LA GESTION DE LA TRÉSORERIE
DE L’ENTREPRISE
Sous la direction de
Mr. Abdelghani BACHAR – Docteur en SEG et
Enseignant Chercheur à la FSJES-El Jadida – Encadrant
universitaire
DÉDICACE
REMERCIEMENTS
Au terme de la rédaction de ce mémoire, après Allah Subhanah …, je tiens à
exprimer ma gratitude et mes remerciements à tous ceux qui, par leurs
enseignements, leurs soutiens et leurs conseils, m’ont aidé à sa réalisation.
Enfin, tous mes remerciements vont à ma famille. Je remercie mon père, mon
correcteur de langue française, pour tous ses sacrifices avec moi et ses
accompagnements. Sa bénédiction je la considère comme sacrée pour
compléter n'importe quel de mes succès. Je remercie ma mère, sa présence, sa
tendresse, ses encouragements sont pour moi les piliers fondateurs de ce que
je suis et de ce que je fais, elle est mon inspiratrice et sa bénédiction m'est
d'autant beaucoup sacrée : Mon paradis est sous ses pieds.
BC : Bon de caisse
BO : Billet à ordre
Bq : Banque
CA : Chiffre d’affaire
CP : Capitaux propres
CT : Court terme
DG : Direction générale
FC : Facilité de caisse
FR : Fonds de roulement
Frs : Fournisseurs
HT : Hors taxes
Mses : Marchandises
Mt : Montant
Rces : Ressources
T : Trésorerie
TA : Trésorerie active
TN : Trésorerie nette
TP : Trésorerie passive
SOMMAIRE
Dédicace
Remerciements
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
INTRODUCTION GÉNÉRALE
de trésorier est également passionnant à titre personnel. C’est une fonction très
opérationnelle, nécessitant des prises de décisions rapides et dont les effets se
mesurent concrètement. L’enchainement des tâches de la gestion quotidienne
requiert une bonne organisation personnelle. Ce métier procure une vue sur toute
l’entreprise au travers des flux de trésorerie, de l’établissement et de l’actualisation
des prévisions.
Le trésorier n'est pas toujours étranger aux décisions de politique financière (niveau
de fond de roulement et répartition entre les capitaux propres et les dettes) mais ces
décisions constituent des contraintes. Il agit dans le cadre fixé par le plan
d'investissement et de financement, et dont le complément est le budget de
trésorerie.
Il est à noter que la manière dont le problème financier se pose dans une entreprise
entraîne toute sorte de conséquences dans la gestion. Bon nombre d'entreprises
rencontrent des difficultés en matière de gestion financière et plus précisément dans
la gestion de la trésorerie. D’où proviennent alors les problèmes de la trésorerie ?
L’objectif de ce chapitre est de définir ce que l’on entend dire par le concept de
trésorerie dans l’ensemble de la gestion financière et selon les auteurs, selon la
doctrine. Certains l’ont définie comme étant l’encaisse disponible, d’autres la
jugent comme un résultat.
Puis après, on va mettre l’accent sur l’évolution du rôle de la trésorerie vers la fin
des années soixante-dix, ainsi que l’évolution historique du métier de trésorier dans
les années soixante et soixante-dix.
La notion de trésorerie est une notion fort utilisée en gestion d’entreprise mais le
concept qu’elle recouvre n’est pas toujours le même selon les auteurs.
1
Hubert DE LA BRUSLERIE, Trésorerie de l'entreprise, Gestion des liquidités et des risques, 2012, 3e éd.,
éditions DUNOD, p. 4
2
Josette PILVERDIER-LATREYTI, Finance d'entreprise, Paris, 1990, 5e éd., éditions ECONOMICA, p. 232
Le concept de trésorerie selon LEVASSEUR3 est l'un des plus difficiles à définir
dans le domaine financier. Il apparaît pourtant important d'essayer de cerner cette
notion car la trésorerie joue un rôle fondamental dans la gestion financière d'un
organisme qu'il s'agisse du secteur privé ou du secteur public et que les
considérations dans la pratique puissent varier d'un secteur à un autre.
