Vous êtes sur la page 1sur 35

Chapitre 1 : Quelles sont les sources et les défis de la croissance économique ?

I-

1) expliquer le processus de croissance économique :

La croissance économique est une augmentation sur une longue période (au moins 2 ans)
du PIB en volume, c'est-à-dire de l’addition des valeurs ajoutées marchandes et
non-marchandes produites dans le territoire national.
Ce PIB doit être calculé en volume ou à prix constants pour éliminer la hausse des prix
courants.Le PIB en euros courants est aussi appelé PIB nominal ou PIB en valeur. Le PIB
en euros constants est le PIB corrigé de l’inflation (déflaté). Il est aussi appelé PIB en
volume ou encore PIB réel.

2) expliquer les sources de la croissance économique :

On distingue deux principales sources de la croissance économique :

Dans un premier temps, il y a l’accumulation des facteurs de production (combinaison


productive), le facteur travail et le facteur capital.
Le facteur travail est constitué de ressources en main d'œuvre mobilisés par les unités de
production (entreprises). Une hausse de la population, et donc de la main d'œuvre, permet
d’augmenter ce facteur de production.
Le facteur capital est constitué des éléments matériels mobilisés par les unités de
production (entreprises), il se décompose en en deux capitaux, le circulant (les
consommations intermédiaires) et le fixe (les machines qui sont voués à rester sur longue
période). Une hausse des investissements, et donc du stock de capital permet d’augmenter
ce facteur de production.

Mais aussi l’accroissement de la productivité globale des facteurs (PGF), ce qui


correspond au “résidu”.
La hausse de l’efficacité de la combinaison productive des facteurs est mesurée par la
PGF, PGF = PIB/ Quantité de Travail et de Capital. Le résidu ici mesure l’accroissement de
la PGF attribuable à la croissance économique. On peut dire que l’intensité du progrès
technique peut être mesuré par la PGF (PT= PGF–(FTravai+Fcapital)
3) montrer le lien entre le progrès technique et l’accroissement de la PGF :

Le progrès technique est un ensemble d’innovations diffusant alors de nouvelles


connaissances qui entraînent alors un bouleversement ou une transformation des moyens et
des méthodes de production, de l’organisation de travail, des produits et des marchés et des
structures de l’économie(cf dossier C def 2 du progrès technique). Quant aux PGF, il s’agit
de mesure de productivité mettant en avant l’efficacité de la combinaison productive des
facteurs. Le progrès technique nommé alors résidu par Robert Solow
Le progrès technique permet généralement de produire davantage de biens et de services
avec la même quantité de travail et de capital. Il provoque une hausse de l’efficacité de la
combinaison productive, ce qui se traduit par une augmentation de la PGF.
Le progrès technique peut d’ailleurs faire face aux rendement décroissants, un rendement
décroissant est une situation dans laquelle l'accumulation des facteurs capital et de travail
chez un producteur n’induit plus à une hausse de la productivité, c’est à dire que la PGF est
stable ou même décroissante,(on dit alors que le producteur est dans un état
stationnaire(théorie de ricardo)) le progrès technique a donc la capacité de faire face à ce
rendement d’échelle par des innovation de procédé permettant alors d'accroître la
productivité et ainsi accroître la PGF.
C’est pourquoi on peut mettre en relation le progrès technique et l’accroissement de la
PGF.

II -

1) montrer que le progrès technique est endogène : (R.lucas ; P.romer ; R.barro)

D’après la théorie de la croissance endogène, le progrès technique dépend de la


croissance économique, elle même dû au progrès technique, c’est pourquoi on parle de
croissance endogène/auto-entretenue. Le progrès technique est permis par des
investissements, autrement dit par accumulation des capitaux (physique, humain,
technologique et public).
Tout d’abord, la croissance entraîne une hausse des recettes fiscales de l’Etat, notamment
par une hausse des prélèvements obligatoires(taxes), celà va permettre des
investissements publics qui vont augmenter les capitaux technologique, humain ou public,
en améliorant l'Éducation Nationale, ou en construisant une nouvelle autoroute par exemple.
Mais aussi, la croissance va permettre d’augmenter les bénéfices des entreprises privées,
ce qui va permettre à ces mêmes entreprises d’augmenter les capitaux technologique,
humain ou physique, en investissant dans une nouvelle imprimante par exemple.
L’accumulation des différents capitaux, causés à la fois par les investissements des agents
économiques, mais aussi par des externalités positives issues de ces investissements, va
permettre de nouvelles innovations, autrement dit vont permettre une hausse de l’efficacité
globale des facteurs, ce qui alimente la croissance économique. Ainsi, la croissance
endogène est auto-entretenue.
2) montrer qu’il (PT) est issue des innovations :

Les investissements en recherche développement permettent d'innover. L'innovation se


diffuse dans l'économie, elle permet de faire progresser la technique.
On distingue les innovations de procédé, qui portent sur la manière de fabriquer le produit,
et qui ont pour conséquence des gains de productivité, et les innovations de produit, qui
portent sur le produit en lui-même, et qui ont pour conséquence une hausse de la
consommation.

-Le progrès technique correspond (son def) et l’innovation se désigne par une nouvelle
méthode de production ou d’organisation de travail induisant à une hausse de la production
elle désigne également un nouveau produit qui induit à une hausse de la demande. Le
progrès technique correspond donc à cet ensemble d’innovation car elle incite alors à des
développements et recherches qui entraînent alors à ces hausse de la demande ou de la
production qui contribuent ensuite au développement économique.

III -

1) montrer comment les institutions (droit de propriété) affectent la croissance en incitant à


investir et innover : (Douglass North)

Des institutions comme l’Etat jouent un rôle en aidant à développer la recherche (par
exemple en la subventionnant), mais il peut aussi financer les infrastructures nécessaires à
la croissance, infrastructures qui profitent à tous (ponts, routes, aéroport, etc…).
Pour Douglass North, la croissance s’explique surtout par les « incitations »
institutionnelles (fiscalité, législation, droits de propriété) qui encouragent l’accumulation du
capital, la technologie et les économies d’échelle.
Certaines institutions contribuent à la croissance économique, celles notamment qui sont «
créatrices de marché puisqu’en leur absence les marchés n’existent pas ou fonctionnent très
mal. Elles favorisent alors le développement économique de long terme en stimulant
l’investissement et l’esprit d’entreprise.
Un cadre réglementaire et un système judiciaire qui permettent le respect des droits de
propriété et offrent un avantage aux inventeurs – par exemple via le brevet – assurent aux
entrepreneurs qu’ils conserveront leur profit et les incitent à innover, en leur garantissant un
monopole technologique temporaire, ce qui les permet d’encore mieux développer leur
produit.

2) montrer que l’innovation s’accompagne d’un processus de destruction créatrice :


(Schumpeter)

La diffusion des innovations a des conséquences sur le système productif : c’est le sens
du concept de destruction créatrice. Pour Schumpeter, le progrès technique entraîne un
mouvement simultané de création d’activités nouvelles (et d’emplois nouveaux) et de
destruction d’activités dépassées (et donc des emplois associés). Les innovations génèrent
donc en même temps de l’obsolescence et de la croissance.
IV -

1) Montrer que le progrès technique engendre des inégalités de revenus : (Milanovic)

On peut remarquer que le progrès technique à des effets sur les revenus des individus en
fonction de la qualification de leur emploi, en effet :
- il favorise les emplois les plus qualifiés, en les rendant plus productifs, ce qui engendre
plus de revenus. (l’informatique accroît leur productivité)
- Il supprime des postes qualifiés, en les remplaçant par des machines et des postes non
qualifiés, qui eux auront un revenus inférieur aux postes qualifiés supprimés. (travail à la
chaîne, fordisme)
- Il supprime aussi des postes intermédiaires, qui sont remplacés seulement par des
machines, ce qui supprime les revenus de ces postes intermédiaires. (Informatisation)
- Il permet d’augmenter l’offre des emplois qualifiés, donc celà entraîne une baisse de
leurs revenus.

