, il est protégé par la loi, il est appelé : « droit de souscription
à titre irréductible »
DS = VR avant augmentation – VR après l'augmentation
Pour les anciens actionnaires, ce droit permet de :
• Maintenir leur droit dans le capital
• Compenser la perte de la valeur de leurs actions
• Donner la priorité pour souscrire les nouvelles actions.
Exposer les règles de comptabilisation des frais d’augmentation de capital. Justifier le choix de la
société M’Angers et expliquer les conséquences de ce choix en matière de changement de méthode
comptable, pour l’avenir.
Exposer les règles de libération du capital dans une société anonyme à l’occasion d’une
augmentation de capital en numéraire.
Le capital doit être libéré au minimum du quart du nominal des actions émises, le solde devant
être appelés dans un délai de 5 ans. Non exigé : la prime d’émission doit être versée en totalité à
la souscription de l’augmentation de capital.
Exemple : Application 1 p 173 : Augmentation de capital en numéraire
La société LASKER a un capital social de 500000 € divisé en actions de 100€ de valeur nominale. La valeur
mathématique est de 200 €.
Elle décide d'augmenter son capital par apports en numéraire par la création de 1000 actions nouvelles au
prix d'émission de 180€ totalement libérées.
La société RETI a un capital social de 400000 € divisé en 10000 actions de 40 €. Les capitaux propres ont une
valeur de 800000 €. Elle décide d'incorporer une partie des réserves au capital par création d'actions
gratuites à hauteur d'une action gratuite pour 10 actions anciennes.
Exemple : Application 3p174 : Double augmentation de capital : Apports en numéraire et apport en nature
La société anonyme DIMITRI a un capital social de 100000 € divisé en actions de 40 €. La valeur
mathématique de l'action est de 200€ , à la date du 1e avril N.
Les dirigeants de la société envisagent une double augmentation de capital, le 15 mai N.
- par apports en nature de la SA CHOSTAKO: des constructions évaluées à 4000000 €;
- par apports en numéraire 10000 actions nouvelles, libérées de moitié, émises à 150€.
La société anonyme Moreira au capital de 10000000 € entièrement libéré (20000 actions de 500 €) a décidé
d'amortir par prélèvement en priorité sur la réserve facultative et ensuite sur la réserve statutaire, si besoin
est, une fraction de 100€ par action.
Cette décision a été prise par l'AGE des actionnaires en date du 15/04/N. Le règlement des sommes revenant
aux actionnaires est effectué le 30/04/N par chèque. Avant l'opération, on relève les soldes des comptes
suivants :
• Réserve facultative: 1 380 000
• Réserve statutaire: 790 000
• Réserve légale: 1 000 000
Chapitre 13 : L’affectation du résultat
Bénéfice distribuable = bénéfice de l'année - pertes antérieures - dotation de la réserve légale - dotation de
la réserve statutaire + réserves distribuables + report à nouveau créditeur.
Interpréter le report à nouveau apparaissant dans les capitaux propres avant affectation de la SARL
« La Patte Rousse ».
Le montant du report à nouveau est affecté de parenthèses, ce qui indique un signe négatif. Il
s’agit donc d’un report à nouveau débiteur.
Ce report à nouveau débiteur peut s’expliquer de différentes manières (ces explications peuvent
se cumuler, accepter toute réponse pertinente) :
• Pertes réalisées lors d’exercices antérieurs ;
• Impact d’éventuels changements de méthode ayant affecté les capitaux propres (ex :
la mise en place d’une provision pour pensions peut avoir un effet significatif sur le
compte de RAN).
Indiquer quelles sont les conditions que doit respecter la société pour distribuer des acomptes sur
dividendes.
