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La politique budgétaire

Selon Paul Samuelson, la politique budgétaire est le


processus consistant à manipuler les impôts (recettes) et les
dépenses publiques aux fins :

1.de contribuer à amortir les oscillations du cycle économique,

2.de favoriser le maintien d’une économie progressive,


assurant un degré d’emploi élevé, affranchie de toute poussée
excessive d’inflation ou de déflation. (Samuelson, 1953).
La politique budgétaire désigne l’utilisation active

(diminuer ou augmenter) des recettes et des dépenses


budgétaires pour agir sur l’activité économique d’un
pays.
La politique budgétaire vise essentiellement à réaliser

les objectifs du carré magique : plein-emploi, stabilité


des prix, croissance économique et équilibre extérieur.
Du point e vue keynésien, l’équilibre budgétaire
importe moins que le niveau de l’équilibre
macroéconomique.
 Le budget est utilisé pour compenser les
déséquilibres et régulariser la conjoncture. La
relance par la hausse des dépenses ou la baisse des
impôts vise à lutter contre la récession. L’austérité
par la baisse des dépenses ou la hausse des impôts
vise à lutter contre l’inflation.
• Pour Keynes cependant, dès que le plein emploi est assuré, on
peut à nouveau faire confiance aux mécanismes du marché
pour assurer l’allocation optimale des ressources et fixer les
prix...

• Comme pour la finance fonctionnelle , il s’agit d’éliminer


toute référence à l’équilibre budgétaire. Le solde public doit
être fixé pour que l’équilibre offre-demande s’établisse au
plein emploi.
En phase basse du cycle, les pouvoirs publics peuvent avoir
recourt à une politique budgétaire de relance pour faire
redémarrer l’activité et remettre l’économie sur sa trajectoire .
Deux principales solutions s’offrent à eux :
- Augmenter le niveau des dépenses publiques, afin que la
demande du secteur public compense le niveau trop faible
de la demande privée. ( demande globale= D des
ménages+D des entreprises + D de l’Etat).

- Diminuer les impôts afin d’augmenter la demande des


agents économiques.
Surchauffe de l’économie et rigueur budgétaire :
Lorsque la demande est trop forte par rapport aux
capacités de productions, les pouvoirs publics
mèneront une politique d’austérité ou de rigueur
consistant à baisser les dépenses publiques ou à
augmenter les impôts, afin de diminuer
temporairement le niveau d’activité et de réduire les
tensions inflationnistes.
 En période d’expansion,

Les revenus de ménages et les bénéfices des entreprises augmentent, ce


qui accroit les recettes issues de l’imposition (impôts sur le revenu, l’IS,
ou la TVA). De même, certaines dépenses deviennent moins
importantes dans le cas d’une conjoncture plus favorable ( aides
sociales). au total lors, d’une reprise de l’activité économique, les
recettes ont tendance à augmenter et les dépenses à diminuer, améliorant
le solde budgétaire (réduction du déficit, voire à un retour à un excédent
budgétaire).
L’efficacité de la politique budgétaire repose sur le principe

du multiplicateur ( impact positif plus que proportionnel


d’un investissement supplémentaire de l’Etat dans
l’économie.)

Le multiplicateur d’investissement:

 Cette notion a été mise en évidence par Kahn (1931), quand il


montrait que l’emploi crée dans les industries de biens de
production conduisait à une augmentation plus que
proportionnelle de l’emploi global.
Principe: que ce soit pour un investissement étatique ou
privé
Si les entreprises (ou l’Etat) développent l’investissement, elles
augmentent directement le revenu national d’un montant
équivalent à la valeur des investissements. Ce revenu
supplémentaire est distribué dans l’économie, et va être en partie
consommé et en partie épargné. La partie consommée va
augmenter la production de biens de consommation et donc le
revenu distribué d’un montant équivalent. Cette dernière
distribution de revenu va, à son tour, alimenter la consommation
et donc la production, et ainsi de suite. L’effet final d’une
augmentation de l’investissement sur la production est donc plus
important que l’effet initial.
Le mécanisme du multiplicateur d’investissement :

