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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

INTRODUCTION ...................................................................................2
ACTIVITÉS DE PRÊT HORS BILAN...................................................2
Lettres de crédit ...................................................................................2
Engagements de prêt ............................................................................3
TRANSFERTS D'ACTIFS FINANCIERS .............................................4
Banque hypothécaire ...........................................................................4
Actifs financiers vendus sans recours..................................................5
Actifs financiers vendus avec recours .................................................5
Recours et substituts de crédit direct ...................................................5
ENGAGEMENTS CONDITIONNELS HORS BILAN .........................5
Acceptations bancaires ........................................................................5
Facilités de souscription renouvelables ...............................................6
Lettre de crédit de soutien émise par un autre établissement dépositaire 6
PASSIFS ÉVENTUELS CLASSÉS DÉFAVORABLEMENT ..............6

RMS Manual of Examination Policies 3.8-1 Activités hors bilan (6/19)

(Manuel des politiques d'examen)
Federal Deposit Insurance Corporation
(Société fédérale d'assurance-dépôts)
ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

remboursement et sa capacité/volonté de payer, sont

INTRODUCTION également applicables lors de l'examen des engagements
conditionnels tels que les lettres de crédit et les
Les activités hors bilan comprennent des éléments tels que
engagements de prêt.
les engagements de prêt, les lettres de crédit et les facilités
de souscription renouvelables. Les établissements sont
tenus de déclarer les éléments hors bilan conformément
aux instructions du rapport d'appel. L'utilisation d'activités
hors bilan peut améliorer les ratios de résultat, car les
bénéfices générés par ces activités sont inclus dans le
numérateur du résultat, tandis que le solde de l'actif total
inclus dans le dénominateur reste inchangé.

Les examinateurs doivent examiner les risques et les

contrôles associés aux activités hors bilan au cours des
examens. Les examens doivent porter sur l'adéquation
d'éléments tels que

• Politiques, pratiques et contrôles internes ;

• Conformité avec les lois applicables et les directives
internes de la banque ;
• la qualité de crédit et la recouvrabilité des éléments
de crédit hors bilan ; et
• Activités de surveillance et d'audit du conseil
d'administration.

←
ACTIVITÉS DE PRÊT HORS BILAN
Lors de l'examen des activités de prêt hors bilan, les
examinateurs doivent appliquer les mêmes techniques
générales d'examen que celles qu'ils utilisent pour évaluer
un portefeuille de prêts directs. Par exemple, ils doivent
examiner l'adéquation des contrôles internes et des
politiques approuvées par le conseil d'administration dans
les banques ayant un niveau significatif d'activités de prêt
hors bilan. Les politiques globales traitent généralement de
questions telles que les normes de souscription, les
exigences en matière de documentation et de tenue des
dossiers, les procédures de recouvrement et d'examen, les
limites de prêt des agents et les limites d'emprunt des
clients, les exigences en matière d'approbation par le
conseil d'administration et le comité des prêts, et les
exigences en matière d'information du conseil
d'administration. En règle générale, les limites globales des
engagements conditionnels et les sous-limites spécifiques
des différents types d'activités de prêt hors bilan, soit en
termes de montant, soit en termes de pourcentage relatif
(par exemple, un pourcentage du total des actifs ou du
capital), sont également souvent abordées.

Lors de l'évaluation des lignes de crédit individuelles, les

examinateurs doivent passer en revue tous les accords
d'emprunt d'un client avec l a banque (par exemple, les
prêts directs, les lettres de crédit et les engagements de
prêt). Les autres facteurs analysés lors de l'examen des
prêts directs, tels que la protection des garanties et la
situation financière de l'emprunteur, ses antécédents de
Activités hors bilan (6/19) 3.8-2 RMS Manual of Examination Policies
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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

