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Équilibre offre/demande
Y=C+I+G
En économique ouverte:
Conso des ménages : 50-60% du PIB des pays euro (moins qu’aux US. Dépenses
publiques : 20-25% du PIB (+ qu’aux US).
- la conso des ménages (principale des ménages représente entre 50% et 60% du
PIB des pays européens, moins qu’aux USA)
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ou
rt
- le taux d’intérêt réel (différence entre taux d’intérêt nominal et taux
d’inflation anticipé)
- Les anticipations de l’évolution future de la demande (les perspectives de
marché) : demande effective (source du chômage chez Keynes)
- Le taux d’utilisation des capacité de production des entreprises
- La fiscalité des profits
- L’apparition des nouvelles technologies
C’est en fonction du taux d’intérêt que les entrepreneurs prennent leurs décisions
d’investissement (l’inflation érode le revenu nominal fourni par les placements
financiers qui constituent l’alternative aux projets d’investissements).
La consommation
La modèle keynésien
Y=D=C+I+G
- la dépense de
consommation dépend ©
dépend du revenu
disponible (Y-T) : les
dépenses publiques sont
exogènes (Go) tandis que
l’investissement (I) est
considéré co inversement
proportionnel au taux
d’intérêt
=> relation unique entre Y et r
(taux d’intérêt) => le marché
des biens est en équilibre
Ys = Y = Z = C + I + G
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La courbe IS :
=> désigne l’égalité entre l’investissement et l’épargne, qui est une autre façon
d’expliciter l’équilibre sur le marché des B/S
-> on trace la courbe IS en reliant les points qui vérifient l’équilibre sur le marché
des B/S pour un taux d’intérêt i et un niveau de production Y. On la trace donc dans
le repère avec Y en abscisse et i en ordonnée.
Y=C+I+G
Y=C+I
Y-C=I
S=I
L'effet multiplicateur :
I) La demande de monnaie.
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Keynes : considère que la monnaie a un rôle centrale dans le fonctionnement de
l’économie. (alors que classiques : la monnaie n’est qu’un voile).
Les agents constituent une ‘préférence pour la liquidité’. Agrégation de ces motifs
= la demande de la monnaie.
L’offre de monnaie
- la Banque Centrale (BCE, FED, Banque d’Angleterre)
- Banques privés/commerciales
- Les déposants (ceux qui détiennent les dépôts dans les banques)
La création de la monnaie
Les banques commerciales créent de la monnaie par les prêts qu’elles octroient.
L’ampleur de cette création monétaire est proportionnelle au niveau de réserves
obligatoires (la proportion des dépôts qu'une banque commerciale est tenue de
conserver sous forme de réserves, plutôt que de les prêter ou de les investir).
L’équilibre macroéconomique, le
modèle ISLM
• L'Etat augmente ses dépenses publiques (G), ce qui a pour conséquence de déplacer
la droite AD vers le haut, ce qui se traduit par un déplacement de IS vers la droite.
• La conséquence est une augmentation successive du revenu et du taux d’intérêt.
• En effet, l'augmentation initiale des dépenses publiques conduit à augmenter le
revenu et donc le motif de transaction, qui conduit ensuite à une hausse de la
demande de monnaie. •
Cette hausse de la demande de monnaie entraîne une hausse du taux d'intérêt pour
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réduire partiellement l'augmentation initiale de Y.
• Conclusion : La politique budgétaire expansionniste conduit à une hausse du
revenu Y et une hausse du taux d'intérêt i, et la hausse de Y dépend de l’effet
d’éviction qui peut être plus ou moins fort.
L’accompagnement monétaire de la politique budgétaire (ou policy-mix) permettrait
de limiter ou d’annuler la hausse du taux d’intérêt et l’effet d’éviction.
Au voisinage d’un taux d’intérêt très bas : situation décrite comme « trappe à
liquidité » = situation de très forte incertitude liée aux crises financières, où la
demande spéculative de monnaie devient supérieure au taux d’intérêt en vigueur =>
inefficacité de la politique monétaire. (Paul Krugman : le Japon est tombé dans une
trappe à liquidité dans les années 1990.)
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