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croissance économique ?
Dissertations :
– Les facteurs de production sont – il les seules sources de la croissance économique ?
– La hausse des facteurs de production est – elle la seule source de la croissance économique ?
– Le progrès technique est – il la seule source de la croissance économique ?
– Pourquoi le progrès technique est – il source de croissance économique ?
Attention : Lorsque le PIB baisse on ne parle pas de croissance négative (ce sont
deux termes contradictoire), on parle de baisse du PIB ou de récession.
Introduction :
Taux de croissance annuel de PIB en volume en France entre 1950 et 2021
1° Faire des phrases avec les chiffres de chaque région pour la période 1950-1970
Question : Comment expliquer de telles différences ?
Bien collectif : Bien non rival c'est-à-dire négatives) ni récompensées (dans le cas
que la consommation du bien par un des externalités positives) par le marché.
consommateur n’empêche pas la
consommation de ce bien par un autre Facteur capital : Ensemble de biens
consommateur et non excluable c’est-à-dire durables qui permettent de produire d’autres
qu’il est impossible d’exclure par les prix un biens et services pendant plusieurs
consommateur de l’usage du bien. processus de production.
Bien commun : Bien dont l’usage est rival, Facteur travail : Ensemble des activités
c'est-à-dire que davantage de humaines qui contribuent à la production de
consommation de la part d’un agent biens et de services.
économique entraine une moindre
disponibilité pour les autres, mais non Fonction de production : Fonction
excluable c'est-à-dire qu’il n’est pas possible exprimant la relation existante entre la
d’empêcher un agent économique de quantité produite (Y) et les quantités de
consommer ce bien. facteurs de production (K et L) qui ont été
Capital humain : Stock de savoirs et de combinées pour l’obtenir.
savoir-faire appropriés par les individus et
Innovation : Dispositif nouveau qui peut
leur permettant d’améliorer leur efficacité
prendre différentes formes (nouveau produit,
productive.
nouveau procédé de production ou nouvelle
Capital naturel : Stock de ressources organisation du travail).
naturelles qui génèrent des flux de biens et
services utilisés par l’homme. Institution : Ensemble de règles formelles et
Croissance économique : Augmentation informelles établies par des décisions
sur une ou plusieurs périodes longues de la collectives qui forment un cadre contraignant
valeur de tout ce qui est nouvellement à l’intérieur duquel les individus
produit sur un territoire donné. Elle est interagissent.
mesurée par le taux de variation du PIB réel. Investissement : Flux qui permet d’accroître
Croissance soutenable : Mode de ou de renouveler un stock de capital.
croissance qui doit assurer la satisfaction
des besoins et le bien être des générations Productivité globale des facteurs de
présentes sans compromettre la capacité production : Rapport entre le volume de la
des générations futures à satisfaire les leurs. production obtenue et l’ensemble des
facteurs de production utilisés. Elle mesure
Destruction créatrice : Mécanisme généré
par le progrès technique qui conduit à la fois l’efficacité de la combinaison productive
à la disparition de certaines activités (et des autrement dit le progrès technique.
emplois qui leur sont liés) et à la création de Progrès technique : Ensemble des
nouvelles activités (et donc de nouveaux connaissances humaines appliquées au
emplois).
domaine de la production qui permet des
Droits de propriété : Droits détenus par un changements dans le type de produits
individu ou un groupe d’individus permettant fabriqués, dans les procédés de production
d’user librement, de tirer un revenu, de et dans l’organisation du travail.
vendre ou de donner ce dont il est
propriétaire. Progrès technique endogène : Progrès
technique qui trouve son origine dans les
Externalités : Conséquences positives ou décisions d’investissement des agents
négatives de l’action d’un agent économique économiques.
sur le bien être d’un autre qui ne sont ni
sanctionnées (dans le cas des externalités
1) QUELLES SONT LES SOURCES DE LA CROISSANCE
ÉCONOMIQUE ?
Durée de travail
Hausse de la
Hausse de la quantité de
Hausse du facteur travail =
Accumulation
Croissance
du facteur travail
Hausse du taux d’emploi (Nombre de économique
personne en emploi / pop active extensive
Hausse de la quantité
de facteur capital =
Accumulation
du facteur capital
1° A l’aide d’un paragraphe AEI vous montrerez que le progrès technique contribue
à la croissance économique en transformant le schéma en texte.
Activité 5 : Contribution des facteurs de production à la croissance
économique.
1° Complétez le schéma suivant avec le texte et placez les mots suivants parmi les
exemples : Ordinateur, Open space, Livraison par drone, moteur de recherche sur internet,
chaine de montage mécanisée, plastique, taylorisme, smartphone, vente en ligne
Progrès technique
= Hausse de la
…………………………………
………………………
Activité 7 : Pourquoi les individus innovent ?
