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Le Budget
D’investissements
Encadré par Madame Fatima Zohra Azizi
Najari Oussama Belhachim Yassmine
Bourak Hassan Haye Sidi Boubacar Mohamedabdel
Yaden Samira Ammouri youssef
Module
Contrôle Budgétaire
REMERCIEMENT
C’est grâce au grand Dieu tout puissant qui nous a donné courage
et patience que nous avons pu réaliser ce modeste travail. Au
terme de cet exposé, nous tenons à exprimer notre gratitude et
nos remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à sa
réalisation.
L’action d’investir consiste à immobiliser des capitaux c’est-à-dire à engager une dépense
immédiate, dans le but de retirer un gain sur plusieurs périodes successives. Le terme «
budget » fait l’objet d’une utilisation fréquente partant d’une définition étymologique ; du
latin qui signifie un ensemble d’activités coordonnées interdépendantes qui vise à
l’accomplissement d’une fin spécifique. L’investissement est présenté par des
immobilisations nouvelles corporelles ou incorporelles.
Toute entreprise est amenée à investir pour se développer et d’avoir des bénéfices. Chaque
investissement nécessite une gestion au plus près de ses aspects financiers de l’estimation des
couts en passant par l’évaluation de la rentabilité qui est un critère de base et qui occupe une
place centrale dans ce processus. La rentabilité est un facteur commun de toute les activités
de production qui mesure le revenu et les ressources employées pour l’obtenir.
Dans son processus de développement, l’entreprise cherche à maximiser son profit quel que
soit la nature de l’activité à laquelle elle appartient, elle investit dans des idées nouvelles et
des nouvelles installations qui vont renforcer la croissance économique du pays et la
prospérité du peuple d’où l’importance de la décision d’investissement.
Après décision d’investissement, un plan de financement équilibré devra être élaboré par les
services financiers de l’entité.
Selon l’objet,
Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l’investissement et le montant du capital.
VAN= cash-flows actualisés – Investissement initial
Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle.
Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et les cash-flows
induits par ce même investissement.
I= Σ CF (1+t)-i
i=1
3-L’Indice de profitabilité (IP)
Il mesure le profit induit par un dirham du capital investi. Il mesure l’avantage relatif
susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement
Il correspond au délai au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est égal au
montant du capital investi ; c’est le délai le plus court possible.
EN AVENIR ALEATOIRE
Lorsque les différents flux de trésorerie peuvent être considérées comme des variables
aléatoires, une probabilité de réalisation est attachée à chacun d’entre eux.
La variable aléatoire (X) peut alors se définir comme étant une variable susceptible de
prendre des valeurs diverses en obéissant a une loi de probabilité donnée.
L’Esperance mathématique de cette variable est alors sa moyenne pondérée par les
probabilités d’apparition.
Ainsi, l’écart-type de la VAN est un indicateur pour évaluer le risque encouru sur le projet
d’investissement.
3- Le risque relatif
La comparaison de projet n’est pas aisée lorsque les espérances mathématiques sont très
différentes. Les amplitudes absolues fournies par l’écart-type ne sont pas pertinentes. Il est
préférable d’utiliser le coefficient de variation qui donne une mesure relative de la
dispersion ou pourcentage de la moyenne :
σ (VAN)/E (VAN).
Le budget reprend les informations du plan d'investissement en les détaillants par responsable
opérationnel afin de suivre un suivi administratif de l'engagement des dépenses.
Très souvent, l'enveloppe budgétaire autorisée ne représente qu'une tranche des possibilités
d'engagement de l'année. La direction générale épargne 10 à 20 % des possibilités financières
pour faire face à d'éventuels projets en urgence ou à des dépassements imprévus sur des
investissements acceptés.
2-Le budget des services fonctionnels Et d'état-major :
Les services fonctionnels et d'état-major sont des services qui rendent possible l'activité de
l'entreprise sans y participer eux-mêmes. Ils englobent essentiellement :
La direction générale ;
Le service « secrétariat général et relations publiques » ;
Les services administratifs (courrier, documentation, services juridiques…) ;
Les services comptables et financiers ;
La direction de ressources humaines ;
Le service de planification et de contrôle de gestion ;
Les bureaux d'études et les services de recherche ;
Le service d'organisation et de méthodes ;
Les services d'études commerciales, de publicité promotion et L'ensemble de ces
services engage des frais qui ont des caractéristiques communes.
