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THEME :
Stage effectué à :
Groupe Centrale Laitière
Période de stage:
Du 04/02/2013 au 04/05/2013
REMERCIEMENTS
Enfin, je tiens à remercier également tous ceux qui m’ont aidé de prés ou de loin à la
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Projet de fin d’étude
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
II. L’impact des normes IFRS sur les états financiers .......................................................... 25
1. La consolidation des états financiers du Groupe Centrale Laitière ........................... 25
1.2. Processus de consolidation .................................................................................... 26
2. l’incidence des normes IFRS sur les états financiers ................................................ 40
III. L’impact des normes comptables internationales sur l’analyse financière ............... 54
1. Les objectifs de l’analyse financière des comptes consolidés ................................... 54
2. L’influence des normes IFRS sur l’analyse financière .............................................. 55
3. L’analyse financière des états financiers du Groupe Centrale Laitière ..................... 57
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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Projet de fin d’étude
INTRODUCTION
L’agroalimentaire marocain est l’un des secteurs les plus anciens et les plus actifs de
l’économie marocaine, ainsi il est considéré le premier secteur manufacturier du pays, loin
devant le textile et l’énergie. Actuellement, il représente 3O% de la production industrielle
totale marocaine, valorisé par de nombreux atouts et avec un tissu d’entreprises composé de
PME, de groupes nationaux et de multinationales. Sans oublier, le Maroc bénéficie de sa
proximité géographique de l’Europe et la modernisation du secteur qui a été engagé avec le
Plan Maroc Vert.
Centrale Laitière, entreprise des plus dynamiques du secteur alimentaire au Maroc depuis
1940, est porteuse d’une mission claire : apporter une nutrition de qualité au plus grand
nombre. Avec plus de 4.000 collaborateurs, 120.000 éleveurs partenaires, 70.000 points de
ventes desservis quotidiennement et plus de 60% de parts de marché, Centrale Laitière est un
acteur incontournable du paysage socioéconomique marocain.
Le choix du sujet de ce mémoire s’est basé essentiellement sur son actualité ainsi que sur
l’opportunité que le groupe Centrale Laitière m’a offerte pour participer au passage aux
normes IFRS. Ce travail à été alors conçu pour interpréter de façon concrète et pratique les
normes internationales et mettre en évidence leurs incidences sur l’élaboration des comptes
consolidés ainsi que sur l’analyse financière.
C’est dans ce cadre que Centrale Laitière m’a accueillie au sein de son Siège basé à
Casablanca pour une durée de douze semaines allant du 04/02/2013 au 04/05/2013 dont la
problématique étant : Quel est l’impact des normes IAS/IFRS sur les comptes consolidés du
groupe, ainsi, sur l’analyse financière de ces états consolidés ?
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Projet de fin d’étude
La méthodologie adoptée dans ce travail est composée en principal de trois phases : phase de
préparation s’agit d’une recherche documentaire afin d’identifier les différents concepts,
points de vue et interprétations dans le but de collecter les informations pertinentes
disponibles, ainsi d’une prise de connaissance du terrain de travail. La deuxième phase est la
réalisation de la mission qui consiste à identifier l’influence des normes IFRS sur
l’élaboration des états financiers du groupe Centrale Laitière, ainsi leur impact sur l’analyse
de sa situation financière. Et la dernière phase est la conclusion qui présente une synthèse du
diagnostic qui englobe les points forts, les points faibles du groupe et les recommandations
proposées.
Les préoccupations du groupe Centrale Laitière sur ce sujet étant de différentes natures, j’ai
souhaité aborder l’analyse des incidences des normes IFRS sous deux angles différents :
- Une première partie présentera, dans un cadre conceptuel, les principes généraux de
consolidation des comptes et la normalisation internationales IAS/IFRS
- La seconde partie portera, en plus d’une présentation de l’entreprise d’accueil Centrale
Laitière, sur l’impact des normes IFRS sur les travaux d’élaboration des états
financiers consolidés et l’analyse financière.
Ce travail a été mené en donnant plus d’importance aux normes utilisées par le groupe
Centrale Laitière compte tenu de sa nature d’activité et ses données structurelles et
organisationnelles.
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Projet de fin d’étude
CONCEPTUEL
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Projet de fin d’étude
1. Généralités
Selon la norme IAS 27 : « Une filiale est une entreprise contrôlée par une autre entreprise
(appelée mère). Une société mère est une entreprise qui a une ou plusieurs filiales. Un Groupe
est formé d’une mère et de toutes ses filiales. Les états financiers d’un Groupe présentés
comme ceux d’une entreprise unique ».
Etablir les comptes consolidés d’un Groupe consiste donc à présenter son patrimoine, sa
situation financière et les résultats de l’ensemble des entités le constituant comme s’il
s’agissait de ceux d’une seule et même entreprise.
Pour combler ce vide, un avant projet de loi relative aux comptes consolidés a été établi en
date du 25 mai 1998 pour préparer l’adoption d’une loi marocaine en la matière qui va rendre
la consolidation obligatoire.
L’article 144 du projet de loi 17-95, stipule comme principe général, l’établissement des
comptes consolidés et un rapport de gestion du Groupe par les sociétés commerciales appelées
sociétés consolidantes qui contrôlent une ou plusieurs filiales sociétés.
D’une part, une information d’ensemble, apurée des évaluations à caractère fiscal ;
D’autre part, les lecteurs des états financiers ont besoin d’une information financière
pertinente et fiable.
Aussi, la consolidation peut être vue comme un instrument de gestion :
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Projet de fin d’étude
Une décentralisation tout en maintenant le dialogue sur la base d’un langage commun ;
L’établissement des prévisions sur une base normalisée ;
Le contrôle au niveau de la société mère sur la base de documents fiables ;
Le diagnostic sur la base d’informations valides.
De manière plus globale, les comptes consolidés et les documents qui en résultent permettent
aux dirigeants de mieux comprendre :
2. Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés comprennent toutes les entreprises qui sont contrôlées par la
mère ; en effet, le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient directement ou
indirectement, à travers ses filiales, plus de la moitié des droits de vote dans une entreprise. Il
convient en premier lieu de définir quelques notions élémentaires dans la consolidation.
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Projet de fin d’étude
Il représente la part du capital d’une société détenue directement par le Groupe. Il sert de
pourcentage d’intégration dans le cas d’une intégration proportionnelle.
b. Le pourcentage d’intégration
c. Le pourcentage de contrôle
d. Le pourcentage d’intérêt
Il représente la part du Groupe, directe ou indirecte, dans les capitaux propres d’une société.
Ce pourcentage est celui qui servira dans toutes les écritures de consolidation, que ce soit des
écritures d’élimination ou de retraitement.
Il est le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise afin
de tirer avantage de ses activités. Il existe deux types de contrôle exclusif :
Contrôle exclusif de droit : détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote ;
Contrôle exclusif de fait : désignation pendant 2 exercices successifs de la majorité des
membres des organes d’administration.
Le contrôle conjoint est défini comme un partenariat, résultant du partage entre les
partenaires de la direction des politiques financière et opérationnelle d’une entreprise.
Les deux critères à respecter sont :
un nombre limité d’associés ou d’actionnaires partageant le contrôle,
un accord contractuel, qui prévoit les modalités d’exercice du contrôle conjoint et qui
définisse le type de décisions à prendre en commun.
Ce type de contrôle est décrit à la norme IAS 28 : « L’influence notable est le pouvoir de
participer aux décisions de politique financière et opérationnelle de l’entreprise détenue, sans
toutefois exercer un contrôle sur ces politiques »
La première façon de le faire serait d’imposer les règles de la société mère à toutes les filiales,
ceci permettra d’établir les comptes consolidés directement à partir des chiffres des états
financiers individuels. Lorsque cette solution est utilisée, il appartient à chaque filiale de
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Projet de fin d’étude
retraiter ses comptes pour les rendre conformes aux exigences locales et aux règles fiscales
locales.
L’autre solution serait de laisser aux sociétés du Groupe l’entière autonomie comptable.
Chaque filiale établit ses états financiers selon les règles locales, comme le ferait une
entreprise indépendante ; ces comptes seront par la suite retraités par les services comptables
du siège pour les rendre conformes aux principes adoptés en consolidation. Cela suppose que
les services centraux suivent l’évolution des règles comptables dans les pays des principales
filiales et que les informations qui leur sont envoyées sont suffisamment détaillées pour leur
permettre d’effectuer les retraitements nécessaires.
Pour l’établissement des comptes consolidés selon le référentiel IAS, les comptes individuels
de la société mère et de ses filiales sont combinés ligne par ligne en faisant la somme des
éléments de même nature, qu’il s’agisse des actifs, des passifs, des capitaux propres, des
produits ou des charges.
Afin que les comptes consolidés présentent l’information financière du Groupe comme celle
d’une entreprise unique, la démarche ci-dessous doit être suivie :
Les soldes et transactions intergroupes et les bénéfices non réalisés qui en découlent
doivent être intégralement éliminés.
Les comptes consolidés doivent être préparés en utilisant des méthodes comptables
uniformes pour des transactions ou événements semblables se produisant dans des
circonstances analogues.
Les intérêts minoritaires doivent être présentés dans le bilan consolidé séparément des
dettes et des capitaux propres. La part des intérêts minoritaires dans le résultat du Groupe
doit également être présentée séparément.
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Projet de fin d’étude
Dans ces états de synthèse, le montant des titres de participation correspondant aux sociétés
associées, se voit substituer dans le bilan, à la part des capitaux propres ; et dans le CPC, à la
part du résultat net revenant au Groupe, dans le cadre de la méthode de « mise en
équivalence».
Il en est de même des filiales dont les activités est si différente de celles des autres sociétés du
Groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l’obtention d‘une image fidèle du
Groupe. Dans ce cas les filiales font simplement l’objet d’une « mise en équivalence ».
