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Université Gustave Eiffel

2020-2031
L2 S4 – Economie et Gestion
Première session d’examen

Macroéconomie 3
Responsable du cours : M. Ben Salem
Durée : 2h
Date : 3.5.2021
Aucun document autorisé, ni calculatrice ni portable

Sujet d’examen en 2 parties

Partie I
QCM : questions - pages 1 à 6 de l’énoncé

QCM : feuille de réponse - à la fin de l’énoncé (page 10)


Partie II
Graphiques et commentaires : pages 7 à 9 de l’énoncé

CONSIGNES
Détacher les pages 7 à 10 et les placer dans une copie
Partie I : QCM
Plusieurs réponses possibles selon les questions
1. L’analyse des régimes de change conduit à :

A identifier deux régimes de changes, soit fixes soit flexibles.


B identifier plusieurs régimes de changes hybrides.
C considérer que le “currency-board” est un régime de changes fixes.
D conclure que les attaques spéculatives sont une caractéristique des régimes de changes
flexibles.

2. La balance des paiements comprend :

A 3 comptes, 10 sous-comptes.
B 4 comptes, 10 sous-comptes.
C 4 comptes, 11 sous-comptes.
D 3 comptes, 11 sous-comptes.

3. La balance des paiements est :

A équilibrée.
B déséquilibrée.
C déséquilibrée par les sorties de capitaux.
D équilibrée par les entrées de capitaux.

4. La balance globale se définit comme :

A la somme des 3 comptes de la balance des paiements hors transferts de capital.


B la somme des 4 comptes de la balance des paiements hors transferts de capital.
C la somme des 4 comptes de la balance des paiements hors avoirs de réserve.
D la balance des paiements hors opérations monétaires.

5. La balance globale peut être :

A équilibrée.
B déséquilibrée.
C déséquilibrée par les sorties de capitaux.
D équilibrée par les entrées de capitaux.

6. L’approche fiscale de la balance des paiements implique qu’en présence d’un :

A budget equilibré, l’excédent de la balance commerciale reflète le besoin de financement


du secteur privé.
B budget equilibré, l’excédent de la balance commerciale se traduit par une sortie de
capitaux.
C déficit budgétaire, le déficit de la balance commerciale implique une insuffisance de
l’épargne privée.
D déficit budgétaire, il y a une situation de déficits jumeaux lorsque le compte financier
est déficitaire.

1
7. Le risque de change correspond à :

A un gain suite à une variation du taux de change à terme.


B une perte suite à une variation du taux de change forward.
C un gain suite à une variation du taux de change au comptant.
D une perte suite à une variation du taux de change spot.

8. Un investisseur chinois qui cherche à acheter des bons du trésor anglais prend connaissance
des taux de change bilatéraux suivants : 1 yuan = 0,1 livre ; 1 livre = 1,1 euros ; 1 livre
= 1,3 dollars ; 1 yuan = 0,2 euro ; 1 yuan = 0,3 dollar , 1 dollar = 0,8 euros.

A Il achète des dollars puis des euros puis des livres.


B Il achète des euros puis des livres.
C Il achète des dollars puis des livres.
D Il achète directement des livres.

9. Le taux de change e↵ectif est :

A seulement nominal.
B le produit pondéré des taux de change cotés à l’incertain avec les pays partenaires
commerciaux.
C le produit pondéré des taux de change cotés au certain avec les pays partenaires com-
merciaux.
D est préférable au taux de change bilatéral pour mesurer la compétitivité globale d’un
pays.

10. Le Big-Mac coûte 6 dollars aux Etats-Unis et 4 euros en zone euro. Le taux de change
bilatéral entre les deux monnaies étant donné à la question 8 :

A la loi du prix unique est respectée.


B l’euro est surévalué.
C le dollar est surévalué.
D la sur-évaluation du dollar est de 100%.

11. La parité des pouvoirs d’achat absolue :

A est une généralisation de la loi du prix unique.


