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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

Domaine – Sciences de la société

MENTION – ECONOMIE

LICENCE 1

Rapport de Stage « initiation à la lecture et à la Recherche »

Effectué au Centre de Recherche CEE

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LES CRISES FINANCIERES

Groupe : n°12

Par : ANDRIAMANANTSIHOARANA NY AINA HERIMANOHISOA

Numéro d’examen : 36.L1.E

Encadreur : Madame LALANANTENAINA Abelle Smith, Maitre de conférence,


Professeur à l’université d’Antananarivo

Année universitaire : 2022-2023

Session : Juillet 2023

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REMERCIEMENTS

Dans le cadre de l’élaboration de ce mémoire, nous voudrions tout d’abord remercier


DIEU qui nous a donné la force, le courage, la santé et la sagesse pour la réalisation du présent
ouvrage.
Ainsi, nous tenons également une reconnaissance et un grand merci, particulièrement à :
Monsieur RAVELOMANANA Mamy Raoul, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo. Toute notre reconnaissance pour nous avoir permis d’accéder au
sein de votre établissement.
Professeur RAMAROMANANA ANDRIAMAHEFAZAFY Fanomezantsoa,
Responsable du domaine science de la société et Doyen de la faculté d’Economie, Gestion et
Sociologie
Professeur RANDRIAMANAMPISOA Holimalala, responsable de la mention
économie
Madame LALANANTENAINA Abelle Smith, Maitre de conférence, Professeur à
l’université d’Antananarivo et aussi notre encadreur dans la présentation de ce présent devoir.
En dépit de vos multiples activités, vous avez bien voulu réserver une partie de votre temps
pour nous encadrer. En acceptant d’évaluer notre travail, vous nous accordez un très grand
honneur.
Nous tenons à témoigner notre gratitude pour votre contribution durant cette année
universitaire.
Tous les enseignants du département économie.
Nos vifs remerciements pour vos disponibilités et vos conseils qui nous ont guidés tout
au long de notre parcours.
Que tous ceux ou celles qui nous ont soutenu et qui n’ont pu être cités, trouvent ici
l’expression de notre profonde reconnaissance.

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SOMMAIRE

I-AVANT PROPOS

PREMIERE PARTIE

II-INTRODUCTION

III-SYNTHESE DU LIVRE DE REFERENCE

1. MANIFESTATIONS ET L’EFFET DESTRUCTEUR DE LA CRISE


FINANCIERE
2. CONSEQUENCES DIRECT D’UNE CRISE FINANCIERE

DEUXIEME PARTIE

IV-TRAVAIL A FAIRE

1. LES CRISES FINANCIERES DANS LE CAS DE MADAGASCAR


2. LES CAUSES MAJEURES DE CETTE CRISES FINANCIERES
APRES LA PANDEMIE A MADAGASCAR
3. LES CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE A
MADAGASCAR
4. SOLUTION PROPOSEE

V-CONCLUSION

VI-BIBLIOGRAPHIE
I. AVANT PROPOS
Dans le but de perfectionner l’apprentissage et l’étude dans le domaine de la société,
notamment dans la science économique, les étudiants en Licence 1 en économie de la Faculté
d’Economie, de Gestion et de Sociologie sont incités à proposer un travail de recherche et de
lecture. Ce travail est nécessaire pour le passage au niveau supérieur, autrement dit en Licence
2. L’utilisation d’un ouvrage économique avec un thème économique qui s’intitule «Les Crises
Financières» nous a permis de finir le travail et de perfectionner ce présent ouvrage.

Les crises financières ne constituent pas des accidents insignifiants. Elles nous parlent de notre
économie. Elles en révèlent, brutalement, les mécanismes et les défauts. Pédagogique, ce guide
décrypte les grandes crises, sans oublier la crise des subprimes et la crise de l’euro. Il examine
leurs causes, leurs conséquences et les réactions des autorités. Il pointe des évolutions majeures
intervenues ces dernières décennies, qui amplifient la fréquence et la gravité des crises,
notamment un capitalisme focalisé sur le court terme. Synthétique, ce guide propose une
initiation complète au phénomène de la crise financière. Brillant, il apporte un éclairage de haut
niveau sur un sujet d’actualité. Et dans un deuxième lieu, ce présent mémoire parlera de
l’impact des crises financières à Madagascar, des causes et des conséquences et aussi mon idée
personnelle sur le sujet.

