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Diagnostic financier

Un bon diagnostic nécessite l’étude de trois dimensions de la situation financière: liquidité, rentabilité,
structure; de leur évolution dans le temps et leur comparaison par rapport au secteur d’activité.

A) Analyse du solde intermédiaire de gestion :

* La marge commerciale :

Elle indique l’importance du résultat procuré à l’entreprise par ses activités commerciales, c’est à dire les
performances de l’entreprise sur son marché.

Lorsqu’elle est détaillée, elle permet d’apprécier la contribution d’un produit à la marge globale de
l’entreprise et de comparer la performance à la fois dans l’espace (par rapport aux autres produits) et dans le
temps (évolution sur plusieurs périodes).

Elle peut être pertinente si elle est comparée à celle des entreprises concurrentes ou à des indicateurs
sectoriels.

* La production de l’exercice :

Elle permet d’apprécier l’importance de l’activité de production de l’entreprise, elle tient compte de la
production vendue, celle stockée, et celle immobilisée.

Il serait intéressant d’analyser l’évolution de sa répartition par produit (en volume et en pourcentage).

* La valeur ajoutée :

Elle mesure la création de valeur (de biens et services) ou la richesse dégagée par l’exploitation des facteurs
(capital, travail..) c’est à dire le degré d’efficacité de l’entreprise dans l’utilisation de son capital
économique.

Le taux VA / Production est un indicateur précieux de l’importance des transformations que l’entreprise fait
subir aux marchandises et aux matières premières.
Le taux VA / Chiffre d’affaires permet d’apprécier le type d’activité de l’entreprise
Le taux VA / Effectifs mesure la performance du facteur travail.
VA / Immobilisations d’exploitation mesure la performance du facteur équipement.

* L’excédent brut d’exploitation :

Il représente la richesse que l’entreprise a pu créer grâce à son cycle d’exploitation. Il est indépendant de la
politique de financement, d’investissement, de distribution des dividendes de l’entreprise (utile pour la
comparaison entre entreprises du même secteur).

Il convient de le rapporter au montant des dettes pour mesurer la capacité de remboursement de l’entreprise.

* Le résultat des activités ordinaires :

Il mesure le résultat de l’activité économique et financière de l’entreprise et permet d’apprécier la répartition


du résultat entre l’Etat (impôts et taxes), les actionnaires (dividendes), et les gestionnaires
(autofinancement).
En conclusion, le SIG permet d’apprécier la manière avec laquelle s’est formé le résultat et de déterminer si
l’entreprise dégage une rentabilité suffisante.

B) Analyse de la capacité d’autofinancement :

“La CAF mesure la capacité de l’entreprise à faire naître, par ses propres moyens, un surplus monétaire à
apports externes qu’il s’agisse des banquiers ou des apporteurs de capitaux”.

Elle permet d’apprécier la capacité de l’entreprise à dégager des ressources stables et d’analyser sa capacité
à financer ses emplois stables.

Le rapport CAF/Dettes à court terme est un indicateur de l’évolution du risque de l’entreprise et de sa


capacité de remboursement.

C) Analyse de l’équilibre financier :

L’équilibre financier résulte de l’ajustement et de la synchronisation entre la rentrée de fonds et le


règlement des engagements ce qui suppose la comparaison du degré d’exigibilité des éléments du passif
avec le degré de liquidité des éléments de l’actif.

Une bonne gestion financière implique une marge de sécurité qui permettrait :
- de financer la partie permanente des emplois à court terme.
- de faire face à certaines conjonctures. ( grèves, créances impayés, aléas..)

* Le Fonds de Roulement :

Il peut être défini comme étant l’excédent de capitaux permanents disponibles pour financer le cycle
d’exploitation.

Définit par rapport aux éléments du “haut du bilan”, le FR éclaire sur les modalités de financement des
investissements réalisés par l’entreprise:

FR = Capitaux permanents – Immobilisations nettes

-Un FR<0 indique que les capitaux permanents ne financent qu'une partie des immobilisations, le reliquat
est financé par des ressources à court terme.

-Un FR>o indique que les capitaux permanents financent les valeurs immobilisées et une partie de l’actif
circulant.