Lors de l'analyse des activités de prêt hors bilan, les paiements au bénéficiaire sont garantis en échange d'une
examinateurs doivent évaluer la probabilité que les lignes commission périodique pendant toute la durée de la lettre.
soient financées et, le cas échéant, si les provisions pour Une SBLC peut avoir une orientation financière, lorsque le
pertes reflètent de manière adéquate les risques de crédit titulaire du compte doit effectuer un paiement au
hors bilan. Ces provisions ne doivent pas être incluses bénéficiaire, ou une orientation de performance, lorsqu'un
dans la provision générale pour pertes sur prêts et crédits- service doit être fourni par le titulaire du compte. Les
bails (ALLL). Les expositions de crédit sur les SBLC sont émises à des f i n s diverses, notamment pour
instruments financiers présentant un risque de crédit hors
bilan doivent être enregistrées séparément de l'ALLL lié à
un instrument financier reconnu (c'est-à-dire un actif
financier inscrit au bilan). Les provisions pour risques de
crédit hors bilan sont déclarées dans le Call Report
Schedule RC-G - Other Liabilities.

Les examinateurs doivent également tenir compte des

lettres de crédit de soutien lorsqu'ils déterminent les
limites légales des prêts à un emprunteur et la conformité
avec la section 337.2(b) des règles et règlements de la
FDIC.

Lettres de crédit
Une lettre de crédit (LOC) est un document émis par une
banque au nom de son client autorisant un tiers à tirer des
traites sur la banque jusqu'à un montant stipulé selon des
termes et conditions spécifiques. Une lettre de crédit est
un engagement conditionnel (sauf en cas de paiement
anticipé par le titulaire du compte) de la part de la banque
à payer les traites tirées conformément aux termes du
document. Il existe quatre types principaux de lettres de
crédit : les lettres de voyage, les lettres de crédit vendues
au comptant, les lettres de crédit commerciales et les
lettres de crédit standby.

Travelers - Une lettre de crédit de voyage est adressée

par la banque à ses correspondants, autorisant des traites
par la personne nommée selon des conditions spécifiées.
Ces lettres sont généralement vendues au comptant.

Vendue au comptant - Lorsqu'une lettre de crédit est

vendue au comptant, l a banque reçoit des fonds du client
au moment de l'émission. Cette lettre n'est pas
comptabilisée comme un passif éventuel, mais plutôt
comme un dépôt à vue.

Commercial - Une lettre de crédit commerciale est émise

pour faciliter les échanges ou le commerce. En général,
les traites sont utilisées lorsque la transaction sous-jacente
est réalisée comme prévu. Les lettres de crédit
commerciales qui ne sont pas vendues au comptant
représentent un passif éventuel. Pour plus de détails sur
les lettres de crédit commerciales, voir la section
"Opérations bancaires internationales" du présent manuel.

Standby - Une lettre de crédit standby (SBLC) est un

engagement irrévocable de la part de la banque émettrice
d'effectuer un paiement à un bénéficiaire désigné. Les
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améliorer la cote de crédit d'un bénéficiaire, garantir banque doit donc honorer toutes les traites, que les
l'exécution des contrats de construction et s'assurer que le participants veuillent ou non débourser leur part
bénéficiaire s'acquitte de ses obligations financières à proportionnelle ou qu'ils soient en mesure de le faire. Les
l'égard de ses principaux fournisseurs. syndications, en revanche, représentent des répartitions
légales de la responsabilité. Si une banque ne remplit pas
L'ASC Topic 460, Guarantees, précise qu'un garant est ses obligations au titre de la SBLC, les autres banques ne
tenu de comptabiliser, au début d'une garantie, un passif sont pas responsables de sa part.
correspondant à la juste valeur de l'obligation contractée
lors de l'émission de la garantie. L'ASC Topic 460
s'applique aux lettres de crédit de soutien, qu'elles soient
financières ou de performance. Les lettres de crédit
commerciales et autres engagements de prêt, généralement
considérés comme des garanties de financement, ne sont
pas inclus dans le champ d'application de l'ASC Topic 460,
car ces instruments ne garantissent pas le paiement d'une
obligation monétaire et ne prévoient pas de paiement en
cas de défaillance de la partie débitrice.

