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société Casanearshore SA pour m’avoir donné l’occasion d’effectuer mon stage de fin
Je ne saurais exprimer mes sentiments de gratitude à mon encadrant Mr. OUMLIL Rachid,
Mital, responsable administrative et financière au sein de Casanearshore SA, pour ses conseils
Directeur Administratif et Financier pour son accueil, son assistance et son encadrement.
Mes remerciements s’adressent également à Mr. AMADJAR Imad et à Mr. SADKI Smail
rapport présente le fruit d’un stage fin d’études de trois mois effectué au sein du département
à Casablanca.
Mon stage de fin d’études s’est déroulé au département administratif et financier de la société
compagnie de telle stature m’a été bénéfique à tous points de vue, il m’a permis en fait de
mettre en application mes connaissances apprises à l’école. Cela m’a permis aussi de repérer
mes points faibles dans la matière pour pouvoir les combler. C’est pour cela que j’ai eu une
certaine motivation morale pour travailler et mener à bien la mission qui m’a été confiée
relative à la conception et la mise en place d’un tableau de bord financier et ceci grâce à un
personnel prêt à donner toute information ou explication sur leurs tâches et procédures de
travail.
Remerciement
Avant-propos
Sommaire
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Webographie
Table de matière
Annexes
Telle est la déclaration d’un écrivain français qui a su mettre en évidence l’importance de
l’implication pour toute personne désirant aiguiser ses connaissances. Le stage est, en effet,
un moment important dans la vie de l’étudiant, dans la mesure où ce dernier arrive à mettre en
confrontation directe son savoir théorique et le savoir faire exigé par le monde professionnel.
Etant un travail à finalité professionnelle, le mémoire de fin d’étude est une recherche
appliquée qui apparaît comme un couronnement du cursus universitaire.
Cette recherche suppose une complémentarité entre les apports théoriques et l’expérience
professionnelle ; et sa valeur ajoutée réside dans cette articulation théorie/pratique.
Le thème de mon mémoire est la conception d’un tableau de bord financier au sein de
Casanearshore SA filiale du holding CDG développement au sein du département financier, la
société gérante du Casanearshore parc, un parc d’activités tertiaires dédié aux sociétés
spécialisées dans le développement de logiciels, la gestion d’infrastructures, le back office
bancaire et de l’assurance, la gestion de la relation client, cette société tient également la
gestion de l’ensemble des parcs dédiés aux métiers de l’offshoring tel que Technopolis Rabat,
Fes Shore et Oujda Shore et prochainement Marrakech shore et Agadir Shore.
Celles-ci peuvent être les objectifs issus des négociations budgétaires ou tout simplement des
réalisations passées comparables, ou le cas échéant, les performances des concurrents.
8 Conception d’un tableau de bord financier
C’est à partir d’une comparaison systémique avec ces références, que des analyses de résultat
pourront être conduites et qu’une appréciation des performances sera réalisée.
A vraie dire, le tableau de bord doit mettre en évidence les défaillances dégagées à partir
d’une étude sur la gestion d’activité de la société concernée, il doit faire ressortir les
phénomènes susceptibles d’affecter à un certain niveau plus ou moins important, l’atteinte des
objectifs que l’entreprise s’est fixé.
Le tableau de bord est désormais un outil d’aide au pilotage des centres de responsabilités. Il
a aussi un rôle de coordination essentiel, dans la mesure où il permet aux différents niveaux
hiérarchiques de suivre le fonctionnement des entités dont ils ont la supervision.
Problématique
Pour sa nature, le tableau de bord doit servir de base au dialogue entre le supérieur et ses
subordonnés. De ce fait je tiens à répondre, à travers ce mémoire à la problématique suivante :
Quel instrument de dialogue peut être utilisé entre les différents services de l’organisation
pour qu’ils puissent mieux coordonner leurs actions collectives ? Comment la société peut-
elle remédier au problème du manque de communication professionnelle au sein de la
direction administrative et financière
Méthodologie de travail
Le présent mémoire est le fruit d’un effort mené tout au long de mon stage afin de concevoir
et mettre en place un tableau de bord pour la direction financière de la société CNS. Pour
cela, j’ai opté pour une approche progressive allant de l’acquisition des connaissances vers la
conception de ce tableau de bord financier.
L’émergence de l’idée du thème de ce mémoire, est une étape préliminaire à travers laquelle
et suite au besoin dégagé au sein de la société Casanearshore d’un moyen de communication
financier, j’ai pu répondre aux questions suivantes, grâce à la recherche d’information et des
réunions avec chacun du personnel de l’entreprise : Que faut-il résoudre ? Et à quel besoin
faut-il répondre ? Ensuite, vient la phase de formalisation des objectifs, l’inventaire des
stratégies et l’étude de faisabilité qui est une étape complémentaire via laquelle j’ai retiré une
stratégie de travaille par la réponse aux points suivant : Quels objectifs à atteindre ? Quelles
contraintes prendre en compte ? Quelles pistes envisager ?
Dans le cadre de cette première partie intitulée : Conception du tableau de bord financier, je
mets en valeur le tableau de bord en tant que notion et en tant qu’outil primordial au sein de
chaque l’entreprise, puisqu’il permet d’évaluer cette dernière à travers plusieurs indicateurs
décrivant sa performance à des moments donnés ou sur des périodes données.
Pour que cet outil soit performant et puisse dégager la vrai image financière de l’entreprise, il
doit bien évidemment respecter certaines règles, que je cite parmi d’autre : Attirer le regard
vers l’essentiel, choisir des unités de mesure sur lesquelles un utilisateur peut agir, et
présenter de différentes vues selon les utilisateurs
.
Finalement son élaboration désormais passe par plusieurs étape à savoir : étude de
l’organigramme et de l’information existante, la sélection des paramètres sur lesquels
porteront les indicateurs et préciser en dernier lieu la forme matérielle du tableau de bord.
Le Tableau de bord est un mot emprunté de l'industrie automobile pour désigner un ensemble
d’informations précises qui permet d’être informé d’un coup d’œil, d’une situation donnée. Il
existe divers Tableaux de bord selon le domaine dans lequel on se trouve.
