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Fiche 2 Croissance SES

I. Définir et mesurer la croissance (TERM)


1. Rappels

La croissance économique correspond à l’augmentation des riches produites dans un pays sur une
période donnée et en volume, c’est-à-dire à prix constant.

Pour la mesurer, on utilise le taux de variation du PIB (produit intérieur brut). Le PIB correspond à la
somme des valeurs ajoutées créées sur le territoire par les agents économiques.

Pour la France, les Trente Glorieuses (1945-1973) sont la période où la croissance économique a été
la plus forte.

2. Le vocabulaire de la croissance économique


 Expansion : Hausse du PIB sur une courte période.
 Dépression : diminution durable du PIB.
 Récession : Ralentissement de l’activité économique, voire baisse du PIB pendant au moins 2
trimestres consécutifs.
 Crise : Point de retournement entre une phase d’expansion et une phase de
récession/dépression.
 Reprise : Point de retournement entre une phase de récession/dépression et une phase
d’expansion.

II. Les origines de la croissance (TERM)


Pour produire, il faut des facteurs de production (le travail et le capital). Pour produire plus, il faut
plus de facteurs de productions (embaucher des travailleurs supplémentaires, acheter de nouvelles
machines) ou alors améliorer la qualité des facteurs de production (leur productivité), grâce à la
technologie par exemple.

1. Croissance intensive et extensive

Lorsque la hausse de la production s’explique principalement par la hausse de la quantité de facteurs


de productions utilisés, on parle de croissance extensive. Lorsque la hausse de la production
s »’explique principalement par autre chose que la hausse de la quantité de facteurs de production
utilisés, on parle de croissance intensive. Ce « résidu » s’appelle la PGF (productivité globale des
facteurs).

2. D’où vient la productivité globale des facteurs (PGF)

Les théories de la croissance endogène expliquent que le progrès technique et la PGF « ne tombent
pas du ciel », mais sont le résultat des décisions des agents économiques et que la croissance s’auto-
entretient. L’état peut intervenir directement sur les différents capitaux ou inciter les agents
économiques à le faire. Il favorise également le capital institutionnel en développant un cadre de
règles favorisant les relations entre les individus (ex : droit de la propriété).

III. Les limites de la croissance (TERM)


La croissance économique est à l’origine de nombreuses limites écologiques : épuisement des
ressources naturelles, hausse des émissions de co2, pollution, déforestation, réchauffement
climatique…
Fiche 2 Croissance SES

1. Progrès technique et croissance soutenable

Si la croissance soutenable se heurte à des limites écologiques, le progrès technique (ensemble


d’innovations) peut aider à les faire reculer.

On pourrait remplacer le capital naturel par d’autres formes de capitaux, comme le capital
technologique. Le progrès technique joue alors un rôle central en permettant de remplacer du capital
naturel (considéré comme un bien commun) détruit ou en évitant de le détruire lors des activités de
production.

2. Progrès technique et inégalités

Les innovations de produit, de procédé ou d’organisation caractérisent le progrès technique.

Joseph Schumpeter introduit l’expression de « destruction créatrice » pour désigner le processus qui
voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d’activité économique et la création
d’activités économiques liées à de nouvelles innovations.

Mais le progrès technique peut aussi engendrer des inégalités de revenus, liées notamment aux
différences accrues de qualifications ou à l’accès plus ou moins difficile à l’emploi.

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