Il est nécessaire (C. com art L. 232-12) :
- qu’un bilan établi au cours ou à la fin de l’exercice et certifié par un commissaire aux
comptes fasse apparaître que la société a réalisé un bénéfice depuis la clôture de
l’exercice précédent après constitution des amortissements, dépréciations et provisions,
déduction faite, s’il y a lieu des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en
réserve en application de la loi ou des statuts et compte tenu du report bénéficiaire ;
- que les acomptes à verser avant l’approbation des comptes de l’exercice n’excèdent
pas le montant du bénéfice distribuable.
Indiquer les modalités de paiement des dividendes en actions dans les sociétés non cotées.
Le paiement des dividendes en actions n’est possible que s’il est prévu par les statuts de la société. Chaque
actionnaire peut opter ou non pour le paiement de ses dividendes en actions.
Le prix d’émission des actions nouvelles est déterminé soit en fonction du montant de l’actif net, soit fixé par
un expert désigné en justice à la demande du conseil d’administration ou du directoire. Le prix d’émission
des nouvelles actions ne doit pas être inférieur au nominal.
La SA Capi:
- a été constituée le 01/01/N-3 au moyen de 10000 actions de valeur nominale 30€, libérée du minimum
légal,
- le solde a été libéré le 01/04/N-1.
Elle a effectué une augmentation de capital, le 01/02/N, de 3000 actions, libérées du minimum légal.
Le solde a été libéré le 01/12/N.
Les statuts de la SA prévoient le versement d'un premier dividende au taux de 4%.
L'extrait des comptes au 31/12/N montre les éléments suivants:
- réserve légale : 20000 €
- report à nouveau solde débiteur : 5000 €
- résultat de l'exercice : 50000 €
L'AGO du 10/05/N+1 décide:
- d'affecter en réserve facultative un montant de 2000 €,
- et de distribuer un dividende maximal par action entièrement libérée correspondant à un nombre entier
d'euros.
Exemple : Mini cas de synthèse 1 p193 : Fiduciaire de Biscarosse
Vous venez d'être embauché dans la FIDUCIAIRE DE BISCAROSSE. Ce cabinet d'expertise comptable landais a
développé une clientèle dans tout le sud-ouest. Monsieur JOÊL, un des associés du cabinet, vous confie un
certain nombre de dossiers afin d'évaluer vos connaissances.
Monsieur JOÊL vous demande d'étudier le dossier de la société KARINE, un des clients du cabinet.
La société anonyme KARINE créée il y a maintenant 10 ans, fabrique des boîtiers plastiques et des jaquettes
pour CD, DVD et autres supports magnétiques. Elle s'est fait une renommée importante auprès des
entreprises de la région en présentant des produits à faible coût mais avec un design original. La SA KARINE
emploie environ 70 personnes et n'est pas encore cotée en Bourse.
Son exercice comptable coïncide avec l'année civile.
Vous devez intervenir sur le projet de répartition du résultat.
1. Informations sur la répartition du résultat N-1 et sur les capitaux propres au 31/12/N-1:
la dotation à la réserve légale a été de 2 500€
la dotation aux autres réserves a été déterminée en appliquant un coefficient de 8,80 à la dotation à
la réserve légale;
l'affectation du résultat N-2 n'avait dégagé aucun report à nouveau;
l'arrondi du dividende décidé par l'AGO a été à la dizaine de centimes inférieure;
provisions réglementées au 31/12/N-1: 80 000€;
subventions d'investissement au 31/12/N-1: 140 000.
2. Informations nécessaires à la répartition des bénéfices N de la SA KARINE
• Extrait du bilan après inventaire au 31/12/N, mais avant affectation du résultat N:
Capital social: 1 000 000 €
Dont versé("): 700 000 €
Prime d'émission2); 120 000 €
Réserves(3); 260 000 €
Report à nouveau créditeur: 1 500 €
Résultat de l'exercice N: 110 000 €
Provisions réglementées 104 000 €
Subventions d'investissement 112 000 €
(Dont 100 000€ provenant d'une augmentation de capital en numéraire réalisée le 1e juillet N.
(Provenant en totalité de l'augmentation de capital en numéraire réalisée le 1er juillet N.