Pour une entreprise on parle du tableau de bord de gestion qui est un outil d'évaluation de
l'organisation ou d'une institution constitué de plusieurs indicateurs de sa performance à des
moments donnés ou sur des périodes données.
Les données sont généralement issues d'un système d'information de gestion (SIG).
Robert Kaplan et David Norton ont élaboré une méthode de conception d'un tableau de bord
prospectif d'entreprise qui s'inspire des travaux de Michael Porter relatifs à la chaîne de
valeur dans l'entreprise.
Le tableau de bord est un outil de pilotage à la disposition d'un responsable ou de son équipe
pour prendre des décisions et agir en vue de l'atteinte d'un but qui concourt à la réalisation
d'objectifs stratégiques. C'est un outil d'aide au management pour piloter (orienter les
évolutions et les effets du fonctionnement d'un système), animer une équipe en développant
une réflexion collective, et organiser dans le but d'utiliser au mieux les ressources.
évaluer la performance
réaliser un diagnostic de la situation
communiquer
informer
motiver les collaborateurs
progresser de façon continue
1. Origine de la notion
Le tableau de bord prospectif (TBP) ou tableau de bord équilibré, est une méthode lancée
en 1992 par Robert S. Kaplan et David Norton visant à mesurer les activités
d'une entreprise en quatre perspectives principales : apprentissage, processus, clients et
finances.
Au préalable, la vision, les valeurs et la mission de l'entité doivent être explicitées, en vue de
donner aux managers une compréhension globale de leur organisation. L'élément nouveau
déterminant s'attache non seulement aux résultats financiers, mais aussi aux questions
humaines qui amènent ces résultats, afin que les organisations se concentrent sur l'avenir et
agissent dans leur meilleur intérêt à long terme. Le système du management
stratégique force les managers à se concentrer sur les métriques qui mènent au succès. Elle
équilibre la perspective financière avec les perspectives du client, du processus, et des
employés. Ces mesures sont souvent des indicateurs de la performance future. Rien ne
prouve en revanche que les dirigeants disposent d'une stratégie pertinente, et il n'est pas
toujours certain que la mise en place d'un tel dispositif permette d'anticiper les difficultés
En outre, la notion « tableau de bord » voit son apparition pour la première fois dans le
domaine de transport. Elle réfère à l’ensemble des instruments qui assurent la bonne visibilité
de la route, la précision de la conduite et le bon fonctionnement des équipements. Le concept
a été repris ensuite dans le domaine de la gestion de l’entreprise.
Fonctionnement
Mise au point
Ce que l'on apporte aux actionnaires, comment la société est aperçue par les
actionnaires ?
Client ou impact client ;
Ce qu'attendent les clients, comment la société est aperçu par les clients ?
Quels processus apportent de la valeur ? , quels sont les processus internes dans lesquels la
société doit exceller pour réussir ?
Apprentissage organisationnel et développement ou capacités stratégiques
L’hypothèse fondamentale du BSC est qu’il dispose d’une carte stratégique. Les
indicateurs de performance des quatre (04) axes du BSC sont liés entrent-eux par une chaine
de causalité. Pour obtenir de bons résultats au niveau des indicateurs financiers et donc
satisfaire les actionnaires (perspective financière), l’entreprise doit avoir des clients satisfaits,
fidèles et rentables (perspective client) pour lesquels des processus de qualité doivent être mis
au point (perspective processus internes). D’où la nécessité d’avoir un personnel motivé et
compétent, des systèmes d’information fiables et performants et une bonne gestion de
l’apprentissage organisationnel (perspective d’apprentissage et de la croissance). Une fois
évalués, les axes représentant la relation de cause à effet entre indicateurs de performance
constituent le Schéma Explicatif de la Performance.
Cette capacité d'apprentissage dans la version 2004 de la carte stratégique repose sur la
maîtrise d'une série de capitaux immatériels. Kaplan et Norton prennent leurs distances avec
les travaux d'Edvinsson (nagivateur Skandia), et ont recours aux notions suivantes : capital
humain, capital organisationnel et capital informationnel. Dans l'esprit des auteurs, il s'agit de
pallier une déficience majeure des systèmes comptables financiers classiques, au
sens IFRS du terme. Alors que de nombreuses activités relèvent désormais de l'économie de
la connaissance, la comptabilité financière ne dit mot sur ces notions. Une citation attribuée
à Henry Ford énonce : « Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de
Or depuis quelques années, les reportings externes financiers des entreprises ont eu tendance
à s'enrichir considérablement (reporting social et environnemental, rapport de développement
durable, information non réglementée mais volontaire). De fait, certaines entreprises
commencent à diffuser et à rendre publics leurs tableaux de bord et leurs cartographies
stratégiques. Ces informations viennent donc utilement compléter les informations purement
financières. Il n'est pas certain que ces dernières fassent l'objet d'un audit précis et rigoureux,
mais elles peuvent en revanche arriver à convaincre les parties prenantes sur la logique
stratégique de l'entreprise et les objectifs poursuivis par les dirigeants.
Depuis que le concept a été introduit, les tableaux de bord prospectifs ou équilibrés sont
devenus un domaine fertile de théorie et de recherche et de nombreux praticiens ont détourné
les articles d'origine de Kaplan et Norton. Kaplan et Norton eux-mêmes ont revisité le tableau
de bord prospectif avec le bénéfice de l'expérience d'une décennie depuis l'article originel. Ces
auteurs sont cependant de plus en plus contestés. On reproche au balanced scorecard sa trop
grande focalisation actionnariale, et ses hypothèses parfois outrancières en termes de
fonctionnement (une meilleure qualité engendrerait une augmentation de la performance
financière, en oubliant les phénomènes de surqualité qui engendrent trop de coûts).