La croissance économique bénéficie aussi à plusieurs types d’individus dans le monde, ce


que nous montre la courbe de l’éléphant :

- Une explosion du revenu des très riches.


- Les très pauvres restent très pauvres.
- Une augmentation du revenu d’une grande partie des classes dans les pays en
développement.
- Un déclin du revenu des classes moyennes dans les pays riches.

V -

1) montrer la différence entre soutenabilité faible et forte :

Soutenabilité faible : (R.solow)


Les capitaux sont substituables et le développement économique est soutenable tant que
le stock de capital disponible est supérieur à celui des générations d’avant. Le progrès
technique joue un rôle important car il permet la substitution du capital naturel
(courbe de kuznets prévoit baisse de la pollution grâce au progrès technique).

Soutenabilité forte :
Les capitaux ne sont pas substituables (facteur limitant de la croissance) on préfère
appliquer le principe de précaution et donc le maintien du stock de capital naturel.
Bonus :

On peut distinguer 2 types de croissances économiques, on dit qu’une croissance


économique est extensive lorsque la croissance mobilise peu de résidu c’est à dire qu’elle
est davantage mise en avant par les facteurs capital et travail. On dit aussi qu’une
croissance est intensive lorsqu'il y a un gros résidu, il y alors plus de productivité et donc
moins de facteurs de production.
Définitions Chapitre 1 :

Progrès technique : C’est l’ensemble des innovations qui permettent la diffusion de


nouvelles connaissances, qui entraînent une transformation ou un bouleversement des
moyens et des méthodes de production, de l’organisation du travail, des produits et des
marchés, des structures de l’économie.

innovation : application industrielle et commerciale d’une invention.

institutions : Ensemble des règles (lois, normes sociales, coutumes...) et des organisations
(administrations publiques, Sécurité sociale, banque centrale...) qui assurent la régulation de
la vie sociale.
On peut dire que c’est l’ensemble des règles juridiques et sociales qui régulent les activités
humaines

Droits de propriété : droit d’user ou de disposer d’un actif ou d’un produit et de ses revenus

croissance économique : Augmentation sur longue période du PIB en volume.

capital physique : capital fixe et circulant des entreprises privées

capital humain : ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par
accumulation de savoir faire ou connaissance

capital technologique : ensemble des connaissances scientifiques et techniques


permettant d’accroître la PGF ou de créer de nouveaux produits.

capital public : ensemble des infrastructures publiques offertes par l’Etat ou une collectivité
locale.
Définitions Chapitre 2 :

commerce intrabranche : Correspond aux importations et exportations de produits


appartenant à une même branche.

fragmentation de la chaîne de valeur : Désigne le découpage en différentes étapes des


activités nécessaires à la production d’un bien pour les confier à des unités de production
situés à des endroits différents, voire des pays différents, afin de profiter de leurs avantages
comparatifs.

productivité : le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre
pour l'obtenir.

compétitivité prix : la capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à
ceux des concurrents pour une qualité équivalente.

compétitivité hors-prix : la capacité à produire des biens et des services à l’aide d’autres
manières qu’une baisse des prix pour une qualité équivalent à celle de ces concurrents.
Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de
l’internationalisation de la production ?

I -

1) Montrer le rôle des dotations factorielles et technologiques dans la spécialisation des


pays : (HOS)

Selon la théorie explicité par (HOS) les dotations factorielles et technologiques ont un rôle
important dans la spécialisation des pays car elles déterminé le secteur dans lequel un pays
va se spécialiser suivant (si un pays est riche en facteur capital il va se concentrer sur les
activitées à forte intensité capitalistique). Un pays peut aussi être riche en facteur physique
ou en dotations technologiques, la spécialisation d’un pays s’explique donc par le niveau de
technologie atteint.

2) Montrer le rôle des dotations factorielles et technologiques dans les échanges


commerciaux :

Les dotations factorielles et technologiques jouent un rôle dans les échanges commerciaux
car elles engendrent une internationalisation de la chaîne de production car les firmes
multinationales vont s’implanter dans les pays en fonction de leurs dotations factorielles.
Cette situation a un impact sur les échanges commerciaux car chaque pays est donc obligé
d’acheter certains produits à l’étranger qu’ils ne produisent pas sur place c’est le commerce
inter branche.

II -

1) Expliquer le commerce entre pays-comparable :

On explique le commerce entre pays comparable par deux processus :


Dans un premier temps, la différenciation des produits, qui est à l’origine du
commerce intrabranche. La différenciation peut être verticale: si elle porte sur la qualité du
produit, et donc influe sur le prix, mais aussi horizontale: lorsqu’il s’agit d’une autre
caractéristique qui se diffère, comme la couleur par exemple. Cela permet donc aux pays
qui possèdent une production sur un même produit, de commercer, grâce aux différences
présentes d’un produit à l’autre.
Mais aussi, la fragmentation de la chaîne de valeur, qui permet à des entreprises de
fragmenter leurs étapes de production dans différents pays, afin de profiter des avantages
comparatifs. Cela permet donc à des pays de s’échanger des biens à travers leurs
firmes-multinationales.
III -

1) Montrer que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d’un pays :

La compétitivité d’un pays est très importante pour ce dernier, lui permettant de réaliser
des exportations, à la source de cette compétitivité, nous retrouvons la productivité des
entreprises du pays qui, par deux moyens, vont permettre de l’augmenter.
Dans un premier temps, la hausse de la productivité des entreprises va leur permettre
d'augmenter leur compétitivité prix, en baissant leur coût unitaire de production, leur prix
diminueront aussi, ce qui augmentera leur compétitivité prix. Les entreprises peuvent aussi
augmenter leurs investissements grâce à la hausse de leurs profits, cela permettra
d’augmenter leur compétitivité hors-prix.
Ainsi, la demande extérieure, venue d’autre pays, augmentera grâce aux compétitivité prix
et hors-prix, ayant pour résultat d’augmenter les exportations du pays.

IV -

1) Expliquer l’internationalisation de la chaîne de valeur et l'illustrer à l’aide d’un exemple :

L’internationalisation de la chaîne de valeur consiste à quand les firmes multinationales


localisent les étapes de la production d’un bien dans des pays différents, en fonction de
leurs avantages comparatifs. La courbe du sourire permet de montrer que les étapes les
plus créatrices de valeurs, c’est à dire celles qui rapportent le plus d’argent, se trouvent en
aval et en amont du processus de production, et sont localisées dans les pays les plus
développés. Au contraire, celles se trouvant au milieu du processus de production sont
localisées dans les pays en développement, et sont les moins lucratives.
Exemple : La production de crevettes .
Pêche : Suède (plus créatrice de valeur)
Décortication : Maroc (moins créatrice de valeur)
Vente : France (plus créatrice de valeur)
V -

1) Expliquer les effets du commerce internationale :

a. Gains moyen en terme de baisse des prix:


On remarque que les entreprises bénéficient d’une économie d'échelle car il y a une
augmentation de la taille du marché.

b. Réduction des inégalités entre pays:


On observe un fort développement des pays émergents qui bénéficient de l’implantation
des firmes internationales dans leur pays pour leurs avantages comparatifs.

c. Accroissement des inégalités de revenus au seins de chaque pays:


Dans les pays développés les écarts de revenus se creusent car les plus riches continuent à
s’enrichir alors que les classes moyennes augmentent peu leurs revenus.

