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Correction des QCM

Inflation
QCM :
Choisissez la bonne proposition en justifiant votre réponse :
1- Est considéré inflation :
a. Une hausse temporaire et généralisée des prix
b. Une augmentation durable et partielle des prix
c. Une accélération du Taux de croissance de l’IPC
d. Une augmentation soutenue et générale du taux directeur de la BCT
Justification : L’inflation et la hausse généralisée et durable des prix mesurée par
IPC tn−IPC tn−1
Le taux d’inflation en % = × 100 : Si taux d’inflation ˃ 0 l’IPC augmente : il y a inflation.
IPC tn−1
2- Au cours de la déflation :
a. L’IPC augmente de plus en plus rapidement
b. LIPC augmente de moins en moins rapidement
c. L’IPC diminue
d. L’IPC reste stable
Justification : La déflation désigne la baisse généralisée des prix
𝐼𝑃𝐶 𝑡𝑛−𝐼𝑃𝐶 𝑡𝑛−1
Le taux d’inflation en % = × 100 : Si taux d’inflation ˂ 0 L’IPC diminue ou encore il y a
𝐼𝑃𝐶 𝑡𝑛−1
déflation.
3- La stagflation apparait lorsque :
a. Le PIB et les prix stagnent
b. Le PIB et les prix augmentent rapidement
c. Le PIB et le taux d’intérêt augmentent rapidement
d. Le TC du PIB est nul et le taux d’inflation est positif
Justification : TC PIB = 0 donc la production stagne
La stagflation est la situation caractérisée à la fois par une forte inflation et une stagnation de la
production
4- En cas d'inflation, c'est le meilleur moment pour ............ car le taux d'intérêt réel a ...........
a. Epargner /diminué
b. Epargner /augmenté
c. Emprunter /diminué
d. Emprunter /augmenté
Justification : taux d’intérêt réel = Taux d’intérêt nominal - Taux d’inflation
Lorsque le taux d’inflation augmente, le taux d’intérêt réel diminue et l’emprunt devient moins
coûteux.
5- Parmi les conséquences positives de l’inflation :
a. La hausse des importations et la baisse des exportations
b. La hausse des exportations et la baisse des importations
c. La hausse des recettes de l’Etat
d. La baisse du pouvoir d’achat
Justification : En période d’inflation les impôts sur la consommation augmentent (TVA) ainsi que les
impôts directs, suite à la hausse des revenus nominaux générée par la boucle prix-salaire. Donc les
recettes de l’Etat augmentent et servent à financer plus d’investissements publics, ce qui favorise
la croissance économique.
6- En période d’inflation :
a. La monnaie perd de sa valeur
b. La monnaie prend de la valeur
c. Aucune incidence sur la valeur de la monnaie
d. Le chômage diminue
Justification : L’inflation désigne la hausse généralisée des prix qui conduit à réduire le pouvoir
d’achat de la monnaie d’où on dit que la monnaie perd de la valeur.
7- Les agents avantagés par l’inflation sont :
a. Les débiteurs
b. Les consommateurs
c. Les entreprises exportatrices
d. Les épargnants
Justification : Les débiteurs vont rembourser leurs crédits avec une monnaie qui vaut moins que sa
valeur avant l’inflation car l’inflation réduit la valeur de la monnaie.
8- L’inflation :
a. Améliore la compétitivité-hors prix des entreprises nationales
b. Détériore la compétitivité structurelle
c. Améliore la compétitivité prix
d. Réduit la compétitivité prix des entreprises nationales
Justification : La hausse des prix provoque une dégradation de la compétitivité-prix des produits
nationaux car les produits nationaux coûtent de plus en plus chers que les produits étrangers.
9- Un client signe avec sa banque un contrat d’emprunt à un taux de 5 % Sachant que le taux
d’inflation est de 6 %. Dans ce cas, on dit que :
a. L’emprunt n’est pas profitable pour ce client
b. Le taux d’intérêt réel est de 5 %
c. Le taux d’intérêt réel est de -1 %
d. Le taux d’intérêt réel est égal à 1 %
Justification : Taux d’intérêt réel = Taux d’intérêt Nominal – Taux d’inflation = 5% - 6 % = -1 %
10- Lorsque le salaire nominal d’un technicien passe de 1 000 UM à 1 200 UM entre t0 et t1 alors que
l’IPC passe de 110 à 115 Alors le pouvoir d’achat de cet agent
a. A diminué suite à l’inflation
b. A augmenté malgré l’inflation
c. S’est amélioré grâce à la déflation
d. Reste stable entre les deux dates
Rf−Ri 1 200−1 000
Justification : TC Rn = ×100= ×100 = 20 %
Ri 1 000
IPCf−IPCi 115−110
TC IPC= ×100= ×100 = 4.54 %
IPCi 110
Donc le revenu nominal a augmenté plus rapidement que le niveau général des prix d’où le
pouvoir d’achat s’est amélioré malgré l’inflation.
11- L’importation de matières premières excessivement chères entraine
a. Inflation par les coûts
b. Inflation monétaire
c. Inflation par excès de la demande
d. Inflation exportée
Justification : Les matières premières constituent une composante des coûts de l’entreprise donc
elles entrainent une inflation par les coûts
12- Lorsque le taux d’inflation passe de 5 % à -5 %, il s’agit d’une :
a. Une inflation
b. Une désinflation
c. Une déflation
d. Une stagflation
Justification : Un taux d’inflation négatif traduit la situation de déflation car cette dernière est une
diminution généralisée des prix
13- Pour agir contre une inflation d’origine monétaire :
a. L’Etat peut diminuer ses dépenses publiques
b. L’Etat peut accroitre ses dépenses publiques
c. L’Etat peut diminuer le taux directeur
d. L’Etat peut accroitre le taux directeur
Justification : une inflation d’origine monétaire est une inflation qui résulte d’un excès de la masse
monétaire. Pour faire face à cette dernière l’Etat accroît le taux directeur afin de diminuer les
crédits autrement dit, limiter la masse monétaire émise par les banques commerciales.

14- L’intervention de l’Etat contre une inflation d’origine structurelle peut être sous forme de :
a. Baisse des importations
b. Encouragement de la concurrence
c. Encouragement des ententes entre les entreprises
d. Baisse de la masse monétaire
Justification : L’inflation d’origine structurelle est une inflation reliée aux structures des marchés
imparfaits comme les monopoles et les oligopoles. Pour réduire cette forme d’inflation, l’Etat peut
encourager la concurrence sur ces types de marché afin baisser le pouvoir des offreurs sur les prix.
15- Parmi les évènements suivants quel est celui qui peut avoir un effet inflationniste ?
a. L’Etat augmente les traitements des fonctionnaires
b. La masse monétaire augmente moins rapidement que la production
c. Les subventions de la matière première
d. Le taux d’impôt passe de 10 % à 8 %
Justification : L’augmentation des traitements des fonctionnaires peut améliorer le pouvoir d’achat
de ces derniers. D’où la demande augmente et peut provoquer une inflation par la demande.
16- L’inflation
a. Est toujours néfaste pour les salariés
b. Est toujours bénéfique pour les salariés
c. N’est pas toujours néfaste pour les salariés
d- N’a aucune incidence sur les salariés
Justification : L’inflation n’est pas toujours néfaste pour les salariés car ils peuvent mener des
pressions sociales et obtenir une augmentation plus proportionnelle de leurs revenus nominaux qui
peut aboutir à une amélioration de leurs pouvoirs d’achat

17- Fixer le SMIG permet de


a. Freiner l’inflation par les coûts
b. Accentuer l’inflation par les coûts
c. Stopper l’inflation par la monnaie
d. Aggraver l’inflation par la monnaie
Justification : Le SMIG ou salaire minimum interprofessionnel garanti constitue un point de référence
pour les salaires des travailleurs qui sera versé par les entreprises .D’où la fixation de ce dernier
allège les couts des entreprises et contribue à stopper l’inflation par les coûts.

