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Nom : KAZIMOTO
Post-nom : KAYUKWA
Prénom : Enoch
G3/PGER Date : le 24/03/2023

TRAVAIL PRATIQUE D’ECONOMIE POLITIQUE

Question 1
Comment la culture, le goût, les préférences, la richesse, les anticipations, … ne sont pas saisis
par les économistes, alors qu’ils statuent le prix et le revenu parmi les éléments influençant la
demande d’un bien.
R/ Pour étudier la relation entre la quantité demandée d’un produit Q et le prix de ce même
produit (P), on pose l’hypothèse ‘’ Toutes choses égales par ailleurs’’. Cette hypothèse
implique que les prix des autres biens, le revenu disponible du consommateur, ses goûts et
sa richesse, restent constants.

D’où, la quantité demandée augmente et vice versa. Et la loi de la demande s’énonce comme
suit : « Toutes choses égales par ailleurs, la quantité demandée d’un bien varie en fonction
inverse de son prix ».
Les économistes utilisent plus le prix et le revenu comme les éléments influençant la
demande d’un bien (qui contribuent une ‘’contrainte budgétaire’’ ou une ‘’droite du
budget’’).
Par conséquent, la quantité demandée d’un bien ne dépend que du prix de ce bien.
Question 2
Pourquoi la courbe de l’utilité marginale est décroissante ?

R/ La courbe de l’utilité marginale est décroissante parce que l’intensité des besoins diminue
au fur et à mesure que les besoins sont satisfaits.
Question 3
Pourquoi dans la représentation graphique de la courbe de demande individuelle, on inverse
les axes ?
R/ Parce qu’elle nous permet à mieux lire ou saisir les effets des variations de prix car cela
ne change absolument rien aux résultats.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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Question 4

Un consommateur consacre un revenu, R, à l’achat de deux biens, 1 et 2, donc les prix unitaires
sont respectivement P1 et P2. Ses préférences sont représentées par la fonction d’utilité :
U (x1, x2) = x1 (2x2 – 3), avec x1 ≥ 0 ≥ 3/2
Où, x1 et x2 désignent les quantités consommées (on supposera P2 ≤ 2R/3).

a) Vérifier la convexité des préférences et Mettre en évidence l’équation du chemin


d’expansion du revenu du consommateur et en déduire les fonctions de demande des
2 biens.
Vérifier si ces fonctions satisfont les propriétés des biens normaux.
R/ U (x1, x2) = x1 (2x2 – 3)
= 2x1.x2 – 3x1

 Vérifions la convexité des préférences :


Posons U (x1, x2) = C. Avec C : une constante.
→ C = 2X1X2 – 3X1
𝑪+𝟑𝑿𝟏 𝑪
→ X2 = = 𝟐 X-11 + 3/2
𝟐𝑿𝟏
𝝏𝑿𝟐 𝑪
- = - 𝟐 X-21 < 0 (décroissante)
𝝏𝑿𝟏
- 𝝏2X2/𝝏𝑿21 =C X-3 1 > (Convexe)
D’où, la C.I est convexe décroissante.

 Mettons en évidence l’équation du chemin d’expansion du revenu du


consommateur :
Par définition, le chemin d’expansion est le lieu où le Tms (Taux marginale de substitution)
est égal au rapport des prix de biens.
Calcul du Tms
𝑼𝒎𝑿𝟏 𝝏𝑼 (𝑿𝟏,𝑿𝟐) 𝝏𝑼 (𝑿𝟏,𝑿𝟐)
Tms = 𝑼𝒎𝑿𝟐 avec UmX1 = et UmX2 =
𝝏𝑿𝟏 𝝏𝑿𝟐

𝝏 [𝐗𝟏(𝟐𝐗𝟐 – 𝟑)]
→ UmX1 = = 2X2 – 3
𝝏𝑿𝟏

𝝏 [𝐗𝟏(𝟐𝐗𝟐 – 𝟑)]
→ UmX2 = = 2X1
𝝏𝑿𝟐

Tms = UmX1 / UmX2 = 2X2 – 3 / 2X1


Egalisons Tms au rapport des prix, on a :
𝑷𝑿𝟏
Tms = 𝑷𝑿𝟐 ↔ 2X2 – 3 / 2X1 = PX1 / PX2

