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Stage d’initiation ENCG Fès 2016/2017

C afa iduciaire

ETABLIE PAR : MR .EL MOUDNI ASSEM

ENCADRE PAR : MR .FAHMI YOUSSEF

Groupe : 1 Semestre :6

Année universitaire : 2016/2017

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Stage d’initiation ENCG Fès 2016/2017

Sommaire
Remerciements

Introduction
PARTIE A : LE STAGE.

PARTIE B : L’ORGANISATION COMPTABLE.

CHAPITRE 1 : TENUE DE LA COMPTABILITÉ .......................................................................................... 6


DISPOSITION LÉGALE : ................................................................................................................................................ 6
DOCUMENTS COMPTABLES : ....................................................................................................................................... 7
CLASSEMENT DES DOCUMENTS :................................................................................................................................. 7
SAISIE DE DONNÉES : .................................................................................................................................................. 7

CHAPITRE 2 : ÉCRITURES COMPTABLES ............................................................................................... 8


JOURNAUX.................................................................................................................................................................. 8
LE GRAND LIVRE......................................................................................................................................................... 9
LA BALANCE ............................................................................................................................................................... 9
LE BILAN .................................................................................................................................................................. 10

CHAPITRE 3: ASSISTANCE ET RÉGELEMENTATION FISCALE ET SOCIALE ............................................... 10


CHAPITRE 4: CONSTITUTION DES ENTREPRISES ................................................................................. 10
CREATION LÉGALE DES SOCIETÉS ............................................................................................................................. 11
PUBLICATION............................................................................................................................................................ 12
IMMATRICULATION AU REGISTRE DE COMMERCE ..................................................................................................... 12

CHAPITRE 5: LES TYPES D’IMPÔTS ..................................................................................................... 13


A/ IMPÔTS INDIRECTS : ............................................................................................................................................. 13
SECTION 1 : L’IMPÔT ....................................................................................................................................... 13
SECTION 2 : PLACE DE L’IMPÔT DANS LE BUDGET GÉNÉRALE DE L’ÉTAT......................................................... 13
SECTION 3 : LA TVA......................................................................................................................................... 14
B/ IMPÔTS DIRECTS : ................................................................................................................................................. 16
SECTION 1 : IGR ............................................................................................................................................. 16
SECTION 2 : IS................................................................................................................................................. 18

CHAPITRE 6: TRAVAUX SOCIAUX (PAIE) ............................................................................................. 18


L’ENSEMBLE DE TÂCHES EFFECTUÉES AU COURS DU STAGE ............................................................... 21

Conclusion

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier dans un premier temps toute l’équipe


pédagogique de l’école nationale de commerce et de gestion de
Fès (ENCG) pour avoir assurer la partie théorique de mon cursus
tout le long de ces trois dernières années.

J’adresse mes remerciements les plus sincères à Mr. EL


MOGHRABI HASSANE le responsable du cabinet « Wafa
Fiduciaire », je présente ainsi mon véridique remerciement à
l’ensemble du personnel fiduciaire :

 Mme. ALAOUI NADIA.


 Mme. SABAR SOUKAINA.

Je présente mon ultime respect à l’ensemble du personnel


pour sa collaboration, assistance et pour l’expérience
enrichissante et pleine d’intérêts qu’ils m’ont fait vivre durant
toute la période de stage.

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INTRODUCTION

A. LE STAGE :

Le stage constitue un élément indispensable à notre formation.


C’est un contact qui permet à l’étudiant de vivre la réalité socio-
économique des entreprises et leurs problèmes de gestion et
d’organisation.
Toutefois, ce stage m’a permis de tester mes capacités d’analyse
et de synthèse, et faire une comparaison entre application théorique
et application pratique. A mon avis, je crois que tous ces points
paraissent clairs au niveau d’un cabinet de comptabilité, car j’étais
devant diverses opérations qui se diffèrent les unes des autres.

Ce que j’ai bénéficié de ce stage :

 Réviser, tester mes connaissances.


 Voir de prés le déroulement des travaux comptables, et vivre la
réalité professionnelle.
 Etre supervisé et encadré de près.
 Affronter les aspects pratiques des problèmes rencontrés.
 Distinguer entre aspect théorique et aspect pratique en ce qui
concerne les travaux effectués au sein du cabinet.