(3)Dont 60 000€ de Réserve légale.
• Informations complémentaires Le capital de la société anonyme KARINE est formé d'actions de nominal
10€. L'augmentation de capital en numéraire du 1e juillet N a donné lieu à la création de 40 000 actions
toutes libérées du minimum légal. Les statuts prévoient une rémunération aux actionnaires sous forme d'un
intérêt statutaire de 5% du capital libéré. La réserve légale sera dotée jusqu'à son maximum obligatoire.
L'assemblée générale ordinaire du 28 juin N+1 approuvant les comptes de l'exercice N, a décidé de verser
aux actionnaires un superdividende arrondi aux 50 centimes d'euro inférieur. Le solde sera reporté à
nouveau
Exemple : Mini cas de Synthèse 2 p 195
Chapitre 14 : Les provisions réglementée
Pourquoi les provisions réglementées sont-elles classées dans les capitaux propres ?
Les provisions réglementées correspondent en principe à une part de bénéfice inscrite sous un
régime d’exonération provisoire de l’impôt. Dans ce sens, elles constituent des réserves latentes
qui ne sont pas définitivement libérées de l’impôt. Il est donc logique qu’elles soient portées en
capitaux propres.
Ø ACTIFS INCORPORELS
- Immobilisation incorporelle : « Immobilisation incorporelle : actif non monétaire
sans substance physique ». Elle est identifiable si elle est séparable des activités de
l’entité (vendues, ou louée …) ou elle résulte d’un droit légal ou contractuel.
Ø ACTIFS CORPORELS
- Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé
dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des
tiers, soit à des fins de gestion interne et dont elle attend des avantages économiques
futurs.
- Stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en
cours de production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le
processus de production ou de prestation de services, sous forme de matières
premières ou de fournitures
- Charges constatées d’avance sont des actifs qui correspondent à des achats de biens
ou de services dont la fourniture ou la prestation interviendra ultérieurement
*Compléments :
- Pour les associations et fondations : on attend des avantages économiques futur ou un potentiel
de services au profit des tiers ou de l’entité.
- Pour les entités du secteur public : On attend des avantages futurs ou la mise disposition d’un
potentiel de services au profit de tiers ou de l’entité
3. Les actifs non significatifs peuvent ne pas être inscrits au bilan ; dans ce cas, ils sont comptabilisés
en charges de l’exercice. Et tous les éléments inférieurs à 500€.
4. Clause de réserve de propriété : Il s’agit d’une clause en vertu de laquelle le vendeur d’un bien en
reste propriétaire jusqu’au paiement complet du prix. Elle constitue donc une protection mise en
place par le vendeur, offrant une garantie en cas de non-paiement du bien
Exemple : Application 2 p45 : évaluation des stocks
Le 15/03/ N : Paiement
404 Fournisseur immo 84806,13
666 Perte de change 2511,81. (gain de change = 766 au credit)
512 Banque 87317, 94
à S’il n’y a pas eu de paiement jusqu’au 31/12 Cours de devise à 1,15 au 31/12 (100 000 1,15= 86956,52)
84806,13 - 86956,52= 2150,39 perte latente
Le 31/12 : inventaire
476 perte latente 2159,39
404 fournisseurs immo 2150,39
<Exemple : Application 5 p46 : prise en compte des couts d’emprunt
6865 Dotation aux provisions 2159,39
La société
1515 Sigma aProvision
opté pour pour
l'incorporation aux actifs de ces coûts d'emprunt.2159,39
perte de change Le 23 mars elle achète un
matériel industriel de 150 000€ HT églé comptant par chèque bancaire. Ce matériel est financé par un
emprunt
L’année spécifique
suivante : Ondu même montant
extournes au écritures
ces deux taux de 4,5% réalisé le 1e avril, remboursable par annuités
constantes sur 5 ans. L'installation de la machine débute le 1er avril N et la machine est mise en service le
1er octobre N.
