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UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER

FACULTÉ D’ÉCONOMIE
Année universitaire 2021-2022 - EXAMENS

Année d’étude : Licence 1 Enseignant : Boris Solier


Matière : Macréoconomie Durée : 1h30
Semestre : 2 Session : 1

Documents autorisés oui non


Dictionnaires autorisés pour les étudiants non francophones oui non
Calculatrices non programmables autorisées oui non

L’utilisation du téléphone portable durant les épreuves est formellement interdite.

1. Les travaux de Garret Hardin (1968) ont permis de mettre en évidence :


a. les limites physiques à la croissance économique
b. l’effet inflationniste des politiques monétaires expansionnistes
c. le comportement de prédation des ressources communes
d. l’inefficacité des politiques de relance budgétaire

2. La mesure du niveau général des prix selon le déflateur de PIB reflète le prix
moyen des biens et services exclusivement :
a. vendus sur le territoire national
b. produits sur le territoire national
c. vendus au consommateur final
d. produits à l’étranger

3. Une croissance de l’activité économique résultant de l’augmentation quantitative


des facteurs de production est dite :
a. réversible
b. déséquilibrée
c. extensive
d. intensive

4. La demande de monnaie (MD) introduite par l’équation de Cambridge est égale à :


a. (P * Y)/v
b. (P * Y)/M
c. (M * v)/Y
d. (M * v)/P

5. Dans l’analyse classique, la productivité marginale du travail est :


a. constante
b. croissante
c. décroissante
d. négative
6. Selon les économistes classiques, un choc d’offre positif sur le marché se traduit à
l’équilibre par :
a. une hausse du taux de salaire réel et une hausse du niveau d’emploi
b. une baisse du taux de salaire réel et une hausse du niveau d’emploi
c. une hausse du taux de salaire réel et une baisse du niveau de l’emploi
d. une baisse du taux de salaire réel et une baisse du niveau de l’emploi

7. Dans le modèle classique, l’épargne des ménages est fonction :


a. du taux d’intérêt réel
b. du revenu courant
c. de la préférence pour la liquidité
d. du degré d’incertitudes vis-à-vis du futur

8. Dans l'analyse classique, une politique monétaire expansionniste entraîne :


a. une hausse du niveau général des prix
b. une hausse du taux de salaire réel
c. une baisse du niveau général des prix
d. une baisse du taux de salaire réel

9. Dans l’analyse classique, l’équilibre sur le marché des titres détermine :


a. le taux d’intérêt réel
b. le niveau général des prix
c. le revenu d’équilibre
d. la structuration de l’épargne

10. Dans l'analyse keynésienne, la pente de la fonction de consommation est égale à :


a. 1
b. c
c. 1/(1-c)
d. C/Y

11. Les "lois d'Engle" stipulent que la part des dépenses consacrées à l'alimentation :
a. croît avec le niveau de revenu
b. est constante
c. décroît avec le niveau de revenu

12. Selon Keynes, la propension marginale à consommer pour un niveau de revenu


élevé est :
a. nulle
b. inférieure à un
c. égale à un
d. supérieure à un
13. Soit une fonction d’épargne de la forme S(Y)=(1-c)*Y-C0, « C0 » représente :
a. la propension marginale à épargner
b. le seuil d’épargne
c. la propension marginale à consommer
d. la consommation autonome

14. Selon l’effet cliquet de Duesenberry, la consommation dépend :


a. du revenu du groupe social de référence
b. exclusivement du revenu courant
c. du revenu maximum atteint dans le passé
d. de la richesse réelle

15. Selon "l'effet cliquet" de Duesenberry, la propension marginale à consommer est :


a. plus forte en longue période qu'en courte période
b. plus faible en longue période qu'en courte période
c. instable sur longue période
d. instable sur courte période

16. Selon la théorie du revenu permanent, les ménages consomment une part :
a. constante du flux de revenus anticipé du travail et du capital
b. décroissante du flux de revenus anticipé du travail et du capital
c. constante du revenu courant
d. décroissante du revenu courant

17. Le principe d'accélérateur de l'investissement permet d'établir une relation entre la


variation de la demande et la variation :
a. du stock de capital
b. du taux d'utilisation du capital
c. du coefficient de capital
d. de la productivité du capital

18. Selon Tobin, la décision d’investir dépend :


a. de l'efficacité marginale du capital
b. du taux de rentabilité des fonds propres
c. des conditions des marchés boursiers
d. de la demande effective

19. Le taux de rendement interne (ri) d’un projet d’investissement (i) est tel que le flux
de recettes généré par le projet actualisé au taux ri est :
a. égal au coût d’investissement du projet
b. inférieur au cour d’investissement du projet
c. supérieur au coût d’investissement du projet
d. nul
20. Le thème central de l'analyse keynésienne porte sur les situations :
a. de plein-emploi
b. de sous-emploi
c. d’hyperinflation
d. de stagflation

21. Une situation d’équilibre avec écart de production positif est telle que la demande
globale est :
a. inférieure à la production potentielle
b. inférieure à la production réalisée
c. supérieure à la production potentielle
d. supérieure à la production réalisée

22. Dans l’analyse keynésienne, en économie fermée, un investissement non


renouvelé à chaque période :
a. augmente le revenu de façon pérenne
b. augmente le revenu de façon temporaire
c. augmente le revenu moins que proportionnellement
d. est sans effet sur le revenu

