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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
…………………………………………………
UNIVERSITE FELIX HOUPHOUËT BOIGNY
Année universitaire 2020 - 2021
UFR SCIENCE ECONOMIQUE ET DE GESTION
UFR SEG

LICENCE 3 GESTION - FINANCE/COMPTA


2020/2021

ANALYSE
FINANCIÈRE

*Support de cours réalisé par les délégués de la Licence 3 Finance 2020/2021 UFR SEG
ANALYSE FINANCIERE

L’objectif du cours :
• Être capable d’une grande maitrise des outils d’analyse de la situation
financière d’une entreprise (analyse de l’équilibre financier et de la
rentabilité)
• Pouvoir identifier les éléments nécessaires à une analyse financière de
l’entreprise et préciser leur importante relative
• Connaitre les outils d’analyse de l’équilibre financier et pouvoir les
déterminer et les interpréter
• Connaitre les outils d’analyse de la rentabilité de l’entreprise, savoir les
déterminer et les interpréter
• Connaitre les ratios d’analyse de la situation financière, savoir les
mesurer et les interpréter, être capable d’indiquer leurs intérêts et
limites

INTRODUCTION

L’analyse financière consiste en un ensemble d’outils et de méthodes


permettant de porter une appréciation sur la situation financière et les
performances de l’entreprise. Son but est de faire des prévisions afin
d’améliorer la santé financière de l’entreprise, aussi de rechercher
dans quelle mesure l’entreprise est assurer de maintenir son équilibre
financier à court et long terme. Sa mission est de rendre disponible les
informations financières dont ont besoin diverses catégories de
personnes physiques et morales (dirigeants, personnel, administration
économique). L’analyse financière adopte 3 approches :
• Approche en tendance : elle consiste en l’analyse de l’évolution de l’entreprise à
travers des indicateurs. Elle repose sur l’analyse financière, elle a souvent pour
objet d’étudier le passé pour diagnostiquer le présent et prévoir l’avenir.
• Approche comparative : elle consiste à comparer une entreprise à
d’autres entreprises (concurrents directs) à travers des soldes ou les
ratios.
• Approche normative : elle repose sur la comparaison à travers les
indicateurs moyens d’une entreprise par rapport aux autres du même
secteur d’activités.

CHAPITRE 1 : RETRAITEMENT FINANCIER DES POSTES COMPTABLES DU BILAN

L’analyse de l’équilibre financier va consister à établir des relations


significatives entre les différentes grandes masses du bilan (actifs immobilisés
et circulants, la trésorerie actif, capitaux propres, dettes, ressources passives,
écart de conversion actif, écart de conversion passif, passifs circulants).
Mais avant de faire apparaitre ces relations significatives entre les grandes
masses du bilan, l’analyste doit vérifier le contenu et l’évaluation de chacun des
postes et effectuer tous les retraitements nécessaires pour lui assurer une
présentation par masse de valeur véritablement homogène. On aboutit ainsi au
bilan retraité ou encore bilan financier. Les retraitements sont donc les
ajustements préalables qui ont pour objet de corriger les insuffisances des
documents transmis de façon à assurer l’homogénéité de l’analyse financière. Il
s’agit de rétablir certains postes de leur fonction, c’est-à-dire celle de la nature
des flux pour que chaque grande masse soit homogène.

1. RETRAITEMENT DU RESULTAT
Avant toute analyse financière, le résultat de l’exercice doit être retraité si l’on
part du bilan comptable avant répartition. Deux cas sont à distinguer :
• Le résultat net est une perte
• Le résultat net est un bénéfice