2) Expliquer les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme :

Libre échange :
Provoque un agrandissement du marché, source d’économies d’échelle, de baisse des
coûts, des prix (avantage pour les producteurs et les consommateurs)
limitation des risques de pénurie
l’ouverture concerne aussi les IDE

Protectionnisme :
Le développement de l’activité productive et la protection de l’emploi (surtout dans un
contexte de chômage massif, 20 millions de demandeurs d’emploi dans l’UE et de risque de
délocalisation). En 2005, sur 100 emplois perdus, moins de 5 l’étaient à cause des
délocalisations (salariés non qualifiés). Et d’après l’INSEE, entre 2009 et 2011, parmi les 28
000 sociétés françaises non financières, seulement 5 % ont délocalisé une partie de leur
activité. Le protectionnisme peut être souhaitable quand la concurrence menace les
productions vivrières (cas des APE entre Europe et Afrique qui interdisent les barrières
douanières). Il permet la protection des industries naissantes.
SES CHAPITRE 4

—1) Connaître les principales caractéristiques de la crise financière des années


1930 et de celle de 2008. (effondrement boursier, faillite en chaine, chute du PIB et
accroissement du chômage).
1929:
Formation d’une bulle spéculative (boom spéculatif):

Il s'agit d’un gonflement des spéculations au sein des activités boursières.


Il se traduit par l’achat massif d'actifs en plus-value(prix gonflé) sur tout type de marché(réel
ou financier), l'apparition du crédit alimente la forte demande de d'actifs ce qui engendre (en
plus des comportement mimétique et des prophétie autoréalisatrice) une hausse des prix
des actifs. Ainsi, à l'apparition de cette dynamique, on peut parler de “boom spéculatif” qui
gonfle la bulle spéculative.

Aux Etats-Unis dans les années 1920:


L’achat massifs d’actifs en plus-values à augmenté de manière significative le prix de ces
actifs par exemple, le prix des titres à quadruplé entre 1925 à la fin de l’été 1929, sans
risque apparent les Américains ont continué à acheter/vendre ses actifs en plus value
malgré des signes apparent de la Bourse qui se détache de la réalité économique et se met
à tourner dans le vide. Les américains qui passe par les prêts pour acheter des titres ont vu
leurs prêts total passer de 2230 millions de dollars en 1921 à 8525 millions de dollars en
1929

Krach boursier/ effondrement boursier:

Le Krach boursier ou effondrement boursier est la baisse brutale


des prix des actions après une vague de ventes massives ; le krach marque l’éclatement
d’une bulle spéculative.

Aux Etats Unis en 1920, les cours boursiers des entreprises côtés chez Standard & poor’s
ont chuté en moyenne de 20%

D’une crise financière à une crise économique mondiale:

La crise financière a des conséquences mondiales et affecte l’économie réelle (par


opposition au système bancaire et financier,
désigne la partie de l’économie qui concerne les variables réelles comme la production, la
consommation, l’emploi…)

-faillite en chaîne: 1930 fut une mauvaise année, et 1930 et 1932 furent encore pires,
les faillite bancaires se multiplièrent . Les conséquences pour les déposants étaient
désastreuses car les dépôts bancaires n’étaient pas assurés. Les déposants perdaient
l’ensemble des sommes qu’ils avaient placées lorsque la banque faisait faillite.
Une banque fait faillite lorsqu'elle n’est plus en capacité de respecter ses engagement,
notamment vis-à-vis de ses clients, auxquels elle ne peut plus remettre les fonds qu’ils ont
déposés

-Chute du PIB:
A la fin de 1932, le PIB mondiale avait chuté d’un tiers, celui des Etats-Unis de 46%. Jamais
une récession avait été aussi forte et n’avait duré aussi longtemps.

-Hausse du chômage:
Aux Etats Unis, le chômage explose passant de 1,5 million à 15 millions de personnes. En
1929, le taux de chômage avaient dépassé les 15% lais il monta encore jusqu’à 25% en
1933

Comprendre le mécanisme de la crise boursière de des années 20’s

Une crise financière est une crise dont l’origine se trouve dans le système financier
(banques, marchés financier notamment) et qui se transmet à l’économie réel

2008:

Les crédits subprimes l’origine de la crise:

Le crédit subprime est indissociablement lié à la crise immobilière dite crise du subprime.
Contrairement aux crédit premier choix accordé aux acheteur potentiel dont l’examen de son
dossier et de ses capacité de remboursement sont vérifiés scrupuleusement. Les crédits
subprime est accordé à des client dont la vérification de son dossier est quasi en dessous
de la norme, il est donc un crédit de premier choix accordé aux acheteurs peu fortuné
appelé NINJA (“no income, no job, no asset” qui se traduit par “sans revenu, sans salaire,
sans actifs”) dont les capacités de remboursement sont quasi nulles. Les ménages pauvres
qui ont par exemple emprunté 120000 dollars sous crédit subprime s'endettent sur 40 ans: le
taux d'intérêt généralement fixe sur les 2 premières années va devenir variable voire
prohibitif (très élevé). Les ménages qui voit donc une hausse brutale de leur remboursement
immobilier se portent donc défaillants.

À l'origine de la crise titrisation et la dissémination:

Les banquiers ont un moyen de combler le manque de leurs crédits non remboursés, ils
peuvent les vendre. Ces créances vendues dans le marché financier sont transformées en
obligations à des investisseurs du marché financier. Ils supportent ainsi le risque de
non-remboursement des crédits. Aux Etats unis, les établissements abusant du système ne
cherchent plus à savoir la capacité de remboursement des ménages peu solvable puisque
ces crédits peuvent être facilement transférés dans le marché.

D’une crise immobilier à une crise boursière et financière:

-Le retournement du marché immobilier notamment du aux crédits subprime provoque une
hausse des défauts de paiement et sème le doute sur les qualités des produits titrisés. Les
institutions financières craignent alors des faillite bancaires. Les banques arrêtent donc de
se prêter entre elles;
La banque d'affaires Lehman Brothers fait faillite le 12 septembre 2008 =, ce qui provoque
des réactions en chaîne: chute des marchés financiers mondiaux, défiance réciproque des
banques, blocage du marché interbancaire.

-Dans le monde, les conséquences des produits titrisé et des faillite bancaires se fait
ressentir, les indices boursiers se mettent à dégringoler, subissant tous des perte
considérables par exemple, l’indices des CAC40 est passé de 6104 à 2702 points après la
crise et celui de Dow Jones, elle est passé de 13627,6 à 7062,9 points.

…puis à une crise économique et sociale:

La crise à eu d’énormes impacts sur la croissance des PIB à l’échelle mondiale passant
alors à des récession dans de nombreux pays. Par exemple, la baisse de l’évolution des
pays se fait ressentir en 2008 mais tous ces pays vont connaître une récession en 2009
allant de -2,5% à -5,6% du PIB.

Depuis la crise de 2008 les taux de chômage dans le monde n’ont fait que progresser suite
aux faillite des banques( induisant à la faillite des entreprises) le taux de chômage à
augmenté en moyenne de 6 en 2009
Comprendre le mécanisme de la crise boursière de des années 2000-2010

—2) Comprendre et savoir illustrer la formation et l’éclatement d’une bulle


spéculative (comportements mimétiques et prophéties auto réalisatrices).

Qu’est ce qu’une bulle spéculative ?


Une bulle spéculative désigne une déconnexion entre le prix d’un actif et sa valeur réel. Ex:
augmentation du prix de l’immobilier alors que l’offre est très importante vis à vis de la
demande.

Comment elle se forment t’elles?

-Les comportements mimétique (moutonnier), sont unes des causes de la formation de ses
bulles spéculatives, car les agents économiques ont tendances à s'imiter dans leurs
décisions ce qui va provoquer une augmentation du prix de l’actif en question et même à
une surévaluation du prix de l’actif et donc la création de bulles spéculatives.

-Les prophéties auto-réalisatrices sont aussi une façon de créer des bulles spéculatives, car
cela consiste à ce que des agents économiques modifient leurs comportement de telle sorte
que leurs prévisions soient réalisées.

Comment éclatent t-elles?

Ces bulles spéculatives finissent par éclater lorsque le prix de l’actif risque de baisser et
que donc il y a une hausse des ventes de l’actif ce qui provoque une baisse effective du prix
de l’actif.
—3) Comprendre les phénomènes de panique bancaire et de faillites bancaires en
chaîne.