C’est pourquoi j’étais affecté au cabinet « Wafa Fiduciaire » de


comptabilité, d’étude et d’organisation des entreprises, et de gestion
et conseil fiscal durant une période d’un mois allant de 01/06/2017
au 30/06/2017.

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B. L’organisation comptable :
Définition de la comptabilité et du système comptable :
La comptabilité est un système d’organisation des données financières d’une
entreprise, ou autrement dit une discipline pratique permettant de fournir de
manière continue et en temps réel un état de la situation financière de
l’entreprise.

A. La comptabilité, un outil d’information financière :


La fonction première de la comptabilité générale (et son aboutissement) est de
conduire à la présentation de documents de synthèse appelés comptes annuels,
qui se composent d’un bilan, d’un compte de résultat et d’une annexe. Sans
attendre une échéance particulière (clôture de l’exercice comptable par
exemple), la comptabilité permet de produire des états provisoires généralement
appelés situations comptables intermédiaires. Ces états « nourrissent » les
partenaires de l’entreprise (associés, banquiers, salariés) et la comptabilité y joue
un rôle majeur d’information.
La comptabilité permet de déterminer la base (et donc le montant) de
nombreux impôts et taxes dont l’entreprise est redevable tels que : la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA), l’Impôt sur les sociétés (IS), la Contribution sur la Valeur
Ajoutée des Entreprises (CVAE) etc.
Enfin, au niveau national, les comptabilités de toutes les entreprises contribuent à
l’élaboration de statistiques.
B. La comptabilité, un outil de gestion
La comptabilité générale n’est pas seulement le reflet d’informations passées, elle
constitue également la base d’une autre discipline : la comptabilité de gestion.
Cette technique intervient dans le prolongement de la comptabilité générale et
elle constitue un véritable instrument d’analyse et un indiscutable outil d’aide à la
décision. Elle peut revêtir un caractère :
 Financier : analyse des soldes intermédiaires de gestion, de tableaux de
financement ;
 Prévisionnel : compte de résultat prévisionnel, plan de financement
prévisionnel, plans d’investissements ;
 Gestionnaire : calcul et analyse de coûts (comptabilité analytique), tableaux de
bord.
Définition d’un fiduciaire :
Étymologiquement, le mot fiduciaire signifie « confiance » (fiducia en latin). Une
monnaie fiduciaire est un instrument de paiement dont la valeur est égale à celle

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mentionnée sur le billet ou la pièce. On parlera parfois de représentant fiduciaire


en synonyme de mandataire.

Une société fiduciaire est une entreprise spécialisée dans la garde et la gestion à
moyen ou long terme du patrimoine d'une personne ou d'une entreprise.
Certaines fiducies sont considérées comme des banques.
La Société Fiduciaire est un acteur de première importance dans le conseil
juridique, fiscal et comptable au Maroc.
Ce patrimoine peut par exemple être des terrains (éventuellement exploités pour
des ressources telles que forêt, pétrole, gaz, minerais, etc.), des immeubles loués,
un portefeuille d'actions, un fonds de placement, un fonds d'obligations pouvant
générer des revenus alors reversés presque totalement aux détenteurs de parts
de la fiducie, le reste constituant le bénéfice et les frais de la fiducie elle-même.
Le fiduciaire à pour objet d’effectuer les travaux comptables (établissement de
journal, grand livre, bilan…), juridiques (constitution d’entreprises), fiscaux
(impôts et taxes) et sociaux (CNSS, AMO)…pour le compte des entreprises privées.

I. La tenue de la comptabilité
Dispositions légales

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Les documents comptables nécessaires :


Les documents comptables nécessaires (input) sont : les factures d’achats et
de ventes, dépenses de caisses, bordereaux, les relevés bancaires, les
chéquiers, les documents juridiques, les bulletins de paie, les pièces internes,
les déclarations sociales et fiscales, et d’autres documents de charges et
produits.

Classement des documents :


Il faut classer les documents d’une manière permettant de faciliter aux
différents utilisateurs leur traitement et consultation.

