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4.

2 Les trois versions de l’effet d’éviction


Dépense publique qui remplace la dépense privée
4.2.1l’éviction islm
-Monnaie exogène :
Hausse de g= hausse de i= baisse de I
Donc hausse de g=hausse y mais baisse I= baisse du Pib
-Monnaie endogène :
Règle de Taylor, la hausse de g est interprétée comme une menace inflationniste devant
donner lieu à une hausse de i par La bc

4.2.2 La réinterprétation de la courbe de Phillips


1-d’un côté le taux de chômage et de l’autre taux de var du salaire nominal (taux de
croissance du salaire)
-le salaire nominal augmente en fonction de la capacité de négociation des salariés
-cette capacité dépend (de manière inverse) du niveau du chômage.
-sens de la causalité retenu par Phillips :
Le chômage détermine le taux de croissance du salaire
2 courbe de Phillips par Samuelson et Solow (1960)
- P=w-lambda, p= taux d’inflation, w= taux de var des salaires, lambda= taux de var de la
productivité
- Le chômage détermine l’inflation
À lt, la pente et la position de la courbe peut être modifiés :
- Salaires indexés sur la productivité : courbe aplatie
- Conflit de répartition : courbe plus verticale
3néoclassique courbe de Phillips du deuxième âge ou augmentée Friedman et Phelps 1968,
1970
- H1 plein emploi associé un taux de chômage
- H2 politique budgétaire inflationniste
- H3 illusion monétaire pour les salariés mais pas pour les employeurs
- H4 théorie néoclassique de l’emploi (offre croissante du salaire réel/ demande
décroissante du salaire réel)
- H5 effet d’encaisse réelles : hausse de l’épargne
Ccl il y a deux courbes de Phillips, lt verticale (chômage naturel et ct oblique
Changement d’approche théorique
Ct : inflation= chômage
Lt :courbe verticale, effet d’éviction

4les limites de la réinterprétation de la courbe de phillips en terme « d’effet d’éviction »


- Surestimation de l’éffet inflationniste de la politique budgétaire (tout dépend du niveau
de l’emploi)
- Ignore le lien entre inflation et distance au plein emploi
- « relance » keynésienne au plein emploi ( uniquement chômage frictionnel ou naturel),
mais si l’économie est au plein emploi, la relance keynésienne est inutile !
- Il est supposé ( mais non démontré) que l’économie en réagissant à la hausse de
l’inflation retourne sur son équilibre initial dit de lt, déterminé uniquement par des
conditions d’offre
- H5 n’est pas observée dans la réalité : on observe pas de hausse de l’épargne en lien
avec l’inflation
- L’offre est contrainte par la demande tant que l’économie n’est pas au plein emploi
4.2.3 L’équivalence ricardiene, un effet d’éviction complet et immédiat
K=0
Hausse g= baisse de conso
Var dette = var impôt= baisse de c
-les agents économiques anticipent une hausse future des impôts= ils augmentent leur
épargne des aujourd’hui
-pas de fondement empirique
-présuppose que le problème du chômage est déjà résolu
Les critiques de Barro ( 1989 )
- Les agents économiques ne sont pas éternels : continuent à consommer sans épargner
- Incertitude
- Impôts futurs endogènes à la dépense publique passée
- L’équivalence repose sur l’hypothèse de plein emploi : pas besoin de relance
keynésienne

4.3 Effet multiplicateur : ou en est-on ?


-2010 : OCDE : austérité
Austérité expansionniste : Giavazzi et Pagano (1990)
K inf 0 et r=r(g),r’sup 0
Ces idées n’ont jamais fait l’unanimité dans notre discipline ;
Les doutes sur les méthodes : Parker (2011) journal of economic literature
Hall (2009) brooking Papers on Economic activity: model néokeynésien plus réaliste,
multiplicateur us= 1 à 1,7
-Critique keynésiennes anciennes: Creel et al. (2005) Revue de l’ofce, Angeriz et Arestis
(2009) journal of post-Keynesian Economics
-retour du multiplicateur keynésien
Mea culpa du fmi :blanchard et leigh2013
-erreurs du multiplicateur
4.4 The proof of the pudding
Proverbe anglais=
Bocconi vs post 2013 : qui a finalement raison
Dépense publiques sont éxogène, les gouvernements sont libres de faire ce qu’ils veulent
Corrélation positive entre le tx réel(apu) et le deficite publique
Pour les apu, leur but est de gouverner, le gouvernement est l’acteur clef, la dynamique des
recette des apu dépend de la dynamique de la dépense , ce qui ne dépends pas des ménages