Pour budgétiser les frais des services fonctionnels et d'état-major, il est souhaitable de
recourir à la méthode de « budgétisation à base zéro »
Pour financer ses activités, l’entreprise peut faire appel à différentes sources de financement. De
La CAF représente l’ensemble des générées par l’entreprise au cours de l’exercice, du fait de ses
opérations courantes.
La CAF est un indicateur potentiel de la capacité de l’entreprise à générer des flux par sa propre
activité, elle ne prend pas en compte les décalages financiers et les variations de stocks. La CAF
est un flux de fonds et non un flux de trésorerie.
L’autofinancement présente le surplus monétaire généré par l’entreprise et conservé durablement
pour assurer le financement de ses activités.
Le niveau de cette ressource est fonction de la CAF et de sa politique de dividendes.
L’autofinancement permet :
o Le recentrage des activités. L’entreprise cède des usines, des filiales ou des
participations dés lors qu’elle décide de revenir à son métier dominant. Dans ce
cas, les sommes en jeu peuvent être considérables.
des fonds propres et des dettes. On en trouve les titres participatifs, les prêts participatifs et les
titres subordonnés.
2.1. Les titres participatifs
Ce sont des titres de créances, mais qui ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la
société ou après expiration d’une durée assez longue. En cas de liquidation, elles ne sont
remboursables qu’après toutes les autres dettes.
Leur caractère résulte du fait que leur rémunération comporte une partie fixe (comme les dettes)
et une partie variable (comme les fonds propres) indexée sur le résultat.
Ce sont des créances de dernier rang accordées par les établissements de crédit aux PME qui
souhaitent améliorer leur structure de financement et augmenter leur capacité d’endettement. Ils
Ce sont des obligations dont le remboursement n’est pas envisagé, ne peut être effectué qu’après
désintéressement de tous les autres créanciers (à l’exception des détenteurs des titres et prêts
participatifs).
propres. On distingue les emprunts classiques souscrits auprès des établissements de crédit, les
Dans ce type de financement, l’entreprise a pour seul interlocuteur la banque prêteuse, ou le pool
bancaire si le financement est accordé par plusieurs banques réunies. Ces financements peuvent
être utilisés immédiatement et en totalité, mais ils peuvent être mis à la disposition de l’entreprise,
cette dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de ses besoins.
Remboursements in fine.
3.2. L’emprunt obligataire
Il se fait par appel public à l’épargne. Ainsi, l’entreprise n’est pas financée par un seul prêteur
mais par l’ensemble des investisseurs qui ont acheté les obligations émises. Toutefois, seules les
Un prix d’émission, c’est le prix auquel l’obligataire (le prêteur) devra payer le titre ;
Un taux d’intérêt nominal qui est généralement fixe et qui permet de déterminer le
montant des coupons annuels versés aux obligations ;
3.3. Le crédit-bail
C’est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d’une option d’achat
à un prix fixé à l’avance.
Le temps qui sépare la date de conclusion du contrat de la date à laquelle peut être exercée
l’option est la période irrévocable. Elle correspond généralement à la durée fiscale
d’amortissement du bien. En principe, le contrat ne peut être résilié pendant cette période.
Au terme de la période irrévocable, l’entreprise a le choix entre :
Lever l’option d’achat et donc devenir propriétaire du bien ;
Restituer le bien
a. Crédit-bail mobilier
La pouvoir de rachat.
b. Le crédit-bail immobilier
Pré-loyers.
V. LE CONTROLE ET LE SUIVIE
Le contrôle et le suivi des investissements sont des éléments clés du processus
d’investissement. De plus, la complexité croissante des marchés financiers nécessite des
outils de gestion efficaces.