Une dimension plus méconnue des tableaux de bord prospectifs se joue désormais sur un plan
technologique. Utiliser un tel système sans logiciel spécialisé conduirait à en réduire
considérablement l'efficacité. Un tableur ne permet en effet pas de travailler d'une manière
optimale, sur un mode collaboratif. Par ailleurs, ces tableaux de bord pour être efficaces
Par exemple :
Un concepteur de tableaux de bord de gestion doit suivre certains points pour être sur
que ceux-ci soient utilisés au quotidien par le management.
Inutile de multiplier les indicateurs. Il vaut se concentrer sur les indicateurs qui feront
que l’utilisateur pourra déployer un plan d’action rapidement après consultation de celui-ci .
Cela requiert une phase d’audit, d’écoute des besoins du manager: quelle est sa mission au
quotidien ? De quoi a-t-il besoin réellement ? Autant de question qu’il faut se poser en amont
pour pouvoir effectuer cette sélection d’indicateurs pertinents. A la visualisation du résultat,
il faut se demander : « maintenant que j’ai cette information, que puis-je en faire ? » Si a cette
question vous ne voyez toujours pas de levier d’action, c’est que le tableau est à retravailler.
L’essentiel étant montré, le tableau de bord doit être suffisamment riche pour pouvoir
permettre d’approfondir l’analyse si une ligne parait suspecte. Il s’agit de hiérarchiser les
niveaux d’information pour permettre de gagner du temps : pas de changement observé sur le
total ? le manager pourra gagner du temps et ne pas avoir à creuser cette fois-ci les résultats.
Les valeurs brutes : permettent d’avoir une idée réaliste du résultat de l’action, du fait
qu’elles mesurent les grandeurs sur lesquelles le responsable travail. Quant aux écarts, ils
mettent en évidence les éventuelles dérives par rapport aux prévisions. Cependant, pour
conduire l’action, les différents responsables ne doivent pas être submergés d’indicateurs,
seuls les valeurs brutes et les écarts se rapportant aux points clés de l’activité du centre de
responsabilité doivent être retenus pour accélérer l’analyse.
Cependant le recours aux ratios risque de faire perdre de vue au responsable les objectifs
globaux qui sont mieux exprimés en montants absolus.
Les tableaux : Les tableaux fournissent des données détaillées et laissent la possibilité à
l’utilisateur d’effectuer des calculs complémentaires ; mais leur capacité à donner une vue
d’ensemble est inversement proportionnelle à leur densité.
De manière générale, si on prend comme exemple le tableau de bord au sein d’une banque,
ce dernier comporte quatre zones qui feront résumer et traduire la situation de la banque :
• La zone « résultats réels » : ces résultats peuvent être présentés par période et/ou cumulés.
Ils concernent les informations relatives à l’activité monétaires, quantitatives et qualitatives. A
coté de ces informations sur l’activité, figurent souvent des éléments de performances
financières du centre de responsabilité ;
• La zone « objectifs » : apparaissent dans cette zone les objectifs sélectionnés pour la
période concernée. Ils sont présentés selon les même choix que ceux retenus pour les
résultats.
• La zone « écarts » : ils sont exprimés en valeur absolue ou relative. Ce sont ceux du
contrôle budgétaire mais aussi tout calcul présentant un intérêt pour la gestion.
Les graphiques : Leur intérêt est de visualiser rapidement et directement les évolutions, et
mieux appréhender les changements de rythme ou de tendance. Leur inconvénient est qu’ils
ne permettent pas de réaliser des analyses supplémentaires à la convenance de l’analyste.
• Les histogrammes : ils sont le plus souvent utilisés pour comparer plusieurs séries de valeurs
• Les courbes : elles permettent de visualiser l’évolution de l’indicateur dans le temps ; ce qui
facilite l’étude de la progression et l’analyse de la tendance ;
• Un cadran ou une barre graduée qui donne la position relative par rapport à la normalité et
la zone à éviter ;
• Les pictogrammes
Le tableau de bord est devenu indispensable quelle que soit la taille ou le secteur
d’activité de l'organisation.
Vu ce qui précède, et vu le contexte actuel caractérisé par l’ouverture de l'économie, la
conception d'un tableau de bord comme outil de gestion pour la Société Casanearshore SA est
devenu pour les gestionnaires une nécessite et non plus un choix.
Or, Le tableau de bord est un outil privilégié du contrôle de gestion, mais sa vocation est
plus large. Il est un instrument de mesure de tous les aspects de la vie de l’entreprise. En
définitive, la forme et les conditions d’utilisation du tableau de bord sont propres à chaque
entreprise et expriment l’originalité de sa structure et ses objectifs.
En effet, L'informatisation passe assez fréquemment par la mise en place d’un EIS
(Entreprise Information System). C’est un outil informatique qui met au point, filtre et organise
l’information du manager afin que ce dernier en tire le meilleur parti. Le responsable peut ainsi se
concentrer sur l’information qui l’intéresse réellement, sans se perdre dans les données
secondaires.
A. L’organigramme :
L’élaboration du tableau de bord passe par une première phase qui consiste à rechercher
quelles sont les sources de renseignements préexistants qui seront éventuellement utilisables.
Cependant, il ne faut pas en déduire que le tableau de bord se résumera à une compilation
d’informations déjà existantes.
Effectuer un inventaire exhaustif des paramètres qui devront être quantifiés : point-clés de la
gestion courante des départements et paramètres financiers de chef d’entreprise. A chacun de
ces paramètres doit correspondre un indicateur chiffré mais il est possible d’envisager
plusieurs indicateurs pour mesurer un phénomène donné.
Or, le tableau de bord mesure les performances dans quatre domaines ; financier, satisfaction
des clients, processus internes de production et satisfaction des personnels. Le tableau de bord
montre les inter-actions entre ces domaines. Un tableau de bord équilibré est une méthode
d’analyse des activités de l’entreprise dans le but d’obtenir une vision d’ensemble des
performances de l’organisation.
Le tableau de bord n’a en fait que peu d’importance. Le but recherché est la mise en avant
des écarts entre la prévision et la réalisation comme aide à la décision. Ce sont donc ces
écarts qui doivent sauter aux yeux du chef d’entreprise. Des écarts qui vont se révéler
principalement en indice ou en valeur relative pour une interprétation plus aisée qu’une valeur
absolue.
