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COURS ET EXERCICES
1
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Sommaire
Exercices ............................................................................................................................ 51
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Introduction générale
L’analyse financière est une discipline relativement récente. Elle s’est développée
principalement à partir du XXe siècle. Elle contient un ensemble de concepts, méthodes et outils
permettant d’apprécier la situation financière passée et actuelle, d’aider à la prise de décisions de
gestion cohérentes et d’évaluer l’entreprise. Son objectif est d'arriver à prévoir :
De ce fait, l’analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise,
mais aussi l'examen de sa situation financière et de ses perspectives. Elle s’effectue à partir des
états de synthèse établis selon le CGNC (Code Générale de Normalisation comptable), à savoir :
L’état des soldes de gestion (ESG) qui décrit en cascade la formation du résultat net et de
l’autofinancement
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Autres informations complémentaires telles que la répartition du capital, l’affectation des
résultats, les opérations en devises, etc.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 0 : Rappel sur la comptabilité générale
0.1.1. Définition
Amortissement dégressif
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k = 1,5 si la durée de vie prévisionnelle de l’immobilisation est de 3 ans ou 4 ans
Les amortissements se comptabilisent au débit d’un compte de charges relevant des postes
619 « Dotations d’exploitation », 639 « Dotations financières » ou 659 « Dotations non
courantes », et au crédit d’un compte relevant de la rubrique 28 « Amortissements des
immobilisations ».
Débiter le compte des amortissements de l’immobilisation concernée par le montant cumulé des
amortissements ;
Débiter le compte 651 « VNA des immobilisations cédées » par la différence entre VE et le cumul
des amortissements ;
Débiter un compte de créances ou de trésorerie par le prix de cession et créditer de la même valeur
l’un des comptes relevant du poste 751 « Produits de cession des immobilisations »
Sur le plan fiscal, les amortissements sont considérés comme charges déductibles dans le
respect de la réglementation en vigueur en matière de l’IR et de l’IS. En résumé :
L’entreprise doit effectuer ses amortissements selon les taux pratiqués par chaque nature
d’industrie ou de profession.
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Les frais d’établissement sont déduits sur les trois premiers exercices bénéficiaires ou bien
amortis linéairement sur cinq ans à partir du premier exercice de leur enregistrement.
Les primes de remboursements des obligations doivent êtres déduites du résultat à partir de
l’exercice de leur paiement.
- soit de la diminution provisoire de la valeur d’un élément d’actif, il s’agit des provisions
pour dépréciation d’actif
- soit de l’augmentation du passif exigible à plus ou moins long terme, il s’agit des
provisions réglementées et des provisions pour risques et charges.
Ces provisions constatent habituellement des moins-values probables relatives aux éléments
d’actif non amortissables. Les causes de ces moins-values sont connues et précises mais leurs
effets ne sont pas jugés irréversibles.
La constitution d’une provision pour dépréciation s’enregistre aux charges au débit d’un
compte de dotation aux provisions, selon sa nature (exploitation, financière, non courante), et au
crédit d’un compte de provision correspondant.
Ces provisions ne constatent pas des moins-values, mais elles sont édictées par des
dispositions législatives. Elles sont regroupées dans les comptes du poste 135 « Provisions
réglementées »
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
La constitution de ces provisions s’effectue en débitant un compte divisionnaire relevant du
compte principal 6594 « Dotations non courantes aux provisions réglementées » par le crédit du
compte de provision concernée.
Ces provisions correspondent à des risques ou des charges probables dont le montant et la
date de leur concrétisation ne sont pas certains. Elles figurent au passif du bilan, soit aux comptes
de la rubrique 15 « Provisions durables pour risques et charges » (généralement plus d’un an), soit
aux comptes de la rubrique 45 « Autres provisions pour risques et charges » (généralement moins
d’un an).
Sur le plan fiscal, les provisions sont déductibles dans la mesure où elles respectent les
conditions légales de fond et de forme selon leur nature. Généralement afin qu’une provision soit
déductible, elle doit être liée à un événement réel, individualisée et estimée avec une
approximation suffisante quant à son montant.
En vertu du principe de spécialisation des exercices, les charges et les produits doivent être
attachés à l’exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement sans qu’il soit tenu
compte de leur date de paiement ou d’encaissement. Ce principe est applicable même après la
clôture de l’exercice et avant la date d’établissement des états de synthèse. Par l’application de ce
principe on distingue :
Les charges à payer : Il s’agit, à la clôture de l’exercice, de certaines charges qui ne sont pas
encore payées (absence de pièces justificatives)
Les produits à recevoir : Il s’agit, à la clôture de l’exercice, de certains produits qui ne sont
pas encore encaissés (absence de pièces justificatives).
Les charges des exercices ultérieurs comptabilisées dans l’exercice en cours : Ces charges
doivent être déduites des éléments de l’exercice en cours et inscrites aux comptes de régularisation
Actif (poste 349)
Les produits des exercices ultérieurs comptabilisés dans l’exercice en cours : Ces produits
doivent être déduits des éléments de l’exercice en cours et inscrits aux comptes de régularisation
Passif (poste 449).
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0.4. Les principes comptables fondamentaux
Le P.C.M. retient sept principes comptables fondamentaux qui forment une sorte de
constitution de la comptabilité normalisée. Ces principes sont unanimement et universellement
admis par la communauté internationale. Ils ont une importance capitale sur le plan pratique. Ils
constituent la référence permettant de trouver la solution à des cas spécifiques non prévus par le
P.C.M. Il s’agit par conséquent de l’assise conventionnelle et doctrinale sur laquelle reposent les
choix techniques et les principes directeurs de la comptabilité normalisée.
Chaque entreprise est présumée établir ses états de synthèse conformément à ces principes.
Toutefois, il est possible d’en faire une dérogation sous des conditions très strictement définies et
exceptionnellement.
L’entreprise est présumée établir ses états de synthèse dans la perspective d’une poursuite
normale de ses activités. Toutefois, dans les cas ou les conditions d’une cessation d’activité totale
ou partielle sont réunies, l’hypothèse de continuité d’exploitation doit être abandonnée au profit de
l’hypothèse de liquidation ou de cession. Ce principe est très important car il conditionne
l’application des autres principes fondamentaux. Ainsi, en cas de non continuité d’exploitation,
l’entreprise est amenée à remettre en cause les principes de permanence des méthodes, du coût
historique et de spécialisation des exercices.
L’entreprise est censée établir ses états de synthèse en appliquant les mêmes méthodes
d’évaluation et les mêmes règles de présentation d’un exercice à l’autre. Ce principe est important
pour la comparabilité des informations comptable dans le temps et dans l’espace. Cependant, il
reste possible, dans des cas limités, de changer de méthodes (par exemple : CMP au lieu de
«FIFO ») à condition de clairement indiquer dans l’E.T.I.C. les raisons et les conséquences du
changement de méthode.