Dans les états de synthèse consolidés, les postes de l’actif, de passif, de produits et de charges
de la société mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne ; il s’agit de la méthode dite
d’intégration globale.
Intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante les éléments des comptes des
entreprises consolidées, après retraitements éventuels ;
Répartir les capitaux propres et le résultat des entreprises consolidées entre les intérêts
de l’entreprise consolidante et les intérêts des autres actionnaires ou associés, dit
« intérêts minoritaires » ;
Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise intégrée globalement et les autres
entreprises consolidées… ».
A compter de 2013, avec les nouvelles normes IAS28 et IFRS11, et sous réserve
d’approbation par l’UE, la mise en équivalence sera la principale méthode pour les
contrôles conjoints, et l’intégration proportionnelle réservée à certains cas particuliers
d’activités conjointes. Tout dépend de l’accord contractuel.
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Projet de fin d’étude
Selon la norme IAS 28 : « la mise en équivalence consiste, d’une part, à substituer à la valeur
comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux propres, y compris le résultat de
l’exercice, déterminée d’après les règles de consolidation. D’autre part, elle consiste à
éliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en équivalence et les autres
entreprises consolidées »
Cette méthode est applicable aux entreprises sous influence notable et aux entreprises sous
contrôle conjoint.
4. Processus de consolidation
L’élaboration des comptes consolidés comprend différentes étapes qui peuvent résumées
comme suit :
Il s’agit d’arrêter la liste des sociétés retenues pour l’élaboration des comptes consolidés et de
définir pour chaque société la méthode qui sera appliquée pour la consolider.
Les comptes individuels (comptes sociaux arrêtés par chaque société incluse dans le
périmètre) doivent être évalués et présentés selon les principes et méthodes retenues par le
Groupe, ce qui conduit à des retraitements et/ou reclassement.
Pour les traduire dans la monnaie de consolidation (le plus généralement la monnaie de la
société consolidante), la conversion pouvant concerner les comptes sociaux ou les comptes
retraités
Afin que les comptes consolidés donnent une image fidèle de la situation financière et de
l’activité d’un Groupe, il convient de ne retenir que les opérations réalisées avec des tiers
extérieurs au Groupe. Pour ce motif, les comptes consolidés ne comprennent que :
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Projet de fin d’étude
En définitive, les comptes consolidés sont établis comme ceux d’une entre-prise individuelle
où des transactions entre établissements ou unités ne donnent pas lieu à reconnaissance de
produits ou charges, ni actifs ou passifs.
Pour la construction des états financiers consolidés, il convient donc d’éliminer ces opérations
internes au Groupe qui relèvent de deux catégories :
L'impôt différé est une correction apportée à la charge d'impôt et/ou à la situation nette de la
période dans le but de gommer l'effet des différences temporaires d'imposition. Ces
différences temporaires qui trouvent leur origine dans un exercice et s’inversent dans un ou
plusieurs exercices ultérieurs (exemples : retraitements liés aux IAS 16 - IAS2 - IAS 17 - IAS
21….)
Bilan, compte de résultat et ETIC, ainsi que tout tableau ou document voulus par le Groupe.
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Projet de fin d’étude
Organigramme et définition du
C F
périmètre
O I
N S
V C
E A
R Homogénéisation des comptes : retraitements et L
S reclassements I
I T
O E
Cumul des comptes
N
D
Elimination des comptes réciproques, résultats I
internes et titres et capitaux propres. F
F
E
Présentation des états consolidés R
E
E
Source : Mémoire : L’harmonisation des comptes sociaux marocains avec le référentiel IFRS
Cette démarche suppose une organisation préalable. Quelle que soit la taille de l’ensemble à
consolider, l’établissement des comptes consolidés nécessite de la part du Groupe une
organisation et des travaux préparatoires qui peuvent de résumer ainsi :
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Projet de fin d’étude
DEUXIEME PARTIE :
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Projet de fin d’étude
1. Secteur d’activité
Au Maroc, il existe 2050 établissements et 108 000 emplois sont dédiés à l’industrie de
transformation. Ainsi, il représente 23% de la valeur totale des exportations marocaines soit
un chiffre de 1,17 Mdhs.
En Juin 1994, le Groupe BSN a abandonné son nom et s’appeler GROUPE DANONE dan le
but de bénéficier de la puissance de la principale marque « DANONE » et qu’elle était
connue dans tous les continents. Sa volonté de mondialisation ne l’a amené à adapter en
profondeur ses modes de gestion, tout en restant fidèle à son double projet.
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Projet de fin d’étude
Chiffres clés :
Groupe DANONE
Source :http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/SocieteCote.aspx?codeValeur=3900
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Projet de fin d’étude
Chacune des zones de collecte est dirigée par un chef de zone assisté par des techniciens, des
ouvriers et des chauffeurs. Elle fonctionne indépendamment des autres zones et dispose de ses
propres moyens de transports, d’entretien et de réfrigération.
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Projet de fin d’étude
Elle a pour but d’assurer à l’entreprise la possibilité de satisfaire en tout temps et toute
circonstance la demande du marché au moindre coût et aux meilleures conditions exigées par
l’ensemble des partenaires impliqués dans le processus de production et de distribution.
Pour atteindre ce but, la logistique s’efforce de coordonner et de régler tous les flux matériels
et immatériels générés par les besoins de consommation. A la Centrale Laitière, la logistique
relève du niveau décisionnel le plus élevé car elle intervient dans tout le processus de collecte,
de production et de distribution.
Elle dresse des plans stratégiques, détecte les opportunités et menaces liées à son
environnement, s’occupe du sponsoring des activités culturelles et sportives, définissent le
mixe marketing idéal par produit et suit les attentes du consommateur à travers des études…
Elle est chargée de l’élaboration et de la mise en place d’une politique de gestion du personnel
garantissant l’emploi optimal en tenant compte des orientations stratégiques de la société.
Elle met à la disposition des autres directions des moyens généraux dont elles ont besoin et
elle assure en outre, l’entretien des locaux et la défense des intérêts de la société.
Le service informatique peut être considéré comme un noyau de la Centrale Laitière puisqu’il
entre en relation avec tous ses départements, tous ses sites et toutes ses agences commerciales.
Sa tâche principale est de mettre à la disposition des utilisateurs des outils d’aide à la décision
aptes à leur organiser et faciliter le traitement de l’information. Il peut s’agir de logiciels
acquis ou de projets développés par le service informatique de la Centrale Laitière.
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Projet de fin d’étude
Centrale laitière
La Centrale laitière détient le contrôle à 100% des trois filiales à savoir : Fromagerie des
DOUKKALA, AGRIGENE et Lait Plus.
C’est une filiale de la Centrale Laitière crée en association avec le Groupe français
BONGRAIN en 1997, dont l’activité est la production des fromageries ; notamment les deux
marques : Cœur de Lait et Carré Crème. La comptabilité de cette filiale s’effectue dans le
siège de la Centrale Laitière par le service autonome FDD et qui a comme dirigeant le chef de
service comptabilité générale de la Centrale Laitière.
Ce service a pour mission de faire le suivi comptable et extracomptable des flux générés par
cette filiale
2.5.2. AGRIGENE
Est une filiale créée en 2008 et qui s’occupe de la gestion d’une ferme à Kenitra, cette
dernière a pour fonction la production laitière et l’élevage.
Il a pour rôle la tenue de comptabilité des deux catégories de fournisseurs : locaux et étrangers
en procédant au suivi et traitement des dossiers fournisseurs et en effectuant les différentes
régularisations afin de présenter à chaque fin du mois des comptes analysés et apurés.
Il a pour mission le suivi de la comptabilité amont laitier, le paiement des fournisseurs de lait
ainsi que la comptabilité de la filiale AGRIGENE.
Chargé de la tenue de comptabilité des caisses (dépenses et recettes), contrôle des imputations
comptables effectués par les caissiers des agences et usines.
Sa mission est le suivi, analyse et optimisation du besoin en fonds de roulement, suivi des
règlements fournisseurs, comptabilisation des recettes clients (virements et chèques des
différents clients : grandes et moyennes surfaces, clients à crédits,… etc.)
Service trésorerie
La mission assurée par le service trésorerie est le suivi des flux divers ; et la gestion des
excédents et les déficits de la trésorerie.
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Projet de fin d’étude
Risque de changes
Le suivi et l’analyse quotidienne des risques de changes résultant des fluctuations des cours.
Rapprochement bancaire :
La mission est contrôler l’exactitude des écritures figurant sur les relevés bancaires et les
écritures comptables afin de justifier les différences de soldes.
Comptabilité commerciale/marketing ;
Depuis le 13 Octobre 2005, le Groupe Centrale Laitière prépare ses états financiers consolidés
en conformité avec les normes comptables internationales adoptées selon l’Union
Européenne.
Au delà du 22 Février 2013, la DFCG de la Centrale Laitière remonte ses comptes consolidés
selon les normes IAS/IFRS mensuellement au Groupe DANONE suite à sa prise de contrôle
Le reporting mensuel au sein de Centrale laitière se base sur les indicateurs de résultat et de
bilan, ainsi le Groupe établit un budget annuel.
% % Type de Méthode de
Filiales
d'intérêt contrôle contrôle consolidation
Il existe le plus souvent des différences significatives dans les règles d’évaluation et de
présentation des comptes individuels des différentes entités consolidées. En effet, les comptes
individuels de chaque entité du Groupe Centrale Laitière sont établis en conformité avec les
règles de la normalisation comptable marocaine.
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Projet de fin d’étude
Les retraitements des comptes individuels ont pour objet de corriger, par des écritures
comptables, ces différences entre les méthodes utilisées dans les comptes individuels et les
méthodes applicables aux comptes consolidés afin d’assurer une homogénéité. Lorsque les
comptes consolidés sont établis dans le référentiel comptable international (IAS/IFRS), toutes
les entreprises consolidées doivent établir leurs comptes dans le référentiel choisi et en
appliquant également les règles d’évaluation et de présentation retenues par le Groupe. Ce
principe d’homogénéité vise toutes les entreprises consolidées quelle que soit la méthode de
consolidation utilisée.
