CHAPITRE1

LES
DÉSEQUILIBRES
ECONOMIQUES
L’INFLATION
 Sur le marché des biens et services, un
déséquilibre entre l’offre et la demande
entraine des variations de prix.
L’augmentation durable des prix est
qualifiée d’inflation.
 1. Définition et mesure de l’inflation

2. Les principales causes de l’inflation

3.Les effets de l’inflation

 L’inflation correspond à une hausse
soutenue du niveau général des
prix au cours d’une période donnée.
• Les hausses saisonnières ne sont pas
Hausse durable considérées comme inflationnistes du fait
de leur caractère conjoncturel

• La hausse appelle la hausse, l’augmentation

Auto- de certains prix ( MP et PSF) entraînent la
entretenue hausse d’autres prix ( PF)

• La hausse du prix d’un bien ne suffit pas à

Niveau général faire parler d’inflation. On parle d’inflation
des prix lorsque la variation des prix est positive
pour l’ensemble des produits.
Cette situation correspond à une
baisse du Pouvoir d’achat de la
monnaie.
Avec la même somme d’argent, on
peut acheter moins de choses
qu’auparavant.
 1.Mesure de l’inflation
• L’IPC: « L’INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION"
• L’IPC représente la moyenne pondérée des indices de prix
de l’ensemble des produits réunis en grandes catégories (
alimentation, restauration , carburant,..).
• L’IPC est un indicateur de la variation des prix d’un panier
de différents produits et services représentatifs de la
consommation finale des ménages ( ne prend pas en
compte l’évolution des prix de l’immobilier à l’achat)
• L’IPC permet d’avoir une idée du prix des différents
produits et de la façon dont le pouvoir d’achat évolue au fil
du temps.
 IPC=[(∑pt;i×q0;i)/(∑p0;ixq0;i)]×100

• L’IPC représente la somme dépensée au cours

de l’année t par rapport à la somme dépensée
au cours de l’année de base pour acquérir les
mêmes quantités.
• L’IPC mesure donc l’évolution dans le temps
du prix à payer pour un panier de référence,
choisi sur une base de consommations d’une
année de référence.
 Exemple

• Supposons pour acquérir durant l’année t0 un

panier de biens, on doit dépenser 10 et pour
acquérir le même panier de biens l’année t1,
on doit dépenser 10.5.

• IPC= (10.5/10)x100=105
 Le taux d’inflation
=
[( IPC final- IPC initial)/IPC initial]×100

• Le taux d’inflation correspond au taux de

croissance de l’IPC.
• Exemple: IPC passe de 108.6 en 1998 à 110.5
en 1999. Le taux d’inflation est donc de :
• [(110.5-108.6)/108.6]x100= 1.7%
➢ L’inflation modérée ou rampante correspond à une faible
hausse des prix ( 2 à 4% par an ) s’étalant sur une longue
période.
➢ La désinflation se caractérise par une baisse graduelle du
taux d’inflation. ( Ex: Taux d’inflation passe de 4% à 2%)
➢ L’hyperinflation correspond à une situation dans laquelle
les prix augmentent de façon vertigineuse. ( ex
l’hyperinflation allemande en 1923, Hongrie en 1946
avec 150% par jour, Zimbabwe en 2008 avec 100% par
jour)
➢ La déflation correspond à l’opposé de l’inflation, une
baisse du niveau général des prix.
 2.Les causes de l’inflation