La valeur d’entrée d’un élément inscrit en comptabilité est exprimée en unités monétaires
courantes. Cette valeur reste intangible quelle que soit l’évolution ultérieure du pouvoir d’achat de
la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élément considéré, sous réserve de l’application du
principe de prudence. A cet égal, la réévaluation de l’ensemble des immobilisations corporelles et
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financières apparaît comme une dérogation à ce principe. L’application de ce principe comporte
plusieurs avantages :
En vertu de ce principe, les charges et les produits doivent être rattachés à l’exercice qui les
concerne effectivement et à celui-là seulement sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement
ou d’encaissement. Ce principe découle du découpage de la vie de l’entreprise en exercices
comptables. Le principe du rattachement est à appliquer même si ces charges ou produits ont été
connus après la date de clôture et avant la date d’établissement des états de synthèse.
En vertu de ce principe les produits ne sont pris en compte que s’ils sont définitivement
acquis à l’entreprise ; alors que les charges sont comptabilisées dès qu’elles sont probables.
Selon ce principe, les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes
sous la bonne rubrique, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles. Il en résulte
que les éléments d’actif et les éléments de passif doivent être évalués séparément ; il en est de
même pour les comptes de produits et les comptes de charges.
Il s’agit d’un principe nouveau emprunté à l’école anglo-saxonne. C’est un principe qui
situe le périmètre de la « bonne » information comptable en considérant comme significative, toute
information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir
sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise.
Ce principe a pour effet de responsabiliser le chef d’entreprise puisqu’il fait appel à son
jugement et à son appréciation. Certes, ayant laissé des zones de liberté et d’adaptation pour
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couvrir les besoins de l’ensemble des agents économiques, le P.C.M. incite le chef d’entreprise à
donner la bonne information quantitativement et qualitativement.
En respectant les sept principes présentés ci-dessus, les états de synthèse doivent donner une
« image fidèle » du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise. L’image
fidèle n’est pas un principe comptable fondamental mais un objectif qui est assigné à la
comptabilité normalisée.
L’entreprise peut atteindre l’image fidèle en passant par l’un des trois niveaux selon le
schéma ci-dessous.
Premier niveau
En arrêtant ses états de synthèse, dans le respect des principes comptables fondamentaux,
l’entreprise peut se trouver dans l’une des deux situations suivantes :
ou bien elle estime que ses états de synthèse donnent une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière des résultats ; auquel cas elle arrête définitivement lesdits états ;
ou bien elle estime que ses états de synthèse ne donnent pas l’image fidèle précitée ; auquel cas
elle doit passer au deuxième niveau.
Deuxième niveau
Il s’agit du cas le plus fréquent. L’entreprise qui n’a pas atteint l’image fidèle dans le premier
niveau doit donner une information complémentaire dans l’E.T.I.C. L’entreprise peut là aussi se
trouver dans l’une des deux situations suivantes :
ou bien ses états de synthèse complétés par l’information complémentaire donnent une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats ; auquel cas elle peut
définitivement arrêter ses états.
Ou bien ses états de synthèse même complétés par l’information complémentaire ne donnent
pas l’image fidèle recherchée ; auquel cas elle passera au troisième niveau.
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Documents de base
(1)
P.C.F. + Règles et
dispositions du PCM
(2) Dérogation
Enregistrements
comptables
Informations Non
complémentaires (6)
(3)
(5) Non
(4) Oui (4 bis)
Etats de synthèse Image
(5 bis)
fidèle ?
Oui Fin
Bilan CPC ESG TF ETIC (5 bis)
(6 bis) (6 bis)
Troisième niveau
C’est un cas qui doit rester exceptionnel et extrêmement rare. L’entreprise qui n’atteint pas
l’image fidèle au bout du deuxième niveau doit déroger à l’un des principes comptables
fondamentaux. Cette dérogation doit être expressément mentionnée et motivée avec l’indication
(au niveau de l’information complémentaire) de son influence sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats de l’entreprise.
Situation « normale » : (1) (2) (3) (4) (4 bis) : obtention « directe » de l’image fidèle.
Première boucle : (5) (5 bis) : obtention de l’image fidèle moyennant les informations
complémentaires dans l’E.T.I.C.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 1 : Objectifs et outils de l’analyse financière
L’entreprise peut être définie comme une organisation économique, réunissant des moyens
humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à
être vendus sur un marché pour réaliser un profit. Il convient de mettre l’accent sur les points
suivants :
Les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but : les objectifs de l’entreprise
déterminent les moyens humains, matériels, immatériels et financier qu’elle va engager pour
produire.
La recherche du profit : une entreprise ne peut vivre que si elle crée de la valeur ajoutée. Elle
doit créer plus de ressources qu’elle n’utilise pour s’enrichir.
Pour exercer son activité, l’entreprise fait recours à un ensemble d’opérations : achats de MP,
de fournitures, de marchandises, ventes de produits finis,…. Certaines opérations sont répétitives
(achats, ventes, …), alors que d’autres sont ponctuelles (augmentation du capital).
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
1.1.2. La notion de flux
Les flux désignent l’ensemble des mouvements ayant un impact immédiat ou différé sur la
trésorerie de l’entreprise. Ils sont classés en 2 catégories :
- Flux monétaires : souvent la contrepartie des flux physiques exprimée en unité monétaire.
Les dépenses d’investissement sont faites dans une perspective de long terme qui concerne
plusieurs cycles d’exploitation. Le cycle d’investissement est donc long et comprend deux étapes :
L’acquisition d’un équipement qui ne donne pas forcément un flux de trésorerie instantané
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
1.2. Les Objectif de l’analyse financière
L’objectif principal de l'analyse financière est de répondre aux interrogations de toutes les
parties intéressées par les données financières de l’entreprise en termes de finances, que ce soit au
niveau interne ou externe. Ces parties peuvent être le dirigeant de l’entreprise, les actionnaires, les
investisseurs, les organismes financiers, l’Etat, etc.
Selon l’utilisateur, nombreuses sont les informations qu’on cherche à savoir sur les finances
de l'entreprise : la rentabilité, la solvabilité, la performance, la croissance, l'évaluation des risques,
etc. Au niveau externe, deux objectifs sont largement sollicités :
Prévoir la rentabilité financière que peut espérer l'actionnaire : Si l'analyse financière est
faite en vue de placements boursiers ;
Donc l'analyse financière n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise, mais aussi
l'examen de l'ensemble de sa situation financière et de ses perspectives.
L’analyse financière se base sur les informations financières qui se trouvent dans la
comptabilité financière de l’entreprise. Il s’agit de mener une analyse rigoureuse des documents
comptables et de toute information complémentaire de nature financière. Ces documents sont :
L’état des soldes de gestion qui montre la formation de résultats à partir des soldes
intermédiaires de gestion et le calcul de la capacité d’autofinancement de l’entreprise.
Le tableau de financement qui montre les flux financiers en termes d’emplois de ressources
durables
L’état des informations complémentaires permettant la compréhension des états de
synthèse cités ci-dessus.