23. Le multiplicateur keynésien associé aux transferts sociaux est :


a. égal à 1/(1-c)
b. supérieur à 1/(1-c)
c. inférieur à 1/(1-c)
d. égal à 1

24. Le multiplicateur keynésien en économie ouverte est égal à :


a. 1/(1-c+m)
b. 1/(1+c-m)
c. c/(1-c+m)
d. c/(1+c-m)

25. D’après le théorème de Haavelmo, le multiplicateur des dépenses publiques


associé à une politique budgétaire équilibrée (avec impôts forfaitaires) est égal à :
a. 0
b. c/(1-c)
c. 1/(1-c)
d. 1

26. Selon Keynes, la demande de monnaie pour motif de spéculation est une fonction :
a. croissante du taux d’intérêt
b. décroissante du taux d’intérêt
c. croissante du niveau d’activité économique
d. décroissante du niveau d’activité économique
27. Selon Keynes, lorsque les taux d'intérêt sont bas, les agents anticipent :
a. une baisse du cours des titres et augmentent leurs encaisses monétaires
b. une hausse du cours des titres et augmentent leurs encaisses monétaires
c. une baisse du cours des titres et réduisent leurs encaisses monétaires
d. une hausse du cours des titres et réduisent leurs encaisses monétaires

28. A l’équilibre sur le marché des biens, une diminution exogène du taux d'intérêt
entraîne :
a. un déplacement vers la gauche de IS
b. un déplacement vers la droite de IS
c. une hausse du revenu d'équilibre
d. une baisse du revenu d'équilibre

29. A l’équilibre sur le marché des biens, une augmentation des impôts entraîne
toutes choses égales par ailleurs :
a. une hausse du revenu d'équilibre et un déplacement de IS vers la gauche
b. une hausse du revenu d'équilibre et un déplacement de IS vers la droite
c. une baisse du revenu d'équilibre et un déplacement de IS vers la gauche
d. une baisse du revenu d'équilibre et un déplacement de IS vers la droite

30. Sur le marché de la monnaie, lorsque l’équilibre se situe dans la partie centrale
de la relation LM, une diminution exogène du revenu entraîne :
a. un déplacement de la relation LM vers la gauche
b. un déplacement de la relation LM vers la droite
c. une baisse du taux d'intérêt
d. une hausse du taux d’intérêt

31. En cas de trappe à la liquidité, l’effet de la politique monétaire sur les taux
d’intérêt est :
a. fort
b. proportionnel
c. faible
d. nul

32. Dans le modèle IS-LM, une diminution des transferts sociaux se traduit par :
a. une hausse du revenu et une hausse du taux d'intérêt d'équilibre
b. une hausse du revenu et une baisse du taux d'intérêt d'équilibre
c. une baisse du revenu et une hausse du taux d'intérêt d'équilibre
d. une baisse du revenu et une baisse du taux d'intérêt d'équilibre

33. Dans le modèle IS-LM, une politique monétaire restrictive entraîne :


a. une hausse du taux d'intérêt et une hausse du revenu d'équilibre
b. une hausse du taux d'intérêt et une baisse du revenu d'équilibre
c. une baisse du taux d'intérêt et une baisse du revenu d'équilibre
d. une baisse du taux d'intérêt et une hausse du revenu d'équilibre
34. Lorsque la sensibilité de l'investissement au taux d'intérêt est forte, la politique
budgétaire est :
a. efficace et la relation IS est horizontale
b. efficace et la relation IS est verticale
c. inefficace et la relation IS est horizontale
d. inefficace et la relation IS est verticale

35. Lorsque la sensibilité de la demande de monnaie au taux d'intérêt est forte, la


politique budgétaire est :
a. efficace et la relation LM est horizontale
b. efficace et la relation LM est verticale
c. inefficace et la relation LM est horizontale
d. inefficace et la relation LM est verticale

36. L'effet d'une politique monétaire expansionniste sur le revenu d'équilibre est
d'autant plus important que :
a. la demande de monnaie est sensible au taux d'intérêt
b. la demande de monnaie est peu sensible au taux d'intérêt
c. l'investissement est peu sensible au taux d'intérêt
d. l'épargne est sensible au taux d'intérêt

37. Lorsque la demande de monnaie est extrêmement sensible au niveau d’activité


économique, la politique budgétaire est :
a. efficace et la relation LM a une pente forte
b. efficace et la relation LM a une pente faible
c. inefficace et la relation LM a une pente forte
d. inefficace et la relation LM a une pente faible

38. Dans le modèle IS-LM, le marché des biens détermine :


a. le taux d’intérêt réel
b. l’épargne des ménages
c. le niveau général des prix
d. le revenu d’équilibre

39. Le policy-mix « Clinton-Greenspan » mis en œuvre aux États-Unis dans les


années 1990 avait pour objectif de compenser l’effet de :
a. la baisse des dépenses publiques par une hausse du taux d’intérêt
b. la baisse dépenses publiques par une baisse du taux d’intérêt
c. l’augmentation des dépenses publiques par une hausse du taux d’intérêt
d. l’augmentation des dépenses publiques par une baisse du taux d’intérêt

40. Les politiques budgétaires et monétaires misent en œuvre à la suite de la


réunification allemande avaient pour objectif de :
a. soutenir l’activité économique
b. juguler l’inflation
c. limiter l’effet d’éviction
d. améliorer le solde budgétaire

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