18- Pour ……………………la demande globale et freiner l’inflation par …………….., L’Etat peut réduire
le nombre de ministères ou geler les recrutements .
a. Baisser /la monnaie
b. Diminuer / la demande
c. Maitriser / les structures de marché
d. Encourager / les coûts
Justification : En réduisant le nombre de ministères ou en gelant les salaires, L’Etat réduit ses
dépenses publiques qui constitue une composante de la demande globale .Donc cette dernière
diminue ce qui freine l’inflation par la demande qui résulte d’un excès de demande

Chômage
1- On suppose que la population d’un pays compte 250 millions d’individus. Parmi ceux-ci, 50
millions ne travaillent pas et ne cherchent pas d’emploi. Le nombre d’individus au travail est de
170 millions. En s’appuyant sur les données ci-dessus, quel est le taux de chômage ?
a. 20 %
b. 68 %
c. 12 %
d. 15 %
𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡ô𝐦𝐞𝐮𝐫𝐬 30
Justification : Taux de chômage (en%) = x 100 = x 100 = 15%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 200
2- En s’appuyant sur les données ci-dessus, quel est le taux de participation ?
a. 55 %
b. 80 %
c. 85 %
d. 68 %
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 200
Justification : Taux d’activité (en %) = x 100 = x 100 = 80%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞 250
3- Le taux de chômage des jeunes travailleurs est en général plus élevé que celui des travailleurs
plus âgés, car :
a. les jeunes travailleurs sont inexpérimentés et peinent à trouver un emploi stable
b. les jeunes travailleurs sont les premiers à être licenciés lorsque les entreprises procèdent à une
réduction de personnel
c. les jeunes travailleurs sont tous hautement qualifiés et refusent de travailler dans le secteur
informel
d. les travailleurs plus âgés et parfois moins qualifiés ont en général des emplois meilleurs et plus
stables
Justification : Les opportunités d'emploi diminuent pour les jeunes qui peuvent être plus durement
touchés en raison de leur manque d'expérience et de leur position relativement faible sur le marché
du travail.
4- Lorsque le taux de chômage diminue :
a. le chômage des jeunes et des travailleurs peu qualifiés diminue plus rapidement que la
moyenne
b. le taux de séparation augmente
c. la proportion de chômeurs trouvant un emploi augmente
d. le déséquilibre macroéconomique sur le marché de travail s’aggrave
Justification : Si le taux de chômage baisse, le taux d’emploi augmente, cela veut dire qu’un certain
nombre de chômeurs a trouvé un emploi et a commencé à exercer une activité professionnelle
rémunérée.
5- Le taux d’emploi :
a. mesure mieux la capacité d’une économie à mobiliser sa main-d’œuvre que le taux de
chômage
b. correspond à la part des personnes en emploi dans la population active
c. peut se calculer ainsi : 100% - taux d’activité
d. correspond à la part des personnes actives occupées dans la population en âge de travailler
Justification : Le taux d’activité mesure la part de la population active dans la population totale et
reflète le degré de participation des personnes au marché du travail, qu’elles soient employées ou
en chômage.
6-Le taux d'emploi représente :
a. le pourcentage de personnes disposant d'un emploi parmi celles qui sont en âge de travailler
b. le pourcentage d'actifs dans la population totale
c. le pourcentage d'actifs occupés dans la population active
d. le pourcentage d'actifs dans la population inactive
Justification : Il mesure le poids de l’emploi (population occupée) dans la population active exprimé
en %
7-Un taux de chômage de 10 % signifie que :
a. % des individus sont au chômage
b. le nombre de chômeurs a augmenté de 10 %
c. 10 % des actifs sont au chômage
d. d- la population en chômage représente 10 % de la population totale
Justification : Le taux de chômage mesure la part des chômeurs dans la pop active, de ce fait si le
taux de chômage est de 10%, on dit alors que la population en chômage représente 10% de la
population active.
8-Si le nombre d'emplois augmente dans un pays et que sa population active augmente plus
vite, le taux de chômage :
a. diminue
b. augmente
c. n'est pas influencé
d. devient supérieur au taux d’occupation
Justification : Dans ce cas, le taux d’emploi diminue (numérateur augmente moins vite que le
dénominateur) et le taux de chômage augmente, car la somme des 2 taux est égale à 100 (si l’un
augmente l’autre baisse). Ou la part de la population occupée dans la population active
diminue et accroit la part des inoccupés, ce qui augmente le taux de chômage.
9-La conception du chômage de longue durée se base sur :
a. l’existence d’un marché d’emploi ne répondant pas aux exigences de l’offre et de la demande
b. le déséquilibre sur le marché de l’emploi
c. le caractère volontaire
d. la nécessité de relancer l’activité économique
Justification : C’est un chômage de longue durée (chronique) et involontaire lié aux changements
de longue période dans les structures démographiques, économiques, sociales et
institutionnelles… → Il est lié à un mauvais fonctionnement du marché du travail
10-La conception du chômage conjoncturel se base sur les principes suivants :
a. les mécanismes du marché de travail sont différents de ceux du marché des biens et services.
b. le prix du travail est élastique
c. l’offre de travail par rapport aux prix est rigide
d. le chômage est régulé par le salaire
Justification : Il est lié à la conjoncture économique, il augmente en période de récession et diminue
en période d’accélération de l’activité économique.
11-Les conflits d’intérêt entre demandeurs d’emplois et employeurs :
a. contribuent au chômage frictionnel
b. alimentent un chômage structurel
c. résultent d’un problème de formation de main-d’œuvre
d. sont réduits par une main-d’œuvre plus mobile
Justification : Il est le résultat de l’inadéquation des qualifications des travailleurs aux besoins des
entreprises, càd inadéquation entre qualification acquise par la main d’œuvre et qualification
requise ou exigée par les entreprises.
12-Pour lutter efficacement contre le chômage :
a. il faut établir un diagnostic sur ses conséquences
b. il faut lutter contre le chômage conjoncturel et structurel en même temps
c. il faut identifier le poids de la composante structurelle du chômage
d. il faut établir un diagnostic sur ses causes
Justification : Pour résoudre un problème, il faut tout d’abord connaitre ses origines pour les réduire
ou les éliminer.
13-Les politiques permettant de lutter contre le chômage structurel sont :
a. des politiques de formation
b. des politiques d’allégement du coût du travail
c. des politiques monétaires
d. des politiques conjoncturelles
Justification : L’une des façons de lutter contre le chômage structurel consiste à former les chômeurs
afin de résoudre les problèmes d’appariement, càd d’ajustement entre offre et demande en
renforçant l’employabilité des chômeurs. La formation leur permet d’acquérir une qualification
pour exercer un emploi.
14-Pour lutter efficacement contre le chômage structurel, la politique de formation doit :
a. encourager la réduction de la durée des études
b. offrir des formations en adéquation avec les besoins de l’industrie
c. favoriser l’employabilité des chômeurs
d. favoriser l’amélioration des appariements entre offres et demandes sur le marché du travail
Justification : Les gouvernements peuvent financer des programmes de formation pour aider les
chômeurs à acquérir de nouvelles compétences et se reconvertir dans des secteurs porteurs.
Ainsi, face à l’élévation du taux de chômage structurel, de nombreux programmes
d’apprentissage en milieu de travail sont institués pour résoudre ce grave problème.
15-Les politiques permettant de lutter contre le chômage conjoncturel sont :
a. des politiques budgétaires
b. des politiques de relance de l’activité économique
c. des politiques de soutien à la demande de travail
d. des politiques économiques de formation des chômeurs
Justification : Comme le chômage conjoncturel est dû à un ralentissement de l’activité économique,
pour le résoudre en profondeur, il faut relancer ou stimuler l’activité économique par des
investissements nouveaux
16- Pour réduire le chômage structurel, il faut :
a. stimuler la consommation des ménages
b. augmenter les salaires
c. renforcer les dispositifs de formation des actifs
d. encourager l’intégration des travailleurs peu diplômés
Justification : La résolution du chômage structurel, qui est lié principalement aux compétences, peut
se faire en essayant d’adapter la qualification des personnes inoccupées aux besoins du marché
de travail. Dans ce cadre, l’Etat procède à fournir un revenu afin de permettre aux chômeurs de
se recycler et donc d’améliorer leurs perspectives sur le marché de travail, d’instituer des
programmes de formation et de réintégration pour aider les chômeurs à acquérir de nouvelles
compétences et se reconvertir dans des secteurs porteurs.
17-D'un point de vue macroéconomique, le progrès technique de façon générale et les
investissements de productivité en particulier, se traduisent par :
a. l’aggravation du problème de chômage à long terme
b. la progression du chômage à court terme et une modification de la structure des emplois à long
terme
c. la progression du chômage à court terme mais une baisse marquée du chômage à long terme
d. n’a pas d’impact sur le chômage
Justification :
18-La réduction du coût du travail entraine :
a. une incitation des entreprises à embaucher
b. une faible compétitivité des entreprises
c. une pénalisation des salariés car seules les cotisations salariales baissent
d. la hausse de la durée de travail pour que les salariés améliorent leur salaire
Justification : Pour inciter les entreprises à embaucher, l’État peut baisser les cotisations sociales ou
accorder du crédit d’impôt sur les sociétés (càd l’Etat reporte l’impôt sur le revenu à une date
ultérieure). Cela peut pénaliser les salariés.

Correction des Exercices Inflation


Exercice 1

Soit un ménage fictif qui présente les données suivantes :

Années 2020 2021 2022

Salaire nominal en um 1 200 1 300 1 400

IPC (base 2015) 120 125 138

Source : exemple fictif

Interprétez l’évolution annuelle du pouvoir d’achat de ce ménage en 2021 puis en 2022.


Salaire nominal Salaire nominal
𝑆𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 = x IPC (année de base) = x 100
IPC courant IPC courant
1200
𝑆𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 2020 = 𝑥 100 = 1000
120
1300
𝑆𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 2021 = 𝑥 100 = 1040
125
1400
𝑆𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 2022 = 𝑥 100 = 1014.49
138
Entre 2020 et 2021 : TCA (SR) = 4% Entre 2021 et 2022 : TCA (SR) = -2.45%

Entre 2020 et 2021 : TCA (IPC) = 4.16% et TCA (Salaire nominal) = 8.33%

Entre 2021 et 2022 : TCA (IPC) = 10.4% et TCA (Salaire nominal) = 7.69%

On peut constater que lorsque le salaire nominal augmente à un rythme plus élevé que
l’augmentation des prix cela se traduit par une augmentation du salaire réel des ménages (pouvoir
d’achat) qui passe de 1000 à 1040. En revanche lorsque le salaire nominal augmente à un rythme
moins accéléré que l’accroissement des prix cela se traduit par une régression du pouvoir d’achat
des ménages puisque le salaire réel passe de 1040 à 1014.49. Certes Si le salaire nominal augmente
plus vite que les prix, alors les ménages s’enrichissent, consomment plus, ce qui dynamise l’activité
économique.