Définit par rapport aux éléments “du bas du bilan”, il présente la partie de l’actif circulant financé par des
ressources à long terme:

FR = Actifs circulant – Dettes à court terme

Cependant, le FR dégagé à partir d’un bilan représente un équilibre financier statique, il ne tient pas comptes
des entrées et des sorties d’argent dans le temps car le bilan donne une image statique de la situation de
l’entreprise.

Il convient de tenir compte du délai de réalisation des actifs courants et du délai de règlement des dettes
courantes.
* Le Besoin en Fonds de Roulement :

Le BFR est le besoin net de financement engendré par le cycle d’exploitation .Il résulte du décalage existant
entre les flux physiques et les flux monétaires engendrés par l’activité de l’entreprise.

BFR = Stocks + Clients – Fournisseurs

ou BFR = Actifs courants d’exploitation – Passifs courants d’exploitation (hors trésorerie)

Un BFR >o indique que les ressources cycliques ne parviennent pas à financer tous les emplois cycliques, le
déficit est comblé soit par des capitaux permanents soit par des dettes bancaires courantes.

Cependant, le BFR ne doit pas être analysé indépendamment du FR.

* La Trésorerie Nette : TN = FR -BFR

Si TN <0, les ressources à moyen et long terme ne permettent pas de financer entièrement le BFR.

La couverture des besoins de financement suscités par le cycle d’exploitation est assurée par des crédits
bancaires (escomptes, facilitées de caisse, découverts..).

On doit surveiller le poids relatif de ce déficit par rapport au chiffre d’affaires mensuel.

Cela soulève aussi le problème de la dépendance de l’entreprise à l’égard de la banque qui lui procure la
majeure partie de ses ressources de trésorerie.

Le risque de non recouvrement du crédit et d’augmentation du taux d’intérêt est d’autant plus important.

NB : Une bonne analyse de la trésorerie nette suppose l’étude de son évolution sur plusieurs exercices: un
infléchissement de trajectoire peut constituer un indicateur de risque.

* Analyse du déséquilibre financier :

- Un BFR important : (dépasse de loin le FR)

Les causes peuvent être:


-un stockage important (absence de gestion scientifique de stocks, mévente due à une conjoncture
défavorable, Offre>Demande..)
-le délai de recouvrement des créances est largement plus long que celui de règlement des fournisseurs.
-le recouvrement des créances est retardé, minoré ou empêché (difficulté de trésorerie du débiteur, litige,
faillite…).En revanche, les échéances des dettes ont un caractère certain.

- Un FR faible :

Les fonds à long terme ne couvrent pas les besoins en fonds d’exploitation. Cela est du à un investissement
disproportionner avec les capitaux propres.

L’entreprise a tendance à s’endetter à court terme avec des frais financiers qui s’accroissent de plus en plus.

En principe, le FR doit couvrir la partie permanente du BFR: les crédits bancaires à court terme doivent
financer les déficits de trésorerie pendant de courtes périodes.

Si cette situation de déséquilibre financier est répétitive et très importante en valeur absolue, elle cache des
problèmes profonds qu’il faudra résoudre.
D) Analyse par les ratios :

Elle consiste dans le calcul de plusieurs grandeurs significatives et leur interprétation en vue d’apporter des
informations sur l’entreprise.

L’étude de ces ratios se fera selon leur évolution dans temps et par leur comparaison avec les normes du
secteur.

En effet, les entreprises en difficulté présentent des ratios différents de ceux des entreprises normales.

Notre étude portera sur l’analyse des ratios :


-de gestion (activité)
-de liquidité
-d’endettement (solvabilité)
-de rentabilité

Ratios de Gestion :

* Rotation de l’actif circulant :

1) Rotation des stocks =

Il mesure le nombre de fois que les stocks sont renouvelés dans l’année.

Un ratio élevé indique une rotation rapide des stocks, des coûts de stockage faibles et une efficacité de la
firme sur le plan commercial.

Les problèmes d’écoulement peuvent être liés aux facteurs suivants :


-une mauvaise adaptation du produit aux besoins du consommateur
-un circuit de distribution non adapté au mode d’achat
-Entée de nouveaux concurrents
-une politique sévère vis à vis des clients

NB : La comparaison de ce ratio avec d’autres entreprises doit être nuancée car les indicateurs de rotation
sont influencées par la méthode d’évaluation des stocks.

