Vous êtes sur la page 1sur 50

Machine Translated by Google

88 CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger

1
= (k2 − β2)2 sinh(βa)2 +
2
4k2β2
Enfin, le coefficient de transmission vaut :
2
E 1
T= =
UN (k2−β2)2
4k2β2 sinh(βa)2 + 12

Cela diffère des prédictions de la physique classique. Selon la physique classique, une particule
ne peut pas franchir une barrière lorsque E<V . Cependant d'après ce résultat il y a une probabilité
non nulle que la particule puisse franchir la barrière.
Cet effet quantique est appelé effet tunnel.

Parité
L'opérateur de parité P agit sur une fonction d'onde de la manière suivante :

P ψ(x) = ψ(−x)
Considérons maintenant l'équation aux valeurs propres pour P :

Pψ(x) = λψ(x)
L'application de P une seconde fois dans la première équation donne :

P2 ψ(x) = Pψ(−x) = ψ(x)


Nous appliquons ceci à l'équation aux valeurs propres :

P2 ψ(x) = P (λψ(x)) = λ2 ψ(x)


En égalant ces deux résultats on a : ψ(x)

= λ2 ψ(x), λ = ±1 Les valeurs

propres sont­elles de parité ? Une fonction paire pour laquelle ψ(−x) = ψ(x) est considérée comme
ayant la valeur propre +1 et on peut dire qu'elle a une parité paire. Une fonction impaire pour
laquelle ψ(−x) = −ψ(x) correspond à la valeur propre −1 et est dite de parité impaire. Les parties
paires et impaires de toute fonction d'onde peuvent être construites en utilisant :
1
ψe(x) = ψ(x) + ψ(−x) √2

1
ψo(x) = ψ(x) − ψ(−x)
√2
Lorsque le potentiel est symétrique, de sorte que V (x) = V (−x), l'hamiltonien H
commute avec l'opérateur de parité. Cela signifie que si ψ(x) est une fonction propre
de, Hde même que P ψ(x).
Machine Translated by Google

CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger 89

EXEMPLE 3.5
Trouver les énergies possibles pour le carré bien défini par :

­V f ou − a/2 < x < a/2


V (x) = ψ(x) =
0 Sinon

SOLUTION
Un tracé qualitatif du potentiel est illustré à la Figure 3­13 :

Fig. 3­13

En suivant la procédure utilisée dans le problème précédent, nous définissons trois régions :

Région I : − ∞ <x< 0
Région II : 0 <x<a
Région III : a<x< ∞

On définit à nouveau :
2mE 2m(V − E) ,
k2 = β2 =
h¯ 2 h¯ 2
avec les fonctions d'onde :

φI (x) = Aeβx + Be−βx


φI I (x) = Ceikx + De−ikx
φIII (x) = Eeβx + F e−βx
Machine Translated by Google

90 CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger

La condition que φ → 0 lorsque x → ±∞ nous oblige à poser B = 0 et E = 0.

φI (x) = Aeβx
φI I (x) = Ceikx + De−ikx
φIII (x) = F e−βx

Dans la région II, notez que le puits est centré autour de l'origine. Par conséquent, les solutions
seront soit des fonctions paires , soit des fonctions impaires . Les solutions paires sont données en
termes de fonctions cos tandis que les solutions impaires sont données en termes de fonctions sin .
Nous procédons aux solutions paires. Le cas impair est similaire :

φI (x) = Aeβx
φI I (x) = C cos(kx)

φIII (x) = F e−βx


Les dérivées de ces fonctions dans ces conditions sont :

φ (x) = βAeβx
je

φII (x) = −kC sin(kx)

φIII (x) = −βFe−βx


La fonction d'onde doit correspondre aux limites du puits. Nous pouvons le faire correspondre à x =
a/2, et donc :
Aeβa/2 = C cos(ka/2)
La dérivée première doit également être continue à cette frontière, donc :

−βAe−βa/2 = −kC sin(ka/2)

La division de cette équation par la première donne :

k tan(k − a/2) = β

Rappelant que
2mE 2m(V − E) ,
k2 = β2 = h¯
h¯ 2 2
La relation ci­dessus est une équation transcendantale qui peut être utilisée pour trouver les énergies
autorisées. Cela peut être fait numériquement ou graphiquement. On réécrit légèrement l'équation :

βtan (ka/2)
=k
Machine Translated by Google

CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger 91

Les endroits où ces courbes se croisent donnent les énergies autorisées. Ces valeurs propres
sont discrètes, le nombre d'entre elles trouvées dépend du paramètre :

2mV a2
λ=
h¯ 2

Si λ est grand, il y aura plusieurs énergies autorisées, tandis que si λ est petit, il pourrait y avoir
être deux ou même une seule énergie d'état lié. Un tracé dans la Figure 3­14 montre un exemple :

Fig. 3­14

La procédure pour les solutions impaires est similaire, sauf que vous arriverez à une cosfonction
au lieu de la tangente.

EXEMPLE 3.6

Supposer que:
V (x) = −V δ(x)
où V > 0.

( a ) Soit E < 0 et trouver la fonction d'onde de l'état lié et l'énergie


( b ) Soit un faisceau incident de particules avec E > 0 s'approchant de la direction de
x = −∞ et trouvez les coefficients de réflexion et de transmission.

SOLUTION
−2mE
( a ) Si nous posons β2 = , l'équation de Schrödinger est :
h¯ 2

0= d2ψ 2m d2ψ 2m
+ (V δ(x) + E)ψ = h¯ + V δ(x) − β2 ψ
dx2 2 dx2 h¯ 2
Machine Translated by Google

92 CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger

Nous considérons deux régions. La région I, pour −∞ <x< 0, a :

ψI (x) = Aeβx + Be−βx

On prend des fonctions de la forme Aeβx car on cherche un état lié.


L'exigence que ψ → 0 lorsque x → −∞ pour un état lié nous oblige à poser B = 0. Dans
la région II,

ψI I (x) = Ceβx + De−βx

L'exigence que ψ → 0 lorsque x → ∞ nous oblige à poser C = 0. Les fonctions d'onde


sont donc :

ψI (x) = Aeβx ψI I

(x) = De−βx

Même avec un potentiel de fonction delta, la continuité de la fonction d'onde est requise.
La continuité de en x = 0 nous dit que :

A=D

La dérivée de la fonction d'onde n'est pas continue. On peut trouver le dis V δ(x). Nous
intégrant le terme fonction de ± où est 2m pouvons intégrer la continuité delta en
h¯ 2
un petit paramètre, puis laisser → 0 pour découvrir comment se comporte la dérivée.
Rappelons l'équation de Schrödinger :

d2ψ 2m +
V δ(x) − β2 ψ = 0 h¯
dx2 2

En examinant le dernier terme, nous intégrons sur ± et utilisons le fait que (0) = A :

β2 ψdx ≈ β2 Adx = β2 A dx = 2β2 A


− − −

Soit ε → 0, on voit que ce terme s'annule. Cela laisse deux termes que nous devons
calculer :

d2ψ 2m
dx + V δ(x)ψ(x)dx = 0 h¯
dx2 2
− −

Le premier terme est :

d2ψ dψ dψ dx = |x=+ − |x=−


dx2 dx dx

Machine Translated by Google

CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger 93

x = +ε correspond à la fonction d'onde dans la Région II. En utilisant

ψI I (x) = Ae−βx

Nous avons:

ψI je (x) − ψI (x) = −βAe−βx − βAeβx = −βA(e−βx + eβx)

Et ainsi:

d2ψ dψ −dψ
dx = = −βA(e−β + e−β ) = −2βAe−β
− dx2 dx x=+ dx x=−

Comme ε → 0 cela devient :

dψ −dψ
= −2βA
dx x=+ dx x=−

2m
En intégrant h¯ 2
V δ(x)ψ(x) on utilise la propriété d'échantillonnage de la fonction Delta :

2m 2m 2m
V δ(x)ψ(x)dx = Vψ(0) = Virginie
− h¯ 2 h¯ 2 h¯ 2

où nous avons utilisé ψI I (x) = Ae−βx et la continuité de la fonction d'onde en


x = 0 ce qui nous obligeait à poser D = A.