Panique bancaire (bank run): est un phénomène, dans lequel un grand nombre de clients
d'une banque craignent qu'elle ne devienne insolvable et en retirent leurs dépôts le plus vite
possible.

Comment les paniques bancaires se mettent en place?

1) défaillance des débiteurs auprès des banques


2) bilans des banques dégradés
3) baisse de confiance entre les banques
4) blocage du marché interbancaire et donc du financement de certaines banques
5) faillite de ces banques
6) crise de liquidité: difficulté temporaire d’une banque à assurer ces engagements.
7) crise de solvabilité: la banque, même en revendant tous les actifs qu'elle possède, ne
parvient pas à honorer ses engagements (remboursement des dettes, restitution des
dépôts des clients…)

Pourquoi il y a des Faillite bancaire en chaîne ?

Il y a des faillites bancaires en chaîne, car les banques étant méfiantes entre elles ne
veulent plus se prêter d’argent ce qui provoque pour certaines des difficultés importantes
pour se refinancer et va même conduire certaines à devoir faire faillite par crise de
solvabilité.
4) Connaître les principaux canaux de transmission d’une crise financière à
l’économie réelle : effets de richesse négatif, baisse du prix du collatéral et ventes
forcées, contraction du crédit.

Effet de richesses négatifs: impact, négatif, sur la valeur du patrimoine d’un agent, sa
richesse, des variations des cours des actifs qui composent ce patrimoine. La crise
financière affecte négativement la richesse financière et/ou immobilière des ménages qui
réduisent alors leurs dépenses de consommation et d’investissement.

Baisse du prix du collatéral: Le collatéral correspond à une garantie à préteur pour le


débiteur, le prêteur a le droit de conserver les actifs remis en collatéral afin de se
dédommager de la perte financière subie (souvent la maison). Avec la crise financière, le
prix du collatéral baisse et donc la créance du prêteur n’est plus garantie. Cela entraîne un
risque de dépression économique et de faillite des banques.

ventes forcées: En période de crise financière, les agents sont contraints à des ventes
forcées de leurs actifs : c’est le seul moyen de faire face au remboursement des emprunts
qu’ils ont contractés. Cette hausse du volume des ventes d’actifs entraîne une baisse de
leur
valeur.

contraction du crédit (credit crunch): également un des mécanismes de transmission des


crises financières à l’économie réelle : le manque de crédits réduit le niveau de la demande
globale et nuit à la croissance économique

5) Connaître les principaux instruments de régulation du système bancaire et


financier qui permettent de réduire l’aléa moral des banques : supervision des
banques par la banque centrale, ratio de solvabilité.

Dossier 3
Chapitre 6:

1) qu’elles sont les principaux facteurs de hiérarchisation de l’espace social:

-catégories socioprofessionnelles: PCS ( agriculteurs exploitants, CPIS, employés,


ouvriers, retraités…), ce qui permet de différencier les individus en fonction de leur emplois.
-niveau de revenu (faible ou élevé), ce qui permet de différencier les individus en fonction
de leur revenu
-niveau de diplôme (bac +1,2,3,4,5), ce qui permet de différencier les individus en fonction
de leur diplôme (+ élevé + engagé)

-composition du ménage (couple ou seul, avec ou sans enfants, famille monoparentale).


-position dans le cycle de vie( enfance / jeunesse / âge adulte / vieillesse : différence de
revenu de comportement et d’emploi plus d'intérimaire chez les jeunes), ce qui permet de
différencier les individus en fonction de leur âge.

-sexe(homme/femme: écart de rémunération à qualification égale, 10%)


-lieu de résidence (campagne / ville: peut rendre difficile l’accès au travail)
-origine socio-éthnique (origine 100% française/issue de l’immigration)
-handicap (bénéficiant d’avantages et désavantages)

2) Les principales évolutions de la structure socioprofessionnelle en france depuis la


seconde moitié du XXe siècle.

-Salarisation: On peut remarquer une très forte augmentation du salariat, au XXe siècle il
représentait 56%, en 1962 72% alors qu’il représente aujourd’hui 90%. Dans le même
temps, la part des emplois non salariés a été divisée par 2 entre 1970 et 2015 en passant de
20% à 10%. Cela peut en partie s’expliquer par les avantages d'être salarié par exemple la
protection sociale.

-Tertiarisation: Processus d’augmentation de la part du secteur tertiaire qui est


complémentaire avec les activités agricoles et industrielles (secteur primaire et secondaire).
Le secteur tertiaire comprend des métiers tels que: banquier, coiffeur, policier, professeur.
Ce secteur a connu un essor important en 1954 il représentait 28% des emplois il en
présentait 80% en 2018.

-Hausse du niveau de qualification: Il y a eu une augmentation de 200% du nombre de


diplômés entre 1985 et 2015. On observe une augmentation des qualifications, mais aussi
du nombre de métiers diplômés, le diplôme étant considéré comme une garantie contre le
chômage.

-Féminisation de la population active… En 1960 elles n’étaient que 6.8M à travailler elles
sont en 2017 12.7M soit une augmentation de 86%. De plus, en 1960 les femmes
représentaient 30% des travailleurs alors qu' en 2017 elles représentent 50% des
travailleurs. Ce début de changement s’opère en 1972 ou les femmes sont autorisées à
avoir un salaire sans l’autorisation du mari. Les raisons de la féminisation de la population
active sont: la tertiarisation de l’emploi, un gain d’autonomie, avoir plus de pouvoir d’achat
en cumulant 2 salaires, et contrer les risques du chômage potentiel du mari.

…qui varie en fonction des métiers et du niveau de responsabilité:

Entre 1982 et 1984 les femmes sont très peu qualifiées, au niveau national 76% des
employées non-qualifiées sont des femmes. On remarque d’ailleurs que les femmes ont des
emplois majoritairement salariés qui ne demandent pas de responsabilités.
On observe une évolution entre 2012 et 2014, les femmes ont plus de responsabilités,
augmentation de leurs représentation chez les cadres +19 points de pourcentages entre
1984 et 2014 elles représentent en 2014, 38%.
3) Quelles sont les théories de classes et de stratification sociale dans la tradition
sociologique: (Marx et Weber)

On peut observer que deux sociologues (Karl Marx et Max Weber) proposent deux
approches différentes en termes de classes sociales et de stratification sociale.

Karl Marx : approche réaliste des classes chez Marx

Marx développe une analyse que l’on peut qualifier de « réaliste » : les classes
sociales sont des groupes sociaux réels en conflit. Il montre que, dans la société
capitaliste, les propriétaires des moyens de production et les prolétaires détenteurs de
leur seule force de travail ont des intérêts antagoniques. Pour lui les classes se
définissent par une place commune dans le processus de production, et par la
conscience qu’elles prennent d’elles-mêmes au travers des conflits avec les autres
classes.

Max Weber : approche nominaliste de weber

Selon Max Weber, la stratification de la société ne peut reposer uniquement sur l'ordre
économique, le sociologue doit aussi analyser la façon dont les individus se
positionnent dans l'ordre social et l'ordre politique. Il développe une approche
multidimensionnelle, nominaliste et subjective de la stratification sociale.

- Dans l'ordre économique, la différenciation des individus s’opère en fonction des «


chances d’accéder aux biens » des individus. Il y a des classes sociales, mais
celles-ci ne sont pas nécessairement antagonistes. La position sur cette échelle n'est
qu'un élément de la position sociale des individus
- Dans L'ordre social, les individus se classent à partir de leur prestige défini
comme honneur social ou distinction symbolique attaché à telle ou telle position
sociale. Chaque position est associée un «style de vie», c'est-dire un ensemble de
pratiques économiques, sociales et culturelles cohérentes fondées sur un système
de valeurs et de normes intériorisées par les individus (ethos). La consommation au
sens large, et plus particulièrement la consommation ostentatoire est une façon de
se distinguer et d'affirmer son statut social en montrant son appartenance à un
groupe.
- Dans L'ordre politique, la différenciation des individus repose sur le niveau de
pouvoir qu'ils peuvent mobiliser notamment au sein des partis politiques.
4) Comprendre qu’une approche en terme de classe sociales pour rendre compte de la
société française fait l’objet de débats théorique et statistique: voir fiche récap en
complément
Classe sociale: regroupement d’individus ayant des conditions matérielles proches
d'existence (revenu, habitat, conso…), intérêts communs (valeur identique), et ayant
conscience d’appartenir à un même groupe ( identification ).

