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Nom : KAZIMOTO
Post-nom : KAYUKWA
Prénom : Enoch
G3/PGER Date : le 24/03/2023
Question 1
Comment la culture, le goût, les préférences, la richesse, les anticipations, … ne sont pas saisis
par les économistes, alors qu’ils statuent le prix et le revenu parmi les éléments influençant la
demande d’un bien.
R/ Pour étudier la relation entre la quantité demandée d’un produit Q et le prix de ce même
produit (P), on pose l’hypothèse ‘’ Toutes choses égales par ailleurs’’. Cette hypothèse
implique que les prix des autres biens, le revenu disponible du consommateur, ses goûts et
sa richesse, restent constants.
D’où, la quantité demandée augmente et vice versa. Et la loi de la demande s’énonce comme
suit : « Toutes choses égales par ailleurs, la quantité demandée d’un bien varie en fonction
inverse de son prix ».
Les économistes utilisent plus le prix et le revenu comme les éléments influençant la
demande d’un bien (qui contribuent une ‘’contrainte budgétaire’’ ou une ‘’droite du
budget’’).
Par conséquent, la quantité demandée d’un bien ne dépend que du prix de ce bien.
Question 2
Pourquoi la courbe de l’utilité marginale est décroissante ?
R/ La courbe de l’utilité marginale est décroissante parce que l’intensité des besoins diminue
au fur et à mesure que les besoins sont satisfaits.
Question 3
Pourquoi dans la représentation graphique de la courbe de demande individuelle, on inverse
les axes ?
R/ Parce qu’elle nous permet à mieux lire ou saisir les effets des variations de prix car cela
ne change absolument rien aux résultats.
Question 4
Un consommateur consacre un revenu, R, à l’achat de deux biens, 1 et 2, donc les prix unitaires
sont respectivement P1 et P2. Ses préférences sont représentées par la fonction d’utilité :
U (x1, x2) = x1 (2x2 – 3), avec x1 ≥ 0 ≥ 3/2
Où, x1 et x2 désignent les quantités consommées (on supposera P2 ≤ 2R/3).
𝝏 [𝐗𝟏(𝟐𝐗𝟐 – 𝟑)]
→ UmX1 = = 2X2 – 3
𝝏𝑿𝟏
𝝏 [𝐗𝟏(𝟐𝐗𝟐 – 𝟑)]
→ UmX2 = = 2X1
𝝏𝑿𝟐
4X2PX2 = 2R + 3PX2
→ 4X1PX1 = 2R – 3PX2
X1 = 2R – 3PX2 / 4PX1
Pour savoir sur les biens normaux, calculons l’élasticité de demande (X i) par rapport au
revenu (R).
𝑹 𝝏𝑿𝒊
On sait que : 𝜺X,R = . Où Xi est la fonction de demande.
𝑿𝒊 𝝏𝑹
𝑹 𝝏𝑿𝟏
𝜺X,R = 𝑿𝟏 . 𝝏𝑹
𝝏𝑿𝟏 𝟏
= 𝝏 (𝟐𝐑 – 𝟑𝐏𝐗𝟐/𝟒𝐏𝐗𝟏 )/𝝏𝑹 = 𝟐𝑷𝒙𝟏
𝝏𝑹
𝑹 𝟏 𝑹 . 𝟒𝑷𝒙𝟏 𝟐𝑹
𝜺X,R = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐 . 𝟐𝑷𝒙𝟏 = (𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐) . = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐
𝟐𝑷𝒙𝟏
𝟒𝑷𝒙𝟏
𝟐𝑹
Vu que Px2 ≤ (pour Px2 ≠ 𝟎) ; on peut voir que 𝜺X,R = ]𝟏, 𝑹] donc, 𝜺X,R > 𝟏 .
𝟑
D’où X1 est un bien normal de luxe (c’est-à-dire que si le le revenu augmente de 1%, la
𝑹 𝝏𝑿𝟐
𝜺X,R = .