B peut être mesurée à partir de l’indice du Big Mac.
C est vérifiée entre la France et les Etats-Unis en 2016, leur indice général des prix étant
respectivement 107 et 112 et le taux de change bilatéral entre les deux monnaies étant
donné à la question 8.
D implique un taux de change réel égal à 1.

12. La parité des pouvoirs d’achat relative :

A met en relation la variation du taux de change réel et le di↵érentiel de taux d’inflation


entre 2 pays.
B est une version plus forte de la parité des pouvoirs d’achat absolue.
C met en relation la variation du taux de change nominal et le di↵érentiel de taux
d’inflation entre 2 pays.

2
D prend en compte les biens et services non échangeables d’un pays.

13. La parité des taux d’intérêt :

A reste identique selon qu’on prenne en compte ou pas la couverture contre le risque de
change.
B signifie que le rendement d’un actif financier étranger est identique à celui d’un actif
financier domestique, ayant des caractéristiques équivalentes, une fois exprimés dans
la même monnaie.
C égalise les variations du taux de change nominal au comptant au di↵érentiel de taux
d’intérêt.
D égalise les variations anticipées du taux de change nominal à terme au di↵érentiel de
taux d’intérêt.

14. Lorsque le taux de change à terme à 6 mois vaut 1 dollar = 0.08 euros (le taux de change
au comptant étant donné à la question 8), et les taux d’intérêt à 6 mois américain et
français sont respectivement 2.5% et 0% alors :

A la parité des taux d’intérêt couverte est non vérifiée.


B la parité des taux d’intérêt couverte est vérifiée.
C la parité des taux d’intérêt non couverte est non vérifiée.
D la parité des taux d’intérêt non couverte est vérifiée.

15. Le solde de la balance commerciale :

A s’écrit en volume X Z où X est le volume des exportations et Z celui des importations.
B s’écrit en volume X EZ où E le taux de change nominal coté au certain, les autres
notations étant inchangées.
C s’écrit en volume X QZ où Q est le taux de change réel coté à l’incertain, les autres
notations étant inchangées.
D s’écrit en valeur P X EP ⇤ Z où P et P ⇤ représentent les indices du niveau général des
prix, respectivement national et étranger, les autres notations étant inchangées.

16. Le solde de la balance commerciale en valeur :

A dépend du taux de change nominal via les exportations.


B dépend du taux de change nominal via les importations.
C dépend du taux de change réel.
D dépend du taux de change nominal.

17. Les exportations et les importations :

A dépendent de la valeur de la monnaie nationale de manière identique.


B dépendent de la valeur de la monnaie nationale de manière opposée.
C dépendent de la richesse des consommateurs étrangers.
D dépendent de la richesse des consommateurs nationaux.

18. L’appréciation de la monnaie domestique :

A implique une amélioration du solde de la balance commerciale.


B implique une amélioration du solde de la balance des capitaux.

3
C implique une dégradation du solde de la balance commerciale quand "X + "Z > 1, "X ,
"Z représentant respectivement les élasticités des exportations ou des importations
au taux de change nominal.
D implique une dégradation du solde de la balance commerciale quand "X "Z > 1, les
notations étant inchangées.

19. La condition de Marshall-Lerner-Robinson :

A suppose qu’il n’y ait pas d’e↵ets de marge sur les exportations.
B suppose que le solde initial de la balance commercial soit nul.
C suppose que le prix des exportations dépendent du taux de change.
D est toujours vraie.

20. La courbe en J :

A implique que l’e↵et valeur d’une variation du taux de change nominal sur le solde de la
balance commerciale est dominée instantanément par son e↵et volume.
B implique que l’e↵et valeur d’une variation du taux de change nominal sur le solde de la
balance commerciale finit par dominer son e↵et volume.
C est une variante du théorème des élasticités critiques, qui prend en compte l’ajustement
lent des volumes des importations et des exportations.
D indique que l’e↵et volume d’une variation positive du taux de change nominal sur le
solde de la balance commerciale est négatif.