-évolution des distances inter classe:

Moyennisation de la société: “H.Mendras” (concept de classe sociales devient moins


pertinent) formation d’une population nombreuse en situation intermédiaire dans la
hiérarchie éco-sociale. Il y a donc un rétrécissement des distances interclasses, on passe
d’une organisation pyramidale de la société à la “toupie”, c'est-à-dire une augmentation du
nombre de personnes appartenant à la classe intermédiaire (ex: salariés).
30 glorieuses: enrichissement global de la population et réduction des inégalités,
augmentation du nombre de diplômées, diffusion scolarité, protection sociale. Enfin
dans la sphère politique les choix électoraux sont moins marqués. Tertiarisation, qui
réduit les distances inter-classes. Rapprochement des styles de vie
MAIS
à partir de 1980: augmentation du chômage, reproduction sociale (les fils d’ouvriers
deviennent ouvriers, les employés et ouvriers restent en grandes parties des classes
populaires, et donc augmentation des inégalités et distances intra-classes. phénomène du
sablier peur du déclassement on observe une course aux diplômes pour contrer cet effet.
Louis Chauvel parle du “retour des classes sociales”. L’augmentation du nombre d'employés
ne rime pas avec augmentation de leurs revenus ils ont tendances à se rapprocher des
ouvriers en termes de condition de vie pour former une classe, la classe populaire. On peut
noter que leurs espérances de vie est d’ailleurs en moyenne de 6 ans inférieur à celle des
cadres. Pour ces cadres l’enrichissement reste important “classe dominante”, de plus elle
conserve un capital culturel, social important, et leurs conditions de travail restent très peu
pénible avec une faible exposition aux aléas économiques.

-évolution des distances intra-classe:

augmentation: moins d'homogénéité, chômage de masse (exposition de l’industrie à la


concurrence international, précarisation des emplois (CDD, intérim, temps partiel), les
conséquences sont l’éclatement de la classe ouvrière entre les qualifiés et ceux qui ne le
sont pas car ceux qualifiés ont un accès plus assurer à un emploi stable.

-articulation avec les rapports sociaux de genre:

La notion de classe sociale, en raison d’une définition centrée sur les critères économiques,
ne permet pas de rendre compte de la position de certains groupes sociaux, par exemple les
femmes qui pour un poste équivalent d’un homme gagne moins et elles fondent plus les
tâches ménagères. On remarque la même situation pour l’origine éthnique, qui est un
facteur désavantageux pour l’emploi exemple le nom de famille étranger.

-identification subjectives à un groupe social:

Classe pour soi: (classe de la bourgeoisie) forte conscience d'appartenance à une classe,
et stratégie de reproduction sociale.
Classe en soi: (classe populaire) faible conscience d’appartenance qui résiste, et peu de
mobilité sociale.

- L’identification subjective à la classe ouvrière, c'est-à-dire le sentiment d’appartenir à une


classe , a fortement baissé en France tandis que celui d’appartenir à la classe moyenne a
progressé. Ex: la culture ouvrière, faite de solidarité et de fierté de la qualité du travail
manuel, avait perdu sa force et avait laissé place, pour les fils et filles d’ouvriers, à la honte
d’appartenir à une catégorie sociale en déclin et à la volonté d’en sortir.
-Malgré cela l’identification aux classes sociales n’a pas disparu. Les mobilisations
collectives, caractéristiques de l’existence d’identités et de conscience de classe, sont
encore vives. Lors de conflits sociaux autour de réformes comme celle du code du travail ou
du système de retraite, la référence aux identités de classe reste forte. On remarque que les
classes populaires ont un comportement politique différent, elles s’abstiennent plus. La
classe sociale qui semble avoir le mieux conservé sa conscience de classe est la grande
bourgeoisie qui préserve son “entre soi”.

-multiplication des facteurs d’individualisation:

Individualisation: développement de l’autonomie des individus par rapport aux normes et


aux valeurs dominantes dans les groupes sociaux et la progression de la référence aux
libertés individuelles, a touché de nombreuses sphères de la vie sociale et a affaibli la
référence aux identités collectives. Dans le monde du travail, développement de nouvelles
organisations (individualisation des parcours ex: prime au mérite, avancement des carrières
conditionné à des objectifs de productivité, valorisation des compétences perso). Importance
du mérite, La multiplication des emplois précaires ont contribué à briser les collectifs sur les
lieux de travail (désyndicalisation: le pourcentage de salariés a été divisé par 4 depuis
1945).
Définitions:

Stratification sociale: division de la société en en groupes organisés selon une hiérarchie.

PCS: nomenclature statistique créé par l’INSEE basé sur la profession et créant des
groupes homogènes de personnes.

revenu disponible brut: somme des revenus primaires des ménages + revenus sociaux -
prélèvement obligatoires.

ménage: l’ensemble des occupants d’un même logement sans qu’il y ait besoin d’un lien de
parenté.

Classe sociale: regroupement d’individus ayant des condition matérielles proches


d'existence (revenu, habitat, conso…), intérêts communs (valeur identique), et ayant
conscience d’appartenir à un même groupe ( identification ).
Chapitre 10
I - Comprendre que l’engagement politique prend des formes variées:

On parle d’engagement politique pour toute forme d’action motivée par des valeurs
politiques. L’engagement politique a pour but de participer à la vie politique pour peser sur
ses orientations et / ou exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir. Nous pouvons
voir qu’il existe différentes formes de ces engagements.

-vote:
-(Document 2) Le vote est considéré comme une forme d’engagement politique. Cela est le
cas uniquement si il s’agit d’une pratique régulière, constante (vote pour un même parti
d’une élection à l’autre) et que la personne qui vote nourrit des attentes importantes
vis-à-vis du résultat des élections. Les Français considèrent le vote comme la forme d’action
politique la plus efficace pour faire bouger les choses (c’est le cas de 40 % des Français de
15 ans ou plus). Aucune vote n’est inutile en effet elle permet d’intensifier la représentation
des population (ex: le Parti Animaliste au élection européenne).
- (Document 1)Chez les jeunes de 18-30 ans qui sont davantage concernés par les
enjeux politiques partage globalement la même vision que l’ensemble du territoire sur
l’efficacité respective de différentes formes de participation politique. Cependant, il accordent
moins d’importance au vote (29 % pensent que le vote est l’action la plus efficace soit 11
points de % de moins que l’ensemble de la population). Il sont par contre plus nombreux à
penser que la participation aux grèves ou aux manifestation contribue à faire bouger les
chose, ( Comme bloquer les fac de Rennes et les lignes de bus pour faire chier les gens
comme nous, allez vous faire enculé bande de gauchiste de mes couille)

-militantisme:
‘’Militer’’ (du latin militare), c’est combattre, lutter. Le militantisme est donc la participation
bénévole et active à un parti, à un syndicat ou à une association impliquant un engagement
plus ou moins durable pour une cause collective.

-engagement associatif:
C’est le fait de participer activement à la vie associative. Cet engagement peut
prendre différentes formes (dons, bénévolat, service civique...) et il n’est pas forcément un
engagement politique.