−2m
− 2βA = h¯ Virginie
2
m
β=
h¯ 2V

En utilisant β2 = −2mE
h¯ 2 , on trouve que l'énergie est :

2
E= −mV
2h¯ 2

La fonction d'onde, que nous avons trouvée :

ψI (x) = Aeβx

ψI I (x) = Ae−βx

peut s'écrire de manière compacte comme suit :

ψ(x) = Ae−β|x|

Voici un tracé de la fonction d'onde (Figure 3­15) :


Machine Translated by Google

94 CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger

UN

0
− 4 − 2 2 4
β β β β

Fig. 3­15

A est trouvé par normalisation. En fait, nous avons visité cette fonction d'onde au chapitre 2.
Là, nous avons pris
ψ(x) = Ae−|x| 2a

et trouvé la constante de normalisation donnée par :

1
A=
√2a

Dans le cas présent, avec ψI I (x) = Ae−β|x| , nous avons:

A = β, ψ(x) = βe−β|x|

( b ) Pour E > 0, les fonctions d'onde sont, pour les particules incidentes de x = −∞ :

ψI (x) = Aeikx + Be−ikx


ψI I (x) = Ceikx

La continuité en x = 0 donne :

A+B=C

Les dérivés sont :

ψI (x) = ik(Aeikx − Be−ikx) ψI I

(x) = ikCeikx
Machine Translated by Google

CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger 95

La dérivée première est à nouveau discontinue dans ce cas. Procéder comme en partie
(un):

d2ψ dψ −dψ
dx = = ikCeik − ik(Ae−ik − Beik )
− dx2 dx x=+ dx x=−

Soit ε → 0 on obtient :

ik(C − A + B)

Puisque A+B = C, nous pouvons prendre ψ(0) pour être l'un ou l'autre terme. On posera ψ(0) = C.
Alors:
d2ψ 2m
dx + V δ(x)ψ(x)dx = 0
− dx2 − h¯ 2

nous donne dans ce cas :

2mV C
=0
ik(C − UNE + B) +
h¯ 2

Le coefficient de transmission se trouve à partir de C/A :

2mV
− − i2k C = −i2kA
h¯ 2

k2 1
2
T = |C/A| = =
m2V 2 m2V 2
k2 + 1+
h¯ 2 k2h¯ 2

En utilisant T + R = 1, le coefficient de réflexion est :

m2V 2
2k2 + h¯ 2
R=
m2V 2
k2 +
h¯ 2

Théorème d'Ehrenfest
Considérons la dérivée temporelle de la valeur d'espérance de x (nous supposons que x ne
dépend pas directement du temps) :

d d d d je

x= ψ |x| ψ = (ψ|)x |ψ + ψ| X (|ψ) = dt [H, x]


dt dt dt h¯
Machine Translated by Google

96 CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger

Maintenant, nous utilisons H = p2/2m + V (x) :

d je je je je

x= [H,x] = h¯ p2 /2m + V (x), x = p2 /2m, x + V (x), x


dt h¯ h h

Or [V (x), x] = 0 et [p2x] = −2ih¯ p, et donc :

d p
x=
dt m

En évaluant maintenant le taux de changement de p dans le temps, nous trouvons que :

d je je je dV
p= H,p = h¯ p2 /2m + V (x), p = V (x), p = −
dt h¯ h¯ dx

Ces résultats nous donnent ensemble le théorème d'Ehrenfest, qui stipule que les lois
de la mécanique classique incarnée dans les lois de Newton sont valables pour les valeurs d'attente
des opérateurs quantiques x et p. Cela établit une correspondance entre
dynamique classique et quantique.

Questionnaire

1. L'équation de Schrödinger pour une particule libre peut s'écrire


2
(a) − d2ψ =0
h¯ 2mdx2

2
d2ψ
(b) − h¯ 2mdx2
= Eψ
2
h¯ d2ψ
(c) ­ 2m
+ Vψ = 0
dx2

2. La dégénérescence par rapport à un état propre d'énergie peut être mieux décrite par
en disant

( a ) Deux ou plusieurs états de particules différents ont la même énergie.


(b) Un état propre d'énergie a au moins deux énergies différentes.
( c ) Deux ou plusieurs états de particules ont une impulsion nulle.

3. Une relation de dispersion est une relation fonctionnelle qui


(a) relie l'énergie et la quantité de mouvement.

(b) relie la fréquence et le nombre d'onde.


(c) définit la vitesse de groupe en fonction de l'état des particules.
Machine Translated by Google

CHAPITRE 3 L'équation de Schrödinger 97

4. Le coefficient de transmission est la grandeur de


(a) ρ/J
(b) Jtrans
(c) Jtrans/Jinc

5. Les coefficients de transmission et de réflexion obéissent à laquelle des valeurs suivantes


(a) T + R = 1
(b) T ­ R = 1
(c) T­R = 1
R
Machine Translated by Google

Cette page a été intentionnellement laissée vierge


Machine Translated by Google

4
CHAPITRE

Une introduction à
Territoire de l'État

L'espace de Hilbert est la base mathématique utilisée pour la mécanique quantique. Ce


formalisme est basé sur les idées de base de l'analyse vectorielle, les fonctions jouant le rôle
de vecteurs. Dans ce chapitre, nous mettrons en évidence quelques­unes des idées clés
utilisées en mécanique quantique.

Définitions basiques
Passons rapidement en revue l'analyse vectorielle élémentaire et les concepts qui seront
repris pour définir la notion d'espace de Hilbert. Un vecteur A dans un espace euclidien
tridimensionnel (utilisant des coordonnées cartésiennes) est défini comme suit :

A = Axxˆ + Ayyˆ + Axzˆ

Les nombres (Ax, Ay, Az) sont les composantes du vecteur par rapport à la base (x,ˆ y,ˆ z)ˆ .
On pourrait, si on le souhaite, représenter le vecteur dans une autre coordonnée

99
Copyright © 2006 par The McGraw­Hill Companies, Inc. Cliquez ici pour les conditions d'utilisation.
Machine Translated by Google

100 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

système (comme les coordonnées sphériques). Cela impliquerait de représenter le vecteur par rapport à une base

différente (r,ˆ θ ,ˆ ˆ ). Dans ce cas, le vecteur aurait des composantes différentes (Ar, Aθ , A). Réfléchissons à
quelques­unes des opérations de base qui peuvent être effectuées avec des vecteurs.

Étant donné un deuxième vecteur B , nous pouvons ajouter ou soustraire les deux vecteurs, produisant un

nouveau vecteur C :

C = A ± B = (Ax ± Bx)xˆ + (Ay ± By)yˆ + (Az ± Bz)zˆ


On peut multiplier un vecteur par un scalaire pour produire un nouveau vecteur :

aA = aAxxˆ + aAyyˆ + aAzzˆ


Il existe un produit scalaire entre deux vecteurs, qui est un nombre :

A ∙ B = AxBx + AyBy + AzBz


Cela nous permet de définir la longueur d'un vecteur, qui est donnée par :

A ∙ A = A2 X
+ A2y + A2z

Tout vecteur peut être "développé" en termes de vecteurs de base (x,ˆ y,ˆ zˆ). Une façon élégante de dire cela est
que les vecteurs de base "s'étendent" sur l'espace. De plus, les vecteurs de base sont orthnormaux, ce qui signifie :

xˆ ∙ ˆx = ˆy ∙ ˆy = ˆz ∙ ˆz = 1 xˆ ∙ ˆy = ˆx ∙ ˆy = ˆy ∙ ˆz = 0

Dans un espace de Hilbert, nous prenons des notions comme celles­ci et les généralisons à un espace dans
lequel les "vecteurs" peuvent avoir un nombre arbitraire de n composants (qui peuvent être des nombres
complexes), ou les vecteurs sont des fonctions, ce qui rend le nombre de "dimensions « infini.

Définitions de l'espace de Hilbert


Dans un espace de Hilbert, nous extrayons toutes les définitions de base que nous connaissons de l'analyse
vectorielle ­ telles que l'addition vectorielle, une base, un produit interne ­ et généralisons cela à un espace où les
éléments de l'espace sont des fonctions au lieu de vecteurs. En mécanique quantique nous aurons l'occasion de
travailler avec des vecteurs discrets en dimension finie v = (v1,v2,...,vn), ainsi qu'avec des vecteurs de dimension
infinie (fonctions)
(x) (notez que les éléments d'un espace de Hilbert peuvent être complexes).
En analogie avec les propriétés des vecteurs définies précédemment, nous définissons quelques opérations
et propriétés de base d'un espace de Hilbert.
Machine Translated by Google

CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état 101

1. Soit (x) appartenir à un espace de Hilbert donné et soit α un nombre complexe.


L'élément αφ(x) formé par multiplication par α appartient aussi à l'espace.
Dans le cas discret, ceci est également vrai et est indiqué en disant que si v =
(v1, v2,...,vn) appartient à l'espace, il en va de même pour (αv1, αv2,... , αvn).
2. Soient (x) et ψ(x) deux éléments de l'espace de Hilbert. Alors (x) ± ψ(x) appartient
aussi à l'espace. Dans le cas discret, si v = (v1, v2,...,vn) et w = (w1, w2, . . . .,
wn) appartiennent à l'espace, alors v ± w = (v1 ± w1 , v2 ± w2,...,vn ± wn). Cette
propriété ainsi que la propriété #1 caractérisent un espace de Hilbert comme
linéaire.
3. Il existe un produit scalaire sur l'espace qui est un nombre complexe. Dans le cas
dimensionnel infini ou continu, nous définissons cela comme :


(φ, ψ) = φ (x)ψ(x) dx
−∞

Dans le cas où l'intervalle de définition est restreint à a ≤ x ≤ b, cela devient :

b
(φ, ψ) = φ (x)ψ(x) dx
un

Dans le cas discret d'un espace dimensionnel, le produit scalaire est défini comme étant :

(w, v) = w je vi

je=1

Le produit scalaire, étant un nombre complexe, n'est pas un élément de l'espace de Hilbert.
Nous définissons la "longueur" ou la norme d'un vecteur en calculant le produit interne du
vecteur avec lui­même. Plus précisément, dans le cas continu, nous définissons la norme ||φ|| comme:

norme(φ)2 = φ (x)φ(x) dx

où l'intégrale est prise sur la plage de définition de l'espace. Pour un vecteur discret à n
composantes, le carré de la norme ||v|| est donné par:

(norme(v))2 = (v, v) = v je vi

je=l

Puisque les éléments de l'espace de Hilbert peuvent être complexes, nous voyons que nous
prenons le conjugué complexe dans le calcul du produit scalaire pour que la norme soit un
nombre réel. Nous prenons la racine carrée positive de sorte que |||| ≥ 0 et ||v|| ≥ 0.
Machine Translated by Google

102 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

Pour un espace donné, il existe un ensemble de "vecteurs de base" qui couvrent l'espace. Toute
fonction sur cet espace peut être développée comme une combinaison linéaire des vecteurs de base.
Ceci s'applique également dans le cas discret. Si on étiquette la base par ei , on peut écrire :

n
v= viei
je=1

Enfin, il existe un vecteur nul et identique tel que si f appartient à l'espace de Hilbert (continu ou
discret) alors :

f (0) = 0, f ∙ 1 = f
Considérons deux exemples d'espace de Hilbert dans le cas continu. L2 est l'ensemble des fonctions
ψ(x) définies sur tout l'espace de norme finie, soit :


ψ (x)ψ(x) dx < ∞
−∞
EXEMPLE 4.1
Montre CA

f (x) = xe−x θ (x) − θ (x − 10)


où θ est la fonction « Heaviside » ou « pas unitaire », appartient à l'espace L2 .