Bien qu'aucune forme particulière ne soit requise, les

documents relatifs aux SBLC contiennent généralement
certaines informations descriptives. Le premier élément
comprend généralement un accord contraignant distinct
dans lequel le titulaire du compte accepte de rembourser la
banque pour tous les paiements effectués dans le cadre de
la SBLC. La lettre proprement dite est souvent qualifiée de
lettre de crédit standby, précise un montant stipulé, couvre
une période spécifique et détaille les informations
pertinentes qui doivent être présentées à la banque avant
que tout prélèvement ne soit honoré en raison de la
défaillance de la partie au compte. La plupart des SBLC
sont soigneusement formulées de manière à ce que la
banque ne soit pas impliquée dans la détermination des
faits ou du droit en cause entre le titulaire du compte et le
bénéficiaire.

Les principaux risques liés aux SBLC sont le risque de

crédit (la possibilité d'une défaillance de la part du titulaire
du compte) et le risque de financement (l'incapacité
potentielle de la banque à financer un tirage important à
partir de sources normales). Une SBLC est une extension
potentielle de crédit et doit être évaluée de la même
manière que les prêts directs. Le risque de crédit peut être
important dans le cadre d'une SBLC en raison de sa nature
irrévocable, en particulier si la SBLC est souscrite pour
une période prolongée. En règle générale, une banque peut
annuler un engagement de prêt direct à un client si la
situation financière de ce dernier se détériore et si
l'engagement de prêt contient une clause de changement
défavorable. Toutefois, une telle clause n'est pas applicable
à une SBLC puisqu'il s'agit d'un accord irrévocable entre la
banque et le bénéficiaire.

Une SBLC peut faire l'objet d'une participation ou d'une

syndication. Toutefois, contrairement aux prêts, la vente de
participations à une SBLC ne diminue pas le passif
éventuel total de la banque émettrice. Le nom de la banque
émettrice figure sur la lettre de crédit proprement dite et la

Activités hors bilan (6/19) 3.8-4 RMS Manual of Examination Policies

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lesquels on ne s'attend pas à des tirages, sauf si le client

La section 337.2(d) des règles et règlements de la FDIC n'est pas en mesure de retirer ou de renouveler l'émission à
exige que les banques maintiennent des contrôles adéquats l'échéance.
et des registres auxiliaires des SBLC, comparables aux
registres tenus pour les prêts directs, afin que la Moins détaillée qu'un engagement de prêt formel, la ligne
responsabilité totale d'une banque puisse être déterminée à de crédit exprime au client, généralement par lettre, un
tout moment. Les banques sont également tenues de faire engagement de financement.
figurer toutes les SBLC dans les états financiers publiés.
Conformément à l'article 337.2(d), les dossiers de crédit
doivent refléter le statut actuel des SBLC, et des rapports
adéquats concernant les types et le volume des SBLC
doivent être maintenus. Ces rapports permettent à la
direction et au conseil d'administration de surveiller les
risques de crédit et d'identifier les concentrations
potentielles afin que des mesures appropriées puissent être
prises, le cas échéant, pour réduire l'exposition indue.

Les examinateurs doivent évaluer la nécessité de classer

défavorablement ou de désigner comme mention spéciale
une SBLC si des tirages au titre de la facilité sont
probables et s'il existe des faiblesses en matière de crédit.
Par exemple, la détérioration de la situation financière de
la partie titulaire du compte pourrait compromettre
l'exécution de la lettre de crédit et entraîner un tirage de la
part du bénéficiaire. En cas de tirage, le prêt
compensatoire accordé au client peut devenir un problème
de recouvrement, surtout s'il n'est pas garanti.

Engagements de prêt
Un engagement de prêt est un accord écrit, signé par
l'emprunteur et la banque, détaillant les conditions dans
lesquelles la banque financera un prêt. L'engagement
précise une limite de financement et comporte une date
d'expiration. Pour accepter le financement, la banque peut
exiger une commission et/ou le maintien d'un solde de
dépôt compensatoire stipulé de la part du client. Un
engagement peut être irrévocable (comme dans le cas
d'une SBLC) et constituer une obligation contractuelle
pour la banque de prêter à la demande du client. En
général, les engagements sont conditionnés au maintien
par le client d'une situation financière satisfaisante et à
l'absence de manquements à d'autres engagements. Une
banque peut également conclure un accord d'achat
d'engagements de prêt auprès d'une autre institution, qui
doivent être reflétés comme des éléments hors bilan,
jusqu'à ce que la vente soit réalisée. Les engagements de
prêts liés aux prêts hypothécaires qui seront détenus en
vue de la vente sont examinés dans la section sur la
banque hypothécaire ci-dessous.