Par contre, il est important de définir les points clés que le tableau de bord doit faire
apparaître.
Il faut des indicateurs homogènes et cohérents dans le temps et dans l’espace, autour
d’un lexique commun à tous les utilisateurs.
Le tableau de bord peut prendre également une fonction structurante dans la mesure où
il est possible de l’utiliser pour apprécier les délégations de pouvoir mises en place dans
l’entreprise. Un tableau de bord pour suivre les objectifs associés aux délégations.
Faisant appel à un grand nombre de données, le tableau de bord devient de fait un très
bon outil pour mesurer l’efficacité, la rentabilité des bases de données de l’entreprise.
Certes tout tableau de bord au sein de la société porte des avantages nombreux qui met
l’entreprise et ses dirigeants dans des situations favorables dans le cadre son environnement
interne et externe, mais cet outil à certaines limites, qu’on peut énumérer ainsi
La perte de précision :
Dans les structures pyramidales, les centres de responsabilité sont situés dans la partie haute,
ce qui est souvent le cas de l’organisation hiérarchique d’une banque.
Avant d’arriver au centre de décision, l’information du terrain subit une série d’agrégations
successives effectuées par chaque niveau hiérarchique de la pyramide. Ainsi, le décideur
dispose d’une information globale, dépourvue de détails, présentée généralement sous forme
de ratios. A force de globalisation, l’information est dénaturée et n’est pas toujours porteuse
de sens significatif riche pour susciter la prise de décision dépassant le simple constat.
En général, le décideur se trouve en décalage avec le rythme d’évolution du système : Cela est
dû au fait que les tableaux de bord sont connectés au système comptable de la banque et au
contrôle d’activité de type reporting, et que la publication des résultats s’effectue
périodiquement (à échéance fixe). Ce système pose des problèmes dans le cas d’évolutions
imprévues.
L’incomplétude de la mesure :
Le système de tableau de bord ne peut donner qu’une vision partielle de la banque car, il est
souvent basé sur les systèmes comptables et financiers, et de nombreuses informations
essentielles pour le pilotage des entités ne sont pas traitées par ces systèmes (informations
qualitatives telle la satisfaction des clients, information sur l’environnement de la banque et
ses concurrents pour appliquer des méthodes tel le benchmarking …etc.). Parfois, les
indicateurs sont déconnectés de la stratégie globale de la banque et ne permettent pas
d’orienter l’action. Se baser sur les systèmes comptables et financiers a un autre inconvénient
qui est la lenteur d’obtention des informations. Ce retard peut coûter cher à la banque, car les
mesures correctives adéquats n’ont pas été prises à temps.
Chaque responsable a ses propres préoccupations et ses propres objectifs ; ceux-ci ne sont pas
universels. Toute prise de décision est fonction de son vécu, de son expérience, et de sa
manière de sélectionner les informations nécessaires.
Une information pertinente universelle n’existe pas. Et partir d’une présentation standard de
l’information ne conduit pas à une perception universelle. Pour le réussir, un tableau de bord
doit être personnalisé, c'est à dire adapté aux objectifs poursuivis, à la personnalité et aux
attentes du responsable concerné.
Pour conclure ce chapitre je tiens à signaler que le tableau de bord a été défini comme étant
un outil de mesure de performance et de pilotage et un moyen de communication au sein de
l’entreprise , tout en prenant compte de l’origine du mot dans son compte historique
d’utilisation .
Le tableau de bord peut remplir facilement ce rôle au sein de l’organisation, tant qu’il
inclus systématiquement et à tous les niveaux, des indicateurs ouverts sur l’environnement
externe et il comporte des indicateurs sélectionnés concernant les éléments qui risquent de
déraper à court terme pour permette de prendre les décisions à temps, tout en collectant une
information fiable, car une information erronée ou obsolète sur la base de laquelle seront prise
des décisions aura des répercussions néfastes quant à l'avenir de l'organisation.
Concepts et définition
1. L’outsourcing
A- Contexte :
La nécessité de recourir à l’outsourcing apparue face à une forte croissance des
services marchands et une imbrication de plus en plus forte entre les métiers de production et
les métiers de service, ces dernières n’ont plus guère le choix aujourd’hui que de se recentrer
elles aussi sur les métiers de base, c.à.d. là où elles disposent de compétences internes
avantageuses
B- Typologies :
Plusieurs typologies d’externalisation ont été données, notamment sur les types d’activités
externalisées, le nombre de partenaires de l’entreprise externalisatrice, et l’emplacement
géographique des prestataires de services. En considérant le premier critère, l’externalisation
ou «outsourcing» pourrait être décomposée en trois principaux sous-types, à savoir
l’outsourcing des services de technologies de l’information, l’outsourcing des processus
business et l’outsourcing des processus de connaissances.
L’appellation
Définitions
Celle-ci, naguère méconnue, est désormais une question d’actualité et qui revêt, pour
En se focalisant sur le troisième et dernier critère de cette classification, nous distinguons les
concepts «d’Onshoring», de «Nearshoring» et d’«Offshoring».
34 Conception d’un tableau de bord financier
Il faut donc différencier le concept de l’Offshoring de celui du Nearshoringet l’Onshoring.
A- Offshoring
Par ailleurs, on parle d’offshoring de services dans le cas où le pays où on y externalise des
services est loin aussi bien géographiquement que culturellement du pays où se trouve
l’entreprise externalisatrice, il consiste à confier une fonction de l’entreprise à une entité de
celle-ci installée dans un contexte étranger qui présente des avantages de coûts et d’efficacité,
notamment, la mise à disposition d’une capacité technique ou intellectuelle. Cette
délocalisation, étant un transfert d’activités et d’emplois, elle permet aux entreprises de
bénéficier de certains avantages, notamment de l’avantage compétitif du pays vers lequel le
transfert est fait. Cet avantage compétitif est l’élément clé permettant à ce pays d’offrir et
surtout de vendre ses services offshores grâce à ses aspects compétitifs qui vont inciter
l’entreprise cliente à le choisir plutôt qu’un autre pays concurrent. Cet avantage peut
concerner soit des coûts plus bas (main d’œuvre peu coûteuse, meilleur accès aux ressources
naturelles, fiscalité et réglementation plus attractives), soit un pôle technologique ou de
personnel compétant, des infrastructures mieux adaptées ou alors un environnement plus
attrayant permettant ainsi à l’entreprise, d’évoluer sûrement et sereinement.