𝑿𝟐 𝝏𝑹
𝝏𝑿𝟐 𝟏
𝒂𝒗𝒆𝒄 = 𝝏 (𝟐𝐑 + 𝟑𝐏𝐗𝟐/𝟒𝐏𝐗𝟐 )/𝝏𝑹 = 𝟐𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑹
𝟏 𝟑
= 𝝏R (𝟐 RP-1x2 + 𝟒 Px2 P-1x2)
𝟒𝑹.𝑷𝒙𝟐 𝟏 𝟐𝑹 𝟐𝑹
𝜺X,R = . = avec Px2 ≤
𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟐𝑷𝒙𝟐 𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟑
Donc X2 est un bien normal de première nécessité (c’est-à-dire si le revenu augmente de 1%,
Calculons l’élasticité-revenu :
Etant donné que nous avons déjà les fonctions d’élasticité revenue (bien X 1 et X2) ;
𝟐𝑹 𝟐. 𝟔 𝟏𝟐
𝜺X,R = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐 = (𝟐 . = 𝟏𝟐−𝟔 = 2 (Bien de luxe)
𝟔)−(𝟑 . 𝟐)
𝟐𝑹 𝟐. 𝟔 𝟏𝟐 𝟐
𝜺X,R = 𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 = (𝟐 . 𝟔)+(𝟑 .
= = = 0,666 (Première nécessité)
𝟐) 𝟏𝟐+𝟔 𝟑
𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑿𝟐 𝝏( ) 𝟏 𝟑 𝟏
𝟒𝑷𝒙𝟐
= = 𝝏Px2 (𝟐 R.P-1x2 + 𝟒) = - 𝟐 . R. P-1x2
𝝏𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑷𝒙𝟐
= - R / 2P2x2
−𝑹
𝜺X2, Px2 = - Px2 / X2. R / 2P2x2 = 𝟐𝑿𝟐 .𝑷𝒙𝟐
𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟐 .𝟔+𝟑 .𝟐 𝟏𝟖 𝟗
Avec X2 = = = =𝟒
𝟒𝑷𝒙𝟐 𝟒 .𝟐 𝟖
−𝟔 𝟔
𝜺X2, Px2 = 𝟗 =− = - 2/3 = 0,666
𝟐. . 𝟐 𝟗
𝟒
𝜺X2, Px2 en valeur absolue égale à 2/3 = 0,666 < 1. (La demande est inélastique)
Donc, la consommation diminue (X2) diminue de 0,666 % lorsque son prix (Px2) augmente
de 1%. C’est un bien ordinaire car la quantité demandée varie par proportionnellement
𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑿𝟏
𝜺X1,x2 = . 𝝏𝑷𝒙𝟐
𝑿𝟏
𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑿𝟏 𝝏( ) 𝟏 𝑹 𝟑 𝟑
𝟒𝑷𝒙𝟐
= = 𝝏Px2 (𝟐 .𝑷𝒙𝟐 − Px2) = - 𝟒𝑷𝒙𝟏
𝝏𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑷𝒙𝟐 𝟒𝑷𝒙𝟐