SOLUTION La
fonction d'étape unitaire est définie comme étant 1 pour x ≥ 0 et est nulle sinon. Voici un tracé Figure
4­1 :

0,8

0,6

0,4

0,2

0
−1 −0,5 0 0,5 1

Fig. 4­1

θ (x − 10) décale la discontinuité vers x = 10. Donc cette fonction vaut 1 pour x ≥ 10 et vaut zéro sinon
Figure 4­2 :
Machine Translated by Google

CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état 103

1.5

0,5

5 dix 15 20
−0,5

−1

−1,5

−2

Fig. 4­2

En soustrayant ceci de θ (x) pour obtenir θ (x)–θ (x − 10), nous obtenons une fonction qui vaut 1
pour 0 ≤ x ≤ 10, et vaut zéro sinon Figure 4­3 :

0,8

0,6

0,4

0,2

5 dix 15 20

Fig. 4­3

On voit donc que la fonction f (x) = xe−x(θ (x)−θ (x −10)) ne va que


être différent de zéro pour 0 ≤ x ≤ 10. Voici un tracé de la fonction Figure 4­4 pour obtenir un
idée de son comportement :
Machine Translated by Google

104 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

0,3

0,2

0,1

0
0 2 4 6 8 dix

Fig. 4­4

Puisque cette fonction est non nulle sur un intervalle fini, on s'attend à ce qu'elle ait une intégrale
finie et appartienne à L2 . On calcule f 2(x) dx :

−1
x2 e−2xdx = e−2x(1 + 2x + 2x2 )
4

(Cette intégrale peut être calculée en utilisant l'intégration par parties). En l'évaluant aux bornes x
= 10 et x = 0 on trouve que :

dix
1
xe−2x dx = −1 = 0,25
e−20(221) +
0 4 4

(e−20 est très petit, nous pouvons donc le considérer comme nul). La norme de la fonction est
finie, et donc cette intégrale appartient à l'espace de Hilbert L2 .

EXEMPLE 4.2

Soit un espace de Hilbert constitué de fonctions définies sur l'intervalle 0 <x< 3. La fonction

π
(x) = péché x
3

satisfaire à l'exigence selon laquelle 30 (x) (x) dx < ∞ ?

SOLUTION
Un tracé de la fonction suit la figure 4­5 :
Machine Translated by Google

CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état 105

0,8

0,6

0,4

0,2

0,5 1 1.5 2 2.5 3

Fig. 4­5

Ici, nous traçons le carré de la fonction Figure 4­6 :

0,8

0,6

0,4

0,2

0,5 1 1.5 2 2.5 3

Fig. 4­6

D'après les graphiques ii, il ressort que la fonction appartient à l'espace de Hilbert. Mais
calculons explicitement l'intégrale.
3 3
πx 2
(x) (x) dx = péché dx
0 0 3

Nous utilisons une identité trigonométrique familière pour réécrire l'intégrande :

3 3 3
πx 2 1 1
péché dx = dx − 2 cos2π x dx
0 3 2 0 0 3
Machine Translated by Google

106 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

Le résultat de la première intégrale est immédiatement apparent :

3
1 1 3
dx = x| = 3/2
0
2 0 2

Pour la seconde intégrale, en ignorant la 1/2 devant, on obtient :

3 2π x
3 3
cos2π x dx = péché
3
|0 = sin(2π ) − sin(0) = 0
0 3 2π 3 2π

Donc l'intégrale est finie :


3 πx 2 3
péché dx = 2
0 3

3
et cette fonction satisfait l'exigence que La tâche de 0
(x) (x) dx ≤ ∞
développer une fonction en termes d'une base donnée est une tâche fréquemment rencontrée en
mécanique quantique. Nous l'avons déjà vu dans les chapitres précédents. Examinons comment trouver
les composants d'une fonction arbitraire développée
dans une certaine base.

EXEMPLE 4.3

Supposons que nous ayons un puits carré infini de largeur a. Les fonctions d'onde qui
sont les solutions de l'équation de Schrödinger sont les fonctions de base d'un Hilbert
espace défini sur 0 ≤ x ≤ a. Rappelons que ces fonctions de base sont données par :

2 nπ x
φn(x) = péché
un un

Nous pouvons étendre n'importe quelle fonction en termes de ces fonctions de base en utilisant (x) =

je=1 xiφi(x) où les coefficients d'expansion sont trouvés en utilisant :

un

ai = φ je
(x) (x) dx
0

Soit (x) = cosh(x) où cosh est la fonction cosinus hyperbolique. Trouver les coefficients de développement
nécessaires pour exprimer en fonction des fonctions de base du carré
Bien.

SOLUTION

Un tracé de (x) sur une plage finie 0 ≤ x ≤ a, ressemble à ceci Figure 4­7 :
Machine Translated by Google

CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état 107

Figure 4­7

Cette fonction d'onde a­t­elle une norme finie, comme l'indique le graphique ?

un

matraque(x)2 dx = 1 (x + matraque [x]sinh [x]) dx 2


0

Puisque cosh(0) = 1 et sinh(0) = 0, l'intégrale s'annule à la limite inférieure et :

1 cosh(x)2 dx = (a + cosh [a]sinh [a]) 2

La fonction d'onde est donc de norme finie. L'intégrale nécessaire pour déterminer les coefficients de
dilatation est donnée par :

un 12 2 nπ x
un = φ n(x) matraque(x) dx = péché matraque(x) dx
0 0 un un

Pour calculer cette intégrale, nous pouvons développer les deux fonctions dans l'intégrande en termes
d'exponentielles. Premièrement, pour simplifier la notation, nous posons :


β=
un

Alors:
1
sin(βx) = 2i (eiβx − e−iβx), cosh(x) = 1 (ex + e−x) 2

En substituant ces relations dans l'intégrale on obtient :

un un
2 21
sin(βx) cosh(x) dx = (eiβx − e−iβx) 1 (ex + e−x) dx 2
0 un 0 un 2i
Machine Translated by Google

108 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

un
2 1
= (eiβxex + eiβxe−x − e−iβxex − e−xβx + e−x) dx
0 un 4i

un
2 1
= (e(iβ+1)x + e(iβ−1)x − e(−iβ+1)x − e(−iβ−1)x) dx
0 un 4i

Cette intégrale peut se faire terme à terme en utilisant la technique de u­substitution. Nous illustrons
cela avec le premier terme seulement. Soit u = (iβ + 1)x, alors du = (iβ + 1) dx, et l'intégrale devient :

un a(iβ+1)
2 1 1 21
= (e(iβ+1)x) dx = iβ + 1 eudu 4i
0 un 4i 0 un

1 2 1
= (ea(iβ+1) − 1)
iβ + 1 un 4i

En effectuant une procédure similaire pour les termes restants et en réécrivant les exponentielles
en termes de fonctions sin et cosh, nous obtenons ;
un

un = 2 sin(βx) cosh(x)dx
0 un

2 a(nπ cos[nπ] cosh[a] + sin[nπ] sinh[a]) a2 + n2π2


=
un

LA FONCTION DIRAC DELTA


Dans cette section nous abordons brièvement un outil des mathématiques que nous aurons
l'occasion d'utiliser appelé la fonction Delta de Dirac. La fonction Delta de Dirac est un « pic » infini
situé à l'origine notée δ(x). Si nous définissons :
1
pour − <x< 2
δ (x) =
2 0 sinon

Alors nous pouvons penser à δ(x) en termes de limite δ (x). Nous pouvons voir quelles sont
certaines des propriétés de δ(x) en examinant comment δ(x) se comporte. Par exemple:
∞ /2
1
δ (x) dx = dx = 1 [/2 + /2] = 1
−∞ −/2

Il est également vrai que : ∞

δ (x) dx = 1
−∞
Machine Translated by Google

CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état 109

Une propriété importante de la fonction Dirac Delta est la propriété d'échantillonnage :



δ (x)f (x) dx = f (0)
−∞
Nous pouvons également déplacer δ(x) vers un autre point le long de la ligne réelle vers δ(x − a). Alors la
propriété d'échantillonnage devient :

δ(x − a)f (x) dx = f (a)
−∞
De cette façon, δ(x − a) peut être considéré comme représentant la présence d'une particule
à x = a. Le delta de Dirac peut être étendu à trois dimensions en utilisant :
δ(r − ro) = δ(x − xo)δ(y − yo)δ(z − zo)

Certaines des propriétés de base de la fonction Dirac Delta sont les suivantes :

1. δ(−x) = δ(x) 1 2.
δ(ax) = δ(x) |a| 3. f

(x)δ(x − a) = f (a)δ(x − a) 4. xδ−1(x) = −δ(x)

Nous pouvons utiliser la propriété d'échantillonnage pour obtenir la transformée de Fourier du delta de Dirac :

1 ∞ 1
δ(x)e−ikx dx = √2π
√2π −∞
1 ∞ 1
δ(x − a)e−ikx dx = e−ika √2π
√2π −∞
EXEMPLE 4.4
Trouver la transformée de Fourier de δ(ax).