Soit une entreprise ( ou un service de l’Etat) qui


décide de réaliser sur le territoire national un
investissement de 100 millions de dirhams. À cette fin
elle commande des biens d’équipements à d’autres
entreprises, qui pour leur réalisation embauche un
certain nombre de travailleurs ce qui constitue une
création d’emplois primaires(ou directs).
Cette activité productive se traduit par une distribution de
revenus pour un montant de 100 millions aux propriétaires et
aux salariés des entreprises fabriquant ces biens d’équipements.
 Ces agents économiques vont ensuite utiliser ce revenu
supplémentaire, en partie sous la forme d’achat de biens de
consommation (par exemple 80 millions si l’on suppose que la
proportion marginale à consommer c’est de 0.8 en moyenne).
La proportion marginale à épargner s vaut s = 1-c = 0.2

Si c =0.8 cela signifie que les agents consomment 80% d’une
augmentation supplémentaire de leur revenu (ou encore qu’une
augmentation de 1 DH du revenu induit 0.8 de consommation
supplémentaire).
Ces dépenses constituent alors des revenus pour des
commerçants, leurs fournisseurs et leurs employés (première
vague de création d’emplois secondaires ou indirects).
Revenus, qu’ils dépensent à leur tour, toujours dans une
proportion de 80%, soit (80 X 0.8= 64).
Cette troisième vague d’augmentation de la production dans
d’autres entreprises et par suite une augmentation du revenu
national =64. Ce surcroît de revenu est utilisé en partie pour
acheter des biens de consommations d’un montant = 64 X 0.8
= 51.2 et ainsi de suite ….Le processus se poursuit, en théorie
à l’infini, c’est à dire, en fait, jusqu’à ce que le dernier
accroissement du revenu soit négligeable. (A la dixième vague,
la variation de revenu n’et ainsi plus que de 13.4 millions et à
la vingtième de 1.44 millions)
 Mais c’est l’accroissement total de revenu sur l’ensemble des phases

qui est supérieur à l’accroissement de la dépense d’investissement

initiale. En effectuant la somme cumulée des accroissements

successifs de revenu, on obtient au bout de 10 vague 446 .Lorsque le

processus est répété indéfiniment, la variation total du revenu va

finalement tendre vers 500 millions, soit au final 5 fois la dépense

initiale.

 Ce mécanisme peut être appliqué à l’investissement privé,


mais aussi aux dépenses publiques.
 La formule du multiplicateur à partir de l’exemple :

 ΔY= 100 + (0.8×100) + (0.8× (0.8×100)) +…..


= 100 + (0.8 x 100) + × 100 + (× 100 +…….
=100 + 80 + 64 + 51.2 +……On obtient donc :
 ΔY = (1 + 0.8 + + () x 100

 On reconnaît dans le crochet, la somme des termes d’une série géométrique de


raison : c = 0.8 (0<c<1) et on sait que :
 (1 + c + +) = 1 / 1-c
 Soit: 1 / 1- 0, 8 = 1 / 0.2 = 5
 Par suite,
 ΔY = 5 X 100 = 500 millions DH.