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II. INTRODUCTION
Les crises financières sont des événements récurrents dans l`histoire du capitalisme,
depuis l`explosion de la Tulipomania en 1637 jusqu`à aujourd`hui, comme le rappelle Olivier
Lacoste. Mais c`est faux, et la vérité est qu`ils n`ont pas écouté les avertissements. J`ai vécu ce
que rapporte Olivier Lacoste: dans la première partie des années 2000, les nombreuses
propositions de supervision du système financier ont toutes été retoquées. On peut
particulièrement parler d`oubli par rapport aux enseignements de la crise de 1929 lorsqu`il
s`agit de la politique budgétaire et plus généralement de l`intervention publique dans
l`économie. Mais au niveau européen, les États ne savent plus investir, et jusqu`à ce jour ils
refusent toute politique budgétaire commune, tout New Deal. D`autre part, ils n`ont pas de
doctrine pour la transformation du système financier.. Pour le moment le capitalisme financier
évolue, il s`adapte aux nouvelles conditions réglementaires, il ne sera plus celui d`avant mais il
n`est pas encore assez profondément remis en cause ni dans ses pouvoirs, ni dans sa culture, ni
dans ses intérêts. Olivier Lacoste propose de saisir les traits communs des précédentes crises
financières, puis ce qu`il y a de différent aujourd`hui. De même, les bilans bancaires ont
énormément enflé et leur structure s`est dégradée, avec beaucoup trop de crédits « toxiques »
non remboursables par rapport aux fonds propres. La dette publique n`est pas la cause directe
de la crise de 2008, mais c`est certainement une des causes majeures des difficultés de relance
de l`économie. On permettra au marxiste que j`ai été et que je suis encore, mélangé au keynésien
et aussi au libéral, de rappeler que Marx analysait les crises du capitalisme comme des crises
de suraccumulation-dévalorisation du capital. Le levier d`endettement dans les trente dernières
années a été le moyen de gonfler des patrimoines exigeant de fortes rémunérations.

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PREMIERE PARTIE :

III. SYNTHESE DU LIVRE DE REFERENCE


1. MANIFESTATIONS ET L’EFFET DESTRUCTEUR DE LA CRISE
FINANCIERE

Les crises financières sont souvent oubliées. Cependant, elles sont des événements
majeurs qui peuvent perturber la réalité et les idées. En remettant en cause les évidences, elles
nous apprennent sur notre modèle économique. D'un autre côté, bien qu'ayant des
caractéristiques communes qui devraient être des signaux d'alerte, elles s'effacent. Nous ne
tirons aucune leçon des crises passées. L'oubli des détails n'est pas un problème. Cependant, le
fait que les symptômes des crises ne soient pas toujours identifiés à temps est préoccupant. Les
crises financières ont des conséquences significatives sur les économies et les sociétés. En 2009,
les économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont publié un livre intitulé "This Time is
Different , Eight Centuries of Financial Folly" pour prouver que la crise des subprimes n'était
pas une nouveauté. Selon eux, les crises bancaires sont récurrentes et très douloureuses dans
l'histoire. Elles sont souvent précédées d'une hausse des prix des actifs, suivies d'une forte
récession. Le PIB baisse en moyenne de 9 % en deux ans après la crise. Le chômage augmente
de 7 % en moyenne sur quatre ans. Les prix de l'immobilier chutent de 35 % en six ans après la
crise et les prix des actions baissent de 56 % en moyenne. Dans le monde réel, les crises révèlent
des évolutions majeures qu'on avait uniquement envisagées intellectuellement, sans les vivre
réellement. Par exemple, on constate que le centre économique du monde se déplace vers l'Est,
avec la Chine dépassant la France en PIB et maintenant l'Allemagne en termes d'exportations.
Banques populaires, a été fragilisée par la crise en septembre 2008. Elle a dû faire appel aux
fonds souverains, probablement des pays émergents, pour reconstituer son capital. Les crises
financières remettent parfois en question les idées dominantes. Elles obligent tous les acteurs à
reconsidérer les discours tenus pour des vérités acquises. Les avis sur l'innovation financière
ont évolué avec la crise des subprimes. Avant la débâcle, les innovations financières, dont la
titrisation, étaient vues de manière indifférente ou favorable. Soit on les considérait à tort trop
« techniques » pour susciter un débat politique, comme dans le cas des normes comptables, soit
on les considérait d'emblée comme un moyen d'améliorer l'efficacité des marchés. Après la
crise, l'opinion a accusé ces innovations d'être trop complexes, rendant les investisseurs
incapables d'évaluer les risques. La réglementation financière a également évolué. Avant la
crise des subprimes, la profession et les gouvernements considéraient cette idée comme
mauvaise.
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2. CONSEQUENCES DIRECT D’UNE CRISE FINANCIERE