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1.3.1. Les outils de mathématiques financières
Les mathématiques constituent un outil d’analyse très puissant en matière financière dans la
mesure où elles permettent de faire parler les chiffres que contiennent les documents comptables.
Parmi ses outils :
Les ratios : Il s’agit de rapport entre deux grandeurs l’une au numérateur et l’autre au
dénominateur. La famille des ratios est variable et dépend de l’utilisateur et l’information
recherchée.
Les variations : Elles permettent de mesurer le taux de croissance d’un agrégat d’une période à
une autre.
Les techniques d’actualisation : Elles permettent de savoir la valeur actuelle des valeurs
financières dans le temps.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 2 : L’analyse financière de l’exploitation
D’ores et déjà, le CPC fait apparaître certains soldes intermédiaires de gestion, à savoir le
résultat d’exploitation, le résultat financier, le résultat courant, le résultat non courant, le résultat
avant impôt et le résultat net. Par ailleurs, pour approfondir l’analyse du résultat, il est possible de
calculer d’autres soldes intermédiaires de gestion comme la marge brute, la production de
l’exercice, la valeur ajoutée et l’excédent brut d’exploitation (voir modèle de l’ESG).
La formation du résultat est analysée en cascade par le tableau de formation des résultats
qu’on peut élaborer directement à partir des données du CPC. Cette analyse permet de dégager des
soldes intermédiaires de gestion qu’on peut utiliser comme indicateurs de gestion.
La marge brute est un indicateur significatif et essentiel des entreprises commerciales. Elle
est dégagée aussi par les entreprises industrielles pour leur branche commerciale.
A titre de rappel :
La marge brute ne doit pas être confondue avec la marge commerciale1 (non prévu par le
PCM). En effet, l’évaluation des éléments utilisés pour le calcul de la marge brute n’est pas
homogène. Les achats sont comptabilisés à leur prix d’achat alors que les stocks sont évalués à leur
coût d’achat (prix d’achat + frais accessoires sur achats).
Marge brute
Taux de marge =
1
Marge commerciale = ventes de marchandises (en l’état) – Coût d’achat des marchandises vendues
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Dans une branche d’activité donnée, le taux de marge brute est en général homogène, ce qui
permet de faire des comparaisons dans le temps et dans l’espace.
Exemple :
Elle concerne principalement les entreprises industrielles ayant des activités de fabrication ou
de transformations de biens et services. Elle est composée de :
Elle mesure l’activité productrice de l’entreprise. De ce fait, elle a une plus grande
signification économique que le chiffre d’affaires notamment pour les entreprises qui ont des
productions stockées ou immobilisées importantes. Toutefois, son évaluation est hétérogène
puisque la production vendue est comptabilisée au prix de vente, alors la production stockée et la
production immobilisée sont évaluées au coût de production.
Remarque :
Dans les entreprises qui ont à la fois une activité industrielle et une activité commerciale, la
production de l’exercice ne comprend ni les ventes de marchandises, ni la marge brute.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
2.1.4. La valeur ajoutée
Exemple :
Un tel écart traduit probablement une différence de structure car il est certain que B ne paie
pas à 48 DH ce que les autres paient à 30 ou 35 DH.
Le ratio valeur ajoutée / Production est l’un des premiers indicateurs à calculer dans
l’analyse financière de l’entreprise.
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Enfin, la valeur ajoutée renseigne aussi sur la structure interne de l’entreprise par sa
répartition sur les différents facteurs de production. Notamment, par le calcul des ratios suivants :
Charges de personnel et Amortissements
Valeur Ajoutée Valeur Ajoutée
Ces deux ratios évoluent généralement en sens contraire ; une forte automatisation exigeant
de gros investissements accroît le second ratio mais présente l’avantage pour l’entreprise de
réduire sensiblement le premier.
Exemple :
Entreprise A Entreprise B
Amortissements / V.A 18 % 5%
C’est un solde intermédiaire de gestion qui exprime la ressource interne d’exploitation créée
par l’entreprise, après avoir ajouté à la valeur ajoutée les subventions d’exploitation et déduit les
charges de personnel et les impôts et taxes. Il représente ainsi la véritable performance économique
de l’entreprise avant dotations et charges financières. Dans le cas où l’excédent brut d’exploitation
est négatif, il devient une insuffisance brute d’exploitation (I.B.E.).
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
- dotations et reprises ;
On ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs
circulants ; il s’agit donc des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions
sur actif immobilisé, des dotations aux provisions durables pour risques et charges et des
dotations aux provisions réglementées ;
On retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles relatives
aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie) et les reprises sur subventions
d’investissement ;
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
+ Transferts de charges d’exploitation
+ Produits financiers (1)
- Charges financières (2)
+ Produits non-courants (3)
- Charges non-courantes (4)
- Impôts sur les résultats
(1) Sauf :
- Reprise sur provisions réglementées ou sur provisions durables
- Reprise sur amortissements ;
(2) Sauf dotations sur actifs immobilisé ou financement permanent
(3) Sauf :
- Produits des cessions d’immobilisations
- Reprises sur subventions d’investissement
- Reprise sur provisions durables ou réglementées
(4) Sauf :
- Valeur nette d’amortissements des immobilisations cédées.
- Dotations sur actif immobilisé ou sur financement permanent.
La méthode préconisée par le P.C.M. a l’avantage d’être plus simple que cette seconde
méthode.
La capacité d’autofinancement, est un solde essentiel dans la gestion financière car elle
exprime l’aptitude de l’entreprise à générer des ressources en vue de renouveler ses équipements et
de nourrir financièrement sa croissance.
Remarque
2.1.7. L’autofinancement
Il s’agit d’une ressource stable qu’on retrouve au tableau de financement. C’est le surplus
monétaire généré par l’entreprise et conservé durablement pour assurer le financement de ses
activités.
• La Sous-traitance : les frais de sous-traitance doivent être retirés des charges externes et
transférés aux charges de personnel. Mais lorsque les charges de sous-traitance sont
enregistrées dans le compte 611 et aux comptes 712 comme ventes, elles doivent être
retirés de la production de l'exercice pour obtenir la production propre de l’entreprise
• Le crédit-bail : les redevances du crédit-bail sont comptabilisées dans les autres charges
externes donc dans la consommation de l’exercice ce qui réduit la VA. Ces redevances
remplacent en fait les « dotations aux amortissements » et les « charges financières »
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Applications
Charges Montants
Achats revendus de marchandises 7 000
Achats consommés de matières et fournitures 18 500
Autres charges externes 8 500
Impôts et taxes 1 750
Charges de personnel 13 000
Autres charges d’exploitation 900
Dotations d’exploitation (dont 750 sur élément (circulants) 3 300
Charges financières (dont dotations sur TVP 600) 2 700
Charges non courantes 3 700
Impôts sur les résultats 1 500
Produits Montants
Ventes de marchandises 11 000
Ventes de biens et services produits 47 000
Variation de stocks de produits - 1000
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même 1 900
Subvention d’exploitation 400
Autres produits d’exploitation 150
Reprises d’exploitation (dont 100 sur éléments circulants) 700
Produits financiers 1 100
Produits non courants (Pas de cession d’immobilisations) 2 800
Travail demandé :
