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productivité de facteurs
Paul Perarnau-Marie Petit
Rendements factoriels
Historique :
Adam Smith estime que la productivité d'une entreprise augmente
grâce à la division du travail et en déduit la loi des rendements
croissants.
Ricardo démontre la possibilité d’une décroissance de la productivité
grâce au fameux exemple des terres agricoles, (sont d’abord cultivées
les terres les plus fertiles, puis celles de moins en moins productives)
c'est la loi des rendements décroissants (énoncée pour la première fois
par Turgot en 1768. Ainsi, si des quantités successives, croissantes et
homogènes d’un facteur variable (ex : le travail) sont combinés à une
quantité donnée de facteurs fixes (ex : la terre) alors il arrivera un
moment où la productivité marginale (production d’une unité
supplémentaire) finit par décroitre.
Marshall cherche ensuite à
comprendre le rapport entre ces deux
lois. Une entreprise tend à accroitre
sa productivité en améliorant
l’organisation mais est confrontée à
des problèmes physiques. Les
rendements sont donc d’abord
croissants puis décroissants c'est la
loi des rendements non
proportionnels.
Conséquences :
Quand le rendement est croissant, la
firme a intérêt à utiliser une plus grande quantité de facteurs variables
car elle augmente sa production. L'entreprise n'a jamais intérêt à rester
dans la zone de rendements croissants: elle se situe donc généralement
dans la zone de rendements décroissants. A l’inverse, soucieuse de ne
pas dégrader ses rendements elle doit déterminer un équilibre et, en
fonction de sa stratégie, faire jouer d’autres variables comme le prix.
Rendements d’échelles
Historique :
L’idée d’Adam Smith selon laquelle plus l’organisation est divisée les
tâches, plus sa productivité augmente, ainsi que celle d’Allyn Young
estimant que la division du travail impose de recourir aux machines se
vérifie toujours dans nos économies contemporaines. En effet, pour la
plupart des industries, plus l’entreprise est grande, plus sa productivité
est importante. Ceci est largement confirmé par l’analyse de l’OCDE ci-
dessous.
Observations :
Une entreprise peut très bien être à rendements factoriels décroissants
et à rendements d’échelle croissants. Le cas est aisément observable
dans les sociétés ayant une activité d’extraction et de transformation
(agriculture, pétrole, uranium…).
La quête aux rendements croissants ou aux moindres rendements
décroissants pour les grandes entreprises se traduit ainsi bien souvent
par la recherche de croissance (interne/externe). Ainsi, un phénomène
de concentration (verticale, horizontale) est perceptible, amplifié par
la globalisation actuelle (FNT-Firmes transnationales, découplage
territorial des fonctions de l’entreprise).
C / Contexte global : la concurrence des rendements
et de la productivité des facteurs
L’entrepreneur Schumpetérien
Growth in GDP per hour worked Average annual growth in percentage, 1995-
2000 and 2001-2006
Productivité =Efficacité
Sources :
- Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, C.-D. Echaudemaison,
Nathan, 2003
- http://junon.univ-cezanne.fr/bornier/prod/node7.html
- www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article195
- http://oberon.sourceoecd.org/vl=979554/cl=27/nw=1/rpsv/factbook/
- http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?
article516&debut_articles_rubrique=10#pagination_articles_rubrique
- http://www.ac-
versailles.fr/pedagogi/ses/CPGE/Travaux/CollesCorot/CF6.htm