Certains types d'engagements sont appelés à être utilisés,

comme une ligne de fonds de roulement renouvelable
pour financer les dépenses d'exploitation ou un prêt à
terme pour l'achat d'équipements ou le développement
d'un bien immobilier. D'autres engagements servent de
facilités de secours, comme les billets de trésorerie, pour
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la volonté de la banque de prêter jusqu'à un certain

montant sur une période déterminée. Ce type de facilité est
communiqué au client et appelé ligne conseillée ou
confirmée, par opposition aux lignes directrices, qui ne
sont pas portées à la connaissance du client, mais sont
simplement utilisées par la banque comme lignes
directrices en matière de prêt à des fins de contrôle interne
ou d'exploitation. De nombreuses lignes de crédit peuvent
être annulées si la situation financière du client se
détériore, tandis que d'autres sont simplement annulables à
la discrétion de la banque.
Les examinateurs doivent prendre en compte le type, le
volume et le financement anticipé des engagements de prêt
et des lignes de crédit lorsqu'ils évaluent le programme de
gestion des fonds d'une banque et notent la position de
liquidité. Les examinateurs doivent examiner les rapports
de gestion internes estimant le montant des engagements
devant être financés sur différentes périodes.

Des désaccords peuvent survenir quant à ce qui constitue

un engagement juridiquement contraignant de la part de la
banque. Par exemple, un accord de crédit peut être qualifié
de ligne de crédit révocable, mais en même temps, il peut
s'agir d'un engagement juridiquement contraignant de
prêter si une contrepartie a été donnée par le client et que
les termes de l'accord entre les parties aboutissent à un
contrat. Le cas échéant, les examinateurs doivent examiner
l'étendue de l'obligation légale de la banque de financer les
engagements désignés comme révocables, afin de s'assurer
que les obligations sont correctement documentées et
juridiquement défendables au cas où la banque devrait
annuler un engagement de prêt.

Les documents de crédit contiennent souvent une clause de

changement défavorable important (MAC), qui vise à
permettre à la banque de mettre fin à l'engagement ou à la
ligne de crédit si la situation financière du client se
détériore. Le caractère exécutoire d'une clause MAC
dépend de la question de savoir si une relation
juridiquement contraignante se poursuit en cas de non-
respect d'engagements financiers spécifiques. Bien que le
caractère exécutoire des clauses MAC puisse faire l'objet
d'une certaine incertitude, ces clauses peuvent donner à la
banque un moyen de pression dans les négociations avec le
client sur des questions telles que les demandes de sûretés
supplémentaires ou de garanties personnelles.

Il n'est pas toujours facile de déterminer si une banque

financera un engagement de prêt ou une ligne de crédit ;
c'est pourquoi une analyse minutieuse est souvent
nécessaire. Une clause MAC peut permettre à la banque de
refuser de financer un emprunteur qui n'a pas respecté une
clause du prêt. Certaines banques peuvent refuser des
demandes de financement en cas de non-respect d'une
clause, tandis que d'autres peuvent se montrer plus
conciliantes et accorder des avances à moins que
l'emprunteur ne semble susceptible de déposer le bilan. Les
procédures suivies par la banque pour accepter ou refuser
les demandes de financement impliquant des conditions
défavorables tiennent généralement compte de la situation
financière de l'emprunteur, de ses antécédents en matière
de crédit et de ses perspectives de remboursement. Ces
facteurs sont également importants dans l'évaluation
globale du risque de crédit par l'examinateur.

Activités hors bilan (6/19) 3.8-6 RMS Manual of Examination Policies

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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

Pour plus d'informations, voir la section Liquidité et comme des dérivés sont comptabilisées comme des
gestion des fonds du présent manuel. éléments hors bilan si le montant total dépasse
individuellement 10 % des fonds propres de la banque.
←
TRANSFERTS D'ACTIFS FINANCIERS

Banque hypothécaire
Les engagements d'octroi de prêts hypothécaires destinés à
être vendus comprennent souvent des engagements de
blocage de taux d'intérêt. En général, les engagements de
blocage de taux sont des accords visant à accorder un
crédit à un emprunteur à un taux d'intérêt déterminé. Ces
accords, qui peuvent porter sur des taux fixes ou
variables, protègent les emprunteurs contre la hausse des
taux d'intérêt pendant le traitement des demandes de prêt.