1. Etablir l’ESG
2. Calculer le taux de la marge brute
3. Cette entreprise est-elle bien intégrée ?
4. Analyser la structure interne de cette entreprise
Corrigé
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I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS Exercice N
1 Vente de marchandises (en l’état) 11 000
2 - Achats revendus de marchandises 7 000
I = Marge brute sur ventes en l’état 4 000
II Production de l’exercice 47 900
3 + Ventes de biens et services produits 47 000
4 Variation stocks de produits +/- -1 000
5 Immobilisations produites par l’Ese pour elle-même 1 900
III - Consommation de l’exercice 27 000
6 Achats consommés de matières et fournitures 18 500
7 Autres charges externes 8 500
IV = Valeur ajoutée 24 900
8 + Subvention d’exploitation 400
9 - Impôts et taxes 1 750
10 - Charges de personnel 13 000
V = Excèdent brut d’exploitation (EBE) ou IBE 10 550
11 + Autres produits d’exploitation 150
12 - Autres charges d’exploitation 900
13 + Reprises d’exploitation ; transferts de charges 700
14 - Dotations d’exploitation 3 300
VI = Résultat d’exploitation (+ ou -) 7 200
VII ± Résultat financier -1 600
VIII = Résultat courant (+ ou -) +5 600
IX ± Résultat non courant - 900
15 - Impôts sur les résultats 1 500
X = Résultat net de l’exercice +3 200
II. CAPACITE D4AUTOFINANCEMENT (C.AF.) - AUTOFINANCEMENT
1 Résultat net de l’exercice
Bénéfice + ou Perte - +3 200
2 + Dotations d’exploitation 2 550
3 + Dotations financières 0
4 + Dotations non courantes 0
5 - Reprises d’exploitation 600
6 - Reprises financières 0
7 - Reprises non courantes 0
8 - Produits des cessions d’immobilisations 0
9 + Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées 0
I = Capacité d’autofinancement (C.A.F.) 5 150
10 - Distributions de bénéfices 800
II = Autofinancement 4 350
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2. Le taux de la marge brute = 36,36%
Intégration moyenne
On vous communique la balance après inventaire d’une entreprise et on vous demande d'établir
l'état des soldes de gestion (ESG). Tenir compte d’un impôt sur résultats de 20 %
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11171 Capital individuel 1500
11175 Compte de l'exploitant 20
1481 Emprunts auprès des établissements de crédit 980
1486 Fournisseurs d'immobilisation 100
23321 Matériel 900
2340 Matériel de transport 1000
28332 Amortissement du matériel et outillage 265
2834 Amortissement du matériel de transport 900
3111 Marchandises 1050
3417 RRR à obtenir-Avoirs non encore reçus 20
3421 Clients 1900
3424 Clients douteux ou litigieux 100
3425 Clients-Effets à recevoir 200
3481 Créances sur cessions d'immobilisations 140
3491 Charges constatées d'avance 60
3911 Provisions pour dép. des marchandises 100
3942 Provisions pour dép. des clients et cptes ratt. 50
4411 Fournisseurs 1000
4415 Fournisseurs effets à payer 500
4427 RRR à accorder-Avoirs à établir 30
4437 Charges du personnel à payer 300
4491 Produits constatés d'avance 10
4493 Intérêts courus et non échus à payer 70
5141 Banques (soldes débiteurs) 970
5161 Caisse 80
6111 Achats de marchandises 7000
6114 Variation de stocks des marchandises 170
6119 RRR obtenus sur achats de marchandises 20
61252 Achats de fournitures d'entretien 100
6134 Primes d'assurance 50
6144 Publicité, publications et relations publiques 150
61451 Frais postaux 40
61612 Patente 30
6171 Rémunération du personnel 1800
61933 DEA des installations tech. Mel et outillage 95
61934 DEA du matériel de transport 100
61961 DEP pour dépréciation des stocks 20
61964 DEP pour dépréciation des créances 50
63111 Interets des emprunts 70
6513 VNA des immobilisations corporelles cédées 170
65831 Pénalités eet amendes fiscales 20
7111 Ventes de marchandises au Maroc 10000
7119 RRR accordés par l'entreprise 30
71271 Locations diverses reçues 10
7513 PC des immobilisations corporelles 140
75955 Reprises non courantes sur prov pour risques et charges 20
Totaux 16165 16165
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
L’état de soldes de gestion (ESG)
I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS Exercice N
1 Vente de marchandises (en l’état) 9970
2 - Achats revendus de marchandises 6810
I = Marge brute sur ventes en l’état 3160
II Production de l’exercice 10
3 + Ventes de biens et services produits 10
4 Variation stocks de produits +/- -
5 Immobilisations produites par l’Ese pour elle-même -
III - Consommation de l’exercice 340
6 Achats consommés de matières et fournitures 100
7 Autres charges externes 240
IV = Valeur ajoutée 2830
8 + Subvention d’exploitation -
9 - Impôts et taxes 30
10 - Charges de personnel 1800
V = Excèdent brut d’exploitation (EBE) ou IBE 1000
11 + Autres produits d’exploitation -
12 - Autres charges d’exploitation -
13 + Reprises d’exploitation ; transferts de charges -
14 - Dotations d’exploitation 265
VI = Résultat d’exploitation (+ ou -) 735
VII ± Résultat financier - 70
VIII = Résultat courant (+ ou -) 665
IX ± Résultat non courant - 30
15 - Impôts sur les résultats 127
X = Résultat net de l’exercice 508
II. CAPACITE D4AUTOFINANCEMENT (C.AF.) - AUTOFINANCEMENT
1 Résultat net de l’exercice
Bénéfice + ou Perte - 508
2 + Dotations d’exploitation 195
3 + Dotations financières -
4 + Dotations non courantes -
5 - Reprises d’exploitation -
6 - Reprises financières -
7 - Reprises non courantes 20
8 - Produits des cessions d’immobilisations 140
9 + Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées 170
I = Capacité d’autofinancement (C.A.F.) 713
10 - Distributions de bénéfices
-
II = Autofinancement 713
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 3 : L’analyse financière du bilan
- le passif du bilan décrit les ressources ou origine de financement (en capitaux propres, dettes ou
capitaux d’emprunt) à la disposition de l’entreprise à la date considérée.
- l’actif du bilan décrit les emplois économiques qui sont faits à la même date de ces capitaux
(emplois en biens, en titres, en créances) ».