Exercice 2

Salaire nominal et salaire réel entre 2016 et 2019 (base 100 en 2015)

Années Salaire nominal IPC Taux d’inflation Salaire réel


(en um) en % (en um)
2016 2700 112 12 2410.71
2017 3391.5 119 6.25 2850
2018 2950 128.35 7.85 2298.40
2019 2990 130 1.28% 1761.54
Exemple fictif

1- Interprétez les valeurs soulignées


IPC 2017 = 119 cela signifie qu’en moyenne, les prix des produits consommés par les ménages ont
augmenté globalement de 19% en 2017 par rapport à 2015
Taux d’inflation 2016= 12% cela signifie que les prix moyens du panier de biens et services
consommés par un ménage type ont augmenté de 12% entre 2015 et 2016.

2- Complétez le tableau
IPC 2016−IPC 2015 taux d′ inflation
Taux d’inflation = × 100 IPC 2016 = ( + 1) x IPC 2015 = 112
IPC 2015 100
Salaire nominal 2700
Salaire réel 2016 = x 100 = x 100 = 2410.71 um
IPC courant 112
IPC 2017−IPC 2016 119−112
Taux d’inflation = × 100 = × 100 = 6.25%
IPC 2016 112

salaire réel 2850


Salaire nominal = x IPC 2017 = x 119 = 3391.5 um
100 100
7.85
IPC 2018 = ( + 1) x 119 = 128.34
100
2950
Salaire réel 2018 = = x 100 = 2298.58 um
128.35
130−128.35
Taux d’inflation 2019 = = × 100 = 1.29%
128.35

2990
Salaire réel 2019 = = x 100 = 2300 um
130
Exercice 3

Soit une économie dont le taux d’intérêt des crédits contractés par les banques est fixé à 10 % Mr
Ahmed attend la meilleure opportunité pour solliciter un crédit de sa banque de 200 Mum.

2019 2020 2021


IPC (base 2019) 100 105 115.5

Taux d’inflation 3% 5 12

Taux d’intérêt réel 7 5 -2

Coût réel de l’emprunt en Mum 214 210 196

Exemple fictif
1- Complétez le tableau et Interprétez les valeurs soulignées.
IPC 2019 = 100 puisque 2019 est l’année de base
Taux d’intérêt réel = taux d’intérêt nominal – taux d’inflation
Taux d’intérêt réel 2019 = 10 – 3 = 7%
Cout réel de l’emprunt 2019 = 200 x 1.07 = 214 M um
IPC 2020−IPC 2019 105−100
Taux d’inflation = × 100 = × 100 = 5%
IPC 2019 100

Taux d’intérêt réel 2019 = 10 – 5 = 5%


Cout réel de l’emprunt 2020 = 200 x 1.05 = 210 M um
taux d′ inflation 12
IPC 2021 = ( + 1) x IPC 2020 =( + 1) x 105= 117.6
100 100
Taux d’intérêt réel 2019 = 10 – 12= -2%
Cout réel de l’emprunt 2019 = 200 x 0.98=196 M um

IPC 2019 = 105 cela signifie qu’en moyenne, les prix des produits consommés par les ménages ont
augmenté globalement de 5% en 2020 par rapport à 2019
Taux d’inflation 2019= 3% cela signifie que les prix moyens du panier de biens et services
consommés par un ménage type ont augmenté de 3% entre 2018 et 2019.
IPC 2021 = 115.5 cela signifie qu’en moyenne, les prix des produits consommés par les ménages
ont augmenté globalement de 15.5% en 2021 par rapport à 2019

2- Identifiez l’impact de l’inflation sur le montant réel qui sera remboursé.


Durant la période 2019 – 2021 le taux d’inflation a progressé de 3% à 5% puis 12 % ce qui a généré
une diminution du taux d’intérêt réel de 7% à5% puis -2%, entrainant ainsi une diminution du coût
réel de l’emprunt. Donc on peut constater qu’en période de forte inflation on assiste à une perte
de pouvoir d’achat du capital initial ce qui incite à emprunter car la valeur de la dette une fois
remboursée est plus faible que la valeur ou le pouvoir d’achat de la somme empruntée. Une forte
inflation avantage donc les emprunteurs et désavantage les créanciers.

3- Une augmentation du taux d’intérêt nominal génère-t-elle toujours une augmentation


du coût réel de l’emprunt ? Justifiez votre réponse à partir du tableau.
Une augmentation du taux d’intérêt nominal ne génère pas toujours une augmentation du cout
réel de l’emprunt puisque si le taux d’intérêt nominal augmente à un rythme plus rapide que le
taux d’inflation alors le taux d’intérêt réel augmente et le coût de la dette augmente alors que si
le taux d’intérêt nominal augmente moins rapidement que le taux d’inflation alors le taux d’intérêt
réel diminue et se traduit ainsi par la réduction du coût d’endettement
Exercice 4
Soit un panier représentatif de la consommation moyenne des ménages composé par 3 litres
d’eau, 2 litres de lait et 5 KG de dattes
2019 2020 2021 2022
Prix unitaire de l’eau (en um) 0,500 0,600 0,700 0,500
Prix unitaire de lait (en um) 0,900 1,100 1,300 3.12
Prix unitaire des dattes (en um) 6 7 8 6,5
Coût ou valeur du panier (en um) 33.3 39 44.700 40.20
IPC (base 2019) 100 117.12 134.23 120,75
Taux d’inflation 3 17.12 14.61 -10.04
Exemple fictif

1- Complétez le tableau et Interprétez les valeurs soulignées


Coût du panier 2019 = (3 x 0.5) + (2 x 0.9) + (5 x 6) = 33.3 um
Coût du panier 2020 = (3 x 0.6) + (2 x 1.1) + (5 x 7) = 39 um
Prix unitaire des dattes 2021 = (44.7 – (3 x 0.7) + (2 x 1.3)) /5 = 3.12um
coût du panier en 2022 IPC 2022
IPC 2022 = x 100 Coût du panier 2022 = x Coût du panier 2019
coût du panier en 2019 100
Coût panier 2022 = 40.20 um
Prix unitaire du lait 2022 = (53.97 – (3 x 0.5) + (5 x 6.5)) /2 = 9.98
IPC 2019 = 100 puisque 2019 année de base
coût du panier en 2020 39
IPC 2020= x 100 = x 100 = 117.12
coût du panier en 2019 33.3
44.7
IPC 2021= = x 100 = 134.23
33.3

IPC 2020−IPC 2019 117.12−100


Taux d’inflation 2020= × 100 = × 100 = 17.12%
IPC 2019 100

134.23−117.12
Taux d’inflation 2021 = × 100 = 14.61%
117.12

120.75−134.23
Taux d’inflation 2022= × 100 = −10.04%
134.23

IPC 2022 = 120.75 cela signifie qu’en moyenne, les prix des produits consommés par les ménages
ont augmenté globalement de 20.75% en 2022 par rapport à 2019
Taux d’inflation 2021= 14.61% cela signifie que les prix moyens du panier de biens et services
consommés par un ménage type ont augmenté de 14.61% entre 2020 et 2021
2- Pour chaque année dites s’il s’agit d’une inflation ou d’une désinflation. Justifiez votre
réponse
Entre 2019 et 2020 il s’agit d’une inflation puisque le taux d’inflation a augmenté de 3% à 17.12%
Entre 2020 et 2021 il s’agit d’une désinflation puisque le taux d’inflation diminue mais reste positif
de 17.12% à 14.61
Entre 2021 et 2022 il s’agit d’une déflation puisque le taux d’inflation diminue et devient négatif

Correction des Exercices Chômage

Exercice 1
Structure de la population active en France
2017 2018 2019
Population active en milliers de 29 619 ? ?
personnes
Population en chômage en milliers de ? 2 682 2 506
personnes
Taux de chômage 9.4 ? 8.4
OCDE

1- Complétez le tableau et interprétez le chiffre en gras, sachant que la population active


entre 2018 et 2019 a régressé de 0.21%.
En France 9.4% de la population active sont à la recherche d’une activité professionnelle
rémunérée
2017 :
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞
Taux de chômage = x 100 ➔ population en chômage = x
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝟏𝟎𝟎
population active
9.4
= x 29 619 = 2 784.18 milles individus
100
2019 :
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞 2506
population active = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = x 100 = 29 833.33 milles individus
𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐦𝐚𝐠𝐞 8.4
2018 :
TC ( POP active)
Population active 2018 = pop active 2019/( + 1) = 29 833.33 /0.9979 = 29896.11 milles
100
individus
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞 2 682
Taux de chômage = x 100 = x 100 = 8.97%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 29896.11
2- En déduire le taux d’occupation.
Taux d’occupation = 100 – Taux de chômage = 100 – 8.97 = 91.03%
3- Sachant que le taux d’activité de la France en 2018 est égal à 44.29%, calculez et
interprétez alors le rapport de dépendance économique.
population active population active 29896.11
Taux d’activité = x 100 ➔ population totale = x 100 = x 100
population totale Taux d′ activité 44.29
= 67500.81 milles individus
Population inactive = population totale – population active = 67500.81 – 29896.11 = 37604.7 milles
individus
Population occupée = population active – population en chômage = 29896.11 – 2682 =
27214.11milles individus
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞
Rapport de dépendance économique = x 100
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩é𝐞
37604.7
Rapport de dépendance économique = x 100 = 138.18%
27214.11
Chaque 100 actifs occupés doivent supporter les charges économiques et assurer la
subsistance à 138.18 inactifs.

