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UNIVERSITE ADVENTISTE DE LUKANGA

« UNILUK »

BP 180 BUTEMBO/NORD-KIVU

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

DOMAINE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

FILIERE DES SCIENCES DE GESTION

MENTION COMPTABILITE ET AUDIT

TP DE CONJONCTURE ECONOMIQUE

Travail pratique présenté dans le cadre du cours :

CONJONCTURE ECONOMIQUE

Titulaire du cours : MUSAYI

Par : 3981 KASEREKA MWIRA

Promotion : M2

ANNEE ACADEMIQUE 2023-2024


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Calcul du multiplicateur de dépenses publiques


Dans une économie fermée, le multiplicateur de dépenses publiques (k) est donné par la formule
suivante :
k = ΔY / ΔG =1 / (1 - c) où c représente la propension marginale à consommer.
- En remplaçant c par sa valeur donnée (0,75), nous obtenons :
k = 1 / (1 - 0,75) = 1 / 0,25 = 4
2. Calcul du multiplicateur fiscal
- Le multiplicateur fiscal (m) est égal au multiplicateur de dépenses publiques multiplié par le
rapport entre la variation des impôts (T) et la variation des dépenses publiques (G) :
m = k * (ΔT / ΔG)
- Dans ce cas, nous avons une baisse des dépenses publiques, qui est équivalente à une hausse
des impôts. Par conséquent, le rapport ΔT / ΔG est égal à -1.
- En remplaçant k par sa valeur (4) et ΔT / ΔG par -1, nous obtenons :
m = 4 * (-1) = -4
m est négatif. Il représente une réduction du revenu national destiné à la consommation ou à
l'investissement s'il n'est pas destiné au financement de G afin de réduire le déficit budgétaire de
l'Etat.
1. Résolution Soit C=55+0,8Yd.
a. Termes de l'équation et composantes de la consommation
- C : Consommation totale
- 55 : valeur de la consommation autonome (consommation qui ne dépend pas du revenu), c'est-
à-dire la consommation minimale nécessaire pour survivre.
- 0,8 : valeur de la propension marginale à consommer (Pmc), c'est-à-dire la consommation qui
augmente lorsque le revenu augmente
- Yd : Revenu disponible (revenu après impôts)
Consommation induite (0,8Yd) : Partie de la consommation qui dépend du revenu
b. Graphique de la consommation

C=55+0,8Yd.

ΔC

c= ΔC /ΔY

C0
0 ΔY Y
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c. Définition et caractéristiques de la propension marginale à consommer (Pmc)


La propension marginale à consommer (Pmc) est la fraction de chaque unité supplémentaire de
revenu qui est consacrée à la consommation. Elle est calculée comme suit :
Pmc = ΔC / ΔY où : ΔC est la variation de la consommation et ΔY est la variation du revenu
Interprétation d'une PMC de 0,8
Une PMC de 0,8 signifie que pour chaque unité supplémentaire de revenu, les ménages
consomment 0,8 unité et épargnent 0,2 unité.
Caractéristiques de la Pmc
• Elle est comprise entre 0 et 1.
• Elle est généralement décroissante par rapport au revenu, car les ménages ont tendance à épargner
une plus grande proportion de leurs revenus lorsqu'ils sont plus riches.
• Elle est influencée par des facteurs tels que le taux d'intérêt, les attentes inflationnistes et le niveau
de confiance des consommateurs.
• Dans un modèle keynésien, la Pmc est un paramètre clé qui détermine la valeur du multiplicateur.
Résolution 3.
Politique de dépenses

• Effets sur l'économie :


o Augmente directement la demande globale en injectant de l'argent dans l'économie.
o Stimule la production et l'emploi.
o Peut entraîner une inflation si elle n'est pas financée de manière durable.
Politique monétaire

• Effets sur l'économie :


o Réduit le coût des emprunts, ce qui encourage les investissements et les dépenses.
o Augmente la masse monétaire, ce qui accroît la liquidité et favorise les dépenses.
o Peut entraîner une inflation si elle n'est pas gérée avec prudence.
Politique d'échange

• Effets sur l'économie :


o Rend les produits nationaux plus compétitifs, ce qui stimule les exportations et réduit
les importations.
o Augmente la demande globale.
o Peut entraîner une inflation importée si la dévaluation est trop importante.
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o Peut nuire aux industries nationales si les droits de douane ou les quotas sont trop
élevés.
Résumé des effets sur l'économie :

Politique Effets
Politique de Augmentation de la demande globale, stimulation de la production et
dépenses de l'emploi
Politique Réduction du coût des emprunts, augmentation de la masse monétaire,
monétaire stimulation des investissements et des dépenses
Politique Augmentation de la demande globale, stimulation des exportations et
d'échange réduction des importations