Citons l’exemple du cas des entreprises qui se trouvent en Europe, telles que les entreprises
françaises ou suisses qui externalisent des services dans des pays d’Asie (Inde ou la Chine par
exemple) dans lesquels elles bénéficient d’un avantage de coût par rapport à leurs
concurrentes européennes ou américaines.
En résumé, le terme Offshore outsourcing désigne pour les entreprises européennes une
délocalisation des services vers des pays étrangers éloignés. Le plus souvent, ce terme est
associé à Maurice, Madagascar ou à l’Inde.
B- Nearshoring
C- Onshoring
L’externalisation Onshore quant à elle consiste à faire travailler des prestataires étrangers sur
le sit du client. La prestation est facturée aux conditions du pays d’origine , donc à un tarif
réduit .L’inde est le pionnier en la matière.
Le Maroc a été élu la meilleure destination de l'offshoring pour l'année 2012, par l'association
européenne de l'offshoring (EOA). Une distinction qui vient couronner un ensemble d’efforts
et un engagement de l'Etat, de faire de l'offshoring un levier de développement et une niche
considérable de création d'emplois. Point sur l'état actuel du secteur, ses potentialités et les
menaces qui l'entourent.
Le trophée couronnant le Maroc en tant que meilleure destination de l'offshoring pour l'année
2012 par l'association européenne de l'offshoring (EOA), a été remis à Mr. Hanouf, directeur
général de MedZSourcing, une filiale de la CDG Développement chargée du développement
du secteur, lors d'une cérémonie organisée au siège de la Law Society à Londres.
La candidature du Maroc au trophée à été fortement appuyée par les compagnies européennes
comme Dell, Logica, Deloitte, HP et Attento, dont les activités dans le Royaume ont été un
réel succès.
Le secteur de l’offshoring couvre toutes les activités externalisées par une entreprise
dans un pays étranger. Si l’exemple le plus connu est celui des centres d’appel, il peut
également s’agir de services informatiques, de ressources humaines, de services financiers, de
comptabilité, etc.
Le Maroc, grâce à sa stabilité, son emplacement géostratégique et une main-d'œuvre
efficace et à moindre coût, s'affiche comme un véritable eldorado pour l'offshoring
francophone et hispanophone. Avec 52.000 emplois et 7,6 milliards de dirhams de chiffre
d'affaires à fin 2011, le secteur de l'offshoring marocain s'impose aujourd'hui comme le
programme le plus abouti parmi les politiques sectorielles du plan Emergence. A échéance
2015, le Maroc table sur 100.000 emplois dans le secteur de l’offshoring, dont 70.000 actifs
dans les centres d’appels.
Le gouvernement marocain a mis en place le schéma adéquat afin d’attirer les
investissements internationaux et a annoncé un programme spécifique d’avantages en faveur
des entreprises qui s’installent dans les zones de Nearshoring. Ce programme prévoit un
impôt sur le revenu minoré à 20%, une exonération de l’impôt sur les sociétés pendant les 5
premières années d’activité et 50% de moins pendant les années suivantes, une exonération de
la TVA sur les exportations en plus d’une subvention pour la formation d’environ 5.800 euros
pour chaque Marocain recruté.
1996, le Maroc sort meurtri d’un processus d’ajustement structurel long et douloureux.
La Banque mondiale impose au gouvernement la mise en place d’un comité de suivi du
Une stratégie que les gouvernants de l’époque jugeront trop ardue à réaliser. Le
dossier est donc mis dans les tiroirs et on n’en parle plus. Dix ans plus tard, la croissance ne
décolle toujours pas, l’économie est toujours aussi dépendante de l’agriculture, le chômage est
à son paroxysme, les exportations sont en panne. Il faut réagir vite mais bien. La solution,
c’est le cabinet McKinsey qui la sortira de son chapeau : elle s’appelle « Emergence ». Le
plan répond à deux impératifs : créer de la richesse, de l’emploi et de la croissance et
développer des activités exportatrices à haute valeur ajoutée.
De cette étude découle le programme Emergence avec une stratégie industrielle pour
chacun des sept métiers mondiaux du Maroc : automobile, aéronautique, électronique de
spécialité, agroalimentaire, produits de la mer et textile, mais surtout l’offshoring. D’ailleurs,
la dynamique s’enclenchera au niveau de cette composante du plan très rapidement. Un
marché qui serait favorable au Maroc pour des raisons de proximité géographique,
linguistique. Sur les 145 filières « offshorables » analysées, le Maroc en cible particulièrement
12 sur des métiers comme le développement informatique, les ressources humaines, les
centres de relations clientèle, le management des connaissances, les services financiers,
l’éducation à distance, le design et ingénierie, et l’administration.
Les atouts du Maroc, qui le positionnent pour recevoir une grande part du marché
Accessibilité : plus de 12 vols par jour, à seulement 2h30 compagnies low-cost, etc
Un plan qui s’assigne pour mission d’augmenter la contribution au PIB des services
délocalisés et de la sous-traitance (industrie automobile, aéronautique et électronique) de
300 % à l’horizon 2015, est-il précisé du côté du ministère de l’Industrie et du Commerce.
Les activités offshoring doivent générer 90.000 emplois dans les dix prochaines années et
peser 15 milliards de DH dans la balance commerciale en 2015. En somme, un plan très
ambitieux à condition que tous les ingrédients soient réunis pour le mener à bien.