La trésorerie d'une firme est la somme de son encaisse monétaire et de ses comptes
en banques, titres et effets immédiatement négociables. Pour le comité de
réglementation comptable, la trésorerie correspond aux disponibilités et leurs
équivalents.
Pour d’autres, tels les auteurs du plan comptable général, la trésorerie représente la
différence entre le fond de roulement de l’entreprise et le besoin en fond de
roulement : ce solde peut être positif ou négatif.
3
Michel LEVASSEUR, Gestion de trésorerie, Paris, 1979, éditions ECONOMICA, p. 7
La gestion de trésorerie d’une entreprise peut être influencée par des facteurs
internes et externes dont les conséquences n’ont pas été anticipées de façon
quantifiable, tant par les entreprises que par les banquiers. Ces facteurs peuvent être
résumés dans les points suivants :
- La hausse généralisée des taux d’intérêt et ce depuis une dizaine d’années,
hausse qui se traduit par un gonflement des frais financiers
- Les fluctuations économiques ressenties par un grand nombre d’entreprises, ont
une influence sur l’amélioration de la gestion de trésorerie, et ont conduit à une
prise de conscience quant à l’importance de la gestion des liquidités. Chaque
entreprise a sa politique (elle se meut dans un univers aléatoire), elle est, de
surcroît, sensible aux cycles conjoncturels (expansion, inflation, récession) qui
affectent sa trésorerie ou qui provoquent une détérioration de la trésorerie
- L’insuffisance des fonds propres : Le trésorier est de plus en plus sollicité pour
prévoir, et pouvoir gérer rationnellement les flux financiers, et surtout à assurer
la liquidité et la solvabilité de l’entreprise au moindre coût et ce, d’une manière
permanente.
La combinaison entre ces facteurs a entraîné des conséquences. En fait la gestion
financière est devenue un des axes stratégiques de la politique générale de
l’entreprise.
La fonction du trésorier est une fonction relativement récente, même dans les
entreprises d’une certaine dimension. Dans la majorité des entreprises, la fonction
du trésorier est confiée aux services comptables. Le trésorier doit avoir, non
seulement, des qualités techniques, mais aussi des qualités de contact. Ses relations
avec les services comptables sont importantes malgré l’indépendance des fonctions
; le développement de bonnes relations avec les banques partenaires, avec les
fournisseurs et avec les clients de l’entreprise sont aussi nécessaires pour mener à
bien sa mission.
Pour mieux situer le personnage du trésorier, nous pouvons affirmer que son
comportement est, entièrement, dominé par la recherche de l’économie des moyens
de financement.
À l’origine, dans les années soixante, la fonction trésorerie fait preuve d’une grande
discrétion dans l’entreprise : il est alors rare qu’il existe un service ou un
responsable portant ce nom.
La réduction du coût de la relation bancaire passe également par d’autres voies que
la négociation, notamment par l’innovation4.
4
Michel SION, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 2015, 6e éd., éditions DUNOD, pp. 28-29
Les trésoriers de groupe exploitent aujourd’hui Internet et les réseaux SWIFT pour
centraliser les paiements émis par les filiales afin de réduire les coûts.
D’un point de vue économique, la réflexion doit cependant rester ouverte. Réduire
les risques signifie augmenter les coûts.
L’objectif de la gestion du risque de change est d’éviter les pertes de change. Elle
vise à figer un cours de change garantissant un taux de marge commerciale entre
des ventes et des achats libellés dans des devises différentes. Le trésorier fera
valider par la direction générale une politique de gestion du risque de change. Il
suivra la position de change par devise afin de mettre en place les couvertures
adaptées.
Les couvertures de taux seront mises en place à partir d’un budget annuel de
trésorerie ou d’une prévision glissante à quelques mois.
Le risque de taux résulte des changements, dans le temps, du niveau des taux
d’intérêt. Le risque de taux peut se traduire par des plus-values ou moins-value
et/ou une meilleure ou moindre rémunération d’une créance ou d’un placement,
ainsi que par une augmentation ou une diminution du coût d’une dette. C’est le
risque des prêts-emprunts où les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi, un
emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux augmentent car
il doit payer plus cher. À l'inverse, un prêteur subit un risque lorsque les taux
baissent car il perd des revenus.