➢ Si le résultat net est une perte, il fait objet d’un report à


nouveau débiteur.
➢ Si le résultat net est un bénéfice :
• Il est porté dans les capitaux propres à concurrence des
montants affectés dans les réserves ou au report à
nouveau créditeur
• Il est porté au passif circulant à concurrence des montants
à distribuer sous forme de dividende dans moins d’un an à
compter de la date de clôture.
• Il est porté dans les dettes financières à concurrence des
montants à distribuer sous forme de dividende mais devant
demeurer dans l’entreprise pour une durée supérieure à un
an à compter de la clôture de l’exercice.
Les reclassements sont effectués en fonction de la répartition du bénéfice arrêté
par les organes compétents de l’entreprise.
Si l’analyste ne dispose pas de cette répartition, il peut scinder les bénéfices entre
la partie non distribuée et la partie distribuée lorsqu’il est en mesure de connaitre
l’une ou l’autre d’entre elles. Ainsi la partie non distribuée du bénéfice de l’exercice
peut être déterminée en analysant la variation des réserves et le report à nouveau
entre le bilan de clôture dudit exercice et celui de l’exercice suivant. A défaut de
tous renseignements notamment sur le dernier exercice clos, l’analyste a toujours
la possibilité d’estimer la répartition du bénéfice en se basant sur la valeur relative
de la distribution passée.

2. RETRAITEMENT DE L’ACTIF FICTIF


Est considéré comme actif fictif ou actif sans valeur tout actif qui constitue une
consommation définitive, tout actif qui n’est pas créateur de richesse. Ainsi
l’actif fictif est à déduire des capitaux propres et à faire disparaitre de l‘actif du
bilan.
EX : Les écarts de conversion actifs, les charges payées d’avance

3. RETRAITEMENT DES DETTES FINANCIERES


Les dettes financières nécessitent généralement un retraitement afin de
déterminer la part dans ce poste des dettes qui sont à long terme ou à court
terme. Les dettes à long terme resteront dans les dettes financières et les
dettes à court terme descendront dans le passif circulant. Pour ce faire,
l’analyste doit se pencher sur la politique que suit l’entreprise en matière de
dette financière. Il s’agit d’observer : premièrement, la cadence et le
montant des remboursements des dettes ; deuxièmement, la cadence et le
montant des nouveaux emprunts.
Dettes Financières Emprunt et dettes à
plus d’un an
Dettes
Financières

Passif circulant Dettes à moins d'un


an

4. RETRAITEMENT DES CAS DE REEVALUATION


Lorsqu’il s’agit de réévaluation d’éléments d’actif, le bilan retraité est établi
avec la valeur de réévaluation et les écarts de réévaluation apparaissent au
niveau du passif dans les capitaux propres.

Valeur de Actif
réévaluation
Elément d’actif
réévalué

Ecart de réévaluation Capitaux propres

5. RETRAITEMENT DES CREANCES DOUTEUSES


Les créances douteuses sont appelées à demeurer durablement dans l’entreprise
parce que difficilement recouvrable, elles sortent de l’actif circulant et sont portées
dans les valeurs immobilisées.

6. RETRAITEMENT DU STOCK OUTIL


Le stock outil est un niveau de stock en dessous duquel l’entreprise ne descend
au risque de connaitre une rupture de stock puisqu’il demeure en permanence
dans l’entreprise, il sort de l’actif circulant et il est porté dans les valeurs
immobilisées. Le retraitement du stock outil tout comme celui de la créance
douteuse répond aux caractéristiques de l’actif circulant et de l’actif
immobilisé, en d’autres termes, il obéit à la logique des fonctions des grandes
masses du bilan.