Résolution 4. Répondez par Vrai Faux


1. Vrai. Le multiplicateur ne fonctionne que dans une économie en situation de sous-emploi.
2. Vrai. L’effet de relance sera d’autant plus fort que :
a) la propension à importer est faible
b) la propension à épargner est faible
3. Vrai. Le multiplicateur est toujours supérieur ou égal à un.
4. Vrai. S’il y a surproduction, il n’y a pas équilibre emplois–ressources sur le marché des
produits.
5. Vrai. Une hausse du revenu national a un effet de relance sur le reste du monde en économie
ouverte.
6. Faux. L’hypothèse de neutralité de la monnaie en fait une variable utile à la réalisation de
l’équilibre du modèle classique.
7. Faux. Dans l’approche classique, la consommation ne dépend pas du niveau du taux d’intérêt.
8. Faux. Pour les classiques, l’économie peut se retrouver en situation de sous-emploi.
9. Vrai. Une demande effective insuffisante peut provenir d’anticipations pessimistes des
entrepreneurs.
10. Vrai. Si les ménages épargnent toute augmentation de leur revenu, l’effet multiplicateur est nul.
Questions supplémentaires
11. Pourquoi qualifie-t-on le modèle classique de modèle d’offre ?
Le modèle classique est qualifié de modèle d'offre car il met l'accent sur le rôle de l'offre dans la
détermination du niveau d'activité économique. L'offre est déterminée par la technologie et le
stock de capital, et la demande est égale à l'offre en raison de la flexibilité des prix.
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12. En quoi le multiplicateur fait-il référence à une analyse en termes de circuit ?


Le multiplicateur fait référence à une analyse en termes de circuit car il montre comment une
injection de monnaie dans le circuit économique peut générer une augmentation de la production
et du revenu total. L'augmentation de la demande se répercute dans le circuit économique,
générant des rounds successifs de dépenses et de production.
13. Retrouvez la valeur du multiplicateur par itérations, en supposant une augmentation
unique ΔA de la demande globale initiale (la fonction de consommation est de type
keynésien, les dépenses d’investissement et publiques sont supposées exogènes).
Étape 1 : Déterminons la propension à consommer (c).
Étape 2 : Calculons le multiplicateur (k) en utilisant la formule suivante :
k = 1 / (1 - c)
Étape 3 : Calculons l'augmentation du revenu national (Y) en utilisant la formule suivante :
Y = k * ΔA
Étape 4 : Itérons le processus pour chaque round de dépenses successives.
Exemple :
Soit une augmentation de la demande globale initiale de 100 UM et une propension à consommer
de 0,8.
Étape 1 : c = 0,8
Étape 2 : k = 1 / (1 - 0,8) = 5
Étape 3 : Y = 5 * 100 UM = 500 UM
Étape 4 :
Round 1 : Augmentation de la production de 100 UM
Round 2 : Augmentation de la production de 80 UM (0,8 * 100 UM)
Round 3 : Augmentation de la production de 64 UM (0,8 * 80 UM)
Le processus continue jusqu'à ce que l'augmentation totale de la production soit égale à
l'augmentation de la demande globale initiale.
Remarque : Cette méthode d'itération est simple mais peut être fastidieuse pour un grand nombre
de rounds. Il existe des formules plus précises pour calculer le multiplicateur en tenant compte
du nombre de rounds.
Analyse de l’énoncé et conseils. Détaillez les réactions en chaîne suscitées par une augmentation
ΔA de la demande initiale sur la production, les revenus et la consommation.
14. Pourquoi parle-t-on « d’équilibre de sous-emploi » ?
On parle d'équilibre de sous-emploi lorsque l'économie n'est pas à son plein emploi. Cela signifie
qu'il existe des ressources inutilisées, comme des travailleurs au chômage et des machines
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inactives. L'équilibre de sous-emploi est généralement causé par une demande insuffisante pour
les biens et services.
15. Impact de l'augmentation de l'épargne des ménages
a) Impact sur le revenu d’équilibre :
Épargne des ménages (S) : Augmente de 100 unités.
Consommation des ménages (C) : Diminue de 100 unités (C = 1 300 - 100 = 1 200).
Demande domestique (C + I0) : Diminue de 100 unités.
Revenu d'équilibre (Y) : Diminue selon le multiplicateur keynésien.
Calcul du multiplicateur :
Pmc = 0,8
Multiplicateur = 1 / (1 - Pmc) = 5
Baisse du revenu d’équilibre :
ΔY = -100 * Multiplicateur = -500
Nouveau revenu d'équilibre = Y - ΔY = 1 500 - 500 = 1 000
b) Nouveaux montants de la consommation et de l’épargne :
Consommation : C = 1 200
Épargne : S = 1 500 - 1 200 = 300
c) Égalité entre l'investissement et l’épargne :
Dans ce modèle keynésien :
L'épargne (S) est déterminée par le comportement des ménages.
L'investissement (I) est exogène et ne dépend pas du revenu.
L'égalité I = S est assurée par l'ajustement du revenu (Y) via le multiplicateur.
Dans un modèle classique :
L'épargne et l'investissement sont déterminés simultanément par le taux d'intérêt.
L'égalité I = S est automatique et ne nécessite pas d'ajustement du revenu.
Différences entre les modèles :
Rôle du multiplicateur : Absent dans le modèle classique.
Flexibilité des prix : Suppose des prix flexibles dans le modèle classique.
Rôle de la demande : La demande est le moteur de l'économie dans le modèle keynésien.

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