SOLUTION
La transformée de Fourier est :
1 ∞
δ(ax)e−ikx dx
√2π −∞
Soit u = ax, alors du = a dx et l'intégrale devient :
1 ∞ 1 1 ∞ tu

δ(ax)e−ikx dx = √2π δ(u)e−ik un du


un
√2π −∞ −∞
1 1
=
un
√2π
Machine Translated by Google

110 CHAPITRE 4 Introduction à l'espace d'état

Si l'on note la transformée de Fourier de f (x) par F[f (x)], cela revient à dire que :
1
F[δ(ax)] = F[δ(x)]
un

Puisque F[δ(x)] est donné par :

1 ∞ 1
δ(x)e−ikx dx =
√2π −∞ √2π

Questionnaire

1. Deux vecteurs en 5 dimensions sont donnés par :

UNE = (2, 4i, 0, 1, −7i) B = (1, 0, 1, 9i, 2)

Montrer que (A, B) = 2 + 23i et (B, A) = 2 − 23i

2. Déterminez laquelle des fonctions suivantes appartient à L2 :


(a) f (x) = sech(x) (b)
f (x) = e−x cosh(x) pour x ≥ 0, zéro sinon (c) f (x) =
e−x sin(π x) pour x ≥ 0, zéro sinon

3. Vérifiez les propriétés du delta de Dirac répertoriées ici en tenant compte des intégrales.

1. xδ(x) = δ(x)

2. δ(ax) = a|1 δ(x) |


Machine Translated by Google

5
CHAPITRE

Le Mathématique
Structure du quantique
Mécanique I

Espaces vectoriels linéaires

L'état d'une particule en mécanique quantique est représenté par un élément d'un espace
vectoriel linéaire abstrait. Alors que les vecteurs en physique ordinaire sont représentés par
des quantités telles que A, V, B
en, mécanique quantique, nous représentons les vecteurs avec
la notation :
|φ, |V , |ψ

Ces objets sont appelés « kets » et ce type de notation est connu sous le nom de notation de Dirac.

DÉFINITION : Espace vectoriel linéaire

Un espace vectoriel linéaire V est un ensemble d'éléments |a, |b, |c appelés vecteurs,
ou kets, pour lesquels :

111
Copyright © 2006 par The McGraw­Hill Companies, Inc. Cliquez ici pour les conditions d'utilisation.
Machine Translated by Google

112 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

1. V est fermé par addition. Cela signifie que si deux vecteurs |a, |b appartiennent alors il en
à V , va de même pour leur somme |a + |b

2. Un vecteur |a peut être multiplié par un scalaire α pour donner un nouveau vecteur α |a
bien défini qui appartient à V
3. L'addition vectorielle est commutative : |a + |b = |b + |a 4.
L'addition vectorielle est associative : |a + (|b + |c) = (|a + |b) + |c

Si les scalaires associés à un espace vectoriel donné sont des nombres réels, on dit que l'on
travaille avec un espace vectoriel réel. Par contre, si les α peuvent être des nombres complexes
alors on dit que l'on travaille avec un espace vectoriel complexe. Les espaces vectoriels utilisés
en mécanique quantique sont complexes.

EXEMPLE 5.1

Considérons des ensembles ou des listes de n nombres complexes (z1, z2, . . . ., zn) appelés « n­uplets ».
Nous pouvons définir un espace vectoriel de n­uplets de nombres complexes où nous
représentons un vecteur par une matrice n × 1 appelée vecteur colonne. Par exemple,
considérons deux vecteurs |ψ, |φ donnés par :

z1 w1
z2 w2
|ψ = .. , |φ = ..
. .
zn wn
L'addition de vecteurs dans cet espace est effectuée en additionnant les composants individuels
des vecteurs

z1 w1 z1 + w1
z2 w2 z2 + w2
|ψ + |φ = .. + .. = ..
. . .
zn wn zn + wn
Nous voyons que l'opération d'addition a généré une nouvelle liste de n nombres complexes ­
un nouveau n­uplet ­ nous avons donc produit un nouveau vecteur qui appartient toujours à
l'espace. Puisque l'addition des nombres complexes est commutative et associative, nous
voyons que les vecteurs de cet espace satisfont automatiquement les autres propriétés
énumérées.
La multiplication scalaire est effectuée en multipliant chaque composante du vecteur de la
manière suivante

z1 α z1
z2 α z2
α |ψ = α .. = ..
. .
zn αzn
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 113

PLUS DE PROPRIÉTÉS DES ESPACES VECTEURS

En plus de la liste précédente de propriétés, un espace vectoriel satisfait également les éléments
suivants :

1. Il existe un élément unique appelé 0 qui satisfait |a + 0 = |a pour tout


|a en V
2. Il existe un élément d'identité dans V tel que I |a = |a pour tout vecteur
en V

3. La multiplication scalaire est associative :

(αβ)| |a = α(β |a)


4. La multiplication scalaire est linéaire :

α(| |a + |b) = α |a + α |b, (α + β)|a = α |a + β |a


5. Pour chaque |a dans V | , il existe un unique inverse additif |−a tel que
a + |−a = 0

Revenant à l'espace vectoriel décrit dans l'exemple 5­1, nous pouvons définir le zéro
vecteur comme :
0
0
|0 = ..
.
0

C'est une question triviale de voir que cela satisfait|0 + |ψ = |ψ pour tout |ψ. Pour définir l'inverse,
on forme simplement le vecteur colonne contenant −zi . Autrement dit si :
z1 −z1
z2 −z2
|ψ = .. ; alors l'inverse additif est |−ψ = .. depuis:
. .
zn −zn

z1 −z1 z1 − z1 0
z2 −z2 z2 − z2 0
|ψ + |−ψ = .. + .. = .. = ..
. . . .
0
zn −zn zn − zn

EXEMPLE 5.2

Soit A = A1ˆi + A2jˆ + A3kˆ un vecteur ordinaire dans l'espace tridimensionnel. L'ensemble de
tous les vecteurs avec A1 = 13 est­il un espace vectoriel ?
Machine Translated by Google

114 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

SOLUTION

Si A1 = 13 A = 13ˆi + A2jˆ + A3kˆ. Il est facile de voir qu'un ensemble de vecteurs de


cette forme ne peut pas former un espace vectoriel. En effet, l'addition de deux vecteurs
ne produit pas un autre vecteur dans l'espace.
Supposer que

B = 13ˆi + B2jˆ + B3kˆ


est un autre vecteur dans cet espace. Si cet ensemble constitue un espace vectoriel, alors A + B doit
être un autre vecteur dans l'espace. Mais

A +B = 13ˆi+A2jˆ +A3kˆ+(13ˆi+B2jˆ +B3k)ˆ = 26ˆi+(A2+B2)jˆ +(A3+B3)kˆ


Comme la composante associée au vecteur de base ˆi est 26 = 13, ce vecteur n'appartient pas à
l'espace et l'axiome (1) n'est pas satisfait. Par conséquent, l'ensemble de tous les vecteurs avec A1
= 13 n'est pas un espace vectoriel.

DÉFINITION : Double vecteur

Afin de transposer la notion de "produit scalaire" dans un espace vectoriel abstrait, nous
aurons besoin de construire un vecteur dual. Dans le langage des kets, le double vecteur
s'appelle un "soutien­gorge". En utilisant la notation de Dirac, le dual d'un vecteur |ψ s'écrit ψ|.

Revenant à l'exemple des n­uplets complexes, nous écrivons la liste des nombres complexes dans
une rangée, puis prenons leurs conjugués complexes pour obtenir le vecteur dual. Autrement dit:

z1
z2
|ψ = .. ψ| = z 1, z 2,...,zn
.
zn
L'espace dual de V est noté V peut . Avec une définition des vecteurs duaux en main, nous
généraliser le produit scalaire à un « produit scalaire » entre deux vecteurs abstraits.

LE PRODUIT INTÉRIEUR
Le produit intérieur pour un espace vectoriel V est une carte de V × V aux nombres complexes. Nous
pouvons exprimer cela plus clairement en disant que le produit scalaire est une fonction sur deux
vecteurs |ψ, |φ qui produit un nombre complexe que nous représentons par φ|ψ. Un espace vectoriel
qui a également un produit scalaire est appelé espace de produit scalaire.

