Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sous la direction :
Mr. Pr. M. MOUNIR
1
Année universitaire 2007/2008
PLAN
Introduction
Partie I : Généralités
I- Les choix d’investissement
II- Le risque
Partie II : le risque et décision d’investissement
I- Méthodes empiriques
II- Approches probabilistes
III- Projet d’investissement et MEDAF
IV- Les mesures mathématiques du risque
V- L’apport des options réelles
Conclusion
2
Introduction
investissement.
3
Généralités
Les choix d’investissement
Tout investissement se caractérise par 4 éléments :
Les cash-flows nets prévisionnels (CFN) : il s’agit des flux des revenus
futurs qu’on espère tirer de l’investissement.
5
Les choix d’investissement
Elle repose sur des prévisions qui ont une grande part d'aléas.
6
Types d’investissement
Les investissements de remplacement et d’extension:
7
Types d’investissement
8
Les choix d’investissement
9
Les choix d’investissement
10
Les choix d’investissement
Le DRA est le temps nécessaire pour que la VAN des cash-flows cumulés
actualisés devient positive.
11
Les choix d’investissement
12
Les choix d’investissement
En cas de deux projet on retient le projet dont la VAN est la plus élevée.
13
Les choix d’investissement
Le critère de taux de rendement interne : TRI
Si on veut comparer deux projets, le projet le plus intéressant est celui qui a
le TRI le plus élevé à condition que ce taux soit supérieur au coût de capital.
14
Les choix d’investissement
L'indice de profitabilité :
15
Le risque
Cette incertitude mesure l'écart entre les valeurs possibles et les valeurs
anticipées du projet.
16
Le risque
17
Méthodes Empiriques
Méthodes Empiriques
19
1- Réduire la durée de vie du projet
Plus les flux sont éloignés, plus ils sont incertains: il suffit Jonc de réduire la
durée de vie du projet. Pour justifier cette méthode. On fait remarquer que les
valeurs actualisées des flux éloignés sont faibles.
20
1- Réduire la durée de vie du projet
na
E ( FMt )
VAN I
t 1 (1 r )t
Avec :
n = durée initiale ;
a = nombre d'années retranchées; EMt = flux monétaire pour t ;
I = investissement ;
r = taux d’actualisation ;
21
1- Réduire la durée de vie du projet
Exemple :
Soit un projet d'investissement de 30 000 qui rapporte 5 500 pendant 12 ans. On
prend un taux d’actualisation de 10 %.
22
2- Ajuster les flux monétaires
Le coefficient est calculé de telle sorte qu'il est indifférent pour un investisseur
de recevoir.
Soit un flux incertain de valeur E (FMt)
Soit un flux certain de valeur a1E (FMt)
Plus le flux est incertain, plus le coefficient a est faible.
23
2- Ajuster les flux monétaires
B. CALCUL DE LA VAN
Avec :
n = nombre d'années;
n
aE ( FMt )
VAN I a, = coefficient d'ajustement;
t 1 (1 r )t FMt = flux monétaire pour t ;
I = investissement ;
r = taux d’actualisation ;
24
2- Ajuster les flux monétaires
EXEMPLE
Soit un projet d’investissement de 1000 qui engendre les fluets suivants :
25
2- Ajuster les flux monétaires
26
3- Ajuster les taux d'actualisation
La méthode consiste à ajouter une prime de risque au taux sans risque, Elle
27
3- Ajuster les taux d'actualisation
28
3- Ajuster les taux d'actualisation
Pour analyser un projet dont le risque est comparable à celui des différentes
(CMP).
29
3- Ajuster les taux d'actualisation
CMP = Wd kd + Wcp k cp
Avec :
Wd = proportion des dettes dans le financement de l'entreprise;
Kd = coût de la dette après impôt;
Wcp = proportion des capitaux propres dans le financement de l'entreprise;
K cp = coût de capitaux propres.
30
3- Ajuster les taux d'actualisation
31
3- Ajuster les taux d'actualisation
Exemple
Soit un projet d’investissement de recherche et de développement à classer
dans la catégorie des investissement pour lesquels on retient habituellement
une prime de risque de 4%.
Année Flux
0 -21000
1 5500
2 5500
3 5500
4 5500
5 5500
32
3- Ajuster les taux d'actualisation
le capital est composé de 40% des dettes dont le coût est de 60% et de fonds
propres dont le coût est de 15 % ;
Calcul de la VAN:
Calcul du CMP = (0,40 *0,10)(1-0,3333)+(0,60*0,15) =11,66 %
On retient un taux d’actualisation de 11,66% + 4% = 15,66 %.
Avec un taux d’actualisation de 15,66%, la VAN= -2847,62.
------- le projet n’est pas accepté.
33
Approches Probabilistes
Approches Probabilistes
1- Espérance mathématique
2- Écart type
3- L’arbre de décision
35
1- Espérance Mathématique
36
1- Espérance Mathématique
Un critère de sélection.
37
1- Espérance Mathématique
Exemple simplifié
Soit un projet d’investissement dont I0 = 1000
39
2- Écart -Type
Un critère de sélection.
40
2- Écart -Type
Exemple simplifié :
Reprenons l’exemple précédent afin d’apprécier le risque lié au projet
d’investissement, avec un taux d’actualisation = 10 %
1-
2-
3-
Le coefficient de risque est
très élevé. Le projet est très
5- risqué.