L'heure était à la libéralisation. Le système économique menaçait de faire naufrage avant


de réaliser collectivement l'importance de la réglementation et de comprendre que le marché,
en particulier le marché financier, ne pouvait être laissé sans surveillance .Crédit facile avant
les crises. L'argent a été largement disponible lors des épisodes spéculatifs précédents. Les
banques ont accordé des prêts sans beaucoup de vérifications, permettant ainsi à de nombreuses
personnes de se livrer à une frénésie d'achats de titres. La Bourse américaine a connu une
envolée jusqu'en 1929 grâce aux achats à crédit. Au Japon dans les années 1980, il y a eu une
ruée sur l'immobilier en raison des prêts illimités des banques. Avant la crise de 2008, les
marchés des actions et des logements étaient en plein essor grâce à un accès facile au crédit,
une tendance à ignorer les risques et une augmentation excessive de la quantité de monnaie en
circulation. La crise des subprimes a été précédée par une hausse significative de l'endettement
des ménages. En une décennie, leur dette par rapport à leur revenu disponible a augmenté de
manière considérable : de 50 % à 83 % en France, de 53 % à 118 % en Espagne, de 93 % à 138
% aux États-Unis et de 102 % à 173 % au Royaume-Uni. Orléan A. voit une montée en flèche.
De l`euphorie à la panique, op. cit. Les ratios de dette privée, souvent publiés, ne suscitent guère
d'inquiétude de la part des autorités économiques, ce qui est surprenant. Il y a une expression
qui dit qu'il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

L'optimisme déraisonnable, la certitude collective d'avoir découvert une recette miracle


(un moyen inédit de s'enrichir rapidement ou de permettre aux ménages pauvres d'accéder à la
propriété), le crédit facile et bon marché : tous ces signes annonciateurs de crises financières
auraient dû être repérés depuis longtemps. Pourtant non ! Après chaque orage, les intervenants
oublient rapidement. La fièvre revient. Elle est amplifiée par des taux d`intérêt bas.
L`engouement se fixe sur un nouvel objet. En janvier 2015, malgré la situation économique
morose de la zone euro, la Bourse de Paris a atteint son niveau le plus élevé depuis juin 2008,
grâce à l'optimisme suscité par les actions décisives de la BCE. Cette réaction peut être due au
désir de retrouver rapidement les anciennes habitudes et de revenir à la normale. Elle peut être
le signe du refus de regarder des évolutions angoissantes dont personne ne sait comment elles
se dénoueront. Par exemple, qui veut se demander sur quoi vont déboucher les déséquilibres
macroéconomiques mondiaux ou les problèmes de croissance chinoise ? Mieux vaut penser à
autre chose ! Pourquoi s'alarmer lorsque l'on peut continuer à s'enrichir rapidement ? Les
fraudes ne laissent aucune trace dans les mémoires. En décembre 2009, Bernard Madoff a été
arrêté, dévoilant ainsi la fraude financière connue sous le nom de « pyramide de Ponzi ». Ce
schéma d'arnaque implique la création d'un fonds d'investissement dans lequel les premiers
4
investisseurs sont rémunérés avec l'argent des nouveaux investisseurs, plutôt qu'avec les
bénéfices réalisés par les placements. Ce système, qui s'effondre toujours, n'est pas nouveau. Il
est nommé d'après Charles Ponzi, qui a créé cette arnaque à Boston dans les années 1920. La
chaîne de Ponzi a été utilisée par Marthe Hanau dans le film La Banquière dans le Paris des
Années folles. L'amnésie n'est pas toujours totale. Certains apprennent des crises passées pour
minimiser les dommages lorsque la tempête éclate. Ben Bernanke, ancien président de la Fed
de 2006 à 2014, a étudié la crise de 1929 pendant son parcours universitaire. Cette connaissance
lui a bien servi lors de la gestion des subprimes ! Le livre ne ressemble pas à une enquête
policière qui attribue les crises à quelques individus coupables. Il ne vise pas à mettre en
évidence des comportements criminels mais plutôt à comprendre les logiques en jeu, les
séquences qui renvoient parfois à la nature du système économique, comme le pouvoir pris par
le capitalisme financier. Le texte analyse les causes, la propagation et les moyens de combattre
les crises, sans sensationnalisme. Les enchaînements sont complexes. Les décisions
individuelles parfaitement rationnelles peuvent entraîner des résultats catastrophiques au niveau
collectif, laissant entendre que le système économique dans son ensemble est défaillant. Les
crises ne sont pas des accidents insignifiants : elles nous parlent de notre économie. Pourquoi
des individus, vers 1630, vendent-ils tout pour acheter des tulipes...et finissent ruinés ?
Comment l'impossibilité des ménages pauvres aux États-Unis de rembourser leur emprunt
immobilier déclenche-t-elle une crise bancaire mondiale dans les années 2000 ? Pourquoi les
États doivent-ils éviter une « panique » bancaire et empêcher les ménages de vider leurs
comptes ? Les marchés financiers sont-ils caractérisés par une alternance d'euphories et de
pessimisme ? Pourquoi la zone euro a-t-elle souffert d'une crise des dettes publiques, alors
qu'elle n'est pas plus endettée que les États-Unis ? Avant d'entrer dans le vif du sujet, le
préambule de cet ouvrage souligne les enjeux de la monnaie et du financement.