Exercice 2
Evolution du PIB et du taux de chômage en France
2014 2015 2016
PIB en milliards d’euros 2 297 ? 2 224.2
TCA du PIB en % 8.56 -5.04 ?
Taux de chômage en % 10.3 10.4 10
INSEE

1- Complétez le tableau ci-dessus et interprétez les valeurs en gras.


TCA du PIB = 8.56% ➔ En France le PIB a augmenté de 8.56% entre 2013 et 2014
TCA du PIB = -5.04% ➔ En France le PIB a diminué de 5.04% entre 2014 et 2015
Taux de chômage en 2015 = 10.4% ➔ En France la population en chômage représente 10.4% de
la population active en 2015
TCA (PIB) −5.04
PIB 2015 = ( + 1) x PIB 2014 = ( + 1) x 2 297 = 2 181.23 M€
100 100
PIB 2016 2 224.2
TCA (PIB) 2016 = ( - 1) x 100 = ( 1 1) x 100 = 1.97%
PIB 2015 2 181.23

2- Durant la période 2014-2016, identifiez le type de chômage et justifiez votre réponse


D’après ce tableau on constate que le taux de chômage et le taux de croissance du PIB varient
dans le sens inverse puisqu’entre 2014 et 2015 le TCA du PIB diminue en passant de 8.56% à -5.04%,
il s’agit de la phase de dépression qui s’accompagne d’une hausse du taux de chômage qui passe
de 10.3% à 10.4%. Alors que durant la période 2015-2016 l’augmentation du TCA du PIB passant de
-5.04% à 1.97% s’est accompagnée d’une légère baisse du taux de chômage passant de 10.4% à
10%. Il y a alors un lien entre les fluctuations de l’activité économique et l’évolution du chômage.
Dans ce cas on peut parler d’un chômage conjoncturel qui est causé par le ralentissement de
l’activité économique.

Exercice 3
Evolution des indicateurs de l’emploi et du chômage en Tunisie
Population Population occupée Population Population
active en milliers en % de la occupée inoccupée
de personnes population active

2017 4 119.0 84.48% 3 479.78 639.22

2019 4 190.06 85.11% 3 566.20 623.9

2022 4 124.35 84.85% 3 499.51 624.84


INS

1- Interprétez les valeurs en gras


Taux d’activité 2022 = 84.85% cela signifie qu’en Tunisie la population active représente 84.85% de la
population totale en 2022
Population inoccupée 2019 = 623.9 cela signifie que 623.9 milliers de personnes en Tunisie sont à la
recherche d’un emploi rémunéré en 2019
2- Complétez le tableau sachant qu’entre 2017 et 2022 la population active Tunisienne s’est
accrue de 0.13% et que le nombre de chômeurs a régressé de 2.25%
2019 :
Taux de chômage = 100 – taux d’occupation = 100 – 85.11 =14.89%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞 𝐩𝐨𝐩 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞
Taux de chômage = x 100 ➔ population active = x 100
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐦𝐚𝐠𝐞
623.9
= x 100 = 4 190.06 milles personnes
14.89
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩é𝐞 𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Taux d’occupation = x 100 ➔ population occupée = x population
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝟏𝟎𝟎
active
85.11
= x 4190.06 = 3 566.20 milles personnes
100
2022 :
TC ( POP active)
Population active 2022 = ( + 1) x pop active 2017 = 1.0013 x 4119 = 4 124.35 milles
100
personnes
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩é𝐞 𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Taux d’occupation = x 100 ➔ population occupée = x population
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝟏𝟎𝟎
active
84.85
= x 4 124.35 = 3 499.51 milles personnes
100
Population inoccupée = population active – population occupée = 4124.35 – 3499.51 = 624.84
milles personnes
2017 :
TC ( POP inoccupée)
Population inoccupée 2017 = pop inocupée 2022/( + 1) = 624.84 /0.9775
100
= 639.22 milles personnes
Population occupée = population active – population inoccupée = 4 119 – 639.22 = 3 479.78 milles
personnes
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩é𝐞 3 479.78
Taux d’occupation = x 100 = x 100 = 84.48%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 4 119

3- Calculez le taux de chômage en 2022 par deux méthodes différentes. Interprétez le résultat
obtenu
Taux de chômage = 100 – taux d’occupation = 100 – 84.85 = 15.15%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡ô𝐦𝐚𝐠𝐞 624.84
Taux de chômage = x 100 = x 100 = 15.15%
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 4124.35
En Tunisie en 2022 La population inoccupée représente 15.15% de la population active
4- Sachant qu’en 2019 la population active représente 56.5% de la population inactive.
Calculez et interprétez alors le rapport de dépendance économique de la Tunisie en 2019
population active
Part de la population active dans la population inactive = x 100 = 56.5%
population inactive
population active 4 190.06
Population inactive = x 100 = x 100 = 7 416.03 milles personnes
part 56.5
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞
Rapport de dépendance économique = x 100
𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩é𝐞
7 416.03
Rapport de dépendance économique = x 100 = 207.95%
3 566.20
Chaque 100 actifs occupés doivent supporter les charges économiques et assurer la
subsistance à 208 inactifs.
Exercice 4
Taux d’emploi, de chômage et d’activité aux Etats-Unis, en %

Source : https://www.alternatives-economiques.fr/taux-demploi-de-chomage-dactivite-
aux-etats-unis-0111201245715.html
1- Interprétez les le taux de chômage et le taux d’emploi aux Etats-Unis en 2012.
Le taux de chômage aux Etats-Unis en 2012 = 7,8% → La population en chômage (pop active
inoccupée) a représenté 7,8% de la population active aux Etats-Unis en 2012.
Le taux d’emploi aux Etats-Unis en 2012 = 58,7% → En 2012, 58,7% de la population active aux
Etats-Unis occupent des emplois rémunérés.
2- Que représente 63,6% ?
63,6% est le taux d’activité aux Etats-Unis en 2012. → Il représente la part de la population active
(occupé + chômeurs) dans la population en âge actif aux Etats-Unis en 2012.
3- En quoi le taux d’emploi se distingue-t-il du taux de chômage ?
Le taux d’emploi (taux d’occupation) mesure la part de la population active occupé dans la
population active alors que le taux de chômage mesure le poids des chômeurs dans la population
disponible et capable de travailler.

Correction des dissertations

Sujet 1 : En vous appuyant sur vos connaissances et sur le document suivant, répondez à la question suivante :
l’inflation est-elle toujours un obstacle à la croissance ?
Document 1

Croissance Economique et Inflation 2005-2016 en Tunisie


Accroche
Récemment, les discussions sur la croissance économique et l’Inflation sont devenues de plus en plus des priorités
majeures pour les économistes, vu que cette problématique a une place primordiale dans les stratégies de
développement des pays. L’inflation étant définie comme l’augmentation durable du niveau général des prix. La
croissance économique quant à elle, correspond à l’accroissement durable de la production globale d’une économie.
Problématique
Alors, l’inflation représente-t-elle constamment un frein à la croissance économique ? (L’inflation est-elle toujours un
obstacle à la croissance ?)
Annonce du plan
D’abord on va montrer que l’inflation peut être un obstacle à la croissance, puis on montrera qu’elle peut être favorable
à la croissance.
Partie 1
Inflation et croissance ne sont pas compatibles.
Elle est considérée comme obstacle à la croissance dans la mesure où elle dégrade le pouvoir d’achat des ménages à
revenu inchangé, càd elle diminue la quantité de biens et services qu’ils peuvent acheter, d’où la baisse de la
consommation qui est l’un des moteurs de la croissance économique. D’autant plus, elle ralentit le taux de croissance
de la production, une inflation élevée crée un climat d’incertitude défavorable à la décision d’investir. En outre, elle
pousse les pouvoirs publics à augmenter le taux d’intérêt. Cette hausse réduit l’emprunt et par la suite la
consommation et l’investissement. L’inflation peut donc provoquer la baisse de la croissance, la hausse du chômage et
peut dégrader la situation extérieure du pays. L’inflation a aussi un effet négatif sur l’épargne : elle pénalise l’épargne
en entrainant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. De plus, l’inflation
aggrave le déficit commercial puisque les exportations diminuent : les produits nationaux deviennent plus chers pour
les consommateurs étrangers, les exportations qui deviennent moins concurrentiels vont diminuer leurs ventes à
l’extérieur et les importations augmentent : certains produits étrangers deviennent moins chers que les produits
nationaux.
Ainsi, l’inflation peut être un obstacle (frein) à la croissance.
Partie 1
L’inflation n’est pas toujours un obstacle à la croissance, elle peut l’accompagner voire la stimuler.
En effet, elle réduit le coût réel de l’endettement en fonction de la différence entre le niveau des taux d'intérêt
nominaux et le niveau général des prix : en diminuant la valeur de la monnaie, l’inflation allège les charges financières
des agents emprunteurs (ménages et entreprises) ce qui favorise la consommation et l’investissement. De plus, la
hausse des prix peut constituer à court terme un encouragement pour les entreprises, qui voient leurs profits croître
ce qui améliore leur rentabilité financière. Elles seront plus motivées à investir et à employer ce qui accroit la
production globale et l’emploi et contribue à la croissance. Inflation et croissance ne sont pas si éloignées : en Tunisie,
entre 2006 et 2017 le taux d’inflation et le taux de croissance du PIB varient dans le même sens, lorsque l’inflation
augmente à un rythme accéléré, le PIB suit ce rythme et inversement, lorsque l’inflation ralentie, le PIB augmente à
rythme ralenti (entre 2007 et 2009 et entre 2012 et 2015).
En outre, une hausse de l’inflation entraine une pression à la hausse des niveaux de salaire. En effet, l’inflation
dégrade le pouvoir d’achat des travailleurs qui vont se mobiliser pour restaurer leur pouvoir d’achat. Cela peut
conduire à des tensions sociales fortes. Si les salaires augmentent plus vite que les prix, alors les ménages
s’enrichissent. D’autre part, l’inflation réduit le déficit budgétaire : dans le cas d’une hausse des prix à la
consommation, les recettes de TVA augmentent.
De même, la hausse des profits des entreprises et des salaires nominaux des travailleurs conduit à la hausse des
impôts sur les revenus (IS et IRPP). Donc les recettes fiscales augmentent plus rapidement que les dépenses, ce qui
améliore le solde budgétaire ou réduit le déficit budgétaire.
Ainsi, L'inflation dynamise l'activité économique du pays et favorise la croissance.
Synthèse
Finalement, l’inflation est souvent assimilée à déséquilibre macroéconomique qui peut freiner la croissance, mais,
elle a également des conséquences bénéfiques sur l’économie en général.
Ouverture
Alors quels sont les causes de cette inflation ?
Sujet 2 : Sur la base de vos connaissances et des documents ci-dessous, présentez les causes principales du
déséquilibre macroéconomique

