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Le multiplicateur d’investissement:
Si c =0.8 cela signifie que les agents consomment 80% d’une
augmentation supplémentaire de leur revenu (ou encore qu’une
augmentation de 1 DH du revenu induit 0.8 de consommation
supplémentaire).
Ces dépenses constituent alors des revenus pour des
commerçants, leurs fournisseurs et leurs employés (première
vague de création d’emplois secondaires ou indirects).
Revenus, qu’ils dépensent à leur tour, toujours dans une
proportion de 80%, soit (80 X 0.8= 64).
Cette troisième vague d’augmentation de la production dans
d’autres entreprises et par suite une augmentation du revenu
national =64. Ce surcroît de revenu est utilisé en partie pour
acheter des biens de consommations d’un montant = 64 X 0.8
= 51.2 et ainsi de suite ….Le processus se poursuit, en théorie
à l’infini, c’est à dire, en fait, jusqu’à ce que le dernier
accroissement du revenu soit négligeable. (A la dixième vague,
la variation de revenu n’et ainsi plus que de 13.4 millions et à
la vingtième de 1.44 millions)
Mais c’est l’accroissement total de revenu sur l’ensemble des phases
initiale.
2- La contrainte extérieure :
Une parfaite mobilité des capitaux associée à un taux de change flexible rend
par exemple la politique budgétaire totalement inefficace. Supposant que les
pouvoirs publics procèdent à une expansion budgétaire. Si les capitaux sont
mobiles, la hausse du taux d’intérêt induite par le creusement du déficit public
va provoquer des entrées de capitaux- du fait d’une meilleur rémunération-
conduisant à une appréciation du taux de change. Il en résulte une perte
compétitivité à l’exportation, dont l’ampleur de l’effet sur la demande globale
est liée entre autres au degré de l’ouverture de l’économie. Les effets de la
politique économiques sont alors amoindris par un effet d’éviction par le
change : la demande publique se substitue à la demande étrangère.
4: Contrainte politique
Aucun gouvernement n’a intérêt à baisser les dépenses publiques et augmenter
les impôts, s’agissant de mesures impopulaires à court terme, dont les
bénéfices ne sont perçus qu’à long terme.
5: Contrainte temporelle
Entre le moment ou les économistes constatent le retournement de la
conjoncture et celui où les mesures ont un impact sur la production et
l’emploi, il s’écoule plusieurs mois voir plus d’un an. Dans l’intervalle, il faut
en effet que le gouvernement élabore un train de mesure, que celles-ci soient
discutées puis que le budget soit voté au Parlement , qu’elles se transmettent à
l’économie…La longueur de ces délais peut aller jusqu’à rendre la politique
budgétaire inflationniste, ce qui est contraire à son objectif.
La politique monétaire
La politique monétaire a progressivement été préférée à la
politique budgétaire pour réguler la conjoncture, y compris par les
économistes keynésiens, bien que la mouvance keynésienne ait
initialement présenté la seconde comme la plus efficace.
1. La première basée sur les travaux de Keynes, établie que la politique monétaire
constitue un instrument de la politique macroéconomique agissant sur l’activité
économique. Le levier est le taux d’intérêt. Par exemple la baisse du taux d’intérêt
permettait de stimuler la demande, donc la production et l’emploi.
2. La seconde approche, basée sur les thèses monétaristes, part du principe que l’objectif
de la politique monétaire est celui de la stabilité des prix.
(le rejet de toute politique de relance par le biais d’une action de politique
monétaire sur les taux d’interét se base sur la conception des classiques et des
néoclassiques relative à la neutralité de la monnaie (coulomb et al, 2007)
Les instruments de la politique économique :
La banque centrale agit principalement au niveau de la quantité
de monnaie mise en circulation et au niveau du prix de cette
monnaie (Kan et al, 2007) :