Inflation Inflation
Inflation Inflation
par la par les
monétaire importée
demande coûts
 A.L’inflation par la demande
• La demande globale inclut les dépenses de
consommation ( C ), les dépenses
d’investissement (I), les dépenses en biens et
services gouvernementaux (G) ainsi que les achats
de l’étranger (X)
• L’inflation par la demande découle d’une hausse
excessive de la demande globale.
• La demande globale est excédentaire lorsque les
entreprises ont de la difficulté à répondre à une
demande accrue des agents économiques.
 Le phénomène de l’inflation par la
demande
Cet excès de la demande de biens et services peut provenir :
▪D’un accroissement des dépenses de consommation privée
dû à des facilités de crédit à la consommation.
•D’un accroissement rapide des revenus (hausse du SMIG,
des retraites, des salaires)
•Des changements d’attitudes : phénomènes de mode,
publicité.
Toutefois, il faut noter que l’ampleur de l’inflation provoquée
par la demande excédentaire dépend de l’élasticité de l’offre.
Si l’offre manque d’élasticité (c.à.d. la production ne puisse
pas s’ajuster à la demande) l’inflation se maintienne.
Cette idée rappelle l’explication Keynésienne :
L’accroissement du niveau de la demande globale peut
conduire à une inflation, mais uniquement dans le cas de plein
emploi des ressources productives. Puisque l’offre globale des
biens et services ne peut pas augmenter, car les ressources sont
pleinement employées (en particulier, le facteur travail), la
compétition entre les producteurs sur un stock de main
d’œuvre pleinement utilisé conduit à une augmentation du
salaire. Celle–ci entraine un accroissement des prix.
Par contre, un accroissement de la demande globale, en
situation de sous-emploi des ressources productives conduit à
une augmentation de production et n’a aucun effet sur les prix
et donc sur l’inflation.
 B. L’inflation par les coûts

• C’est la thèse des classiques qui

avancent que l’inflation est due à ce que
les coûts de production augmentent plus
vite que la productivité.
• On dit qu’il y a inflation par les coûts lorsque
l’offre globale diminue en raison d’une
augmentation des coûts de production.
• Lorsque les coûts de production
augmentent, les entreprises
n’acceptent de continuer à produire
les mêmes quantités que si le prix de
vente des biens augmente lui aussi.
Le coût du • En raison de la pression syndicale,
hausse des salaires qui est
facteur répercutée sur le prix des produits.
travail Les charges patronales pèsent aussi

Le coût des • Les prix des MP pèsent sur le niveau

des coûts de production. On parle
matières d’inflation importée
premières
 • Il dépend du progrès
Le coût du technique
capital

Le coût des • L’Etat influence les coûts

interventions par le biais de la fiscalité
publiques
 Le cercle vicieux de l’inflation
« La spirale inflationniste »

• Le cercle vicieux de l’inflation est le

processus par lequel les salariés tentent
de compenser la perte de leur pouvoir
d’achat.
 La boucle salaires-prix

Hausse des Hausse des prix

Hausse des
coûts de de vente
coûts de travail
production

Pression à la Baisse du
hausse des pouvoir d’achat
salaires des salariés
 C.L’inflation importée

Lorsque le taux de change d’une monnaie se déprécie

par rapport au dollar et/ou autres principales devises de
facturation du commerce mondial ( Yen , euro, Livre
Sterling,..), le coût des produits importés augmente.
Ce renchérissement des importations se répercute dans
tous les secteurs de l’économie et touche les ménages
autant que les entreprises. Ce phénomène peut aussi
avoir pour origine une forte hausse des cours des
produits énergétiques et agricoles sur les marchés
mondiaux.
 D. L’inflation par la monnaie

Certains économistes monétaristes affirment que

l’inflation est toujours et partout un phénomène
monétaire. Ils considèrent que l’inflation apparaît parce
que le stock de monnaie circulant dans l’économie est
trop important par rapport à la quantité de biens et
services offerts.

