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Université de Sousse
Faculté de droit et des sciences économiques et politiques de Sousse
Mémoire
Pour l’obtention du diplôme de Mastère
Finance et développement
Sujet :
Ouverture, Capital humain et Croissance
économique dans la zone MENA:
Fondements théoriques et Essai empirique
AL ISPHAHANI
Dédicaces
« Réussir, c’est le comble de mes rêves, que dire donc qu’on le partage
avec les personnes qu’on aime, on ne demander jamais plus… »
A mon très cher père AHMED : Je te dédie ce modeste travail en témoignage de mon
tendre amour et comme infime récompense des sacrifices consentis pour moi et de la confiance et le
sens de responsabilité qui tu n’as pas cessé d’inculquer en moi durant toute ma vie.
A ma très chère mère TOUMIA : Nulle expression ne serait exprimer mes profonds
sentiments envers toi, tes sacrifices, tes encouragements, ont été pour moi le meilleur gage de
réussite.
A mes chers frères SALEM et HAKIM, Aux qui j’éprouve de l’amour et de l’amitié, je te
A tous mes chers ami(e)s et spécialement : Asma, Youssef, Ramzi, Tarek, Jihen,
Abdelkadder…
REMERCIMENTS
J’ai l’honneur et le plaisir d’exprimer à Dr Mme Imène
GUETAT mes sentiments de profonde gratitude pour tout ce qu’il
m’a apporté pour la réalisation de ce travail ; malgré ses lourdes
responsabilités d’universitaire, il a bien voulu en assurer la
direction .
MTIRAOUI Abderraouf
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................... 1
Introduction ...................................................................................................................................... 6
Bibliographie
Annexes
Ouverture, capital humain et croissance économique dans la zone MENA
INTRODUCTION GENERALE
L’étude historique économique, qui met l’accent sur la de capital humain, représente
un majeur souci pour les économistes pour une certaine d’années. L’articulation entre le
capital humain et croissance économique proposent des nombreux des travaux théoriques
et des tentatives de réponses plus ou moins convaincantes – plus ou moins innovantes – à
l’explication des disparités de croissance entre les nations.
Dans l’un des textes fondateurs et initiateur de tels travaux a été sans nul doute R.Solow
(1956) qui montre que la croissance d’une économie tend à s’annuler au fur et à
mesure que celle-ci se rapprochent de son état stationnaire . Cette propriété découle
directement de l’hypothèse de base du modèle , selon laquelle les rendements marginaux
des facteurs de production sont décroissants.
Une fois l’état stationnaire persiste, la croissance s’arrête, le rendement des facteurs
s’annule toute en introduisant un progrès technique exogène dans le modèle néoclassique
de Solow on remédie tarissement de la croissance. On montre qu’à l’état stationnaire, toutes
les variables par tête croissent au taux constant du progrès technique .Par conséquence, la
croissance trouve son origine dans des mécanismes extérieurs et demeure inexplicable
par la structure même du modèle qui sera par la suite « modèle endogène »développé par
certains économistes (Romer 1986, Lucas ;1988 …)
La dynamique traditionnelle sera d’autant plus rapide que l’économie est dotée
d’un niveau de revenu initiale faible. Ceci implique que les économies les plus faible doté
en facteur capital connaitront un taux de un taux de rémunération pour ce dernier très élevé
et, par conséquence , une croissance rapide à l’inverse des économies avancées , ce taux croit
à rythme plus modéré, d’où une tendance des économies pauvres à converger vers les
économies les plus avancées.
Les études empiriques qui ont cherché à vérifier la pertinence de l’une ou l’autre de
ces théories sont nombreuses. Un point important est à retenir : les implications du modèle de
Solow sont globalement confirmées par les données statistiques. En particulier, la
convergence est empiriquement vérifiée lorsque l’on tient compte des différences de dotation
de facteurs entre pays ; on parle dans ce cas de convergence conditionnelle. Par ailleurs, en
introduisant le capital humain en tant que facteur de production additionnel dans le modèle
néoclassique, certains auteurs ont montré que les implications de ce dernier s’en trouvaient
renforcées.
