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Mémoire de Master
Wadia El azzouzy
Soutenu le : 28/09/2020
En premier lieu, je remercier mon Dieu qui m'a donné le courage et la volonté pour
réaliser ce travail.
Je tiens à remercier mon encadrant de mémoire M. ABDERRAZAK EL HIRI pour
ses encouragements, pour sa pertinence et ses explications et ses conseils ainsi que pour
le temps qu'il nous a accordé et ses orientations qui me font honneur.
Je voudrais également remercier tous les membres de jury d'avoir accepté de participer
à l'évaluation de ce travail.
Enn, mes remerciements vont à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Merci à tous
1
Dédicaces
À mon frères AYOUBE et ma s÷ur NAJWA pour avoir toujours été le meilleur
exemple.
A mes chères amies IMANE, MAJDA et ASMAE, je vous remerciez pour votre sou-
tient et pour vos mots d'encouragement, qui m'ont accompagnés durant tout mon cursus.
A tous ceux qui m'aiment, et qui ont su me faire remonter le moral en période de
doute.
Merci inniment !
2
Sommaire
Conclusion générale 74
Bibliographie 75
ANNEXES 77
3
Introduction
4
Il s'agit d'évaluer l'impact des dépenses publiques sur la croissance économique et de
déterminer le lien causal entre les dépenses publiques et la croissance.À la lumière des dé-
veloppements précédents, l'objet de notre travail est d'essayer d'analyser , et d'apporter
des éléments de réponses à la question principale suivante :
Quel est l'impact des dépenses publiques sur la croissance économique en Maroc ?
5
Chapitre 1
L'interventionnisme économique de
l'Etat et des dépenses publiques
Les dépenses publiques ont long temps été considérés comme une destruction des
richesses tirées de l'impôt sur personnes physiques. L'État n'avait que des taches admi-
nistratives, militaires et n'eectuait aucune production. Aujourd'hui'hui, l'État n'a pas
seulement que des activités administratives, l'exercice de ses attributions le conduit à
intervenir dans le domaine de la production économique. Le poids d'un État dans une
économie peut se mesurer par la part de ses dépenses publiques dans le produit intérieur
Brut (PIB). Mais une utilisation ecace des dépenses publiques exige une connaissance
précise de leurs répercussions économiques.
L'État entant qu'agent économique, fournit à la collectivité des prestations innombrables
dans des domaines aussi varies que la sécurité, l'énergie, l'éducation, les transports, la
santé, la défense, ainsi que la préservation de l'environnement. D'autre part, l'État est un
ensemble de structures économiques et sociales qui intervient en qualité d'agent écono-
mique dans le développement de la nation et ce dans le cadre d'une stratégie rééchie.
Dans ce chapitre, nous allons essayer d'explorer certaines théories qui ont pris en débat
les dépenses publiques et l'interventionnisme de l'État. Ceci explique l'organisation de ce
chapitre en deux sections : la première section elle exposera les conceptions économiques,
sociales et politiques de l'État.Quant à la deuxième, sera réservée aux concepts des dé-
penses publiques.
6
1.1 L'intervention économique et sociale de l'Etat :
(présentation général)
Dans cette section, nous allons essayer d'explorer certaines théories qui ont pris en
débat les dépenses publiques et l'interventionnisme de l'État.
Comme la très justement, signalé Laont (1988) : à chaque théorie de l'Etat cor-
respond une théorie spécique de l'économie publique 1 . En eet, l'une des constations
majeurs observées dans ce domaine est que la perception de l'intervention de l'État, change
d'un courant de pensée à un autre. Et parfois dans le même courant on trouve diérentes
perceptions de l'État. C'est le cas incontestable des théories économique du développe-
ment.
Il existe trois grandes théories économiques de l'Etat. Ils s'agissent des approches : néo-
classique, marxiste et keynésienne.
A- L'approche néo-classique
text La théorie néo-classique est essentiellement une théorie micro-classique. Elle ne
réserve qu'une place très limitée à l'intervention de l'État dans les activités écono-
miques. Il est clair en eet que dans ce contexte, l'intervention de l'État n'est suscitée
que lorsqu'il s'agit de problèmes liés à l'inadéquation des schémas concurrentiels avec
les faits. Selon les analyses théoriques de Walras et Pareto, la règle générale pour
maximiser le prot et avoir l'équilibre au niveau de la rme est la réalisation de l'éga-
lisation du prix et du cout marginale, ceci est appelé l'optimum de bien être .
L'optimum, dans ces conditions, est une situation dans laquelle l'allocation des res-
sources rares est telle que le bien être d'un individu ne peut être augmenté sans qu'en
même temps ne soit amoindri celui d'un autre individu 2 .
Cependant, les hypothèses du modèle de l'optimum de Pareto sont vériées. Le fonc-
tionnement naturel de l'économie privée concurrentielle est tel qu'en pour suivant la
satisfaction de ses propres besoins, chaque individu concourt en même temps à celle
de ses semblables.
1. J.J. Laont, Fondements de l'Économie Publique , Édition Économisera. Paris, 1982.p.120
2. H. Denis, L'histoire de la pensée économique , Editions PUF, Paris 1973. p.521.
7
A ce moment la, les diérents intérêts entrent en parfaite harmonie avec l'intérêt gé-
néral.
Dans ce cas, l'action de l'Etat dans le système ne se produit pas, étant donné qu'au-
cun déséquilibre n'apparait pour lui permettre l'appropriation de telle ou telle activité
économique.Lorsque le marché de concurrence pure et parfaite ne conduit plus à l'op-
timum de Pareto, à ce moment là, il est nécessaire de faire appel à d'autres processus
d'allocation telle que l'appropriation publique.
A cet égard, la principale justication de la prise en charge d'une prestation publique
ou de l'intervention publique sur un marché est liée au fait que les conditions d'al-
location optimale des ressources ne sont souvent pas satisfaites parce que le marché
fonctionne imparfaitement, voire pas du tout. Dans la pensée néo-classique, le rôle
de l'État ne s'avère nécessaire que pour des raisons tenant à l'existence (de mono-
poles naturels) dans certains secteurs, au caractère indivisible de certains biens et à
la présence de rendements croissants.
B- L'approche marxiste
text L'école marxiste constitue une autre conception ou plutôt une série diérente de
conceptions qui se basent sur des postulats autres que ceux adoptés par les conceptions
capitalistes.
Marx souligne que le niveau spécique de l'Etat est celui de la superstructure juridico-
politique et son rôle général consiste à assurer la cohésion d'ensemble des diérents
niveaux de mode de production capitaliste 3 .
L'Etat est le lieu ou se condensent les contradictions sociales ou la lutte des classes
qui en est le moteur et l'expression contrôlée par lui dans les sens d'un moindre mal.
Marx possède une conception matérialiste de l'Etat. L'Etat est un instrument de do-
mination de la classe des capitalistes sur l'ensemble de l'économie capitaliste.
Selon Marx, la classe bourgeoise organise la production de manière à permettre la
reproduction du système économique. Parmi les éléments à reproduire se trouve la
force de travail qui seule crée de la valeur par rapport aux autres classe. C'està-dire
à un niveau ou l'octroi de l'Etat est déterminé pour répondre aux besoins suscités par
la classe détentrice des moyens de production.
8
En eet, la logique du système capitaliste est l'extorsion de la plus value, l'exploitation
de la force de travail, l'action de l'Etat est par conséquent, déterminée et dictée par
la classe dominante pour perpétuer cette exploitation 4 .
L'Etat intervient de façon multiple et de plus en plus spécique dans le domaine éco-
nomique. Il tente de réguler les rapports résultant du caractère inégal de la croissance
des structures et des conits divers qui en résultent, y compris les luttes des classes,
en les transformant, en stimulant la croissance.
C- L'approche keynésienne
text Cette théorie a été développée particulièrement lors de la grande dépression éco-
nomique des années 30, durant la période des reconstructions d'après-guerre et les
années 50.
La politique économique keynésienne, préoccupée par la lutte contre le chômage et la
remise du système sur les rails habituel, insiste sur la nécessité de réaliser dans toute
la mesure du possible une baisse du taux d'intérêt. Cette baisse peut être obtenue
grâce à une politique libérale de création de monnaie. Or, selon Keynes, cette manière
de procéder n'assure pas susamment d'investissement privé, l'Etat doit également
développer ses investissements.
En se basant sur le multiplicateur, Keynes peut préciser que l'investissement eectué
par l'Etat augmente rapidement l'emploi et le revenu et par conséquent la consom-
mation. Une assez large socialisation de l'investissement s'avère être le seul moyen
d'assurer le plein emploi 5 .
Pour la conception Keynésienne, l'intervention de l'Etat est devenue nécessaire, mais
son champs d'action ne doit pas s'étendre jusqu'à embrasser toute d'activité écono-
mique. Etant donné que l'ordre économique est harmonisé, le seul handicap est lié à
l'incapacité de réaliser la stabilité du plein emploi, cet handicap sera par conséquent
surmonté par l'action de l'État.
L'interventionnisme étatique, chez Keynes, consiste à mener une action globale qui
permet de régulariser et de faire progresser le système capitaliste et non à se canton-
ner dans certaines zones ou de se spécier à telle ou telle activité.
Barrère précise que la nalité de l'activité économique dont l'Etat (en tant qu'agent
économique) a la charge, n'est pas xée par le marché mais par la puissance publique.
4. H. Denis, L'histoire de la pensée économique. Op. cit. p.413.
5. J.M.Keynes,Théoriegénéraledel'emploi,del'intérêtetdelamonnaie",EditionsPayot,Paris1969.p.149.
9
Les orientations de l'activité publique ne sont pas fondamentalement liées au marché.
Par contre les décisions qui sont économiques dans l'ordre des moyens relèvent plutôt
de l'agent économique que de la puissance publique. Enn, pour faire prévaloir ses
choix et procéder aux ajustements nécessaires, l'Etat (agent économique) utilise la
contrainte qu'il possède du fait de son caractère conjoint de puissance publique 6 .
Il faut donc considérer deux domaines distincts dans l'ordre économique : celui des
rapports marchands et celui des rapports collectifs fondé sur l'intérêt général et mis en
÷uvre dans l'ordre de l'Etat agent économique particularisé par les contraintes qu'il
exerce.
L'Etat va intervenir directement ou indirectement, soit par la socialisation des inves-
tissements soit par la modication des propensions à consommer, en vue d'assurer un
équilibre de plein emploi et trouver une solution à l'inégalité des fortunes. Keynes opte
pour un accroissement de l'investissement par l'intermédiaire de l'État.