C’est donc un excès de création monétaire soit par les

banques commerciales ( crédit) , soit par la banque
centrale ( la planche à billets) qui est à l’origine de
l’inflation.
 L’équation M.v= P.Y

✓M: représente la masse monétaire en

circulation ( demande de monnaie)
✓V: la vitesse de circulation de la monnaie
✓P: le niveau général des prix
✓Y: le volume de production
• Cette équation souligne qu’une augmentation
de la quantité de monnaie provoque de façon
mécanique une hausse du niveau général des
prix. En se trouvant avec des encaisses
monétaires plus élevées, les agents
économiques réagissent par une
augmentation des dépenses.
• Le niveau de la demande croit ainsi plus
rapidement par rapport à l’offre disponible sur
le marché. Ce qui provoque la hausse des prix.
• L’évolution de la masse monétaire doit être
corrélée à l’évolution de la production.
 3.L’inflation : phénomène structurel

• Selon les approches économiques

modernes, l’inflation est un phénomène
structurel, lorsque le niveau des prix
augmente sans cesse sur une longue
période .
 Dysfonctionnement
des marchés

Baisse de la
Interventions
concurrence
Lutte des de l’Etat
groupes sociaux
 La baisse de la concurrence

• La concentration industrielle ( nombre

restreint d’entreprises domine une production
donnée ou un marché quelconque) augmente
le pouvoir des entreprises en matière de
fixation des prix.
• Situations de monopole, oligopole, des
ententes entre concurrents ( alliances).
 La lutte pour le partage du gâteau
( pression syndicale)
• Lorsque les hausses salariales dépassent
en permanence les gains de
productivité, on assiste à une hausse des
coûts de production et à une inflation.
 Interventions de l’Etat (fiscalité)

• Accroissement du poids de l’Etat dans

l’économie qui se traduit par une
augmentation des prélèvements
obligatoires
 4. Les méfaits de l’inflation

• Le principal méfait de l’inflation est

la baisse de pouvoir d’achat de la
monnaie.
 Les
victimes Effets Les méfaits
de négatifs sur de
l’inflation l’économie l’inflation
 A.Les conséquences de l’inflation

L’inflation peut conduire lorsqu’elle est forte à:

✓un ralentissement de la croissance

économique

✓une détérioration de l’emploi.

 a. Les victimes de l’inflation
• L’inflation touche principalement :
• les personnes dont les revenus sont fixes ( ne sont
pas indexés sur les prix)
• Les créanciers ( prêteurs) et les épargnants risquent
de subir les retombées d’une flambée inflationniste.
Si, au moment du remboursement, l’inflation est plus
élevée que prévue ( le taux d’intérêt), le montant
remboursé aura perdu de son pouvoir d’achat.
b.Les effets négatifs de l’inflation sur
l’économie

1.Un contexte inflationniste peut contribuer à

ralentir les dépenses d’investissements
productifs des entreprises
•L’inflation constitue une source d’incertitude
pour les entreprises. En effet, quand les prix sont
à la hausse, l’avenir est plus incertain, car il est
plus difficile d’évaluer le coût exact d’un projet
d’investissement ainsi que le prix de vente d’un
produit.
2.Provoque à long terme une mauvaise
allocation des ressources en conduisant les
entreprises aux choix d’activités spéculatives
au lieu d’orienter leurs ressources vers des
activités productives ayant une plus grande
valeur ajoutée.
3. Réduit la compétitivité de l’économie: une
inflation nationale plus forte qu’à l’étranger
contribue à réduire les exportations et à
augmenter les importations. L’inflation rend la
croissance économique déséquilibrée et
provoque la stagflation ( inflation et
chômage)
4. Les effets bénéfiques de l’inflation

• Une inflation qui n’est pas très élevée

contribue à:
• Alléger les dettes des agents économiques
( l’inflation diminue le coût réel de
l’endettement). Elle améliore la rentabilité
financière des entreprises.
LE CHÔMAGE
 Sur le marché du travail, un écart
entre l’offre et la demande de
travail conduit au chômage,
lui-même source d’inégalités
sociales.
Définition et mesure du chômage