Pour illustrer comment nous calculons le produit interne pour un espace vectoriel donné, nous
considérons à nouveau des vecteurs ordinaires dans un espace tridimensionnel. Nous voulons nous évader
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 115

à partir de notions géométriques basées sur la physique, nous allons donc nous concentrer sur la
définition du produit scalaire qui repose sur l'utilisation des composantes de vecteurs.
Rappelons que si nous avons deux vecteurs :

A = A1ˆi + A2jˆ + A3kˆ


B = B1ˆi + B2jˆ + B3kˆ

Le produit scalaire est défini par :

A ∙ B = A1B1 + A2B2 + A3B3 = AiBi


je=1

Nous pouvons généraliser cette procédure aux n­uplets de nombres complexes de la manière suivante.
Nous calculons le produit interne sur Cn en utilisant la multiplication matricielle ordinaire.
Plus précisément, étant donné deux vecteurs de nombres complexes |ψ, |φ tels que :

z1 w1
z2 w2
|ψ = .. , |φ = ..
. .
zn wn

le produit scalaire entre ces deux vecteurs est défini par :

z1
n
z2
φ|ψ = (w 1w 2 ...w n) .. =w 1 (z1)+w 2 (z2)+∙∙∙+w n(zn) = w je zi
. je=1
zn

On appelle φ|ψ une parenthèse.

EXEMPLE 5.3

Deux vecteurs dans un espace vectoriel complexe tridimensionnel sont définis par :

1 + 3i 4
|A = 2 −7i , |B = 8
1

Soit a =6+5i

( a ) Calculez a |A, a |B et a(|A + |B). Montrer que a(|A + |B) = a |A+


un |B.
( b ) Trouver les produits scalaires A|B,B|A.
Machine Translated by Google

116 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

SOLUTION

(un)

(6 + 5i)2 12 + 10i
un |A = (6 + 5i) 2 = (6 + 5i)(−7i) (6 = 35 − 42i
−7i 1 + 5i)1 6 + 5i

(6 + 5i)(1 + 3i) −9 + 23i


un |B = (6 + 5i)1 + 3i 4 = (6 + 5i)4 = 24 + 20i
8 (6 + 5i)8 48 + 40i

12 + 10i −9 + 23i
une |A + une |B = 35 − 42i + 24 + 20i
6 + 5i 48 + 40i

12 + 10i + (−9 + 23i) 35 3 + 33i


= − 42i + (24 + 20i) 6 + 5i = 59 − 22i
+ (48 + 40i) 54 + 45i

Maintenant, en ajoutant les vecteurs en premier, nous avons

1 + 3i 2 + 1 + 3i 3 + 3i
|A + |B = 2 + = −7i + 4 1 = 4 − 7i
−7i 1 48 +8 9

(6 + 5i)(3 + 3i) (6
a(|A + |B) = (6 + 5i)3 + 3i 4 ­ 7i 9 = + i)(4 − 7i) (6 +
5i)(9)
18 + 15i + 18i − 15 24 + 3 + 33i
= 20i − 42i + 35 54 + 45i = 59 − 22i = une |A + une |B
54 + 45i

( b ) Nous calculons d'abord A|B. Pour former le vecteur dual de |A, nous calculons le conjugué
complexe de ses éléments, puis transposons le résultat pour former un vecteur ligne :

2
|A = 2 = 7i , A| = ( 2 7i 1 )
−7i 1 1

Et donc le produit intérieur est

1 + 3i
A|B = ( 2 7i 1 ) = 2(1 + 3i) + 7i(4) + 1(8) = 10 + 34i
48
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 117

Maintenant, nous calculons B|A. Le complexe conjugué de |B est donné par

1 + 3i 1 ­ 3i 4
|B = = 8
48

Maintenant, nous transposons ceci pour obtenir le vecteur dual

B| = ( 1 ­ 3i 4 8 )

Et donc le produit intérieur est

B|A = ( 1 ­ 3i 4 8 ) 2 = (1−3i)(2)+(4)(−7i)+(8)(1) = 2−6i +8 = 10−34i


−7i 1

Notez que B|A = A|B un résultat qui, vaut en général pour le produit scalaire dans un espace
vectoriel complexe. Nous énumérons maintenant ceci et d'autres propriétés importantes du
produit intérieur.

PROPRIÉTÉS DU PRODUIT INTÉRIEUR


Soient |ψ, |φ deux vecteurs appartenant à un espace vectoriel complexe V et soient α et β des
nombres complexes. Puis la prise suivante pour le produit intérieur :

1. ψ|φ = φ|ψ 2. ψ|
(α |φ + β |ω) = α ψ|φ + β ψ|ω 3. (αψ| + βω|)|φ =
α ψ|φ + β ψ|φ 4. ψ|ψ ≥ 0 avec égalité si et
seulement si |ψ = 0

Si le produit scalaire entre deux vecteurs est nul, ψ| = 0, on dit que les vecteurs sont orthogonaux.
On en dit maintenant un peu plus sur la propriété (5) qui généralise la notion de longueur pour
nous donner la « norme » d'un vecteur.

DÉFINITION : La norme d'un vecteur

La racine carrée du produit scalaire d'un vecteur avec lui­même est appelée la norme, et
est désignée par :
ψ = ψ|ψ

DÉFINITION : Un vecteur normalisé

Un vecteur |ψ est dit normalisé si :

ψ = ψ|ψ = 1
Machine Translated by Google

118 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

EXEMPLE 5.4
Soit deux vecteurs définis par
1 + 3i
|A = 2 , |B =
−7i 1 48
Trouver la norme de chaque vecteur.

SOLUTION

A|A = ( 2 7i 1 ) 2 = 2(2) + 7i(−7i) + 1(1) = 4 + 49 + 1 = 54


−7i 1

||A|| = UNE|A = √ 54 = 3 √ 6
Calculons maintenant la norme de B :
1 + 3i
B|B = ( 1 ­ 3i 4 8 )
48

= (1 − 3i)(1 + 3i) + 4(4) + 8(8) = 10 + 16 + 64 = 90 ||B|| =

B|B = √ 90 = 3 √ 10

EXEMPLE 5.5
Montrer que les vecteurs
1 1
√ 2 √2
|ψ = , |φ = −
1√2 1√2

sont orthogonaux. Est­ce que |ψ est normalisé ?

SOLUTION
Si les vecteurs sont orthogonaux, alors φ|ψ = 0, ce que l'on vérifie facilement :
1
1 −
1 √ 2 =
1 1 1 −
1 =
1− 1
φ|ψ = + =0
√2 √2 √2 √2 √2 √2 2 2
1√2

Maintenant, nous vérifions si |ψ est normalisé :

1 1 =
1 1 1 1 =
1
ψ|ψ = 1√2
1
+ 1+=122
√2 √2 √2 √2 √2 √2 √2
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 119

|||| = ψ|ψ = 1 et donc le


vecteur est normalisé. Si un vecteur n'est pas normalisé, nous pouvons diviser par sa norme
pour le rendre ainsi. Dans l'exemple où

|A = 2
−7i 1

nous avons trouvé que ||A|| = √A|A = √54 = 3 √6. On peut former un nouveau vecteur normalisé
que l'on appellera A˜ en divisant |A par sa norme :
2
3 √6
|A 1 −7i
A˜ = = 2 =
3 √6
||Un|| 3 √6 −7i 1
1
3 √6

EXEMPLE 5.6
X
Un vecteur |u = où x est un nombre réel inconnu. Trouver x tel que
3x
−2x |u est normalisé.
SOLUTION
Notant que x est réel et donc x = x,
X
u|u = ( x 3x −2x ) 3x = x2 + 9x2 = 14x2
−2x

||u|| = u|u = √ 14x


Pour que le vecteur soit normalisé, nous devons avoir ||u|| = 1, et donc :
1
||u|| = 1 = √14x, x = √14

Le vecteur normalisé est alors :


2
√ 14
3
|u = √ 14
−2
14

Nous prouvons maintenant quelques théorèmes importants impliquant des produits scalaires.
Machine Translated by Google

120 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

EXEMPLE 5.7
Montrer que 2Re ψ|φ ≤ ψ|ψ + φ|φ

SOLUTION
On utilise le fait que f |f ≥ 0 pour tout ket |f . Soit |f = |ψ − φ

0 ≤ ψ − φ|ψ − φ = ψ|ψ − ψ|φ − φ|ψ + φ|φ

Rappelons maintenant que ψ|φ = φ|ψ, et z + z = 2Re(z) pour tout nombre complexe
z. Cela signifie que ψ|φ + φ|ψ = ψ|φ + ψ|φ = 2Re(ψ|φ), nous donnant

ψ|ψ + φ|φ − 2Re(ψ|φ) ≥ 0

ψ|ψ + φ|φ ≥ 2Re(ψ|φ)

EXEMPLE 5.8
L'inégalité de Cauchy­Schwartz stipule que

|φ |ψ |2 ≤ ψ |ψ φ |φ
Démontrer ce résultat.

SOLUTION
La preuve repose également sur le fait que f |f ≥ 0 pour tout vecteur. Nous pouvons minimiser
cette expression si on laisse

ψ |φ
|f = |φ − |ψ
φ |φ
Et donc on a :

ψ |φ φ |ψ φ |ψ ψ |φ
f |f = φ |φ − φ |ψ − ψ |φ + ψ |ψ
ψ |ψ ψ |ψ ψ |ψ ψ |ψ
On utilise maintenant le fait que

φ |ψ ψ |φ = |φ |ψ |2
pour réécrire cela comme

|φ |ψ |2 |φ |ψ |2 |φ |ψ |2
f |f = φ |φ − 2 + = φ |φ − ψ |
ψ |ψ ψ ψ |ψ
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 121

En utilisant f |f ≥ 0, nous pouvons déplacer le second terme de l'autre côté :

|φ |ψ |2
φ |φ ≥
ψ |ψ
Maintenant, nous multiplions les deux côtés par ψ |ψ , ce qui nous permet d'arriver au résultat final :

|φ |ψ |2 ≤ ψ |ψ φ |φ

EXEMPLE 5.9

L'inégalité triangulaire stipule que

ψ + φ |ψ + φ ≤ ψ |ψ + φ |φ
Démontrer ce résultat.