L'Etat a la charge de produire tous les biens que le secteur privé n'a pas intérêt à
produire soit à cause des investissements excessifs et peu rentables qu'ils exigent (cas des
infrastructures) , soit du fait de la non exclusion à la consommation une fois produits (cas
de l'éclairage public qui est à la portée de tout le monde- diculté de vendre l'éclairage
6. A. Barrère, La cohérence de l'économie publique, le plan et le marché , Editions Economica. Paris 1985. p. 85.
10
public à une personne seule).
Ici la question demeure l'ecacité productive. L'Etat doit chercher à maximiser le bien-
être collectif tout en tirant le meilleur parti des ressources productives disponibles. En
outre les investissements réalisés par l'Etat dans les biens collectifs ou publics sont géné-
ralement à l'origine des économies externes pour les entreprises. C'est le cas des dépenses
eectuées pour nancer la recherche et la formation professionnelle 7 .
7. L'intervention de l'Etat dans l'économie : du laisser-faire à la régulation Par Paulin IBAN KABAKA, Doctorant
LAM/UPPA
11
1.1.6 L'impact des trois fonctions économiques de l'État
Dans la réalité des politiques publique, les trois fonctions (La fonction d'allocation,
La fonction stabilisatrice, La fonction de redistribution) sont la plus souvent confondues.
Exemple : Budget l'Etat : si une politique prévoit d'alléger les impôts pour les catégories
sociale les moins favorisées concerne la fonction d'aectation.
Cette stratégie aura des implications en termes de redistributions dans la mesure où les
catégories modes tes bénécieront d'un pouvoir d'achat accru lié à une réduction de l'im-
pôt.
Cette politique sociale a aussi un eet sur le processus de régulation l'activité économique.
Les catégories ayant de faibles revenus ont une propension marginale à consommer par-
ticulièrement forte.Une baisse d'impôt à ce niveau peut donc générer une hausse de la
demande de biens de consommation.
Cette croissance de la demande peut ainsi contrecarrer l'amorce d'une récession qui ris-
querait à terme d'être créatrice de chômage.
La politique scale (aectation) peut avoir des conséquences en matière de redistribution
et de régulation de l'activité économique 8 .
12
2- Politique de relance
text La politique de relance a pour objectif de faire redémarrer l'activité écono-
mique grippée à cause de la rareté de liquidité ou qui est en récession en opérant
l'accroissement de la demande globale.
Dès lors, l'ensemble des mesures monétaires et budgétaires auront pour eet d'ac-
croître les liquidités dans l'économie par la baisse des taux d'intérêt, par l'augmen-
tation de la masse monétaire, par l'augmentation des dépenses publiques et par la
baisse des impôts.
13
bien-être des populations.
De ce fait, l'État agit par la réglementation (création du salaire minimum interpro-
fessionnel garanti en 1952, instauration de la 5 ème semaine des congés payés en
1982, loi Fillon sur les retraites en 2003, etc.), des grands travaux et les nationali-
sations. Ces nationalisations ont pour mission de prendre en charge les entreprises
en dicultés mais indispensables à l'économie nationale, de protéger la collectivité
par rapport aux intérêts privés, de doter l'Etat d'un pouvoir susant pour orienter
l'activité économique, de contrôler les entreprises stratégiques et d'accroître l'indé-
pendance nationale.
Passons à présent aux instruments d'intervention de l'économie dans l'orientation
de l'économie 10 .
Les dépenses de l'Etat constituent son moyen d'intervention aux activités économiques.
La manière dont elles sont réalisées peut ou non favoriser la croissance économique. Ainsi
il importe de distinguer les diérentes catégories des dépenses publiques.
La théorie économique propose plusieurs classications des dépenses publiques :
A- Classication administrative
1- La classication par ministère
text C'est la plus ancienne elle conduisait à une répartition des dépenses entre
ministères. Elle regroupe les dépenses d'après les autorités administratives qui les
eectuent 11 . Chaque ministre dispose d'un portefeuille de crédit qu'il gère dans
le cadre de ces compétences et ses missions. Cette classication permet de savoir
quels sont les secteurs ou les crédits évoluent. On peut citer par exemple :
10. L'intervention de l'Etat dans l'économie : du laisser-faire à la régulation par paulin ibanda kabaka, doctorant lam/uppa
11. Stéphanie Damarey, Finances Publiques , Finance de l'état, Finances locales , Finances sociales, Finances euro-
péennes ,Gualino éditeur EJA ,Paris ,septembre2006. p. 36.
14
♣ Education et culture
♣ Logement et urbanisme
♣ Industrie et services
♣ Santé et emploi
Cette méthode présente un inconvénient : l'organisation est contingente : des minis-
tères se créent, se fusionnent, disparaissent. . . On ne peut pas analyser l'évolution
des budgets dans le temps .La classication ministérielle n'est donc pas la plus
simple.
B- Classication économique
text On distingue les dépenses en fonction de leur rôle économique :
1- Dépenses de fonctionnement
text Lorsqu' elles ont pour but d'assurer l'entretien et la bonne marche des services
publics de l'état. La dépense de fonctionnement ne laisse subsister rien après elle,
on les appelle aussi les dépenses courantes 13 .
Elles permettent d'assurer l'exploitation courante des services publics. Elles concernent
principalement les dépenses de matériel, de fonctionnement de l'éducation et les
12. Gaudemet Paul Marie, Joël Molinier, nances publiques Budget /Trésor , Tome 1, Montchrestien, E.J.A ,7 ème
Edition, Paris 1996. p. 77.
13. Loïc Philip, nances publiques , éditions CUJAS, cinquième Edition, décembre 1995, Paris. p. 75.
15
subventions de fonctionnement accordé par les ministères aux établissements pu-
blics.
C- Classication fonctionnelle
text Elle consiste à regrouper les dépenses sur la base des secteurs d'intervention de
l'action publique, et elle repose sur l'identication d'un certain nombre de fonctions
assumées par l'État
Pour les fonctions régaliennes, c'est-à-dire de l'exercice de l'autorité, tel que la défense
14. Loïc Philipe, nances publiques . Op.cit. p. 75.
15. Gaudmet Paul Marie, nances publiques Budget /Trésor . Op.cit. p. 77
16
national et la justice, il est généralement admis que tous les citoyens doivent y avoir
accès sans contrainte. 16 .
- Les fonctions tutélaires de l'Etat, autrement dit les services public d'intérêt social,
ce sont les prestations de bien ou de services plus au moins imposées par l'autorité
publique et assurées soit par les administrations sans contrepartie nancière direct,
soit par le secteur privé avec une prise en charge nancière de l'Etat plus au moins
étendue, comme l'aménagement de territoire.
- cette catégories de dépenses, on trouve le plus souvent la volonté de l'Etat de déve-
lopper des infrastructures d'intérêt générale dont la rentabilité économique immédiate
n'est pas assurée en raison de l'ampleur de ses dépenses ou de satisfaire des besoins
qui relèvent des monopoles naturels tels que la distribution de l'eau ou de l'électricité.
- Les fonctions sociales (que l'on distingue ici du service public d'intérêt social men-
tionné plus Haut) correspondent essentiellement à une mission de redistribution et de
transfert. Cette classication permet de savoir quels sont les secteurs ou les crédits
évoluent.
17
Conclusion
A travers les fondements théoriques de l'intervention de l'État dans l'activité écono-
mique, il apparait que sont rôle a toujours été au centre des débats entre les économistes.
Les opinions divergent à travers l'histoire entre les diérentes écoles de la pensé écono-
mique. En eet, on distingue les approches essentielles qui ont mis l'Intervention de l'Etat
au centre de leur analyse à savoir :
- L'approche néo-classique : qui légitime l'intervention de l'État à condition qu'elle vise à
maintenir les conditions d'équilibre en présence de défaillances de marché ;
- L'approche marxiste traite l'État comme étant un instrument privilégié au service da
la classe économiquement dominant, en évoquant le phénomène de dévalorisation d'une
partie du capital (capital public) au prot du capital privé en dicultés ;
- L'approche Keynésienne considère que l'interventionnisme de l'État, en tant qu'entité
organique, ne peut se justier qu'en se situant dans ce courant .
Dans l'optique de la théorie néo-classique de l'Etat, l'intervention étatique dans les mé-
canismes d'aectation des ressources n'est que la résultante des phénomènes lies aux
caractéristiques de certains services destinés à la satisfaction des besoins d'individus vi-
vant en groupe.
L'Etat intervient dans la vie économique en utilisant des instruments budgétaire distincts.
Les dépenses publiques gurent parmi les plus importants instruments budgétaires que
l'État utilise pour agir sur les deux dimensions, économique et sociale. Elles servent d'ins-
trument de stabilisation macro-économique sur le court et le moyen terme et de levier
pour atteindre les objectifs de croissance économique sur le long terme, tout en assurant
une certaine forme de solidarité et d'équité sociale.
18
Chapitre 2
19
notion de la croissance a pris essor.La première section dénit les concepts de la croissance
ainsi queles notions qui lui sont associées.La deuxième section fera l'objet d'une revue de
la littérature sur la notion de la croissance.
20
pays par l'ensemble des branches d'activité pour une période donnée, indépendam-
ment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent 3 . Cette création de richesse
peut être considérée selon trois points de vue diérents, appelés les trois approches du
produit intérieur brut 4 :
? l'approche production
? l'approche revenu
? l'approche demande(ou approche dépense)
1- L'approche production
text L'approche par la production permet de mieux saisir la provenance de la ri-
chesse créée en particulier les contributions par secteur d'activité (construction,industrie. . . )
ou par type d'acteurs économiques (privés,publics,associatifs).Selon cette méthode,le
PIB se calcule en additionnant les valeurs ajoutées des agents économiques publics
et privés.c'est-à-dire de la diérence entre la production et la consommation inter-
médiaire.En eet,la production mesure la création de richesse et la consommation
intermédiaire sa destruction au cours du processus de production.La valeur ajou-
tée mesure donc la richesse eectivement mise à la disposition de l'économie par le
système productif 5 .