Après avoir rappelé la définition d’un passif éventuel, indiquer les informations à fournir en
annexe pour tout passif éventuel à la date de clôture.
Un passif éventuel est :
- soit une obligation potentielle de l’entité à l’égard d’un tiers résultant d’évènements dont
l’existence ne sera confirmée que par la survenance, ou non, d’un ou plusieurs
évènements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entité ;
- soit une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il n’est pas probable ou certain
qu’elle provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente
attendue de celui-ci.
L’entreprise doit comptabiliser une provision pour impôt. Justifier votre réponse ?
En vertu des articles 321-1 et 321-5 du règlement 2014-03, à la clôture de l’exercice du sinistre,
l’entreprise doit doter une provision pour le montant estimé de l’impôt.
Il s’agit d’un passif dont le montant ou l’échéance n’est pas connu de façon précise.
Art. 321-5 Une provision est un passif dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de façon précise.
Rappeler la définition d’un site internet actif et d’un site internet passif et leur traitement
comptable.
Site internet « passif » : site destiné à donner des informations sur l’entreprise (site de
présentation). Traitement comptable : dépenses de conception enregistrées en charges.
Site internet « actif » : site destiné à enregistrer des commandes clients et/ou à participer aux
systèmes d’information ou commerciaux de l’entreprise (comptabilité, vente, etc.).
Traitement comptable : dépenses de conception activables si option pour l’activation.
Caractériser le site Internet mis en service en 2015 et justifier la comptabilisation des dépenses
relatives à sa création en charges.
Un site Internet passif est un site destiné à donner des informations sur l’entreprise (sites de
présentation) et ne participant pas aux systèmes d’information ou commerciaux de l’entreprise.
Le site Internet mis en service en 2015 ne permet pas la prise de réservation, il répond bien à la
définition d’un site passif.
Il est donc considéré comme un support de publicité et non comme un actif incorporel. Les
conditions d’activation ne sont pas remplies, en particulier du fait de l’absence d’avantages
économiques futurs. C’est pour cette raison que les dépenses de création de ce site ont été
comptabilisées en charges.
Vérifier que les engagements de retraite de la SARL respectent les conditions de définition d’un
passif et caractériser ce passif.
Conditions de définition du passif :
• Il existe une obligation à la clôture à l’égard d’un tiers : l’obligation de verser une rente
ou des pensions aux salariés après leur départ de l’entreprise (ici : une rente est
versée) ;
• Cette obligation induit une sortie de ressources : le versement des prestations ;
• Sans contrepartie équivalente : l’entreprise n’obtiendra plus rien de ses anciens
salariés postérieurement à leur départ de l’entreprise.
Les engagements de retraite répondent donc bien aux conditions de définition d’un passif. Le montant et
l’échéance des engagements
Exemple : Application 1 p208 : Passifs divers (d’après avis du CNC n°00-01 du 20 Avril 2000)
Exemple : Application 2 p209 : Indemnités de départ à la retraite
La société Ringaret a signé un accord d'entreprise déterminant pour tous les salariés une indemnité de
départ à la retraite.
Au 31 décembre N, le montant global calculé des indemnités de départ à la retraite est égal à 32077,41 €.
Le montant de l'engagement de retraite s'élevait à 29690,35 € au 31 décembre N-1
La société RINGARET a décidé de comptabiliser l'engagement de retraite pour la première fois en N.
Le directeur financier de la société Passidia vous soumet le test suivant dans l'optique de vous recruter dans
son service comme collaborateur.
Annexe
a) La société est en litige avec un fournisseur pour livraison tardive des matières premières. La facture
s'élève à 15880€ TTC enregistrée en 401. L'affaire est portée devant le tribunal en Juin N. A l'issue du litige,
la société risque de devoir payer la facture, 5000€ de dommages et intérêts, et 3000€ de frais de justice.