SOLUTION
Pour tout nombre complexe z, il est vrai que |Re(z)| ≤ |z|. Puisque le produit interne est
un nombre complexe cela nous dit que Re(|ψ |φ |) ≤ |ψ |φ |.

Pour dériver le résultat, nous utilisons ce fait avec l'inégalité de Schwartz. D'abord,
on développe le produit scalaire ψ + φ |ψ + φ :

ψ + φ |ψ + φ = ψ |ψ + ψ |φ + φ |ψ + φ |φ
Encore une fois, on note que ψ |φ + φ |ψ = ψ |φ + ψ |φ et donc cela peut = 2Re(ψ |φ ),
s'écrire

ψ |ψ + φ |φ + 2Re(φ |ψ )
À ce stade, nous pouvons utiliser |Re(z)| ≤ |z| pour écrire

ψ |ψ + φ |φ + 2Re(φ |ψ )
≤ ψ |ψ + φ |φ + 2 |φ |ψ |
De Cauchy­Schwarz, nous avons

ψ |ψ + φ |φ + 2 |φ |ψ | ≤ ψ |ψ + φ |φ + 2 ψ |ψ φ |φ
2
= (ψ |ψ + φ |φ )
La réunion de nos résultats nous permet de conclure que

ψ + φ |ψ + φ ≤ ψ |ψ + φ |φ
Machine Translated by Google

122 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

DÉFINITION : Vecteurs orthonormés

S'il existe deux vecteurs {|u |v} tels que ||u|| = ||v|| = 1 et u |v = 0 on dit que |u et |v sont
orthonormés. Si nous avons un ensemble complet de vecteurs |ui qui sont orthonormés,
nous pouvons l'écrire de manière compacte comme

ui uj = δij
où δij est la fonction delta de Kronecker . Celle­ci est définie par

1 pour i = j 0
δij = sinon

Vecteurs de base
On appelle un ensemble de vecteurs {|φ1, |φ2,..., |φn} une base si l'ensemble satisfait trois critères :

1. L'ensemble {|φ1, |φ2,..., |φn} couvre l'espace vectoriel V , ce qui signifie que chaque vecteur
|ψ dans V peut être écrit comme une combinaison linéaire unique des {|φi}.
2. L'ensemble {|φ1, |φ2,..., |φn} est linéairement indépendant 3. La
relation de fermeture est satisfaite.

Nous décrivons maintenant tour à tour chacun de ces éléments.

DÉFINITION : Étendre l'espace

Si l'ensemble {|φ1, |φ2,..., |φn} couvre l'espace vectoriel V vecteur , on peut écrire un
arbitraire |ψ à partir de cet espace comme une combinaison linéaire :

|ψ = c1 |φ1 + c2 |φ2 + ... + cn |φn

Nous montrerons ensuite comment calculer les coefficients de dilatation ci , qui sont en
général des nombres complexes.

DÉFINITION : Linéairement indépendants Une

collection de vecteurs {|φ1, |φ2,..., |φn} sont linéairement indépendants si l'équation

a1 |φ1 + a2 |φ2 + ... + an |φn = 0


implique que a1 = a2 = ∙∙∙ = an = 0. Si cette condition n'est pas satisfaite, on dit que
l'ensemble est linéairement dépendant. Si un ensemble de vecteurs est linéairement
dépendant, cela signifie que l'un des vecteurs peut être exprimé comme une combinaison
linéaire des autres. Nous le démontrons avec un exemple.
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 123

EXEMPLE 5.10

Montrer que les vecteurs suivants sont linéairement dépendants :

0 −1
|a = 1 |b = |c = 0
21 10 −1

SOLUTION
Remarquerez que:

0 −1 0 0

2 |b − |c = 2

0 = 2 + = 1 = |a
10 −1 0 10 21

Puisque |a peut être exprimé comme une combinaison linéaire des deux autres vecteurs de l'ensemble,
l'ensemble est linéairement dépendant.

EXEMPLE 5.11

L'ensemble suivant de vecteurs est­il linéairement indépendant ?

2 −1 0
|a = 0 , |b = 0 , |c = 0
0 −1 −4

SOLUTION

Soient a1, a2, a3 trois constantes inconnues. Pour vérifier l'indépendance linéaire, on écrit

a1 |a + a2 |b + a3 |c = 0

Avec les vecteurs colonnes donnés, on obtient

2 0 0 2a1 0 0 2a1
a1 0 + a2 −1 + a3 0 = 0 + −a2 0 + 0 = −a2 =0
0 0 −4 0 −4a3 −4a3

Cette équation ne peut être vraie que si a1 = a2 = a3 = 0. Par conséquent, l'ensemble des vecteurs est
linéairement indépendant.
Machine Translated by Google

124 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

DIMENSION D'UN ESPACE


Pour un espace vectoriel V , le nombre de vecteurs dans une base détermine la dimension
de l'espace. Donc si une base de V est constituée de n vecteurs linéairement indépendants
qui couvrent l'espace, la dimension de V est n. Le nombre de vecteurs de base peut être
Il existe également des espaces vectoriels de dimension finie mais infinie.

DÉFINITION : La relation de clôture

Un ensemble orthonormé {|φ1, |φ2,..., |φn} constitue une base si et seulement si


l'ensemble satisfait la relation de fermeture

|φi φi| = 1
je=1

Développement d'un vecteur en termes de base


Étant donné un ensemble de vecteurs de base {|φ1, |φ2,..., |φn} pour un espace vectoriel V , nous pouvons

développer tout vecteur |ψ V en termes de cette base comme

|ψ = c1 |φ1 + c2 |φ2 + ... + cn |φn

où les ci sont des nombres complexes trouvés à partir de

ci = φi |ψ

Ensembles orthonormés et procédure de Gram­Schmidt


En mécanique quantique, il est souhaitable d'avoir un ensemble de vecteurs de base qui est également
orthonormé. Si nous avons un ensemble de vecteurs de base {|ui} qui n'est pas orthonormé, nous
peut utiliser la procédure de Gram­Schmidt pour construire un ensemble de base orthonormé. Ici nous
illustrer la procédure pour les trois dimensions. Si nous appelons l'ensemble orthonormé {|vi},
on commence par définir d'abord :
|w1 = |u1
On construit ensuite des vecteurs successifs en soustrayant la projection de |w1 sur
|u1
w1 |u2
|w2 = |u2 − |w1
w1 |w1

w1 |u3 w2 |u3
|w3 = |u3 − |w1 − |w2
w1 |w1 w2 |w2
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 125

Pour obtenir l'ensemble orthonormé des vecteurs de base, nous normalisons ensuite chacun de ces
quantités:

|w1 |w2 |w3


|v1 = , |v2 = , |v3 =
√w1 |w1 √w2 |w2 √w3 |w3

Algèbre de Dirac avec Bras et Kets


Dans cette section, nous nous concentrons sur la représentation des vecteurs entièrement sous forme de kets et apprenons les bases

de manipuler des soutiens­gorge et des kets. On supposera l'existence d'une orthonormale


base |φi où :

φi φj = δij
Tout d'abord, apprenons à représenter un ket arbitraire comme un soutien­gorge.

DÉFINITION : Représenter un Ket comme un soutien­gorge

Pour obtenir le soutien­gorge correspondant à un ket donné utiliser la conjugaison complexe


opération:
(α |ψ) =α ψ|

Pour plus de commodité, nous pouvons écrire un ket |ψ multiplié par un scalaire α dans la
manière suivante:
|αψ = α |ψ

Nous pouvons également utiliser cette notation pour les soutiens­gorge, mais si nous tirons le scalaire à l'extérieur du
soutien­gorge, on prend son conjugué complexe :

αψ| = α ψ|

EXEMPLE 5.12

Supposons que |u1, |u2, |u3 est une base orthonormée. Dans cette base laissez,

|ψ = 2i |u1 − 3 |u2 + je |u3


|φ = 3 |u1 − 2 |u2 + 4 |u3

( a ) Trouver ψ| et φ|.

( b ) Calculer le produit scalaire φ |ψ et montrer que φ |ψ = ψ |φ ( c ) .

Soit a = 3 + 3i et calculer |aψ.