Ainsi, le produit intérieur brut selon l'approche production est calculé de la ma-
nière suivante :
2- L'approche revenu
text L'approche fondée sur les revenus consiste à faire la somme de tous les revenus
des facteurs,ou revenus primaires,gnérés dans le processus de production,plus les
impôts,moins les subventions sur les produits et la production pour une province
ou un territoire donnés.De façon plus générale,cela correspand aux revenus tirés
de l'utilisation du travail et du capital pour produire des biens et des services au
3. Bertrand Blancheton, science économique , Edition DUNOD, paris 2009, p. 2.
4. www.comptanat.frFrancis Malherb
5. https ://www.la nance pour tous.com
21
cours d'une période comptable. 6
Ainsi, le produit intérieur brut selon l'approche demande est calculé de la manière
suivante :
CF : la consommation nale
DSKD :la variation des stocks
FBCF :la formation brute de capital xe
X : les exportations des biens et services
M :les importations des biens et services
B- Le produit national brut (PNB)
text Le Produit National Brut (PNB) est un agrégat employé par certaines organisa-
tions International est à des ns de comparaison entre les pays.Il dière du PIB par
la prise en compte des revenus reçus ; ou versés , du reste du monde.
6. https ://memoireonline.com
7. www.comptanat.fr/ Francis Malherbe
22
Donc le PNB est une valeur marchande des biens et services nals nouvellement pro-
duits pendant un an par l'ensemble des agents économiques opérant dans le cadre
national et à l'étranger.
Le PNB se calcule de la manière suivante :
C- Le niveau de vie
text Le niveau de vie est donné par le logarithme du revenu national brut parHabitant
en parité de pouvoir d'achat (PIB par tête moins les revenus primaires à payer à des
unités non-résidentes,plus les revenus primaires à recevoir des unités non-résidentes),
an d'englober les éléments de la quantité de biens et services disponible par habitant
pour leur consommation.Autrement dit,la hausse du niveau de vie se traduit par une
élévation de plus en plus faible de l'IDH.
Par déterminants [ou sources] de la croissance économique,il faut en tendre tous les
facteurs qui contribu entréellement à l'accroissement de la production de l'économie dans
le temps 9 .
23
L'importance de ces facteurs dière en fonction de leurs eets sur la production, les quels
eets peuvent être des eets de court terme, de moyen terme et de long terme. Plusieurs
facteurs sont traditionnellement invoqués pour expliquer le processus de croissance éco-
nomique.Leur recours et la justication liée à leur utilisation ont suivi le développement
de la pensée économique.
Traditionnellement, trois grands types de facteurs de production peuvent être utilisés pour
expliquer la croissance :le travail, le capital et le progrès technique 10 .
A- Le facteur travail
text Dans une économie, le travail représenté par les capacités physique et intellec-
tuelles que les hommes mettent en ÷uvre pour produire les biens et services nécessaires
à la satisfaction de leurs besoins.Il s'agit de la totalité des forces disponibles pour
produire. Ainsi la contribution du facteur travail peut s'expliquer par plus grande
utilisation de celui-ci (aspects quantitatifs) ou par une ecacité (aspects qualitatifs).
1- L'aspect quantitatif :
text Se base sur la population active ainsi que celles n'ayant pas l'emploi (chô-
meurs) car la population active=actifs occupés+chômeurs, et cette population ac-
tive est xée par une durée de travail dans le cadre de la production de biens et
services. Le taux d'activité qui égalle rapport entre le nombre d'actifs d'une popu-
lation concerné et la totalité de cette population ne cesse pas d'augmenter à cause
de l'évolution démographique et l'arrivée de travailleurs étrangers. La population
active est dénie comme l'ensemble des personnes en âge de travailler, ayant ou re-
cherchant une activité rémunérée.Elle rassemble donc par convention :les personnes
ayant un emploi, les chômeurs au sens du BIT (Bureau International du Travail)
et les militaires du Contingent. L'évolution de la population activees tliée à deux
importance des générations catégories de facteur :
? l'importance des générations qui arrivent en âge de travailler à la n de la scola-
rité obligatoire (il s'agit ici d'un facteur démographique lié au taux de natalité,
? Les taux d'activité par âge des adultes ,dénis comme le rapport entre le nombre
d'actifs d'une tranche d'âge et l'eectif total de la tranche d'âge (il s'agit ici d'un
facteur institutionnel-âge de la retraite...-ou sociologique-travail des femmes,des
jeunes de 16 à 25ans...).
10. OLAND Granier, Croissance et cycle économique , Paris, 1995. p. 14
24
La quantité de travail disponible résulte non seulement du nombre de personnes
désirant travailler, mais également de la durée moyenne du travail.
A cet égard, on peut observer deux phénomènes : l'augmentation du nombre d'em-
plois à temps partiel et la réduction de la durée du travail. La réduction de la durée
du travail porte sur la durée de vie, l'année, la semaine ou la journée.Il ya un siècle,
un ouvrier travaillait jusqu'à la n des on existence, sans retraite. Aujourd'hui'hui
l'âge moyen de départ à la retraite en Maroc est de 63 ans 11 .
2- L'aspect qualitatif :
text Se base sur la qualité du facteur travail fournie par la main d'÷uvre qualiée
a n de réaliser la productivité.Cette dernière peut être mesurée par rapport à un
volume de production réalisé et un volume de travail nécessaires à cette production
.Productivité = production en volume /quantité de travail utilisée.Cette producti-
vité peut être évalue en fonction de trois caractéristique individuelles des personnes
actives : le niveau de qualications, l'Age, et le sex.
Les sources d'amélioration de la qualité du facteur travail résident dans le capital
humain via les capacités physiques et intellectuelles dont l'être humain est doté.
Ce capital s'accroit grâce à la formation continue. Au sein d'une entreprise, d'une
branche à l'autre, le facteur travail est rarement homogène.Sa diversité est généra-
lement appréhendée sous l'angle de la répartition par âge, par sexe,par qualication
et par Catégories Socioprofessionnelles de la population active.
L'âge des salariés est une variable prise en compte par les entreprises dans leur po-
litique de gestion du personnel. Les salariés les plus âgés sont nécessaires à l'entre-
prise en raison de l'expérien ce qu'il sont acquise et qu'ils peuvent transmettre.Les
jeunes salariés sont susceptib les quant à eux d'apporter des connaissances théo-
riques récentes, un certain dynamisme et un esprit d'innovation. C'est pourquoil'en-
treprise essaier égulièrement de bâtir une pyramide des âges optimal. Selon les ré-
sultats de léenquête nationale sur l'emploi, la population âgée de 15ans et plus a
atteint, en 2018,25.950.000 personnes, 11.979.000 sont des actifs (10.811.000 pour
vues d'un emploi et 1.168.000 en chômage) et 13.970.000 en de hors du marché de
travail.
En 2018, le taux d'emploi a atteint 41,7% au niveau national (35,9%en milieu ur-
11. https ://www.entreprendre.ma/ ( code de travail)
25
bain et 52% en milieu rural) ,65% parmi les hommes et 19% parmi les femmes.Il
est de 57,8 % pour la tranche d'âge 35-44 ans et de 20,2% pour celle de 15 à 24
ans.Bien que cette tendance concerne toutes les les professions, il reste cependant
plus marqué dans certaines catégories socioprofessionnelles que d'autres.
La qualication requise de la main d'÷uvre est diérente selon les emplois, mais
elle a souvent des fondements communs.On parle généralement d'emplois à domi-
nante de technicité et d'emplois à dominante d'organisation.En ce qui concerne
les emplois à dominante de technicité, la qualication repose sur uns avoir faire
permettant d'utiliser l'outil ( la machine, l'ordinateur...),de repérer d'éventuelles
défaillances et d'y remédier 12 .
B- Le Facteur Capital
text Le capital Est l'ensemble des biens qui existent à un moment donné dans une
économie donnée.Le capital inclut la totalité des biens reproductibles et non repro-
ductibles. Ces derniers recouvrent un ensemble hétérogène dont les principales com-
posantes sont les actifs nanciers et non nancier.On peut le dénir ainsi comme un
ensemble qui regroupe les actifs nanciers et non nanciers détenus par les agents
économiques à un moment donné. Par actifs nancier, ils désignent les actifs repro-
ductibles xes ou circulants d'une part et les actifs incorporels d'autre part.Pour les
actifs non nancières, ils représentent le capital physique.Le capital nancier regroupe
essentiellement des liquidités, les valeurs mobiliers et les prêts.
L'investissement représente la valeur des biens durables acquis par les unités produc-
tives résidente sa n d'être utilisées pendant au moins un ans dans leur processus de
production 13 .
Le facteur capital est protéiforme. On par le à la fois de capital xe, capital technique,
capital circulant, La première référence concerne le capital technique ou le capital xe
au sens de la compatibilité nationale. Par dénition, le capital technique est l'ensemble
des moyens de production utilisée pour produire des biens et services.Il est constitue
de la somme du capital xe et du capital circulant (stock de matières, etc.) et sa qua-
lité peut se repérer d'abord à sa productivité 14 .
Le capital technique est généralement composé de capital xe (terrains, bâtiments,
12. https ://www.hcp.ma/attachment/1307829/( principales caractéristique de la population active occupé en 2018)
13. BERNARDBernier,YVESSimon,Initiationàlamacroéconomie,8éme,EditionDUNOD.Paris,2001,p.508.
14. Granier Roland, croissance et cycles économiques , Pars, 1995, p14.
26
installations, machines), non détruit au cours du processus de production (utilisé sur
plusieurs périodes) et de capital circulant (énergie, matières premières, produits semi-
nis), transformé et incorporé au produit au cours du processus de production (détruit
au cours de la période). On peut noter dansnos sociétés dites tertiaires, une forte dé-
matérialisation du capital. Ainsi du matériel informatique ne peut fonctionner sans
logiciels.Ces derniers étant assimilés à du capital immatériel 15 .
L'accumulation du capital provient de l'investissement qui contribue à la croissance à
travers ces actions sur l'ore et la demande.
C- Le progrès technique
text Le progrès technique se dénit selon P.Rolle et D.Guillec comme : le progrès
technique est dénit de façon générale comme un accroissement de la croissance que
les hommes ont des lois de la nature appliquées à la production.Il consiste donc en
l'invention de produits et procédés nouveaux, qui augmentent le bien être des individus
soit par un accroissement soit par une transformation de la consommation .
Le progrès technique joue un rôle très important sur la croissance, il est un stimulant de
l'ore et de la demande en même temps.Car grâce au progrès technique, la productivité
des équipements s'améliore, et le travail moins qualié sera substitué par l'introduction
de nouvelle machines à haut niveau de qualication (travail plus qualié), et cela mène
à la création de nouveaux biens et nouveaux besoins 16 .