Le bilan est constitué de masses qui sont subdivisées en rubriques, elles mêmes divisées en
postes. On notera aussi l’indication des montants de l’exercice précédent et la présence du résultat
net dans les capitaux propres. (Voir modèle)
Le classement des éléments à l’actif et au passif se fait selon leur nature économique :
présentation fonctionnelle. Celle-ci se fonde sur les notions de cycle et de stabilité des ressources
et des emplois. Les ressources et les emplois sont classés selon le cycle d’investissement, de
financement ou d’exploitations auxquels ils appartiennent. Ainsi les créances et les dettes nées à
plus d’un an et figurant respectivement dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement
restent dans ces masses jusqu’à leur règlement final.
Pour les mêmes raisons d’analyse fonctionnelle, les créances et les dettes liées à
l’exploitation sont et restent inscrites respectivement : dans l’actif circulant et le passif circulant
quelle que soit leur échéance.
Toutefois l’actif et le passif circulants comportent aussi les créances et les dettes non liées à
l’exploitation dans le cas où elles ont à leur naissance une échéance égale ou inférieure à un an.
A noter que le passif du bilan est présenté avant la répartition du résultat net de l’exercice.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3.1.2. La structure fonctionnelle du bilan
Le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable en faisant certains retraitements. Il
s’agit principalement du retraitement des amortissements et des provisions sur éléments stables
qu’on considère comme une augmentation des ressources stables et non pas comme une
diminution des immobilisations. Ainsi, les éléments de l’actif immobilisé seront présentés à leurs
valeurs brutes par contre les éléments de l’actif circulant restent à leurs valeurs nettes puisque,
selon les règles du PCM, les dotations sur éléments circulants sont exclues du calcul de la CAF (on
ne retient que les dotations sur éléments stables).
Toutefois, la maîtrise des vitesses de rotation d’actifs et de passifs n’est pas une évidence,
mais il y a souvent des périodes de crise qui se présentent. C’est pourquoi, pour faire face aux
périodes de mauvaise conjoncture, il est nécessaire de constituer une marge de sécurité financière
30
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
suffisante constituée par le fonds de roulement. Celui-ci permet alors d’ajuster les décaissements
aux encaissements de l’entreprise.
Le fonds de roulement est calculé à partir du bilan, comme la différence entre le financement
permanent et l’actif immobilisé. Cette différence est en principe positive et représente une
ressource permanente de financement. Toutefois, exceptionnellement, le fonds de roulement peut
être négatif dans le cas où le total de l’actif immobilisé dépasse le total du financement permanent.
Selon la perception du PCM, le fonds de roulement est dit « fonctionnel » du fait qu’on ne
tient pas compte de l’échéance des éléments du passif (ressources stables) et de l’actif immobilisé
(emplois stables). En effet, la partie à moins d’un an des emprunts ou des prêts reste incluse,
respectivement, dans les montants globaux des dettes de financement ou des immobilisations
financières. A son tour, la partie des créances ou des dettes circulantes à plus d’un an reste incluse
respectivement dans l’actif circulant ou le passif circulant.
Dans toute entreprise, les opérations du cycle d’exploitation donnent naissance à des flux
réels et monétaires dont le décalage dans le temps se traduit par des créances et des dettes. Ainsi,
la formation des stocks et des créances constitue des emplois qu’il faut financer (besoins de
financement) ; alors que les dettes qui naissent de cette activité constituent des ressources de
financement. Généralement il y a un déséquilibre entre les besoins et les ressources qu’on mesure
par le besoin de financement global (BFG) ou besoin en fonds de roulement (BFR)
En principe le BFG est positif, mais il peut être négatif dans le cas où le passif circulant (hors
trésorerie) excède l’actif circulant (hors trésorerie).
31
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3.2.3. La trésorerie nette
Remarque
Les trois grandeurs (FR, BFG, TN), principales en analyse financière, ressortent
distinctement de la lecture du bilan. Elles sont reliées par l’égalité qui formalise l’équilibre
financier du bilan :
Une trésorerie positive implique que le fonds de roulement permet de financer le besoin de
financement en totalité et il existe un excédent de ressources qui se trouve en trésorerie.
Le cas contraire (trésorerie négative) implique que le fonds de roulement ne finance qu’une
partie du besoin de financement. L’autre partie doit être fiancée par concours bancaire.
BFG
R1 = * 360
C. A.
Ce ratio est, généralement, comparé à celui de la branche d’activité de l’entreprise, mais il est
difficile de trouver une valeur fiable du B.F.G. moyen de la branche qu’on peut considérer comme
normal.
FR
R1 = * 360
C. A.
On compare toujours ce ratio à celui d’une branche d’activité. Par exemple, si dans une
branche donnée, le F.R. est de 30 jours du C.A, un ratio de 14 jours est, a priori, inquiétant.
32
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3.2.4.3. Le ratio d’équilibre de trésorerie : R3
R3 = T N / F R
Exemple :
Ce ratio montre que la trésorerie (négative) de l’entreprise n’est que de 15 % de son F.R.
Cela implique que si le F.R. était supérieur de seulement 15 % à son montant actuel, la trésorerie
de l’entreprise serait équilibré (nulle), ce qui n’est pas mauvais.
Or, si la même entreprise avait un F.R. de 84 600 dh, le ratio serait de - 0,52 indiquant une
grave insuffisance du F.R. Pour équilibrer la trésorerie de l’entreprise, dans ce cas il devrait être
augmenté de 52 % afin que la trésorerie soit équilibrée.
Exercice
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
2- Calculer le F.R. le 01/01/N+1.
3- Commenter la situation financière de l’entreprise
Corrigé
1- F.R. au 31/12/N
Actif circulant = 4 000 000 + 3 000 000 = 7 000 000
Passif circulant = 7 000 000
B.F.G. = 7 000 000 – 7 000 000 = 0
T.N. = 2 000 000
F.R. = 2 000 000
2- Actif circulant = 7 000 000
Passif circulant = 7 000 000 – 3 000 000 = 4 000 000
Trésorerie actif = 2 000 000 – 2 000 000 = 0
Trésorerie passif = 3 000 000 – 2 000 000 =1 000 000
B.F.G. = 7 000 000 – 4 000 000 = 3 000 000
T.N = 1 000 000
F.R.= 3 000 000 -1 000 000 = 2 000 000
3- Commentaire
Le F.R. est inchangé même si les dettes ont diminué, mais l’entreprise n’a plus disponibilité. Donc
la situation financière de l’entreprise est très mauvaise
Pour une meilleure appréhension du B.F.G., il est nécessaire de tenir compte des délais
d’écoulement des éléments qui le compte (stocks, créances, dettes).
C’est le délai moyen de séjour des marchandises ou matières premières dans l’entreprise. On
le calcule en jours ou en mois :
1 1
D= * 360 j ou D = * 12 mois
R R
R : est le taux de rotation des stocks
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Pour les produits finis
Coût de production des ventes
R=
Stock moyen (coût de production)
Le stock moyen est la moyenne arithmétique de différents stocks observés à plusieurs dates
Exemple
L’état des stocks d’une entreprise durant l’exercice 2006 est la suivante :
1er T T2 T3 T4
Matières Premières 115 500 89 640 15 750 32 700
Produits finis 98 680 50 450 12 300 22 460
- Les consommations de M.P. : 209 500 dh
- Coût de production des produits vendus : 1 352 400 dh
Matières premières :
- Stock moyen = 253 590/4 = 63397,5
-Taux de rotation : R = 209 500/63397,5 = 4,72
Ce qui signifie qu’il a fallu, en moyenne, renouveler 4,72 fois le stock pour satisfaire la
consommation.