( d ) Trouver |ψ + φ, |ψ − φ.
Machine Translated by Google

126 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

SOLUTION

( a ) Nous trouvons le soutien­gorge correspondant à chaque ket en changeant les kets de


base en bras et en prenant le conjugué complexe de chaque coefficient. Donc

ψ| = (2i) u1| − 3 u2| + (i) u3| = −2i u1| − 3 u2| − je u3|

φ| = 3 u1| − 2 u2| + 4 u3|


( b ) Pour calculer le produit scalaire, nous nous appuyons sur le fait que la base est orthonormée,
c'est­à­dire ui uj = δij . Et ainsi on obtient

φ |ψ = (3 u1| − 2 u2| + 4 u3|)(2i |u1 − 3 |u2 + je |u3)


= (3)(2i)u1 |u1 + (3)(−3)u1 |u2 + (3)(i)u1 |u3
+ (−2)(2i)u2 |u1 + (−2)(−3)u2 |u2 + (−2)(i)u2 |u3
+ (4)(2i)u3 |u1 + (4)(−3)u3 |u2 + (4)(i)u3 |u3
= 6i u1 |u1 + 6 u2 |u2 + 4i u3 |u3
= 6 + 10i

Maintenant, le produit interne ψ |φ est

ψ |φ = (−2i u1| − 3 u2| − je u3|)(3 |u1 − 2 |u2 + 4 |u3)


= −6i u1 |u1 + 6 u2 |u2 − 4i u3 |u3
= 6 − 10i

φ |ψ = ψ |φ

( c ) Pour calculer |aψ, nous multiplions chaque coefficient du développement par a :

|ψ = (3 + 3i)(2i |u1 − 3 |u2 + je |u3)


= (3 + 3i)2i |u1 − (3 + 3i)3 |u2 + (3 + 3i)i |u3
= (−6 + 6i)|u1 − (9 + 9i)|u2 + (−3 + 3i)|u3

( d ) Pour calculer |ψ ± φ, nous additionnons/soustrayons les composantes :

|ψ = 2i |u1 − 3 |u2 + je |u3


|φ = 3 |u1 − 2 |u2 + 4 |u3
|ψ + φ = (3 + 2i)|u1 − 6 |u2 + (4 + i)|u3
|ψ − φ = (−3 + 2i)|u1 − |u2 + (−4 + i)|u3
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 127

EXEMPLE 5.13
Laisser

|ψ = 3i |φ1 + 2 |φ2 − 4i |φ3


où les |φi sont une base orthonormée. Normaliser |ψ.

SOLUTION La
première étape consiste à noter le soutien­gorge correspondant à |ψ. Rappelez­vous que nous devons
conjuguer complexe chaque coefficient d'expansion :

ψ| = −3i φ1| + 2 φ2| + 4i φ3|

Nous pouvons maintenant calculer la norme du vecteur :

ψ |ψ = (−3i φ1| + 2 φ2| + 4i φ3|)(3i |φ1 + 2 |φ2 − 4i |φ3)


= (−3i)(3i)φ1 |φ1 + 4 φ2 |φ2 + (4i)(−4i)φ3 |φ3
= 9 + 4 + 16 = 29

où nous avons utilisé le fait que la base est orthonormée. La norme est la racine carrée de cette
quantité :
|ψ = ψ |ψ = √ 29
Et donc le vecteur normalisé est trouvé en divisant |ψ par la norme pour donner

3i 2 4i
ψ˜ = |φ1 + |φ2 − |φ3 √29 √29 √29

Trouver les coefficients de dilatation dans le


Représentation des Bras et des Kets
Si un ket est écrit en termes d'un ensemble de vecteurs de base, nous trouvons une composante
donnée du ket en prenant le produit interne avec ce vecteur de base. Rendons cette déclaration claire
avec un exemple. Dans une section précédente, nous avons considéré :

|ψ = 2i |u1 − 3 |u2 + je |u3

Rappelez­vous, nous supposons que l'ensemble de base est orthonormé et donc ui uj = δij . Ainsi,
par exemple, nous pouvons trouver le troisième composant du ket de cette façon :

u3 |ψ = 2i u3 |u1 − 3 u3 |u2 + je u3 |u3


= je u3 |u3 = je
Machine Translated by Google

128 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

Plus généralement, on peut aussi indexer les composants et écrire le ket comme suit :
n

|ψ = c1 |u1 + c2 |u2 +∙∙∙+ cn |un = ci |ui


je=1

où ci = ui |ψ . Les nombres ci sont les composantes du ket | dans la base |ui. Ces
nombres sont disposés dans un vecteur colonne, c'est ainsi que nous avons obtenu les vecteurs
colonne des nombres complexes avec lesquels nous avons travaillé plus tôt dans le chapitre. En n
dimensions, on représente un ket comme :

u1|ψ c1
u2|ψ c2
| >→ .. = ..
. .
un|ψ CN

Notez qu'un espace vectoriel donné a de nombreuses bases différentes, et dans une base
différente, le ket sera représenté par un ensemble différent de composants.

EXEMPLE 5.14

Soit |u1, |u2, |u3 une base orthonormée d'un espace vectoriel tridimensionnel.
Supposer que
|ψ = 2i |u1 − 3 |u2 + je |u3
Écrire le vecteur colonne représentant ce vecteur dans la base donnée. Notez ensuite le vecteur
ligne qui représente ψ| dans cette base.

SOLUTION Les
composantes du vecteur colonne représentant |ψ sont trouvées en prenant le produit scalaire du
vecteur avec chacun des vecteurs de base. Nous avons

u1 |ψ = u1|(2i |u1 − 3 |u2 + je |u3)


= 2i u1 |u1 − 3 u1 |u2 + je u1 |u3

Comme la base est orthonormée, u1 |u1 = 1 et les autres termes sont nuls. Donc

u1 |ψ = 2i

Le produit interne avec le deuxième vecteur de base est

u2 |ψ = u2|(2i |u1 − 3 |u2 + je |u3)


= 2i u2 |u1 − 3 u2 |u2 + je u2 |u3
= −3
Machine Translated by Google

CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I 129

et pour le troisième vecteur de base :

u3 |ψ = u3|(2i |u1 − 3 |u2 + je |u3)

= 2i u3 |u1 − 3 u3 |u2 + je u3 |u3


= je

Par conséquent, la représentation vectorielle colonne de |ψ est donnée par

u1 |ψ 2i
|ψ = u2 |ψ = −3
u3 |ψ je

Le vecteur dual ou "bra" correspondant à |ψ est représenté par le vecteur ligne

ψ| = (ψ |u1 ψ |u2 ψ |u3 ) = u1 |ψ u2 |ψ u3 |ψ

et donc nous avons

ψ| = (2i) (−3) (je) = (−2i − 3 − je)

Questionnaire

1. Laissez
3i 6i
|u = 2 , |v = 4

( a ) Trouver la norme de |u et la norme de |v. Ces vecteurs sont­ils normalisés ?


( b ) Si a =4–2i, trouver a |u.
( c ) Trouver u |v ,v |u.

2. Considérons l'ensemble des matrices 2 × 2 :

un B
Un =
CD

où a, b, c, d sont des nombres complexes arbitraires. Cet ensemble de matrices


former un espace vectoriel ? Si oui, trouvez une base.

3. A = (1, −2, 1), B = (0, 2, 3) et C = (0, 0, 5) sont ­ils linéairement indépendants ?

4. Montrer que (1, 1, 0), (0, 0, 2) et (i, i, i) sont linéairement dépendants.


Machine Translated by Google

130 CHAPITRE 5 La structure de la mécanique quantique I

5. En utilisant le fait que Re(z) ≤ |z|, prouver l'inégalité triangulaire pour


nombres, c'est­à­dire

|z1 + z2|≤|z1|+|z2|

6. Appliquez la procédure de Gram­Schmidt aux vecteurs :

[(1, 2, 1), (2, 8, 3), (3, ­2, ­i)]


pour trouver un ensemble de base orthonormé.

7. Supposons que

|A = (2 + 3i)|u1 + 4 |u2, |B = 7 |u1 − 8i |u2

où {|u1, |u2} est une base orthonormée. ( a )


Normaliser les vecteurs |A et |B. ( b ) Trouver |
A + B. ( c ) Montrer
que |A, |B satisfont l'inégalité triangulaire. ( d ) Montrer que |A,
|B satisfont l'inégalité de Cauchy­Schwarz.

8. Supposons que

|A = (9 − 2i)|u1 + 4i |u2 − |u3 + i |u4


( a ) Trouvez le vecteur dual A|.
( b ) En supposant que les |ui sont une base orthonormée, déterminer la représentation
de |A comme vecteur colonne dans cette base. ( c )
Trouvez le vecteur ligne représentant le vecteur dual. ( d )
Calculer le produit scalaire A |A et normaliser |A.
Machine Translated by Google

6
CHAPITRE

Le Mathématique
Structure du quantique
Mécanique II

Les observables physiques, c'est­à­dire les quantités mesurables telles que la position et la quantité de
mouvement, sont représentées dans la structure mathématique de la mécanique quantique par des opérateurs.
Mathématiquement, un opérateur, qui peut être représenté par une matrice, est une carte qui amène un
vecteur à un autre vecteur. Les valeurs propres de la matrice nous indiquent les résultats possibles d'une
mesure de la quantité représentée par l'opérateur, tandis que les vecteurs propres de la matrice nous donnent
une base que nous pouvons utiliser pour représenter les états.

OPÉRATEURS LINÉAIRES
Un opérateur est une règle mathématique ou une instruction qui transforme un vecteur en un nouveau vecteur
généralement différent. Les opérateurs sont souvent désignés par des lettres majuscules ˆ Cˆ . Parfois dans
ˆ par
sur le dessus ­ par exemple A, B, les désignerons simplement ce livre nous avec un "chapeau" ou un carat
des lettres majuscules en italique, A, B, C. Nous écrivons l'action d'un opérateur arbitraire Tˆ
sur un ket comme :

Tˆ |u = |v
131
Copyright © 2006 par The McGraw­Hill Companies, Inc. Cliquez ici pour les conditions d'utilisation.
Machine Translated by Google

132 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

Les opérateurs qui nous intéressent le plus sont les opérateurs linéaires. Supposons que V est un espace
vectoriel linéaire sur le corps complexe C. Un opérateur Tˆ : V → V est un opérateur linéaire sur V si complexe
donné, scalaires α, β dans C et vecteurs |u, |v dans V :
ˆ
T (α |u + β |v) = αTˆ |u + βTˆ |v

La somme de deux opérateurs linéaires T et S agit sur un seul vecteur comme :

(Tˆ + S)ˆ |u = Tˆ |u + Sˆ |u

Le produit de deux opérateurs linéaires T et S agit sur un vecteur dans la suite


manière:

(Tˆ S)ˆ |u = T (ˆ Sˆ |u)

Puisqu'un opérateur transforme un ket en un nouveau ket, si S |u = |w alors

T (ˆ Sˆ |u) = Tˆ |w

Les opérateurs se tiennent à gauche des kets et à droite des soutiens­gorge.