27
text Le calcul de la contribution de chaque facteur de production (travail et capital)
à la croissance économique (taux de croissance du PIB), montre que, même en te-
nant compte des améliorations des facteurs, une partie de la croissance économique
reste inexpliquée. C'est ainsi que P.Dubois montre qu'une partie signicative de la
croissance économique s'explique non par l'augmentation des quantités de facteurs de
production utilisés, mais par l'introduction du progrès technique.
Le progrès technique joue en eet un double rôle sur la croissance économique :
Ils timule la demande (création de nouveaux biens et nouveaux besoins, amélioration
des produits arrivés à maturité ou en déclin).
Ils timule l'ore (amélioration de la productivité des équipements, meilleure organi-
sation du travail) tout en modiant l'utilisation des facteurs de production.
Il contribue, d'une part à la substitution du travail qualié au travail non qualié
(l'introduction de machines plus sophistiquées nécessite des niveaux de qualication
plus élevés,on observe ainsi une modication de la structure des emplois) ,d'autre
part,à la substitution du capital au travail (le progrès technique en perfectionnant les
équipements les rend plus productifs et permet d'économiser du travail.Ceci a bien
sûr une conséquence non négligeable sur la montée du chômage et la réduction de la
durée du travail).
Une analyse plus ne de l'évolution de l'activité économique sur une longue période
permet de plus de mettre en lumière l'existence de plusieurs types de cycles économiques
qui s'emboitent les uns dans les autres.
1- L'expansion
text Le cycle de l'expansion est connu comme étant la phase de prospérité. Elle se
caractérise par l'augmentation de la production et de la demande sur une courte ou
17. Bousserelle Eric, croissance et uctuations , Sirey, 1997, p45
28
moyenne période, suivie d'un cadre économique solide, puis d'un taux de chômage
relativement faible et en n de l'augmentation du taux de croissance du PIB. Le
PIB (produit intérieur brut) est la valeur totale des biens et services produits dans
un pays. C'est un indicateur de la situation économique d'un pays.
2- La crise
text Le terme de crise désigne le moment bref de retournement de la conjonc-
ture.Elle est représentée par le point de retournement qui marque le début de la
phase de ralentissement de l'activité économiques.
3- La récession
text Cette phase est le début du ralentissement de la production.Après avoir été
au summum des on potentiel, l'économie commence à se contracter.Elle continue
à croître, mais en faibles proportions.C'est le revirement de l'économie suite une
essor considérable.
Après quel ques mois de PIB négatif, survient la crise économique, C'est la phase
négative du cycle économique. Elle se manifeste par une stagnation de sa activités
économiques et une diminution des niveaux et des possibilités d'emploi ainsi que
d'une baisse du volume de demande de biens et des services.
4- La reprise
text La reprise désigne la phase du cycle économique qui se caractérise par un re-
tour de l'économie à une phase d'expansion après une phase de récession.La reprise
représente donc le point d'inexion qui marque le retour d'une phase de croissance
de l'activité économiques ou tenue.Pour mieux comprendre ces phases du cycle
économique, on les représente sur le graphique suivant :
29
Figure 2.1 représentation d'un cycle économique
Source : www.guide-nance/cycleéconomique.
30
text Ce sont les cycles dont la duré est de vingtans en moyenne.Ces crises cor-
respondent aux investissements lourds mobilisant une de grandes sommes en capi-
tal.C'est le cas par exemple des crises connus par les sociétés de transport ou de
construction des bâtiments.
31
dèles post-keynésiens (Harrod-Domar) et néoclassiques (Solow) ont introduit un véritable
débat sur la question de la croissance équilibrée.Depuis les années 70-80, la croissance a
connu un nouveles sor sous l'impulsion des théoriciens de la régulation et de la croissance
endogène 20 .
Smith (1776), dans son ÷uvre La Richesse des Nations, avance l'idée selon laquelle
la division du travail est une source de productivité.Cette division du travail se trouve
renforcée par la participation du pays au commerce international (théorie des avantages
absolus).L'optimisme de Smith apparaît à travers les traits d'une croissance illimitée (elle
dure tant que l'on peut étendre la division du travail et le marché) 21 .
La spécialisation entraîne l'habilité à mener une opération donnée.Mais, elle donne aussi
la capacité à inventer des techniques et outils plus spécialisés et donc plus ecients.Il fait
allusion au cercle vertueux de la croissance qui annonce les nouvelles théories de la crois-
sance. Adam Smith intègre le stock de capital aux équipements, les habitudes acquises
sont importantes et utiles pour tous les membres de la société.En outre, dans son analyse
il met l'accent sur les économies d'échelle, la spécialisation, et le commerce international.
Cependant, il néglige le progrès technique dans le processus de la croissance.
Malthus (1798), quant à lui préconised eux facteurs essentiels pour la croissance : les
ressources naturelles et le travail.Toute fois, il néglige les rôles déterminants du progrès
technique et la formation du capital.Pour Malthus, le mécanisme principal qui condi-
tionne la croissance est la pression démographiqueet les besoins de subsistance de cette
population croissante.L'équilibre sera atteint grâce aux diérentes catastrophes,à savoir la
famine,la peste.Donc,la croissance économique sera possible selon Malthus,si l'on maîtrise
la croissance démographique par des mariages tardifs,ou par l'abstinence sexuelle.
En somme, la théorie de Malthus fait abstraction des variables macroéconomiques favo-
rables à la croissance.L'analyse de Malthus s'est a vérée fausse car il a oublié la contribu-
tion des inventions et technologies futures 22 .
Cependant, cette théorie n'est pas applicable dans les économies actuelles car elle ne
correspond pas à la réalité. Pour Ricardo(1819), la machine est des tructrice d'emploien
substituant le capital au travail par l'accroissement de la productivité du travail. Or, Da-
vid Ricardo ne s'intéresse seulement qu'aux eets de court terme du progrès technique
20. ECONOMIE GENERALE (Cours de Mr DIEMER)
21. Diemerarnaud, EconomieetGénérale :lacroissanceéconomique,revuéconomique,volume03,2003, p96
22. Samuelson et Nordhausen (1995), en Macroéconomie Page : 768
32
et non à long terme.A long terme, de nouveaux emplois peuvent être créés grâce aux
investissements. De plus,les deux facteurs capital et travail sont liés dans le processus de
production,et l'accroissement de la productivité du capital se fait au détriment du travail
et réciproquement. Néanmoins, il admet que le progrès technique peut relever la produc-
tivité dans l'agriculture. Ainsi, il reconnaît la puissance productive supplémentaire des
machines indispensables à la croissance forte du secteur agricole.
Les conclusions de Marx rejoignent celles des classiques. Pour ce dernier la croissance
économique n'est pas un phénomène durable.Son analyse est plus riche que celle des clas-
siques.Pour lui, la baisse de la croissance est due aux rendements d'échelle décroissants
dans l'industrie et non dans l'agriculture. Marx identie le progrès technique comme fac-
teur de productivité et il est l'un des pionniers des théories récentes sur la croissance
endogène. Il met l'accent sur les institutions politiques, sociales et économiques comme
facteurs déterminants de la croissance économique.
Schumpeter (1935) a une analyse diérente de Marx.Il met l'accent sur le progrès tech-
nique pour relancer la croissance plus que l'accumulation du capital.A cet eet, il rejette
totalement l'analyse de Malthus et de Ricardo concernant la contrainte imposée par la
pression de la population. Pour Schumpeter les recherches et développement permettent
d'accroître la productivité et d'innover en créant de nouveaux produits grâce à la tech-
nologie. Par conséquent, l'économie est en perpétuelles mutations. Motivé par le prot,
l'entrepreneur est à la recherche continue des innovations 23 .
Les innovations correspondent à l'invention et à la réalisation de nouvelles combinaisons
qui se résument comme suit :
l' introduction de nouveaux biens ;
l'introduction de nouvelles methods de production ;
l' ouverture de nouveaux marches ;
la conquête et la découverte de nouvelles sources de matières premières ;
une nouvelle organization pour l'industrie.
De manière générale, les classiques considèrent la croissance économique comme résultant
de l'accumulation du capital, c'est-à-dire de la quantité d'instruments (moyens de pro-
duction produits, selon smith)à la disposition des travailleurs.
A la suite de Malthus, Smith, Ricardo, d'autres auteurs classiques comme Mill, ont eu à
23. les determinants de la croissance economique en republique centrafricaine
33
développer leur point de vu.Avant d'aborder la contribution du modèle néoclassique de la
croissance nous allons présenter un aperçu de la pensée keynésienne de la croissance.
34
marginale du capital est décroissante et tend vers zéro. Dans ces conditions, l'accumu-
lation du capital augmente la production mais de plus en plus lentement car le travail
est constant.Or, pour qu'il yait croissance à long terme, il faut des rendements d'échelle
croissants. _ Dans le modèle de Solow,l'augmentation des facteurs de production (travai-
letcapital) explique une part de la croissance.C'est donc parce qu'il ya une augmentation
de la population (facteur travail) et des investissements (facteur capital),qu'il ya de la
croissance.Toutefois,la plus grande part de la croissance n'est pas expliquée par ces deux
facteurs,mais est due à un facteur résiduel.Il s'agit du progrès technique, dont on ne
connaît pas vraiment l'origine (certains disent que c'est un facteur tombé du ciel ). Les
causes de la croissance (augmentation de la population et progrès technique) sont donc
exogènes :le modèl en'explique pas leur origine 25 .
Le modèle de Solow soure toutefois de plusieurs limites :
Il suppose que l'épargne est favorable à la croissance.Or, àc ourt terme, comme le
soulignent les keynésiens,une hausse de l'épargne (donc une baisse des dépenses)est sus-
ceptible de faire basculer l'économie dans la récession et d'entraîner une hausse du chô-
mage.Selon la logique keynésienne,c'est au contraire la perspective d'une forte demande
qui incite les entreprises à investir.
Le modèle de Solow met en évidence l'importance du progrès technique pour la crois-
sance à long terme, mais il ne par vient pas à expliquer ce lui-ci.Le progrès technique est
exogènedans son modèle,c'est-à-dire indépendant du comportement des agents. Para-
doxalement, selon Solow,la croissance dépend de quelque chose dont il ne connaît pasl'ori-
gine.Le progrès technique apparaît comme une manne dans son modèle :il tombe
duciel.Il faut donc que de nouvelles théories par viennent à expliquer d'où provient le
progrès technique(chose que feront les théories de la croissance endogène dans les années
quatre-vingt).
35
1980 26 .
