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EL ATTAR Abderrahim
- BasesActuariat
d’Actuariatde
del'Assurance
l'Assurance non-vie
non-vie
20/12/2020
20/12/2020 1
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
Introduction : Activités actuarielles des compagnie d’assurance non vie
(Moyenne-variance)
Wahlin & al (2005)
Modes de Formes de
tarification réassurance
Minimisation de
Minimisation de
risque
Richesse finale : la probabilité de
Cai & Tan (2007)
o Bénéfice ruine
o Profit Schmidli (2005)
Nature de portefeuille
Lois de charge des sinistres
Lois de fréquence des sinistres
Modèle collectif des sinistres
20/12/2020 Actuariat
Thèse de l'Assurance
de doctorat - A. ELnon-vie
ATTAR 2
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
4.1. Probabilité de ruine
u : le capital initial ;
La probabilité de ruine :
Pruine P t 0, Rt u 0
N t
u : le capital initial ;
La probabilité de ruine :
Pruine P RN u 0
E B 1 E S E S E S N
où S Xi
Var B Var S i 1
Le coefficient de sécurité, noté CS, est défini comme étant le rapport entre, le
bénéfice technique moyen de la compagnie d’assurance augmenté du capital initial
u et l’écart-type du résultat de l’assureur. Il est exprimé comme suit :
u E S
CS où est le chargement de sécurité de l’assureur.
Var S
S E S
Posons Y .
Var S
Alors Y converge vers une loi normale centrée réduite, i.e. Y N 0,1
La partie gauche de l’inégalité correspond au coefficient de sécurité CS :
N t : un processus de Poisson ;
X i 1,..., N t : Variables aléatoires i.i.d, et indépendantes de N(t).
e C E e X i e C M X A 1; i 1,..., N
A
i
P e u
ruine
avec e C M X A 1; i 1,..., N
i
Il est important de signaler que plus le coefficient d’ajustement est élevé, plus la
probabilité de ruine est petite. En effet, la maximisation de implique la
minimisation de la probabilité de ruine P .
ruine
Pnette 1 E X i et X iR 1 r E X iR , i 1,..., N
C 1 E X i 1 r E X iR E X iA , i 1,..., N
Pime nette collectée Cout de l'assurance
Pour une forme de réassurance de type «quote part» avec un facteur de proportionnalité
0,1 , et un principe de prime basé sur l’espérance mathématique on a alors:
C 1 E X i 1 r E X i 1 E X i , i 1,..., N
r E X i , i 1,..., N
Pour les raisons de sécurité, la recette de prime la compagnie d’assurance doit être
C r E X i 0, i 1,..., N
supérieure au 0, i.e :
r 0 0 r
r
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20/12/2020 Thèse de doctorat - A. EL ATTAR 14
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Actuariat de l'Assurance non-vie
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
4.4. Approximation de la probabilité de ruine
Approximation de Cramer-Lundberg
o Cas du traité de réassurance en «quote part»
P e u u
ruine Pruine e
avec e C M X A 1; i 1,..., N avec e E X i M 1 1; i 1,..., N
r
i Xi
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20/12/2020 Actuariat de l'Assurance non-vie
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
4.4. Approximation de la probabilité de ruine
Approximation de Cramer-Lundberg
o Cas du traité de réassurance en «quote part»
L’approximation de Cramér Lundberg sous contraintes de domaine :
Pruine e u
r E X i
e M X i 1 1
sc 0, r
0
où : M X i . et M X A . sont respectivement la fonction génératrice des moments de X i et X iA.
i
Approximation de Cramer-Lundberg
L X i P L, i 1,..., N
Dans ce cas, les charges des sinistres de l’assureur et du réassureur sont données
respectivement par :
X X max 0, X i L X i L
N N N N N
X X min X i , L
A
i
A
et
R
i
R
i 1 i 1 i 1 i 1 i 1
N
avec X Xi X A X R
i 1
Approximation de Cramer-Lundberg
o Cas du traité de réassurance en «excèdent de sinistre»
Soit et r le chargement de sécurité respectivement de l’assureur et du réassureur.
Supposons que la compagnie utilise un principe de prime basé sur l’espérance
mathématique pour couvrir la part de la réassurance.