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Projet de fin d’étude
Retraitements liés Constater des actifs ou passifs • Constatation des frais de développement
à l’actif ;
à la reconnaissance non reconnus dans les
de nouveaux actifs comptes individuels • Activation des contrats de location
financement ;
ou passifs
• Constatation des engagements de retraite
au passif.
Retraitements liés Inscrire les actifs ou passifs à • Évaluation des actifs de transaction au
cours de clôture
à la mise en œuvre la juste valeur dans les
de la juste valeur comptes consolidés • Évaluation des actifs et passifs d’une
entité à la juste valeur suite à une entrée
dans le périmètre de consolidation
Retraitements lié Éliminer dans les comptes • Élimination des provisions réglementées
aux écritures consolidés les écritures (provisions pour hausse des prix,
amortissements dérogatoires…)
d’origine fiscale comptables enregistrées pour
la seule application des • Immobilisation des frais accessoires sur
acquisition d’immobilisations
législations fiscales dans les
comptes individuels
Retraitements liés Tenir comptes des impôts • Constatation d’une créance d’impôt au
à la constatation différés dans les comptes titre d’un déficit reportable
d’impôts différés consolidés non constatés dans • Constatation d’un impôt différé sur les
les comptes individuels écarts d’évaluation entre le bilan fiscal et
consolidé
Source : Ouvrage de Bruno BACHY & Michel SION ; Analyse financière des comptes
consolidés, Normes IFRS.
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Projet de fin d’étude
Le Groupe Centrale Laitière établit des retraitements selon les normes IFRS compte tenu de
son activité, on site ci-dessous les retraitements les plus applicables:
« IAS 2 » Stocks :
Les pièces de rechange stratégique « grande utilité »doivent êtres isolées, dont la valeur est
significative et dont la durée de vie sur machine est supérieure à un exercice et qui :
- Constituent les stock s non stratégique de sécurité ( pièces dont l’utilisation est
irrégulière, dont la disponibilité pour l’entreprise doit être immédiate et qui ne
constituent pas un composant à part entière) ;
- Ne peuvent être utilisées qu’avec une immobilisation corporelle.
Ces pièces de rechange sont alors, selon les normes IFRS, inscrites en immobilisations
corporelles et amorties sur une période qui ne dépasse pas la durée d’utilité du bien auquel
elles sont rattachées.
Par ailleurs, le Groupe a opté pour les règles de gestion suivant es en ce qui concerne
l’amortissement des pièces de rechange spécifiques immobilisées. En effet , les pièces
de rechange principales et le stock de pièces de sécurité utilisables sur plus d’un
exercice sont à inscrire au niveau du post e « Installations techniques, Matériels et
Outillages - ITMO» et doivent être amorties selon la règle suivante :
- Les pièces de rechange présentant une valeur unitaire brute inférieure ou égale
à 10 KDH peuvent être amorties, par lots, sur la base d’une durée moyenne à définir
par l’entité ;
- Les pièces de rechange présentant une valeur unitaire brute supérieure à 10
KDH doivent être amorties pièce par pièce sur la base de la durée d’utilité propre à
chaque pièce.
- Les immobilisations corporelles sont amorties sur les durées fiscales sans tenir compte
des valeurs résiduelles ;
- Un ensemble d’immobilisations est identifié au niveau du système d’information de la
société comme étant totalement amorti et encore utilisé.
Alors qu’en norme IFRS, l’amortissement des constructions, des installations techniques et du
matériel roulant servant au convoyage et à la distribution des produits laitiers, dont la mesure
où les composants éventuels de ce matériel ont des durées d’utilité différentes, y compris les
immobilisations financées par leasing sont calculés par l’application de l’approche par
composants sur la base des durées d’utilité propres à chaque composant ;
Ainsi qu’en raison de l’application des taux fiscaux pour le calcul des dotations aux
amortissements, il y a lieu d’effectuer un retraitement rétrospectif des amortissements au titre
du bilan d’ouverture.
Selon la comptabilité générale des filiales du Groupe, Les contrats de locations y compris les
contrats de crédit bail donnent lieu à la comptabilisation de loyers ou redevances annuels ainsi
que les frais financiers. Alors que selon les normes IFRS, ces immobilisations financées par
les contrats de location seront comptabilisées en amortissements selon l’approche par
composants.
A cet effet, les retraitements liés à cette opération seront d’une part l’annulation des écritures
des redevances et des frais et d’autre part la comptabilisation de l’amortissement de
l’immobilisation.
Dans le but de donner une image fidèle de la situation financière et de l’activité du Groupe, il
convient de ne retenir que les opérations réalisées avec des tiers extérieurs. A cet effet, les
comptes consolidés ne comprennent que :
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Projet de fin d’étude
En définitive, les comptes consolidés sont établis comme ceux d’une entreprise individuelle
où des transactions entre établissements ou unités ne donnent pas lieu à reconnaissance de
produits ou charges, ni actifs ou passifs.
En plus, la norme IAS 27 précise que: « Les soldes et transactions intragroupe, y compris les
produits, les charges et les dividendes, sont intégralement éliminés. Les résultats découlant
des transactions intragroupes compris dans les actifs tels que les stocks et les immobilisations
sont intégralement éliminés. Les pertes intragroupe peuvent indiquer une dépréciation
nécessitant une comptabilisation dans les états financiers consolidés »
Pour la construction des états financiers consolidés, il convient donc d’éliminer ces opérations
internes au Groupe qui relèvent de deux catégories :
Ces éliminations de profits internes doivent être réalisées quelle que soit la méthode de
consolidation retenue. Ces éliminations ne donnent pas lieu à l’information dans les états
financiers sauf lorsque leur importance justifie une mention en annexe en application du
principe général d’information.
Dividendes
Lorsqu’une société consolidée verse un dividende à une autre société du groupe cela
représente au niveau des comptes individuels une diminution des capitaux propres pour
l’entreprise qui verse le dividende et un produit financier pour l’entreprise qui le reçoit.
Conformément aux normes IFRS (IAS 27-IAS 28-IAS 31-IAS 33) la totalité des dividendes
enregistrés en produits financiers chez l’entité bénéficiaire doit être éliminée quelque soit la
méthode de consolidation utilisée.
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Projet de fin d’étude
Cette élimination consiste à sortir les dividendes reçus du résultat et les imputés en réserves
pour leur montant net d’impôt.
La vente d’une immobilisation entre deux entités consolidées génère une plus ou moins value
dans la société vendeuse si elle n’est pas réalisée à la valeur nette comptable. S’il s’agit d’une
plus-value, l’opération conduit à réévaluer l’actif et à constater cette réévaluation directement
dans le résultat de la société vendeuse.
Dans les comptes consolidés, cette plus-value est éliminée chez le vendeur et l’immobilisation
est ramenée à sa valeur historique chez l’acquéreur. Cette élimination est obligatoire et il
n’existe pas de possibilité de déroger au principe général de retour au coût historique
consolidé.
Dans leurs comptes individuels les entreprises doivent parfois enregistrer des provisions pour
dépréciation et éventuellement pour risques afin de couvrir le risque de défaillance d’une
participation consolidée.
Ces provisions sur sociétés du Groupe sont obligatoirement à éliminer parce que :
- Pour les provisions pour risques et charges : l’évidence qu’il n’y a des risques ni
charges dans une seule et même entité.
- Pour les provisions pour dépréciation des titres : l’évidence qu’elles feraient double
emploi avec la reprise des comptes sociaux des entreprises concernées et donc de leur
actif net ;
- Pour les provisions pour créances douteuses intragroupe, puisque l’on doit éliminer les
créances et dettes, on doit donc naturellement éliminer les provisions attachées. Par
ailleurs, dans le cadre de la consolidation du groupe, la notion de créance douteuse
disparait, car il n’y a pas de risques de non paiement dans une seule et même entité.
Les provisions internes au groupe ne sont pas éliminées si elles constatent une dépréciation ou
un risque au niveau de l’ensemble consolidé. Il convient de s’interroger sur l’origine de la
provision et de chercher ce qu’il adviendrait si la provision était constituée dans une
entreprise unique.
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Projet de fin d’étude
Les sociétés appartenant à un même groupe entretiennent fréquemment des relations entre
elles, ces relations peuvent être commerciales ou financières.
Ces opérations commerciales ou financière sont enregistrées dans les comptes individuels de
chaque entreprise en sens opposé. En effet si Lait Plus vend des marchandises à la Centrale
Laitière, cette filiale enregistre une vente et détient une créance sur la société mère, alors que
Centrale Laitière enregistre un achat et une dette vis-à-vis de Lait Plus.
Ces comptes réciproques de créances et dettes ainsi que de charges et produits sont éliminés.
Ces éliminations portant sur des montants identiques sont sans incidence sur le résultat
d’ensemble du groupe. L’élimination de ces opérations permet au groupe de n’afficher dans
ses états financiers que les seules transactions à l’égard de tiers.
Le Groupe comptabilise les impôts différés pour l’ensemble des différences temporelles
existantes entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et des passifs du bilan, à
l’exception des goodwill.
Les impôts exigibles et/ou différés sont comptabilisés au compte de résultat de la période.
La comptabilisation des impôts différés consiste à tenir compte dans l’évaluation de la charge
d’impôt sur les bénéfices du Groupe des incidences fiscales, à cet effet les impôts différés
résultent :
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Projet de fin d’étude
Les écritures de retraitement des impôts différés ont été passées lors des retraitements des
comptes individuels, des écritures qui se traduisent par une augmentation ou une diminution
des charges ou des produits enregistrés dans le compte de résultat et nous avons tenu compte
de l’effet impôt correspondant en contrepartie d’un compte d’impôt différé actif ou passif.