Chapitre4. La dynamique de la dette publique


1.1 les soldes sectoriels
éco fermée
-Pour les ménages le revenu disponible = y-t ; le revenu Y provient de la dépense totale
Dep=c+i+g, une identité entre le revenu et la dépense,
- Ydisp= y+s, donc Y= Y-t-c
- Les dettes publiques sont égale à l’épargne pv
Eco ouverte
On y ajoute la balance des transaction courantes (btc)
- X-m+tcn=btc
- (tcn = transfert courants nets)
- Dep=c+I+G+BTC
- Solde financier privé+solde financier public= solde financier avec le reste du monde
- = (s-i)+(t-g)=btc , (s-i)+(t-g)-btc=0
Lorsqu’on a s-I sup à 0, ce secteur pv va être en mesure d’augmenter son stock net d’actif
financiers
1.2 l’évolution de la dette en niveau absolu
-déficit = rDt_1+gt-Tt
-variation de la dette= service de la dette + déficit primaire
1.3 le ratio de dette/Pib
Rouler la dette = émettre nouveau titre de dette
Les recettes publiques sont endogènes, les stabilisateurs automatiques : variations cycliques
-cercle vicieux d’un endettement élevé pour un pays ne disposant pas de souveraineté
monétaire : pas de recours à la banque centrale pour se financer/et ou fixer des taux
d’intérêt, ce pays doit s’en remettre entièrement au jugement des intermédiaires financiers.
1.4 Ou se situe le clivage théorique ?
Effet multiplicateur vs effet d’éviction
Approche keynésienne, la croissance dépend positivement de la dépense publique et le tx i
dépend de la crédibilité de la politique monétaire

2 Contreparties et mécanismes de la dette publique


2.1.1 Les contreparties financières de la dette publique
-il n’existe pas de transfert financier intergénérationnel transfert financier est
nécessairement intergénérationnel
Dette financière =passif
Créance = actif
Somme dettes= somme créances
-les générations futures héritent des créances
Socle des portefeuilles diversifiés
Intermédiaires financiers`
Diversification du risque
Dette publique désirée
La finance a besoin de l’état
Coévolution de la finance et de l’état
2.1.2 Relation inverse entre dette privée et dette publique au cours du cycle des affaires,
finance fonctionnelle
-cas ou le ratio de dette publique n’augmente pas (voir se réduit)
-cas ou le ratio de dette publique augmente= demande privée faible donc recette fiscale
diminue, la g augmente soit volontairement soit très légèrement automatiquement, comme
l’activité va lentement, le ratio pib va diminuer, ça fait augmenter la dette publique car plus
d’épargne, accroissement de l’offre de titre.
- une hausse de s= baisse demande bien et service = hausse du déficit public
== hausse de demande de titre= hausse de titre de dette publique
- Si les agents PV consommaient d’avantage la dette baisserai, pourquoi ne le font-ils
pas ?
- La peur de l’avenir, la fin des grands mythes, taux épargne BCP plus élevé

2.1.3 Soldes conjoncturel/structurel, contraintes européennes


2.2 Enjeux intergénérationnels
2.2.1 Analyse en termes de bilan
Ce que la dette permet d’acquérir/acheter/de mettre en œuvre à l’actif du bilan
-valeur d’usage
-valeur nette=positive, pas de perte,
-dette de jeu
-pour une entreprise, hausse du profit espéré
-spécificité de l’état et des apu
-horizon temporel
-entité macro
-l’état peut « rouler sa dette »
-recettes déterminées par la dépense publique
-limite de la dépense publique : capacité du secteur PV à répondre à cette réponse
-transfert intergénérationnels de patrimoine non financier
2.2.2 L’investissement public
Infrastructures publiques : accroître le commerce et l’industrie
Accroissement des recettes fiscales futures
Depuis le xviiie siècle, fbcf publique= dette publique
Patrimoine
Public = contrepartie non financière de la dette publique
Absence de dette = absence de patrimoine à transmettre
2.2.2 L’investissement public au sens large
Ne pas en rester à une définition strictement comptable de l’investissement
Cas des dépenses de r et d
Éducation et santé = investissement
Patrimoine éducatif et sanitaire
2.2.4la dépense publique et ses effets sur l’activité
Dépense publique autonome= effet identique à l’investissement privé
On hérite d’une situation macroéconomique est la contrepartie de la dette publique
== la trajectoire macroéconomique est la contrepartie de la dette publique
Choix de politique économique jouent un rôle déterminant dans la trajectoire macro
=== apprécier la dette à l’aune des choix de politique économique

3 Trajectoire longue, comprendre la montée de la dette publique depuis quarante ans en


France et dans les pays de l’OCDE
3.1 évolutions de d/y en longue période
-deux trajectoires, la première est celle d’après guerre, un niveau de dette publique qui
baisse jusqu’en 1980 ou la deuxième trajectoire augmente

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