X1 = (2X2 – 3) PX2 / 2PX1

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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= 2X2PX2 – 3PX2 / 2PX1


𝟏
X2 = 𝟐 (2PX1 . X1/ PX2 + 3)

= 2PX1. X1 + 3PX2 / 2PX2


D’où les équations d’expansion du consommateur sont :
X1 = 2PX2. X2 – 3PX2 / 2PX2 et X2 = 2PX1. X1 + 3PX2 / 2PX2

 En déduisons les fonctions de demande des 2 biens :


L (X1, X2, 𝝀) = 2X1X2 – 3X1 - 𝝀X1P1 - 𝝀X2P2 + 𝝀R
𝝏𝑳
- = 2X2 – 3 - 𝝀PX1 = 0 (1)
𝝏𝑿𝟏
𝝏𝑳
- = 2X1 - 𝝀PX2 = 0 (2)
𝝏𝑿𝟐
𝝏𝑳
- = - X1P1 – X2P2 + R = 0 (3)
𝝏𝝀

De (1) → 𝝀PX1 = 2X2 – 3 → 𝝀 = 2X2 – 3 / PX1 (4)


De (2) → 𝝀PX2 = 2X1 → 𝝀 = 2X1 / PX2 (5)
L’équation (4) dans l’équation (5) :
→ 𝝀 = 𝝀 ↔ 2X2 – 3 / PX1 = 2X1 / PX2
↔ 2X2PX2 – 3PX2 = 2X1PX1 (6)

Mettons l’équation (6) dans la contrainte budgétaire (X1PX1 + X2PX2 = R) :

2X2PX2 – 3PX2 / 2 + X1PX2 = R

2X2PX2 – 3PX2 + 2X2PX2 = 2R

4X2PX2 = 2R + 3PX2

X2 = 2R + 3PX2 / 4PX2 (7)

Mettons l’équation (7) dans l’équation :

→ 2PX2. (2R + 3PX2) / 4PX2 – 3PX2 = 2X1PX1

→ 2R + 3PX2 – 6PX2 = 4X1PX1

→ 4X1PX1 = 2R – 3PX2

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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X1 = 2R – 3PX2 / 4PX1

Les deux fonctions de demande sont : X1 = 2R – 3PX2 / 4PX1 et X2 = 2R + 3PX2 / 4PX2

 Vérifions si ces fonctions satisfont les propriétés des biens normaux :

Pour savoir sur les biens normaux, calculons l’élasticité de demande (X i) par rapport au

revenu (R).

𝑹 𝝏𝑿𝒊
On sait que : 𝜺X,R = . Où Xi est la fonction de demande.
𝑿𝒊 𝝏𝑹

 Pour le bien X1, on a :

𝑹 𝝏𝑿𝟏
𝜺X,R = 𝑿𝟏 . 𝝏𝑹

𝝏𝑿𝟏 𝟏
= 𝝏 (𝟐𝐑 – 𝟑𝐏𝐗𝟐/𝟒𝐏𝐗𝟏 )/𝝏𝑹 = 𝟐𝑷𝒙𝟏
𝝏𝑹

𝑹 𝟏 𝑹 . 𝟒𝑷𝒙𝟏 𝟐𝑹
𝜺X,R = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐 . 𝟐𝑷𝒙𝟏 = (𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐) . = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐
𝟐𝑷𝒙𝟏
𝟒𝑷𝒙𝟏

𝟐𝑹
Vu que Px2 ≤ (pour Px2 ≠ 𝟎) ; on peut voir que 𝜺X,R = ]𝟏, 𝑹] donc, 𝜺X,R > 𝟏 .
𝟑

D’où X1 est un bien normal de luxe (c’est-à-dire que si le le revenu augmente de 1%, la

consommation en X1 augmente de plus d’un pourcent).