Cependant le classement se fait par référence de date, ou par nature des


documents (charges produits…).
La saisie de données :

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II. Les écritures comptables :


Les journaux :

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Le grand livre :
Un grand-livre est la transcription sur un document unique de la totalité des
mouvements de comptabilité d’une entreprise. Ces mouvements sont classés
par compte, dans l'ordre de numéro prévu par le plan comptable.
N'étant soumis à aucune forme particulière, le grand-livre n'est pas
obligatoirement un livre et peut être présenté sous forme d'un registre relié,
un classeur de feuilles mobiles, un fichier ou encore un listing informatique.

Que doit contenir le grand-livre :


Toutefois, le grand-livre doit obligatoirement faire mention de plusieurs
éléments. Il doit établir la liste des comptes, classés dans l'ordre de leurs
numéros, en donnant pour chacun d'eux les informations suivantes :

 Numéro du compte
 Nom du compte

Dans l'ordre chronologique des opérations effectuées, on obtient les


informations suivantes :

 Date
 Libellé de l'écriture
 N° de pièce comptable
 Journal de passation
 Montant (en débit ou en crédit)

Le grand-livre permet ainsi d'entrer dans le détail des comptes et de retrouver


les correspondances entre les différents mouvements. En résumé, il donne
une vision simple et analytique de l'ensemble des informations.

La balance :

La balance est un document récapitulatif qui permet une analyse synthétique


des comptes. D’une part, il permet de suivre l’évolution de la situation
économique de l’entreprise et permet d’autre part, de détecter les erreurs
puisqu’elle vérifie les trois égalités suivantes :

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Le bilan :
Le bilan est un document comptable qui peut être considéré comme une
photographie de la situation économique et financière d’une entreprise. L’actif
du bilan correspond aux dettes de l’entreprise, tandis que le passif du bilan à
ses obligations. Le fiduciaire « Wafa Fiduciaire» commence à préparer les
bilans des sociétés clientes au début du mois de janvier jusqu’à la fin du mois
de mars, qui représente la période du bilan, conformément à la loi du Dahir
n° 1-92-138 du 25 décembre 1992 qui dicte :

Art.1O : « le bilan décrit séparément les éléments ACTIF et PASSIF de


l’entreprise, le compte de produits et charges récapitulées, produits et charges
de l’exercice sans que soit tenu compte de leur date d’encaissement ou de
paiement. L’état des soldes de gestion décrit la formation du résultat net et
celle de l’autofinancement. Le tableau met en évidence l’évolution financière
de l’entreprise ou de l’exercice en décrivant les ressources dont elle est
disposée et les emplois qu’elle en a effectués. L’état des informations
complémentaires, complète et commente l’information donnée par le bilan, le
Compte de Produits et Charges, l’état des Soldes de Gestion et le Tableau de
financement ».

III. Assistance et réglementation fiscal et social :


Le fiduciaire reste toujours un outil et un instrument d’information pour les
clients, pour tout conseil fiscal ou social dont ils pourraient avoir besoin pour
le bon fonctionnement de leurs activités. Elle s’occupe aussi de tout ce qui est
réglementation fiscale : en établissant les déclarations mensuelles ou
trimestrielles de la TVA et en calculant les différents impôts à verser à l’Etat.
La fiduciaire prend en charge tout ce qui social : il s’agit bien sur des
allocations familiales, des indemnités et des pensions versées à la caisse
nationale de la sécurité sociale (CNSS).

IV. Constitution des entreprises :


Le fiduciaire peut aussi se charger de la création et la constitution des
entreprises, en s’occupant des différentes étapes et des différentes formalités
nécessaires à cette constitution. Pour mieux traiter cette partie, on peut
diviser le processus de la création d’une entreprise en trois points essentiels :

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la création légale de la société, l’immatriculation au registre de commerce et


enfin l’étape de la publication.

 Création légale de la société

Une société doit être créée légalement sous forme juridique déterminée : Il
s’agit soit d’une personnalité physique ou morale de l’entreprise. Dans le
deuxième cas, c’est-à-dire la personnalité morale, on distingue plusieurs types
de sociétés tels que la société à responsabilité limitée (SARL), la société
anonyme (SA), la société au nom collectif (SNC), la société en commandité
simple (SCS) et la société en participation (SEP).

