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L’inflation
- L'inflation concerne une augmentation durable du niveau moyen des prix plutôt
qu'une hausse passagère de quelques prix spécifiques.
- Il en est de même si cette hausse des prix provoque pas d'effet en chaîne sur les
autres prix
Notions associées
• la déflation
• La stagflation
• La désinflation
Les différentes formes d'inflation
• l'inflation par la demande(excès de demande sur l'offre),
• l'inflation monétaire (croissance de la masse monétaire supérieure à la production
réelle),
(Déséquilibre entre Aug de la sphère monétaire et la sphère réelle)
• l'inflation importée (augmentation du prix des produits primaires importés, comme
le pétrole)
• l'inflation par les coûts (hausse des facteurs. production et ou de
commercialisation)
• l'inflation budgétaire (déficit du budget de l’Etat
financé par la création monétaire)
l'inflation « rampante » ou « contenue » quand la hausse des prix reste faible (moins
de 2 % par an),
l'inflation « ouverte » quand le taux d'inflation s'élève au-dessus de ce niveau
l'inflation « galopante » quand on atteint une inflation « à deux chiffres
Le 25 janv 2023
•les créditeurs qui n'ont pas réussi à se • les détenteurs d'actifs (par opposition
prémunir contre l'inflation aux détenteurs de monnaie)
• les détenteurs de monnaie • les détenteurs de stocks (lorsque
• les exportateurs (qui auront plus de ceux-ci ont été achetés avant ou en
mal à vendre leurs produits plus chers) début de hausse des prix)
• les agents victimes de l'illusion • les importateurs (qu vendront plus facil
monétaire (mal investissement, perte de produits étran
pouvoir d'achat masquée par une dont le
hausse nominale du revenu... prix n'a pas de raison d'augmenter
.) autant)
• elle est relativement neutre pour
- les détenteurs de revenus indexés sur l'inflation
- les créditeurs qui se sont correctement protégés
• elle provoque des adaptations
- pression accrue en faveur de l'indexation des revenus sur l'inflation
- hausse de l'endettement (puisqu'il est plus avantageux d'être débiteur que
créancier)
- incitation à investir (arbitrage en faveur de productifs et de l'endettement, au
détriment de la détention de monnaie et la situation de créancier
L'inflation est l'augmentation constante des prix. Donc, en cas d'inflation, le pouvoir
d'achat diminue et les capitaux s'en trouvent dévalorisés. En conséquence, la classe
possédante qui ne vit que de ses capitaux s'en trouve appauvrie. "L'inflation est
l'euthanasie des rentiers" (Keynes)
Courbe de philips ( courbe d’ESH)
C'est en 1958 que Phillips démontre qu'une relation décroissante demeurait entre le taux de
chômage et l'inflation.
Le NAIRU
• NAIRU (non accelerating inflation rate of unemployment) : C'est le taux de
chômage « qui n'accélère pas l'inflation » (qui n'augmente pas le taux
d'inflation).
Autrement dit, c’est le taux de chômage qui correspond à une progression des
salaires réels parallèle et équivalente à celle productivité de la main d'œuvre.
(il existe un taux de chômage naturel qui permet l'équilibre sur le marché du travail
sans pour autant voir augmenter les risques inflationnistes du fait d'une
augmentation des salaires (provenant de la diminution du nombre de personnes
disponibles)
Le 30 janv 2023
Les monétaristes
Dans son principal ouvrage de 1968: Inflation et systèmes monétaires, Friedman
développe une idée qui lui tient à coeur:
« L'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, car elle ne peut
être créée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide
que celle de la production »
(Friedman, The counter-revolution in Monetary Theory-1970)
M.v = P.Y. OU M.v = P.T
• M représente la masse monétaire en circulation (demande de monnaie)
• v la vitesse de circulation de la monnaie
• P le niveau général des prix,
• Y le volume de production ou de transaction (T)
• Une relance non anticipée par les agents économiques, peut, en raison d'une
mauvaise évaluation du nouveau taux d'inflation, faire quelque peu diminuer le
chômage à court terme. Mais très vite, les anticipations s'adaptent, le caractère
artificiel de la relance apparaît, et l'on retourne au taux de chômage de départ (ou
taux de chômage « nature
• Ainsi, si l'illusion d'une courbe de Phillips peut exister à court terme, le résultat final
sera seulement un peu plus d'inflation et, au mieux, un taux de chômage égal. Ce
taux de chômage naturel est pour les monétaristes celui qui correspond à un
équilibre général de longue période. Il constitue pour eux le NAIRU : lorsque le taux
de chômage courant est inférieur au NAIRU, l'inflation s'accélère lorsqu'il lui est
supérieur, il y a désinflation
L'analyse néo-keynésienne
• A la lumière de ces théories, des économistes néo-keynésiens comme Modigliani
ou Stiglitz vont développer une critique des politiques monétaires modernes : Pour
eux, la lutte acharnée contre l'inflation depuis les années 80 serait responsable des
niveaux de chômage élevés dans certains pays. Par exemple, pour Franco
Modigliani, « le chômage est principalement le résultat de politiques
macroéconomiques erronées inspirées par crainte obsessionnelle de l'inflation et
une attitude considérant le chômage comme quantité négligée.