Document 1

Le taux de chômage reste proche des niveaux records qui n’avaient pas été observés depuis 1997. La proportion d’actifs
sans emploi dépasse encore le minimum atteint avant la crise (7,1% au premier trimestre 2008). L’organisation de
coopération et de développement économique (OCDE) est prudente dans ses estimations : ce taux pourrait se
stabiliser autour de 8,5% d’ici fin 2020.
…Depuis le ralentissement de l’activité de 2011.
En 2008-2009, la crise économique avait provoqué des difficultés sur le front de l’emploi, qui avaient été résorbées en
partie avec le retour de la croissance en 2010. Mais le nouveau ralentissement de l’activité en 2011, lié à la crise des
dettes souveraines, avait provoqué une brusque remontée du chômage de 9,1% à 10,3% entre le début 2011 et le
début 2014.
Source : La Documentation française, France 2020, Les données clés, septembre 2019, Col.
Doc en poche, Entrez dans l’actu, La documentation Française
Document 2
L'inflation est mesurée par un chiffre, l'indice des prix à la consommation (IPC), qui englobe l'ensemble des prix des
biens et services consommés par les ménages : la variation de ce chiffre (sur un an, un mois, etc.) donne le taux
d'inflation. Trois principales causes d'inflation sont identifiées .L'inflation par la demande : si la demande augmente
plus vite que l'offre de biens, les prix augmentent (effet de rareté). Elle peut résulter d'une création de monnaie trop
importante, d'une augmentation de la population ou d'un effet de rattrapage après une crise (une pandémie par
exemple) ;
L'inflation par les coûts : l'augmentation des frais auxquels doivent faire face les entreprises se répercute sur les prix
des biens et services qui augmentent à leur tour. Il peut s'agir d'une augmentation soit de produits importés (on parle
d'inflation importée), soit des coûts de production comme les prix de l'énergie ou des salaires (notamment si ces
derniers augmentent plus vite que la productivité). Cette inflation par les coûts peut conduire à une spirale
inflationniste, les entreprises relevant les prix pour maintenir leurs profits ;
L'inflation par la monnaie : les tenants de la théorie monétaristes identifient une relation entre la masse monétaire en
circulation et l'inflation. L'inflation est ici causée par une création monétaire excessive, plus précisément d'une
croissance de la masse monétaire trop forte par rapport à la croissance de la production.
Source :https://www.vie-publique.fr/fiches/270044

Accroche
Dans un environnement en perpétuel changement , des dysfonctionnements apparaissent sur le marché tels que
l’inflation sur le marché de biens et services, c’est-à-dire l’augmentation durable du niveau générale des prix, et le
chômage au niveau du marché de travail qui est défini comme l'ensemble des personnes privées d'emploi et en
recherchant un.
Problématique
On se demande alors quelles sont les causes de l’inflation et du chômage ?
Annonce du plan
Pour aborder ce sujet, on va présenter les origines de l’inflation dans une prmière partie, et dans la deuxième partie on
celles du chômage.
Partie 1
Les causes de l’inflation sont multiples. En général, on distingue des causes conjoncturelles et des causes
structurelles.
En premier lieu, les causes conjoncturelles peuvent être expliquées par la hausse de la demande, la hausse des coûts de
production, par la monnaie et par la hausse des prix des biens importés. En effet, l’inflation expliquée par la demande
résulte d'un déséquilibre entre une demande trop forte par rapport à une offre à un prix donné (effet de rareté). Pour
rétablir l'équilibre entre offre et demande, les prix augmentent (tirant la demande à la baisse car la hausse des prix
décourage la consommation) ou d'une augmentation de la population ou d'un effet de rattrapage après une crise (une
pandémie par exemple après covid-19 )
En outre, l’inflation expliquée par la hausse des coûts puisque les entreprises fixent leurs prix en fonction de leurs
coûts, or les coûts de production peuvent augmenter (hausse des salaires, des matières premières, des prélèvements,
des taux d’intérêt...) donc l'entreprise répercutera cette hausse sur le prix de vente. Cette inflation par les coûts peut
conduire à une spirale inflationniste. De plus, l’inflation peut être la cause d’une hausse des prix d’un bien de
consommation ou de production importé qui peut affecter les prix de vente des biens du pays importateur et avoir un
impact inflationniste. Cette inflation importée est considérée comme une inflation par les coûts. Elle est caractéristique
d’une hausse des prix intérieurs résultant du renchérissement des importations à la suite d’une dépréciation de la
monnaie.
Enfin, l’inflation peut être expliquée par une création excessive de monnaie, sous forme de crédits accordés aux agents,
qui se traduit par des dépenses supplémentaires, qui peuvent être cause d’inflation si l’offre ne suit pas. (Inflation par
la monnaie).
En deuxième lieu, les causes structurelles sont essentiellement expliquées par l’existence d’entreprises de grande taille
sur le marché qui prouve que suite au développement de la taille des entreprises et l’émergence des marchés
concurrence imparfaite pour la majorité des produits offerts, les entreprises deviennent des « price maker » et peuvent
accroitre les prix afin de maximiser leurs profits. Ce qui aggrave la situation inflationniste.
Ainsi, des causes conjoncturelles et structurelles peuvent expliquer le déséquilibre sur le marché de de biens et
services.
Partie 2
Le déséquilibre macroéconomique peut apparaitre non seulement sur le marché de biens et services, mais
également sur le marché de travail, qui se manifeste par le problème de chômage.
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’apparition et l’aggravation de ce problème économique dont notamment,
l’inadéquation des qualifications des offreurs de travail aux besoins des entreprises en termes de formation, de
connaissances…. Autrement dit la recherche d’emploi n’aboutit pas toujours instantanément à un résultat, que ce soit
pour le jeune ou la femme arrivant sur le marché, ou pour le salarié licencié à la suite d’un progrès technique.
D’où on parle de chômage structurel, lié à un mauvais fonctionnement du marché du travail.
De plus, la forte mobilité des travailleurs peut causer un chômage dit frictionnel. En effet, des travailleurs quittent
volontairement un emploi pour en rechercher un autre meilleur en termes de rémunération, région, conditions de
travail… Il s’explique par les caractéristiques structurelles de notre société…
Il existe d’autres causes structurelles du chômage : la politique du relèvement du salaire minimum garanti, la générosité
des indemnités de chômage, les syndicats.
Enfin, le ralentissement de l’activité économique (récession) ou la basse conjoncture (dépression) cause un chômage
dit conjoncturel. Il est dû à l’insuffisance de la demande anticipée sur le marché de biens et services. Les entreprises,
par manque de débouchés, n’augmentent pas leurs capacités de production et ne créent pas d’emplois, provoquant
alors le licenciement des travailleurs. Les variations du chômage semblent corrélées négativement aux variations de
l’activité économique en France.
En effet, le taux de chômage augmente en période de crise. Ainsi la crise économique de 2008-2009 en provoquant
une récession a provoqué une brusque remontée du chômage qui a été stoppée en 2010 par la reprise. Mais le
ralentissement de la croissance due à la crise des dettes souveraine de la zone euro de 2011 a favorisé sa remontée.
Ainsi, l’inadéquation des qualifications des offreurs de travail, la forte mobilité des travailleurs et le ralentissement
de l’activité économique représentent les principales causes du chômage.
Synthèse
On peut conclure que les grands déséquilibres macroéconomiques notamment, l’inflation et le chômage, proviennent
de causes multiples qui peuvent être conjoncturelles ou encore structurelles.
Ouverture
On se demande alors comment l’Etat peut intervenir pour faire face à ces problèmes économiques ?
Sujet 3 : Après avoir présenté les effets nuisibles du chômage vous mettez en évidence le rôle de l’Etat pour y
remédier.