Les théories de la croissance endogène s'appuient tout d'abord sur la remise en cause de
la loi des rendements décroissants :la croissance est un phénomène qui s'auto-entretient,
notamment grâce à l'extension des débouchés vers l'extérieur.
Ensuite, le progrès technique, jusqu'ici considéré comme résiduel, exogène et donc inexpli-
qué, est endogénéisé : on tente d'analyser son origine et sa dynamique propre.Il n'est
plus déterminé en dehors de la sphère économique (par des découvertes qui surgissent
au hasard ), mais provient de décisions institutionnelles (au niveau de l'éducation, de
la formation, de la recherche) et de processus cumulatifs d'acquisition et de diusion des
connaissances.
Ces choix endogènes des agents économiques (en particulier de l'Etat) sont générateurs
d'externalités positives, c'est-à-dire d'eets bénéques en direction d'agents économiques
qui n'ont pas payé pour en obtenir l'usage.Ces eets externes positifs peuvent également
favoriser des rendements croissants.Les nouvelles théories vont donc sepencher sur l'ori-
gine de ces eets externes.
Selon les nouveaux classiques, les eets externes agissant sur la croissance peuvent prove-
nir principalement de 3 sources :
Les investissements publics, selon R.Barro.Celui-ci envisagei ci,selon la tradition libérale,
une action structurelle et non conjoncturelle de l'Etat : des dépenses publiques d'infra-
structures (école, bâtiments, routes, etc.), qui concourent à une hausse de la productivité
des agents privés.Leur activité peut donc connaître des rendements croissants.
La progression du niveau des connaissances, selonP.Romer.L'Etat doit prendre en charge
des dépenses de recherche qui serai ent non protables pour un agent privé, car coûteuses
et de long terme. Grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communi-
cation, le produit de la recherche peut en suite être diusé quasiment instantanément et
gratuitement à l'ensemble des agents privés 27 .
Un apprentissage par la pratique ( le arning bydoing), selon K.Arrow. L'ensemble des
producteurs bénécie de l'expérience acquise par certains agents, qui diusent progressive-
ment leurs connaissances auprès des autres.Le progrès technique est donc de plus en plus
rapidement intégré,ce qui génère une hausse de la productivité du travail. L'exogénéité de
la croissance ôtait toute légitimité et toute ecacité à l'intervention de l'État.Les théories
26. www.institut-numerique.
27. Fiche de connaissnaces ( croissance et développement du capitalisme)
36
de la croissance endogène, bien que de liation néo-classique, confèrent au contraire à
l'État la mission des timuler le progrès technique pour agir sur la croissance.
conclusion
La croissance économique peut être dénie comme l'évolution à moyenne et long terme
du produit total et surtout du produit par tête dans une économie donnée.elle constitue
un instrument nécessaire pour le développement économique d'un pays.
Les dernières décennie sont clairement manifesté une renaissance de l'intérêt pour la com-
préhension du processus de la croissance,un domaine culminé par le modèle néoclassique
de Solow en (1956).Selon le quelle taux de croissance du revenu par tête est déterminé par
la taux exogène du progrès technique.la croissance d'équilibre du produit est donc indé-
pendante des comportements économiques et l'État est dans l'incapacité d'aecter le taux
de croissance de long terme.Dés lors, l'apparition des nouvelles théories de la croissance,a
exprimé l'impasse d'une croissance exogène. La réexamen des conditions permissives de la
croissance et l'enrichissement de la dénition du capital productif ont conféré à la théorie
de croissance endogène l'aspect d'un outil puissant et exible pour analyser la croissance
économique et les nombreux autres phénomènes qui s'y rattachent.
Cependant, dans le contexte actuel d'épuisement des énergies fossiles, certains économistes
et autres intellectuels mettent en avant l'idée de l'impossibilité d'une croissance innie tel
que tentent les économistes de la défendre. L'idée de la décroissance, bien qu'en situation
embryonnaire, tente de remettre en cause la course à la croissance qui va au détriment du
développement naturel des ressources de la terre.
37
Chapitre 3
La renaissance des théories de la croissance dans les années 1980 a également ravivé
l'intérêt des chercheurs pour vérier et comprendre les liens entre les dépenses publiques
et la croissance économique.Au cours des dernières décennies,les dépenses du secteur pu-
blic ont augmenté en raison de la participation accrue du gouvernement aux activités
économiques par l'intermédiaire de ses divers ministères, départements et agences.
Les dépenses publiques du point de vue de leurs importances n'ont jamais cessé d'être
l'objet de grands débats tant au plan théorique qu'au plan empirique.
Le débat sur la relation entre les dépenses publiques et la croissance économique n'est pas
récent dans la littérature économique.Les dépenses publiques constituent un instrument
pour nancer à la fois les objectifs de croissance et de redistribution.
Toutefois, le débat sur l'ecacité des dépenses publiques en tant qu'instrument de régula-
tion conjoncturelle a connu une ampleur considérable, tant par le nombre élevé d'analyses
théoriques et d'études empiriques aux quelles il a donné lieu que par l'importance des
implications en termes de politiques économiques. Cependant, il n'y a pas de consensus
ni sur le plan théorique, ni sur le plan empirique.
38
3.1 Revue de littérature théorique et empirique sur le
lien entre les dépenses publiques et la croissance
économique
Dans ce section nous allons présenter Une littérature théorique et empirique qui per-
mettra de mieux comprendre la relation entre les dépenses publiques et la croissance
économique ce qui nous aidera à élaborer un champ théorique pour mieux analyser em-
piriquement cette relation.
39
peuvent et devraient être utilisées pour améliorer la performance économique.
Dans le modèle keynésien, l'augmentation des dépenses publiques entraînent une crois-
sance économique plus élevée. Selon Keynes, les dépenses publiques sont un facteur exo-
gène qui peut être utilisé comme un instrument politique pour promouvoir la croissance
économique. La pensée keynésienne stipule que les dépenses publiques peuvent contribuer
positivementà la croissance économique 2 .
Par conséquent, une augmentation de la consommation publique entraînera vraisembla-
blement une augmentation de l'emploi, de la rentabilité et de l'investissement grace aux
eets multiplicateurs sur la demande globale. En conséquence, les dépenses publiques
augmentent la demande globale, ce qui provoque une augmentation de la production en
fonction des multiplicateurs de dépenses.
Le modèle de croissance néoclassique (Solow 1956), considère que les dépenses publiques
n'avaient aucun impact à long terme sur le taux de croissance économique. Les modèles
de croissance néo-classiques suggèrent que les politiques budgétaires ne peuvent pas en-
traîner des changements dans la croissance à long terme de la production, tandis que, les
économistes néo-classiques croient que le taux de croissance à long terme dépend de la
croissance démographique, du taux de croissance de la population active et du taux de
progrès technologique déterminé de façon exogène.
Barro (1989) dans son modèle de croissance endogène soutient que la croissance du PIB
est négativement liée aux dépenses de consummation du gouvernement.
Il soutient en outre que la consummation publique introduit des distorsions, mais ne four-
nit pas un stimulus compensateur pour l'investissement et la croissance.
En outre, il a déclaré qu'il y avait peu de relation entre la quantité de dépenses d'inves-
tissement du gouvernement et la croissance. L'étude de 1990 conrme que les dépenses
publiques consacrées à l'investissement et aux activités productives contribuent positive-
ment à la croissance, tandis que les dépenses publiques de consommation entrainent un
ralentissement de la croissance. Cependant, il est dicile de déterminer quelles catégories
de dépenses sont particulièrement classées en tant qu'investissement ou consommation
dans le travail empirique.
Il existe un certain nombre d'études publiées essayant de trouver la relation entre les
dépenses publiques et la croissance économique dans les pays développés et en dévelop-
2. Revue du Contrôle de la Comptabilité et de l'Audit ISSN
40
pement. Ces etudes ont utilisées des diérentes théories et des diérentes méthodes de
recherché pour spécier le modèle ; les résultats obtenus ont montrés que l'eet des dé-
penses publiques sur la croissance économique peut être négatif, positif ou même nul 3 .
Nurudeen et Usman (2010) ont remarqué que l'augmentation des dépenses publiques ne se
traduit pas par un développement signicatif en Nigeria. Utilisant une méthode d'analyse
désagrégée, ils ont étudié l'eet des dépenses publiques sur la croissance économique au
Nigeria entre 1970 et 2008 et ont constaté que les dépenses d'investissement totales du
gouvernement, les dépenses récurrentes totales et les dépenses d'éducation ont un eet
négatif sur la croissance économique ; alors que les dépenses publiques en matière de trans-
port ; de communication et de santé ont des eets positifs sur la croissance économique.
Hind Tahtah (2013) a trouvé, pour le cas Marocain sur la période (1970-2008), que les
dépenses publiques en formation du capital humain et en investissement agissent positive-
ment sur la croissance économique, alors que les dépenses budgétaires en consommation
ont un eet négatif sur l'activité économique. En appliquant le test de causalité de Gran-
ger, l'auteur a montré que toutes les natures des dépenses publiques causent la croissance
économique, et que la loi de Wagner n'est pas vérier pour le cas Marocain.
Les études empiriques sur la relation entre les dépenses publiques et la croissance
économique ont souvent cherché à analyser le sens, la nature et la signicativité de l'impact
des dépenses sur la croissance économique. Les études empiriques de la relation entre les
dépenses publiques et la croissance peuvent être regroupées en quatre categories :
41
(1960-2013) 4 .
42
peuvent aecter la croissance économique par deux principaux canaux. Par le premier
canal, elles augmentent le stock de capital de l'économie à travers l'investissement
public dans des infrastructures économiques et sociales ou à travers l'investissement
des entreprises publiques.
Par le deuxième canal, les dépenses publiques aectent indirectement la croissance
économique en augmentant la productivité marginale des facteurs de production oerts
par le secteur privé à travers les dépenses d'éducation, de santé et d'autres services qui
contribuent à l'accumulation du capital humain.
Dévarajan [1996] et Ventelou [2002] font la distinction entre dépenses gouvernementa
les productives et improductives et montrent que l'augmentation du taux de croissance
ne dépend pas seulement de la productivité des deux types de dépenses mais aussi du
choix optimal de la composition des dépenses publiques et ne trouvent aucune relation
signicative entre la croissance et le niveau des dépenses des administrations publiques
aux Etats Unis. De même, Dessus et Herrera [2000] aboutissent à la conclusion selon
laquelle les dépenses publiques de capital physique public avaient un impact positif sur
la croissance économique.
séries chronologiques
Le but de cette étude économétrique est d'étudier la relation de causalité qui existe
entre la croissance économique et les dépenses publiques pour le cas de Maroc.