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DEUXIEME PARTIE :

IV. TRAVAIL DE RECHERCHE


1. LES CRISES FINANCIERES DANS LE CAS DE MADAGASCAR
Après un pays touché de l’impact du COVID-19, une crise sanitaire dévastatrice pour
Madagascar. Une crise néfaste à échelle mondiale mais qui a notamment marquée Madagascar
dans le développement économique de ce pays. Entre autre, en 2020 après la pandémie
mondiale de COVID-19, la crise sanitaire est rapidement devenue une crise financière et
économique pour le pays. En effet, le pays a vu son économie se dégrader à travers le temps et
le gouvernement qui n’a d’autre choix que de subir les dégâts causés par cette crise sanitaire.
D’après la déclaration de Marc Stocker, économiste principal de la Banque mondiale à
Madagascar « Dans un contexte de ralentissement économique face à de nouveaux chocs, il est
devenu urgent pour le gouvernement de mettre en œuvre des réformes audacieuses pour
stimuler l’investissement privé et la création d’emplois, améliorer la gouvernance du secteur
public et renforcer la résilience aux chocs ». Autrement dit, le développement du pays continue
d’être entravé par le faible potentiel de croissance du pays et son exposition à crises fréquentes
profondes et persistantes.

D’après un rapport de la Banque mondiale après la crise sanitaire causée par la COVID-19, la
réduction de la pauvreté a peu progressé avant la crise. Mais malgré le retour à l’ordre
constitutionnel, la réouverture des principaux marchés d’exportation et de réengagement de
partenaires techniques et financiers, la croissance n’a atteint que 3,5% en moyenne de 2013 à
2019, à peine supérieure à celle de la croissance démographique et s’est avérée bien plus faible
que la reprise du milieu des années 2000. Dans l’ensemble, le produit intérieur brut(PIB) par
habitant a augmenté à un taux moyen de 0,7% par an durant la période d’avant crise, ce qui
était insuffisant pour sortir une partie significative de la population de la pauvreté.