Types de chômage

Explications du chômage

Méfaits du chômage
 1. Qu’est-ce qu’un chômeur ?
• Un chômeur est une personne qui cherche à
participer au marché de l’emploi mais ne trouve
pas de travail.
• Pour être chômeur, il faut non seulement ne pas
avoir d’emploi, mais aussi être prêt à travailler,
c’est-à-dire disponible et avoir cherché
activement un emploi pendant la semaine de
référence.
• Par conséquent , un étudiant à temps plein qui
cherche un travail à temps plein ne peut être
considéré comme chômeur.
• La population active est composée de
personnes âgées de 15 ans et plus qui ont
choisi de participer au marché du travail
• Une personne occupée : toute personne qui
travaille, que ce soit pour un employeur ou à
son propre compte,
Populatio Population Population
n totale active inactive
Enfants de
moins de 15
Population Personnes ans
active occupées
Les retraités
Les
personnes
Population ayant choisi
Chômeurs de ne pas
inactive participer à
la vie active
 Le taux de chômage
Le taux de chômage =
Nombre de chômeurs/Population active

Le taux de chômage mesure la proportion

des actifs n’ayant pas trouvé d’emploi
 Le chômage déguisé

• Les statistiques sur le chômage ne prennent

en compte que les chômeurs en recherche
active d’emploi. Or, il existe diverses formes de
chômage déguisé, ce qui laisse à penser que
les statistiques officielles sous-évaluent
l’ampleur réelle du chômage dans notre
société.
 • Est un chômeur qui, bien qu’il souhaite
Le travailler, ne cherche plus d’emploi parce qu’il
travailleur est persuadé de ne pas en trouver.
découragé
• Habituellement c’est la maladie ou
l’incapacité qui incite ces personnes à
Travailleurs qui prendre leur retraite plus tôt que prévu. En
prennent une période de crise économique, ce sont des
raisons économiques ( mise à pied,
retraite anticipée fermeture d’entreprise)

• Il s’agit d’une forme de sous utilisation de la

Les emplois à main d’œuvre, car les personnes
temps partiel souhaiteraient travailler à temps plein.
 2. Les types de chômage
• Désigne la situation des travailleurs qui se
Le chômage trouvent temporairement entre deux
emplois.
frictionnel

Le chômage • Est causé par une baisse de la demande

globale
conjoncturel
• Se produit lorsque les qualifications
Le chômage demandées par les entreprises diffèrent
de celles qui sont offertes par les
structurel travailleurs
 a.Le chômage frictionnel
• Lorsqu’une personne quitte volontairement son
travail en vue de trouver un emploi dans une
autre entreprise ou une autre région, elle entre
dans la catégorie du chômage frictionnel.
• Le chômage frictionnel est généralement
volontaire et de courte durée.
• Quelque soit la conjoncture économique, on
trouve un certain nombre de personnes en quête
d’un premier ou d’un meilleur emploi. Il est
difficile de l’éliminer, même en période
d’expansion économique
 Les causes du chômage frictionnel
• La recherche de nouvelles responsabilités
• L’insatisfaction sur le plan professionnel
• La mutation du conjoint dans une autre région
• Les nouveaux diplômés qui se trouvent entre
deux situations ( études et premier
emploi)
• Les travailleurs saisonniers ( à cheval entre
deux saisons)
 b.Le chômage conjoncturel
• En période de récession, il y a une baisse des
ventes et l’obligation pour les entreprises de
réduire leur production et de licencier des
employés.
• Ce type de chômage est généralement
temporaire et involontaire, est attribuable à la
conjoncture économique
 c. Le chômage structurel
• Lorsque le chômage et la pénurie de main
d’œuvre coexistent, on parle de chômage
structurel. Parce que la structure de la main
d’œuvre ( qualifications, répartition
géographique,…) ne concorde pas avec les
besoins des entreprises.
• Le chômage de longue durée ( + d’1 an)est un
bon indicateur du chômage structurel.
 Les causes du chômage structurel
➢ Changement rapide de la structure de production:
certains secteurs déclinent pendant que d’autres
progressent.
➢ Changement des métiers et professions: certains
métiers tendent à disparaître alors que d’autres
exigent un niveau de qualification plus élevé que le
passé
➢ La révolution technologique et les changements
structurels de l’économie contribuent à élargir le fossé
entre l’offre et la demande du travail et à prolonger la
durée moyenne du chômage
➢ Le ralentissement prolongé de la croissance entraîne
une augmentation du chômage de longue durée.
 3. Les explications théoriques du
chômage
Le chômage classique Le chômage keynésien