43
variables dans cette étude s'est fait par rapport au but même de l'étude, à savoir
d'analyser l'eet des dépenses publique sur la croissance économique en Maroc. En
eet, notre choix est porté sur 4 variables économiques à savoir produit intérieur brut
(PIB), les dette publiques (DP), les dépenses d'investissement ( DI ), et dépense des
administration publique (DAPU).
1- La variable expliquée :
Le produit intérieur brut(PIB) est la valeur totale de la production in-
terne de biens et services par les agents résidents. Le PIB est la valeur expliquée
du modèle, il est considéré comme l'un des meilleurs indicateurs pour mesurer la
croissance économique. Son augmentation signie qu'il y a une croissance écono-
mique. Pour bien cerner l'eet des dépenses publiques sur la croissance économique
mesurée par le PIB, on utilise plutôt le PIB réel (à prix constant) au lieu du PIB
nominal (à prix courant).
44
données de la Banque Mondiale pour les dépenses des administration publique ,
Par ailleurs, nous avons utilisé le produit intérieur brut les dépenses des investisse-
ment , et les dettes publique qui sont fournies par le tableau de bord des nances
publique en maroc. Faute de disponibilité de données mensuelles et trimestrielles,
nous avons utilisé des données annuelles. La périodicité de nos séries s'étale de 2000
jusqu'à 2018 , soi t un total de 19 observations.
Dans notre cas, on a préféré utiliser les variables dans la forme logarithme, et si
elle reste toujours non stationnaire, on l'a diérencié ensuite. Le logarithme de ces
variables va nous permettre de lisser la série et d'estimer les coecients en termes
d'élasticité, qui nous permet d'interpréter les résultants avec plus de réalisme. Les
notations du logarithme des variables :
LPIB : Logarithme du produit intérieur brut
LDP : Logarithme des dettes publiques
LDI : Logarithme des dépenses d'investissement
LDAPU : Logarithme des dépenses des consommations des administrations
publiques.
Nous eectuons une régression multiple pour la variable produit intérieur brut en
fonction des variables dette publiques, dépense d'investissement et dépenses des
administration publiques. Puis nous commentons les résultants.
45
1- La Série du produit intérieur brut
text La gure ci dessous illustre l'évolution du produit intérieure brut en Maroc
de 2000 à 2018.
Nous allons analyser la série du PIB pour la période 2000-2018. A partir de graphe
ci- dessus, On constate une évolution progressive durant 2000 - 2018, Le graphique
de la série PIB fait ressortir une tendance à la hausse, ce qui nous permet de dire
que la série n'est pas stationnaire.
46
Figure 3.1 évolution du dette publique
Source : Elaborée par nous même à partir du logiciel R
47
Figure 3.2 évolution de la série des dépenses des investissements
Source : Elaborée par nous même à partir du logiciel R
Les dépenses d'investissement du budget de l'Etat ont connu une forte accélé-
ration depuis l'année 2005 à 2018. Le graphique de la série DP fait ressortir une
tendance à la hausse avec quelques irrégularités ; ce qui nous permet de dire que la
série n'est pas stationnaire.
48
Figure 3.3 évolution de la série des dépenses des administrations publiques
Source : Elaborée par nous même à partir du logiciel R
Nous allons analyser la série des dépenses des administrations publiques pour
la période 2000-2018. A partir de graphe ci- dessus, On constate une évolution
progressive au début de la période entre 2000 et 2003, ensuite une décroissance
remarquable entre 2003 et 2004, Mais dans les années 2011-2016 on constate que
les dépenses des administrations publiques ont rejoint leur évolution croissante A
partir de 2005, les DAPU connu une tendance à la hausse.
Le graphique de la série DAPU fait ressortir une tendance à la hausse ; ce qui nous
permet de dire que la série n'est pas stationnaire.
49
Modèle 3 : Avec Tendance et Constante
Modèle 2 : Avec Constante
Modèle 1 : Sans tendance ni Constante
50
Les résultats de l'estimation du modèle [3] sont les suivants :
une valeur de phi3 ( 7.28) et phi2 (6.49) inférieur à la valeur de 5%, donc On
RH0.la tendance et la constante sont signicative . On conclue que notre série L-pib
est de type TS.
la statistique tau3 (1.41) est supérieure à la valeur critique (-3.24) donc On NRH0,
le modèle est non stationnaire.
tous les résultats du test au niveau nous montre que la série n'est pas stationnaire
au niveau ce qui nous a conduit a eectué la stationnarité de cette série en appli-
quant le test a la 1er diérance qui ce résume ci-dessus.
En utilisant une modélisation ARIMA, pour choisir le meilleure modèle
modélisation ARIMA
Arima(p,d,q) Arima(1,1,1) Arima(1,1,0) Arima(2,1,1) Arima(2,2,0)
AIC -75.21 -78.26 -97.27 -101.16
après plusieurs essaye, on trouve que le ARIMA(2,2,0) est celle qui donne le AIC
le plus petit. Elle nous conrme également que notre variable est non stationnaire
vue qu'elle doit diérencier 2 fois.
51
Nous avons tau3 ( -1.73) supérieur à 10% danc les résultats du test au 1ér
diérence nous montre que la série n'est pas stationnaire au 1ér diérence ce qui
nous a conduit a eectué la stationnarité de cette série en appliquant le test a la
2ème diérence qui ce résume ci-dessus.
52
la statistique tau3 (-2.55) est supérieure à la valeur critique (-3.24) donc le modèle
est non stationnaire. tous les résultats du test au niveau nous montre que la série
n'est pas stationnaire au niveau ce qui nous a conduit a eectué la stationnarité
de cette série en appliquant le test a la 1er diérence qui ce résume ci-dessus. En
utilisant une modélisation ARIMA, pour choisir le meilleure modèle.
modélisation ARIMA
Arima(p,d,q) Arima(1,1,1) Arima(1,1,0) Arima(2,1,1) Arima(2,2,0)
AIC -7.38 -7.49 -6.03 -4.93
après plusieurs essaye, on trouve que le ARIMA (1,1,0) est celle qui donne le AIC
le plus petit. Elle nous conrme également que notre variable est non stationnaire
vue qu'elle doit diérencier 1 fois.
53
M3 Test ADF 1% 5% 10% La signicativité
Tau3 -0.69 -4.83 -3.6 -3.24 NS
phi2 4.61 8.21 5.68 4.67 NS
phi3 1.91 10.61 7.24 5.91 NS
une valeur de phi3 ( 1.91) et phi2 (4.61) sont supérieur à la valeur de 10%, donc
On ne rejette pas l'hypothèse nulle.la tendance et la constante sont pas signica-
tive . On conclue que notre série L-pib est de type DS.
la statistique tau3 (-0.69) est supérieure à la valeur critique (-3.24) donc On
NRH0, le modèle est non stationnaire.
Tous les résultats du test au niveau nous montre que la série n'est pas station-
naire au niveau ce qui nous a conduit a eectué la stationnarité de cette série
en appliquant le test a la 1er diérence qui ce résume ci-dessus.En utilisant une
modélisation ARIMA, pour choisir le meilleure modèle.
modélisation ARIMA
Arima(p,d,q) Arima(1,0,1) Arima(1,0,0) Arima(1,2,1) Arima(2,2,0)
AIC -3.01 -3.65 -7.48 -5.23
après plusieurs essaye, on trouve que le ARIMA (1,2,1) est celle qui donne le AIC
le plus petit. Elle nous conrme également que notre variable est non stationnaire
vue qu'elle doit diérencier 2 fois.
54
Nous avons tau3 ( -0.74) supérieur à 10% dans les résultats du test au 1ér
diérence nous montre que la série n'est pas stationnaire au 1ér diérence ce
qui nous a conduit a eectué la stationnarité de cette série en appliquant le test
a la 2ème diérence qui ce résume ci-dessus.
55
la statistique tau3 (-2.32) est supérieure à la valeur critique (-3.24) donc On
NRH0, le modèle est non stationnaire.
Tous les résultats du test au niveau nous montre que la série n'est pas station-
naire au niveau ce qui nous a conduit a eectué la stationnarité de cette série en
appliquant le test a la 1er diérence qui ce résume ci-dessus.
En utilisant une modélisation ARIMA, pour choisir le meilleure modèle.
modélisation ARIMA
Arima(p,d,q) Arima(1,1,1) Arima(1,1,0) Arima(2,2,2) Arima(2,2,0)
AIC 44.31 44.03 51.78 52.12
après plusieurs essaye, on trouve que le ARIMA(1,1,0) est celle qui donne le AIC
le plus petit. Elle nous conrme également que notre variable est non stationnaire
vue qu'elle doit diérencier 1 fois.
56
3.3 Analyse multivariée du modèle
Après avoir raisonné dans un cadre uni-variée il y'a lieu de passer à une analyse
multivariée an d'étudier les interactions qui peuvent exister entre les variables.
57
Le signe des coecients des variables (DP,DAPU,DI ) ont un signe attendu avec
ceux escomptés dans la théorie économique qui indique que l'augmentation de la dépense
d'investissement et l'augmentation de la dette publique pour le Maroc aura un eet positif
sur sa croissance et la diminution des dépenses des administrations publiques pour le
Maroc aura un eet négatif sur sa croissance économique .
Nous constatons que pour le critère AIC le minimum est à p=2 et pour le critère SC le
minimum est à p=2. Donc nous retenons p=2.
Vu que les séries logarithmes LPIB, LDP, LDI, L DAPU sont stationnaires alors l'es-
timation par le modèle VAR est possible.