La création et la constitution de l’entreprise commence par le certificat


négatif, qui donne à son détenteur, peu importe sa forme juridique, le droit
exclusif d’utiliser la dénomination, enseigne et sigle accordés. Une demande
de certificat négatif est retirée au niveau de l’Office Marocain de la Propriété
Industrielle et Commerciale (OMPIC) installé au Centre Régional
d’Investissement (CRI).

L’étape suivante est celle de la rédaction des statuts, qui est un acte très
important et ne concerne que la personne morale. Les statuts sont nécessaires
pour la validité de la société, et doivent absolument ressortir toutes les
caractéristiques de cette société à savoir :

 La dénomination sociale
 La forme juridique
 Le montant du capital
 La nature des apports
 La répartition des parts sociales

Les statuts sont établis sous forme de 5 exemplaires chez un fiduciaire ou un


notaire. Ces exemplaires sont ensuite légalisés, timbrés et signés par les
associés qui, après une assemblée générale constitutive, procèdent à
l’enregistrement du capital et des statuts auprès du service d’enregistrement
et de timbre. Il faut noter aussi que la procédure et les frais de cet
enregistrement diffèrent selon la forme juridique adoptée.

Après l’enregistrement des statuts, les fonds de souscription sont déposés à la


banque dans un délai de 8 jours à compter de la réception de ces fonds par la
société. La banque délivre ensuite une attestation de blocage du capital
libéré (un quart minimum).
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Il convient ensuite se diriger vers un cabinet juridique (fiduciaire, notaire, …)


dans le but d’établir une déclaration de souscription et de versement et
une déclaration sur l’honneur dans le cas où la C.I.N du gérant mentionne
qu’il est encore étudiant ou pratiquant une profession libérale.

L’étape qui suit est celle du dépôt de tous les actes de création au secrétariat
greffier du tribunal de première instance pour ainsi procéder à l’inscription à
la patente. Cette dernière est effectuée à la Direction Régionale des Impôts
représentée au Centre Régional d’Investissement : il s’agit de demander
l’inscription de la société au rôle des patentes afin de l’inscrire pour recevoir
un certificat de patente. Cette procédure permet aussi à la société de se
doter d’un numéro d’identification fiscal (IS, IGR, TVA …) selon la forme
juridique adoptée.

 Publication :

Avant l’immatriculation au registre de commerce et après le dépôt de


l’ensemble des actes de constitution au tribunal, il y a lieu de procéder à la
publication légale de la constitution de la société en question selon sa forme
juridique. Ceci dit, lorsqu’il s’agit d’une société anonyme, une première
publication est faite au journal des annonces légales avant immatriculation au
registre de commerce. Puis, une deuxième publication au journal des
annonces légales en plus d’une autre publication au bulletin officiel. Pour les
autres formes juridiques, la publication au journal des annonces publiques et
au bulletin officiel se fait avec immatriculation au registre de commerce.

 Immatriculation au registre de commerce

Toutes les sociétés qui souhaitent exercer une activité commerciale doivent
demander une immatriculation au registre de commerce. Le registre de
commerce peut être considéré comme une véritable banque de données
relatives aux commerçants, et qui permet de dévoiler plusieurs informations
concernant les entreprises commerciales. Pour l’immatriculation d’une société
au registre de commerce, il est nécessaire de déposer les pièces suivantes au
secrétaire greffier en chef du tribunal de première instance :

 Certificat négatif
 Certificat de patente
 Statuts
 Demande sur deux imprimés avec signature légalisée

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V. Les types d’impôts :

A. Impôts indirects :

1. L'impôt :
1.1 Définition :

L'impôt est définie habituellement comme étant : « un prélèvement


pécuniaire, obligatoire, effectué par voie d'autorité à titre définitive, sont
conte partie déterminer, en vue d'assuré le financement des charges
publiques de l'Etat et des collectivités locale ».

1.2 les caractéristiques de l'impôt :

L'impôt ce caractérise par les éléments suivants :

Prélèvement pécuniaire : est ce traduit par le paiement d'une somme d'argent


et non pas un travail en nature.

Prélèvement obligatoire tout contribuable (celui qui paye l'impôt) ce trouve


dans l'obligation de s'acquitter de l'impôt, de ce faite l'impôt est une
contribution obligatoire et non volontaire.