Document 1
Le chômage exerce sur ceux qu'il touche des effets qui peuvent être dramatiques. D'abord en raison de la perte de
revenus qu'il engendre : en France, l'indemnisation du chômage ne couvre en moyenne qu'une moitié des revenus
antérieurs du travail. Encore, la législation de ce pays est-elle relativement « généreuse » : aux États-Unis
l'assurance-chômage est limitée à six mois, au Royaume-Uni à un quart du salaire antérieur.
Ensuite, les victimes du chômage ne sont pas certaines d'en sortir : le chômage de longue durée (plus d'un an)
concerne plus de deux chômeurs sur cinq, dans un pays comme la France, et il s'accompagne d'une importante
obsolescence des compétences et des connaissances professionnelles, rendant d'autant plus problématique le
retour à l'emploi. L'épreuve du chômage est donc vécue comme un traumatisme, et s'accompagne d'un
accroissement notable de la morbidité (fréquence des maladies) et des ruptures familiales.
Enfin, le chômage constitue une épreuve professionnelle qui peut marquer durablement le parcours des personnes
concernées. (….) De même, des jeunes – surtout s'ils sont sans diplôme – qui commencent leur vie professionnelle
par des emplois précaires entrecoupés de périodes de chômage ont une probabilité nettement plus forte de
continuer à ne trouver que des emplois temporaires.
Les effets sociaux du chômage Encyclopédie Universalis

Document 2
La stratégie de lutte contre le chômage qui a la préférence de Hyman Minsky passe par l'emploi public. Son
principe central est celui de l'Etat comme "employeur en dernier ressort", c'est-à-dire que l'Etat (ou les
collectivités locales) s'engage à fournir un emploi à tous ceux qui sont prêts à travailler au salaire de base du
secteur public. (….) Hyman Minsky identifie deux stratégies de lutte contre le chômage riches d'enseignements
pour aujourd'hui. Dans la première, "la croissance économique est considérée comme souhaitable et le taux de
croissance est déterminé par le rythme de l'investissement privé, ce qui conduit à mettre l'accent sur
l'investissement privé comme moyen privilégié pour atteindre le plein-emploi".
La politique de relance a ainsi pour but de retourner les anticipations de profits des investisseurs afin de permettre
à l'accumulation de repartir. Cela passe par des déductions fiscales sur les investissements, des commandes
publiques - typiquement dans l'armement ou le BTP, des subventions pour les secteurs de la construction ou pour la
recherche & développement.
Journal le Monde Publié le 07 janvier 2013

Accroche
Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu’au début du XX e siècle. Lors de la Grande
Dépression des années 1930, le chômage devient par son ampleur un des problèmes sociaux et économiques les plus
centraux des pays développés. Le chômage est une situation résultante d’un déséquilibre sur le marché du travail. Il
correspond au fait que l’offre de travail exprimée par la population active dépasse la demande de travail.
Problématique
On se demande alors quels sont les effets nuisibles du chômage et quel est le rôle de l’Etat pour y remédier ?
Annonce du plan
Pour répondre à cette problématique, il convient de présenter dans la première partie les effets nuisibles du chômage,
et dans une deuxième le rôle de l’Etat pour y remédier.
Partie 1
Le chômage est un fléau économique et social. Il entraine des coûts humains considérables et des coûts économiques
importants aussi ben sur le chômeur lui-même que sur la société toute entière.
Le chômage génère de multiples conséquences sociales puisqu’il :
• Augmente le risque de séparation et d’isolement social
• Affecte négativement l’estime de soi et la dignité
• Menace la vie de famille : en se repliant sur lui- même, le chômeur perturbe l’équilibre de sa vie de famille, il
peut même impacter l’avenir scolaire de ses enfants
• Provoque des problèmes physiques et psychiques
Il est aussi à l’origine de plusieurs conséquences économiques dont notamment :
• La dégradation du pouvoir d’achat du chômeur
• Les difficultés matérielles et le surendettement
• La précarité de l’emploi, le développement d’emplois atypiques ainsi que la vulnérabilité des travailleurs
Le chômage engendre également des coûts sur la collectivité qui sont :
• La hausse de la délinquance et de la criminalité
• L’exode rural
• La non ou sous exploitation des ressources
• Le développement des activités souterraines (travail au noir)
• Un manque à gagner en termes de recettes fiscales et sociales
• La baisse de la productivité
• La hausse des coûts directs du chômage
Ainsi le chômage est un phénomène social qui augmente sans cesse et qui touche toutes les catégories sociales
Partie 2
Le chômage est aujourd’hui au cœur des préoccupations des économies modernes et contraint les Etats à
mobiliser les instruments les plus divers pour l’enrayer.
Certes, l’Etat peut agir directement par la création d'emplois publics. Cela peut être réalisé en augmentant les
dépenses publiques pour financer des projets d'infrastructure, des services publics ou des programmes sociaux qui
nécessitent des travailleurs.
En outre, l’Etat intervient indirectement en incitant les entreprises privées à la création d’emploi. En effet, l’Etat
peut compter sur la participation des entreprises en instaurant un climat favorable et en proposant un ensemble de
mesures incitatives pour encourager les entreprises privées à créer des emplois et ce grâce à un :
• Allègement du coût du travail, en vue de pousser les entreprises à embaucher, l’État peut baisser les
cotisations sociales ou accorder du crédit d’impôt sur les sociétés pour les salaires proches du SMIG
• Développement de l’infrastructure de base
• Allègement ou même une exonération fiscale (diminue la pression fiscale)
• Investissement dans le capital humain afin d’améliorer la qualification de la main d’œuvre et faire profiter les
entreprises de ces compétences.
• Encouragement de l’investissement dans les régions les plus défavorisées
• Promotion du secteur de l'économie sociale et solidaire
D’autres mesures indirectes peuvent être adoptées par l’Etat pour faciliter la formation et la réintégration des
travailleurs et pour promouvoir l’entrepreneuriat.
La résolution du chômage structurel qui est lié principalement aux compétences, peut se faire en essayant d’adapter
la qualification acquise à la qualification requise, dans ce cadre l’Etat procède à :
• Fournir un revenu (allocation chômage) afin de permettre aux chômeurs de se recycler et donc d’améliorer leurs
perspectives sur le marché de travail
• Financer des programmes de formation et de réintégration pour aider les chômeurs à acquérir de nouvelles
compétences et se reconvertir dans des secteurs porteurs.
Donc la lutte contre le chômage est une priorité en termes de politique économiques.

Synthèse
Pour conclure, un chômage élevé a des conséquences néfastes sur les ménages, qui sont susceptibles de connaitre la
précarité et l’exclusion sociale et sur l’Etat qui doit mettre en place des politiques pour lutter contre ce fléau.
Ouverture
On s’interroge alors sur les différentes formes du chômage ?

Sujet 4 : En vous basant sur vos connaissances et en vous aidant des documents ci-joint, expliquez à quel point une
hausse de l’indice des prix à la consommation peut- elle entraver la croissance économique d’un pays.

Document 1 Croissance réelle du PIB et inflation au Congo

Banque centrale du Congo (2012)


Document 2

Si l’inflation progresse trop fortement, cela peut avoir des répercussions dommageables pour l’économie tout
entière : Cela entraîne une dégradation de la compétitivité prix des produits fabriqués dans le pays par rapport aux
produits fabriqués à l’étranger. En effet, si les prix des produits domestiques deviennent plus élevés que les mêmes
produits fabriqués à l’étranger pour une qualité comparable, la demande étrangère risque de diminuer (baisse des
exportations) alors que la demande interne pour les produits étrangers risque d’augmenter (hausse des
importations). Il en résulte une baisse de l’activité pour les entreprises domestiques qui est susceptible d’entraîner
des réductions d’effectifs et donc une progression du chômage .Cela renforce l’incertitude quant au niveau futur
des prix. Aussi, les entreprises adoptent des comportements prudents en matière d’investissement car la
rentabilité de ceux-ci est difficile à anticiper. Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements
productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la
hausse des prix. Ils subissent alors une perte de pouvoir d’achat qui peut les amener à réduire leur consommation
ou à désépargner pour maintenir leur niveau de vie. Mais cela favorise les emprunteurs car le niveau réel de leur
dette diminue. Par contre, elle pénalise les créanciers pour les raisons opposées.
La Finance pour tous Edition 23 Février 2023

Accroche
La situation économique d’un pays peut se caractériser par l’existence de déséquilibres macroéconomiques. Il s’agit
de phénomènes globaux habituellement considérés comme problématiques ou néfastes, dont les principaux sont le
chômage et l’inflation. Cette dernière est mesurée par l’évolution de l’IPC qui reflète l’évolution du prix moyen d’un
panier représentatif de la consommation des ménages entre deux dates.