 ΔY est la variation du revenu national, ds notre exemple il s’agit d’une


augmentation du revenu national grâce à un investissement additionnel de 100
 Autrement dit, l’investissement additionnel de 100 millions de
DH a donné lieu (au bout d’un certain temps) à un
accroissement de revenu national de 500 Millions, c’est à dire
5 fois plus important.
Plus généralement, on voit que le multiplicateur
d’investissement k est donné par la formule : K= 1 / 1-c ou
encore k = 1 / s ,avec, c et s désignent respectivement la
propension marginale à consommer et la propension marginale
à épargner.
 L’effet multiplicateur est d’autant plus important que la
propension marginale à épargner est faible (ou que la
propension marginale à consommer est forte).
 Mais le mécanisme du multiplicateur fonctionne aussi bien en
récession qu’en expansion : une baisse du volume
d’investissement se traduit par une baisse plus que
proportionnelle de la production , ainsi dans l’exemple évoqué
plus haut, il suffit d’inverser point par point le raisonnement
pour aboutir à la conclusion qu’une diminution initial de 100
millions de l’investissement ( soit -100 à la première ligne du
tableau) conduit au final à une contraction de l’activité
économique nationale de 500 MILLIONS.
Le multiplicateur en économie ouverte: Plus la consommation et
l’investissement intérieurs sont élevés, plus le volume des
importations augmentent. M est une fonction du revenu intérieur (Y).
On peut donc écrire une fonction d’importation : M= mY, avec 0<m<1
 Dans une économie ouverte, l’effet multiplicateur est plus faible. A
chaque vague d’effet, une partie du revenu supplémentaire alimente
la demande de produit étranger et ne stimule pas le produit
intérieur.
 Le multiplicateur devient : K= 1 / 1-c+m, ou m représente la
propension marginale à importer.
 Plus m est important, plus le supplément de revenus se portera
étrangers, affaiblissant de relance budgétaire.
L’introduction des échanges réduit la valeur du multiplicateur, mais
ne change rien d’essentiel dans l’analyse que nous allons mener à
présent.
 Le multiplicateur des dépenses publiques :

 Les dépenses publiques sont un élément comme un autre de la


demande, et donc le même effet multiplicateur que
l’investissement.
 La demande supplémentaire de l’Etat augmente directement la
production, cette production est transformée en revenu dont
une partie est consommé, et le processus multiplicateur de
l’effet initial ΔG se trouve alors enclenché.
 Le multiplicateur des transferts publics :

 A la différence des dépenses publiques, les transferts n’ont pas


d’effet direct sur la production ; il ne s’agit pas d’achats de
biens et services, mais de distributions de revenus au profit des
agents privés. 100 milliards de commandes publiques
engendrent directement 100 milliards de Pib,mais100 milliards
de transfert font 100 milliards de revenu et seulement 80
milliards d dépenses, si la propension à consommer est égal à
0,8. L’effet initial des transferts, à partir duquel est enclenchée
la multiplication, n’est donc que de 80 milliards.
Une efficacité sous contrainte (quelques critiques de la
politique budgétaire) :

L’efficacité des politiques budgétaires dépend toutefois de


plusieurs paramètres. Le mécanisme du multiplicateur keynésien
est d’autant plus élevé que les fuites dans le circuit
économiques sont faibles, c’est-à-dire que les revenus
supplémentaires issus de l’expansion alimentent la demande à
l’économie nationale.
1- Le comportement d’épargne des agents économiques :
L’épargne constitue la première fuite dans le circuit. L’efficacité
des politiques de relance est donc très liée au comportement des
agents économiques : si pour une raison ou pour une autre ils
épargnent le surcroît d’argent injecté dans les rouages de
l’économie, la relance aura un effet faible. La critique classique
des politiques keynésiennes repose d’ailleurs essentiellement sur
des hypothèses différentes quant aux comportements des agents.
Le comportement de consommation des ménages ne se fonde pas
toujours sur le revenu courant mais sur le revenu permanent. Ce
dernier prend en compte les revenus passés et les revenus futurs
anticipés.

2- La contrainte extérieure :

Les importations constituent une deuxième source de fuite. Plus une


économie est ouverte, moins une expansion budgétaire sera efficace.

L‘effet positif via la demande sera partagé avec les principaux


partenaires commerciaux, et l’augmentation des importations creusera
le déficit extérieur.
Le multiplicateur est toujours positif, mais plus faible
qu’auparavant car la demande privée est partiellement évincé par
la demande publique.
3- L’effet d’éviction : ( deux exemples)

• Une des critiques de la politique keynésienne met en évidence un effet


d’éviction de la demande privée par la demande publique.

• Le déficit budgétaire induit par la politique de relance provoque une


augmentation de l’offre de titres publics qui pousse le taux d’intérêt à la
hausse ( pour attirer les épargnants l Etat propose par exemple des
obligations avec un taux attrayant). Renchérit le cout de financement pour
les entreprises et détourne des capitaux du secteurs productifs. Il en résulte
un diminution de la demande par le canal de l’investissement, qui annule
l’augmentation initiale de la production.
 L’efficacité des politiques de régulation conjoncturelle est liée au degré de mobilité des

capitaux et au régime de change.