-consommation engagée:
Elle correspond au choix de consommation d’un individu qui cherche à être en accord avec
ses valeurs et ses convictions. Elle passe par des actions individuelles et collectives
visant, par le choix de produits et de producteurs, à dénoncer certaines pratiques
marchandes (boycott) ou à promouvoir des formes d’activités économiques jugées plus
éthiques (buycott).
II - Comprendre pourquoi, malgré le paradoxe de l’action
collective, les individus s’engagent:

- Le paradoxe de l’action collective :


Pour Mancur Olson (1932-1998), la compréhension de l’action collective nécessite de
s'intéresser aux motivations des individus à leurs intérêts propres, Selon lui la participation
des individus à l’action collective découle d’un calcul de coût opéré par chaque individus. Si
l’on espère tirer du succès de l’action, il faut que le coût de l’action soit inférieur au avantage
tiré.
Si l’on suit ce modèle, certains individus ont davantage d'intérêt à ne pas participer aux
actions tout en le laissant se produire, il se comporte donc en passager clandestin “Free
riders” ces individus espère en tirer les avantages des actions sans en dépenser les
moindres coûts. De nombreux mécanismes sont mis en place afin de faire face au free
riders. Cependant, de nombreux individus décident quand même de s’engager malgré
l'intérêt du free riders.

- incitations sélectives: Les incitations sélectives positives sont des avantages


individualisables que les individus retirent de leur participation à l’action collective.positives
(on récompense financièrement ou matériellement les participants–assistance juridique par
exemple–) ou négatives (ici on augmente les coûts den–pénalisation de la défection ou
pressions morales par exemple).
Elles viennent donc s’ajouter au bénéfice éventuel résultant de l’action.

- rétributions symboliques: Pour Daniel Gaxie, satisfactions d’ordre moral ou


identitaire procurées par le militantisme. Elles peuvent prendre plusieurs formes
(intégration au groupe mobilisé, estime de soi, plaisir de lutter ensemble, sentiment de
défendre une cause juste, fierté d’agir en conformité avec ses valeurs…)Ces rétributions
vont encourager l’engagement des individus, des raisons de poursuivre l'engagement, y
compris lorsque les résultats de celui-ci ne sont pas à la hauteur de ce que l’on pouvait
espérer.
Ces rétributions fonctionnent comme des récompenses qui permettent de compenser
le coût individuel de l'engagement politique.

-structure des opportunités politiques: Ce sont les facteurs liés à l’environnement


politique susceptibles d’influer sur les conditions d’émergence, de développement (de
réussite ou d’échec) d’une action collective. La structure des opportunités politiques se
compose de plusieurs éléments essentiels :
- le degré d’ouverture ou de fermeture des institutions politiques (c’est-à-dire leur caractère
plus ou moins démocratique,et notamment l’existence d’un droit de vote ou de
manifestation) ;-
- la stabilité ou l’instabilité des alignements politiques(c’est--dire le poids des différentes
forces politiques existantes et leur plus ou moins grande affinité avec les revendications
portées par les mouvements sociaux) ;
- Le degré de cohésion ou de division au sein des élites politiques, qui détermine la
capacité des mouvements sociaux à trouver des alliés influents ;
- La réaction de l’État face à la contestation(et l’usage ou non de la répression de l’action
collective).
III - Comprendre que l’engagement politique dépend notamment de
variables sociodémographiques: pour plus de précisions voir fiche
récap du dossier 2 chap 10 distribué par le prof

-catégorie socioprofessionnelle: 76% des députés appartiennent aux cadres et


professions intellectuellement supérieures et aucuns ne sont ouvriers.

-diplôme: L’engagement politique est d’autant plus fort que la position sociale est élevée.
Cette variable se vérifie pour toutes les formes d’engagement politique ex: le vote. Parmi les
éléments du statut social (diplôme), la variable la plus discriminante et le capital culturel, le
sentiment de légitimité (Pierre Bourdieu) est important, il est présent lorsque la personne
se sent politiquement compétente. Si quelqu’un a un capital culturel important qui lui permet
de comprendre les enjeux électoraux, économiques, sociaux, il a plus de chance de se
déplacer aux urnes. Au contraire, les personnes ne disposant pas de capital culturel
suffisant sont dans un mécanisme d’exclusion sociale.

-âge et génération: L'âge est une donnée biologique liée au moment de la naissance, alors
que la génération est une construction sociale. Le terme génération désigne un groupe
d’individus qui sont nées au même moment et qui ont vécu lors d’une même période, cela
peut les amener à avoir des pratiques communes.
On remarque une différence d’engagement politique entre les nouvelles et les anciennes
générations, les jeunes ont un engagement plus éphémère, plus tournés vers des choses
concrètes, moins syndicalisé, signature de pétitions sur internet, stratégie de boycott et
buycott, moins de vote ex… On parle d’engagement post-it (Jacques Ion, sociologue). On
remarque que l’engagement augmente avec l'âge car l'acquisition de connaissances
politiques est progressive.

-sexe: Les femmes sont minoritaires parmi les militants politiques car la socialisation
féminine les aménent à l’auto censure, place minoritaire des femmes au sénat à l’assemblée
nationale ou comme premier ministre. Les caractéristiques physiques peuvent être un
handicap à la politique (stéréotypes de genre). Les femmes sont plus impliquées dans les
actions caritatives.

les hommes se sentent plus légitime à participer, et ils disposent un avantage, la prime au
sortant, caractéristiques physiques, autorité plus grande. Les hommes sont plus impliquées
dans les partis et les syndicats.
Comprendre la diversité et les transformations des objets de l’action collective:
Dossier 3 Grand A
(voir document 3)

-conflits du travail:
C’est un conflit entre un syndicat(ou un groupe de salariés) et leur employeur (ou l'état dans
certains cas) au sujet des relations de travail( conditions de travail, salaire)...
Le conflit du travail constitue 3 formes:
-Conflit avec arrêt du travail: Grève, débrayage, grève perlé(ralentissement
volontaire du rythme de travail)
-Conflit sans arrêt de travail: Grève du zèle(n’est pas une grève, elle consiste à
appliquer scrupuleusement toutes les règles de sorte à ralentir le rythme de travail),
pétition, manifestation
-Conflit individuelle: Absentéisme, refus d’heure supplémentaire et recours au
prud’homme
Mais nous pouvons voir ( comme le montre la gestu du prof ) que le phénomène du conflit
du travail est en déclin (voir document 2) SOn déclin s'explique par 2 choses:
La baisse du taux de syndicalisation dû au développement d’internet (permettant de
s’informer sans syndicats) mais aussi à la hausse du chômage( les salariés se mobilisent
moins par crainte de perdre leur emploi.

Cependant, ce conflit en en pleine mutation étant moins nombreux elle est malgré tout plus
visible( plus médiatisé) et même parfois plus violent (“du fric au boom” chez Moulinex,
pollution d’une rivière, grève de la faim et bossnapping( encore un truc de bobo-gauchiste
azyy ))

-nouveaux enjeux de mobilisation:

Comme l’a démontré le sociologue américain Robert Inglhart, les génération d’après guerre
ont connu abondance et sécurité, plus instruite, leurs formes de contestation s’est déplacé
vers une mobilisation plus qualitative( environnement, égalité des sex, liberté sexuelle,
questions identitaires et qualités de vie).

FACULTATIF
(Ces mobilisations hétérogènes laissent place à des revendications post-matérialistes
centrées sur la reconnaissance de l’identité et de qualité de vie en opposition sur les
revendications matérialistes”(revendication principalement ouvrier). Et donc, l’apparition de
la NMS témoigne de l’évolution de la société occidentale avec l’amélioration du niveau de
vie et les progrès de l’éducation qui laisse place à des revendications de plus en plus
matérialistes.)

Les années 50-70 marquent l’émergence de nouveaux mouvements sociaux(NMS). Pour le


sociologue Alain Touraine, les NMS (Féminisme, écologie, mouvements homosexuels,
anti-raciste…) caractérisent nos sociétés post industrielles, ou les conflits sociaux portent sir
les enjeux plus qualitatif. Ainsi, les NMS auraient pour objet le travail et le partage des
richesses que la défense des différences.