Problématique
On s’interroge à quel point une hausse de l’indice des prix à la consommation peut-elle entraver la croissance
économique d’un pays ?
Annonce du plan
Dans la première partie de ce travail, il s’agit de montrer que l’inflation freine la croissance économique d’un pays.
Tandis que la deuxième partie sera consacrée pour montrer que ce phénomène peut jouer un rôle positif dans
l’économie.
Partie 1
La forte inflation peut menacer les économies de plusieurs manières.
D’une part, la hausse généralisée des prix entraine une baisse remarquable du pouvoir d’achat et « pénalise »les
ménages ayant des revenus faibles comme mentionné dans le document 2 Ce qui réduit leurs consommations. Par
suite la demande diminue et la production aussi.
D’autre part, la hausse des prix provoque une dégradation de la compétitivité-prix des produits nationaux. D’où : les
exportations baissent car les produits nationaux coûtent de plus en plus chers que les produits étrangers. De plus que
les importations augmentent : car les produits étrangers deviennent plus désirés vu leurs prix relativement faibles par
rapport aux produits nationaux.
Par ailleurs, l’inflation crée un environnement d’incertitude qui n’est pas propice aux investissements Ainsi les
entreprises sont découragées à investir ce qui freine la production et par suite la croissance économique.
Sans oublier la diminution de l’épargne qui en découle. En effet, un taux d’inflation élevé réduit la rentabilité de
l’argent épargnée .Ce qui réduit les sources de financement des investissements et ralentit l’activité de production.
Le document 1 montre bien que l’inflation et la croissance économique au Congo durant la période 1996-2010 varient
en sens inverses .Puisque les périodes de forte inflation accompagne les phases de récession .Tandis que les périodes
de faible inflation marquent les expansions.
Donc l’inflation constitue un frein à la croissance économique.
Partie 2
D’un autre côté, malgré les apparences néfastes de l’inflation, plusieurs économistes réclament ses effets
bénéfiques sur l’économie
En premier lieu, d’après la loi de l’offre toutes choses étant égales par ailleurs, « l’offre et les prix varient en même
sens ». De ce fait, lorsque les prix commencent à augmenter, la production est encouragée à la recherche de recettes
et donc de profits plus importants. D’où la création d’emplois, la distribution de nouveaux revenus et augmentation
de la demande qui favorisent la croissance économique.
En second lieu, la réduction du coût réel de l’emprunt est un résultat positif de l’inflation puisque le taux d’intérêt réel,
(qui est la différence entre le taux d’intérêt nominal et le taux d’inflation), diminue en cas d’une hausse généralisée
des prix. De ce fait, le remboursement des crédits se fait avec une monnaie dont le pouvoir d’achat diminue. Donc le
crédit devient moins cher, d’où l’augmentation des crédits à la consommation et à la production qui encouragent
l’investissement moteur de croissance économique.
En troisième lieu, en période inflationniste, on enregistre souvent une amélioration du solde budgétaire : la hausse
des revenus nominaux accroit les impôts directs (sur les revenus) et indirects (TVA). D’où les recettes de l’Etat
augmentent plus rapidement que ses dépenses et le solde budgétaire s’améliore sinon le déficit budgétaire diminue.
En outre, sous une pression sociale qui apparait en cas d’inflation, les travailleurs exigent une augmentation de leurs
salaires, pour cela, on parle de spirale inflationniste ou boucle salaire-prix lorsque l’augmentation des revenus est
plus rapide que celle des prix, et de là, on peut assister à une augmentation de la production qui encourage à
produire plus et alimente la croissance économique.
Donc l’inflation favorise la croissance économique.

Synthèse
En guise de conclusion, l’inflation ne bloque pas toujours la croissance économique à condition qu’elle soit modérée.
Ouverture
On se demande à présent comment peut-on maitriser le taux d’inflation ?

Sujet 5 : Montrez que l’inflation et le chômage entrainent des coûts qui touchent l’activité économique.

Document 1
Les disparitions d’emplois affectent le bien-être de multiples façons et leurs conséquences vont bien au-delà du
recul évident de la production et, par la même, des revenus. Elles comprennent, entre autres, les retombées
négatives du chômage sur la santé physique et mentale, sur les taux de délinquance et sur le bien-être subjectif (y
compris pour les personnes qui ont encore un emploi mais qui craignent de le perdre). On a également la preuve
que la perte d’emploi – surtout quand elle conduit au chômage ou à l’inactivité à long terme – peut avoir des effets
durables sur le capital humain et, de ce fait, diminuer de manière permanente le potentiel de gain des travailleurs
touchés, la stigmatisation qui en résulte étant peut-être la plus grave pour les jeunes. L’expérience montre que les
marchés nationaux du travail peuvent également souffrir de récessions brutales, dans la mesure où une partie de la
vague conjoncturelle de chômage peut se transformer, par le phénomène dit d’hystérèse, en un chômage structurel
que n’absorbe pas la reprise qui s’ensuit. Ces deux formes d’effets néfastes sont de fait liées : le glissement vers le
chômage de longue durée ou vers l’inactivité de ceux qui ont perdu leur emploi du fait d’une récession.
LA CRISE DE L’EMPLOI : QUELLES SONT LESCONSÉQUENCES POUR LES POLITIQUES SOCIALES ET DE L’EMPLOI ?
Document 2
L’autre source d’inflation enseignée dans nos manuels, l’inflation par la demande, peut-elle stimuler la croissance
de la production ? Keynes l’affirme en disant que l’inflation est comme la fièvre qui colore les joues et est source
d’une certaine excitation. Mais du temps de Keynes, les économies étaient beaucoup moins ouvertes sur l’extérieur
que de nos jours. Plusieurs expériences plus récentes de politiques de relance de la demande, en 1975 et en 1981,
ont provoqué de l’inflation, un important déficit du commerce extérieur…et très peu de croissance.
Certes, une forte inflation peut réduire les taux d’intérêt réels (encore que dans les années 1980, des taux nominaux
très élevés amoindrissaient nettement cet avantage attendu) et, par les espoirs d’une baisse relative des charges
d’amortissement, encourager les investissements immobiliers et le crédit. Mais les choses ne sont pas aussi nettes.
À partir de 1986, des ménages qui s’étaient endettés à des taux élevés se virent confrontés, avec la chute du taux
d’inflation, à des charges d’intérêt et d’amortissement écrasantes. Inversement, les très faibles taux d’intérêt
actuellement demandés pour les crédits immobiliers, résultant de la faible inflation, sont une incitation à emprunter
à taux fixe, avec l’espoir qu’une remontée du taux d’inflation, même modérée, amoindrira encore les charges
d’endettement.
Par Jean-Pierre Patat

Accroche
Le chômage est un phénomène social qui a un effet néfaste sur la société ainsi que l’inflation. Elle, a également un
effet non négligeable sur notre société et notre vie de chaque jour.
Le chômage est la situation d’une personne sans emploi et à recherche à l’emploi. Et la population touchée s’appelle
chômeurs. Et le chômeur est toute personne sans emploi, inscrite dans une institution reconnue, comme cherchant
un emploi durable à temps plein pour lequel elle est immédiatement disponible.
L’inflation, quant à elle, désigne la hausse continue et auto-entretenue du niveau général des prix.
Problématique
Comment l’inflation et le chômage entrainent-ils des coûts qui touchent l’activité économique ?
Annonce du plan
Pour traiter ce sujet, il convient de montrer, dans un premier lieu, comment l’inflation inflige des effets néfastes sur
la croissance économique, et dans un second lieu, on expliquera les conséquences négatives du chômage qui
empêchent la réalisation de la croissance économique.
Partie 1
La forte inflation peut menacer les économies de plusieurs manières.
En effet, l’inflation est source, d’abord, d’une détérioration du pouvoir d’achat puisque la hausse généralisée des prix
entraine une baisse remarquable du pouvoir d’achat des ménages ayant des revenus faibles. Ce qui réduit leurs
consommations et la baisse la demande globale.
Ensuite, l’inflation génère la réduction du solde commercial, car la hausse des prix provoque une dégradation de la
compétitivité-prix des produits nationaux. D’où la baisse des exportations du fait que les produits nationaux coûtent
plus chers que les produits étrangers. Et la hausse des importations puisque les produits étrangers deviennent plus
désirés vu leurs prix relativement faibles par rapport aux produits nationaux. « Plusieurs expériences plus récentes de
politiques de relance de la demande, en 1975 et en 1981, ont provoqué de l’inflation, un important déficit du
commerce extérieur… et très peu de croissance. » Doc 2.
En plus, l’inflation créée un climat politique et social défavorable à l’investissement qui n’est pas propice aux
investissements. Ainsi les entreprises sont découragées à investir, ce qui freine la production et par suite la croissance
économique.
Enfin, l’inflation entraine une diminution de l’épargne puisqu’un taux d’inflation élevé réduit la rentabilité de l’argent
épargné. Ce qui réduit les sources de financement des investissements et ralentit l’activité de production.
Ainsi, l’inflation est une situation de déséquilibre sur le marché des biens et services qui risque de freiner la
croissance économique.
Partie 2
Le chômage est une situation de déséquilibre sur le marché du travail, ce problème macro-économique affecte
l’activité économique de la manière suivante :
D’une part , le chômage se traduit par la baisse de la consommation. Les personnes sans emploi sont privées de
revenu et elles ont tendance à consommer moins, ce qui diminue la demande globale.
Comme souligne le Doc 1 « leurs conséquences vont bien au-delà du recul évident de la production et, par la même,
des revenus »
En outre, la hausse du chômage a des répercussions sur le budget de l’État car il génère la hausse des coûts directs
du chômage par l’augmentation des allocations de chômage, la baisse des cotisations versées aux organismes
sociaux et par là, aggrave le déficit des caisses de sécurité sociale.
Comme il stimule les dépenses de santé puisque l’Etat prend en charge certaines maladies physiques et psychiques
liées au chômage et à la peur du chômage, et creuse la dette publique par la baisse des impôts, et l’accroissement
des coûts liés aux plans emplois (stages, formations…)
Le Doc 1 a évoqué cet effet « les retombées négatives du chômage sur la santé physique et mentale, sur les taux de
délinquance et sur le bien-être subjectif »
Enfin, le chômage a developpé les activités souterraines, puisque les chômeurs se trouvent obligés de travailler dans
le secteur infomel pour gagner de l’argent, ce qui sous-estime le PIB et freine la croissance économique.
Ainsi, le chômage est une situation de sous-emploi qui ralentit la création des richesses dans un pays.
Synthèse
En définitive, on peut conclure que le chômage et l’inflation sont deux situations qui peuvent menacer l’activité
économique et génère une baisse du PIB.
Ouverture
On peut s’interroger sur les politiques adoptées par l’Etat pour lutter contre ses deux problèmes.