58
Après avoir estimé le modèle VAR (2) on a obtenu :
Les équation obtenues de l'estimation du model VAR (2) peuvent être résumées sous la
forme suivante :
text DDL-PIB = -1.22*DD-LPIB(-1) - 0.46*DD-LPIB(-2) +0.021*DD-LDI(-1) -0.009*DD-
LDI(-2) 0.069*D-LDAPU(-1) + 0.027*D-LDAPU(-2) +0.004*D-LDP(-1) -0.005*D-LDP(-
2) - 0.002456
text DDL-DI = 2.41*DD-LPIB(-1) +1.43*DD-LPIB(-2) - 0.38*DD-LDI(-1) -0.19*DD-
LDI(-2) +0.01*D-LDAPU(-1) - 0.08*D-LDAPU(-2) +0.36*D-LDP(-1) + 0.72*D-LDP(-2)
0.12373
text D-LDAPU = -14.85*DD-LPIB(-1) -19.14*DD-LPIB(-2) +1.79*DD-LDI(-1) +4.02*DD-
59
LDI-2) -0.06*D-LDAPU(-1) +0.03*D-LDAPU(-2) +4.25*D-LDP(-1) -6.72*D-LDP(-2) +
0.10049
text D-LDP = -1.27*DD-LPIB(-1) -1.29*DD-LPIB(-2) +0.04*DD-LDI(-1) -0.04*DD-
lDI(-2) +0.01*D-LDAPU(-1) -0.01*D-LDAPU(-2) +0.86*D-LDP(-1) -0.46*D-LDP(-2) +0.01289
L'objectif primordial est l'interprétation les facteurs aectant le produit intérieur brut,
an d'expliquer son évolution.
Les résultats indiquent que le produit intérieur brut ne dépend pas négativement de ses
valeurs passées car la Tcal =[-1.340]<Ttab =1.96 . Le produit in térieur brut ne dépend pas
des DI, DAPU et DP au bout de la premier période car Tcal =[0.69]. Tcal =[-1.02], Tcal =
[1.28]<Ttab =1.96, et ne dépend pas ces variables au bout de la deuxième période car Tcal =
[-0.520], Tcal =[0.325], Tcal =[-1.393]<Ttab =1.96.
pour ce qui concerne les dépenses des investissements, elles ne dépendent pas de ses propres
valeurs passées pour la première et la deuxième période puisque Tcal =[-0.936],Tcal =[-
0.799]<Ttab =1.96.
Mais les dépenses d'investissement il a un impact sur PIB sur la langueur de deux période
puisque Tcal =[2.507], Tcal =[2.306]>Ttab =1.96.
Et pour ce qui concerne les dépenses des administration publiques, elles ne dépendent
pas de ses propres valeurs passées pour la première et la deuxième période puisque Tcal =[-
0.257], Tcal =[0.127]<Ttab =1.96.
Mais les dépenses des administrations publiques n'ont pas d'impact sur PIB sur la lan-
gueur de deux période puisque Tcal =[-0.592], Tcal =[-0.774]<Ttab =1.96.
Et pour ce qui concerne les dettes publiques, elles dépendent de ses propres valeurs pas-
sées pour la première période puisque Tcal =[2.427]>Ttab =1.96.et elles ne dépendent pas
de propres valeurs passées pour la deuxième période puisque Tcal =[-1.070]<Ttab =1.96.
Mais les dettes publiques n'ont pas d'impact sur PIB sur la langueur de deux période
puisque Tcal =[-0.693], Tcal =[-0.716]<Ttab =1.96.
Après l'estimation du modèle VAR, et pour vérier le modèle, une étape de validation est
nécessaire.
60
3.4.3 La stabilité du modèle VAR
Toutes les racines (z) sont supérieures à 1 donc le VAR(2) est stationnaire.
Après avoir estimé un modèle VAR(2), il est nécessaire de vérier si le modèle repré-
sente de manière appropriée la dynamique des variables modélisées. Pour ce faire, nous
allons appliquer un test sur les erreurs : il s'agit le test de normalité, le test d'autocorré-
lation des erreurs et celui d'hétéroscédasticité de white.
i- Test de normalité :
Le Test de Jarque-Bera , fondé sur la notation de Skwness (asymétrie) et de Kur-
tosis (aplatissement), permet de vérier la normalité d'une redistribution statistique.
Le test de Jarque-Berra va nous permettre de test la normalité des erreurs. En eet,
nous comparons la probabilité associée avec le seuil de 5%. Si elles sont supérieures
à ce seuil, les résidus respectant donc la condition de la normalité.
61
H0 : la normalit
H1 : la non normalit
La p-value de Jarque-Berra fournie par R est 0.7519 qui est supérieur au risque théo-
rique de 5%, ce qui signie l'acceptation de l'hypothèse H0, c'est-à-dire que les erreurs
sont normalement distribué.
En ce qui concerne l'aplatissement, la statistique de kurtosis (0.6896) est inférieure à
3, ce qui signie que la distribution est plutôt pointue (leptokurtique) suit la forme
d'une distribution normale (mésokurtique).
La valeur positive de skewness (0.5917) (coecient d'asymétrie) indique que la dis-
tribution est étalée vers la gauche.
Chi-squard DF P-value
0.067497 1 0.795
D'après les résultats de ce test on remarque que notre modèle est bien spécié, car
la probabilité associer est supérieur au risque de 5%, alors on accepte l'hypothèse
d'absence d'autocorrélation des erreurs, ce qui signie que les erreurs sont engen-
drés par un processus de bruit blanc.
62
iii- Test d'hétéroscédasticité :
Ce Test permet de vérier la variabilité des erreurs de prévision et de vérier
si les dits erreurs respect l'hypothèse de variance constante (hypothèse d'ho-
moscédasticité des erreurs On parle d'homoscédasticité lorsque la variance est
constante. Le test d'homoscédasticité de white dont l'hypothèse nulle H0, est :
l'homoscédasticité = variance constante et l'hypothèse H1 est : l'hétéros-
cédasticité . En eet si la p-value associée au test est inférieure au niveau de
risque 5%, nous rejetons l'hypothèse nulle ; si non on va accepter l'hypothèse H1
de l'hétéroscédasticité.
Chi-squard DF P-value
11.295 12 0.5039
Dans cette partie nous allons présenter les relations causales qui peuvent exister entre
les variables. Ces deux derniers instruments permettent de synthétiser l'essentielle de
l'information contenue dans la dynamique du système VAR estimé.
63
modèle. Ce teste nous donne la relation de causalité au sens de Granger pour les (03)
variables, mais on ne s'intéresse qu'au relations concernant le PIB.
H0 : X ne cause pas de Y
H1 : X cause de Y
F-Statistic Probability
ddlPIB∼ddlDI [-1] 0.4418 0.6549
ddlDI[-1]∼ddlPIB 0.4849 0.6295
ddlPIB∼dlDAPU[-1] 1.9135 0.1979
dlDAPU[-1]∼ddlPIB 0.7162 0.5121
ddlPIB∼dlDP[-1] 0.4988 0.6216
dlDP[-1]∼ddlPIB 1.5644 0.2564
text A partir de ce tableau nous constatons qu'au seuil de 5%, le test de Granger
laisse prévoir la non causalité entre le PIB et les DI puisque la probabilité de rejeter
l'hypothèse H0 pour les deux cas de gure (0.6549 et 0.6295), supérieure à la valeur
critique de 5%. Ainsi cette hypothèse est acceptée.
text Les résultats du test indiquent qu'il n'ya aucune relation de causalité entre le
PIB et les DAPU. En eet la probabilité d'accepter l'hypothèse nulle du non causalité
dans les deux sens pour le PIB et les DAPU selon les résultats (0.1979 et 0.5121) est
supérieure à 0.05 et par conséquence on rejette l'hypothèse H0 de causalité dans les
deux sens.
text Au seuil de 5%, le test de Granger laisse prévoir une non causalité entre le PIB
et les DP puisque la probabilité de rejeter l'hypothèse H0 pour les deux cas de gure
(0.6216 et 0.2564), supérieure à la valeur critique de 5%. Ainsi cette hypothèse est
acceptée.
64
ii- Test de cointégration au sens de Johansen
H0 : La non cointgration.
H1 : La cointgration.
F-Statistic
( LPIB,lDI ) 0.15
(LPIB,LDAPU) 0.15
(LPIB,LDP) 0.15
Les résultats montrent que les variables LPIB, LDP, LDI et LDAPU sont non
cointgrées au seuil de 5% L'hypothèse H0 d'absence de cointégration est non rejetée
du fait que le test de la trace indique aucune relations de cointégration.
La simulation des chocs structurels est une méthode puissante pour l'analyse de la
dynamique entre un groupe de variables. En identiant un modèle VAR (2), l'analyse im-
pulsionnelle permet d'expliquer les inuences des chocs structurels de l'une des variables
sur les autres variables du système. Les réponses aux impulsions demeure l'un des instru-
ments le mieux indiqué pour expliquer les sources d'impulsion. Elles reètent la réaction
dans le temps des variables aux chocs contemporains identiés. Leur examen fournit des
informations sur les conséquences dans le temps des chocs. Il nous paraît alors intéressant
Cette observation des eets s'étale sur un horizon de 10 périodes.
La fonction de réponse impulsionnelle des variables macroéconomiques suite à un choc sur
le taux de croissance de PIB se présente dans le tableau (20), cette analyse sera complétée
par d'autres examinant les eets d'un choc sur les autres variables.
65
1- L'impact d'une impulsion sur la variable du PIB :
Un choc sur la variable de produit intérieur brut engendre une réponse positive au
niveau du produit intérieur brut pendant la première période qui est de (0.00927).
Ce choc devient négatif à la seconde période et prend la valeur de (-0.00973), Après
l'eet de l'impulsion uctue tantôt autour d'une valeur positive et tantôt autour d'une
valeur négative pour les autres années restantes.
66
7 -0.0076545899 -0.005300038 0.0009730887 -0.009885439
8 0.0058590392 0.003346232 -0.0002123287 0.014439913
9 -0.0033504292 0.004537417 0.0025191238 0.035381294
10 0.0013533708 -0.002074607 -0.0007199213 -0.030387573
Un choc sur la variable des dépenses des investissements engendre une réponse nulle au
niveau du produit intérieur brut pendant la première période. Ce choc devient positive
pendant la deuxième et prend la valeur de ( 0.001817),et négatif à la troisième période
et prend la valeur de (-0.002392), Après l'eet de l'impulsion uctue tantôt autour
d'une valeur positive et tantôt autour d'une valeur négative pour les autres années
restantes.
Un choc sur la variable des dettes publiques engendre une réponse nule au niveau
du produit intérieur brut pendant la première période. Ce choc devient négatif à la
deuxième période et prend la valeur de ( -0.0035), Après l'eet de l'impulsion uctue
tantôt autour d'une valeur positive et tantôt autour d'une valeur négative pour les
67
autres années restantes.
text Un choc sur la variable des dépenses des administrations publiques engendre une
réponse nulle au niveau du produit intérieur brut pendant la première période. Ce choc
devient positive à la deuxième période et prend la valeur de (2.450835e-03 ), Après
l'eet de l'impulsion uctue tantôt autour d'une valeur positive et tantôt autour d'une
valeur négative pour les autres années restantes.
text L'étude précédente, basée sur les fonctions de réponses impulsionnelles, peut
être complété par une analyse de la décomposition de la variance de l'erreur de prévi-
sion.L'objectif est de calculer la contribution de chacune des innovations à la variance de
l'erreur en pourcentage.