Provision litige
b) Une directive européenne oblige l'entreprise à renforcer la sécurité dans l'usine d'ici fin N+2. Le coût des
travaux est évalué à 5 millions d'euros. Pas de provision
c) Une usine a explosé le 15 décembre N provoquant un désastre écologique. La société va devoir
dédommager les habitants. Pour l'instant, il est impossible d'évaluer le montant d'une manière précise. Par
de provision
d) Une restructuration est envisagée. Le plan social est évalué à 20 millions d'euros. La décision définitive
sera prise en mars N+1. Provision
Exemple : Application 4 p210 : Risques et sinistres
La société anonyme Axel-Pharma est une entreprise de l'industrie pharmaceutique qui doit faire face à
différents types de risques et sinistres. Dans le cadre des travaux d'inventaire, le dossier de cette société
vous est communiqué.
fiscale
Il devient expert-comptable salarié et non expert-comptable diplômé
Objectif : présenter une attestation de sincérité affirmant que les comptes audités sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entreprise. C’est une profession réglementée. Il est inscrit sur la liste de
l’Ordre des commissaires aux comptes. Il est nommé pour 6 exercices.
- il certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
résultat, de la situation financière et du patrimoine de la société
- il vérifie les valeurs et les documents comptables de la société, il contrôle la conformité de la
comptabilité de la société avec les règles en vigueur. Il vérifie la concordance des comptes
annuels avec les informations données dans le rapport de gestion
- il s’assure que l’égalité a été respectée entre les actionnaires de la société
- il signale à la prochaine AGO, les irrégularités qu’il aura pu relever
- il révèle au Procureur de la République les faits délictueux dont il a eu connaissance.
On peut être expert-comptable et commissaire aux comptes en même temps SAUF le que CAC a
une obligation d’indépendance. Il est interdit d’exercer les deux fonctions pour une même
société.
8. Le comptable public :
Doit passer un concours public ; fonctionnaire
Missions : Il manie des deniers publics ou des deniers privés réglementés, il tient et établit des
comptes de l’État.
Contenu :
• description de la mission (objet du contrat),
• Référence aux normes professionnelles de l’Ordre des Experts-comptables
• les obligations et responsabilités de chaque partie,
• les conditions financières (honoraires),
• la durée de la mission,
• Mention « toute modification importante de la mission fera l’objet d’un avenant »
• Modes de reconduction ultérieure ou de rupture
• Mode de traitement des litiges.
10. Expliquer les recommandations d’ordre général prévues par le code de déontologie de l’Ordre
des Experts-Comptables (O.E.C) afin que l’expert-comptable exerce sa profession avec
compétence, conscience professionnelle et indépendance d’esprit.
L’expert-comptable exerce son activité́ avec compétence, conscience professionnelle et
indépendance d’esprit. Il s’abstient en toutes circonstances, d’agissements contraires à la probité,
l’honneur et la dignité ».
CHAPITRE 2 :
La normalisation comptable est le processus de normalisation et les principes comptables qui doivent être
appliqués par les entreprises.
L'objectif principal de la normalisation comptable est que les entreprises appliquent des règles comptables
similaires, quel que soit le territoire sur lequel elles résident.
Avantage : Le principal avantage de la normalisation comptable est qu'elle valorise les transactions
économiques entre les différents territoires
2. Les sources du droit comptable
Directives Européennes
(traités internationaux
Textes législatifs
(loi comptable de 1983)
Textes réglementaires : décrets,
arrêtés (PCG
Jurisprudence
Doctrine
Ø Principe d’indépendance des exercices : Toutes les entreprises doivent retranscrire ses
informations financières sur une période donnée qu’on appelle exercice comptable.
Il est interdit d’enregistrer une information d'un exercice futur sur l’exercice actuel, ainsi les
charges et les produits doivent être rattachés au cours de l'exercice auquel ils se rapportent.
Ø Le principe des coût historiques : Toutes les entreprises doivent enregistrer :
À leur coût d’acquisition, tous les biens acquis à titre onéreux À leur valeur vénale (ou valeur
d’usage), tous les biens acquis à titre gratuit ;
À leur coût de production, tous les produits de l’entreprise.