7. RETRAITEMENT DES PROVISIONS


On distingue 3 grandes catégories de provisions :
- Les provisions pour dépréciation d’éléments d’actifs
- Les provisions réglementées
- Les provisions pour risque et charge
a. Les provisions pour dépréciations d’éléments d’actifs
Si elles ne sont pas prises en compte par les comptables, elles sont déduites des
capitaux propres.
b. Les provisions réglementées
Toutes les provisions règlementées ont un caractère de réserve, elles sont donc
appelées à demeurer dans les capitaux propres. Toutefois, elles peuvent cacher des
dettes latentes puisqu’elles comportent des impôts différés. Au moment de leur
réintégration au bénéfice, les impôts devront être payés.
c. Les provisions pour risque et charge
Concernant le retraitement des provisions pour risque et charge, deux
éléments doivent être pris en considération :
- La probabilité de réalisation et le coût du risque
- Le délai de la réalisation du risque pour l’hypothèse où celle-ci est
certaine.
Sur la base de ces deux éléments :
- Les provisions pour risque et charge sont portées au passif
circulant pour des provisions destinées à couvrir les risques
certains dont l’échéance est à moins d’un an.
- Les provisions sont portées dans les dettes destinées à faire face à
des risques certains dont l’échéance est à plus d’un an.
- Les provisions sont portées dans les capitaux propres pour les
provisions destinées à faire face à des évènements qui ne
constituent pas de véritables risques, ce sont les provisions
destinées à couvrir des risques éventuels (elles sont assimilables à
des réserves).
CHAPITRE 2 : LES OUTILS D’ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER TIRES DU BILAN
3 outils tirés du bilan permettent de faire l’analyse de l’équilibre financier :
- Le fonds de roulement (FR)
- Le besoin de financement d’exploitation (EBE)
- La trésorerie nette (TN)

1. Le fonds de roulement (FR)

a. Définition :
Il se définit comme l’excédent des ressources stables sur les immobilisations
nettes. C’est donc la partie des ressources stables qui finance autre chose
que les immobilisations. Il sert à mesurer les conditions de l’équilibre
financier qui résulte de la confrontation entre la liquidité des actifs et
l’exigibilité de l’endettement. La règle traditionnelle de l’équilibre financier
voudrait en effet que les actifs immobilisés soient financés par les capitaux
qui restent à la disposition de l’entreprise pendant un temps au moins égal à
la durée de vie des immobilisations. L’entreprise dans une telle situation est
dite en équilibre financier fragile. Cette règle de prudence peut être
renforcée de manière à créer une marge de sécurité appelée fonds de
roulement, constitué par l’excédent des ressources stables sur les
immobilisations. Dans ce cas l’entreprise est dite en équilibre financier stable.
Mais la situation de l’entreprise peut aussi être caractérisée par l’insuffisance
des ressources stables comparativement à l’actif immobilisé, on parle alors
d’équilibre financier instable.
Remarque :
- Le fonds de roulement est par nature ressource stable
- Le fonds de roulement est nécessité par l’existence de besoin né de
l’exploitation
- Le fonds de roulement a pour objectif le financement de l’exploitation
- Le fonds de roulement permet d’identifier le type d’équilibre financier
de l’entreprise.

b. Mesure du fonds de roulement


Il peut être mesuré par le haut du bilan et par le bas du bilan.
- A partir du haut du bilan
FR = RESSOURCES STABLES – ACTIFS
STABLES

- A partir du bas du bilan

FR = (ACTIFS CIRCULANTS + TRESORERIE ACTIF) – (PASSIF CIRCULANT +


TRESORERIE PASSIF)

Le concept du fonds de roulement donne naissance à 2 autres concepts, les


concepts de fonds de roulement propre et de fonds de roulement étranger.
 Le fonds de roulement propre est défini comme l’excédent des capitaux
propres sur l’actif immobilisé net.
FRp = CAPITAUX PROPRES – ACTIF IMMOBILISE
NET
S’il existe, on parle de degré d’autonomie financière élevé pour l’entreprise.

 Le fonds de roulement étranger


FRe = DETTES FINANCIERES

Il n’y a de fonds de roulement étranger que s’il y’a un fonds de roulement propre.

c. Analyse du fonds de roulement


L’analyse va porter premièrement sur l’équilibre financier et deuxièmement sur les
possibilités d’action sur le fonds de roulement.
Analyse par rapport au type d’équilibre financier