On distingue 3 enjeux(=objet) de la NMS


-Revendication matérielle: sociale, droit du travail, coût du travail, emplois
- égalité, mêmes droits
Conflit du travail= ABC
Nouveaux mouvements sociaux=ABC
-luttes minoritaires:
La NMS met également en lumière des luttes minoritaires. Elles sont menées dans une
société par des groupes de personnes qui font l’objet d’un traitement inégale en raison de
leurs caractéristiques physiques ou culturelles ou de leurs activités (minorités ethnique,
minorités homosexuelles, prostitués…)

Comprendre la diversité et les transformations des acteurs de l’action collective:

-partis politiques:
Comptant peu d’adhérents en France, les partis politiques restent des structures
d’engagement nécessaires au fonctionnement de la démocratie. Ils permettent la
mobilisation des citoyens et assurent des fonctions essentielles : structuration de l’opinion
publique et du vote, animation des débats, élaboration de programmes, recrutement
du personnel politique, socialisation politique..

Seul un français sur dix fait aujourd’hui confiance aux partis. Leurs nombres d’adhérent est
en baisse, malgré les fluctuations en fonction des conjectures politiques. Si les partis sont
depuis longtemps critiqués, ils assurent des fonctions essentielles dans nos démocraties
représentatives.

(Avoir une ordre d’idée dans le doc 5)

-syndicats:
Ils représentent les salariés, formulent des revendications portant sur le travail ou la
protection sociale et disposent d’un répertoire d’actions varié (tracts, pétitions, meetings,
défilés, arrêts de travail...). Il existe différents syndicats tel que
-FO (force ouvrière) dirigé par Yves Veyrier
-CFDT (Confédération française démocratique du travail) dirigé par Marylise Léon
-CGT (Confédération générale du travail) dirigé par Sophie Binet
-CFTC(Confédération française des travailleurs chrétiens) dirigé par Cyril Chabanier

-associations :
Le déclin des partis et des syndicats contraste avec le dynamisme des associations. Elles
n’ont pas toutes une finalité politique et constituent des espaces d’engagement.

Elles permettent aussi de tisser du lien social et d’affirmer certaines valeurs : solidarité,
entraide, défense de causes... (+voir exemple avec les gilet jaunes) Constituant un
contre-pouvoir et un rempart contre l’individualisme, Tocqueville les considérait comme des
écoles de la démocratie. Enfin, la démultiplication des mouvements sociaux marque
aussi la volonté des citoyens de prendre la parole en dehors des élections et le cadre
associatif est aussi un moyen pour eux d’exprimer un mécontentement et de peser sur la
décision publique.

-groupements:
Les associations, les groupements semblent mieux intégrer les revendications liées à la
qualité de vie et la prise en compte de causes collectives et d’acteurs traditionnellement
exclus du monde du travail ou du monde politique (chômeurs, travailleurs précaires,
mal-logés, sans-papiers, minorités ethniques...). Le mouvement des Gilets jaunes, par
exemple, ne s’appuie sur aucun syndicat, aucun parti politique et ne reconnaît aucun
porte-parole.
Comprendre la diversité et les transformations des répertoires de l’action collective:

Qu’est ce qu’un repertoire d’action collective:(document 9)


La participation et l’engagement politique ne se limitent pas au vote ni aux activités
partisanes. Manifestations, grèves, pétitions, boycott, désobéissance civile, sit-in sont autant
de moyens pour la démocratie.

Pour le politologue Charles Tilly (1929-2008), chaque société dispose d’un répertoire
d’action collective( RAC). La RAC est un mode d’action collective utilisé dans une société à
un moment de son histoire. Chaque groupe mobilisé en fonction de sa culture protestataire,
maîtrise d’une liste particulière de ses formes d'action..( à compléter à partir du cours)

Son évolution en France:


(document 10)
Charles Tilly distingue 3 grandes RAC depuis les annés 80 nous assistons à l’émergence
d’un troisième RAC: incarné notamment par l’altermondialisme ou les mouvements
écologistes, il portait sur les enjeux transnationaux plus technique, donnerait un role clé à
l’expertise au droit aux médias et reposerait sur des mobilisations innovants: Actions
spectaculaire, festives, ludiques, utilisation d'internet; technique et scandalisation,
occupation des lieux
Définition:

Vote: Le vote est le fait d’exprimer une opinion lors d’une éléctions ou d’une prise de
décision, il est considéré comme une forme minimale d’engagement politique individuel.

Militantisme: ‘’Militer’’ (du latin militare), c’est combattre, lutter. Le militantisme est donc la
participation bénévole et active à un parti, à un syndicat ou à une association impliquant un
engagement plus ou moins durable pour une cause collective.

Engagement associatif: C’est le fait de participer activement à la vie associative. Cet


engagement peut prendre différentes formes (dons, bénévolat, service civique...) et il
n’est pas forcément un engagement politique.

Consommation engagée: Elle correspond au choix de consommation d’un individu qui


cherche à être en accord avec ses valeurs et ses convictions. Elle passe par des actions
individuelles et collectives visant, par le choix de produits et de producteurs, à
dénoncer certaines pratiques marchandes (boycott) ou à promouvoir des formes d’activités
économiques jugées plus éthiques (buycott).

Action collective: Il s’agit d’une mobilisation commune et concertée des membres d’un
groupe en vue d’un objectif commun

Conflit du travail: C’est un conflit entre un syndicat(ou un groupe de salariés) et leur


employeur (ou l'état dans certains cas) au sujet des relations de travail( conditions de travail,
salaire)...

Grève: est un arrêt temporaire du travail décidé collectivement par les salariés

Syndicat: C’est une association de personnes qui vise à gérer ou à défendre les interets
professionnels et économiques(salaires, conditions de travail…) de ses membres

Associations: Groupement de personnes volontaires réunis autour d’un projet commun ou


partageant des activités, mais sans chercher à réaliser des bénéfices. Elle doit disposer de
statuts et de dirigeants.

Les groupements (ou collectifs de citoyens) sont des associations temporaires d’individus
le temps d’obtenir un résultat précis.
Chapitre 11

I) - Connaître les grandes tendances d’évolution des


inégalités économiques depuis le début du XXe siècle…

1) Des inégalités économiques qui se réduisent dans un premier temps...

Dans la première partie du XXe siècle, les inégalités économiques sont très fortes, en
particulier les inégalités de patrimoine. Avec les 30 Glorieuses, les inégalités baissent de
façon significative.
Par exemple, si on choisit comme indicateur le « top 1 % », on observe une augmentation
des inégalités de revenu depuis le début du XXe siècle jusque dans les années 1980, puis
une augmentation ensuite.
Les inégalités de patrimoine, très importantes en France au début du XXe siècle,
diminuent fortement jusqu’au début des années 1980. Les 10% les plus riches détiennent
85% du patrimoine en 1910, 50% en 1985.

2) ... avant une remontée progressive depuis les années 80

Depuis le début des années 80, les inégalités ont tendance à se creuser de
nouveau. Les inégalités économiques progressent dans les pays développés, mais
les inégalités internes des pays en développement augmentent également. Mais les
inégalités internationales ont tendance à se réduire (entre pays développés et PED). La
courbe de l’éléphant/ du mammouth de Branko Milanovic permet de visualiser ces
évolutions.
Les différents pays développés suivent cette évolution, même si la remontée des
inégalités est plus accentuée dans certains pays comme les USA.
On assiste depuis à une hausse des inégalités de patrimoine, la part du top 10% ayant
atteint 55% au milieu des années 2010. Cette hausse des inégalités est due en partie à la
baisse de la part du patrimoine détenue par les 50% les plus pauvres à partir de 1990.
La crise sanitaire du Covid-19 a aussi eu des impacts sur la montée des inégalités. Selon
le Rapport d’Oxfam sur les inégalités, les 1000 personnes les plus riches du monde ont
retrouvé leur niveau de richesse d’avant la pandémie en seulement 9 mois alors qu'il
pourrait falloir plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts
économiques de la crise sanitaire.
…et comprendre que les inégalités économiques et sociales
présentent un caractère multiforme et cumulatif.