Délai recouvrement stocks ou délai de réapprovisionnement =

x 360

Un niveau de stock moyen faible indique un risque de rupture de stock et de manque à gagner de
l’entreprise.

Un délai de réapprovisionnement long implique un coût de passation important et un risque de détérioration


des stocks.

Plusieurs facteurs sont à étudier :


- le niveau de stock de sécurité.
- la régularité de stockage.
- la capacité de stockage.
- le coût de détention de stock. (coût de passation)
2) Délai de recouvrement des créances clients = x 360

C’est le temps moyen qu’il faut attendre pour qu’une unité vendue soit transformée en argent liquide.

Un délai long caractérise la position de faiblesse de l’entreprise par rapport à ses clients ou une souplesse
importante pour encourager les ventes.

Une telle situation peut entraîner la présence de créances douteuses dans le portefeuille commercial de
l’entreprise et un risque d’insolvabilité assez important.

Cela peut être du aussi à l’activité saisonnière de l’entreprise ou à l’intensité de la concurrence.

Une comparaison par rapport aux usages du secteur est déterminante.

3) Délai de règlement des fournisseurs =

x 360

Il exprime en jours le délai moyen de règlement des crédits accordés par les fournisseurs.

Une durée faible est souvent justifiée par la rigidité de la politique des fournisseurs vis à vis de l’entreprise.

En réalité, l’allongement de la période de crédit accroît la valeur des capitaux extérieurs mais en même
temps entraîne un coût.

L’entreprise est amenée à faire un choix entre le coût de détention de ses fonds et celui des autres capitaux
qu’elle pourrait obtenir.

Conclusion :
Pour mieux interpréter les ratios de rotation de l’actif circulant, il convient de les comparer entre eux.

Un effet de cycle d’exploitation fait apparaître 3 phases distinctes en terme technique mais enchevêtrés en
terme de financement :
- la phase d’achat de matières premières, acquise par le biais de crédits fournisseurs.
- la phase de production, associée à une somme d’argent immobilisée dans le stock de produits finis.
- la phase de commercialisation, associée aux crédits clients.

Il s’agit de comparer le délai de règlement des fournisseurs à la somme délai stocks et délai clients pour
savoir si la transformation de matières premières en produits finis et le recouvrement des créances sont
suffisamment rapides pour fournir l’argent nécessaire pour le règlement des fournisseurs à l’échéance.

S’il y a un déséquilibre financier entre les 2 temps, on aura un manque de trésorerie ou un BFR qui vient du
fait que les capitaux investis dans les stocks et dans les créances commerciales dépassent le financement
procuré par les crédits fournisseurs.
* Rotation des capitaux engagés :

1) Rotation de l’actif =

Il exprime l’intensité d’utilisation du potentiel de capitaux de l’entreprise.

Ce ratio permet donc d’évaluer la capacité des dirigeants à utiliser au mieux les capitaux mis à leur
disposition et qui sont utilisés pour l’acquisition de l’actif.

Plus la rotation de l’actif est importante, plus l’entreprise a des chances d’être rentable et d’exploiter
rationnellement son actif.

Ce rapport est à comparer aux objectifs fixés et à celui des entreprises concurrentes.

2) Rotation des fonds propres =

Une situation gênante résulterait d’une mauvaise rotation des capitaux investis ou d’un coefficient
d’endettement élevé (qui accroît le risque d’insolvabilité de l’entreprise).

Ratios de liquidité :

1) Liquidité Générale =

Elle permet d’apprécier si l’actif circulant arrive tout seul à faire face aux exigibilités courantes.

Si R>1, liquidité de l’entreprise. Cependant, il faut tenir compte des taux de rotation et pas uniquement des
valeurs.

Si R<1, situation déséquilibrée mais tolérable s'il s'agit d'une activité nouvelle ou d'une période de
croissance rapide..

D’autres ratios plus précis sont plus expressifs comme:

Liquidité réduite =

Liquidité immédiate =

Il n’existe pas d’optimum: tout dépend du secteur d’activité, de la taille et des fluctuations.

NB: Il faut déduire les avances et acomptes versés ou reçus dans le calcul de ces ratios.