- Durée d’écoulement : D = 12 / 4,72 = 2,54 mois
Ce qui signifie que les matières restaient en moyenne 2,54 mois en stock avant d’être
utilisées.
Produits finis
- Stock moyen = 183 890/4 = 45 972,5
- Taux de rotation = 1 352 400/45 972,5 = 29,41
- durée d’écoulement :
D = 12/29,41 = 0,40 mois, soit 12 jours.
3.3.2. La durée des crédits clients et fournisseurs.
3.3.2.1. Le crédit clients
La durée moyenne du crédit clients est la moyenne pondérée des différents délais de crédit
donnés par l’entreprise.
Par exemple dans une entreprise les ventes sont réalisées de la manière suivante :
30% au comptant
10% payable à un mois
20% payable à deux mois
35% payable à trois mois.
35
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
La durée moyenne = 0,3 . 0 + 0,10 . 1 + 0,20 . 2 + 0,35 . 3 = 1,55 mois.
Toutefois, on peut calculer la durée moyenne du crédit clients à partir du poste « Clients et
comptes rattachés » en comparant ce dernier au chiffre d’affaires
Clients et comptes rattachés
D= * n jours
C.A. (T.T.C)
Exemple
Les mêmes principes et modalités du crédit clients sont applicables au crédit fournisseurs.
Plus cette durée est longue, plus l’entreprise travaille avec des capitaux étrangers.
Toutefois, il faut éviter les excès de crédits car ces derniers peuvent rendre l’entreprise trop
dépendante de ses fournisseurs.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3.4.1. Les retraitements de l’actif
Les autres immobilisations sont prises en compte par leur valeur réelle. En conséquence des
plus-values (à ajouter aux capitaux propres) ou des moins-values (à déduire des capitaux
propres) sont souvent constatées.
Les écarts de conversion – Actif : représentent les pertes de change latentes sur les diminutions
des créances et sur la majoration des dettes libellées en monnaies étrangères. Il s’agit des actifs
fictifs à éliminer de l’actif et retrancher des capitaux propres.
Les stocks pris en compte à leur valeur réelle. Mais une partie peut être rattachée aux
immobilisations (stock-outil).
Les charges constatées d’avance représentent des valeurs certaines, donc des actifs
économiques.
Remarque :
Si l’entreprise utilise des biens en crédit-bail, il est possible d’augmenter les immobilisations
avec la valeur nette de ces biens (valeur d’origine moins amortissement), et d’augmenter en
contrepartie les dettes à plus d’un an de la même valeur.
Le résultat positif : il convient de répartir le résultat entre les réserves et l’exigible à court
terme (dividendes) en fonction de l’affectation prévue ou probable.
Le passif exigible :
Les écarts de conversion – passif : représentent les gains de change latents sur les majorations
des créances et sur la diminution des dettes libellées en monnaies étrangères représente un gain
de change latent qui doit être réintégré dans les capitaux propres.
Les provisions pour risques et charges lorsqu’elles sont sincères et couvrent des risques et des
charges certains sont considérées comme de l’exigible (à maintenir selon leur classement à
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
long ou à court terme). Si ces provisions ne sont pas sincères, il conviendra de les assimiler à
des réserves. Toutefois, la partie de leur montant correspondant à l’impôt sur les sociétés qui
sera finalement prélevé doit être incluse dans les dettes exigibles à moins d’un an.
Les provisions omises, correspondant à des risques et charges probables, doivent être ajoutées
aux passifs exigibles (dettes probables).
Les provisions réglementées et les subventions d’investissements classées dans les capitaux
propres assimilés à réintégrer dans le résultat fiscal en tenant compte de l’impôt latent. En
principe on considère que les provisions réglementées et les subventions d’investissements se
décomposent en une réserve et une dette latente d’impôts à inclure dans l’exigible à long terme
ou à court terme selon les échéances fiscales.
L’actif net réel représente la valeur patrimoniale de l’entreprise. Il est assimilé aux capitaux
propres
Remarque :
38
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3.5. Les principaux ratios du bilan
Liquidité réduite Act. Cir. (sauf stocks) / dettes à Supérieur à 1. Il mesure la capacité de
moins d’un an l’Ese à honorer ses échéances
Trésorerie générale Actif circulant / dettes à moins Capacité de paiement en liquidant les
d’un an stocks
Exercice d’application
La société ALPHA, Sarl vous communique les informations suivantes :
Bilan au 31/12/N
Actif Net Passif Montant
Frais préliminaires 17 950 Capital social 250 000
Constructions 118 600 Réserves 70 600
Matériel de transport 297 400 Résultat net de l’exercice 35 050
Titres de participation 53 120 Autres dettes de financement 191 880
Marchandises 105 630 Frs et comptes rattachés 151 990
Clients et comptes rattachés 85 950 Etat – créditeur 17 550
Autres débiteurs 9 700 Comptes de régularis.–Passif 21 600
Comptes de régul. – Actif 8 450 Autres provisions pour risques 11 700
TVP 16 200 et charges
Banque 27 620
Caisse 9 750
Total 750 370 Total 750 370
Renseignements annexes
• Les constructions sont évaluées à 150 000 DH
• Les amortissements du matériel de transport ne traduisent pas la dépréciation réelle ; la
moins-value est estimée à 55 000 DH
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• Les titres de participations comprennent 600 parts sociales d’une Sarl dont le capital est
divisé en 3 000 parts les capitaux propres sont de 292 000 DH
• Les stocks de marchandises doivent être dépréciés de 10 %
• Les provisions pour dépréciation des comptes clients de 4 800 DH sont insuffisantes, il
convient de les augmenter de 50 %
• Les titres et valeurs de placement comprennent :
• 10 actions acquises à 317 DH ; cours actuel 297 DH
• 20 obligations acquises à 600 DH, actuellement cotées 592 DH
• 7 actions acquises à 195 DH, cours actuel 223 DH
• Le bénéfice à distribuer est de 25 000 DH
• Les autres provisions pour risques et charges sont sincères.
Travail à faire
Corrigé
L’actif et le passif comptables peuvent être retraités dans un seul tableau appelé tableau des
retraitements et reclassements ou séparément
Totaux 487 070 105630 120 300 37370 355 650 191 880 202 840 -
comptables
TP +5 280 +5 280
CR -2 400 -2 400
TVP +171 +171
Bénéfices -25 000 +25 000
dis.