21. Le modèle Mundell-Fleming :

A s’applique à toute économie ouverte.


B distingue le court terme du long terme.
C est une extension du modèle O↵re Agrégée - Demande Agrégée à une petite économie
ouverte.
D suppose que les prix sont fixes.

22. Le modèle Mundell-Fleming :

A permet d’étudier l’impact d’une politique économique à l’équilibre général de 4 marchés.


B permet d’étudier l’impact d’une politique économique à l’équilibre général de 3 marchés.
C décrit explicitement l’équilibre simultané sur les marchés des biens et services, de la
monnaie et des changes.
D décrit explicitement l’équilibre simultané sur les marché des biens et services, de la
monnaie et des titres.

23. L’équilibre du marché des biens dans le modèle Mundell-Fleming :

A est influencé par le taux de change nominal en changes fixes.


B est influencé par le taux de change nominal en changes flexibles.
C incorpore le solde de la balance des capitaux comme une composante de la demande de
biens.
D incorpore le solde de la balance commerciale comme une composante de la demande de
biens.

24. L’équilibre du marché de la monnaie dans le modèle Mundell-Fleming :

4
A est identique à celui d’une économie fermée.
B est influencé par le taux de change nominal en changes flexibles.
C est influencé par les réserves de change.
D incorpore le solde de la balance des capitaux.

25. L’équilibre extérieur dans le modèle Mundell-Fleming :

A intègre toutes les transactions reflétées par la balance des paiements.


B décrit le compte de capital et le compte financier.
C décrit les mouvements des capitaux et les opérations monétaires.
D correspond à la balance globale.

26. Quand le solde de la balance commerciale s’écrit BC = Q où Q est le taux de change réel
coté au certain, alors :

A la condition de Marshall-Lerner-Robinson est respectée.


B la condition de Marshall-Lerner-Robinson est respectée quand < 0.
C la condition de Marshall-Lerner-Robinson est respectée quand > 0.
D la condition de Marshall-Lerner-Robinson est respectée quand une augmentation de Q
dégrade le solde de la balance commerciale.

27. Quand le solde de la balance des capitaux s’écrit BK = a ⇥ (r r⇤ ) où r et r⇤ sont


respectivement les taux d’intérêt national et étranger, alors :

A la mobilité des capitaux est parfaite.


B la mobilité des capitaux est imparfaite.
C la mobilité des capitaux est décrite par le paramètre a.
D la mobilité des capitaux est parfaite quand a = 0.

28. L’extension du modèle Mundell-Fleming à prix flexibles permet :

A d’ajouter le marché du travail pour décrire l’o↵re de biens.


B d’ajouter le marché du travail pour décrire la dynamique des prix.
C d’étudier l’impact d’une politique économique à l’équilibre général de 5 marchés.
D de décrire explicitement l’équilibre général de 5 marchés.

29. En petite économie ouverte, dans le modèle o↵re globale-demande globale, la dynamique
des prix est établie à partir :

A des comportements des travailleurs sur le marché du travail.


B des comportements des entreprises sur le marché des biens.
C des comportements des travailleurs et des entreprises.
D de l’égalité entre o↵re et demande sur le marché du travail et sur le marché des biens.

30. En petite économie ouverte, dans le modèle o↵re globale-demande globale, l’équation de
salaires s’écrit w = ↵( p + (1 )(e + p⇤ )) u + k, avec w le logarithme du salaire

nominal, p et p les logarithmes des indices des prix respectivement national et étranger,
u le taux de chômage national, et k un indicateur des institutions du marché du travail
national. Ainsi :

5
A La présence d’un système d’assurance chômage augmente les revendications salariales.
B Plus ↵ est élevé, plus les rigidités réelles sont faibles, plus les négociations salariales
dépendent des prix.
C Plus est élevé, plus les rigidités réelles sont faibles, moins les négociations salariales
dépendent du taux de chômage.
D Plus ↵ est élevé, plus les rigidités nominales sont fortes, plus les négociations salariales
dépendent des prix.