Les comptes des entreprises consolidées établis en devises étrangères doivent être convertis
dans la monnaie de présentation des comptes de l'entreprise consolidante. La méthode de
conversion a une incidence sur les états financiers consolidés et conduit à l’apparition d’une
rubrique écart de conversion dans les capitaux propres.
Dans le cas de la Centrale Laitière, cette dernière n’applique aucune conversion des comptes
parce qu’elle ne contrôle aucune filiale étrangère donc la monnaie de consolidation est la
même des comptes individuels.
Ces opérations s’effectuent sur la base des capitaux propres retraités des entités consolidées.
Les retraitements et éliminations peuvent conduire à de fortes disparités entre le simple cumul
des états financiers individuels et les états financiers consolidés.
La norme « IAS 1 » définit la composition des états financiers comme étant : « un jeu
complet d’états financiers comprend : un bilan, un compte de résultat, un tableau des
variations des capitaux propres, un tableau de flux de trésorerie et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives. »
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Projet de fin d’étude
Les normes IFRS n’imposent pas un cadre défini pour le bilan. Il peut être présenté sous
forme de listes ou de tableaux, à condition qu’il contienne un certain nombre d’éléments qui
peuvent aussi être présentés dans un ordre non imposé.
Par ailleurs, dans le référentiel IFRS, le bilan est obligatoirement présenté avant répartition du
résultat.
Actifs courants sont les actifs qui satisfirent l’un des critères suivants:
– Actifs pouvant être réalisés, vendus ou consommés dans le cadre du cycle
d’exploitation normal de l’entreprise ;
– Actifs détenus essentiellement à des fins de transaction ;
– Actifs que l’entreprise s’attend à réaliser dans les 12 mois suivants la clôture ;
– Trésorerie ou équivalent de trésorerie, dont l’utilisation n’est pas soumise à
restrictions.
Passifs courants sont les passifs qui satisfirent l’un des critères suivants:
– Passifs réglés dans le cadre du cycle d’exploitation normal de l’entreprise ;
– Passifs détenus essentiellement à des fins de transaction ;
– Passifs réglés dans les 12 mois suivants la clôture ;
– Passifs pour lesquels l’entité n’a pas, à la clôture, de droit inconditionnel de reporter le
règlement au-delà de 12 mois.
35
Projet de fin d’étude
Actifs Passifs
- Actifs biologiques
- Stocks
Le bilan consolidé contient quelques rubriques spécifiques par rapport au bilan individuel :
36
Projet de fin d’étude
– Les actifs et passifs d’impôt : il y a obligation en IFRS de faire apparaitre sur une ligne
distincte, celle des dettes et créances d’impôts exigibles et les dettes et créances d’impôt
différés.
– Les actifs et passifs d’impôt différés sont classé en actifs ou passifs non courants.
– Lorsqu’une immobilisation ou un groupe d’actifs est destiné à être cédé, la norme IFRS5
impose une classification et un traitement comptable particulier.
La norme IAS 1 laisse le choix entre une présentation des charges classées par nature ou
regroupées par fonctions (ou destination). Centrale Laitière présente son compte de résultats
par destination et fournit en annexe le montant des principales natures de charges
(amortissements, frais de personnel). La présentation par destination permet de mesurer la
performance et laisse une part importante au jugement.
Depuis que le Groupe Danone a pris le contrôle, Centrale Laitière présente cet état par nature
et par destination conformément à la méthode suivie par la Bourse de Casablanca et par le
Groupe Danone.
La norme IAS 1 impose également des rubriques minimales à présenter sur le compte de
résultat :
37
Projet de fin d’étude
Le Groupe Centrale Laitière doit présenter comme une composante séparée des états
financiers un état représentant la variation des capitaux propres. Ce document doit expliquer
la variation globale des capitaux propres c’est-à-dire à la fois la part du groupe et la part des
intérêts minoritaires. Mais, à compter du 31/12/2012, le Groupe présente seulement la
variation des capitaux propres relative au groupe à raison qu’il a pris le contrôle intégral de
toutes ces filiales comme il est indiqué dans « le tableau O1 : périmètre de consolidation ».
Selon la norme IAS 7 : « un tableau des flux de trésorerie, lorsqu’il est utilisé de concert avec
le reste des états financiers, fournit des informations qui permettent aux utilisateurs d’évaluer
les changements de l’actif net d’une entreprise, sa structure financière (y compris sa liquidité
et sa solvabilité) et sa capacité à modifier les montants et l’échéancier des flux de trésorerie
pour s’adapter aux changements de circonstances et d’opportunités. Les informations relatives
aux flux de trésorerie sont utiles pour apprécier la capacité de l’entreprise à dégager de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie. Elles renforcent également la comparabilité des
informations sur la performance opérationnelle de différentes entreprises car elles éliminent
les effets de l’utilisation de traitements comptables différents pour les mêmes opérations et
événements. »
38
Projet de fin d’étude
dans cette catégorie incluent l’argent reçu des clients et celui payé aux fournisseurs, y compris
les fournisseurs internes de services que sont les salariés.
Le Groupe Centrale Laitière utilise comme mode de présentation la méthode indirecte suivant
laquelle le résultat net est ajusté des transactions sans effet sur la trésorerie (amortissements,
provisions), des décalages ou régularisation et des éléments de produits ou charges liés aux
flux d’investissement ou de financement.
Les activités d’investissement sont l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et les
autres placements autres que des placements de trésorerie. Les flux de trésorerie liés aux
activités d’investissement informent sur les dépenses effectuées par le Groupe pour maintenir
et développer ses capacités de production et donc accroitre ses ressources futures.
Les activités de financement correspondent à celles qui modifient les capitaux propres et
les capitaux empruntés (souscriptions et remboursements d’emprunts).
Enfin n’oublions pas que l’annexe fournit nécessairement des informations complémentaires
utiles, il suffit de prendre connaissance des notes annexes qui font l’objet d’un renvoi dans le
tableau de flux de trésorerie.
Les normes IAS/IFRS conduisent à des notes annexes volumineuses et détaillées, notamment
en ce qui concerne l’information sectorielle.
39
Projet de fin d’étude
Ces informations sont usuellement classées en deux parties : la première partie décrit les
principes généraux et normes comptables, la seconde partie est organisée sous forme de notes
aux états financiers.
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une présentation organisée de
façon systématique. Chacun des postes du bilan, du compte de résultat et du tableau des flux
de trésorerie doit renvoyer à l’information correspondante dans les notes annexes. Ces notes
annexes comportent des descriptions narratives ou des analyses plus détaillées des montants
contenus dans chacun de ces documents comptables.
L’information sectorielle est une composante des notes annexes, elle offre une description fine
de la performance et des capitaux engagés dans chacune des activités et zones géographiques
où le Groupe opère.
Ces notes sont particulièrement importantes pour l’analyste car elles comportent des risques
potentiels auxquels le Groupe est exposé et qui ne sont pas intégrés dans les évaluations des
actifs et passifs à la clôture.
La mise en œuvre des normes IAS/IFRS laisse la place à un modèle comptable et financier de
culture anglo-saxonne qui crée sur certains aspects des ruptures par rapport au code de la
normalisation comptable marocaine.
Les normes comptables internationales ne sont pas neutres sur l’analyse financière qui va se
trouver affectée pour différentes raisons :
– une présentation des états financiers différente ;
– une évaluation économique des actifs et passifs conduisant à l’utilisation de techniques
financières comme l’actualisation des cash flows futurs ;
40
Projet de fin d’étude
– l’absence de retraitements préalables à l’analyse des états financiers car ils sont censés
procurer d’emblée une vision économique de l’entreprise ;
– une volatilité accrue du résultat mais également de la structure financière en raison de
l’évaluation à la juste valeur de certains éléments ;
– une modification des indicateurs financiers.
Cette partie sera consacrée d’une part aux divergences d’approche, et d’autre part, à
l’incidence des normes comptables internationales sur les principaux aspects comptables les
plus significatifs au niveau du groupe Centrale Laitière.
Comparées au CGNC, les normes IFRS comportent quatre grandes différences d'approche :
la primauté du bilan sur le compte de résultat,
la généralisation de la notion de juste valeur (full fair value),
la mesure de la perte de valeur et la dépréciation des actifs (test de dépréciation),
l'introduction d'un état des performances à la place du compte de résultat.
Dans l'optique "Investisseur", le bilan devient un élément essentiel dans les états IFRS. En
effet, si le compte de résultat représente l'exploitation, le bilan lui, représente le potentiel de
l'entreprise.
Les normes IFRS ont consacré le concept anglo-saxon de « juste valeur » qui s’oppose aux
principes fondamentaux de la comptabilité marocaine, à savoir les principes du coût
historique et de prudence.
Les coûts historiques correspondent aux prix réels d’achat. La juste valeur se réfère à une
évaluation de la valeur actuelle sur le marché d’aujourd’hui.
Les normes IFRS prévoient des tests de dépréciation avec prise en compte de la dépréciation
ou de la réestimation de la valeur d'un bien qui modifie sa base amortissable.
41
Projet de fin d’étude
Les nouvelles orientations des normes IFRS ont consacré l’état des performances au détriment
du compte de résultat. L’objectif de l’état des performances est de mesurer la performance en
tant que variation entre deux bilans.
Le nouvel état, qui n’est pas encore défini de façon précise et qui suscite encore des débats,
distinguerait les éléments suivants :
Les valeurs nettes seraient directement fournies sans passer par les dotations et les reprises de
provisions.
La comptabilité doit ainsi constituer un système d'information performant, et organiser une
communication comptable fréquente et fiable afin de donner les outils qui permettront de
prendre les bonnes décisions et de mesurer la capacité future de l'entreprise.