𝟐 .𝟑
𝜺X1,x2 = - 𝟑 = - 1 (l’élasticité prix croisé étant négative, les2 biens X1 et X2 sont
.𝟒 . 𝟐
𝟒
𝑷𝒙𝟏 𝟐
Tms = 𝑷𝒙𝟐 = 𝟐 = 1
𝑷𝒙𝟏
𝑻𝒎𝒔 = (𝟏)
{ 𝑷𝒙𝟐
𝒙𝟏𝑷𝒙𝟏 + 𝒙𝟐𝑷𝒙𝟐 = 𝑹 (𝟐)
𝟐𝑿𝟐−𝟑
Tms = 𝟐𝑿𝟏
(𝟐𝒙𝟐−𝟑)
2 + 2x2 = 6 → 2X2 – 3 + 2X2 = 6
𝟐
→ 4X2 = 6 + 3
𝟗
X2 = 𝟒 (4) = X *2
𝟗 𝟗−𝟔
𝟐. −𝟑 𝟑 𝟏
(4) dans (3) → X * = 𝟒
= 𝟐
= 𝟐 . 𝟐 = 3/4
1
𝟐 𝟐
𝟑 𝟗−𝟔
𝟐𝑿𝟐−𝟑 𝟐. −𝟑 𝟑/𝟐 𝑷𝒙𝟏
𝟒 𝟐
Tms = = 𝟐 .𝟑/𝟒 = = 𝟑/𝟐 = 1 =
𝟐𝑿𝟏 𝟑/𝟐 𝑷𝒙𝟐
𝟗+𝟑
2X1 + 2X2 = 6 → 2. 3/4 + 2. 9/4 = 3/2 + 9/2 = = 12/2 = 6
𝟐
L (x, y, 𝝀) = U (x,y) - 𝝀 (x Px + y Py – R)
On a :
𝝏𝑳
L’x1 = 𝝏𝒙𝟏 = 2x2 – 3 - 𝝀 Px1 L’’x1,x1 = 𝝏2L/𝝏x21 = 0
𝝏𝑳
L’x2 = 𝝏𝒙𝟐 = 2x1 – 𝝀 Px2 L’’x1,x2 = 2
𝝏𝑳
L′𝝀 = 𝝏𝝀 = - x1Px1 – x2Px2 + R L’’x1 𝝀 = - Px1
L’’x2,x1 = 2, L’’x2,x2 = 0
L’’x2, 𝝀 = - Px2
On a :
𝟎 𝟐 − 𝑷𝒙𝟏 𝟎 𝟐
[ 𝟐 𝟎 − 𝑷𝒙𝟐] 𝟐 𝟎
− 𝑷𝒙𝟏 − 𝑷𝒙𝟐 𝟎 − 𝑷𝒙𝟏 − 𝑷𝒙𝟐
X2
(0, 3)
X1
U (x1,x2) = x1 (2x2 – 3)
𝐮 (𝐱𝟏,𝐱𝟐)
2 x2 = 3 + 𝒙𝟏
𝟑 𝐮 (𝐱𝟏,𝐱𝟐)
X2 = 𝟐 + 𝟐𝒙𝟏
𝟑 𝟑 𝟑 𝟗−𝟔 𝟑 𝟑
= 𝟒 (2. 9/4 – 3) = (9/2 – 3) = 𝟒 ( ) = 𝟒 . 𝟐 = 9/8 = 1,125
𝟒 𝟐
𝟏,𝟏𝟐𝟓
X2 = 1,5 + = 2,25
𝟐 .𝟑/𝟒
X1 X2
0,65 2,36
0,70 2,3
0,75 2,25
0,8 2,2
0,85 2,16
Traçons la C.I :
X2
X1
Question 5
4
Soit la fonction d’utilité suivante : U (X, Y) = √𝑋 √𝑌 − 𝜃
Avec X et Y : les quantités consommées ; 𝜃 : une constante réelle.
a. Calculer l’élasticité de la demande par rapport au bien y ?
b. Déterminer l’équation de la courbe d’indifférence si y est considérée comme
variable explicative.
c. Calculer les demandes conditionnelles de biens X et Y.
𝟒
R/ U (X, Y) = √𝑿√𝒀 − 𝜽 = X1/2. (Y – 𝜽)1/4
∆𝑸 𝑷
a) 𝜺p = . ∆𝑷 Où, Q : demande (X ou Y)
𝑸
P : Prix
L’élasticité par rapport au bien Y serait :
𝑷𝒚 𝝏𝒀
𝜺y,py = . 𝝏𝑷𝒚 Où, Y est la fonction de demande du bien Y.
