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La croissance économique correspond à l’augmentation des riches produites dans un pays sur une
période donnée et en volume, c’est-à-dire à prix constant.
Pour la mesurer, on utilise le taux de variation du PIB (produit intérieur brut). Le PIB correspond à la
somme des valeurs ajoutées créées sur le territoire par les agents économiques.
Pour la France, les Trente Glorieuses (1945-1973) sont la période où la croissance économique a été
la plus forte.
Les théories de la croissance endogène expliquent que le progrès technique et la PGF « ne tombent
pas du ciel », mais sont le résultat des décisions des agents économiques et que la croissance s’auto-
entretient. L’état peut intervenir directement sur les différents capitaux ou inciter les agents
économiques à le faire. Il favorise également le capital institutionnel en développant un cadre de
règles favorisant les relations entre les individus (ex : droit de la propriété).
On pourrait remplacer le capital naturel par d’autres formes de capitaux, comme le capital
technologique. Le progrès technique joue alors un rôle central en permettant de remplacer du capital
naturel (considéré comme un bien commun) détruit ou en évitant de le détruire lors des activités de
production.
Joseph Schumpeter introduit l’expression de « destruction créatrice » pour désigner le processus qui
voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d’activité économique et la création
d’activités économiques liées à de nouvelles innovations.
Mais le progrès technique peut aussi engendrer des inégalités de revenus, liées notamment aux
différences accrues de qualifications ou à l’accès plus ou moins difficile à l’emploi.