Dominique Guellec, Pierre Ralle, Les Nouvelles théories de la croissance, La Découverte, coll. « Repères
», 2003
Complétez le schéma bilan avec les mots suivants : Progrès technique, Accumulation
des différents types de capitaux, Financement (privé ou public) des investissements dans
les différents capitaux, Croissance économique
Synthèse : Le progrès technique présente plusieurs dimensions :
Le progrès technique est donc le résultat d’un processus d’innovation : il permet de créer ou
d’améliorer les techniques de production (innovations de procédé) ou de créer ou d’améliorer les
produits (innovations de produit). Les innovations de procédé correspondent à de nouvelles
techniques de production ou à l’amélioration de techniques de production existantes. Elles
permettent d’accroître la productivité (exemple : le toyotisme), qui est mesurée par la PGF. Les
innovations de produit représentent la création de nouveaux biens ou l’amélioration de biens
existants (exemple : les smartphones). Toues ces innovations vont produire du progrès technique,
c’est-à-dire qu’elles vont permettre de produire de plus grandes quantités avec un même niveau
de travail et de capital (d’où la hausse de la PGF (exemple : l’arrivé de tracteur dans l’agriculture
permet de produire davantage avec le même nombre de travailleur).
Pendant longtemps le progrès technique a été réputé exogène (il ne résulte pas de raisons
économiques), les théories de la croissance endogène, qui se développent à partir des années 1980,
cherchent à expliquer d’où vient ce progrès technique (et donc les innovations). Dans ces théories,
le progrès technique résulte d’investissements dans différents capitaux qui vont permettre
d’augmenter la productivité globale des facteurs. Ces investissements sont des dépenses en
recherche et développement (R&D) (capital technologique), en formation (capital humain), en
nouvelles machines (capital physique) et aussi en infrastructures publiques (capital public), dans
la mesure où chacun de ces investissements génère des externalités positives.
Comment ces investissements peuvent-ils agir sur la PGF ? Comment des investissements peuvent-
ils produire du progrès technique ?
En augmentant leurs dépenses de R&D (investissement immatériel), les entreprises augmentent la
probabilité de découvrir et de mettre en vente un nouveau produit ou une production réalisée avec
une nouvelle technique de production permettant d’augmenter la productivité ou la qualité de la
production et par là-même d’augmenter leurs profits. En investissant les entreprises n’ont pas
pour objectif de participer au progrès technique mais cet investissement va avoir pour externalité
positive d’améliorer ce progrès technique. Exemple : la découverte de l’ordinateur va
considérablement augmenter la productivité en permettant de faire plus rapidement certaines taches
(notamment des taches administratives comme la souscription à des abonnements).
En investissant dans des infrastructure (école, université), l’état va améliorer le niveau de
compétences de la population active (capital humain) ce qui va augmenter la productivité des
travailleurs et leur capacité à adopter de nouvelles techniques de production. Exemple : L’inventeur
de Google est passé par l’université américaine. Lorsque l’état investit dans l’éducation cela favorise
la croissance économique à long terme. De la même manière, des infrastructures numériques de
qualité (investissement public) génèrent des externalités en permettant aux entreprises bénéficiant
par exemple de la fibre pour leurs communications de doper leur productivité. Cela entrainera de la
PGF et du progrès technique.
Les entreprises investissant dans des machines (investissement matériel) augmentent leur capacité
de production. Ces investissements vont aussi permettre au travailleur de développer de nouvelles
compétences en travaillant sur de nouvelles machines (par exemple apprendre à écrire rapidement
à l’ordinateur pour une secrétaire lors de l’achat d’ordinateur). Ces compétences acquises par les
travailleurs sont une externalité positive qui vont conduire à une hausse de la productivité (les
travailleurs pourront utiliser ces compétences dans d’autres taches, par exemple la secrétaire pourra
utiliser ces compétences sur ordinateur pour informatiser certaines taches). Cela sera source de
hausse de la PGF et donc de croissance économique.
Les pays à plus forte croissance (et/ou à plus fort niveau de richesse) vont être ceux qui
investissent davantage dans tous les capitaux qui augmentent la PGF : la croissance devient
endogène, c’est-à-dire que la croissance produit elle-même du progrès technique et ce même
progrès technique produira ensuite de nouveau de la croissance. En effet, les bénéfices grâce aux
bénéfices que ce progrès technique permettra.