41
3- L’arbre de décision
42
3- L’arbre de décision
43
3- L’arbre de décision
44
3- L’arbre de décision
1- Principes de base
47
Projet d’investissement et MEDAF
1- Principes de base
Modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF) ou Capital asset pricing model
(CAPM) , Développé essentiellement par William F. Sharpe en 1964 (Prix Nobel
d’économie en 1990), mais aussi Lintner et Mossin. Modèle qui explique les taux de
rentabilité des différents actifs en fonction de leur risque.
Utilisé pour :
• Évaluer les stratégies d’investissement sur les marchés financiers.
• Définir les taux d’actualisation à appliquer dans les choix d’investissement.
48
Projet d’investissement et MEDAF
49
Projet d’investissement et MEDAF
Rm : est donc le portefeuille de marché, c’est à dire celui dans lequel tous
les actifs figurent en proportion de leur capitalisation boursière.
50
Projet d’investissement et MEDAF
51
Projet d’investissement et MEDAF
52
Projet d’investissement et MEDAF
K : le taux de rendement
minimum
Rf : le taux sans risque
Rm : le taux de rentabilité
espéré du marché
Bp : bêta du projet
53
Projet d’investissement et MEDAF
54
Projet d’investissement et MEDAF
Le rendement du projet selon le premier scénario est en fait égal à [(2500/3000) -1] c'est à dire -16.66 %.
Par contre, pour l’hypothèse la plus favorable, le rendement du projet atteint 46.66 %.
55
Projet d’investissement et MEDAF
56
Projet d’investissement et MEDAF
1- Le calcul du coefficient Bp
57
Projet d’investissement et MEDAF
La rentabilité espérée du projet étant inférieure au taux requis (0.14 < 0.206)
58
Projet d’investissement et MEDAF
59
Projet d’investissement et MEDAF
60
Projet d’investissement et MEDAF
61
Les mesures mathématiques du risque
Monte-Carlo
La simulation de Monte-Carlo est une méthode qui permet de
considérer toutes les combinaisons possibles. Elle permet donc
d’analyser la totalité de la distribution de probabilité des résultats du
projet.
C’est une approche plus détaillée qui s’appui sur des outils
mathématiques ainsi que sur des logiciels plus élaborés. Elle consiste
à isoler un certain nombre de variables-clés du projet et à leur
affecter une distribution de probabilités. Pour chacun de ces facteurs,
on effectue un grand nombre de tirages aléatoires dans les
distributions de probabilité déterminées précédemment, afin de
déterminer la probabilité d’occurrence de chacun des résultats.
63
Monte-Carlo
Deux étapes sont nécessaires:
64
Monte-Carlo
Les variables-clés sont souvent de plusieurs types (selon
Pierre VERNIMMEN) : des variables simples (couts fixes), des
variables composées (chiffre d’affaires) ou des variables résultant de
relations économétriques plus complexes.
65
Monte-Carlo Simulation d’un projet de scooter électronique :
67
Monte-Carlo
Vous pouvez écrire une expression semblable pour la taille du
marché l’année 2 :
69
Monte-Carlo
Étape n° 2 : spécification des probabilités :
le département marketing vous a fourni une fourchette de
prévisions. La taille du marché se situera entre 0,85 million et 1,15
million. L’erreur de prévision a donc une valeur attendue de 0 et une
étendue de plus ou moins 15%.
70
Monte-Carlo
71
L’équivalent certain
L’équivalent certain d’un flux financier futur est le montant
que l’on serait prêt à accepter aujourd’hui en comparaison du flux
futur attendu.
72
L’évaluation d’équivalent certain
Exemple : vous envisagez de bâtir un immeuble de bureaux
que vous revendrez à 420 000 € dans un an.
VA = 420 000 / 1,12 = 375 000 €
une personne se présente et vous propose un prix fixe
d’achat de l’immeuble dans un an.
Vous acceptez une offre inférieure aux 420000 €
hypothétiques dans un an. Mais de combien ??
VA = équivalent certain / 1,05 = 375 000 €
Équivalent certain = 375 000 * 1,05 = 393 750 €
73
L’évaluation d’équivalent certain
Deux méthode de calcul des cash-flows :
74
L’évaluation d’équivalent certain
Nous avons maintenant deux formules identiques pour
exprimer VA :
VA = C1 / 1 + r = EQC1 / 1 + rf
75
L’apport des options réelles
Les options réelles.
77
Les options réelles.
78
La notion d’option réelle.
L’investisseur est alors tout à fait comparable au financier qui
possède le droit de renforcer ou d’alléger sa position vis-à-vis d’un
titre financier, à des conditions fixées d’avance.
On peut dire que l’investisseur qui bénéficie de la flexibilité
dans la gestion d’un projet d’investissement est parfaitement
comparable au financier qui détient une option.
79
La flexibilité et l’information
80
Typologie des options réelles
81
option de différer
82
option d’expansion
83
option d’expansion
D’autres exemples :
84
option d’abandon
85
Évaluation des options réelle
86
Évaluation des options réelle
Les déterminants de la valeur d’une option sont au nombre de
cinq :
88
Conclusion
Les options réelles permettent avant tout de prendre en compte et donc de
valoriser la notion de flexibilité, que l’approche traditionnelle néglige
totalement. Le critère classique de la valeur actuelle nette nécessite de figer
l’avenir aujourd’hui et ne dote pas les dirigeants de la société d’une capacité
d’adaptation. L’émergence des options réelles remédie à cette lacune.
89
Conclusion
90
Merci Pour Votre
Attention
91