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CROISSSANCE DU PIB

Source : INSTAT, Banque mondiale

TAUX DE PAUVRETE

Source : INSTAT, Banque mondiale

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2. LES CAUSES MAJEURES DE CETTE CRISES FINANCIERES
APRES LA PANDEMIE A MADAGASCAR :
a) Le COVID-19 :

Un pays déjà en difficulté même avant la pandémie de COVID-19 mais totalement dévasté
économiquement après cette crise sanitaire. Une crise sanitaire dévastatrice qui a touché
Madagascar dans tous les domaines sans exception. Tous les secteurs de travail ont été touchés
par cette crise et manifestement cela a engendré une crise économique dans tout Madagascar.
D’après les faits en 2019, le confinement bouleverse beaucoup de chose comme le tourisme.
Madagascar est une île isolée et se nourrit particulièrement des importations de produits finis
et d’aliments à consommer. Beaucoup d’importation ont été interrompu et le pays a été isolé et
Madagascar ne peut pas encore faire face à l’autosuffisance alimentaire donc le gouvernement
fait face à l’inflation. Le prix des articles et des aliments sur le marché ont augmenté de façon
géométrique et les habitants et peuple de cette grande nation ont souffert de cette inflation. Cela
est un des facteurs de la crise économique après la crise sanitaire en 2020.

Aussi le tourisme qui est un des facteurs dans l’économie de Madagascar grâce à ses richesses
naturelles et les ressources rares que possèdent la grande île a été impacté par la crise sanitaire.
Les touristes ne pouvant pas entrer librement dans le pays ont fait en sorte que le tourisme à
Madagascar prenne une tournure régressive. Et même le tourisme local en est impacté par la
crise sanitaire, les habitants de Madagascar et les férus de voyage n’ont pas le choix que de se
contenter de rester à la maison.

Les ménages limitent leur dépense à cause du confinement, l’économie alors ne tourne pas
normalement et le pays n’est pas mieux placé dans le développement de son économie. Tout
cela est la cause de la crise financière après le Covid-19 et même jusqu’à aujourd’hui,
Madagascar subit encore l’impact de cette crise sanitaire qui vrai semblablement devient une
crise financière et économique. Le gouvernement à son tour n’est pas en position de redresser
l’économie malgache.

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b) La guerre Russo-Ukrainienne

La guerre à échelle mondiale qui implique la Russie et l’Ukraine donne un effet dévastateur
notamment pour le peuple malgache. A citer que l’augmentation du prix du pétrole touche la
grande île. A Madagascar le prix de l’essence avant la guerre Russo-Ukrainienne était à 4100
Ar et après la guerre, cela a augmenté à 5900 Ar. Le peuple malgache étant dépourvu de moyen
ne peut pas se permettre de consommer une énorme quantité de carburant. A effet symétrique,
le frais de transport pour les bus et « taxi be » augmente avec le prix du carburant. Si le frais de
transport était à 500 ar avant cette crise, le frais de transport de taxi-be aujourd’hui est à 600 ar.
Une incompétence et aussi l’effet de la guerre nomme coupable le chef de l’Etat malgache et le
gouvernement malgache.

3. LES CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE A


MADAGASCAR

Le passage de cette crise financière n’est resté sans conséquence, cette crise affecte tous les
secteurs et est facteur de la baisse de productivité dans le pays. Le pays alors se penche vers
une économie bouleversée par la crise sanitaire et le développement de l’économie malgache
stagne et on constate même une chute dans cette économie.

Le taux de pauvreté a augmenté si vite en 2020 à cause de la crise sanitaire, près de 1,4 millions
de personnes habitant à Madagascar ont basculé dans l’extrême pauvreté. L’impact de l’arrêt
brutal des activités économiques a été grave. Le marché et le commerce sont les secteurs les
plus touchés par la crise. La productivité des entreprises a diminué en raison de la baisse de la
demande de leurs produits par les ménages. De ce fait, on assiste à des fluctuations de prix et
une forte inflation et qui est facteur de bouleversement de l’économie de Madagascar. Le niveau
de vie baisse alors que les produits sont très chères, difficiles à consommer.

Cette crise a augmenté rapidement le nombre de chômeurs, les pertes d’emplois dans le scteur
de l’industrie, du tourisme, du transport et des services ont été considérables ainsi que les
revenus des travailleurs du secteur informels ont été touchées à cette perte à cause du
confinement. Des échanges commerciaux qui sont une grande source de croissance
économiques on cessés.

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Source : Instat

4. SOLUTION PROPOSEE

Dans un premier lieu, une crise financière est une chose à prévoir avant de prendre des décisions
économiques importantes dans un pays. Le gouvernement et le chef d’Etat doit être capable
d’anticiper une telle chose avant qu’elle se produise. Ce n’est pas quand le problème arrive que
le leader doit y réfléchir, c’est bien avant ! Bien entendu la réalité est toujours différente de ce
que l’on avait pu imaginer… Mais le fait d’avoir réfléchi en amont donne tout de même des
repères pour prendre les bonnes décisions.