Les engagements de blocage de taux d'intérêt sur les prêts

hypothécaires destinés à être vendus sont des dérivés et
doivent être comptabilisés à leur juste valeur dans le bilan
en tant qu'actif ou passif. Les engagements sont
comptabilisés en tant qu'options vendues de gré à gré dans
le tableau RC-L, Dérivés et éléments hors bilan, avec leur
montant notionnel.

Les banques concluent souvent un accord avec un

investisseur pour vendre des prêts hypothécaires qui sont
originés dans le cadre de contrats à livraison obligatoire
ou de contrats de meilleure qualité. Les contrats de
livraison obligatoire et d'obligation de moyens qui
répondent à la définition d'un dérivé sont inscrits au bilan
à leur juste valeur et au tableau RC-L en tant
qu'engagements de vente de prêts à terme. Au lieu de
conclure un contrat d'obligation de moyens ou de
livraison, une banque peut utiliser le marché de la
titrisation pour vendre des prêts hypothécaires.

Une banque ne peut pas compenser les dérivés dont la

juste valeur est négative (passif) par ceux dont la juste
valeur est positive (actif), à moins que les critères de
compensation prévus par les GAAP américains n'aient été
satisfaits. En outre, une banque ne peut pas compenser la
juste valeur des engagements de vente de prêts à terme
avec la juste valeur des engagements de prêts dérivés de
prêts hypothécaires destinés à la vente, car les
engagements ont généralement des contreparties
différentes.

Les engagements d'octroi de prêts hypothécaires qui

seront détenus à des fins d'investissement et les
engagements d'octroi d'autres types de prêts nécessitent
une évaluation pour déterminer si les engagements
répondent aux critères d'un dérivé. Souvent, ces
engagements de prêt ne répondent pas à l'exigence de
règlement net en vertu de l'ASC Topic 815 et ne sont pas
considérés comme des dérivés. Les parties non utilisées
des engagements de prêt qui ne sont pas considérés
RMS Manual of Examination Policies 3.8-7 Activités hors bilan (6/19)
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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

Les normes de comptabilité et d'information pour les
activités dérivées sont définies dans l'ASC Topic 815,
Derivatives and Hedging et dans l'ASC Topic 948,
Financial Services - Mortgage Banking. L'ASC Topic 815
exige que tous les produits dérivés soient comptabilisés au
bilan en tant qu'actifs ou passifs à leur juste valeur. Des
informations supplémentaires sont disponibles dans le
Capital Markets Handbook, le Call Report Glossary et les
instructions pour le RC-L, Derivatives and Off-Balance
Sheet Items (Dérivés et éléments hors bilan).
limite pas la capacité de la Société à réclamer des
participations à des prêts avec recours. Les dispositions
relatives au recours dans les participations à des prêts
vendus avant le 1er janvier 2002 n'empêchent pas
nécessairement la comptabilisation de la vente pour les
participations à des prêts.

Actifs financiers vendus sans recours

Les actifs financiers vendus sans recours, lorsque la
banque a abandonné le contrôle et remplit les autres
conditions d'une vente selon l'ASC Topic 860, sont
comptabilisés comme des ventes de prêts. Dans le cas de
participations à des prêts, le transfert d'une partie d'un actif
financier entier doit répondre à la définition d'une
participation. Si le transfert d'une partie d'un actif financier
répond à la définition d'une participation et que les autres
conditions de vente sont remplies, la banque est tenue de
répartir la valeur comptable antérieure du prêt entre la
participation vendue et la participation qu'elle continue de
détenir sur la base des justes valeurs relatives à la date du
transfert. De plus amples informations sur les
participations dans des prêts sont présentées dans la section
Prêts du présent manuel.