Caractère multiforme:
-Inégalités culturelles: On remarque que les inégalités face à l’accès à la culture sont très
fortes, par exemple les PCIS lisent plus de livres, vont plus aux théâtre, au musée, ou au
cinéma que les catégories ouvrières, employés.
-Inégalités économiques: de revenu et de patrimoine, possession de ressources matérielles.
-Inégalités sociales: celles qui proviennent ou non à un groupe (femme, personnes
étrangères). Elles portent sur l’accès à la santé ou à l'école par exemple.
-inégalités de santé
-inégalités territoriales: de lieu de résidence

Caractère cumulatif:
-L’état de santé sera d’autant moins bon que l’on se trouve dans une catégorie sociale
défavorisée. Ces inégalités sociales s'accompagnent la plupart du temps d’inégalités
territoriales qui reflètent les disparités socioéconomiques.
-Autre exemple les cadres sont moins soumis aux expositions des produits toxiques ou aux
mauvaises conditions de travail ce qui induit une inégalité d'espérance de vie mais aussi
souvent des inégalités d’accès aux soins.

II) - Savoir interpréter les principaux outils de mesure des


inégalités statique et dynamique:
rapport inter-quantiles:
Le rapport inter-quantiles mesure combien de fois les plus riches reçoivent ce dont les plus
pauvres disposent, en divisant la population en groupes de taille égale ( décile si ont choisi
les 10 pourcents du haut et du bas de l’échelle des revenus). C’est un indicateur des
inégalités. Plus le rapport inter-quantiles est élevé, plus les inégalités sont fortes.

courbe de Lorenz: La courbe de Lorenz mesure quelle part cumulée d’une ressource
détient une part cumulée d’une population. La bissectrice représente la distribution
parfaitement égalitaire de cette ressource. Plus la courbe s’éloigne de de la diagonale
principale, plus la concentration des richesses est forte, plus il y a d' inégalités.

coefficient de Gini: C’est un indicateur d’inégalité. Il indique par un nombre compris entre 0
(égalité parfaite) et 1 (inégalité totale), si une ressource est plus ou moins également
distribuée.

top 1%:
Si on partage la population en 100 parts égales, le top 1 pourcents correspond à la part la
plus favorisée au regard du critère choisi (revenu patrimoine).

corrélation de revenu parents-enfants (dynamique):


Il y a une corrélation entre le revenu des parents et celui des enfants, car il y une
“reproduction sociale”, premièrement les parents transmettent du patrimoine, du capital
culturel, et social à leurs enfants, ils sont donc avantagés au début de leur vie active. Il n’ont
pas de difficultés financières pour pouvoir accéder aux grandes écoles.
III) - Comprendre que les différentes formes d’égalité
permettent de définir ce qui est considéré comme juste selon
différentes conceptions de la justice sociale.

1) Les différentes formes d’égalité :

Égalité de droits : Tous les membres de la société doivent être traités également par
la loi, au-delà de leurs particularités et de leurs différences.

Égalité de chances : Égalité visant à assurer à chacun un même accès effectif aux
biens et positions. Cela suppose la suppression de toute forme d’inégalité : on parle
d’égalité réelle.

Égalité de situations : Égalité permettant aux individus d’échapper au destin de leur


groupe social et s’attachant à réduire les inégalités de départ (contexte familial,
héritage, relations,...)

2) Les différents conceptions de la justice sociale :

L’utilitarisme : La société est juste lorsque le niveau de bonheur des individus qui la
constitue est le plus élevé, le maximum est atteint lorsqu’il est impossible
d’augmenter la satisfaction d’un individu sans diminuer celle d’un autre.
Jeremy Bentham

L’égalitarisme libéral : La société est juste si elle respecte la priorité au principe de


liberté et d’égalité des chances, ainsi qu’aux inégalités positives, lorsque ces
inégalités avantagent les plus défavorisés. Égalité des chances John Rawls

L’égalitarisme strict : La société est juste si elle vise à réduire les inégalités au
maximum, l’abolition de l’exploitation et la liberté de se servir dans les richesses sont
donc des priorités. Égalité des situations Karl Marx

Le libertarisme : La société est juste lorsqu’elle respecte les libertés individuelles,


l'État à alors pour rôle de garantir ces libertés individuelles et fondamentales. Égalité
des droits La société est juste si elle vise à réduire les inégalités au maximum,
l’abolition de l’exploitation et la liberté de se servir dans les richesses sont donc des
priorités. Égalité des situations Friedrich Hayek
IV) - Comprendre que l’action des pouvoirs publics en matière de justice
sociale (fiscalité, protection sociale, services collectifs, mesures de lutte
contre les discriminations) s’exerce sous contrainte de financement et fait
l’objet de débats en termes d’efficacité (réduction des inégalités), de légitimité
(notamment consentement à l’impôt) et de risque d’effets pervers
(désincitations).

Justice sociale: (fiscalité, protection sociale, service collectifs, mesures de


lutte contre les discriminations):

Fiscalité: Correspond à l’ensemble des impôts et des taxes perçus par les administrations
publiques. Les prélèvements obligatoires comprennent les impôts, les taxes et les
cotisations sociales. Ils financent les services collectifs et le revenus de transfert.

Protection sociale: Cela recoupe l’ensemble des mécanismes de prévoyance collective,


permettant aux individus de faire face aux conséquences financières des risques sociaux
(vieillesse, santé, famille, emploi). Pour 1000 euros de dépenses publiques, 575 sont
utilisées pour la protection sociale.

Services collectifs: Les services collectifs correspondent aux productions non marchandes
mises à disposition par les pouvoirs publics et financées par les prélèvements obligatoires
(éducation, santé, logement social…). Selon l’Insee, c’est la production de services collectifs
non marchands qui contribue le plus à réduire les inégalités de niveaux de vie.

Mesures de lutte contre les discriminations: mesures de discrimination positive tel que des
coups de pouces aux classes sociales les plus défavorisées, pourcentage minimal de
bacheliers retenus bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée ou création de voies
spéciale d’entrée à science po paris pour les lycéens d’établissement de quartiers
défavorisés.

Contraintes de financements:

L'État ne peut pas dépenser indéfiniment pour agrémenter la justice sociale car ceci
provoque une augmentation de la dette publique qui dépasse aujourd’hui les 100 pourcents
du PIB au lieu de 60 pourcents maximum autorisé. Celle-ci s'accumule et doit être
remboursée par l'État chaque mois par des intérêts. Une autre contrainte s’exerce, c’est le
déficit public qui correspond au rapport entre les revenus et les dépenses de l'État il ne doit
pas être supérieur à 3 pourcents.
Débat en terme d’efficacité (réduction de inégalités):

On remarque que l’efficacité des mesures prises par l'Etat peuvent être remises en cause,
par exemple entre 2012 et 2019 le nombre de SDF en France a augmenté de 25% alors que
des investissements sont mis en place pour contrer cet effet. En France en 2020, 14
personnes sur 100 vivent sous le seuil de pauvreté.

Débat en terme de légitimité (consentement à l'impôt):

Le consentement à l'impôt se base sur:


- confiance dans l’administration
- sentiment de justice sociale

Pourquoi est t’il fragile aujourd’hui:


- accès aux services publiques compliqué
- baisse de la confiance dans l’administration
- sentiment d’injustice
- opacité sur l’utilisation des impots

Comment améliorer l'impôt pour en favoriser le consentement:


- plus de taxes progressives

Risques d’effet pervers:

Il existe des risques d’effets pervers, qui prennent la forme de désincitations:

- trop d’impot tue l’impot (courbe de Laffer)


- les prestations sociales à l’origine de trappes: l’état intervient, il verse des allocations
et des aides sociales, cela provoque de la désincitation au travail

Vous aimerez peut-être aussi