Donc la recette de prime chargée de l’assureur après la réassurance pour une période
est donnée par :
C 1 E X i 1 r E X iR E X iA , i 1,..., N
Pime nette collectée Cout de l'assurance
1+ E X i 1 r E X i L E min X i , L
L L
x L f X i i
L
x dx x L FX x 0 x L ' FX x dx i
0 0
L L
L.FX i 0 FX i x dx FX i x dx car FX i 0 P X i 0 0
0 0
L
Alors : E X i L E X i L FX i
x dx
0
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doctorat - A. EL ATTAR 19
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20/12/2020 Actuariat l'Assurance non-vie
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
4.4. Approximation de la probabilité de ruine
Approximation de Cramer-Lundberg
o Cas du traité de réassurance en «excèdent de sinistre»
L L L
Donc E X iR E X i L E X i L FX x dx E X i
i 1 FX x dx E X i S X x dx
i i
0 0 0
où S X i . est la fonction de survie de la variable aléatoire X i .
L
L
1+ E X i 1 E X i S X i x dx S X i x dx, i 1,..., N
r
0 0
L
r
E X S x dx, i 1,..., N
i
r
Xi
0
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20/12/2020 Actuariat de l'Assurance non-vie 20
Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
4.4. Approximation de la probabilité de ruine
Approximation de Cramer-Lundberg
o Cas du traité de réassurance en «excèdent de sinistre»
Pruine e u
L
r E X i r S X i x dx
sc
E e X iA
e 0
1, i 1,..., N
r
L0
0
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Thèse dede l'Assurance
doctorat non-vie
- A. EL ATTAR 21
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Chapitre 4. Probabilité de ruine et
nouvelles mesures de risque
Définition:
Une mesure de risque est une fonction M associant à un risque X , un réel positif M X ,
tel que
:V
X M X
Une mesure de risque est dite cohérente au sens d’Artzner [1] si elle vérifie les
propriétés suivantes :
P1. Invariance par translation : pour tout risque X, et pour toute constante c, on a :
M X c M X c
M X Y M X M Y
P3. Homogénéité positive : pour tout risque X, et pour toute constante c positive, on a :
M cX cM X
La VaR est une mesure de risque proposée pour la première fois par la Banque américaine
JP-Morgan en 1994, elle est introduite comme une mesure de risque du marché.
La VaR X au niveau de 0,1 est la valeur de x telle que la probabilité que X soit
inférieure ou égale à x est θ , i.e. VaR X x, P X x
Note : En général, la Conditional Tail Expectation (CTE) n’est pas une mesure cohérente.
Mais elle est cohérente lorsque les risques sont continus
(Voir le document de référence: Mesures de risque, Charpentier [4]).
Soit X une variable aléatoire qui désigne la charge totale des sinistres, de fonction de
répartition FX , de survie SX et d’espérance E X .
Le mode de tarification ∏ utilisé pour couvrir la part de la réassurance est basé sur le
principe de l’espérance mathématique, i.e. X R 1 r E X R
On cherche à quantifier le risque du coût total du cédant T, défini dans le cas d’une forme
de réassurance de type «excèdent de perte» comme la somme de deux composantes: la
charge de l’assureur et la prime de réassurance, i.e. T X , L X A X R .
Pour quantifier le risque du coût total du cédant T Cai & Tan [3] ont démontré
deux expressions pour les mesures de risque (VaR) et (CTE).
Proposition 1. Pour L 0 et 0 1 S X 0 .
VaR T X , L
0
1 L
X
S 1 1
r
X , L S X 1
E X S x dx 1
0
Proposition 1. Pour L 0 et 0 1 S X 0 .
CTE T X , L
0
1 L
S
X 1 1 r
E X S x dx
1
S X ( x)dx, L S X1 1
1 X
X S 1 )
1
0
[3] Cai & Tan (2007), Optimal Retention for a Stop-Loss Reinsurance Under the VaR and CTE Risk Measures,
Astin Bulletin.
[4] Charpentier (2014), Approches statistiques du risque, chapitre 3: Mesures de risque, Éditions Technip, Paris.
[6] Abderrahim El Attar, Mostafa Elhachloufi et Z. A. Guennoun, (2019) “of Reinsurance Treaties under a Mean -
Ruin Probability Criterion”, Statistics, Optimization and Information Computing an international journal. 7(2),
383-393.
[9] Schmidli (2005), Asymptotics of Ruin Probabilities for Risk Processes under Optimal Reinsurance and
Investment Policies: the Large Claim Case, Scand Actuarial J.