Le type d’équilibre financier de l’entreprise est fonction du signe du fonds de


roulement qui peut être positif, nul ou négatif.
• Quand le fonds de roulement est positif,
Cela signifie qu’il existe pour cette entreprise de la liquidité potentielle à court
terme destinée à faire face à des à des situations d’hypothèses défavorables
quant à la réalisation d’actifs circulants. L’équilibre financier est qualifié de
stable. Toutefois, cette pose 2 questions : Quel est le niveau du fonds de
roulement comparativement au besoin à financer ? Quel est le délai de
réalisation des encours de court terme ?
Le niveau du fonds de roulement peut être qualifié de suffisant ou d’insuffisant
à travers une analyse comparative ou normative.
On entend par encours de court terme, les éléments de l’actif circulant et du
passif circulant. Les délais des actifs circulants peuvent être plus longs ou plus
courts que ceux du passif circulant. On est amené à conduire une analyse
comparative.
• Quand le fonds de roulement est nul,
Cela signifie que les entrées de fonds prévisibles garantissent les règlements
prévisibles au titre de l’exercice à venir. La solvabilité à court terme semble
donc être assurée. Cependant l’équilibre est fragilisé du fait de l’asymétrie de
risque entre les éléments de l’actif du passif. Le fonds de roulement égal à 0
appelle donc une grande prudence de la part de l’entreprise.
• Quand le fonds de roulement est négatif,
Cela signifie que les liquidités potentielles ne couvrent pas les
exigibilités potentielles. L’entreprise est confrontée à des difficultés
prévisibles en termes d’équilibre financier.

Les modalités d’actions sur le fonds de roulement

L’analyse des possibilités de modification du fonds de roulement tourne


autour de 2 questions : Quand y’a-t-il problème de fonds de roulement ?
Quelles sont les mesures correctives appropriées ?
On diagnostic un problème de fonds de roulement dans une entreprise, lorsque
le fonds de roulement est insuffisant ou inexistant. On y remédie en agissant
sur les éléments qui déterminent la nature du fonds de roulement. A savoir les
ressources stables et l’actif immobilisé net.
Ainsi, le fonds de roulement sera amélioré à travers premièrement une
diminution de l’actif immobilisé, il s’agit de cession d’immobilisation dans une
stratégie de désinvestissement ; deuxièmement, une augmentation des
capitaux propres notamment à travers une augmentation du capital ou une
amélioration des réserves ; troisièmement, une augmentation des dettes
financières par de nouveaux emprunts.

2. Le besoin de financement (BFE)


a. Définition
Il se définit comme un besoin financier nécessité par le décalage entre flux
physiques et flux monétaires engendré par les flux physiques du fait
d’opérations d’exploitation ou d’opérations hors activité ordinaire.
b. Mesure
Le besoin d’exploitation ou besoin en fonds de roulement se calcule de la façon
suivante :
BFE = ACTIF CIRCULANT D’EXPLOITTION – PASSIF CIRCULANT D’EXPLOITATION

S’il existe au bilan des éléments Hors activité ordinaires (HAO) alors :

BF (HAO) = AC (HAO) – PC (HAO)


Ainsi BF global = BFE + BF (HAO)
c. Analyse du BFE
Analyse par rapport à la structure du BFE

Deux critères permettent l’analyse de la structure du besoin financement,


il s’agit : de la nature de besoin et de la stabilité du besoin
Nature du besoin : on distingue les besoins cycliques liés à l’activité d’exploitation
et les besoins acycliques qui sont hors activités ordinaire
Stabilité : On distingue les besoins structurels qui sont qualifiés de stables
(durables) et les besoins conjoncturels qualifiés d’instables (ponctuels).
Cette analyse de la structure permet un choix raisonnable de la source de
financement du besoin. Les besoins cycliques et structurels sont à financer par
les ressources stables à savoir le Fonds de roulement. Les besoins acycliques et
conjoncturels peuvent être financés par les ressources courtes, c’est-à-dire les
crédits de trésorerie.
Analyse par rapport au signe du BFE
Il peut être positif, négatif ou nul
• S’il est positif,
Cela signifie que l’entreprise exprime un besoin à financer. Il apparait alors
nécessaire de se préoccuper des ressources pour le financement de ce type de
besoin. La ressource à privilégier est le fonds de roulement.
Ce besoin positif pose 2 questions :
- Quel est le niveau du besoin de financement d’exploitation ?
Ce niveau peut être jugé correct, jugé largement au-dessus de la moyenne ou
en deçà de la moyenne. La réponse va être éclairée par une étude comparative
ou normative.
- Comment évolue le BFE par rapport au niveau d’activité ?
Une analyse en tendance permet de constater que le besoin évolue soit
proportionnellement au niveau d’activité, soit plus que proportionnellement
au niveau d’activité, soit moins que proportionnellement au niveau d’activité.
• Si le signe du besoin est négatif,
Cela signifie que l’entreprise dégage une capacité de financement. Cette
situation est généralement liée à une rotation rapide des stocks, a un crédit
client nul, a un crédit fournisseur normal voir confortable. Dans une telle
situation l’entreprise n’a pas besoin de fonds de roulement.
• Si le besoin est nul, il n’a pas une grande portée analytique.