Analyse rendement / risque
Analyse qualitative et quantitative et évaluation des résultats.
Contrôle de la stratégie (stratégie d’investissement et réserve pour fluctuation de
valeurs) et présentation des principaux risques au niveau du portefeuille total.
Respect des directives de placement
Vérification du respect des exigences légales, stratégiques et contractuelles.
Evaluation des gestionnaires
Evaluation et qualification des performances absolues et relatives ainsi qu’un contrôle
régulier et indépendant des risques liés aux processus et aux personnes actives dans la
gestion des mandats / fonds.
Comparaison avec les pairs
Comparaison des performances au niveau du portefeuille total, des classes d’actifs et
des gérants de fortune avec celles d’institutions de prévoyance similaires.
Comparaison des frais de gestion
Evaluation de la conformité des frais de gestion avec les frais du marché et
identification du potentiel d’économies.
Surveillance de la banque dépositaire
Suivi et vérification des services fournis par la banque dépositaire
VI. ETUDE DE CAS
La société ABC est une grande entreprise de confection. Elle désire réaliser un
investissement de fabrication de tissus. Elle a le choix entre deux projets :
Les CA prévisionnels sont les 31/12/N+1 :3 500 000 et 31/12/N+1 : 4000 000 MAD
suivants: serait en progression de 20 et serait en progression de
% jusqu’à 20 % jusqu’à 31/12/N+4,
31/12/N+3, après le CA après le CA devient stable.
devient stable.
La marge sur coût variable S’élève à 55% du CA. Les Projet s’élève à 58% du CA.
liée au projet charges fixes décaissables Les charges fixes
s’élèvent à250 000 MAD décaissables s’élèvent à 400
annuellement. 000 MAD annuellement.
Le BFR lié au projet S’élève à 60j du CA. Le BFR S’élève à 40j du CA. Le BFR
d’une année est supposé d’une année est supposé
réaliser au début de la même réaliser au début de la même
année. année.
L’entreprise compte céder 31/12/N d’anciennes 01/01/N des anciennes
au immobilisations pour 240 immobilisations pour 600
000. Le produit de cession 000. Le produit de cession
sera totalement investi. sera totalement investi.
Le taux de l’IS 35% 35%
La valeur résiduelle (hors récupération du BFR au (hors récupération du BFR au
31/12/N+5) serait égale à la 31/12/N+4) serait égale à la
VNA du projet. VNA du projet.
Le taux d’actualisation 10%. 9%
Les méthodes et les résultats obtenus peuvent être résumé dans le tableau suivant :
- Critère de projet : pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa VAN doit être
strictement positive. Ce projet est d’autant plus intéressant que sa VAN est élevée.
- Critère de projet : pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son taux de rentabilité
interne soit supérieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise. Il est appelé
aussi taux de rejet ;
- Critère de sélection : entre deux ou plusieurs projets, on retient celui qui affiche le TRI le
plus élevé.
- Critère de projet : pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son délai de récupération
actualisé soit inférieur ou égale à une certaine norme fixée d’avance par l’entreprise.
- Critère de sélection : entre deux projets mutuellement exclusifs, on prend celui dont le
délai de récupération est le plus court.
- Critère de projet : Tout projet devient acceptable lorsque le montant de l’indice devient
supérieur à 1, c’est-à-dire que la VAN par unité monétaire investie devient positive ;
- Critère de sélection : Entre deux projets mutuellement exclusifs, on opte pour celui qui a
l’indice de profitabilité le plus élevé (devront toujours être supérieur à 1).
CONCLUSION
Rare sont les entreprises qui sont capables de réaliser tous les investissements proposés,
car tout choix est un renoncement. La prise de décision sera d’autant plus facilitée
qu’on classifiera les projets en fonction des critères retenus et des types
d’investissements à mettre en œuvre.
https://prezi.com/6vp4dk7unb3e/budget-dinvestissement/
https://www.memoireonline.com/09/07/598/m_techniques-
elaboration-budgets-cas-societe-communivers6.html
http://www.choupikit.com/budget-investissement-p11.html
https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/53df619
77385c.pdf