Le rôle du capital humain dans le processus de croissance a en outre été vérifié à travers
son aptitude à accélérer le rattrapage vis-à-vis des nations les plus avancées et à développer
l’activité d’innovation technologique. Tous ces résultats ont cependant été établis à partir de
données de pays en coupe transversale avec Mankiw, Romer et Weil 1992 et Barro 1991…
Quelques auteurs ont étendu l’analyse à des données de panel (c’est –à-dire une
combinaison d’observations temporelles et individuelles) et se sont heurtés au résultat
surprenant de la contribution négative du capital humain à la croissance. Aucune explication
pertinente n’a pu être avancée.
Toujours il est que d’une manière générale, la quasi-totalité ses études empirique sur
les déterminants de la croissance s’accordent pour montrer que celle- ci est favorisée, ou au
contraire entravé e, par un certain nombre de facteurs qui sont l’investissement en capital
(matériel et humain), la croissance démographique, l’orientation de la politique commerciale,
le degré d’instabilité politique et sociale, etc. Tous ces facteurs ont un point commun ; ils sont
liées plus où moins directement au capital humain.
En plus, le problème qualitatif de mesurer le facteur capital humain était résolu par
certains auteurs comme le taux de scolarisation secondaire sur tout avec l’apport empirique de
Jean-Claude Berthélemy; Sébastien Dessus; Aristomène Varoudakis 1997-1998
Quel est l’impact de capital humain sur la croissance dans un contexte d’ouverture
économique ?
Cette question, nous permet en réalité deux questions spécifiques qui facilitent de rependre à
notre problématique ;
Comment le facteur capital humain a un effet positif sur la croissance dans un contexte
d’ouverture ?
Et comment le facteur capital humain a un effet négatif sur la croissance dans un contexte
d’ouverture?
Pour se faire, on va diviser notre travail en trois chapitres, le premier est consacré
pour présenter les approches théoriques dans lequel on fait un rappel aux les théories
néoclassiques et les nouvelles théories de croissance endogène.
Concernant, le second chapitre portera une littérature empirique dans lequel on met en
lumière les différents apports économétriques dans ce domaine de travail.
Au totale, les trois chapitres qu’on va traiter mettent l’accent sur l’impact de capital humain
sur la croissance, théoriquement et économétriquement, dans un contexte d’ouverture économique.
Ainsi, on va avoir dans quels points les résultats trouvés dans ce travail sont corroboré avec les autres
apports ?
Chapitre I:
LES APPROCHES
THEORIQUES
Introduction
Kt ,en se basant sur les tentatives de certains économistes, où le progrès technique est
endogène, surtout avec Romer (1986), Lucas(1988) ...
A ce stade, la zone M.E.N.A est devenue, depuis leur intégration dans le commerce
international, face à la concurrence de reste de monde, ce qui on va avoir dans la première
section qui met l’accent sur le développement de croissance exogène.