Totaux 450 800 95 067 118 071 37 370 281 580 191 880 227 840 -
financiers
40
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Retraitement de l’actif et du passif séparément
Retraitement de l’actif
Retraitement du passif
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
1. Calcul de l’actif net réel
= Capitaux propres
Vérification
Réserves 70 600
Plus-value 36 851
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
3. Bilan financier condensé
Actif M % Passif M %
Actif immob. 450 800 64,28 Capitaux propres 281 588 40,15
Ratio Valeur
Financement des immobilisations
1,05
Autonomie financière
0,67
Liquidité réduite
0,68
Trésorerie générale
1,09
Trésorerie immédiate
0,16
43
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 4 : L’analyse financière par les ratios
- au CA CA (TTC) / Effectif
- à la VA VA / Effectif
La rentabilité d’une entreprise peut s’apprécier selon une optique commerciale, économique
ou financière.
Il s’agit d’une comparaison entre le résultat économique et l’ensemble des moyens mis en
œuvre pour l’obtenir.
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Généralement, on retient : le ratio et la décomposition suivants :
On peut trouver des liens entre la rentabilité financière et la rentabilité économique selon
deux cas :
Avec :
Re = Rentabilité économique
Rf = Rentabilité financière.
t = taux d’imposition (IS)
i = Taux d’intérêt moyen (I/D)
D = Total des dettes
CP = Capitaux propres
I = Charges d’intérêts sous déduction des produits d’intérêts
D / CP : Bras de levier
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4. 3. Ratios de structure
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Chapitre 5. L’analyse en termes des flux financiers : le tableau de financement
Synthèse des masses de bilan analysées en simples variations nettes à partir de 2 bilans
successifs.
Les emplois et les ressources sont analysés en trois niveaux en parallélisme avec les masses
du bilan : les flux de valeurs stables ; les mouvements des actifs et passifs circulants et les
mouvements de trésorerie
Exercice d’application
Nota : Les dotations d’exploitation se composent de 216 300 pour les amortissements et 6 800 de
provisions pour dépréciations des stocks
Les produits financiers contiennent 1 800 de reprise sur titres de participation
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
Actif N N-1 Passif N N-1
Frais préliminaires 11 200 12 000 Capital social 475 000 420 000
I.T. M.O 280 000 350 000 Autres réserves 65 000 74 500
Matériel de transport 345 000 240 000 Résultats nets 32 000 - 9 500
Mobilier de bureau 13 500 - Autres dettes de finan. 180 000 205 000
Titres de participation - 25 000 Provisions pour charges 15 000 10 000
Total I 649 700 627 000 Total I 767 000 700 000
Matières et fournitures 18 500 18 500 Fournisseurs 128 700 127 500
Stocks de produits finis 41 000 36 000 Etat - Créditeur 18 500 12 000
Clients et comptes rattachés 104 000 123 500
Titres et valeurs de Plac. 21 400 8 000
Total II 184 900 186 000 Total II 147 200 139 500
Banques 64 000 19 500 Crédits de trésorerie
Caisses 15 600 7 000
Total III 79 600 26 500 Total III - -
Total général 914 200 839 500 Total général 914 200 839 500
3. Renseignements annexes
L’augmentation du capital au cours de l’année N a été opérée en totalité par apports nouveaux ;
Une dette de financement de 75 000 dh a été contractée au cours de l’année N et une autre a été
remboursée ;
Cession au cours de l’année N d’un matériel de transport à 9 000 dh et des titres de participation pour
25 000 dh ;
Acquisition, au cours de l’année N, d’un matériel de transport à 248 000 dh et d’un mobilier à 15 200
dh.
Travail demandé
1. Etablir l’ESG
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Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
ETAT DES SOLDES DE GESTION (ESG)
Modèle normal Exercice du 01/01/N Au 31/12/N
I. Tableau de Formation des Résultats (TFR)
Exercice Exercice
N N-1
1 Vente de marchandises (en l’état) 0
2 - Achats revendus de marchandises 0
I = Marge brute sur ventes en l’état 0
II Production de l’exercice 997 000
3 + Ventes de biens et services produits 992 000
4 Variation stocks de produits +/- 5 000
5 Immobilisations produites par l’entreprise pour elle- 0
même
III - Consommation de l’exercice 613 100
6 Achats consommés de matières et fournitures 531 400
7 Autres charges externes 81 700
IV = Valeur ajoutée 383 900
8 + Subvention d’exploitation 0
9 - Impôts et taxes 24 500
10 - Charges de personnel 110 100
V = Excèdent brut d’exploitation (EBE) ou 249 300
= Insuffisance brute d’exploitation (IBE) -
11 + Autres produits d’exploitation 12 000
12 - Autres charges d’exploitation 2 400
13 + Reprises d’exploitation ; transferts de charges 0
14 - Dotations d’exploitation 223 100
VI = Résultat d’exploitation (+ ou -) 35 800
VII ± Résultat financier 9 100
VIII = Résultat courant (+ ou -) 44 900
IX ± Résultat non courant -1 000
15 - Impôts sur les résultats 11 900
X = Résultat net de l’exercice 32 000
49
Pr. Saïd AHROUCH, Analyse et diagnostic financiers, FSJES d’Agadir 2023
TABLEAU DE FINANCEMENT DE L’EXERCICE
Modèle normal Exercice du 01/01/N Au 31/12/N
I. SYNTHESE DES MASSES DU BILAN
Masses Variations a - b
Exercice N Exercice N-1
a Emplois Ressources d
b c
Financement permanent 767000 700000 67000
Moins actif immobilisé 649700 627000 22700
Fonds de roulement fonctionnel 117300 73000 44300
Actif circulant 184900 186000 1100
Moins passif circulant 147200 139500 7700
Besoin de financement global 37700 46500 8800
Trésorerie nette (Actif - Passif) = A-B 79600 26500 53100
50
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Exercices
EXERCICE 1
Le chiffre d’affaire d’une entreprise est réalisé dans les conditions suivantes :
702 % au comptant
20 % payable à un mois
20 % payable à 2 mois
20 % payable à 3 mois
1) Calculer la durée moyenne du Crédit - clients,
2) Le chiffre d’affaires régulièrement étalé sur l’année s’élève à 3 540 000 DH. Quel est le
montant du compte «Clients et comptes rattachés » ?
EXERCICE 2
Une entreprise commerciale dont le taux de rotation du stock est de 12 réalise toutes ses
ventes au comptant ; ses fournisseurs lui assurent deus mois de crédit ; le chiffre d’affaires annuel
est de 7 500 000 DH et le taux de marge est de 20 %.