Pour une banque, c'est le risque que l'évolution des taux du marché conduise à un
coût de rémunération des dépôts supérieur aux gains générés par les intérêts des
prêts accordés.
Pour établir le budget de trésorerie et les plans à court terme, il faut un grand
nombre d’informations puisque ces plans ont pour objet de recevoir l’ensemble des
prévisions d’encaissements et de décaissements. La gestion budgétaire
prévisionnelle consiste donc dans l’établissement d’un ensemble d’opérations
comprenant de ce fait une prévision de recettes et de dépenses, de revenus et de
coûts pour une période déterminée, généralement un semestre ou une année.
Pour une bonne gestion de trésorerie, l'entreprise devra accélérer son encaissement
et retarder ses décaissements de manière à disposer d’une encaisse maximale en
vue de faire face à toutes ses dettes.
Pour ces raisons, il est considéré comme étant une pièce maîtresse du système
budgétaire et doit par conséquent recevoir une attention particulière à tous les
niveaux.
Le budget de trésorerie est généralement établi sur une durée de six à douze mois
selon un découpage mensuel, et comprend trois grandes parties à savoir les
encaissements, les décaissements et les soldes (le solde du mois et le solde cumulé
à la fin de chaque mois).
Le budget consiste à évaluer les produits et charges prévus, en s'appuyant sur les
résultats de l'année précédente à la même période.
Plus l'entreprise est de grande dimension, plus il sera difficile de créer avec des
moyens simples une image de tous les événements qui affecteront l'exercice
comptable.
Les coûts sont généralement calculés sur la base des résultats de l'année précédente
car les coûts sont plus facilement prévisibles de cette manière.
Souvent, le revenu et les charges sont pris en compte dans chaque budget avant de
créer une vue générale du budget total.
Si par exemple l’entreprise effectue des achats en Janvier mais le règlement n’a été
réellement effectué qu’en Mars, c’est en mois de Mars que les enregistrements des
décaissements sont réalisés.
Les montants sont enregistrés en TTC (lorsque les opérations sont soumises à la
TVA). L’entreprise règle et se fait payer en TTC. Elle rembourse ensuite aux
impôts l’excédent de TVA collectée ou dans le cas contraire récupère le crédit de
TVA.
Les encaissements correspondent aux entrées d'argent. Elles sont la contrepartie des
produits réalisés par l'entreprise. Mais encaissements et produits ne sont pas
toujours simultanés.
Notons cependant que toutes les dépenses et toutes les recettes assujetties à la TVA
doivent être considérées pour leur montant TTC. Or, dans le cadre de cet impôt,
l’entreprise agit pour le compte du Trésor public. En effet, elle perçoit la TVA sur
les ventes (TVA collectée) pour la reverser ensuite à l’Etat, déduction faite de la
TVA qu’elle a supportée sur ses achats et investissements (TVA déductible). Il faut
donc établir un budget prévisionnel des opérations de TVA de façon à intégrer dans
les dépenses les sorties dues à la TVA à payer. (Voir annexe 3)
Une fois rassemblées, les prévisions de recettes et des dépenses sont portées dans
un tableau appelé budget ou plan de trésorerie. Il fait apparaître, en outre, la
position bancaire au début et à la fin de chaque mois. (Voir annexe 5).
5
El Miloud GUERMATHA, Les techniques de gestion de trésorerie, Rabat, 1993, éditions Guessous, Collection
entreprise, pp. 36-87
Il existe une deuxième série de problèmes structurels liés au BFR à financer et donc
aux décalages induits par le fonctionnement de l’activité de l’entreprise. On peut
citer les niveaux de stocks trop importants, les crédits consentis aux clients sont
trop longs et les crédits accordés par les fournisseurs sont trop courts.