Par rapport à ses concurrents indiens, CasaNearshore jouera sur deux facteurs
importants : la langue et la proximité qui handicapent le marché indien. Pour positionner le
Maroc sur la carte mondiale de l’Offshoring, deux premiers pôles ont d’ores et déjà été lancés
à la fin de l’année 2005 à Casablanca (Casa-Shore) et à Rabat (Rabat-Technopolis). Le
La Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) est une institution financière, créée sous forme
d’établissement public par le Dahir du 10 février 1959. Elle a pour rôle central de recevoir,
conserver et gérer des ressources d’épargne qui, de par leur nature ou leur origine, requièrent
une protection spéciale.
En outre son rôle de leader sur le marché obligataire primaire, la CDG assure 16% du marché
secondaire des bons du Trésor et détient près de 5% de la capitalisation boursière. Rouage
central du processus de transformation de l’épargne, la CDG se positionne également comme
principal investisseur institutionnel. Ainsi, et en plus de ses investissements directs, elle inter-
vient activement dans l'économie nationale par l’intermédiaire de ses filiales et organismes
gérés avec lesquels elle constitue un groupe important dont l’activité s’étend à différents sec-
teurs. De par sa vocation, son poids financier et la nature de ses interventions, le groupe
Caisse de Dépôt et de Gestion constitue aujourd'hui un véritable levier de développement, et
un acteur majeur en matière de dynamisation, d’animation et de développement des marchés.
Le rôle de la CDG, depuis sa création, n'a cessé de se développer pour devenir aujourd'hui le
plus important investisseur institutionnel public du Royaume.
1. Fiche signalétique :
CasaNearshore est un parc d’activités tertiaires dédié aux sociétés spécialisées dans le
développement de logiciels, la gestion d’infrastructures, le back office bancaire et de
l’assurance, la gestion de la relation client…
2. Chiffres clés :
Indicateurs clés de la CDG
3. Historique :
Juin 2006 :
Descriptif du projet
4. Missions
L’aménagement du site et la construction des plateaux de bureaux et services
d’accompagnement.
La promotion et la commercialisation du site.
La gestion du parc en tant que site privé lui appartenant.
5. Organigramme :
La deuxième étape consiste en la détection des facteurs clés de gestion que les
responsables doivent suivre de très près car leur évolution conditionne la réalisation des
objectifs susmentionnés relatifs à l’organisation du centre.
Réalisation Forecast_Budget
Réalisation du reporting interne et intergroupe
Contrôle budgétaire
Mise à jour du business plan
Contrôle de chiffre d’affaire et rémunération de MedzSourcing
objectifs de tout un chacun au sein de l’organisation. Ainsi, j’ai procédé à divers entretiens
avec les responsables de la société afin de déterminer leurs objectifs respectifs. Cette méthode
des objectifs à atteindre et c’est lui-même qui prend les décisions stratégiques. Il constitue par
conséquent l'utilisateur le plus sensible de l'information. Les informations dont-il doit disposer
de gestion. Ces indicateurs représentent une information chiffrée qui est calculée pour rendre
compte de l’évolution dans le temps et dans l’espace d’un facteur clé de gestion et de la
L’élaboration de ces indicateurs s’est avéré une tâche très fastidieuse. D’une part, j’ai
veillé à ce que le nombre des « clignotants » soit raisonnable et approprié. D’autre part, il
s’agissait de retenir des références auxquelles l’indicateur sera comparé. En effet, un
indicateur n’est qu’un chiffre et doit être accompagné d’un autre chiffre qui permet aux
utilisateurs de l'indicateur de savoir si l'évolution de la situation analysée est positive ou
négative. On peut citer comme références :
Les prévisions retenues dans le cadre du budget ou l'objectif fixé par la société ;
La valeur de réalisation pour une période précédente.
Chiffre d'affaires :
Le chiffre d'affaires est souvent considéré comme l'un des meilleurs indicateurs ou
tout du moins, l'un des plus simples pour évaluer les performances d'une entreprise. Pourtant,
comparer l'évolution de son chiffre d'affaires d'un mois à l'autre, même s'il permet d'avoir une
idée sur son activité n'est pas réellement pertinent.
Deux points sont importants dans le suivi de son chiffre d'affaires :
Les performances des entreprises du même secteur d'activité: Comparer son chiffre
d'affaires avec celui d'autres entreprises permet d'avoir une idée de ses performances et de la
situation de son activité.
L'évolution des charges: Si le chiffre d'affaires croit rapidement, cela peut être signe de
fortes performances, pourtant si parallèlement les charges explosent, la volonté d'augmenter le
chiffre d'affaires aura été préjudiciable pour l'entreprise.
Il est donc important de maîtriser son secteur d'activité et ses coûts. Une bonne
maîtrise de son chiffre d'affaires est essentiel pour établir les prévisionnels de l'entreprise.
À lui seul, le chiffre d'affaires ne permet pas d'évaluer l'entreprise. Son niveau dépend
en effet de la nature de son activité. Cependant, c'est un outil de comparaison pratique entre
entreprises d'un même secteur d'activité. La variation du chiffre d'affaires d'une entreprise est
Rendement :
Exprimé en pourcentage, ce ratio correspond au rapport entre deux grandeurs telles
que les recettes globales et les dépenses globales, la valeur ajoutée et 1'effectif moyen. Ce
sont des ratios de décision et d'analyse d’une grande utilité pour l’ensemble des responsables
du niveau supérieur de la hiérarchie.
Ces indicateurs revêtent un aspect financier et sont utilisés pour résoudre certains
problèmes de gestion financière de l’entreprise. Ils peuvent servir aussi comme base de
décision pour les partenaires de l’entreprise tels que les banques et les fournisseurs.
Ratios de rentabilité :
C’est la rentabilité de l’entreprise qui détermine le résultat à long et à court terme. On
entend par là le rapport entre le résultat obtenu (c’est-à-dire l’excédent du chiffre d’affaire
face aux charges) et le capital investi.
La rentabilité totale montre le rapport du résultat avec l’ensemble des fonds propres et
étrangers investis. Elle se calcule de la manière suivante:
Le capital global correspond à la moyenne des sommes du bilan ainsi que des réserves
latentes du début et de la fin de la période en question.
Si le rendement de l’actif est supérieur aux intérêts des capitaux empruntés, alors le
rendement est supérieur aux intérêts que l’entreprise doit payer pour les capitaux
empruntés. En clair: l’entreprise marche.