Nous présentons dans cette partie les principales normes qui introduisent des nouveautés
significatives dans l’approche comptable.
Les actifs incorporels sont identifiés dans le cas où ils répondent aux deux conditions :
Satisfaire aux trois critères, donnés par la norme IAS 38, définissant un actif
incorporel :
– La notion d’identifiable signifie que l’actif est séparable individuellement de
l’entreprise ;
– L’actif est contrôlé signifie que l’entreprise à le pouvoir d’obtenir les avantages
économiques futurs liés à cet actif ;
42
Projet de fin d’étude
– lorsque l’actif est acquis séparément auprès d’un tiers les deux conditions sont
remplies a priori systématiquement ;
– lorsqu’il est acquis dans le cadre d’une entrée de périmètre, si l’actif respecte la
définition d’un actif incorporel et les critères de reconnaissance, cet actif sera
inscrit à sa juste valeur.
Ceci montre que les normes IAS/IFRS ne permettent pas d’inscrire au bilan la totalité de la
valeur de l’entreprise lorsque cette dernière réalise son développement en interne.
43
Projet de fin d’étude
Les frais de recherche sont des charges par contre les coûts de développement doivent être
comptabilisés à l’actif en tant qu’immobilisation incorporelle sous réserve de satisfaire à
certaines conditions, puis amortis sur leurs durées d’utilités.
Les immobilisations incorporelles figurent au bilan le plus souvent pour leur coût
d’acquisition ou de production diminué des amortissements et dépréciations éventuels.
Toutefois, l’entreprise peut opter pour l’évaluation à la juste valeur de tout ou partie des
immobilisations incorporelles ce qui la conduit à ajuster la valeur de ces immobilisations
annuellement, à la hausse comme à la baisse.
2.2.2. Immobilisations corporelles (IAS 16- IAS 17- IAS 40- IAS 36)
– tous les actifs appartenant à une même catégorie (bâtiments, terrains, matériel
industriel…) doivent être réévalués ;
44
Projet de fin d’étude
– les réévaluations doivent être effectuées avec régularité pour que la valeur comptable ne
diffère pas de façon significative de sa juste valeur à la date de clôture.
La norme IAS 40 concerne exclusivement les terrains et bâtiments détenus à des fins de
placement, c’est-à-dire possédés dans un but locatif ou pour réaliser une opération financière.
Une entreprise qui procède à ce type d’opération dispose d’un choix comptable entre :
Le groupe Centrale Laitière opte pour le deuxième choix qui s’agit de la réévaluation à la
juste valeur.
Afin de respecter les principes généraux de comptabilisation des contrats de location, il est
nécessaire de procéder en amont à la classification des contrats de location entre « contrats de
location financement » et « contrats de location simple ».
45
Projet de fin d’étude
Un contrat de location est classé en tant que contrat de location-financement s’il transfère au
preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété et contrairement
il est classé en tant que contrat de location simple.
qu’immobilisations corporelles et les paiements effectués au titre des ce contrat doivent être
comptabilisés en charges dans le compte de résultat.
Les engagements sociaux du Groupe vis-à-vis de ses salariés après leur départ à la
retraire (avantages postérieurs à l’emploi) sont conformes à la norme « IAS 19 ».
Il existe deux catégories d’avantages postérieurs à l’emploi qui sont totalement différentes au
niveau de leurs comptabilisations, à savoir : les régimes à cotisations définies et les régimes à
prestations définies.
Aucun passif au titre de ce régime, les cotisations sont des charges de la période et leurs coûts
doivent figurer dans l’annexe des comptes.
Le traitement comptable de cet engagement est complexe parce qu’il consiste à constater une
provision et à l’évaluer sur des bases actuarielles. Ces provisions sont déterminées de la façon
suivante :
la méthode utilisée pour évaluer la dette actuarielle est la méthode dite des unités de
crédits projetés « projected unit credit method » qui stipule que chaque période de
47
Projet de fin d’étude
Selon le cas de la Centrale Laitière, la méthode adoptée est la première sur la base des
avantages accordés au personnel en période de retraite.
2.3.2. Provisions
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain, selon la norme « IAS
37 » sa comptabilisation impose des conditions qui doivent être réunies, à savoir :
Ces critères très restrictifs permettent de constater des provisions pour risques (litiges,
garanties données aux clients, contrats déficitaires, environnement) et pour charges (impôts,
restructurations).
48
Projet de fin d’étude
Ainsi pour chaque catégorie de provision les notes annexes doivent comprendre :
Les instruments financiers sont traités par les normes IAS 32 & 39 et ils signifient tout contrat
qui donne lieu à un actif financier d'une entité et à un passif financier ou à un instrument de
capitaux propres d'une autre entité.
L’évaluation des actifs financiers dans le cas du groupe Centrale Laitière, repose une
méthode :
La juste valeur : « le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif
éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de
concurrence normale. »
49
Projet de fin d’étude
Les actifs financiers du Groupe Centrale Laitière doivent être classés selon les quatre
catégories suivantes :
– Actifs évalués à la juste valeur en résultat : Actifs détenus à des fins de transaction
avec l’objectif d’être vendus dans un terme proche (moins de 3mois) ;
– Actifs détenus jusqu’à l’échéance : se sont des actifs ayans des flux fixes et une date
d’échéance fixe et que l’entreprise a l’intention explicité et les moyens de conserver
jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués à leur coût amorti, ainsi les provisions pour
dépréciation éventuelles sont constatées en résultat ;
– Prêts et créances : ils s’agissent des actifs financiers ayant des paiements fixes et qui
ne sont pas cotés sur un marché actif. Cette catégorie est évaluée à son coût amorti,
ainsi les provisions pour dépréciation éventuelles sont constatées en résultat ;
– Actifs disponibles à la vente : se sont les actifs qui n’ont pas été classés dans l’une des
trois catégories d’actifs décrites ci-dessus et ils sont évalués à leur juste valeur avec
variations de juste valeur en capitaux propres, ou en résultat pour provisionner une
dépréciation objective durable (six mois) ou significative (baisse supérieure à 20%) et
dans ce cas toute baisse ultérieure sera portée en résultat tandis que toute hausse
ultérieure sera portée en capitaux propres.
Autres points :
– Les créances commerciales sont reconnues initialement à leur juste valeur, soit la
valeur actualisée si cette actualisation est significative. En cas de risque avéré sur les
créances commerciales, le taux de provisionnement retenu doit être justifié par une
balance âgée. Les provisions générales ne sont pas autorisées ;
50
Projet de fin d’étude
– Les autres prêts et créances sont reconnus initialement à leur juste valeur calculée au
taux de marché. Si le prêt est émis à des conditions hors marché, la différence entre sa
juste valeur et sa valeur émise impacte le résultat ;
– Les prêts sont enregistrés au coût amorti. En cas de dégradation significative du crédit,
le titre est provisionné sur la base des flux de cash estimés.
Immobilisations financières :
Alors qu’en normes IAS/IFRS, les actifs doivent d’une part être reclassés selon les trois
catégories citées ci-dessus et d’autre part ils doivent être inscrits au bilan en actifs non
courants ou parfois courants lorsque l’entreprise a l’intention de les céder dans les 12 mois
suivant la clôture.
Les notes annexes permettent de connaître la composition des actifs financiers et les résultats
qu’ils ont dégagés.
Actions propres :
Les actions propres désignent les actions de l’entreprise consolidante détenues par elle-même
ou par une entité contrôlée. Dans le cas où l’entreprise rachète ses actions propres, ces
derniers doivent être déduits des capitaux propres. Lors de l’achat, la vente, l’émission ou
l’annulation d’instruments de capitaux propres aucun profit ou perte ne doit être comptabilisé
dans le résultat.
Toute contrepartie versée ou reçue doit être inscrite directement en capitaux propres, et plus
particulièrement en réserves.
51
Projet de fin d’étude
– L’expiration ou le transfert des droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à
l’actif ;
– Le transfert de la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de
l’actif ;
– La perte du contrôle de l’actif.
L’entreprise accorde des prêts sur des durées significatives et avec des taux faibles ou nuls,
par exemple : prêts au personnel, créance client sur une durée significative ne portant pas
intérêt. Ces créances ne doivent pas être comptabilisées à leur valeur nominale parce qu’ils
ont une valeur moindre qu’une créance de même montant au taux du marché. Leur évaluation
donc repose sur leur juste valeur qui devra être approchée par la valeur actuelle des flux
futurs.
Les passifs financiers sont classés selon la norme IAS 32 & 39 en deux catégories :
– Passifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat : ils englobent les ventes et
emprunts que l’entité s’engage avec l’intention d’achèvement à brève échéance afin de
dégager un profit. Cette catégorie de passifs s’évalue à leur juste valeur lors de l’arrêté
des comptes.
– Autres passifs financiers : ils s’agissent de toutes les dettes financières sauf celles
classées en « dettes de transaction », par exemple : dettes fournisseurs, emprunts. Ces
passifs sont évalués selon la méthode du coût amorti.
L’application des normes internationales relatives aux passifs financiers ont influencé leur
valorisation, parmi les principales incidences on cite :
Les frais et primes d'émission viennent influer la valeur à l'entrée et ils sont étalés sur
la durée de vie de l'emprunt via le taux d'intérêt effectif ;
52
Projet de fin d’étude
Les quasi-fonds propres sont des produits intermédiaires entre les dettes financières et
les fonds propres. En normes IAS/IFRS, il n’existe pas de rubriques intermédiaires
entre les capitaux propres et les dettes, ainsi ils sont inscrits en dettes en raison du
caractère systématique de la rémunération de l’investisseur. Ce genre de titres ne
réalise aucun profit pour l’entreprise et aucun dividende ne sera payé.