 Pour le bien X2, on a :

𝑹 𝝏𝑿𝟐
𝜺X,R = .
𝑿𝟐 𝝏𝑹

𝝏𝑿𝟐 𝟏
𝒂𝒗𝒆𝒄 = 𝝏 (𝟐𝐑 + 𝟑𝐏𝐗𝟐/𝟒𝐏𝐗𝟐 )/𝝏𝑹 = 𝟐𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑹

𝟏 𝟑
= 𝝏R (𝟐 RP-1x2 + 𝟒 Px2 P-1x2)

𝟒𝑹.𝑷𝒙𝟐 𝟏 𝟐𝑹 𝟐𝑹
𝜺X,R = . = avec Px2 ≤
𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟐𝑷𝒙𝟐 𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟑

On peut remarquer que ∀ Px2 > 0

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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→ 0 < 𝜺X,R < 1 ;

Donc X2 est un bien normal de première nécessité (c’est-à-dire si le revenu augmente de 1%,

X2 augmente de moins d’un pourcent).

b) On considère désormais R = 6 et P1 = P2 = 2, calculer l’élasticité-revenu et l’élasticité-


prix directe de X2, ainsi que l’élasticité prix croisée de bien : Prononcez-vous sur la
cohérence économique des résultats. Calculez le taux marginal de substitution du bien
X au bien Y et vérifiez que ces quantités satisfont la condition d’optimalité qui repose
sur le rapport des prix et le Tms, puis commentez. Vérifiez aussi les conditions du
second ordre et représentez graphiquement l’équilibre du consommateur. Quelle
fraction de son revenu va-t-il consacrer au bien 2.
R/ Tout en sachant que R = 6 ; Px1 = Px2 = 2

 Calculons l’élasticité-revenu :

Etant donné que nous avons déjà les fonctions d’élasticité revenue (bien X 1 et X2) ;

remplaçons directement les valeurs :

𝟐𝑹 𝟐. 𝟔 𝟏𝟐
𝜺X,R = 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐 = (𝟐 . = 𝟏𝟐−𝟔 = 2 (Bien de luxe)
𝟔)−(𝟑 . 𝟐)

𝟐𝑹 𝟐. 𝟔 𝟏𝟐 𝟐
𝜺X,R = 𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 = (𝟐 . 𝟔)+(𝟑 .
= = = 0,666 (Première nécessité)
𝟐) 𝟏𝟐+𝟔 𝟑

 Calculons l’élasticité-prix directe de X2 :

𝑷𝒙𝟐 ∆𝑿 𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑿𝟐


𝜺X2,Px2 = . ∆𝑷 ou . 𝝏𝑷𝒙𝟐 (En valeur absolue)
𝑿𝟐 𝑿𝟐

Px2 = 2 ∆𝑷 = Px2 – Px1

Pour le bien X2. ∆𝑷 = Pfx2 – POx2

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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Dérivons la fonction de demande X2 par rapport à Px2 :

𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑿𝟐 𝝏( ) 𝟏 𝟑 𝟏
𝟒𝑷𝒙𝟐
= = 𝝏Px2 (𝟐 R.P-1x2 + 𝟒) = - 𝟐 . R. P-1x2
𝝏𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑷𝒙𝟐

= - R / 2P2x2

−𝑹
𝜺X2, Px2 = - Px2 / X2. R / 2P2x2 = 𝟐𝑿𝟐 .𝑷𝒙𝟐

𝟐𝑹+𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟐 .𝟔+𝟑 .𝟐 𝟏𝟖 𝟗
Avec X2 = = = =𝟒
𝟒𝑷𝒙𝟐 𝟒 .𝟐 𝟖

−𝟔 𝟔
𝜺X2, Px2 = 𝟗 =− = - 2/3 = 0,666
𝟐. . 𝟐 𝟗
𝟒

𝜺X2, Px2 en valeur absolue égale à 2/3 = 0,666 < 1. (La demande est inélastique)

Donc, la consommation diminue (X2) diminue de 0,666 % lorsque son prix (Px2) augmente

de 1%. C’est un bien ordinaire car la quantité demandée varie par proportionnellement

moins que le prix.

