Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Emmanuelle Scheid
emmanuelle.scheid@acpr.banque-france.fr
Université Paris-Dauphine
Master 2 Actuariat
Partie 1 : Introduction à l’assurance-vie
2. Secteur de l’assurance-vie
a. Définition de l’assurance-vie
b. Un peu d’histoire
c. Marché français
2.
a.
b.
c.
3.
4.
a. L’opération d’assurance
Définition :
Opération par laquelle un organisme, l’assureur, s’engage à exécuter une prestation
au profit d’une autre personne, le bénéficiaire, en cas de réalisation d’un
évènement aléatoire, le risque, en contrepartie du paiement d’une somme, la
prime. Les relations entre les parties sont définies par un contrat d’assurance.
Remarques :
• Le bénéficiaire, le souscripteur et l’assuré peuvent être une seule et même
personne.
• On confond souvent bénéficiaire et assuré par abus de langage.
b. Le contrat d’assurance
Le contrat d’assurance définit les relations entre les acteurs précédents. À défaut d’une
définition juridique précise, nous retiendrons la définition donnée par la Cour de
Cassation en 1956.
Définition :
« Le contrat d’assurance, par essence aléatoire, comporte, moyennant l’octroi d’une
prime, la couverture d’un risque et l’exécution d’une prestation en cas de réalisation du
risque. »
Les organismes d’assurance doivent limiter leur objet social à l’assurance et aux
quelques opérations autorisées par les textes les régissant.
Ce principe vise à proscrire la pratique de l’assurance non-vie par des assureurs vie. La
logique inhérente à ce principe est de limiter le risque que les promesses faites aux
bénéficiaires de contrats d’assurance-vie ne soient compromises par la survenance
d’une fluctuation inopinée de sinistralité dans les branches non-vie.
• Les sociétés d’assurances (SA) et les sociétés d’assurance mutuelles qui relèvent du
Code des assurances.
1.
a.
b.
c.
d.
e.
2. Secteur de l’assurance-vie
a. Définition de l’assurance-vie
b. Un peu d’histoire
c. Marché français
3.
4.
a. Définition de l’assurance-vie
Définition :
L’assurance-vie est une branche de l’assurance qui fait naître des engagements
dont l’exécution dépend de la durée de vie humaine.
En assurance dommage, la question posée par l’actuaire est souvent : « Le sinistre va-t-il
se produire et si oui, combien va-t-il coûter ? ».
En assurance-vie, le décès est certain, seule sa date est inconnue. L’aléa porte donc sur
la durée de vie résiduelle et non pas sur l’évènement de décès.
• Cette définition exclut la maladie et les accidents corporels, que l’on regroupe
avec l’assurance-vie sous le nom d’assurances de personnes.
• son objet : la mort d’un être humain peut donner lieu à une compensation
financière ;
b. Un peu d’histoire
1681, Colbert : « La vie est hors de prix et ne saurait faire l’objet de spéculation » =>
Interdiction de l’assurance-vie.
1804, Code civil : « On a proscrit avec raison les assurances sur la vie des hommes, parce que
pareils actes sont vicieux en eux-mêmes et n’offrent aucun objet réel d’utilité qui puisse
compenser les vices et les abus dont ils sont susceptibles. » => Interdiction de l’assurance-vie
à la Révolution Française.
1905 : première définition d’assurance sur la vie comme un contrat dont l’exécution
dépend de la vie humaine.
1.
a.
b.
c.
d.
e.
2.
a.
b.
c.
5.
• Contrats individuels ou collectifs (souscrits par une entreprise ou une association), ils
sont parfois souscrits à l’occasion d’un emprunt.
Remarque - Cette garantie peut être complétée par des garanties d’assurance de
dommages corporels : prestations en cas d’invalidité ou d’incapacité consécutive à une
maladie ou à un accident, ou majoration de la garantie en cas de décès accidentel.
• Une fiscalité attractive (versements, sorties anticipées sans pénalité, sortie en cas de
décès).
• Avances possibles.
1.
a.
b.
c.
d.
e.
2.
a.
b.
c.
3.
4. Cadre réglementaire
5.
• la marge de solvabilité ;
• Loi du 18 décembre 2007 : la loi impose aux assureurs de rechercher les bénéficiaires
des contrats d’assurance-vie non réclamés.
1.
a.
b.
c.
d.
e.
2.
a.
b.
c.
3.
4.
5. Éléments de comptabilité