La norme « IAS 39 » définit les instruments dérivés comme étant : « un contrat qui présente
les trois caractéristiques suivantes :
- sa valeur varie en fonction d'une variation d'un taux d'intérêt spécifié, du prix d'un
instrument financier, du prix d'une marchandise, d'un cours de change, d'un indice de
prix ou de taux, d'une notation de crédit ou d'un indice de crédit ou d'une autre
variable (parfois appelée le "sous-jacent") ;
53
Projet de fin d’étude
Parmi les principaux instruments dérivés il y a les swaps de taux, les options, les contrats
forward. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur sur les lignes
instruments dérivés en actifs financiers courants ou non courants ou passifs financiers
courants ou non courants. L’impact comptable des variations de juste valeur de ces
instruments dérivés peut se résumer de la manière suivante :
Dans le cas où la comptabilité de couverture n’est pas appliquée, la variation de juste valeur
des instruments dérivés est enregistrée en résultat.
Seule l’analyse financière réalisée à partir des comptes consolidés permet d’évaluer l’activité,
la profitabilité et la structure financière d’ensemble du Groupe.
Le chiffre d’affaire consolidé mesure l’activité réelle du Groupe car il élimine le chiffre
d’affaires intragroupe. Les opérations intragroupes ne se limitent d’ailleurs pas au seul chiffre
d’affaires. Elles portent également sur des royalties, management fees, mise à disposition de
personnel, intérêts… .
Ainsi certains bénéfices provenant d’opérations réalisées avec d’autres entités du groupe
apparaissent dans les comptes individuels (plus-values de cession, dividendes, provisions…)
54
Projet de fin d’étude
L’élimination de ces opérations dans les comptes consolidés permet de mesurer la profitabilité
de l’ensemble du Groupe.
En ce qui concerne l’analyse de la structure financière, le bilan individuel d’une filiale peut
montrer un déséquilibre de la structure financière qui n’est qu’apparent si le Groupe finance
ces filiales à partir de ressources stables.
Un dernier objectif en faveur des dirigeants du Groupe, les comptes consolidés sont le seul
outil qui leur permet de mesurer la pertinence de leur stratégie et de rendre compte à leurs
actionnaires
L’élaboration des états consolidés du Groupe selon les normes IFRS implique certainement
une influence sur l’analyse financière. Dans cette partie, nous allons présenter les points
remarquables de cette influence.
En raison que le compte de résultat ne contient pas des soldes intermédiaires de gestion
détaillés, les analystes exploitent davantage le tableau de flux de trésorerie. Ainsi qu’une
facilité de l’évaluation de la solvabilité à partir de la marge brute d’autofinancement parce que
les produits et charges sans contrepartie sont éliminés dans son calcul. Les flux de trésorerie
générés par l’activité des données globales et non pas des résultats intermédiaires, chose qui
conduit à passer d’une analyse détaillée des marges à une analyse globale de ces flux.
55
Projet de fin d’étude
Les normes IAS 11 et IAS 18 ont un impact sur les indicateurs d’analyse
d’activité parce qu’il influence le chiffre d’affaire de l’entreprise. L’analyse de la situation
ainsi que les perspectives de l’entreprise reposent en premier sur le chiffre d’affaire, c’est un
indicateur clé dans la communication financière. La plupart des analystes et des investisseurs
prennent en considération ce chiffre comme étant un critère d’évaluation de la
performance.
Conformément aux dispositions de la norme IAS 36, le Groupe examine au moins une
fois par an les valeurs comptables des immobilisations corporelles et incorporelles à durée
d’utilité définie afin d’apprécier s’il existe un quelconque indice montrant que ces actifs ont
pu perdre de la valeur. Si un tel indice existe, la valeur recouvrable de l’actif est estimée afin
de déterminer, s’il y a lieu, le montant de la perte de valeur. La valeur recouvrable est la
valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de vente et sa valeur d’utilité.
Les goodwill et immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfinie font l’objet d’un test
de dépréciation annuel. Un test de dépréciation complémentaire est réalisé à chaque fois
qu’un indice de perte de valeur a pu être identifié.
Lorsque la valeur recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie est inférieure à sa valeur
comptable, une perte de valeur est alors comptabilisée en résultat. Cette perte de valeur est
affectée en premier lieu sur la valeur au bilan du goodwill. Le reliquat est affecté au reste des
actifs inclus dans l’UGT au prorata de leur valeur comptable.
56
Projet de fin d’étude
L’objectif de la norme IAS 24 est de s’assurer que les états financiers d’une
entreprise fournissent les informations nécessaires relatives à l’impact sur la situation
financière et les résultats, de l’existence de parties liées et de transactions et soldes avec ces
parties. Alors cette norme est très utile à l’analyste financier qui a toujours besoin
d’informations plus détaillées pour procéder à une analyse plus pertinente de la
situation financière de la firme.
Cette norme impose d’une part à classer les actifs et passifs financiers au bilan selon
des catégories définies comme nous avons cité ci-dessus, et d’autre part à l’évaluer selon deux
méthodes soit la juste valeur, soit le cout amorti. Ces obligations sont dues à la complexité et
le développement des marchés financiers ainsi que les risques qu’ils génèrent.
En outre, l’application de cette norme contraint le Groupe à effectuer un suivi régulier de ces
instruments et de fournir des informations précises sur les risques encourus pendant une
période.
Les normes IFRS fournissement une information financière qui est destinée aux investisseurs
et qui permet d’évaluer la solidité financière et la performance financière du groupe à travers
57
Projet de fin d’étude
L’analyse financière des comptes consolidés a un rôle très important pour la direction du
groupe parce qu’il permet de valider sa stratégie de croissance et d’orienter ses perspectives
d’avenir. En outre, l’analyse éclaircit la contribution de chaque filiale à la performance
globale du groupe en les comparants pendant une période donnée.
Suite à une politique de confidentialité des données et des chiffres au sein du Groupe Centrale
Laitière, l’analyse suivante est portée sur des états financiers et des informations publiés pour
la période 2010 et 2012.
Secteur de l’activité
- La première activité occupée par le Groupe Centrale Laitière est : Production du lait et ses
dérivés
Zones géographiques
Le Groupe CENTRALE LAITIERE a retenu une Zone de Vente local qui marque une valeur
de 6609 MMDH en 2011.
58
Projet de fin d’étude
% % Type de Méthode de
Filiales
d'intérêt contrôle contrôle consolidation
Au cours de l’année 2012, le groupe Centrale Laitière a pris le contrôle de ses deux filiales
« Fromagerie Doukka » et « Lais Plus » à 100%.
Le niveau élevé de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées indique que le Groupe
CENTRALE LAITIERE est un Groupe fortement intégré au niveau financier.
L’analyse de la structure d’un Groupe consiste à évaluer les équilibres financiers du bilan.
Dans cette partie nous avons procédé dans un premier point à l’analyse de la structure par le
bilan de liquidité car sa présentation est imposée par les normes IAS/IFRS et le deuxième
point sera consacré à l’analyse du tableau de flux de trésorerie qui va compléter cette analyse
parce que cet état retrace les différents mouvements monétaires.
59
Projet de fin d’étude
L’indicateur clé de l’analyse liquidité est le fonds de roulement parce qu’il permet d’évaluer
la solvabilité de l’entreprise, c'est-à-dire sa capacité à assurer le paiement de ses dettes.
Selon le tableau ci-dessus, le FDR du Groupe Central Laitière est positif durant la période
2010-2011, ce qui marque un équilibre des financements et pouvoir de remboursement des
dettes à court terme grâce aux encaissements provenant des actifs courants. Un fonds de
roulement liquidité positif constitue donc une garantie de pérennité : c’est un « matelas de
sécurité » protégeant les créanciers du risque d’insolvabilité dû à des pertes sur les actifs
courants.
Par contre, en 2012 on constate un FDR négatif dû à une augmentation importante « des
dettes financières courantes » qui a passé de 187Mdhs en 2011 à 934Mdhs en 2012.
Ratios de structure
– Autonomie financière
Ce ratio mesure l’implication des actionnaires dans le financement du Groupe et il doit être
supérieur à 20 ou 25% selon la norme.
60
Projet de fin d’étude
Dans le cas du Groupe Centrale Laitière, on constate que le ratio d’autonomie financière se
dégrade pendant les trois années parce qu’il enregistre 52% en 2010 et 34% en 2012. Mais
puisque il est supérieur à la norme, les fonds de l'entreprise pouvaient intervenir pour son
financement. Ce pourcentage permet au Groupe à avoir des prêts à LMT.
61
Projet de fin d’étude
Ce ratio est dit « dynamique » car il intègre un excédent financier, la Marge Brut
d’Autofinancement, qui sert notamment à rembourser les dettes. Selon la norme habituelle,
l’entreprise ne doit pas consacrer plus de la moitié de sa MBA au remboursement de la part en
capital des emprunts à LMT. La MBA a d’autres utilisations essentielles telles que le
paiement des dividendes ou l’autofinancement d’une partie des nouveaux investissements.
D’après le tableau ci-dessus, le Groupe Centrale Laitière a consacré 20% en 2010 et en 2012
et 24% en 2011 de sa MBA pour rembourser ses emprunts LMT. Ce ratio parait favorable au
niveau des comptes consolidés alors qu’une entité peut avoir des difficultés de
remboursement de ses emprunts parce que les entités supportant la plus grande part des
emprunts à LMT ne sont pas nécessairement celles générant la plus grande part de la marge
brute d’autofinancement du Groupe.
Ratios de liquidité
– liquidité générale
62
Projet de fin d’étude
Ce ratio mesure le degré de couverture du passif à court terme par les actifs à court terme. Ce
ratio doit être supérieur ou égale à « 1 ». Pour notre cas d’étude, cet indicateur est supérieur à
1 pour les deux années soit 1,29 en 2010 et 1,21 en 2011. Ainsi, cette constatation, le ratio est
supérieur à la norme 1, peut être expliquée par le fait que les actifs à court terme garantissent
une marge importante de paiement du passif à court terme.