Ratios d’endettement :

Il faut mesurer le nombre d’années nécessaires au remboursement total des dettes financières en fonction de
la capacité de remboursement de l’exercice.

* Ratios d’autonomie financière =

La diminution de ce ratio signifie un risque de plus en plus élevé pour les préteurs.
L’endettement amène l’entreprise à des dangers d’insolvabilité devant la masse des frais financiers et le
remboursement du principal.

Il est à signaler que la taille de l’entreprise (part de marché, notoriété..) permet aux grandes entreprises de
bénéficier de crédits plus importants.

D’ailleurs, concernant les entreprises en difficulté, si les PME sont les premières en nombre (compte tenu de
leur vulnérabilité), les grandes entreprises ont la part du lion en montant.

* Indépendance financière =

Ce ratios mesure le risque couru par les créanciers et la marge de crédit de l’entreprise.
Elle doit amortir ses emprunts existants et augmenter ses Capitaux Propres.
Elle peut alors se heurter à des problèmes de financement si elle poursuit des investissements vitaux.

Les financeurs demandent cette égalité minimale afin de supporter le même risque avec l’entreprise.

Cependant, l’entreprise pourra emprunter au delà de ses fonds propres si elle est dans un secteur rentable et
peu risqué (elle possède une forte capacité de remboursement).

NB: Une dépendance financière peut avoir plusieurs avantages:


- résoudre les problèmes de financement
- augmenter la rentabilité des capitaux propres de l’entreprise

- les dettes coûtent mois cher que les capitaux propres (les intérêts sur les dettes contrairement aux
dividendes sont déductibles du bénéfice imposable).

- le risque est supporté en grande partie par les préteurs.

* Stabilité financière =

Un ratios élevé montre une situation financière solide car l’entreprise se couvre vis à vis des emprunts à
court terme pour faire face aux exigibilités bancaires, sociales et fiscales.

Cependant, cela peut être du à un endettement important à long terme. Il convient donc de rapprocher ce
ratios de sécurité à celui de l’autonomie financière.

* Le ratios frais financiers/ CA(HT) mesure le pourcentage du CA consacré à l’acquittement des charges
financières sur le CA.

Un ratios élevé indique une situation ou l’entreprise ne génère plus suffisamment de flux de trésorerie par
rapport aux décaissements financiers.

Ratios de Rentabilité :

* Ratios de marge commerciale =


Il mesure l’efficacité de l’exploitation et permet d’apprécier :
-la stratégie commerciale de l’entreprise (analyse des coûts de main d’œuvre, de stockage, de transport..)
-l’influence des contraintes de marché et de la politique de prix de vente.

* Rentabilité financière =

Elle intéresse principalement les actionnaires qui sont attentifs à leur rentabilité de placement. Il mesure
donc l’attraction de l’entreprise pour les investisseurs.

La rentabilité des capitaux propres est exprimée en fonction de 3 paramètres:


- Le taux de marge reflète en partie l’efficacité commerciale de l’entreprise.
- La rotation des actifs dans le chiffre d’affaires qui reflète l’efficacité productive de l’entreprise c’est à dire
l’intensité d’usage de ces capitaux.
- La structure financière de l’entreprise.

* Rentabilité économique =

(return on Investement)

Elle permet d’évaluer la performance de l’entreprise indépendamment de la structure financière suivie. C’est
un indicateur de la capacité technique de l’entreprise à gagner de l’argent.

* Effet de levier financier :

Il exprime le taux de rentabilité des capitaux propres en fonction du taux de rentabilité de l’actif et du coût
de la dette.

Le principe de l’effet de levier est que l’entreprise s’endette et réalise un surplus supérieur aux charges
financières de l’endettement et qui revient aux actionnaires gonflant le résultat net et la rentabilité financière.

Par conséquent, il faut accroître l’importance des capitaux d’emprunt par rapport aux capitaux propres dans
la structure de financement de l’entreprise.

Résultat d’exploitation = Re x A = Re x (S + D)

Rf =

Rf = Re + (Re-i) D/S

Si Re > i ; (Re-i) > 0 ; r > Re : l’entreprise a intérêt à augmenter la rentabilité des fonds propres en faisant
appel à l’endettement.