Etant donné que le capital complet entre dans le prélèvement, l’indicateur est bien plus
pertinent que lorsque les fonds propres sont seuls pris en considération. Si les fonds
propres sont très minces et les fonds étrangers très élevés, le rendement des fonds propres
est très élevé. Le bailleur de fonds sera sûrement très content, mais l’entreprise risque de
disparaître si les fonds étrangers ne peuvent plus être rémunérés ou remboursés.
La rentabilité d’exploitation, par contre, est plus informative. Elle précise dans quelle relation
se trouvent le bénéfice d’exploitation et l’actif circulant net investi:
L’actif circulant net (uniquement le capital nécessaire) est constitué de la moyenne des
sommes du bilan ainsi que des réserves latentes, déduction faite de la fortune hors exploitation
au début et à la fin de la période en question.
Le bénéfice d’exploitation résulte lorsqu’on déduit les dépenses et les recettes neutres (p.ex.
les intérêts) et qu’on ajoute ou enlève les variations des réserves latentes.
-
Variation du chiffre d’affaires = CAn – CAn-1 / CA
n
C’est un ratio très important qui permet de suivre le paiement soit par chèque ou
virement bancaire des clients et renseigne sur la trésorerie de l’entreprise.
- Rotation clients : Permet de faire ressortir le délai de rotation des créances clients. Il sert
aussi à expliquer en partie les cas de souffrance de situation de la trésorerie. Ce délai peut être
parfois très élevé du fait du comportement des concurrents envers les clients par l'octroi de
délais de paiement plus importants.
Ratio de Productivité :
Il renseigne sur la productivité du personnel employé et des fonds engagés par la société
Les bailleurs de fonds ont élaboré une démarche empirique fondée sur leur longue expérience
de la défaillance, qui combine plusieurs indicateurs liés à la datte, assortis de plafonds à ne
pas dépasser :
Plus l'entreprise se rapproche, voire dépasse ces indicateurs, plus les prêteurs sont
réticents pour lui accorder de nouveaux financements. Bien évidemment des indicateurs sont
utilisés avec souplesse, en tenant compte de l'incertitude sur les conditions de développement
de l'entreprise, et de la qualité de son management.
Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les
activités de l’organisation. Il est conçu pour identifier les événements potentiels susceptibles
d’affecter l’organisation et pour gérer les risques dans la limite de son appétence pour le
risque. Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de
l’organisation.
Cette définition est centrée sur l’atteinte des objectifs fixés par Casanearshore SA, et
constitue en cela une base pour la définition d’un dispositif de management des risques
efficace.
Atteinte des objectifs
Dans le cadre de la mission de l’organisation ainsi que de sa vision, la direction de
Casanearshore SA détermine des objectifs stratégiques, conçoit une stratégie et décline les
objectifs qui en découlent à tous les niveaux de l’entité. Ce cadre de référence vise à aider
l’organisation à atteindre ces objectifs que l’on peut classer dans les quatre catégories
suivantes :
Le management des risques n’est pas un processus séquentiel dans lequel un élément affecte
uniquement le suivant. C’est un processus multidirectionnel et itératif par lequel n’importe
quel élément a une influence immédiate et directe sur les autres.
L'offshore en pratique
Opération complexe, l’externalisation offshore doit être menée selon une approche très
rigoureuse pour bénéficier pleinement des gains attendus :
Par ailleurs, comme dans beaucoup de projets impliquant des changements importants
dans les flux de travail et les intervenants, le risque principal pour l’entreprise cliente qui a
recours à l’externalisation offshore est de se retrouver dans une situation inverse à la position
recherchée : dans une sorte de retournement de situation, elle doit faire face à une « double
malédiction » de hausse des coûts et de baisse de la qualité.
La solution pour limiter les risques peut consister à recourir à un cabinet de conseil en
externalisation offshore pour bénéficier d’un service d’accompagnement :
Après avoir élaboré les indicateurs de gestion, je passerai à l’étape suivante et qui
consiste en la conception de la maquette des tableaux de bord où seront insérés ces
indicateurs.
Les maquettes du tableau de bord seront présentées sous forme de :
a) Ecarts entre le réel et la référence choisie (objectif ou prévision) ;
b) Ratios permettant d'effectuer des comparaisons dans le temps et dans l'espace ;
N
Suivi Mensuel et Cumulé Mois Cumul
Réel Budget Ecart Réel Budget Ecart
Chiffre d’affaire
Construction
Convention
Charge de personnel
Résultat d’exploitation
Personnel
-Effectif
-Masse salarial
Trésorerie
La comparaison des recettes et des dépenses constitue une donnée importante que le
Gérant et le Directeur Financier doivent suivre afin de prendre les décisions qui conviennent à
une situation donnée
Dépenses Recettes
Cumul Cumul Cumul Cumul Solde
Réalisé Prévu Réalisé Prévu
réalisé prévu réalisé prévu cumulé
Janv
Fév
Mars
Avril
Mai
Juin
Juill
Août
Sept
Oct
Nov
Déc
N
Suivi Mensuel et Cumulé Mois Cumul
Réel Budget Ecart Réel Budget Ecart
Décaissement d’exploitation
Dépenses d’exploitation
Investissement mobilier et
immobilier
Frais financiers
Frais du personnel
Frais généraux
TVA
Total dépenses d’exploitation
Encaissement
Encaissement des clients
Total recette d’exploitation
Différence nette d’exploitation
Ce suivi permet de déterminer les causes des écarts éventuels par rapport aux
prévisions et aidera ainsi le Directeur Général et le Directeur Financier à prendre les décisions
à temps et éviter ainsi de mettre l’entreprise en difficulté financière
Ce suivi concernera la différence entre les encaissements et les décaissements du mois
concerné ainsi que celui du cumul.
Réa : Réalisation
Prév :Prévision
Ec :Ecart
Le suivi mensuel de ces deux rubriques est primordial pour bien gérer la trésorerie de
l’entreprise. En effet, au cas où le délai de paiement des factures clients est supérieur à celui
accordé par les fournisseurs, l’entreprise aura un besoin en fond de roulement important et
affectera ainsi sa trésorerie.