 Calculons l’élasticité prix croisée de bien :

𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑿𝟏
𝜺X1,x2 = . 𝝏𝑷𝒙𝟐
𝑿𝟏

𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐
𝝏𝑿𝟏 𝝏( ) 𝟏 𝑹 𝟑 𝟑
𝟒𝑷𝒙𝟐
= = 𝝏Px2 (𝟐 .𝑷𝒙𝟐 − Px2) = - 𝟒𝑷𝒙𝟏
𝝏𝑷𝒙𝟐 𝝏𝑷𝒙𝟐 𝟒𝑷𝒙𝟐

𝑷𝒙𝟐 𝟑 𝟐𝑹−𝟑𝑷𝒙𝟐 𝟐 .𝟔−𝟑 .𝟐 𝟔 𝟑


𝜺X1,x2 = . - 𝟒𝑷𝒙𝟏 avec X1 = = =𝟖=𝟒
𝑿𝟏 𝟒𝑷𝒙𝟏 𝟒 .𝟐

𝟐 .𝟑
𝜺X1,x2 = - 𝟑 = - 1 (l’élasticité prix croisé étant négative, les2 biens X1 et X2 sont
.𝟒 . 𝟐
𝟒

complémentaires (c’est-à-dire, si le prix du bien X2 augmente de 1%, la consommation du

bien X1 diminue également de 1%.

Les quantités de 2 biens (X1, X2) sont respectivement 3/4 et 9/4.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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 Calculons le taux marginal de substitution du bien X au bien Y :

𝑷𝒙𝟏 𝟐
 Tms = 𝑷𝒙𝟐 = 𝟐 = 1

 Vérification de condition d’optimalité :

𝑷𝒙𝟏
𝑻𝒎𝒔 = (𝟏)
{ 𝑷𝒙𝟐
𝒙𝟏𝑷𝒙𝟏 + 𝒙𝟐𝑷𝒙𝟐 = 𝑹 (𝟐)

Pour (1), utilisons l’équation Tms trouvée dans la sous-question ci-dessus :

𝟐𝑿𝟐−𝟑
 Tms = 𝟐𝑿𝟏

𝑷𝒙𝟏 𝟐𝑿𝟐−𝟑 𝟐𝑿𝟐−𝟑


De (1), Tms = 𝒑𝒙𝟐 → = 1 → X1 = (𝟑)
𝟐𝑿𝟏 𝟐

Mettons (3) dans (2) ; avec Px1 = Px2 = 2 et R = 6, on obtient :

(𝟐𝒙𝟐−𝟑)
 2 + 2x2 = 6 → 2X2 – 3 + 2X2 = 6
𝟐

→ 4X2 = 6 + 3

𝟗
X2 = 𝟒 (4) = X *2

𝟗 𝟗−𝟔
𝟐. −𝟑 𝟑 𝟏
(4) dans (3) → X * = 𝟒
= 𝟐
= 𝟐 . 𝟐 = 3/4
1
𝟐 𝟐

𝟑 𝟗−𝟔
𝟐𝑿𝟐−𝟑 𝟐. −𝟑 𝟑/𝟐 𝑷𝒙𝟏
𝟒 𝟐
Tms = = 𝟐 .𝟑/𝟒 = = 𝟑/𝟐 = 1 =
𝟐𝑿𝟏 𝟑/𝟐 𝑷𝒙𝟐

𝟗+𝟑
2X1 + 2X2 = 6 → 2. 3/4 + 2. 9/4 = 3/2 + 9/2 = = 12/2 = 6
𝟐

D’où les quantités satisfont la condition d’optimalité.

 Vérifions les conditions du second ordre : (par la méthode de Langrage)

L (x, y, 𝝀) = U (x,y) - 𝝀 (x Px + y Py – R)

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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→ L (x1, x2, R) = x1 (2x2 – 3) - 𝝀 (x1 Px1 + x2 Px2 – R)

= 2 x1 x2 – 3 x1 - 𝝀x1 Px1 – 𝝀x2 Px2 + 𝝀R

On a :

1. Premier Ordre 2. Deuxième Ordre

𝝏𝑳
L’x1 = 𝝏𝒙𝟏 = 2x2 – 3 - 𝝀 Px1 L’’x1,x1 = 𝝏2L/𝝏x21 = 0

𝝏𝑳
L’x2 = 𝝏𝒙𝟐 = 2x1 – 𝝀 Px2 L’’x1,x2 = 2

𝝏𝑳
L′𝝀 = 𝝏𝝀 = - x1Px1 – x2Px2 + R L’’x1 𝝀 = - Px1

L’’x2,x1 = 2, L’’x2,x2 = 0

L’’x2, 𝝀 = - Px2

L’’𝝀x1 = 𝝏2L/𝝏𝝀𝝏x1 = - Px1

L’’𝝀x2 = - Px2, L’’𝝀𝝀 = 0

On a :