Prélèvement effectué par voie d'autorité il s'agit d'un prélèvement forcé sous
peine de sanction.

Prélèvement effectué sont contre partie déterminer : il n'y à pas relation entre
l'impôt et les services rendu par l'Etat. En effet même ce qui ne paye pas
l'impôt bénéfice les services publiques.

Prélèvement destiné à assuré le financement des charges publiques de l'Etat :


cette contribution sert à alimenté le budget de l'Etat et par conséquent de
financier les dépenses publiques (éducation, santé, la sécurité, ...).

2. La place de l'impôt dans le budget général de l'Etat :

Le budget est l'acte qui prévoit l'ensemble des recettes et des dépenses de
l'Etat pour une année donnée.

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2.1 structure et composition de budget :


 les ressources de l'Etat :

Ce sont des recettes collecté par l'Etat à fin de pouvoir financé ces dépenses en
distingue alors :

Les ressources fiscales (I.S, IGR, TVE, PATENTE,...).

Les ressources de privatisations ce sont des ressources prévenantes de la


cession des établissements publiques.

Les ressources d'emprunts ce sont des crédits collectés par l'Etat auprès des
agents économiques nationaux et international.

Les recettes des domaines et monopoles ce sont des recettes prévenants de


l'exploitation des biens appartenant à l'Etat (mines, mères,...) et de l'activité
des entreprises publiques.

 les dépenses publiques :

Sur la base de ces recettes l'Etat couvre les dépenses suivantes :

Les dépenses de fonctionnements : il s'agit de paiement des traitements et des


salaires des fonctionnements, l'achat des fournitures.

Les dépenses d'investissements ce sont des charges dégagé par la


construction des infrastructures à un caractère économique et sociale,
(routes, ...).

Les dépenses de la dette sont destiné essentiel au remboursement des


emprunts et des intérêts au préteur.

2.2 La place de l'impôt dans le budget :

Les recettes fiscales représente une part très importante dans les recettes de
l'Etat, en dit donc que l'Etat se base sur les recettes fiscales pour financé ces
dépenses.

3. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :


a. Définition :

La TVA est un impôt général sur la consommation, elle frappe tous les biens et
services réalisés au Maroc. C'est un impôt indirect assujetti a tous les agents
économiques, elle ne constitue pas de vrais charges pour l'entreprise par ce
qu'elle est répercutée dans le prix de vente c’est à dire la TVA payer en Amand
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sur les frais, les immobilisations est déductible sur la taxe due au titre de bien
vendu ou service rendu.

b. Les opérations imposables :


 opération réalisée de l’importation.
 Opération des professions libérales
 Les travaux immobiliers.
 Opération de lotissement.
 Bien et service réalisés au Maroc
c. Déclaration et régimes de la TVA :

TVA due =TVA facturée - TVA récupérable sur charges - TVA récupérable
sur immobilisations - crédit de TVA
 Les régimes de la TVA :

Régime d'encaissement : l'encaissement total ou partiel, entraîne l'exigibilité


de la taxe .autrement dit, la TVA facturée n'est déclarée qu'en cas
d'encaissement effectif des règlements des clients « prix des biens et services,
avances, acompte, effets de commerce.»

Régime de débit : ce régime implique que la TVA facturée est déclarée sur
toutes les ventes facturées, que le règlement soit effectif ou non.
 La déclaration de TVA :

Déclaration mensuelle : Etablie sur un imprimé rose par les redevables dont
le chiffre d'affaire taxable réalisé au cours de l'année précédente atteint au
dépasse 1.000.000,00 DH. La déclaration et le paiement de la TVA doivent
être effectués avant l'expiration du mois suivant.

TVA due au titre d'un mois (m) = TVA facturée du mois (m) -
TVA récupérable sur les charges (m-1) -TVA récupérable sur
immobilisation du mois m - crédit de TVA (m-1) s'il existe

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Déclaration trimestrielle : Etablie sur un imprimé bleu par les redevables


dont le chiffre d'affaire taxable est inférieur à 1.000.000,00DH

TVA à payer = TVA facturée (m, m', m") - TVA récupérable sur
immobilisations (m, m', m") - TVA récupérable sur les charges (m-1, m,
m’) - Crédit de TVA "février (trimestre précèdent s'il existe)

B. Impôts directs :

1. IGR (Impôt générale sur le revenu) :


1.1 Définition :

C'est un impôt direct qui s'applique aux catégories des revenus suivants :

 Revenus professionnels.
 Revenus provenant des exploitations agricoles.
 Revenus salariaux et assimilés.
 Revenus de la location des biens immobilisés.
 Revenus des capitaux mobiliers.