Analyse par rapport aux modalités d’actions sur le BFE

L’analyse des possibilités de modification du BFE tourne autour de 2 questions :


- Quand y’a-t-il problème de besoin de financement d’exploitation ?
Il y’a problème de BFE, quand le niveau est trop élevé ou quand le besoin
évolue trop vite. Pour résoudre ce problème, il convient d’agir sur le temps
d’écoulement des éléments qui déterminent le BFE.
- Quelles sont les mesures correctives appropriées ?
Il s’agit notamment : d’allonger la durée des crédits obtenus ; de réduire la
durée de stockage des biens ; de réduire la durée des crédits consentis. A
défaut, faire appel aux concours bancaires.

3. La trésorerie nette
a. Définition et calcul
C’est le montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables
possédés par une entreprise de manière à couvrir sans difficultés les dettes
qui arrivent à échéance. Pour apprécier correctement la situation nette, il
faut distinguer la trésorerie active de la trésorerie passive.
On aboutit alors à la trésorerie nette qui est la différence entre la
trésorerie active et la trésorerie passif.
TN = TRESORERIE ACTIF – TRESORERIE PASSIF
b. Analyse à partir de la trésorerie nette
L’analyse à partir de la trésorerie nette est basée essentiellement sur la relation
de la trésorerie nette tirée de l’égalité entre actif et passif du bilan.
En effet pour tout bilan actif = passif. Si actif = passif, alors on peut écrire :
AI + AC + TA = CP + DF + PC + TP

AI : Actif immobilisé AC : Actif circulant TA : Trésorerie actif CP : Capitaux propres DF : Dettes financières
PC : Passif circulant TP : Trésorerie passif
On peut écrire que :
AI- (CP +DF) + (AC-PC) + (TA-TP) = 0

- FR + BFE + TN = 0
De cette égalité, on peut tirer 3 identités remarquables :
 BFE = FR - TN (1)
 FR = BFE + TN (2)
 TN = FR - BFE (3)
La troisième relation indique que la situation nette de trésorerie résulte de la
confrontation entre le fonds de roulement et le besoin de financement
d’exploitation et le besoin de financement d’exploitation.
3 cas de figure peuvent être analysés à l’issu de cette confrontation.
• La trésorerie nette est positive,
Le fonds de roulement est supérieur au besoin de financement
d’exploitation. Ce cas indique que les ressources stables sont d’un montant
suffisant pour assurer premièrement le financement stable de l’ensemble
des immobilisions ; deuxièmement Le financement stable de l’intégralité des
besoins exprimés par l’exploitation et qu’il se dégage en volant de liquidité
excédentaire pour des placements éventuels ou pour éteindre l’ensemble
des dettes à court terme. Une telle situation appelle une grande prudence
parce :
 Premièrement une trésorerie excédentaire peut aller de pair avec les
difficultés de règlement à échéance sans remise en cause grave de la
solvabilité et de la liquidité.
 Deuxièmement l’abondance relative de ressources peut être aussi le
signe de leur utilisation.
• La trésorerie nette est négative,
Mathématiquement cela signifie que FR  BFE
→ Soit le FR est insuffisant ou inexistant pour l’entreprise
→ Soit le BFE est trop élevé pour l’entreprise
Cette entreprise est alors tributaire (dépendante) des ressources de trésorerie
notamment d’origine bancaire. C’est une situation plutôt préoccupante du point
de vue financier. En effet cette dépendance a 2 conséquences :
- Elle rend précaire les ressources concernées face à des besoins
permanents
- Elle fait supporter à l’entreprise un risque de taux sur les ressources
• La trésorerie nette est égale à 0. Ce cas n’est pas d’une grande portée
analytique
CHAPITRES 3 : L’ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER A PARTIR DES RATIOS

