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Soit un agent pour lequel l'espace des objets X ⊂ R2 , dont les préférences peuvent être
représentées par la fonction d'utilité de type Cobb-Douglas suivante : U (x1 , x2 ) = xα1 xβ2 .
min p 1 x1 + p 2 x2
x1 ,x2
Le Lagrangien s'écrit :
Les CPO peuvent se poser sous la forme des conditions de Kuhn et Tucker :
⇐⇒ − p1 + λUx′ 1 (x1 , x2 ) + µ1 = 0
∂L(x1 , x2 , λ, µ)
=0
∂x1
⇐⇒ − p2 + λUx′ 2 (x1 , x2 ) + µ2 = 0
∂L(x1 , x2 , λ, µ)
=0
∂x2
∂L(x1 , x2 , λ, µ)
≥0 ⇐⇒ U (x1 , x2 ) ≥ 0
∂λ
∂L(x1 , x2 , λ, µ)
≥0 ⇐⇒ x1 ≥ 0
∂µ1
∂L(x1 , x2 , λ, µ)
≥0 ⇐⇒ x2 ≥ 0
∂µ2
λ≥0
µ1 ≥ 0 et µ2 ≥ 0
1
(suite des conditions de Kuhn et Tucker :)
λ(U (x1 , x2 ) − u) = 0
µ1 x1 = 0 et µ2 x2 = 0
Pour une solution en coin (x∗1 = 0 ou x∗2 = 0), on a U (x∗ ) = 0 = U − (0, 0). Ainsi, pour
atteindre un niveau d'utilité u > U (0, 0), on aura nécessairement x∗1 > 0 ou x∗2 > 0 (une
solution intérieure).
On a donc : µ1 = µ2 = 0 (d'après la dernière condition de Kuhn et Tucker).
Alors, on peut réécrire les deux premières conditions :
α β
=
x1 p 1 x2 p 2
⇐⇒ αx2 p2 = βx1 p1
β p1
⇐⇒ x2 = x1
α p2
Par ailleurs, du fait de la monotonie des préférences, U (x∗ ) = u (pas d'excès d'utilité
à l'optimum). Alors :
xα1 xβ2 = u
u
⇐⇒ xα1 =
xβ2
−β/α
⇐⇒ x1 = u1/α x2
En combinant cette dernière expression avec celle issue des deux premières CPO :
x∗2 = [
β p1 α/(α+β) 1/(α+β)
] u
α p2
On peut alors en déduire x∗1 (en réutilisant une équation donnant x1 en fonction de
x2 ou en utilisant la symétrie de la fonction Cobb-Douglas).
2
Les fonctions de demande hicksienne
La fonction de dépense
La dualité
Pour rappel, nous avions dérivé les fonctions de demande marshallienne pour
les biens 1 et 2 suivantes :
⎧
⎪ α R
⎪x1 (p1 , p2 , R) =
⎪ α+β p1
⎨
⎪ β R
⎩x2 (p1 , p2 , R) =
⎪
⎪ α+β p2
3
Vous pouvez vérier la dualité de la théorie du consommateur en vériant que :