Alors que les problèmes conjoncturels sont des problèmes touchant le CT, tels ceux
résultant des fluctuations à CT de l’activité de l’entreprise et donc les mouvements
de recettes et des dépenses. Les principales causes identifiables sont : la variation
saisonnière de l’activité qui peut conduire à d’importants besoins de trésorerie à
certaines périodes de l’année ; le gonflement accidentel des stocks par suite à
l’annulation des commandes ; le retard ou la défaillance du règlement d’un client
qui provoque un manque de recettes et donc d’encaissements.
Ces investissements engagent l’entreprise tout entière sur le long terme. Toute
erreur de financement des investissements peut la déstabiliser car il y’a un risque de
ne pas pouvoir faire face à un endettement excessif.
Le BFRE résulte des décalages entre les besoins de financement (ou emplois :
stocks, créances) et les ressources (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales), il
est la principale caractéristique du financement de l’entreprise. Il représente le
besoin de financement à caractère permanent lié aux conditions d’exploitation de
l’entreprise. Il se calcule comme suit :
Le BFRHE est un besoin de financement qui n’a pas un lien direct avec
l’exploitation et présente alors un caractère instable. Il se calcule comme suit :
Donc le BFRG est la somme des besoins d’exploitation et des besoins hors
exploitation : BFRG = BFRE + BFRHE
On peut également dire que la trésorerie nette est l’ensemble des sommes d’argent
mobilisables à court terme (on parle d’ailleurs de disponibilités à vue). Elle est un
indicateur de santé financière d’une entreprise puisqu’elle permet de vérifier
l’équilibre (ou l’absence d’équilibre) de sa structure financière.
D’un point de vue financier, la trésorerie nette est étroitement liée à deux notions
fondamentales que sont le FR et le BFR. Elle est perçue comme un reliquat et plus
précisément le résultat de la différence entre le FRNG et le BFR. Voici donc la
formule de calcul de trésorerie nette la plus utilisée en pratique (c’est l’approche
par le haut du bilan comptable) :
6
Etienne G. HARB, Iryna VERYZHENKO, Astrid MASSET & Philippe Murat, Finance, 2014, éditions DUNOD,
pp. 66-73
Commentaires
L’entreprise ne dispose pas des ressources suffisantes pour faire face à ses
besoins. Sa situation financière est déficitaire et elle doit absolument avoir
recours à des modes de financements à court terme pour pallier cette
TN
situation (découvert bancaire). Cette situation ne peut être que temporaire
négative
et représente un réel danger pour l’entreprise si elle devient structurelle :
elle laisse présager un risque de faillite.
Le placement à terme est donc un contrat de placement entre la banque et son client
pour une somme d’argent et une période bien déterminée. Les placements à terme
concernent essentiellement : les dépôts à terme, notamment l’acquisition des bons
de caisse émis par la banque...
Parmi les placements sur produits bancaires on trouve le dépôt à terme (DAT) ou le
compte bloqué perçu comme un compte à échéance qui enregistre deux opérations,
l’une le jour de blocage et l'autre le jour de déblocage. Les dépôts à terme portent
sur des durées qui sont déterminées à l’avance, produisent des intérêts qui
augmentent en fonction de la durée choisie. Les DAT sont des dépôts rémunérés
sur des durées variables 3 mois, 6 mois, 12 mois et plus de 12 mois à des taux
croissants et ne sont remboursés qu’à l’expiration du délai fixé par le déposant lui-
même, alors que le bon de caisse (BC) est un bon que le client reçoit en
contrepartie de la somme bloquée et qui correspond à une reconnaissance de dette.
Le bon de caisse est un titre de créance représentatif d’une dette à court ou moyen
terme. Il est à ordre ou au porteur et généralement émis par les banques, il peut être
anonyme ou nominatif et transmissible par endossement s’il est nominatif et de
main en main s’il est anonyme. Les intérêts peuvent être précomptés ou
postcomptés.
Dorénavant, les trésoriers d’entreprises et les agents économiques vont faire appel
aux Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) pour
placer leur liquidité.
Pour y remédier, la loi du 21-09-93 (Cf. annexe 16 : Extrait du Dahir portant loi N°
1-93-213 relatif aux OPCVM, permet de créer au Maroc des Fonds Communs de
Placement (FCP) et des Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV).