Après cela, vient une solution par la régulation. Le capitalisme est par essence amoral. En
suivant ce diagnostic, la crise est avant tout un excès du mouvement de dérégulation des années
70. La solution passe par une régulation notamment des marchés financiers. Cette solution,
plutôt à dominante juridique, passe par une refonte complète des lois et règlementations qui
encadrent le capitalisme selon l’agenda suivi par Roosvelt dès 1933 pour reconstruire le marché
financier après la crise de 29. Si on suit ce diagnostic à dominante juridico-administratif,
s’ouvre alors par le cloisonnement des circuits et des acteurs de façon à limiter les contagions,
à la manière du Glass Steagal Act de 1933 qui interdit aux banques de dépôt d’intervenir sur
les marchés financiers de façon à les préserver des emballements boursiers.

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V. CONCLUSION

Les crises financières sont des événements majeurs qui peuvent ébranler aussi bien le
monde réel que celui des idées. Elles remettent en cause nos certitudes et nous apprennent sur
l'économie. Cependant, elles sont souvent ignorées malgré leurs caractéristiques similaires et
leur pouvoir d'alerte. Chaque fois, on dirait qu'on ne tire aucune leçon des épisodes précédents.
Les détails des crises passées ne sont pas si importants. Cependant, le fait que les symptômes
de crises ne soient pas toujours identifiés à temps est préoccupant. Le secteur financier devrait
normalement se concentrer sur le financement des activités productives. La finance met en
relation les agents avec des capacités de financement (ménages) et les agents ayant des besoins
de financement (entreprises). On distingue deux types de finance : intermédiée et
désintermédiée. Le financement peut être effectué par les banques ou les marchés. Dans le cas
du financement intermédié, les épargnants déposent leurs fonds à la banque. Les banques
utilisent les ressources à court terme, comme les dépôts à vue, pour financer des emplois à long
terme, tels que l'acquisition de machines-outils par les entreprises. Cela s'appelle la
transformation. Les manuels décrivent le financement désintermédié comme la mise en relation
directe des agents ayant une capacité de financement avec ceux ayant un besoin de financement.
Dans ce cas, le marché financier est responsable de l'allocation de l'épargne. Dans certains cas,
ce marché est "organisé" (comme les grandes Bourses mondiales) ou non. S'il n'est pas organisé,
on parle de marché de gré à gré ou OTC. Selon la théorie de l'efficience, les marchés libres
répartissent les financements de manière optimale. Cela sera étudié dans cet ouvrage.

11
VI. BIBLIOGRAPHIE
Olivier Lacoste. (2015).Les crises financières.Eyrolles 2è édition

ISBN : 978-2-212-56221-7

https://www.banquemondiale.org/fr/country/madagascar/publication/madagasacar-economic-
update-navigating-through-the-storm-a-new-drive-for-reforms-in-madagascar-is-crucial

Instat, Banque mondiale

12
TABLES DES MATIERES
I-AVANT PROPOS ………………………………………………1

PREMIERE PARTIE

II-
INTRODUCTION…………………………………………………2

III-SYNTHESE DU LIVRE DE REFERENCE

3. MANIFESTATIONS ET L’EFFET DESTRUCTEUR DE LA CRISE


FINANCIERE…………………………………………………………3
4. CONSEQUENCES DIRECT D’UNE CRISE
FINANCIERE…………………………………………………………4-5

DEUXIEME PARTIE

IV-TRAVAIL A FAIRE

1. LES CRISES FINANCIERES DANS LE CAS DE


MADAGASCAR………………………………………………...…….6-7
2. LES CAUSES MAJEURES DE CETTE CRISES FINANCIERES
APRES LA PANDEMIE A MADAGASCAR
a)Le covid-19………………………………………………………………………..8

b)La guerre Russo-Ukrainienne…………………………………………………...9

3. LES CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE A


MADAGASCAR…………………………………………………….9-10
4. SOLUTION PROPOSEE……………………………………………...10

V-CONCLUSION…………………………………………………11

VI-BIBLIOGRAPHIE……………………………………………12

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