𝟎 𝟐 − 𝑷𝒙𝟏 𝟎 𝟐
[ 𝟐 𝟎 − 𝑷𝒙𝟐] 𝟐 𝟎
− 𝑷𝒙𝟏 − 𝑷𝒙𝟐 𝟎 − 𝑷𝒙𝟏 − 𝑷𝒙𝟐

= (0 + 0 + 2 P2x1) – (0 + 2 Px2Px1 + 2 Px1Px2)

= 2 P2x1 – 4 Px1 Px2

= 8 – 16 = - 8 < 0 , la fonction n’est pas maximisée.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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 Représentons graphiquement l’équilibre du consommateur :

Soit l’équation : x1Px1 + x2 Px2 = R

→ 2x1 + 2x2 = 6 ; x2 = 6/2 – 2/2x1 → x2 = 3 – x1

Si x1 = 0 ; x2 = 3 (x1, x2) = (0, 3)

Si x2 = 0 ; x1 = 3 (x1, x2) = (3, 0)

X2

(0, 3)

X1

U (x1,x2) = x1 (2x2 – 3)

𝐮 (𝐱𝟏,𝐱𝟐)
2 x2 = 3 + 𝒙𝟏

𝟑 𝐮 (𝐱𝟏,𝐱𝟐)
X2 = 𝟐 + 𝟐𝒙𝟏

U (x1, x2) = x1 (2x2 – 3) avec X *1 = 3/4 et X *2 = 9/4

𝟑 𝟑 𝟑 𝟗−𝟔 𝟑 𝟑
= 𝟒 (2. 9/4 – 3) = (9/2 – 3) = 𝟒 ( ) = 𝟒 . 𝟐 = 9/8 = 1,125
𝟒 𝟐

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


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𝟏,𝟏𝟐𝟓
X2 = 1,5 + = 2,25
𝟐 .𝟑/𝟒

X1 X2

0,65 2,36

0,70 2,3

0,75 2,25

0,8 2,2

0,85 2,16

Traçons la C.I :

X2

X1

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


P a g e | 11

Question 5
4
Soit la fonction d’utilité suivante : U (X, Y) = √𝑋 √𝑌 − 𝜃
Avec X et Y : les quantités consommées ; 𝜃 : une constante réelle.
a. Calculer l’élasticité de la demande par rapport au bien y ?
b. Déterminer l’équation de la courbe d’indifférence si y est considérée comme
variable explicative.
c. Calculer les demandes conditionnelles de biens X et Y.
𝟒
R/ U (X, Y) = √𝑿√𝒀 − 𝜽 = X1/2. (Y – 𝜽)1/4
∆𝑸 𝑷
a) 𝜺p = . ∆𝑷 Où, Q : demande (X ou Y)
𝑸
P : Prix
L’élasticité par rapport au bien Y serait :
𝑷𝒚 𝝏𝒀
𝜺y,py = . 𝝏𝑷𝒚 Où, Y est la fonction de demande du bien Y.
𝒀

Calculons les fonctions de demande de deux (2) biens (X et Y) :


Tout en utilisant la méthode de Langrage :
L (X,Y,𝝀) = U (X,Y) – 𝝀 (XPX + YPX – R)
𝟒
L (X,Y,𝝀) = √𝑿√𝒀 − 𝜽 - 𝝀XPX - 𝝀YPX + 𝝀R
C.O
𝝏𝑳 𝟏 𝟒
 = X-1/2 √𝒀 − 𝜽 - 𝝀PX = 0 (1)
𝝏𝑿 𝟐
𝝏𝑳 𝟏
 = 𝟒 (Y – 𝜽)-3/4 . √𝑿 – 𝝀PX = 0 (2)
𝝏𝒀
𝝏𝑳
 = - XPX – YPX + R = 0 (3)
𝝏𝝀