Un |u, u| UN

sont des expressions valides, mais


Aˆ u| et |u Aˆ

ne sont pas. Considérons maintenant quelques opérateurs simples.

DÉFINITION : L'opérateur d'identité

L'opérateur le plus simple de tous est l'opérateur d'identité, qui ne fait rien à un ket :

je |u = |u

DÉFINITION : Produit extérieur

Le produit extérieur entre un ket et un soutien­gorge s'écrit comme suit :

|ψφ|

Cette expression est un opérateur. Nous l'appliquons à un ket |χ et montrons qu'il produit un nouveau ket qui est
proportionnel à | :

(|ψ φ|)|χ = |ψ φ |χ
Machine Translated by Google

CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 133

Maintenant, le produit scalaire |χ n'est qu'un nombre complexe, que nous notons α.
Nous avons donc un nouveau ket proportionnel à | :

|ψ φ |χ = α |ψ

DÉFINITION : La relation de clôture

La relation de fermeture nous dit que étant donné une base |ui nous pouvons écrire l'identité
comme sommation de produits extérieurs de la forme |ui ui| Pour voir ça,
rappelons que dans une telle base les composantes d'un ket |ψ sont données par l'intérieur
produits ui|ψ. La décomposition d'un ket |ψ est donnée par :
n

|ψ = |ui ui| ψ
je=1

Remarquez que nous pouvons écrire ceci comme suit :

n n

|ψ = |ui ui |ψ = |ui ui| |ψ


je=1 je=1

n
Cela ne peut être vrai que si je=1 |ui ui| = 1, l'opérateur d'identité.

La représentation d'un opérateur


La représentation d'un opérateur est formée en considérant son action sur un ensemble donné
de vecteurs de base. Dans une base que l'on appelle |ui, les composantes d'un opérateur Tˆ sont

trouvées en formant le produit scalaire suivant :

Tij = ui|Tˆ |uj


Lorsque l'espace vectoriel donné est de dimension n, les composants de l'opérateur peuvent
être arrangé dans une matrice n × n , où Tij est l'élément à la ligne i et à la colonne j :

T11 T12 ... T1n


T21 T22 ... T2n
Tˆ → (Tij ) = .. .. ..
. . ... .
Tn1 Tn2 ... Tnn

u1|Tˆ |u1 u1|Tˆ |u2 ... u1|Tˆ |un


= u2Tˆ |u1 u2|Tˆ |u2 ... u2|Tˆ |un
.. .. ..
. . ... .
un|Tˆ |u1 un|Tˆ |u2 ... un|Tˆ |un
Machine Translated by Google

134 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

EXEMPLE 6.1

Supposons que dans une base orthonormée {|u1, |u2, |u3} un opérateur A agisse
comme suit :

A |u1 = 2 |u1

A |u2 = 3 |u1 − je |u3

A |u3 = − |u2

Ecrire la représentation matricielle de l'opérateur.

SOLUTION
La représentation matricielle de l'opérateur est donnée par :

u1|A|u1 u1|A|u2 u1|A|u3


(Aij ) = u2|A|u1 u2|A|u2 u2|A|u3
u3|A|u1 u3|A|u2 u3|A|u3
u1|(2|u1) u1|(3|u1 − i|u3) u1|(−|u2) u2|(2|u1) u2|(3|
= u1 − i|u3) u2|(−|u2) u3|(2|u1) u3|(3|u1 − i|u3) u3|(−|
u2)

2u1|u1 3u1|u1 − iu1|u3 −u1|u2 2u2|u1 3u2|


= u1 − iu2|u3 −u2|u2 2u3|u1 3u3|u1 − iu3|u3
−u3|u2

Comme la base est orthonormée, on a ui|uj = δij et donc la matrice représente


tation de A dans cette base est :

2u1|u1 3u1|u1 − iu1|u3 −u1|u2 2u2|u1 3u2|


(Aij ) = u1 − iu2|u3 −u2|u2 2u3|u1 3u3|u1 − iu3|u3
−u3|u2
23 0 0 0 −1
= 0 −i 0

Remarque : Dans une base différente, A sera représenté par une matrice différente.
Machine Translated by Google

CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 135

EXEMPLE 6.2

Le produit extérieur |φ ψ| est un opérateur, et peut donc être représenté par une matrice. Afficher
ceci pour :

2 −1
3i 0
|= |=
4 je

Étant donné que | = 2, l'action de cet opérateur sur un ket

12
18i
(||)(3|) = 3(|)| = 3(2)| =
24

Montrez ceci avec la multiplication matricielle.

SOLUTION
On écrit d'abord :

| = ( −1 0 −i )
2 −2 0 −2i −3i 0
2(−1) 2(0) 2(−i) 3i(−1)
3i = −4 0 −4i 3
|| = ( −1 0 −i ) = 3i(0) 3i(−i) 4(−1) 4(0)
4
4(−i)
−1 −3
3| = 3 0 =
je 0 3i

−2 0 −2i −3i 0 3 −3 12
−2(−3) + (−2i)(3i)
−4 0 −4i = = 18i
(||)3| = −3i(−3) + 3(3i)
0 3i 24
−4(−3) + (−4i)(3i)

EXEMPLE 6.3

Considérons un espace à deux dimensions dans lequel une base est donnée par

1 0
|0 =
0 , |1 = 1

et un opérateur Aˆ est donné par :

1 −2i 2i 0
Un =

Exprimez A en notation de produit externe.


Machine Translated by Google

136 CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II

SOLUTION
Nous écrivons d'abord A en termes de produits externes de {|0, |1} avec des coefficients inconnus :

UNE = une |0 0| + b |0 1| + c |1 0| + d |1 1|
La matrice A est
1 −2i 0| A |0 0| A |1
=
2i 0 1| A |0 1| A |1
Cela nous donne quatre équations pour les inconnues a, b, c, d . On utilise l'orthonormalité
de la base pour évaluer chaque terme, soit 0 |0 = 1 |1 = 1,1 |0 = 0 |1 = 0 :

0| UNE |0 = 0|(a |0 0| + b |0 1| + c |1 0| + d |1 1|)|0


= une 0 |0 0 |0 + b 0 |0 1 |0 + c 0 |1 0 |0 + d 0 |1 1 |0
= un

un = 1

−2i = 0| UNE |1 = 0|(a |0 0| + b |0 1| + c |1 0| + d |1 1|)|1


= une 0 |0 0 |1 + b 0 |0 1 |1 + c 0 |1 0 |1 + ré 0 |1 1 |1
=b
b = −2i

La même procédure peut être appliquée aux deux autres termes


1|A|0 = 2i et 1|A|1 = 0
donnant c = 2i et d = 0. Par conséquent, nous pouvons écrire A sous la forme :

A = |0 0| − 2i |0 1| + 2i |1 0|

DÉFINITION : La trace d'un opérateur

La trace d'un opérateur Tˆ est la somme des éléments diagonaux de sa matrice


et est noté tr (T )ˆ . Si

T11 T12 ... T1n


T21 T22 ... T2n
Tˆ = (Tij ) = .. .. ..
. . ... .
Tn1 Tn2 ... Tnn
u1|Tˆ |u1 u1|Tˆ |u2 u2|Tˆ | ... u1|Tˆ |un
= u1 u1|Tˆ |u2 ... u2|Tˆ |un
.. .. ..
. . ... .
un|Tˆ |u1 un|Tˆ |u2 ... un|Tˆ |un
Machine Translated by Google

CHAPITRE 6 La structure de la mécanique quantique II 137

n
alors T r(T )ˆ = T11 + T22 + ... + Tnn = je=1 Tii . Alternativement, nous pouvons
écrire la trace comme :
n

T r(T )ˆ = u1|Tˆ |u2+u2|Tˆ |u2 + ... + un|Tˆ |un = ui|Tˆ |ui.


je=1

EXEMPLE 6.4

La trace est cyclique ; autrement dit,

T r(ABC) = T r(BCA) = T r(CAB)

Démontrer ceci pour le cas de deux opérateurs A et B, soit T r(AB) = T r(BA),

SOLUTION
Nous le prouvons en utilisant la relation de fermeture enn
considérant une base |ui. Rappeler que
l'opérateur d'identité peut être écrit comme 1 = |uiui| Ensuite
je=1 nous avons:

n n

T r(AB) = ui| AB |ui = ui| A(I )B |ui


je=1 je=1

n
= ui| UN |uj uj | B|ui
je=1
nj=1
n n
=
uj B|uiui|A|uj
je=1 j=1

n n
= uj |B |uiui| A|uj
j=1 je=1

n
= uj |B(I )A|uj
j=1

n
= uj |BA|uj = T r(BA)
j=1

Vous aimerez peut-être aussi