Définition
Un ratio est une fraction signifiante. Il peut se définir comme un rapprochement entre
2 valeurs qui en constituent le numérateur et le dénominateur. Les résultats obtenus
des rapprochements sont des indicateurs significatifs de l’activité de la structure
financière ou rentabilité de l’entreprise.
Cette méthode des ratios est intéressante en ce qu’elle permet de déterminer les
seuils des normes et de juger de l’état d’une entreprise grâce à la comparaison entre la
valeur des ratios calculés et des valeurs de référence. En effet la méthode des ratios
est intéressante en ce qu’elle favorise l’analyse en tendance, notamment par la
détermination d’un ratio donné sur plusieurs périodes.
EX : R1 en t1 ; R1 en t2 ; R1 en t3
La méthode est intéressante aussi en ce qu’elle favorise l’analyse comparative,
notamment par la détermination d’un ratio donné dans plusieurs entreprises
similaires.
EX : R1 chez X, R1 chez Y, R1 chez Z
La méthode est intéressante en ce qu’elle favorise l’analyse normative, notamment par
le calcul des ratios médians ou moyens.
EX : R1 chez X rapproché au R1 moyen du secteur d’activité ou de la profession
Pour l’analyse de l’équilibre financier, nous allons solliciter 2 groupes de ratios :
Les ratios de situation et les ratios de gestion.
L’analyse sera conduite en 4 pôles :
- Le pôle structure
- Le pôle endettement
- Le pôle solvabilité
- Le pôle exploitation
Pour les 3 premiers pôles ratios de situation et pour le dernier point ratios de gestion.
I. LE POLE STRUCTURE
Les ratios de structure qui vont permettre l’analyse comparent les différents postes
d’actifs et de passifs du bilan regroupés en grande masse au total du bilan. Ils
permettent ainsi de décrire la structure du bilan.
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒
𝑥100
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠
• A l’actif : 𝑥100
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒 + 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
𝑥100
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

Cela conduit à la structure suivante au niveau de l’actif :


- Actif immobilisé = 60%
- Stock = 15%
- Créance + disponible = 25%
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑥100
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
• Au passif : 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠
𝑥100
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡
𝑥100
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
Cela conduit à la structure suivante au niveau de l’actif :
- Capitaux propres = 50%
- Dettes financières + Passif circulant + Trésorerie passif = 50%
Outre ces 6 exemples, il y a des ratios qu’il importe de suivre
particulièrement.

1. Ratio de mesure de poids des immobilisations incorporelles et


corporelles
𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠
𝑅=
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

L’évolution positive de ce ratio traduit l’adoption par l’entreprise d’une


stratégie de croissance interne.

2. Ratio de mesure du poids des immobilisations financières

𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠
𝑅=
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

L’évolution positive de ce ratio traduit l’adoption par l’entreprise d’une


stratégie de croissance externe.
3. Ratio de mesure du degré de vétusté des immobilisations
𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠
𝑅= < 𝟎, 𝟓
𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒
II. LE POLE ENDETTEMENT
1. Ratio d’autonomie financière générale
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅= > 𝟎, 𝟔𝟔
𝑑𝑒𝑡𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 + 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 + 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓

Autres expressions :
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
Autonomie financière globale = 𝑅 = 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 + 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 > 𝟏

NB : On ne considère ici que les dettes envers les banques.


Cela signifie que l’entreprise doit garantir à partir de ses capitaux
propres, l’ensemble des dettes vis- à-vis des banques. Lorsque ces
normes ne sont pas respectées, on dit que la capacité d’endettement
globale de l’entreprise est saturée.