1 C Jean Marie Le Page (Université d'Angers, GEAPE) : « capital humain, chômage et productivité »p.p 1-4
2
Dr. .Mme Imène GUETAT (2008): « croissance économique »p.p. (30-31)
progrès technique qui est une variable exogène .L’équation de croissance de Solow est
fondée sur une fonction de production =F[ ] homogène de degré un3 , c’est-a-dire
dans laquelle les rendements sont constants si les deux facteurs (capital et travail) augmentent
dans la même proportion et l’investissement est égale à l’épargne
= =s et =d /dt= –δ –δ =s –δ sF[ ]-
= =
déprécier du capital δ, ce que signifie la diminution de stock de capital par tète par
(n+ δ) k. L’étude dynamique de l’économie consiste à savoir si cette équation admet un
équilibre stationnaire unique et stable. Si un équilibre stationnaire k* existe, il est déterminé
par l’équation d’accumulation du capital ce qui signifie s f [ ]= (n+ δ) donc f
[ ]= (n+ δ) /s (I -3)
3
P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de la croissance endogène »p .p.(12-18)
Et pour chaque individu a une offre de travail et il n’existe pas de chômage, dans ce
cas le travail (L) croit aux taux exogène, la production par tète correspond à = , le stock
de capital par tête est égal = et la fonction de production simplifiée est la suivante :
L’augmentation de la production par tête à long terme ne peut s’expliquer que par le
progrès technique. Pour faire apparaître cette explication dans le cadre de modèle de Solow,
on doit ajouter un paramètre A à la fonction de production agrégée. Ce paramètre reflète l’état
des connaissances techniques et on suppose qu’il croit au taux exponentiel constant g qui est
censé traduite les progrès scientifiques.
4
Jean-Pierre Cling (2006) « Commerce, croissance, pauvreté et inégalité dans les PED : une revue de littérature » p.p(5-12)
=( Et (
gy = (1- (I-7)
5
P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de la croissance endogène »p .p.(47-49)
6
- P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de la croissance endogène »p .p. (554 - 556)
coefficient = = (1-10)
On définie toutes les unités d’efficiences de nouveau tel que la production est
exprimée en fonction de capital humain qui s’écrit sous la forme suivante :
= où 0 (I-12)
= où (I-13)
Si on divise par k la première équation et par h la seconde , on déduit alors que les
valeurs d’état régulier du capital humain et physique dont l’apparition de la croissance à
taux constant qui implique la croissance par unité d’efficience du travail nulle ,et donc la
décroissance des rendements cumulés des deux facteurs h et k ;
, = ,
Pendant la deuxième décennie de 20ème siècle (1914) : PIB / tête mondial est de1000
$ / tète.
Durant 2000: cet inducteur passe à 6500 $ / tète.
Au 20ème siècle, des périodes de forte croissance interrompues par les guerres et des
d’autres catastrophes.
Entre 1960 et 1985, le taux de croissance moyen de la région M.E.N.A s’est situé à
3.7% par an 8Ce taux est inférieur à celui obtenu par l’Asie (4.3%), mais supérieur à
celui de l’Amérique latine (1.6%).
7
Dr Mme GUETAT Iméne (2005) « la convergence des revenus des pays M.E.N.A vers sud européenne » p.p.7-14
Avec λ = (I-17)
Cette équation représente la vitesse de convergence. L’intégration de l’équation (I-12)
entre les périodes t0 et t1 donne : lny(t1)= (1- )ln + lny(t0) (I-18)
(n+g+ )] + ln (I-19)
Cette relation traduit la dynamique de transition du logarithme du revenu par tète vers
l’état stationnaire a une vitesse λ lorsqu’il est tenu compte des variables de l’investissement,
du capital humain ainsi que de la croissance de la population.
A travers une double dimension (temporelle et individuelle ),il s’avère alors que
l’étude de Knight (1993) qui analyse les déterminants de la croissance par l’utilisation
d’une technique d’estimation et il a examiné les rôles de certains facteurs : le capital humain,
l’investissement publique et le degré d’ouverture .
8
-(World Bank, 2003).
Où y (t1) et y (t0) sont respectivement le niveau actuel et le niveau initial du revenu par
habitant; A(0) est le niveau initial et non observable de la technologie; n, g et δ, sont
respectivement le taux de croissance équilibrée de la population, celui du progrès
technologique et le taux de dépréciation du capital; sk et sh sont les fractions de revenu
investies respectivement dans le capital physique et dans le capital humain; λ’ = (1− e –λ t)
où dans ce cas λ = (n + g + δ ) (1− α − η) est la vitesse de convergence linéarisée par
rapport à l’équilibre stable; β1 = α /(1− α − η), β2 = η /(1− α − η) et β3 = (α +η)/(1− α − η), où
α et η représentent respectivement la proportion du capital physique et celle du capital humain
dans le revenu.