Quand une innovation explique une part importante de la variance de l'erreur de prévi-
sion, nous en déduisons que l'économie étudiée est très sensible aux chocs aectan cette
série. Les résultats relatifs à l'étude de la décomposition de la variance sont reportés dans
le tableau suivant, en conservant le même horizon de la variance de l'erreur de prévision
(h=10).
68
1- décomposition de la variance de l'erreur de prévision de dd(lPIB)
D'après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, on constate qu'à la première
période l'erreur de prévision de lPIB est due à 100% à ses propres innovations, et les
innovations des autres variables n'ont aucun eet au cours de la première période.
Au cours de la deuxième période, la variance de l'erreur de PIB contribue à 89.12%
à ses propres innovations. Tandis qu'aux autres innovations on remarque une faible
contribution du dd(lDI), d(lDP), d(lDAPU), où leurs innovations qui sont dues à 1.6%,
6.2% 2.9%. Au cours de la 8ème période jusqu'à la dixième, la variance de l'erreur de
prévision de l'TAINF varie de 33% à ses propres innovations, à 35% aux innovations
du dd(lDI), à 13% aux innovations de d(lDP) et a 17% aux innovations de d(lDAPU).
69
3 0.1859921 0.6585938 0.08636717 0.06904693
4 0.1935666 0.6507862 0.08518353 0.07046368
5 0.1943594 0.6540354 0.08297535 0.06862986
6 0.1932327 0.6565267 0.08211228 0.06812828
7 0.2007707 0.6433454 0.08638722 0.06949660
8 0.2046112 0.6394616 0.08689145 0.06903580
9 0.2051244 0.6380339 0.08675612 0.07008565
10 0.2049705 0.6369623 0.08676400 0.07130320
70
La source de variation dettes publiques provients de la variable elle-même à raison de
92.20%. En revanche, cette source de variation diminue lentement pour atteindre 90.9%
en n de période. De ce fait, 5.57% de ses variations provient de produit interieur brut
1.59% sont issues de la variabl depenses des investissements et 1.65% des depenses des
administrations publiques.
71
Conclusion
72
Conclusion générale
L'objet de notre recherche consiste à examiner la relation entre les dépenses publiques
et la croissance économique. Pour ce faire, nous avons adopté une démarche qui s'est
appuyée sur une approche à la fois théorique et empirique.
Étant donné cet objectif, il nous est tout d'abord apparu nécessaire d'insister sur les pro-
blèmes inhérents à la dénition du concept des dépenses publiques et le rôle joué par ces
dernières dans la théorie économique en générale et la théorie de la croissance en parti-
culier. En eet, au terme du premier chapitre, un récapitulatif nous a semblé le meilleur
moyen de rendre compte des fondements théoriques de l'intervention de l'Etat dans l'acti-
vité économique. En plus, dans notre analyse nous avons trouvé que les dépenses publiques
sont considérées comme un déterminant pour le processus de la croissance économique.
A travers les fondements théoriques de l'intervention de l'Etat dans l'activité économique,
il apparaît que son rôle a toujours été au centre des débats entre les économistes. Les opi-
nions divergent à travers l'histoire et entre les diérentes écoles de la pensée économique,
L'Etat intervient dans la vie économique en utilisant des instruments budgétaires dis-
tincts. Les dépenses publiques gurent parmi les plus importants instruments budgétaires
que l'Etat utilise pour agir sur les deux dimensions, économique et sociale. Elles servent
d'instrument de stabilisation macro-économique sur le court et le moyen terme et de levier
pour atteindre les objectifs de croissance économique sur le long terme, tout en assurant
une certaine forme de solidarité et d'équité sociale.
Nous avons vu au deuxième chapitre, la croissance économique, concept et théories. A
partir de ce chapitre, nous avons constaté que les théories classiques et néoclassique a
estimé que la croissance est un phénomène de lieu automatiquement dans l'économie sans
la nécessité d'une intervention de l'État, par contre dans la théorie keynésienne, il veut
que l'État intervienne économique.
73
Le deuxième objectif de ce travail de, était de vérier les conclusions théoriques dans
le cas du Maroc, a par sa politique d'accroissement continue des dépenses publiques pour
relancer le processus de croissance économique.
L'objectif visé dans le dernier chapitre était d'examiner à l'aide d'une étude économé-
trique la relation existante entre les dépenses publiques et la croissance du PIB. Pour
cela nous avons opté une méthodologie VAR permettant de modéliser les ajustements qui
conduisent à une situation d'équilibre à long terme. A partir de l'analyse des données par
les méthodes des séries chronologiques, nous avons conclu ce qui suit :
La démarche de notre étude consiste en premier lieu à déterminer l'ordre d'intégration
des variables, que nous avons transformé en logarithme, via les tests de racine unitaire
sur chaque variable au niveau et en première diérence et en deuxième. Les résultats in-
diquent que les variables intégrées d'ordre 1 et 2 ;
Pour le test de causalité au sens de Granger, nous avons trouvé l'absence de causalité
unidirectionnelle entre les dépenses des investissements et le produit intérieur brut, d'où
nous pouvons conclure que les dépenses des investissements ne causent pas le produit
intérieur brut ;
Enn, nous pouvons dire que nos hypothèses H1 et H4 posées au départ de notre travail
sont vériées.Et pour mieux comprendre le phénomène de la croissance économique au
Maroc, il ya plusieurs pistes qui peuvent être ouverte nous citons entre autre :
La relation croissance, dépenses publiques par secteurs ;
La relation croissance, dépenses publiques en introduisant d'autres variables macroéco-
nomiques dans l'étude.
Tester L'impact des dépenses publiques sur la croissance économique en utilisant d'autres
méthodes d'analyse.
74
Bibliographie
Les ouvrages :
[1] J.J. Laont, Fondements de l'Économie Publique , Édition Économisera. Paris,
1982.p.120
[2] H. Denis, L'histoire de la pensée économique , Editions PUF, Paris 1973. p.521.
[11] Stéphanie Damarey, Finances Publiques , Finance de l'état, Finances locales , Fi-
nances sociales, Finances euro- péennes ,Gualino éditeur EJA ,Paris ,septembre2006.
p. 36.
[12] Gaudemet Paul Marie, Joël Molinier, nances publiques Budget /Trésor , Tome
1, Montchrestien, E.J.A ,7 ème Edition, Paris 1996. p. 77. 13.
[13] Loïc Philip, nances publiques , éditions CUJAS, cinquième Edition, décembre
1995, Paris. p. 75.
76
[14] Loïc Philipe, nances publiques . Op.cit. p. 75
[24] Les moyens de production durables : le travail, le capital et, parfois, la terre.
[28] Boucessi yacine, Berrehrani elhadi, impact des dépenses publiques sur la croissance
économique en Algérie : étude économétrique sur la période 1980-2013 , 2015, p31.
[33] Mémoire L'impact des IDE sur la croissance économique Eude d'un panel : Algérie,
Maroc et Tunisi
77
[36] Revue du Contrôle de la Comptabilité et de l'Audit ISSN
[38] depenses publiques et croissance economique dans les pays de la cemac par constant
fouopi djiogap
Webographie :
[39] www.comptanat.frFrancis Malherb
[43] www.scholarvox.com
78
ANNEXES
79
4-Déclaration des séries comme des séries temporelles
80
3-pour la série lDP
81
4-pour la série lDAPU
82
Annexe 3 : Analyse univariée des variables du modèle
Tests de stationnarité
83
84
85
86
87
1.2-La modèlisation Arima
88
1.3-Test ADF en 1ère dierence
89
1.4-Test ADF en 2ère dierence
90
2-pour la sèrie LDI
2.1-Test ADF modèl avec tendance
91
92
93
94
95
96
2 .2-La modèlisation Arima
97
2.3-Test ADF en 1ère dierence
98
3-pour la sèrie LDP
3.1-Test ADF model avec tendance
99
100
101
102
103
104
3.2-La modèlisation Arima
105
3.3-Test ADF en 1ère dierence
106
107
108
109
110
111
4.2-La modèlisation Arima
112
4.3-Test ADF en 1ère dierence
113
Annexe 4 : Analyse multivariée du modèle
114
2-Stationnarité du VAR(2)
115
116
3-L'estimation du model VAR(2)
117
118
Annexe 6 : Test de bruit blanc de notre modèle VAR
1-Test de normalité
119
3- Test d'hétoroscedasticité
120
Annexe 8 : Test de cointégration (H0 : la non cointération)
121
Annexe 9 : Analyse des chocs
122
Annexe 10 : Décomposétion
123
124
Liste des abréviations
125
Liste des tableaux
126
3.26 Résultats de l'analyse impulsionnelle sur le DI . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.27 Résultats de l'analyse impulsionnelle sur le DP . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.28 Résultats de l'analyse impulsionnelle sur le DAPU . . . . . . . . . . . . . 69
3.29 Résultats du teste de la décomposition de la variance de l'erreur de prévision
de dd(lPIB) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.30 Résultats du teste de la décomposition de la variance de l'erreur de prévision
de dd(lDI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
3.31 Résultats du teste de la décomposition de la variance de d(lDP) . . . . . . 71
3.32 Résultats du teste de la décomposition de la variance de l'erreur de prévision
de d(lDAPU) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
127
Table des gures
128
Table des matières
129
3 La croissance économique et dépense publique 39
3.1 Revue de littérature théorique et empirique sur le lien entre e les dépenses
publiques et la croissance économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.1.1 La revue littérature théorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.1.2 Revue de literature empirique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.2 Étude empirique de l'eet des dépenses publiques sur la croissance écono-
mique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.2.1 Présentation des variables et études de la stationnarité des séries
chronologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.2.2 Analyse univariée des variables du modèle . . . . . . . . . . . . . . 46
3.3 Analyse multivariée du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.3.1 Approche de l'équation unique (la régression multiple) : . . . . . . . 58
3.4 Application du modèle VAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4.1 Choix du nombre de retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4.2 Estimation du modèle VAR (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4.3 La stabilité du modèle VAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.4.4 Validation du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.4.5 Application du modèle VAR : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.4.6 Analyse des chocs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.4.7 Décomposition de la variance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Conclusion générale 74
Bibliographie 75
ANNEXES 79
130