SICAV FCP
Ces concours couvrant toujours le même besoin s’inscrivent par différentes formes
dans la gamme des crédits de fonctionnement comme précisé par ailleurs.
Les crédits de trésorerie, au sens large, font partie de la panoplie des crédits de
fonctionnement qu’une entreprise utilise dans certains cas à titre plus ou moins
permanent, selon sa structure financière.
Parmi les crédits par caisse, on cite la facilité de caisse, le découvert, le crédit spot
etc.
On évoquera aussi dans cette partie, des concours qui contribuent à la satisfaction
des besoins de crédit de fonctionnement tels que l’escompte des effets de
commerce, l’avance de fonds, avance sur marchandises etc.
Les facilités de caisse (FC) : Sont des avances qui permettent de combler les
décalages de trésorerie d’une entreprise. Si elle est utilisée de façon orthodoxe, la
FC se traduira par des périodes débitrices de courtes durées occasionnées par
l’achat de matière premières, paiement des salaires, amortissement du matériel
etc….
L’autorisation en facilité de caisse est déterminée en fonction des besoins d’une
entreprise, mais n’excède généralement pas un mois de son CA ou un mois de son
mouvement crédit.
Les crédits spot : Il s’agit d’une forme de crédit accordé au jour le jour avec
néanmoins un taux préférentiel aux grandes entreprises. Une banque comme
n’importe quelle entreprise peut parfois avoir des excédents de trésorerie qu’elle ne
désire par placer sur le marché monétaire, mais plutôt les prêter à un client solvable
pour une durée déterminée, tout en appliquant un taux intermédiaire entre le taux
du découvert et celui du marché monétaire.
L’escompte des effets de commerce : En dépit des avantages qu’il représente aux
clients, l’escompte n’assure pas toujours à l’entreprise la souplesse désirée.
L’escompte est relativement peu onéreux : l’escompte est techniquement facile à
suivre, c’est l’opération par laquelle l’entreprise cède cet effet avant son échéance à
sa banque. La créance est représentée par un effet de commerce (lettre de change,
billet à ordre).
Cette opération permet à l’entreprise de disposer du montant de la créance
représentée par l’effet (diminuée des agios) avant sa date d’échéance. Elle
s’analyse donc comme un crédit accordé par la banque à l’entreprise.
L’avance de fonds : L’avance de fonds est une forme particulière du découvert qui
consiste à mettre à la disposition d’un client une somme déterminée en la lui
versant en compte, après signature du ou des billets de mobilisation correspondants
aux échéances retenues.
7
Georges LANGLOIS & Michèle MOLLET, Gestion financière, 2000, 3e éd., éditions FOUCHER, p. 231
commercial (elles ne couvrent pas, par exemple, les risques provenant des
contestations commerciales ou techniques).
Le coût de financement est calculé séparément du coût des autres services rendus
par le factor. La rémunération totale se compose des éléments suivants : Un intérêt
calculé au prorata temporis sur les sommes effectivement utilisées par l’entreprise.
Il varie selon les conditions bancaires (taux débiteur).
CONCLUSION GÉNÉRALE
La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l'entreprise. Elle est
donc la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de
l'entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
Philippe DESBRIÈRES & Evelyne POINCELOT, Gestion de trésorerie, 2015, 2e
éd., éditions Management & Société, Collection les Essentiels de la Gestion, 2015,
228 pages
ANNEXES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................................... 4
SOMMAIRE ............................................................................................................................................................ 8
soit en termes d'investissement ou d'exploitation. Une telle entreprise ne peut ni faire face aux risques
(retard des encaissements...), ni saisir des opportunités. ................................................................................. 40
SECTION 2 : LES SOLUTIONS DISPONIBLES POUR GERER LA TRESORERIE ................................................................................... 41
Paragraphe – 1 – Les instruments de gestion de trésorerie excédentaire (les placements de trésorerie) ........ 41
Paragraphe – 2 – Les instruments de gestion de trésorerie déficitaire (les financements bancaires des besoins
de trésorerie) ..................................................................................................................................................... 43
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................................... 50
ANNEXES .............................................................................................................................................................. 52