Mrw postulent également que g, qui est le taux de progrès technologique, est le même
pour tous les pays et que le niveau initial de technologie A(0) est une constante qui varie de
manière aléatoire selon les pays.
En pratique, Mrw incluent le niveau de technologie dans le terme de perturbation de la
régression qui, selon leur postulat, est indépendant9de toutes les autres variables explicatives.
Leur fonction de régression est formulée comme suit :
Lny - ln y = λ’1lns(k)+ λ’2ln s(h) + λ’3ln n+g+δ-λ’ln y + (I-20)
Où ε comprend toutes les perturbations propres à chaque pays. Or, il est probable que Α (0)
est en corrélation avec le niveau initial de revenu par tète et les autres variables explicatives.
L’équation a testé a pris la forme suivante qui tient compte de deux dimensions, notamment
le temps et l’espace.
Lnyi,t - lnyi,t-1 =λ1 ln (ni,t+g+δ)+ λ2 lns(k)i,t+ λ 3ln s(h)i,t+ λ4 ln Fi+ λ 5ln Pi+ γ lnyi,t-1
+ηi+εi,t+μt (I-20)’
Knight (1993) et al ont déjà intéressé par leurs résultats d’estimation. Pour ce faire,
ces auteurs prennent les démarches suivantes :
La première étape consiste à tester les significativités des coefficients {(λi=0) avec
i=3, 4,5}, un teste de Hausman vérifie le modèle de Solow sans capital humain, sur
les données de panel.
9
Il s’agit de l’hypothèse capitale qui permet d’établir une estimation transnationale par les MCO sans nécessiter de variables instrumentales
(Islam, 1995; Temple, 1999).
Knight (1993) et Islam (1995) mettent l’accent sur l’estimation du capital humain
dans le processus de croissance. L’analyse des déterminants de la croissance suivant une
technique d’estimation spécifique aux données de panel selon le période d’étude et les
catégories des nations en évidence. Islam a utilisé la technique de Chamberlain (1982) pour
améliorer l’étude de recherche sur le plan pratique. Cette technique est utilisée au cours de
l’estimation de l’équation de croissance sans capital humain suivante : Ln y(t2) =-
lny(t1)+ (1- ) [ln s -ln (n+g+δ)] + (1- )ln(A0) +g(t - t1) (I-22)
Ainsi, l’équation de croissance avec capital humain estimée par Islam (1995) est sous
la forme suivante : Ln yt2 = - lnyt1 + (1- ) [lns -ln (n+g+δ) ]+ (1- ) ln
J.C. Berthélemy, S. Dessus, and A. Varoudakis (1997) ont estimé sur des donnés de
panel le modèle de Solow augmenté pour déceler les effets de divers indicateurs de
mouvements et du stock de capital humain sur la croissance.
Où yt est le PIB par tète à la date t, sk est l’investissement en capital physique ,δ est
le taux dépréciation et g est le taux de croissance de population , β, γK et γH sont des
paramètres à estimer et ηi , αi sont les effets spécifiques de chaque pays et chaque période.
En outre, chaque nation possède une politique économique propre à elle ce qu’on va avoir
dans le cadre néoclassique.
A long terme, le volume du capital s’ajuste par les incitations de prix et croit au
même rythme que la production. On ne trouve donc pas de politique nécessaire pour réaliser
l’équilibre épargne/investissement. Alors que depuis Adam Smith, les économistes pensent
que favoriser politiquement l’épargne doit améliorer les croissances, le modèle néoclassique
de Solow stipule que le taux de croissance d’état régulier est indépendant du taux d’épargne,
mais pas leurs taux de croissance10. Ce n’est que durant la dynamique transitoire, qu’une
politique de hausse du taux d’épargne peut engendrer temporairement une croissance plus
élevée.