EXERCICE 3
Le service comptabilité d’une entreprise vous communique les informations suivantes (en
1000 DH) :
Stock de marchandises de fin d’exercice : 40 000
Stock de marchandises de début d’exercice : 39 000
Clients et comptes rattachés : 23 000
Fournisseurs et comptes rattachés : 32 000
Achats revendus de marchandises : 200 000
Charges de personnel : 60 000
Charges financières : 10 800
Charges non courantes : 200
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Travail à faire
1) Calculer le ratio de rotation des stocks pour l’exercice
2) Calculer la durée moyenne du crédit clients pour le dernier trimestre
3) Calculer la durée moyenne du crédit fournisseurs pour le dernier trimestre
EXERCICE 4
TOTAUX DE
OPERATIONS L'EXERCICE
Propres à Concernant
l'exercice l'exercice
précédent 3=1+2
1 2
PRODUITS D'EXPLOITATION
I
Ventes de marchandises (en l'état)
18 756 18756
Vente de biens et services produits 566 280 566 280
E Chiffre d'affaires 585 036 585 036
X Variation de stocks de produits (±) -30 736,5 -30 736,5
P Immobilisations produites par l'Ese pour
1 764 1 764
L elle-même
O Subvention d'exploitation - -
I Autres produits d'exploitation 1 440 1 440
T Reprise d'exploitation : transfert de charges 496,5 496,5
A
T TOTAL I 558 000 558 000
I
O
N II Charges d’exploitation
Achats revendus de marchandises
Achats consommés de matières et 14 328 14 328
fournitures 235 152 235 152
Autres charges externes 12 888 12 888
Impôts et taxes 7 200 7 200
Charges de personnel 230 400 230 400
Autres charges d'exploitation 1 080 1 080
Dotations d'exploitation 13 680 13 680
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CHARGES FINANCIERES
V
Charges d'intérêts 2 448 2 448
Pertes de change - -
Autres charges financiers - -
Dotations financières 51 51
TOTAL V 2 499 2 499
RESULTAT FINANCIER (IV-V)
VI 4 125
Résultat Courant (III+VI)
VII 47 397
Travail demandé
1. Etablir l’ESG
2. Commenter
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EXERCICE 5
Procéder aux retratiments des SIG de l’exercice précédent selon les informations suivantes :
Une redevance de crédit-bail de 30 000 DH est analysée en :
- Un amortissement de 20 000 DH,
- Une charge financière de 10 000 DH
La rémunération du personnel extérieur figure pour 25 000 DH
EXERCICE 6
Renseignements annexes :
Les constructions sont évaluées au double de leurs valeurs
Les amortissements du mobilier de bureau ne traduisent pas la dépréciation réelle ; la moins-
value est estimée à 10 500 DH
Des stocks de matières premières de 100 000 DH et de produits finis de 40 000 DH sont gardés
en permanence dans l’entreprise
Les titres de participations comprennent 80 actions achetées à 250 DH l’une dont le cours
actuel est le même, et 100 actions acquises à 160 l’une, cours actuel est de 175 DH / actions
Le plafond d’escompte des effets est limité à 34 000 DH
L’assemblée générale des associés a décidé de doter les réservés de 63 120 DH et de distribuer
le reste aux associés.
Une partie de 44 000 DH des dettes de financement est exigible à moins d’un an.
Les autres provisions pour risques et charges sont sincères.
Travail à faire
Renseignements annexes :
- Les installations techniques enregistrent une plus-value de 95 625 DH
- Les titres et valeurs de placement sont estimés à 18 000 DH
- Les effets à recevoir sont escomptables pour un montant de 14 000 DH
- Une provision durable pour grosse réparation de 38 000 DH est à constituer
- Le bénéfice à distribuer est de 24 000 DH
- Les autres provisions pour risques et charges sont sincères.
Travail à faire
2
Dont 16 000 DH à moins d’un an
3
Dont 5 400 à plus d’un an
4
Dont 44 000 à moins d’un an
5
Dont 32 300 à plus d’un an
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EXERCICE 8
A l’aide des bilans (annexe A) et des renseignements donnés (annexe B) établir le tableau de
financement selon le PCM.
Annexe A :
Actif
Exercice t t-1
Eléments d’actif Brut Amor & Net Net
prov
Frais préliminaires 24 800 12 400 12 400
Charges à répartir sur plu. Exerc. 1 140
Prime de remb. des obligations 200 000 100 000 100 000 120 000
Terrains 1 280 000 1 280 000 280 000
Constructions 5 482 000 1 977 000 3 505 000 3 784 000
I.T.M.O.I. 9 900 000 7 520 000 2 380 000 3 230 000
Autres immob. corporelles 1 622 000 786 000 836 000 1 028 000
Prêts 45 000 45 000 50 000
Autres créances financières 202 000 202 000 230 000
Titres de participation 575 000 575 000 575 000
Total Actif immobilisé 19 330 800 10 395 400 8 935 400 9 298 140
Stocks 1 132 000 1 132 000 1 050 000
Créances 4 437 400 632 000 3 805 400 3 428 630
Total Actif circulant 5 569 400 632 000 4 937 400 4 478 630
Trésorerie-Actif 65 060 65 060 200 000
Total 24 965 260 11 027 400 13 937 860 13 976 770
Passif
Eléments de Passif Exercice t t-1
Capital 4 000 000 3 500 000
Réserves 4 535 480 4 702 500
Résultat net de l’exercice 150 190 659 600
Subventions d’investissements 91 410 108 710
Provisions réglementées 470 950 430 000
Provisions pour risques et charges 176 700 69 750
Dettes de financement 1 417 800 1 584 800
Dettes du passif circulant 3 095 330 2 921 410
Total 13 937 860 13 976 770
Annexe B :
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2- Une construction (valeur d’origine : 2 000 000) a été cédée pour 400 000. Elle était amortie
à hauteur de 1 800 000. On notera que la société a fait construire un entrepôt au cours de
l’exercice t.
3- Une machine neuve (matériel industriel) a été acquise pour 500 000 en remplacement d’un
matériel vendu 210 000 et amorti 130 000.
4- Une facturière a été échangée contre un ordinateur. La valeur d’origine de la facturière était
de 50 000. Elle était amortie à hauteur de 30 000 et a été reprise pour 25 000.
5- Aucun emprunt nouveau n’a été contracté lors de l’exercice t.
6- Amortissements cumulés à l’issue de l’exercice t-1 : constructions : 3 098 000, I.T.M.O.I. :
6 450 000, A.I.C. : 564 000.
7- L’augmentation de capital a été effectuée par incorporation de réserves.
Travail à faire
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Références bibliographiques complémentaires
Belkahia Rachid, Oudad Hassan, Finance d’entreprise : analyse et diagnostic financiers, Edit
Consulting, 2007
Grandguillot Francis et Grandguillot Béatrice, L'essentiel de l'analyse financière,
Edition Gualino, 2016
Hubert de La Bruslerie, Analyse financière : Information financière, évaluation, diagnostic,
Dunod, 2014
Peyrard Josette, Analyse financière, Editions Vuibert, 1999
Ramage Pierre, Analyse et diagnostic financier, Editions d’Organisation, 2001
Teulie Jacques, Topsacalian Patrick, Finance, Editions Vuibert, 2005
Vernimmen Pierre, Finance d’entreprise, Editions Dalloz, 2005
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