Si Re < i ; (Re-i) < 0 ; r < Re : l'entreprise n'a pas intérêt à s'endetter car cela diminue le taux de rentabilité
des capitaux propres.

i : taux d’intérêt des crédits à long terme


Re : taux de rendement des actifs ou rentabilité économique
A : Actif total
S : Actions
D : Dettes
r : Coût de la dette (fonction croissante de D/S)

E) Planification de la trésorerie à court terme :

La trésorerie de L’entreprise est l’objet d’une attention particulière de ses dirigeants.

Si pour se trouver dans une situation satisfaisante, il convient que l’entreprise ait une structure financière
adaptée, cela ne suffit pas il faut également qu’elle puisse régler ses dettes à échéance c’est à dire qu’elle
dispose en permanence des liquidités nécessaires au paiement de ces dettes.

Si cet équilibre n’existe pas, l’entreprise est une proie à des difficultés permanentes.

* Budget de trésorerie :

Le budget de trésorerie est la traduction en terme de décaissement et d’encaissement de tous les éléments
contenus dans les autres budgets des ventes, des achats, de production, des investissements…

Présenté sous forme de tableau, il prévoit pour l’exercice à venir et en les détaillant mois par mois, les
encaissements et les décaissements. Il permet ainsi de déterminer la situation de trésorerie à la fin de chaque
intervalles plus rapprochés si nécessaire.

Le budget de trésorerie est très important pour les entreprises en difficultés surtout si elles sont en règlement
amiable ou judiciaire car elles sont confrontées à une obligation de rembourser leurs passifs selon les
dispositions de l’accord amiable ou de la décision judiciaire

2 méthodes sont livrées pour l’élaboration du budget de trésorerie:

a) Méthodes des recettes et des dépenses :


il s’agit du calendrier prévisionnel des encaissements et décaissements.

Le tableau utilisé comprend 3 parties :


- Le tableau des encaissements :
Y figure tous les encaissements relatif aux opérations de la période qui arrivent à échéance au cours de la
période et aux opérations des périodes précédentes mais qui n’ arrivent à échéance qu’ au cours de la
période.

Les opérations qui ne donneront droit à encaissement qu’au cours des périodes suivantes sont des créances
qui figureront au bilan prévisionnel.

- Le tableau des décaissements :


Y figure tous les décaissements de la période qu’ils soient relatifs à des opérations effectuées au cours de
cette période ou au cours des périodes précédentes. Les opérations de la période qui ne donneront lieu à
décaissement qu’au cours des périodes suivantes sont des dettes qui figureront au bilan prévisionnel.

- Le tableau de situation de la trésorerie :


Y figure les montants des encaissements et décaissements par période et compte tenu du solde de trésorerie
initial, il présente les soldes à la fin de chaque période.
Cette méthode est la plus utilisée dans la réalité.

Budget des décaissements:


- Achats
- Salaires
- Charges sociales
- Emprunts à moins d’un an
- Autres créanciers
- TVA à payer

Budget des encaissements:


- Ventes
- Clients
- Autre débiteurs
- Apport comptes courants associés

Situation de la trésorerie
- Solde
- Solde cumulé

b) Méthode des besoins et ressources :

Cette méthode repose sur la définition: Trésorerie = FR -BFR

Il est déterminé pour chaque période les besoins en fonds de roulement, comparés au fond de roulement font
apparaître le montant de la trésorerie de l’entreprise.

Cette méthode est un peu plus complexe à mettre en oeuvre, elle équivaut à calculer à chaque fin de période
le montant de tous les postes du bas de bilan.

* Compte de résultat prévisionnel :

Pour dresser le compte de résultat prévisionnel, il suffit de reprendre tous les produits et charges prévus et de
tenir compte des achats et de la marge sur le coût d’achat pour le calcul du stock final.

La loi du 1 Mars 1984 en France a rendu obligatoire l’élaboration d’un compte de résultat prévisionnel et
d’un plan de financement prévisionnel, le législateur tunisien ne pourrait-il pas adopter une telle mesure et
rendre obligatoire la production d’une information comptable prévisionnelle ?

Conclusion :
Au terme du diagnostic financier, on est en mesure de savoir si:
- le retour à l’équilibre financier est possible ? (en fonction des capacités bénéficiaires)
- le passif de l’entreprise peut être apuré ? (remboursement des créanciers)

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