Créances Montant à
Encaissement Créances en Nombres de
Mois début de payer CA
du mois fin de mois jours
mois /mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Evolution
Année N Année N+1
(N+1-N)/N
Effectif Permanent
Temporaire
Les indicateurs font partie de la mesure de la performance, mais ils n’en sont pas le seul
élément. Pour évaluer la performance, il faut connaître davantage que les réalisations
effectives. Il faut aussi savoir comment les réalisations ont été obtenues, quels facteurs ont
exercé une influence positive ou négative et savoir si les réalisations ont été
exceptionnellement bonnes ou mauvaises, qui en porte la principale responsabilité.
Seules les données qui peuvent être facilement collectées et classifiées pour en tirer des
conclusions simples et significatives permettent d’assurer un bon suivi. De ce fait,
Chaque indicateur doit être défini clairement, et un format commun standard doit être
développé et utilisé pour la collecte.
Il faut éviter d’utiliser des informations extérieures ou non pertinentes, ainsi que
d’autres formats, car cela peut diminuer l’accent sur le projet.
Il faut inclure des indicateurs clés de performance et des objectifs cibles a fin de
mettre en valeur l’ensemble des actions à mettre en place et définir clairement les
stratégies à adopter.
Via cette partie j’ai opté à la détermination de l’ensemble des objectifs de la société CNS en
tant qu’entreprise qui opère dans le secteur de l’immobilier et de l’offshoring en dédiant
l’ensemble de ses constructions et ses plateformes de qualité aux entreprises d’offshoring. La
détermination de ses objectifs à atteindre via l’utilisation d’un outil de communication tel
qu’un tableau de bord financier constitue en effet la première étape pour son élaboration
ensuite il est nécessaire de mettre en place l’ensemble des indicateurs appropriés que
contiendra le tableau de bord, ces indicateurs de synthèse ou financier correspondent
parfaitement à l’ensemble des champs ou l’entreprise est active et permettent de dégager le
niveau de sa performance et dégager une image fiable sur son activité.
Et pour conclure ce chapitre , il fallait mettre un concept important qui est celui du
management de risque qui permet à l’entreprise d’avoir la possibilité d’apporter une réponse
efficace aux risques et aux opportunités associées aux incertitudes auxquelles fait face, en
renforçant ainsi la capacité de création de sa valeur.
Les enseignements théoriques, nous ont fait découvrir le concept des Tableaux de Bord de
Gestion. Cet outil de contrôle de gestion qui constitue un système d’information léger, rapide,
synthétique m’a paru bénéfique pour la société qui n’utilisait pas un tel moyen pour favoriser
la communication entre les différents acteurs au sein du département, et est considéré
également comme un élément porteur de réponse à la problématique. Aussi, on se basant sur
une démarche structurée, je me suis adonné à la tâche ardue de conception d’un Tableau de
Bord de Financier au sein du département administratif et financier. Cet exercice a été très
instructif à plusieurs égards. La recherche théorique m’a permis d’approfondir mes
connaissances concernant les Tableaux de Bord et leur utilisation. Le diagnostic des processus
et la formalisation des activités m’a permis de dépasser certaines présomptions et m’a
dévoilé un autre aspect de notre vécu professionnel.
La démarche proposée dans le cadre de ce travail est parfaitement applicable à tous les
processus de l’entreprise, qui en pourra tirer un grand profit du fait de l’application de la
réflexion collective, donc l’implication collective. Une entreprise dotée d’un système de
Tableaux de Bord s’assurera une plus grande réactivité à tous les niveaux hiérarchiques ; et
aussi une plus grande implication et cohésion à travers une déclinaison des objectifs axée sur
des indicateurs d’activité et de performance, dont tous les acteurs ont participé à l’élaboration.
Finalement, le tableau de bord permet d'offrir une méthode simplifiée, des outils d'analyse
plus précis, un plus grand nombre d'exemples et une importante banque d'indicateurs et de ce
fait peut s’étendre sur plusieurs services au sein de la société et non pas seulement le
département financier et ceci peut apporter une image plus calair au dirigeant pour la prise de
la bonne décision
Mémoires :
Mémoire fin d’étude 2011 de Mlle. BOUHADI HANANE : « Diagnostic de la gestion de
trésorerie au sein de Casanearshore », Etudiante à l’Ecole Nationale de Commerce et de
Gestion d’Agadir.
www.wikipedia.org
www.offshore-developpement.com
www.medz-sourcing.com
www.performancezoom.com
www.entreprise.77.evous.fr
A- L’organigramme 26
………………………………………….
B- Etude de l’information existante 26
…………………………..
C- La séléction des 26
paramétres………………………………
D- Le choix des indicateurs 26
………………………………….
E- La forme matérielle du tableau de 27
bord………………….. .
Section 3 : Le tableau de bord est un système de mesure de la 27
performance………….
Section 4 : Les limites de tableau de bord 28
…………………………………………….
Conclusion de la première partie 30
…………………………………………………….
Deuxième partie : La mise en place du tableau de bord financier
Introduction à la deuxième partie……………………………………………………….. 32
Chapitre 1 : Le TBF et son application au sein de CNS 33
…………………………………
Section 1 : Le secteur d’activité de la société CNS 33
SA………………………………..
Concepts et définition 33
…………………………………………………
1. L’outsourcing………………………………. 33
………………...
A- Contexte 33
…………………………………………………..
B- Typologies……………………………………………… 34
….
2. Termes 35
d’offshoring………………………………………….
A- Offshoring……………………………………………… 35
…
B- Nearshoring……………………………………………… 36
..
C- Onshoring……………………………………………… 36
…..
Section 2 :Le tableau de bord aperçu au sein de CNS……….. 41
………………………..
Présentation de CNS 41
SA………………………………………………..
1. Fiche 43
signalétique…………………………………………..
2. Chiffre clé …………………………. 43
………………………
3. Historique 43
………………………………………………….