Si, à la suite d'un changement de circonstances, une

banque vendeuse reprend le contrôle d'un actif financier
transféré qui était précédemment comptabilisé comme une
vente, le changement doit généralement être comptabilisé
de la même manière qu'un achat d'un actif financier
transféré auprès de l'acquéreur en échange du passif
assumé. Si le transfert de l'actif financier ne remplit pas les
conditions pour être traité comme une vente, la banque
cédante et le cessionnaire acquéreur doivent comptabiliser
le transfert comme un emprunt garanti avec nantissement.

Actifs financiers vendus avec recours

Les actifs financiers transférés avec recours peuvent ou
non remplir les conditions requises pour être traités comme
des ventes en vertu des GAAP américains. Dans certains
cas, les dispositions relatives au recours peuvent signifier
que le ou les actifs financiers transférés n'ont pas été isolés
hors de portée de la banque cédante ou de ses filiales
consolidées, c'est-à-dire le premier critère de l'ASC 860
pour le traitement des ventes. Par exemple, lorsqu'une
banque assurée transfère une participation à un prêt avec
recours, la participation ne sera généralement pas
considérée comme isolée de la banque vendeuse en cas de
mise sous séquestre par la FDIC. La section 360.6 des
règles et règlements de la FDIC limite la capacité de la
Société à réclamer des participations à des prêts sans
recours telles que définies dans le règlement, mais ne
Activités hors bilan (6/19) 3.8-8 RMS Manual of Examination Policies
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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

transfert. Pour plus d'informations, voir la section 3.2 du
manuel - Prêts.
Si le transfert de l'actif financier, par exemple la vente
d'un prêt, remplit les conditions requises pour être
considéré comme une vente au sens de l'ASC Topic 860,
la banque doit sortir l'actif transféré du bilan,
comptabiliser et évaluer initialement la juste valeur de
l'actif ou du passif de gestion (le cas échéant) et de tout
autre actif obtenu ou passif encouru, avant de
comptabiliser le gain ou la perte sur l a vente. Les
transferts d'actifs financiers ne répondant pas au critère de
la vente sont comptabilisés comme des emprunts garantis.
acceptantes et endossantes en matière d'acceptations
bancaires. Elle ne s'applique pas aux banques qui achètent
des acceptations d'autres banques à des fins de placement,
ce qui est décrit dans la section Autres éléments d'actif et
de passif du présent manuel. Les acceptations bancaires
peuvent représenter un engagement direct ou conditionnel
de la banque. Si la banque crée l'acceptation, celle-ci
constitue un engagement direct qui doit être payé sur une
base annuelle.

Si un transfert d'actifs qui remplit les conditions requises

pour être traité comme une vente en vertu de la
Si les GAAP américains contiennent certaines
dispositions en matière de recours, la transaction sera
traitée comme une vente d'actifs avec recours aux fins de
la communication d'informations sur les fonds propres
fondés sur le risque dans les annexes RC-R et RC-S du
rapport d'appel. Lors de l'examen des actifs vendus avec
recours, les examinateurs doivent tenir compte des
caractéristiques du recours dans le calcul des fonds
propres fondés sur le risque. Pour plus d'informations,
voir le glossaire du Call Report sous Transferts d'actifs
financiers, ASC Topic 860, et la partie 324 des règles et
règlements de la FDIC.

Recours et substituts de crédit direct

Une obligation de recours ou un substitut direct de crédit
peut survenir lorsqu'une banque transfère des actifs dans
le cadre d'une vente et conserve l'obligation de racheter
les actifs ou d'absorber les pertes. Le rachat ou
l'absorption des pertes peut être dû à un défaut de
paiement du principal ou des intérêts ou à toute autre
défaillance du débiteur sous-jacent. Le recours peut
également exister implicitement lorsqu'une banque fournit
des rehaussements de crédit au-delà de toute obligation
contractuelle pour soutenir les actifs qu'elle a vendus.

Lorsqu'un examinateur est confronté à des accords de

recours ou à des substituts directs de crédit (couramment
rencontrés dans les opérations de titrisation et de banque
hypothécaire), il doit se référer aux instructions du Call
Report, à la partie 324 des règles et règlements de la FDIC
et aux thèmes 815 et 860 de l'ASC.

