Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Techniques des
Assurances
• Le risque
Subi Choisi
Perte Gain/perte
La probabilité de
L’événement
La survenance de
Risque / Danger / Hasard
Risque
Danger ou Hasard
Péril
Danger Hasard
Revêtement des
murs
Texture des
Incendie de maison Feu rideaux
L’inattention
Perspective de
changement
dans le plan de
la maison
Chute de pierres
Collision de voiture Collision Verglas
Etat de fatigue
Vitesse
Risque objectif /possibilité de perte
Exemple
10.000 Autos Assurée
En moyenne : 200 sont endommagées
Tunis Sousse
Risque objectif 20 10
Risque de
responsabilité
Primes Sinistres
Concept Concept
individualiste collectiviste
L’assuré se fait
promettre moyen- Couverture mutuelle
nant une prime, d’un besoin d’argent
une prestation en aléatoire dont sont
cas de survenance menacées d’égale
de sinistre. manière un ensemble
d’agents économiques.
Estimation de la perte
Calcul de probabilité
aléatoire
Prime relative à une année
d’observation
Exemple
Dans une cie la branche RC auto a
enregistré 1000 sinistres pour un coût
total de 140.000 dinars. Le coût moyen
de sinistre est donc de 140 D
5.000 20 % 28 D
Prime relative à une année
d’observation et limites
1 500 2.179
N =1.000.000
2 500 1.541
100 500 217,9 N =10.000
10.000 500 21,79
N =1
1.000.000 500 2,179
∞ 500 0
Accident de voiture
(conditions métrologiques)
Incendie, vol …
(facteurs économiques)
PP
Nombre de Risques p p
=0 = 0.1 = 0.2 = 0.5 =1
2.179 (ij=1)
1.541,103 (ij=0.5)
974,679 (ij=0.2)
La volatilité
689,202 (ij=0.1) s’annule quand N
0 (ij=0) est très grand que
N lorsque les risques
sont indépendants
Exemple
P
p=310 p= 367/N
N
Tarification
Marge bénéficiaire
Marge de solvabilité
réglementaire Chargement
Prime nette
- - - -
La prime brute = [E(li) + Z P] (1+)
La corrélation
L’antisélection
Le risque moral
P1: L’homogénéité des risques
Co-assurance
plein de souscription
(limite primaire)
Réassurance
plein de conservation
(limite secondaire)
Les formes de réassurance
Réassurance proportionnelle
Réassurance en quote-part
Réassurance en excédent de plein (ou de
capital)
20
15
10
A B C D E F G H I J K L M
20
15
10
A B C D E F G H I J K L M N
750 Plafond
500
250 Priorité
Perte
6.000.000 Plafond
Priorité
4.000.000
Transférer au réassureur
P3 : L’antisélection
Asymétrie
Asymétried’information
d’information
Assurés les
Assureurs
n s
moi
e
se nt l
t é res
n
q ui i
x
Ceu •Enquêtes
•Questionnaires
Les plus risqués
….
sont les plus
susceptibles à
demander l’assurance
Prime équitable
P4 : Risque moral
Asymétrie
Asymétried’information
d’information
Assurés r Assureurs
e nte
a ugm perte
end à de la
q ui t lobal
Ce ût g
o
le c
L’assurance est une communauté de risque organisée dans le sens où elle peut être définie comme
étant une association de gens qui veulent s’entraider lorsque l’un d’eux subit un dommage ayant
pour conséquence une perte financière. La communauté de risque doit répondre aux conditions
suivantes :
C’est une association de gens qui craignent les mêmes risques ;
Ces risques sont des événements dus au hasard qui peuvent causer des dommages chers ;
L’idée de l’entraide est à la base de l’association ;
Chaque individu contribue par un versement régulier ;
Il faut veiller à ce que les recettes ne soient pas inférieures aux dépenses ;
Avant d’être sinistré, on doit être membre.
En matière d’assurance vie, le risque de décès est partagé par les membres d’un groupe d’assurés.
L’assurance vie est basée sur une technique qui permet de gérer le risque en répartissant la perte
financière résultant de la mort, entre les membres d’un groupe de telle sorte que la perte pèse
légèrement sur chaque membre, plutôt que lourdement sur les familles des malheureux frappés par
la mort.
II – Quelles solutions l’assurance vie rapporte ?
a) L’assurance en cas de décès prévoit le versement d’un capital ou d’une rente au décès de l’assuré. Ce
type d’assurance constitue un moyen de préserver le niveau de vie du bénéficiaire. En effet, lorsqu’un
foyer dépend du revenu du travail d’une seule personne, le décès de cette dernière peut occasionner
une forte diminution de son niveau de vie, voire le conduire à la misère.
b) L’assurance en cas de vie compense les conséquences financières résultant d’un arrêt de travail suite à
la vieillesse. Certes, le système de Sécurité Sociale garantie à tout assuré social une retraite, mais vu
les difficultés que traverse ce système il peut ne pas satisfaire les besoins en matière de retraite. C’est
ainsi que l’assurance vie est de plus en plus perçue comme la possibilité de s’assurer un complément
de retraite.
III – Table de mortalité :
Pour mettre en pratique le principe du partage des risques, il faut mesurer l’étendue du risque. En effet, on
ne peut déterminer le tarif à payer par chaque membre d’un groupe assuré tant qu’on ne sait pas combien
de membres du groupe mourront dans un laps de temps donné.
Tant qu’on ne sait pas combien il faudra verser aux familles des membres du groupe qui mourront dans
l’année, on ne sait pas quelle somme il faut recueillir.
Pour placer l’assurance vie sur une base scientifique, le premier problème est donc de trouver un moyen
quelconque de mesurer « le taux de mortalité ».
Peu à peu, les assureurs vie ont pu mettre au point des statistiques, de telle sorte que l’on puisse prévoir le
nombre de personnes que l’on pouvait s’attendre à voir mourir dans une année donnée et à un âge donné.
Exercice corrigé
En utilisant la table de mortalité PM 1960-
1964, répondre aux questions suivantes,
sachant que :
px=1x/10=probabilité à la naissance de
survivre à l’âge x.
qx=1-px=probabilité d’être décédé à l’âge x.
b) Sur les 774 314 vivants à l’âge de 59 ans, 14 992 décéderont avant l’âge de 60 ans.
d) 759 322 hommes survivent à 60 ans et 248 292 à 80 ans, c’est à dire qu’un homme ayant atteint
l’âge de 60 ans aura une probabilité d’atteindre l’âge de 80 ans égale à 248 292 / 759 322 =
32,7%