1.2 L'IGR sur salaire s'applique à la totalité des revenus salariaux :

Le salaire est la rémunération du travail convenue entre un employé et un


employeur suite d'un contrat de travail.

Il s'agit de :

 Traitements publiques et privés.


 Indemnités et émoluments.
 Salaires proprement dits.
 Pension.
 Rentes viagères ainsi que les avantages en argent au en nature.

1.3 Méthode de calcul de l'IGR :

Pour résumer tous les cheminements de la détermination du montant de


l'impôt à retenir nous vous représentons ci-dessus les étapes à suivre :

a. détermination de revenu globale imposable :

Le revenu global imposable est obtenu en sommant les différents revenus


nets dont dispose le contribuable pendant l'année civil et après déduction
d'un certain nombre de charges réputées à caractère sociale.
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b. calcul de l'IGR brut :

L'IGR brut est calculé comme suit :

IGR brut = revenu brut imposable * taux - somme à déduire

Le barème de l'IGR est fixé par l'administration fiscale il s'applique à tous les
revenus rentrant dans le champ d'application de l'IGR mais les modalités de
détermination du revenu imposable différent selon la nature du revenu
considéré.

Selon le barème, on détermine l'intervalle qui correspond au montant de


revenu global imposable obtenu en appliquant un taux progressif qui
correspond à l'intervalle choisi, et en déduisant la somme à déduire.

c. Base de calcul de l’IGR :

SNI = SBI - Eléments déductibles*

d. Paiement de l’IGR :

Les contribuables disposant de revenu professionnel sont tenus de verser eu


trésor avant le 1 er février de chaque année au titre de leur revenu se
rapportant à l'année précédente une cotisation calculée sur la base suivant :

 Chiffre d'affaire (TTC) constitué par les recettes et créances acquises.


 Produits accessoires (TTC).
 Produits financiers (TTC) (hors dividendes).
 Subvention, primes et dons reçus de l'Etat ou tirs.
 Dont une copie être jointe à la déclaration de l'IGR.

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2. l’impôt sur les sociétés :

L'impôt sur les sociétés est institué par la loi 24-86-B-O N°3873 du 21
janvier 1987. Comme son nom l'indique, cet impôt s'applique aux
entreprises qu'ont opté pour la formule juridique de société.

 Champs d’application :

selon l'article 2 du code général des impôts (CGI), l'impôt sur les sociétés
marocaines est appliqué aux personnes morales à l'exception de celles citées
dans l'article 3 du CGI, établissements publics, associations et organismes
assimilés, les fonds créés par voie législative ou par convention ne jouissant
pas de la personnalité morale et dont la gestion est confiée à des organismes
de droit public ou privé, et les centres de coordination d’une société non
résidente ou d’un groupe international dont le siège est situé à l’étranger.
 les personnes exclues du champ d'application :

 les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques.


 les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple
constituées au Maroc et ne comprenant que des personnes physiques ainsi
que les sociétés en participation.
 les sociétés à objet immobilier (les sociétés immobilières transparentes),
quelle que soit leur forme, dont le capital est divisé en parts sociales ou
actions nominatives.
 Les groupements d’intérêt économique tels que définis par la loi n° 13-97
promulguée par le dahir n° 1-99-12 du 18 chaoual 1419 (5 février 1999).

VI. Travaux sociaux (la paie) :


A. Déclaration sociale légale :
La déclaration et le paiement des cotisations doivent être opérés par
l’employeur entre le 1er et le 15 du mois qui suit le trimestre au titre
duquel sont dues ces cotisations.

La déclaration est faite sur la base d’un état qui indique, pour chaque
employé :

 son nom et prénom.


 Son matricule d’affiliation à la C.N.S.S. –
 Le montant des salaires bruts qui lui sont payés au titre de chaque mois
du trimestre objet de la déclaration.