←
ENGAGEMENTS CONDITIONNELS
HORS BILAN

Acceptations bancaires
L'analyse qui suit porte sur les rôles des banques

RMS Manual of Examination Policies 3.8-9 Activités hors bilan (6/19)

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ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

date future spécifiée. Si une banque participe au
financement d'une acceptation créée par une autre banque,
le passif résultant de cet endossement n'est que de nature
contingente. Pour analyser le degré de risque associé à ces
engagements conditionnels, il convient de tenir compte de
la solidité financière et de la capacité de remboursement de
la banque acceptante. De plus amples informations sur les
acceptations bancaires figurent dans la section Banque
internationale du présent manuel, sous le titre Formes de
prêts internationaux, et dans le glossaire des instructions
relatives au rapport d'appel.
une Federal Home Loan Bank (FHLB) ou une autre entité
pour le compte d'une banque sont des obligations futures
potentielles pour la banque qui sont déclarées en tant
qu'autres passifs hors bilan. Souvent, une FHLB propose
des produits SBLC pour garantir des dépôts publics non
assurés (c'est-à-dire des soldes de dépôts d'entités publiques
dépassant les limites de l'assurance FDIC, qui peuvent
nécessiter

Facilités de souscription renouvelables

Une facilité de souscription renouvelable (FFR)
(également a p p e l é e facilité d'émission de billets) est un
engagement pris par un groupe de banques d'acheter, avec
une marge fixe par rapport à un indice de taux d'intérêt, les
billets à court terme que l'émetteur/emprunteur n'est pas en
mesure de vendre sur les euromarchés, à un taux égal ou
inférieur au taux fixé à l'avance. En fait, l'emprunteur
prévoit de vendre les titres au fur et à mesure de ses
besoins de financement aux taux du marché monétaire,
mais s'il n'est pas en mesure de le faire, il a l'assurance que
le crédit sera disponible dans le cadre du FRU avec une
marge maximale par rapport à l'indice stipulé. Une banque
chef de file organise généralement la facilité et reçoit une
commission unique, et les banques du FRU reçoivent une
commission annuelle d'engagement ou de souscription.
Lorsque l'emprunteur choisit de retirer les fonds, les agents
de placement organisent la vente des obligations et
reçoivent normalement une rémunération basée sur le
montant des obligations placées. Les obligations ont
généralement une échéance comprise entre 90 jours et un
an et les acheteurs supportent le risque d'une éventuelle
défaillance de l'emprunteur. Il existe également des FRU
de soutien, qui sont des engagements en vertu desquels les
Euronotes ne sont pas censés être vendus dans le cours
normal des activités de l'emprunteur.

Une incapacité à vendre des titres sur les euromarchés

pourrait résulter d'une détérioration financière de
l'emprunteur ou de conditions de marché volatiles à court
terme, qui précipiteraient un appel de fonds de
l'emprunteur aux banques participantes dans le cadre du
mécanisme du FRU. L'évaluation des FRU par
l'examinateur doit suivre les mêmes procédures que celles
utilisées pour l'examen des engagements de prêt. Une
classification défavorable doit être accordée s'il est établi
qu'un prêt de qualité inférieure sera financé dans le cadre
d'un FRU.

Lettre de crédit de soutien émise par un autre

établissement dépositaire
Les lettres de crédit de soutien émises par une autre
institution de dépôt (telle qu'une banque correspondante),
Activités hors bilan (6/19) 3.8-10 RMS Manual of Examination Policies
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une protection supplémentaire en raison des lois de l'État).
Les banques peuvent choisir cette option comme
alternative au nantissement d'actifs liquides tels que les
titres du Trésor américain. Toutefois, cela ne signifie pas
que la banque est libre de toute charge sur les actifs. Dans
le cadre de l'accord SBLC, les accords FHLB peuvent
exiger des garanties, mais à partir d'une plus grande
variété d'actifs, tels que des prêts ou d'autres types de
titres.
devienne un passif réel est au moins raisonnablement
possible, et les actifs potentiellement acquis sont
considérés comme méritant u n e mention spéciale. Un
exemple serait la partie non tirée d'une ligne de créances
mal supervisée, alors que la partie tirée est listée pour une
mention spéciale.