Ø Le principe de prudence : Ce principe oblige les entreprises à établir leur comptabilité avec
prudence. Elles doivent prendre en compte le moindre risque de diminution de la valeur du
patrimoine en constatant la dépréciation de ses immobilisations ou en faisant des provisions par
exemple
Ø Le principe de non-compensation : Pour garder une image fidèle de son patrimoine et de son
activité, il est interdit, pour une entreprise, de compenser ses actifs avec ses passifs (bilan) et
ses produits avec ses charges (compte de résultat).
Ø Le principe de continuité d’exploitation : Toutes les entreprises doivent poursuivre leur activité
normalement, sous-entendu qu’elles n’ont pas l’intention de faire de liquidation
prochainement. Cela veut dire qu’il est interdit d’anticiper une cessation d’activité prochaine
sur les comptes actuels
Cela veut dire que les actions qui n'ont pas de valeur ou qui n'ont pas d'impact direct sur
l’entreprise n’ont pas besoin d’être signalées en comptabilité.
4. Par quel organisme ont été remplacés le Conseil national de la comptabilité (CNC) et le comité
de la réglementation comptable par l’ordonnance n° 2009-79 du 22 janvier 2009 ? Indiquer ses
principales missions.
Le CNC et le CRC ont été remplacés par l’Autorité des normes comptables (ANC) qui est désormais
le régulateur comptable unique.
5. Qu’appelle t’on normes IFRS. Les normes IFRS sont-elles applicables en France ?
Les normes IFRS (International Financial Reporting Standard) sont des normes comptables
internationales publiées par l’IASB (International Accounting Standard Board).
Obligatoire pour l’établissement des comptes consolidés des sociétés cotées française et les
entreprises de l’Union européenne faisant appel à l’épargne publique.
Les sociétés non cotées peuvent, sur option, appliquer les IFRS pour leurs comptes consolidés.
6. Indiquer le référentiel comptable applicable pour la présentation des comptes consolidés des
sociétés cotées.
Il s’agit du référentiel IFRS qui est obligatoire pour les sociétés cotées sur un marché
réglementé.
8. Citer et expliquer le principe des normes IFRS qui imposerait une comptabilisation du véhicule
de tourisme pris en crédit-bail au bilan. Le principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence (substance over form) impose une comptabilisation des biens pris en crédit-bail au
bilan. La réalité économique de la transaction prédomine sur sa forme (ou apparence) juridique.
9. Les normes internationales IAS-IFRS offrent peu d’options comptables. Selon vous, quelle en est
la raison ? En est-il de même dans le plan comptable général (règlement 99-03) ?
La limitation des options comptables permet à toutes les entités d’utiliser les mêmes méthodes
dès lors qu’elles répondent aux mêmes critères. Par exemple, une entreprise qui répond aux
critères d’activation en matière de recherche et développement est obligée d’activer les frais
correspondants.
Le règlement 99-03 autorise davantage d’options comptables dans les comptes individuels : choix
entre plusieurs méthodes dont une peut être la méthode préférentielle (frais d’établissement,
contrats à long terme, coûts de développement…).
10. Présenter les organismes intervenant dans le processus d’adoption d’une norme IFRS en Europe
(UE) en précisant leur rôle.
L’application des normes IFRS n’est pas automatique ni directe et subit un filtrage, où
interviennent deux organismes :
- L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) : il s’agit d’un organisme technique
de droit privé composé de professionnels de la comptabilité, qui a pour rôle de donner un avis
technique sur les normes et interprétations de l’IASB, avant leur adoption.
- L’ARC (Accounting Regulatory Committee) : il s’agit de l’organe politique du processus
d’adoption. Il est composé des représentants des états membres et rend des avis sur
l’adoption des normes et interprétations IFRS sur la base des avis techniques de l’EFRAG.