Les théories de la croissance endogène considèrent donc que la croissance est un
phénomène cumulatif. Ainsi, le progrès technique favorise la croissance, qui elle-même permet de
financer les investissements à l’origine du progrès technique. Par ailleurs, un investissement
supplémentaire engendre toute une série d’externalités positives. Dans la plupart des cas, grâce à
ces investissements, le niveau des connaissances progresse, un savoir-faire nouveau est développé.
Synthèse :
La production dépend de la quantité de travail et de capital utilisée pour produire. Cependant,
l’augmentation de la quantité de facteurs de production n’explique pas l’intégralité de la croissance. La part de
la croissance qui n’est pas expliquée par l’augmentation des facteurs de production est due au progrès
technique. En effet, la part de croissance qui ne s’explique pas par l’augmentation de la quantité de facteurs
capital et travail est le fait de l’augmentation de la productivité globale des facteurs, laquelle est le résultat
du progrès technique. D’ailleurs, le progrès technique est un facteur important de la croissance économique.
A partir des années 80, certains économistes développent la théorie de la croissance endogène. Celle-ci
explique que ce sont les innovations et l’accumulation des différentes formes de capital grâce à l’investissement
qui sont sources de progrès technique et permettent alors d’entretenir la croissance. L’accumulation du capital
sous toutes ses formes (physique, technologique, humain et public) contribue au progrès technique et participe
à la croissance.
Une économie doit répondre à certaines conditions pour que la croissance économique puisse se
développer et perdurer. Certains économistes ont ainsi montré l’importance des institutions pour créer un
climat propice à la croissance. En effet, en présence d’institutions solides, garantissant notamment les droits
de propriété, les agents économiques sont davantage incités à innover et participer aux différents marchés,
ce qui favorise la croissance économique. Par exemple, les brevets incitent les agents à investir car les agents
anticipent qu’ils seront en situation de monopole et qu’ils pourront bénéficier d’une rente de monopole (c’est-
à-dire une gain liée à des prix élevés pratiqués par une entreprise en situation de monopole). A l’inverse, les
pays dotés d’institutions insuffisantes ou fragiles ne peuvent garantir une croissance forte et durable aux agents
économiques (par exemple la corruption ou l’instabilité politique décourage les entreprises à investir). Le cadre
institutionnel est donc déterminant en matière d’accroissement des richesses produites.
Schéma bilan :
4) La croissance est-elle compatible avec la préservation de
l’environnement ?
1° Faire une lecture des données en pourcentage mentionnées pour l’année 2015.
2° Comment ont évolué les émissions de CO₂ dues aux combustibles présentés dans le
document entre 1970 et 2015 dans le monde ? → Fiche méthode (page 5)
1° Caractérisez l’évolution du PIB mondial entre 2004 et 2012 → Fiche méthode (page 7)
2° A l’aide de chiffres, montre qu’il existe un lien entre PIB et émission de CO2 ?
3° Quelles peuvent être les conséquences du réchauffement climatique sur la croissance
économique ?
3) La croissance augmente la pollution.
Ensuite, et seulement après, il faut analyser les documents pour essayer de voir comment
les utiliser. Pour cela il faut résumer l’idée forte de chaque document en faisant le lien avec
le sujet et trouver des connaissances à apporter. Il faut montrer explicitement (avec des
phrases) que les documents permettent de répondre à votre question (il ne faut pas citer
le document ou des chiffres sans les relier au sujet). Complétez le tableau avec les
documents suivants.
Doc Résumé du document /Idée Connaissances En quoi le document Place du
forte / calcul personnelles en lien permet-il de répondre à la document
avec le document question ? dans le plan
(plusieurs
parties
possibles)
Document 1
[Le problème de la pollution] provient de la sous-estimation des coûts impliqués par les
décisions des acteurs concernés. Ces décisions (produire, donc polluer, prendre ou non
sa voiture pour un déplacement …) sont en effet prises sur la base de coûts directement
supportés par le décideur, sans tenir compte de ceux qu’il fait subir à la société dans son
ensemble (produire en polluant moins coûte plus cher au producteur, prendre sa voiture
peut entrainer des pertes de temps pour tous ceux qui prennent cette décision à cause
des bouchons que cela engendre …). Ainsi, une étude réalisée […] pour la RATP montre
que le coût ressenti par l’automobiliste est très inférieur au coût effectivement supporté
par la collectivité. Un déplacement en voiture pour le loisir, de la deuxième couronne à
Paris (46 km), représente un coût pour la collectivité de 16 euros alors que le coût ressenti
par l’usager n’est que de 5 euros.
Philippe Bontemps, Gilles Rotillon, L’économie de l’environnement, 2013