Une parfaite mobilité des capitaux associée à un taux de change flexible rend
par exemple la politique budgétaire totalement inefficace. Supposant que les
pouvoirs publics procèdent à une expansion budgétaire. Si les capitaux sont
mobiles, la hausse du taux d’intérêt induite par le creusement du déficit public
va provoquer des entrées de capitaux- du fait d’une meilleur rémunération-
conduisant à une appréciation du taux de change. Il en résulte une perte
compétitivité à l’exportation, dont l’ampleur de l’effet sur la demande globale
est liée entre autres au degré de l’ouverture de l’économie. Les effets de la
politique économiques sont alors amoindris par un effet d’éviction par le
change : la demande publique se substitue à la demande étrangère.
4: Contrainte politique
Aucun gouvernement n’a intérêt à baisser les dépenses publiques et augmenter
les impôts, s’agissant de mesures impopulaires à court terme, dont les
bénéfices ne sont perçus qu’à long terme.
5: Contrainte temporelle
Entre le moment ou les économistes constatent le retournement de la
conjoncture et celui où les mesures ont un impact sur la production et
l’emploi, il s’écoule plusieurs mois voir plus d’un an. Dans l’intervalle, il faut
en effet que le gouvernement élabore un train de mesure, que celles-ci soient
discutées puis que le budget soit voté au Parlement , qu’elles se transmettent à
l’économie…La longueur de ces délais peut aller jusqu’à rendre la politique
budgétaire inflationniste, ce qui est contraire à son objectif.
La politique monétaire 
 La politique monétaire a progressivement été préférée à la
politique budgétaire pour réguler la conjoncture, y compris par les
économistes keynésiens, bien que la mouvance keynésienne ait
initialement présenté la seconde comme la plus efficace.

 Les banques centrales ont le privilège de créer ce que l’on appelle


la ‘’monnaie centrale’’ : elles impriment les billets de banque,
contrôlent l’émission des pièces par le trésor et fournissent de la
liquidité aux banques.
 Parmi les grands domaines d’action de la politique
économique, la politique monétaire a pour mission de
réguler l’offre de crédit et de monnaie, qui résulte pour
l’essentiel de l’activité des banques, afin de la rendre
compatible avec une croissance de la demande et de la
production sans tensions excessives sur les prix et les
équilibres extérieurs.
 Les principales missions de la banque centrale sont les
suivantes :
- Monopole de l’émission de la monnaie fiduciaire,

- La banque centrale se trouve au cœur du système interbancaire


de compensation entre positions débitrices et créditrices des
banques commerciales. Elle intervient en cas de crise de
liquidité bancaire en tant que préteur de dernier ressort.
- Mise en œuvre de la politique monétaire, en fonction

d’objectifs qu’elle s’est fixée.


Les objectifs de la politique monétaire :

 Pour combe (2005), les objectifs de la politique


économique s’inscrivent dans les objectifs finaux du
carré magique de Kaldor : croissance économique,
plein emploi, stabilité des prix, et équilibre extérieur.
 Deux approches s’opposent :

1. La première basée sur les travaux de Keynes, établie que la politique monétaire
constitue un instrument de la politique macroéconomique agissant sur l’activité
économique. Le levier est le taux d’intérêt. Par exemple la baisse du taux d’intérêt
permettait de stimuler la demande, donc la production et l’emploi.

2. La seconde approche, basée sur les thèses monétaristes, part du principe que l’objectif
de la politique monétaire est celui de la stabilité des prix.
 (le rejet de toute politique de relance par le biais d’une action de politique

monétaire sur les taux d’interét se base sur la conception des classiques et des
néoclassiques relative à la neutralité de la monnaie (coulomb et al, 2007)
Les instruments de la politique économique :
La banque centrale agit principalement au niveau de la quantité
de monnaie mise en circulation et au niveau du prix de cette
monnaie (Kan et al, 2007) :