𝒀
𝟒
De (1) : 𝝀 = X-1/2 √𝒀 − 𝜽 / 2PX
De (2) : 𝝀 = X1/2 . (Y – 𝜽)-3/4 / 4PY
En égalant les deux lambdas (𝝀), on obtient :
𝟒
𝝀 = 𝝀 → X-1/2 √𝒀 − 𝜽 / 2PX = X1/2 . (Y – 𝜽)-3/4 / 4PY
4PY . X-1/2. (Y – 𝜽)1/4 = 2PX . X1/2. (Y – 𝜽)-3/4
2PY. X-1/2. (Y – 𝜽)1/4 = PX . X1/2. (Y – 𝜽)-3/4 (4)
Soit la contrainte budgétaire : XPX + YPY = R (5)
De (4), on a : PY = PX. X1/2. (Y – 𝜽)-3/4 / 2X-1/2. (Y – 𝜽)1/4
𝟏
= 𝟐 PX . X1/2 + 1/2. (Y – 𝜽)-3/4 – 3/4
𝟏
= PX . X. (Y – 𝜽)-1
𝟐
𝑷𝒙 . 𝑿
= 𝟐 (𝐘 – 𝜽) (6)
𝑹 𝟏
= 𝒀 . 𝟐𝒀−𝟐𝜽
(𝟏+ )
𝟐𝒚−𝟐𝜽
𝑹
= 𝟐𝒀−𝟐𝜽+𝒀
𝑹
= ↔ 3YPY = R + 2𝜽𝑷Y
𝟑𝒀−𝟐𝜽
↔ 3PyY = R + 2PY𝜽
En tirant Y, on obtient :
𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
Y= (8) c’est la fonction de la demande.
𝟑𝑷𝒚
𝟐𝑹
= 𝟑𝑹𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚)
𝟐
= 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚)
𝟐
X = 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚) (9) c’est la fonction de la demande.
𝑷𝒚 𝝏𝒀
𝜺y,py = . 𝝏𝑷𝒚
𝒀
𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
𝝏𝒀 𝝏( ) 𝟐
𝟑𝑷𝒚
= = 𝝏PY (RP-1y / 3 + 𝟑 𝜽)
𝝏𝑷𝒚 𝝏𝑷𝒚
𝟏
= - 𝟑 RP-2Y
= -R/3P2Y
𝑷𝒚 𝝏𝒀 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 𝝏𝒀
𝜺y,py = . , avec Y = et = -R/3P2Y
𝒀 𝝏𝑷𝒚 𝟑𝑷𝒚 𝝏𝑷𝒚
𝑹
𝜺y,py = − 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 l’élasticité de la demande par rapport au bien Y .
b) Déterminons l’équation de la courbe d’indifférence :
𝟒
→U (X, Y) = √𝑿√𝒀 − 𝜽
→U (X, Y) = X1/2. (Y – 𝜽)1/4
→ [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 = (X1/2. (Y – 𝜽)1/4)4
[𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 = X2. Y – X2𝜽
X2. Y = [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 + X2𝜽
Y = [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 + X2𝜽 / X2 l’équation de la courbe d’indifférence.
𝟐 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
X = 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚) et Y= 𝟑𝑷𝒚
Question 6
Voici deux fonctions d’offre et de demande inverse d’une firme donnée.
P0 = 60 + 8Q fonction d’offre et Pd = 160 – 12Q fonction de demande
La quantité demandée a augmenté, mais la quantité offerte est restée la même. L’Etat a
donc subventionné 0,3 unités de produit, ce qui équivaut à une subvention totale de :
0,3 x 60 = 18FC
Le coût total de la subvention supporté par l’Etat est donc de 18FC.
b) Si l’Etat décide d’augmenter le prix unitaire de 10FC, cela signifie que le nouveau prix
de vente sera de 100 + 10 = 110FC. La fonction d’offre reste le même, mais la fonction
de demande inverse devient :
Pd = 160 – 12Q – 10
Pd = 150 – 12Q
Nous pouvons maintenant trouver le nouveau point d’équilibre en égalant les fonctions
d’offre et de demande inverse modifiées :
P0 = Pd
60 + 8Q = 150 – 12Q
20Q = 90
Q = 4,5