𝟒
De (1) : 𝝀 = X-1/2 √𝒀 − 𝜽 / 2PX
De (2) : 𝝀 = X1/2 . (Y – 𝜽)-3/4 / 4PY
En égalant les deux lambdas (𝝀), on obtient :
𝟒
 𝝀 = 𝝀 → X-1/2 √𝒀 − 𝜽 / 2PX = X1/2 . (Y – 𝜽)-3/4 / 4PY
 4PY . X-1/2. (Y – 𝜽)1/4 = 2PX . X1/2. (Y – 𝜽)-3/4
 2PY. X-1/2. (Y – 𝜽)1/4 = PX . X1/2. (Y – 𝜽)-3/4 (4)
Soit la contrainte budgétaire : XPX + YPY = R (5)
De (4), on a : PY = PX. X1/2. (Y – 𝜽)-3/4 / 2X-1/2. (Y – 𝜽)1/4
𝟏
= 𝟐 PX . X1/2 + 1/2. (Y – 𝜽)-3/4 – 3/4

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


P a g e | 12

𝟏
= PX . X. (Y – 𝜽)-1
𝟐
𝑷𝒙 . 𝑿
= 𝟐 (𝐘 – 𝜽) (6)

Mettons l’équation (6) dans l’équation (5) :


𝑷𝒙 . 𝑿
 XPX + y. 𝟐𝐘 – 𝟐𝜽) = R
𝑹
 X= 𝒀 (7)
𝑷𝒙 (𝟏+ )
𝟐𝒚−𝟐𝜽

Mettons l’équation (7) dans l’équation (6) :


𝑹
𝑷𝒙 . 𝒀
𝑷𝒙 (𝟏+ )
𝟐𝒚−𝟐𝜽
 Py = 𝟐𝒀−𝟐𝜽

𝑹 𝟏
= 𝒀 . 𝟐𝒀−𝟐𝜽
(𝟏+ )
𝟐𝒚−𝟐𝜽
𝑹
= 𝟐𝒀−𝟐𝜽+𝒀
𝑹
= ↔ 3YPY = R + 2𝜽𝑷Y
𝟑𝒀−𝟐𝜽
↔ 3PyY = R + 2PY𝜽
En tirant Y, on obtient :
𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
Y= (8) c’est la fonction de la demande.
𝟑𝑷𝒚

Mettons l’équation (8) dans l’équation (7) :


𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 𝑹+𝟐𝜽𝑷𝒚−𝟑𝜽𝑷𝒚 𝑹 − 𝜽𝑷𝒚
𝟐𝑹 ( − 𝜽) 𝟐𝑹 ( ) 𝟐𝑹 ( ) 𝟐𝑹.𝑹−𝟐𝑹𝜽𝑷𝒚 𝑷𝒚
𝟑𝑷𝒚 𝟑𝑷𝒚 𝟑𝑷𝒚
X= 𝟑(𝑹+𝟐𝜽𝑷𝒚) = 𝑹+𝟐𝜽𝑷𝒚−𝟐𝜽𝑷𝒚 = 𝑹 = . 𝑹.𝑷𝒙
𝑷𝒙 ( −𝟐𝜽) 𝑷𝒙 ( ) 𝑷𝒙 . 𝟑𝑷𝒚
𝟑𝑷𝒚 𝑷𝒚 𝑷𝒚

𝟐𝑹
= 𝟑𝑹𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚)
𝟐
= 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚)
𝟐
X = 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚) (9) c’est la fonction de la demande.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


P a g e | 13

Les 2 fonctions de demande X et Y sont :


𝟐 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
X = 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚) et Y= 𝟑𝑷𝒚

𝑷𝒚 𝝏𝒀
𝜺y,py = . 𝝏𝑷𝒚
𝒀

𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
𝝏𝒀 𝝏( ) 𝟐
𝟑𝑷𝒚
= = 𝝏PY (RP-1y / 3 + 𝟑 𝜽)
𝝏𝑷𝒚 𝝏𝑷𝒚

𝟏
= - 𝟑 RP-2Y

= -R/3P2Y
𝑷𝒚 𝝏𝒀 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 𝝏𝒀
𝜺y,py = . , avec Y = et = -R/3P2Y
𝒀 𝝏𝑷𝒚 𝟑𝑷𝒚 𝝏𝑷𝒚

En remplaçant les valeurs, on obtient :