1. Elle peut varier la quantité de monnaie centrale à disposition


de l’économie en retirant ou en émettant de la monnaie
centrale.
2. En intervenant au niveau du taux d’intérêt, elle influence ainsi
le prix de la monnaie.
A. L’action sur les taux directeur : les effets de la politique des
taux directeurs s’exercent sur l’activité économique par
plusieurs canaux de transmission :
- Le coût du crédit : la réduction des taux directeurs améliore les
conditions de crédit bancaire et incite, dès lors, les agents à
emprunter d’avantage. ;
- L’effet de richesse : la réduction des taux directeur entraîne une
baisse de la charge de remboursement des emprunts à des taux
variables. Cela induit un « effet de richesse positif ».
A. L’action sur les taux directeur : les effets de la politique des
taux directeurs s’exercent sur l’activité économique par
plusieurs canaux de transmission :
- Le coût du crédit : la réduction des taux directeurs améliore les
conditions de crédit bancaire et incite, dès lors, les agents à
emprunter d’avantage. ;
- L’effet de richesse : la réduction des taux directeur entraîne une
baisse de la charge de remboursement des emprunts à des taux
variables. Cela induit un « effet de richesse positif ».
- Le taux de change : si les taux de change sont flexibles, une
réduction des taux directeurs peut encourager une sortie de
capitaux et, par conséquent, une dépréciation du taux de
change qui peut renforcer les exportations ;
- Les contraintes de liquidité : la hausse des taux directeurs peut
inciter certaines banques à augmenter leurs taux débiteurs et à
limiter les crédits à l’égard de certains agents présentant des
risques de défaut de paiement.
Outre le pilotage des taux d’intérêt par le biais de la

gestion de la liquidité, la banque centrale peut


également influer sur le marché monétaire en agissant
sur l’offre et la demande de monnaie centrale. On
distingue les opérations d’open market, les facilités
permanentes et les réserves obligatoires.
A. Les opérations d’open market : les opérations d’open market
permettent à la banque centrale de fournir des liquidités au
marché monétaire ou, à l’inverse, de réduire le volume des
liquidités.
La banque centrale cède des titres sur le marché en contrepartie

de monnaie centrale : cette intervention agit sur la quantité de


monnaie en circulation en entrainant une diminution de la
quantité de monnaie centrale sur le marché.
 cette raréfaction de la monnaie centrale fait augmenter le taux

d’intérêt sur le marché.


Inversement quand la banque centrale acquiert des

titres sur le marché elle provoque une hausse de la


quantité de monnaie sur le marché, ce qui tend à
induire une pression à la baisse sur le taux d’intérêt.
B . Les facilités permanentes : les facilités
permanentes sont accessibles aux banques à n’importe
quel moment de la journée, particulièrement en fin de
journée (Drumetz et al, 2010). On distingue deux types
de facilités permanentes : les facilités de prêt et les
facilités de dépôt.
- Pour les facilités de prêt les établissements pouvant se
tourner vers la banque centrale pour emprunter dès que les
taux de marché interbancaire deviennent égaux à ceux de la
facilité de prêt. Elles permettent aux banques de faire face à
un problème transitoire de trésorerie.
- Les facilités de dépôts : permettent aux établissements
financiers d’effectuer des dépôts, pour 24heures, à un taux
d’intérêt déterminé d’avance lorsque ces établissements
enregistrent un excès de liquidité en fin de journée (Kan et al,
2007)
C . Les réserves obligatoires : les réserves obligatoires sont
des dépôts que les établissements financiers doivent effectuer
auprès de la banque centrale, afin d’être autorisée à accorder
des crédits. A priori et sauf exception, ces dépôts ne sont pas
rémunérés..
Toute variation des taux de réserve obligatoire entraine

une modification de la liquidité bancaire sur le marché.


Exp : une hausse du taux de réserve renchérit le coût des

ressources bancaires puisque ces réserves ne sont pas


rémunérées. Elle accroit également les besoins de monnaie
centrale des banques, ce qui provoque une pression sur le taux
d’intérêt.
Les banques sont ainsi incitées à infléchir l’évolution des

crédits qu’elles distribuent et à accroitre leurs taux débiteurs.


Or la hausse de ces taux réduit la demande de financement des
agents non bancaires.

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