Il est important d'évaluer les implications en termes

d'exigences de nantissement et de disponibilité de
financements conditionnels lorsqu'une banque utilise des
SBLC pour répondre aux exigences de garantie des dépôts
publics. Le Call Report peut servir de source initiale pour
évaluer l'implication d'un établissement dans cette
activité. L'annexe RC-L, point 9.c, exige que les banques
déclarent les SBLC si le montant total est supérieur à 25
% du total des fonds propres (déclarés dans l'annexe RC,
point 27.a).

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PASSIF ÉVENTUEL CLASSÉ
DÉFAVORABLEMENT
Les passifs éventuels de catégorie I sont définis comme
des passifs qui donneront lieu à une augmentation
correspondante des actifs bancaires si les éventualités se
transforment en passifs effectifs. Ces éventualités doivent
être évaluées au regard du risque de crédit et, le cas
échéant, faire l'objet d'une mention spéciale ou d'un
classement défavorable. Ce traitement ne s'applique pas
aux passifs éventuels de catégorie II, pour lesquels il n'y
aura pas d'augmentation équivalente de l'actif si
l'éventualité devient un passif direct. Le traitement des
engagements conditionnels de catégorie II est abordé dans
la section Capital du présent manuel, s o u s la rubrique
Engagements conditionnels.

La classification des éventualités de catégorie I dépend de

deux facteurs : la probabilité que le passif devienne direct
et le risque de crédit de l'actif potentiel acquis. Les
examinateurs doivent se référer aux instructions relatives
au rapport d'examen et à la banque de toute ville figurant
dans le présent manuel pour le traitement des rapports
d'examen lorsqu'ils envisagent d'inscrire des passifs
éventuels sur la liste des mentions spéciales ou d'attribuer
des classifications défavorables.

Les définitions de la classification défavorable et de la

mention spéciale pour les prêts directs figurent dans la
section Prêts du présent manuel. Les critères suivants de
classement défavorable et de mention spéciale doivent
être considérés comme un complément à ces définitions
lors de l'évaluation du risque de crédit du passif éventuel.

Mention spéciale - La probabilité que l'éventualité

RMS Manual of Examination Policies 3.8-11 Activités hors bilan (6/19)
(Manuel des politiques d'examen)
Federal Deposit Insurance Corporation
(Société fédérale d'assurance-dépôts)
ACTIVITÉS HORS BILAN Section 3.8

Substandard - La probabilité que l'éventualité devienne

un passif réel est au moins raisonnablement possible, et les
actifs potentiellement acquis ne sont pas considérés
comme étant de meilleure qualité que Substandard. Des
fonds de prêts non décaissés dans une entreprise
immobilière spéculative dont la partie décaissée est classée
comme étant de qualité inférieure et la probabilité que la
banque acquière la propriété sous-jacente est élevée, serait
un exemple d'une éventualité de qualité inférieure.

Douteux - Il est probable que l'éventualité devienne un

passif réel, et les actifs potentiellement acquis sont
considérés comme étant de qualité douteuse. Des fonds de
prêt non décaissés sur un projet de construction incomplet,
pour lequel des dépassements de coûts ou des
détournements de fonds entraîneront probablement une
perte importante pour la banque lors de la cession du bien
immobilier sous-jacent, pourraient constituer un exemple
d'éventualité douteuse.

Perte - Le risque que l'éventualité devienne un passif réel

est probable, et les actifs potentiellement acquis ne sont
pas considérés comme étant de qualité bancaire. Une lettre
de crédit sur laquelle la banque sera probablement
contrainte d'honorer des tirages considérés comme
irrécouvrables est un exemple d'éventualité de perte. La
classification en tant que perte indique normalement qu'un
passif du bilan (réserve spécifique) doit être constitué pour
couvrir la perte estimée. Pour plus d'informations sur le
moment où une éventualité doit être reflétée comme un
passif direct au bilan, voir l'ASC Subtopic 450-20,
Contingencies, Loss Contingencies.

Activités hors bilan (6/19) 3.8-12 RMS Manual of Examination Policies

(Manuel des politiques d'examen)
Federal Deposit Insurance Corporation
(Société fédérale d'assurance-dépôts)