2. Ratio d’autonomie financière à long terme


𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅= ≥ 0,5
𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠

Si cette norme n’est pas respectée, on dit que la capacité d’endettement à


long terme de l’entreprise est saturée.

3. Ratio de financement bancaire de l’exploitation

𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓
𝑅= ≤ 𝟎, 𝟐
𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

III. LE POLE SOLVABILITE


Les ratios de liquidité qui seront sollicités permettront de porter un
jugement sur la liquidité et la solvabilité de l’entreprise. On distingue à ce
niveau les ratios de fonds de roulement des ratios de trésorerie

1. Ratio de fonds de roulement


• Ratio de financement des immobilisations
𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅= >𝟏 ou 𝑅= ≥𝟏
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠é 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠é

• Ratio du taux de couverture des capitaux investis


𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝑅= ≥ 𝟎, 𝟖 L’idéal est qu’il soit égal à 1
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑖𝑚𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠é + 𝐵𝐹𝐸
• Ratio de financement des stocks
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑅= × 𝟏𝟎𝟎
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠

Ce ratio indique dans quelle proportion les stocks sont financés par le fonds
de roulement.

2. Ratios de liquidité (de trésorerie)


• Ratio de liquidité réduite
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 (𝑉𝑅) + 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓
𝑅=
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 + 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓

Si ce ratio est égal à 1, cela signifie que le fonds de roulement couvre


l’intégralité des stocks ou encore que les dettes à court terme sont
garanties par les valeurs réalisables.
• Ratio de liquidité immédiate
𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓
𝑅=
𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 + 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓

Si ce ratio est égal à 1, il interpelle sur la qualité de la gestion de la trésorerie


de l’entreprise.

IV. LE POLE EXPLOITATION


Il va solliciter les ratios de gestion qui, de façon générale, déterminent la
vitesse de rotation des biens réels et financiers. On en distingue 4 :
1. Ratios de rotation du capital
Ils mesurent la vitesse de rotation des capitaux engagés dans l’entreprise. Ils
donnent une idée de la vitesse avec laquelle l’entreprise fait fructifier ses
ressources. On a :
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒
𝑅= ou 𝑅=
𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

2. Ratio de rotation des stocks


Il indique le nombre de fois que les stocks se renouvellent. Dans l’entreprise
commerciale, ce ratio est tel que :
𝑅
𝑐𝑜û𝑡 𝑑′𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 + 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 + 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙
𝑅= 3.
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
↔ =
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 + 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙
2
A partir de cette fréquence, on peut déterminer le temps de renouvellement du
stock. Il est tel que :
- 360 jours
𝑁
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = N - 52 semaines
𝑅 - 12 mois

*N est généralement exprimé en jours

Dans l’entreprise industrielle :


• Ratio de rotation des matières premières
𝑚𝑎𝑡𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é𝑒𝑠
𝑅=
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒𝑠

• Ratio de rotation des produits finis


𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠 𝑣𝑒𝑛𝑑𝑢𝑠
𝑅=
𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠

𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑁
𝑅′

3. Ratio de rotation du crédit client


Il exprime en nombre de jours la durée moyenne du crédit octroyé par l’entreprise à
ses clients. Il est tel que :
𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 + 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 à 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 + 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡é𝑠 𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑐ℎ𝑢𝑠
𝑅=
𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑇𝑇𝐶
× 360

4. Ratio de rotation du crédit fournisseur


Il exprime le délai moyen de règlement consenti par les fournisseurs. Il est tel que :
𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠 + 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 à 𝑝𝑎𝑦𝑒𝑟
𝑅=
𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝑇𝑇𝐶
× 360
Notons que l’analyse de ces ratios de rotation peut être faite à 2 niveaux.
- Au niveau de chaque type de ratio : Dans ce cas il s’agit de conduire une
analyse en tendance, une analyse comparative ou normative.
- Au niveau de la confrontation des différents ratios : dans ce cas, il est
souhaitable que la rotation des stocks soit élevée et que le crédit
fournisseur soit plus long que le crédit client.

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