Mais, on constate que ce ratio est en baisse parce que le total actif courant a diminué plus
proportionnellement que les dettes courantes, ainsi qu’il a passé à 0,89 en 2012 cet indicateur
est inférieur à la norme cette chute est due à l’augmentation des dettes courantes et il montre
que l’entreprise n’a pas la capacité d’une liquidité générale.
Pour bien apprécier la liquidité de l’entreprise, on doit recourir à d'autres ratios plus
significatifs.
– Liquidité immédiate :
LIQUIDITE
TRESORERIE/DETTES A CT 0,21 0,18 0,34
IMMEDIATE
D’après le tableau 10, on constate que le ratio de liquidité immédiate a augmenté par 16% au
cours de l’année 2012 et que Le Groupe Centrale Laitière semble pouvoir financer 34% de ses
dettes à court terme par le moyen de ses disponibilités en 2012, ce qui reflète une situation
favorable quant à la liquidité et la solvabilité de l’entreprise.
63
Projet de fin d’étude
– Liquidité réduite :
ACTIFS COURANTS-
LIQUIDITE (ACTIFS COURANTS A
0,69 0,82 0,59
ROTATION LENTE/DETTES
REDUITE
A CT)
D’après le tableau, on constate que le ratio de liquidité réduite est inférieur à 1 ce qui signifie
que le degré de liquidité rapide est faible. Pour avoir des actifs circulants largement supérieurs
aux dettes à court terme, l’entreprise a accumulé des ressources stables (capitaux propres,
dettes à long et moyen terme) permettant :
– de financer la totalité des actifs immobilisés ainsi que la totalité ou une partie
importante des actifs courants d’exploitation (stocks et clients principalement) ;
– éventuellement, de constituer un excédent de trésorerie permettant de faire face aux
aléas de l’activité.
Dans cette partie, nous allons analyser l’origine des flux de trésorerie qui concernent les
activités opérationnelles, de financement et d’investissement.
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Projet de fin d’étude
Cet outil d’analyse financière permet de donner une vision de l’ensemble des événements
ayant affecté le Groupe au cours de la période.
Sachant que la survie de l’entreprise repose sur sa capacité à générer un excédent de trésorerie
par ses activités dans le but de rembourser ses emprunts, de payer les dividendes et
d’autofinancer les investissements. L’augmentation de ce flux de trésorerie repose sur trois
variables essentielles de la gestion financière, à savoir : la croissance de l’activité, l’évolution
de la profitabilité, et la gestion du besoin en fonds de roulement.
Le flux de trésorerie du financement est tout d’abord la conséquence des flux opérationnels et
d’investissement.
Selon le tableau de flux de trésorerie du Groupe Centrale Laitière, on constate qu’au courant
de l’année 2011 le Groupe a versé des dividendes pour un pourcentage de 96% ce qui
représente la majorité de résultat consolidé.
FORMULE RESULTAT
66
Projet de fin d’étude
En outre, ce flux permet d’indiquer la proportion des emprunts à LMT dans laquelle le
Groupe a eu recours pour financer les nouveaux investissements, le tableau ci-dessous calcule
cette proportion qui égale à 4,60% :
FORMULE RESULTAT
Le total des flux net de trésorerie provenant des activités de financement a augmenté de 2011
à 2012, cette importante évolution est due au flux lié à l’incidence de variations de périmètre
qui égale à 206Mdhs parce que le Groupe a pris le contrôle à 100% de ces deux filiales
Fromagerie DOUKKA et Lait Plus.
TAUX DE
CROISSANCE CA CAn-CAn-1/CAn-1 0,10 0,07 0,02
CONSOLIDE
Ce tableau résume le ratio principal pour analyser l’activité du Groupe Centrale Laitière. A
cet effet, on ne constate que le taux d’évolution du chiffre d’affaire consolidé s’est diminuée
de 10% en à 7% au cours de la période 2010/2011 et de 7% à 2% entre 2011 et 2012.
Dans le but de localiser cette évolution du chiffre d’affaire, on peut se référer à la norme IFRS
8 « information sectorielle » pour montrer l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe par
secteur d’activité et zones géographiques.
67
Projet de fin d’étude
Durant la période entre 2010 et 2011, on constate que l’indicateur de profitabilité se dégrade
par 2% et qu’il reste stable à 7% jusqu’à 2012.
RESULTAT CONSOLIDE/
TAUX DE 0,09 0,07 0,07
CHIFFRE D’AFFAIRE
MARGE NET
A cet effet il convient d’en expliquer les raisons derrières cette diminution à l’aide de deux
grandes catégories : l’effet ciseau et l’effet point mort.
L’effet ciseau :
L’effet ciseau correspond à une évolution défavorable du prix de vente par rapport au cout
unitaire d’une charge d’exploitation. Cette décroissance du taux de marge peut être due à
plusieurs causes à savoir :
– une baisse du prix de vente qui peut être voulue par l’entreprise pour accroître sa part
de marché ;
– une hausse du coût d’achat des matières premières ou des marchandises ;
– un effet de change défavorable à l’achat ou à la vente.
Pour bien identifier la cause principale de l’effet ciseau, il est nécessaire de procéder à une
analyse de l’évolution de l’activité exprimée en volume.
Selon Vernimmen :
« Le point mort (ou seuil de rentabilité) est le niveau d’activité (chiffre d’affaires), pour
lequel l’ensemble des produits couvre l’ensemble des charges. A ce niveau d’activité, le
résultat est donc nul. »
68
Projet de fin d’étude
– Le point mort financier : celui-ci tient compte des frais financiers de l’entreprise.
L’effet point mort est exprimé selon un ratio qui mesure la position de l’entreprise par rapport
à son point mort :
– Si le chiffre d’affaires de l’entreprise est à plus de 30% de son point mort, alors on
peut dire qu’elle est dans un niveau confortable ;
– Si le chiffre d’affaire est à plus de 20% de son point mort (tout en étant inférieur à
30%), alors on parle d'un niveau stable ;
– Si par contre ce taux est inférieur ou égal à 10%, c’est un niveau dangereux.
La répartition entre charges fixes et variables au compte de résultat conduit à calculer le point
mort d’exploitation et celui financier, comme il est présenté dans le tableau ci-dessous :
69
Projet de fin d’étude
2010 2011
CHARGES FIXES
899 000 000,00 978 000 000,00
D'EXPLOITATION
CHARGE FIXES
22 000 000,00 35 000 000,00
FINANCIERES
POINT MORT
3 184 409 638,55 3 835 117 769,21
D'EXPLOITATION
POSITION DE LA
CENTRALE LAITIERE % 94% 72%
AU POINT MORT EX
POSITION DE LA
CENTRALE LAITIERE % 89% 66%
AU POINT MORT FI
Graphique : Position du Groupe Centrale Laitière par rapport au point mort financier et au
point mort d’exploitation
70
Projet de fin d’étude
L’étude de l’effet point mort nous montre que le Groupe Centrale Laitière est dans une
situation confortable parce que son chiffre d’affaire est trop loin du seuil de rentabilité, mais il
s’est dégradé durant la période d’analyse.
Ce ratio mesure la rentabilité des capitaux investis par le Groupe dans ses différentes activités.
Elle peut être calculée à l’aide d’un ratio qui intègre à la fois la rentabilité des capitaux
d’exploitation ainsi que les titres de participation non consolidés excédents de trésorerie
éventuels.
Tableau 15 : Evolution du ROA (2010-2012)
RESULTAT NET
ROA (Return On CONSOLIDE/ACTIF 0,16 0,11 0,10
Assets) TOTAL
Ce ratio (ROA) montre que la rentabilité économique sur l'ensemble de l'actif du Groupe
Centrale Laitière est moyennement faible durant tous les trois ans.
71
Projet de fin d’étude
Cet indicateur permet d’éclairer aux investisseurs sur la rémunération des capitaux
nécessaires à l’exploitation.
La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres dont dispose le Groupe.
Elle peut se calculer à plusieurs niveaux : au niveau dans son ensemble ou en distinguant la
rentabilité à destination des actionnaires du Groupe de celle générée par les actionnaires
minoritaires.
Tableau 17 : Evolution du ratio de la rentabilité financière globale (2010-2012)
RESULTAT
RENTABILITE CONSOLIDE/CAPITAUX
GLOBALE L'ENSEMBLE
CONSOLIDE
Ce ratio mesure le rendement net des capitaux propres confiés par les actionnaires, c’est la
rentabilité financière globale des capitaux propres.
D’après le tableau ci-dessus, le résultat consolidé a augmenté de 5% entre 2011 et 2012, cette
évolution est due à une augmentation du résultat net consolidé et à une diminution des
72
Projet de fin d’étude
capitaux. Cela veut dire que l’entreprise a pu récupérer 30% des capitaux investis au cours de
l’année 2012. Sans oublier, une diminution de 5% constatée entre les deux exercices
2010/2011.
Tableau 18 : Evolution des ratios de la rentabilité financière part du groupe et celle part des
minoritaires (2010-2012)
Durant la période 2010/2011, la rentabilité financière part du groupe a diminué de 5%, ainsi,
celle part des minoritaires a atteint -6% au cours de l’année 2011
L’analyse montre une rentabilité pour les minoritaires qui est inférieure à celle pour les
actionnaires du Groupe Centrale Laitière. Cette différence résulte donc de la stratégie du qui
parvient à associer des minoritaires à ses activités les moins rentables afin de préserver sa
propre rentabilité financière.
En outre, on constate que la rentabilité financière part du groupe de l’année 2012 est égale à la
rentabilité globale parce que le l’entreprise a pris le contrôle globale de toutes ces filiales et
par conséquent, la rentabilité financière part des minoritaires est 0%.