𝑷𝒚
 𝜺y,py = - 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 . -R/3P2Y
𝟑𝑷𝒚
𝑷𝒚 .𝟑𝑷𝒚
= - 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 . -R/3P2Y
𝑹
= − 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽

𝑹
𝜺y,py = − 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽 l’élasticité de la demande par rapport au bien Y .
b) Déterminons l’équation de la courbe d’indifférence :
𝟒
→U (X, Y) = √𝑿√𝒀 − 𝜽
→U (X, Y) = X1/2. (Y – 𝜽)1/4
→ [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 = (X1/2. (Y – 𝜽)1/4)4
[𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 = X2. Y – X2𝜽
X2. Y = [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 + X2𝜽
Y = [𝐔 (𝐗, 𝐘)]4 + X2𝜽 / X2 l’équation de la courbe d’indifférence.

c) Les demandes conditionnelles de biens X et Y sont :

𝟐 𝑹+𝟐𝑷𝒚𝜽
X = 𝟑𝑷𝒙 (𝑹 − 𝜽𝑷𝒚) et Y= 𝟑𝑷𝒚

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


P a g e | 14

Question 6
Voici deux fonctions d’offre et de demande inverse d’une firme donnée.
P0 = 60 + 8Q fonction d’offre et Pd = 160 – 12Q fonction de demande

a. Si l’Etat décide de subventionner le produit en réduisant le prix unitaire de 6FC.


Calculer le cout total de la subvention supporté par l’Etat
b. Si l’Etat décide d’augmenter le prix unitaire de 10FC
R/ Pour calculer les effets d’une subvention ou d’une augmentation de prix sur le marché,
nous devons d’abord trouver le point d’équilibre entre l’offre et la demande avant la
subvention ou l’augmentation de prix.
Pour trouver le point d’équilibre, nous égalons les fonctions d’offre et de demande inverse :
P0 = Pd
60 + 8Q = 160 – 12Q
20Q = 100
Q=5
Maintenant que nous connaissons la quantité d’équilibre Q = 5, nous pouvons trouver le
prix d’équilibre en substituant cette valeur dans l’une des fonctions d’offre ou de demande
inverse :
P0 = 60 + 8(5) = 100
Pd =160 – 12(5) = 100
Le prix d’équilibre est donc de 100FC.
a) Si l’Etat décide de subventionner le produit en réduisant le prix unitaire de 6FC, cela
signifie que le prix de vente réel sera de 100 – 6 = 94FC. La fonction d’offre reste la
même, mais la fonction de demande inverse devient :
Pd = 160 – 12Q + 6
Pd = 166 – 12Q
Nous pouvons maintenant trouver le nouveau point d’équilibre en égalant les fonctions
d’offre et de demande inverse modifiées :
P0 = Pd
60 + 8Q = 166 – 12Q
20Q = 106
Q = 5,3
Le nouveau point d’équilibre est donc à Q = 5,3 et P = 94FC.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO


P a g e | 15

La quantité demandée a augmenté, mais la quantité offerte est restée la même. L’Etat a
donc subventionné 0,3 unités de produit, ce qui équivaut à une subvention totale de :
0,3 x 60 = 18FC
Le coût total de la subvention supporté par l’Etat est donc de 18FC.
b) Si l’Etat décide d’augmenter le prix unitaire de 10FC, cela signifie que le nouveau prix
de vente sera de 100 + 10 = 110FC. La fonction d’offre reste le même, mais la fonction
de demande inverse devient :
Pd = 160 – 12Q – 10
Pd = 150 – 12Q
Nous pouvons maintenant trouver le nouveau point d’équilibre en égalant les fonctions
d’offre et de demande inverse modifiées :
P0 = Pd
60 + 8Q = 150 – 12Q
20Q = 90
Q = 4,5

Le nouveau point d’équilibre est donc à Q = 4,5 et P = 110FC. La quantité demandée a


diminué, mais la quantité offerte est restée la même.

En conclusion, si l’Etat décide de subventionner le produit en réduisant le prix unitaire de


6FC, cela coûtera 18FC à l’Etat. Si l’Etat décide d’augmenter le prix unitaire de 10FC, cela
entraînera une diminution de la quantité demandée et une augmentation du prix de
vente.

Fait par l’Etudiant Enoch KAZIMOTO

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