Sujet 6 : Quelles sont les mesures prises par l’Etat pour combattre les grands déséquilibres macro-économiques ?
Prenez appui sur vos connaissances et sur les documents ci-après.
Document 1
La formation continue peut être une nouvelle chance pour mieux s’insérer. […]. La formation continue, qui désigne
les formations suivies par des personnes ayant terminé leurs études initiales, constitue une opportunité
supplémentaire d’acquérir des compétences utiles à l’obtention d’un poste, au maintien et à l’évolution dans
l’emploi. Ces formations concernent particulièrement les personnes en début et en milieu de carrière et les plus
diplômées. Les personnes en emploi se sont davantage formées que celles au chômage. Les personnes au chômage
suivent plus souvent que les autres actifs des formations longues, d’une durée de 61 heures ou plus. (…) Avec la
mise en œuvre du plan « 500 000 formations supplémentaires », le nombre d’entrées en formation des personnes
en recherche d’emploi a augmenté de près de 50 % entre 2015 et 2016 pour dépasser un million sur l’année. (…) Ce
sont les entreprises qui contribuent le plus à la dépense nationale de formation professionnelle continue,
essentiellement par les formations qu’elles dispensent à leurs salariés. (…) Enfin, de plus en plus de diplômes sont
obtenus en formation continue. En 2015, 146 000 diplômes ont été délivrés dans ce cadre par des établissements
sous tutelle des ministères chargés de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, soit près de deux fois
plus qu’en 2002. Le nombre de personnes qui ont décroché leur plus haut diplôme de cette façon représente 14 %
de la population âgée de 30 à 69 ans en 2016. À l’inverse, le nombre de personnes ayant obtenu une certification
par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) a baissé chaque année depuis 2011, passant de près de 30 000 en
2011 à moins de 25 000 en 2015. 59 % des candidats ont réussi cette année-là à obtenir un diplôme ou un titre
professionnel par ce dispositif. Ce sont principalement les personnes en emploi et les femmes qui sont candidats à
la VAE. En outre, les candidats de moins de 30 ans restent bien moins nombreux que ceux âgés de 30 à 49 ans.
Formations et emploi, édition 2018 – Insee Références

Accroche
Dans la logique du marché, toutes les marchandises y compris la force de travail obéissent (ou devraient obéir) à la
loi du marché qui se résume à ceci : le prix monte lorsque la demande excède l’offre, et baisse dans le cas inverse.
C’est ce que l’on appelle la loi de l’offre et de la demande. Le prix est donc sur chaque marché le régulateur
permettant l’équilibre du marché (égalité de l’offre et de la demande) et par suite l’équilibre général des marchés.
L’inflation est la situation d’excès de la demande qui est définie comme l’augmentation durable et généralisée du
niveau général des prix, par contre le chômage se traduit par l’excès de l’offre qui désigne l’ensemble des personnes
qui cherchent un emploi rémunéré.
Problématique
Quelles sont alors les mesures prises par l’Etat pour combattre ces grands déséquilibres macro-économiques ?
Annonce du plan
Il s’agit de mettre en évidence dans une première partie les politiques adoptées par l’Etat pour lutter contre
l’inflation et dans une deuxième, on va présenter les mesures prises par le pouvoir public pour remédier aux
problèmes de chômage.
Partie 1
L’Etat choisit de confronter l’inflation en utilisant des politiques anti-inflationnistes.
D’une part, la banque centrale cherchera alors à restreindre la masse monétaire en circulation en baissant,
directement, la quantité de monnaie émise. Ou en augmentant le taux d’intérêt directeur, ce qui va renchérir le coût
réel d’endettement et par conséquent baisser de la demande des crédits.
D’après le Doc 2, on remarque, qu’en 2008 et 2015, il y a une relation opposée entre le taux d’inflation et le poids de
la masse monétaire dans le PIB.
Par ailleurs, l’Etat peut lutter contre l’inflation grâce au contrôle de la demande puisqu’il agit par action directe pour
maitriser les dépenses publiques en limitant la hausse des salaires, les prestations sociales, le nombre des ministères.
Et il augmente aussi ses recettes publiques à travers une augmentation de la fiscalité (impôt direct et indirect) pour
réduire le revenu disponible et baisser la demande des ménages.
De même, l’Etat contrôle les coûts de production puisqu’il fixe directement, un prix plafond pour certains produits,
surtout les produits de base, comme Il peut prendre les mesures nécessaires pour réglementer et même limiter les
importations afin de stopper l’inflation importée.
Ajoutons à cela, l’Etat incite les entreprises à modérer la hausse des prix par la baisse du taux d’intérêt directeur, il
surveille les revenus (bloquer le SMIG), par la diminution de certains revenus et subventions des matières premières.
Enfin, l’Etat lutte contre les structures de marché responsables de l’inflation puisqu’il contrôle et sanctionne,
directement l’abus de position dominante dans la fixation des prix et il encourage indirectement l’entrée de
nouveaux concurrents sur les marchés de monopole et d’oligopole.
Ainsi, la hausse actuelle des prix s'avère particulièrement délicate ce qui nécessite l’intervention du pouvoir
public.
Partie 2
La réduction du chômage est un défi complexe qui nécessite des politiques et des mesures adaptées aux réalités
économiques et sociales de chaque pays. Pour lutter contre le chômage, l’Etat procède par différentes actions.
On cite premièrement, la création d'emplois publics qui peut être une stratégie efficace pour lutter contre le chômage,
en particulier lorsque le secteur privé ne crée pas suffisamment d'emplois pour répondre à la demande du marché de
travail. Cela peut être réalisé en augmentant les dépenses publiques pour financer des projets d'infrastructure, des
services publics ou des programmes sociaux qui nécessitent des travailleurs.
Deuxièmement, on souligne les mesures incitatives pour encourager les entreprises privées à la création d’emploi
puisque l’Etat peut instaurer un climat favorable et un ensemble de mesures pour encourager les entreprises à créer
des emplois comme l’allègement du coût du travail. Pour inciter les entreprises à embaucher, l’État peut baisser
les cotisations sociales ou accorder du crédit d’impôt sur les sociétés pour les salaires proches du SMIG, il peut aussi
activer le développement de l’infrastructure de base et procéder à des allègements fiscaux ou exonérations fiscales.
Il peut, encore, Investir dans le capital humain pour les secteurs de production qui ont besoin de travailleurs qualifiés.
Ou encourager l’investissement dans les régions les plus défavorisées (marginalisées) ou encore promouvoir le secteur
de l'économie sociale et solidaire.
Enfin, l’Etat prend des mesures pour faciliter la formation et la réintégration des travailleurs et la promotion de
l’entreprenariat puisqu’il résout le chômage structurel en essayant d’adapter la qualification des personnes inoccupées
aux besoins du marché de travail, dans ce cadre l’Etat procède à fournir un revenu (allocation chômage) afin de
permettre aux chômeurs de se recycler et donc d’améliorer leurs perspectives sur le marché de travail. Il peut
également financer des programmes de formation pour aider les chômeurs à acquérir de nouvelles compétences et se
reconvertir dans des secteurs porteurs comme indique le Doc 1 « Les personnes en emploi se sont davantage formées
que celles au chômage ». Et à soutenir l’entrepreneuriat, en encourageant le travail indépendant et les petites
entreprises. Comme par exemple en Tunisie, le programme « Appui aux promoteurs de petites entreprises »
Ce n’est que grâce à une intervention de l’Etat que le problème de chômage pourra être résolu.
Synthèse
Pour clôturer ce sujet, on peut dire que la mission principale de l’Etat consiste à lutter contre l’inflation et le
chômage qui sont considérés comme des fléaux économiques et sociaux.
Ouverture
Il reste à s’interroger sur les effets de ces mesures sur l’économie des pays.

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