L’analyse financière joue un rôle très important dans la prise de décision auprès de la
direction du Groupe. Dans cette partie, nous allons procéder d’une part à une vision globale
du Groupe Centrale Laitière tout en commençant par une description de ses points forts et de
73
Projet de fin d’étude
ses points faibles, du fait que proposer des vraies solutions nécessitent une étude très détaillée
avec une certaine capacité d’avoir toutes les informations nécessaires surtout au niveau de la
norme IFRS 8. Et d’autre part, nous allons ouvrir un débat sur les théories financières qui
tiennent en compte ce qu’on appelle la structure financière et la recherche d’une structure
jugée optimale. A cet effet, nous avons borné le débat sur une théorie qui parait importante et
de grande utilité, à savoir : la théorie de Gouvernance
Les points forts ressortis à partir de mon projet sont les suivantes :
les investissements du Groupe sont rentable parce qu’ils génèrent sur sa durée de vie
un excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale ;
Le FDR du Groupe est positif durant la période 2010-2011, ce qui marque un équilibre
des financements durant cette période et pouvoir de remboursement des dettes à court
terme grâce aux encaissements provenant des actifs courants ;
Le Groupe dispose d’une grande autonomie financière du fait que le total passif
présente 34% des capitaux propres ;
74
Projet de fin d’étude
L’étude de l’effet point mort montre que le Groupe Centrale Laitière est dans une
situation confortable parce que son chiffre d’affaire est trop loin du seuil de
rentabilité ;
Le Groupe Centrale Laitière est dans une dynamique positive parce que la croissance
du flux de trésorerie opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le
paiement de dividendes et l’autofinancement d’une partie des nouveaux
investissements ;
L’indicateur de liquidité générale est supérieur à la norme 1 pour les deux exercices
2010 et 2011, ce qui explique que les actifs à court terme garantissent une marge
importante de paiement du passif à court terme. Ainsi que la liquidité immédiate a
augmentée de 16% au cours de l’année 2012.
Les points faibles de ce Groupe se limitent au niveau financier, puisqu’on n’a pas des
informations sur le niveau commercial, le niveau ressources humaines et celui managérial.
L’analyse financière qu’on a élaboré à partir des comptes consolidés du Groupe Centrale
Laitière n’a ressortit que quelques points faibles, on les présente ci-dessous :
Une perte de profitabilité parce que le taux de marge brut s’est dégradé au cours de la
période ;
L’évolution de l’entreprise se traduit par une rentabilité faible, puisque le Résultat Net
part du groupe passe de 584 Millions de dirhams en 2010 à 459 Millions de dirhams
en 2011 ;
75
Projet de fin d’étude
Le Groupe réalise une rentabilité financière générale faible parce qu’il est inférieur à 1
et qu’elle est en diminution au cours de la période 2010/2011.
3.3.3. Recommandations :
Après avoir relevé les points forts et les points faibles du Groupe, dans le but d’améliorer sa
situation Centrale Laitière doit mettre en œuvre des moyens d’action qui sont résumés dans
les points suivants :
Les théories qui ont essayé d’expliquer les phénomènes financiers sont nombreuses et
différentes, ce qui a donné naissance à des divergences entre ces théories. Les explications
76
Projet de fin d’étude
philosophiques et idéologiques sont contradictoires, émanant des auteurs tels que Machiavel,
Kant, ou encore Locke et Marx. Chacun de ces penseurs donne sa propre conception selon ses
préférences, ses objectifs, et ses appartenances. Malgré cette diversité, on compte exposer la
théorie jugée d’actualité et qui est : la théorie de Gouvernance qui trouve ses origines dans
d’autres théories plus anciennes.
77
Projet de fin d’étude
Une autre manière de voir la gouvernance est celle proposée par Mr. Gérard
CHARREAUX39, qui essaie de montrer l’intérêt des approches comportementales surtout
celle liée à la Finance Comportementale, c'est-à-dire trouver une réponse à ce conflit
d’intérêts entre investisseurs propriétaires et managers, Mr. CHARREAUX est l’un des
chercheurs très actifs dans la matière. Dans un autre séminaire organisé par le FARGO en
Septembre 2005, avec la participation de CHARREUX et Alain SCHATT40, les deux auteurs
disent que souvent retenue comme référence, la « corporate governance » est regroupée avec
la « corporate finance » (la finance d’entreprise) dans une rubrique globale. Cette proximité
avec la finance, qui s’explique par des raisons historiques en matière de recherche, fait que la
« corporate governance » est souvent considérée – de façon restrictive – comme une
composante de la finance.
78
Projet de fin d’étude
IV. Synthèse :
Après avoir effectué les retraitements et reclassements du passage aux normes IFRS
sur les états de synthèse du Groupe Centrale Laitière, nous constatons que ce passage aux
normes internationales IFRS comporte au moins quatre changements significatifs d’approche,
à savoir : l’importance du bilan, la notion de juste valeur, la mesure de la dépréciation des
actifs ainsi que le nouvel état des performances.
En outre, lors des traitements IFRS relatifs à la consolidation des comptes de la Centrale
Laitière, on trouve de nombreuses normes qui introduisent des nouveautés significatives au
niveau de la comptabilité du groupe. Les principales changements ont concerné l’évaluation
des actifs (Immobilisations incorporelles et corporelles), l’évaluation des passifs (Avantages
du personnel, provisions) et les instruments financiers actifs et ainsi passifs.
Concernant l’analyse financière, l’élaboration des états consolidés du Groupe selon les
normes IFRS implique certainement une incidence au niveau des présentations comptables,
ainsi qu’au niveau des indicateurs de mesure de l’évolution. Les normes IFRS fournissement
une nouvelle information financière qui est destinée aux investisseurs et qui permet d’évaluer
la solidité financière et la performance financière du groupe à travers ses plusieurs documents
consolidés (bilan, compte de résultat, tableau de variations de capitaux propres, tableau de
flux de trésorerie et notes annexes).
Cependant ces impacts de la transition vers les normes internationales ne sont pas uniquement
d’ordre financier et comptable. Les normes IAS/IFRS auront des impacts majeurs sur les
structures de gestion, les systèmes d’information et le management du groupe. Le passage aux
normes internationales IAS/IFRS constituera un changement global et structurel de la culture
et des règles de gestion et d’administration stratégiques et opérationnels du groupe.
Sans oublier, les normes IFRS évoluent constamment ainsi que les responsabilités des
collaborateurs au sein de l’entreprise. A ce titre, des actions de formation aux IFRS doivent
être programmées de manière régulière, afin, d’une part d’en suivre les évolutions mais
également de permettre à chaque collaborateur de toujours avoir les compétences nécessaires
pour réaliser son travail dans les conditions les plus efficientes. Ici encore, en fonction des
opportunités et des coûts, l’entreprise aura à choisir entre le recours à des formateurs externes
ou internes.
79
Projet de fin d’étude
Par ailleurs, un suivi du déploiement permet d’une part de s’assurer de la mise en place des
formations tant en termes de logistique que de qualité et, d’autre part éventuellement proposer
des solutions à des besoins complémentaires pour les années suivantes.
80
Projet de fin d’étude
CONCLUSION
Pour cette raison, ce travail s’est réalisé suite à une méthodologie qui porte sur trois phases, à
savoir : la première phase est de préparation, la seconde c’est la réalisation et la dernière
concerne la conclusion.
En outre, comparé au référentiel marocain, les normes IAS/IFRS comporte quatre grandes
différences d’approche. Ainsi, sur le plan comptable, les incidences des normes IFRS sont
plus nombreuses du fait que chaque norme entraine un impact au niveau de sa
comptabilisation et sa présentation.
A titre d’exemple, en voici quelques-unes qui peuvent donner une idée de ces changements :
La norme IAS 2 : suppression de la méthode LIFO comme méthode de détermination
du coût des stocks ;
La norme IAS 16 : apporte des précisions sur l’approche de la comptabilisation par
composants ;
La norme IAS 19 : concerne les avantages sur personnel et impose la comptabilisation
de provisions notamment au titre des régimes à prestation ;
La norme IAS 39 porte sur l’évaluation des actifs et passifs financiers à la juste valeur.
L’impact des normes internationales sur les états financiers a introduit plusieurs concepts,
notamment celui de la juste valeur. Ainsi, ce référentiel international a porté un changement
surtout au niveau des dépréciations d’actifs, des provisions, de la comptabilité des régimes de
retraite, des avantages au personnel, des regroupements d’entreprises et du goodwill.
Au-delà des implications strictement comptables, le passage aux IFRS est porteur de
modifications méthodologiques dans le travail des analystes financiers avec des effets
bénéfiques mais également des défis nouveaux pour la qualité du diagnostic formulé.
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Projet de fin d’étude
Les normes IFRS n’ont pas influencé la méthodologie générale de l’analyse financière, mais
ont impacté les outils de base utilisés, à savoir :
Une modification du contenu des états financiers présentés dans une vision beaucoup
plus économique et financière ;
Une modification des paramètres des ratios d’analyse financière ;
Une absence de retraitements préalable à l’analyse des états financiers.
En effet, C’est un changement culturel considérable qui ne concerne pas seulement le champ
de la comptabilité, mais qui a aussi des impacts majeurs sur les systèmes d’information, sur la
communication financière et les compétences à l’intérieur de l’entreprise.
Le groupe devra être conscient des enjeux soulevés par le passage aux normes IAS/IFRS et
qui doit être élaboré dans un contexte de coordination entre les différents services au sein de
l’organisation. Cela nécessitera un fort besoin en formation vu, ainsi, l’évolution de ces
normes.
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Projet de fin d’étude
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE
Ouvrage : Bruno BACHY, Michel SION, « Analyse financière des comptes consolidés,
Normes IFRS », Dunod, 2009.
Mémoires :
Sites Web :
@ www.FocusIFRS.com
@ www.iasb.org.uk
@ www.deloitte.fr
@ www.experts-comptables.com
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Projet de fin d’étude
ANNEXES
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