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La déclaration indique également : -

 la raison sociale de l’employeur et son numéro d’affiliation à la C.N.S.S


 . - le trimestre objet de la déclaration. –
 Le total des salaires bruts servis pendant le trimestre. –
 Le montant à acquitter :

 7,75 % retenus sur le salaire revenant à l’employé.


 16% pris en charge directement par l’employeur (cotisation
patronale).

B. Préparation de la paie :
Tout employeur doit tenir un livre de paie, un registre pour les congés payés,
et un livre de pointage (des présences). Il doit fournir à chaque employé, à
l’occasion du paiement de la rémunération, une pièce justificative appelée
bulletin de paie.

Un exemplaire type de bulletin de paie peut être dressé de la façon suivante :

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 A ce niveau, il faut mentionner :

Salaire Brut = salaire de base+ indemnités et primes

Salaire net Reçu par l’employé= Salaire Brut - Retenues sur salaire

 Les taux de cotisation et plafond du salaire :

Les taux de cotisation à la CNSS sont des :

Allocation familial : cette cotisation est à la charge de l'employeur, elle est


assise sur l'ensemble de la remonétisation brut mensuelle gagné par chaque
salarié.

Le taux de cotisation = 7.5 % (base de calcul sans limite de plafond).

 Présentation sociale :

Cette cotisation regroupe les indemnités journalières de maladie ou de


maternité, les pensions d'invalidité, ....

Le taux de cotisation = 12.89 % (base de calcul et plafonnée à 6 000/mois)


repartie comme suit :

8.60 % : à la charge de l'employeur.

4.29 % : à la charge de l'employé.

 taxe de formation professionnelle :

C'est un bordereau de déclaration de salaire des salariés ne figurant pas sur le


bordereau établie par la CNSS. Tx = 1.60 %.

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L’ensemble des tâches effectuées au sien du cabinet


fiduciaire :
Au cours de mon stage j’ai été invité à participer dans la mission de tenue de
comptabilité, préparation de la paie, déclaration de la TVA… en effet le travail
consiste à:

 La passation de quelques écritures comptables des entreprises de


l’année 2017, en effet le travail a consisté à passer les écritures de vente
et d’achat d’une société.
 Etablir des bulletins de paie en tenant compte d’une panoplie de
critères.
 Suivi de la déclaration de la TVA en se souciant des exigences de la loi à
savoir : les opérations imposables, les exonérations, le mode de
déclarations…
 Etre attentif et précis en se qui concerne la papeterie (rature,
fraude,défauts…..)
 La caisse consiste à enregistrer les entrées et les sorties d’argent dans
un brouillard. En effet, les encaissements sont enregistrés dans la
colonne des recettes et les décaissements sont enregistrés dans la
colonne des dépenses. Cependant, ces derniers sont constatés d’après
les quittances et les pièces comptables.
 Etat de rapprochement : le travail commence par le pointage des soldes
de rapprochement du mois précédent, des relevés bancaires concernés
chez la société et des relevés des comptes chez la banque. Puis, on
débite et on crédite les soldes et on passe les opérations qui auraient dû
être réalisées pour aboutir enfin à un solde après rapprochement qui
sera utilisé dans le mois suivant. Ce travail se fait chaque mois.

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Stage d’initiation ENCG Fès 2016/2017

Conclusion

Comme il ressort dans tout ce qui précède, la période de stage


que j’ai passé au cabinet Wafa Fiduciaire, m’a été profitable et
m’a appris surtout qu’un organisme aussi important et sensible
ne peut supporter les difficultés qui peuvent découlés que pour :

 Un travail bien réparti, précis et méthodique.


 Une organisation nette et une bonne coordination.
 Les relations humaines et les hautes qualités morales qui
lient les membres du personnel d’une part et les clients
d’autre part.

Enfin, je tiens à noter que je suis très fier de ce que j’ai vécu,
appris et de ce que j’ai connu dans cet organisme, et je trouve
qu’il est de mon devoir d’exprimer à la fin de ce rapport toute
ma gratitude et tous mes remerciements à tous les membres
du cabinet et plus précisément Mr.ELMOGHRABI HASSANE

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