31. En petite économie ouverte, quand les capitaux sont parfaitement mobiles, la politique
monétaire est efficace :

A à prix fixes et à prix flexibles.


B à prix fixes et à prix flexibles, en changes flexibles.
C à prix fixes et à prix flexibles quand l’indexation des salaires aux prix est totale, en
changes flexibles.
D à prix fixes et à prix flexibles quand l’indexation des salaires aux prix est nulle, en
changes flexibles.

32. En petite économie ouverte, quand les capitaux sont parfaitement mobiles, une baisse du
PIB étranger :

A dégrade le PIB national en changes fixes et à prix fixes.


B améliore le PIB national en changes flexibles et à prix fixes
C s’explique par la dévaluation de la monnaie nationale, qui diminue les importations
nationales, en changes fixes à prix fixes.
D s’explique par la dépréciation de la monnaie nationale, qui diminue les importations
nationales, en changes flexibles à prix fixes.

33. En petite économie ouverte, quand les capitaux sont parfaitement mobiles, la politique
budgetaire est efficace :

A à prix fixes, en changes fixes.


B à prix flexibles quand l’indexation des salaires aux prix est nulle, en changes flexibles.
B à prix flexibles quand l’indexation des salaires aux prix est totale, en changes flexibles.
D à prix fixes, en changes flexibles.

34. En petite économie ouverte, quand les capitaux sont parfaitement mobiles, la baisse du
taux d’intérêt étranger :

A s’explique, en changes fixes et à prix fixes, par une politique monétaire nationale ex-
pansionniste, qui diminue le taux d’intérêt national.
B améliore, en changes fixes et à prix fixes, le PIB national.
C s’explique par une appréciation de la monnaie nationale, qui attire les capitaux étrangers.
D améliore, en changes flexibles et à prix fixes, le PIB national.

6
Numéro d’étudiant :

Partie II : Graphiques
Tracer et écrivez directement sur les feuilles de l’énoncé
1. Représentez graphiquement l’équilibre général à prix fixes pour les 4 possibilités de mo-
bilité des capitaux (soyez précis).
Mobilité
parfaite des K Forte

'

r
LM

IS

Yn y
r

IS BP
BP LM

LM

IS

" Y
Faible Pas de mobilité des K .

7
Numéro d’étudiant :

2a. Représentez graphiquement l’impact d’une politique monétaire à prix fixes en changes
fixes (soyez précis).
1er cas

f LM
LM

• B
2

2


IS

r
2ème
'

Is cas

1 LM
> LM
••
,

• BP

IS

2b. Expliquez les mécanismes économiques associés à cette politique (en 3 points)
Aereas : 2ème cas :

1. Dépréciation mon
domestique e. Appréciation de la monnaie
2. La Bcvend des devises ce
domestique
qu' réduit l' LABC achète des devises
offre de monnaie 2.

politique monétaire aqui augmente offre de monnaie l' .

inefficace .
⇒ pot budgétaire efficace
.

8
Numéro d’étudiant :

3a. Représentez graphiquement l’impact d’une politique monétaire à prix flexibles en changes
flexibles (soyez précis).

P zer

IS LM

^
ai

• 7

→ 1

r 2ème
n

BP

'
y
IS
y

3b. Expliquez les mécanismes économiques associés à cette politique (en 3 points).

1er cas
:
s : dépréciation de la monnaie domestique
amélioration de la BC X M
2: =
-

qui augmente la
demande
effective

politique monétaire efficace
2ème cas :

1 : Appréciation de la monnaie
domestique
la la demande
B G. X M
qui réduit
2 : Détérioration de -

effective
politique budgétaire inefficace
.

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