La raison principale du • Le chômage est dû à

chômage est la rigidité des l’existence de capacités de
prix salaires à la baisse. Ceci production inemployées dûs
a pour conséquence à l’insuffisance de la
rémunération insuffisante du demande globale.
capital( rentabilité) d’où une
diminution de
l’investissement.
 Le chômage classique

•Ainsi, si l’offre de travail est supérieure à la

demande, il faut réduire le salaire proposé, ce qui
fera diminuer le nombre de personnes prêtes à
travailler et augmenter le nombre de postes offerts.
S’il existe du chômage, c’est que le libre jeu du
marché est gêné par l’intervention de l’Etat, qui
empêche le salaire de se fixer librement.
•Les libéraux pensent qu’il existe des chômeurs
volontaires, qui préfèrent toucher les allocations
chômages plutôt que de chercher un travail peu
rémunéré.
 Le chômage keynésien

•L’école Keynésienne estime qu’une situation

d’équilibre sur le marché du travail est possible,
mais qu’elle reste exceptionnelle si on laisse le
marché s’autoréguler. Keynes part du constat que
les salaires sont rigides à la baisse et qu’il n’y a
donc pas d’espoir que le chômage disparaisse, par
une diminution du prix du travail du fait de la
présence des syndicats. Il stipuler qu’une
économie peut être durablement en situation de
sous-emploi si la demande globale est
durablement inférieure à l’offre globale.
En effet, le volume d’emploi dépend de la demande
effective, c’est à dire de la demande future anticipée par
les entrepreneurs. S’ils pensent recevoir de fortes
commandes, ils augmentent leur production, et donc
créeront des emplois. Or, si ce volume est inférieur au
volume correspondant au plein-emploi, il y aura
mécaniquement un chômage involontaire, c’est à dire un
chômage indépendant du comportement effectif des
chômeurs. Pour combattre le chômage, il faut donc
relancer la demande, en augmentant les investissements
publics et en redistribuant une partie des revenus vers les
couches sociales les plus pauvres.
4. Relation entre inflation et chômage

En analysant l’évolution du chômage et la

croissance des salaires au Royaume-Uni, de1861 à
1957, Phillips a montré une corrélation négative
entre taux de chômage et taux d’inflation. Cette
corrélation s’explique par le fait qu’un chômage
faible est en général associé à une forte demande
globale, et qu’une forte demande exerce une forte
pression à la hausse sur les salaires et les prix.
 La courbe de Phillips

•La courbe de Phillips est remise en cause depuis les

années 70 au cours desquelles il a été observé un niveau
élevé d’inflation et une augmentation du taux de chômage.
 5.Les méfaits du chômage
Les conséquences
Les conséquences sociales économiques

➢Dépréciation de la qualification
professionnelle du chômeur car elle ➢Détérioration du niveau de
ne correspond plus aux besoins vie des personnes sans emploi (
changeants des entreprises
pauvreté)
➢Dévalorisation personnelle En effet,
plus la période du chômage s’allonge,
plus les ➢Manque à gagner pour
symptômes dépressifs s’accroit ( l’économie : les travailleurs, les
anxiété, angoisse, perte d’estime de
soi, ) entreprises et l’Etat.

➢Détérioration de l’état de santé

 Conclusion

L'inflation et le chômage persistent dans

tous les pays du monde. La régulation de
ces déséquilibres économiques fait une
controverse entre les différents courants
économiques en l'occurrence entre
l'approche classique libérale (régulation
par le marché : chapitre 2) et l'approche
keynésienne interventionniste (régulation
par l'Etat : chapitre 3).