10
Abidi Abdelbasset (2002) « l’ouverture commerciale et croissance économique » p.p.7-11
Concernant ,les faits stylisés sur l’évolution de l’économie mondiale au cours des
derniers années , il existe des PED de plus en plus intégrés à l’économie mondiale et suite à
l’abandon par les PED des politiques de substitution aux importations généralement menées
jusqu’à l’heure et à la conversion de la quasi-totalité d’entre eux à un modèle de croissance
par l’exportation, ces pays ont opéré une libéralisation commerciale accélérée Trois grandes
formes de libéralisation commerciale se sont cumulées :
Une libéralisation unilatérale, qui a été prédominante dans les PMA ; dans ces pays, la
libéralisation commerciale s’est effectuée essentiellement dans le cadre (PAS) .
Une libéralisation multilatérale ; jusqu’à l’Uruguay Round conclu en 1994, la
libéralisation multilatérale a toutefois surtout concerné les pays développés, sans
véritable réciprocité de la part des PED ;
Une libéralisation régionale dans le cadre d’accords de libre-échange ; ces accords
associant des PED à des pays industrialisés ou entre PED se sont multipliés depuis les
années 1990.
Le désarmement douanier a donc été très rapide dans les PED au cours des deux
dernières décennies11, particulièrement dans ceux où la protection était la plus élevée en début
de période. Les droits de douane moyens ont été divisés par deux ; entre le début des années
1980 et la fin des années 1990, passant d’environ 30 % à environ 15 %12 .
Conclusion :
Ce domaine de recherche a été remis à jour par les travaux sur la croissance endogène
de Romer (1986) et de Lucas (1988) et par l'économétrie appliquée sur la croissance qui a
débuté avec le test de l'hypothèse de convergence des économies (Baumol, 1986 ; Barro, 1991
; Barro et Sala-i-Martin, 1992 ; Mankiw, Romer, et Weil, 1992).
Il faut également souligner la contribution importante relative à la mise à disposition de
données internationales comparables sur le Produit intérieur brut (PIB), la productivité ou
encore le capital humain (Summers et Heston, 1988 ; Barro et Lee, 1993, 1996, 2001).
Dans les travaux qu’étaient traités dans le cadre de la croissance endogène ainsi que
ceux sur l'économétrie appliquée enrichissent la littérature théorique dans la domaine de la
croissance. Tout ça, on va le voir dans la deuxième section, en détail.
11
Jean-Pierre Cling 2006 « COMMERCE, CROISSANCE, PAUVRETE ET INEGALITES DANS LES PED : UNE REVUE DE
LITTERATURE » p.p(5-12)
12
(Banque mondiale, 2002)
A partir de la deuxième moitié des années 80, les premières tentatives surmontées la
croissance exogène avec P.Romer, R.Lucas (prix Nobel en 1995) et Rebelo mettent l’accent
sur le postulat de progrès technique qui devient dans cette nouvelle théorie une variable
endogène déterminée par les comportements des agents économiques. Dans ce contexte,
l’étude de la politique économique et de la croissance endogène qui font l’objet de cette
section car le modèle de Solow (1956) considère que la croissance est exogène parce que la
productivité marginale du capital diminue lorsque ce facteur s’accumule.
Il n’existe donc plus à l’état stationnaire d’incitations à investir, sauf pour renouveler le
capital par tête. Par contre, la théorie de la « croissance endogène » suppose que la
productivité marginale du capital ne s’annule pas lorsque le stock augmente et donc qu’elle
est constante. C’est la condition nécessaire à une croissance auto-entretenue. L’accumulation
perpétuelle du « capital au sens large » peut être donc expliquée par l’incitation à investir et la
croissance devient endogène.
Certaines tentatives ont précédé la récente cuvée des modèles de croissance endogène,
pour rendre la technologie endogène. Elles mettent l’accent sur le problème de l’intégration
des rendements d’échelle croissants dans un modèle d’équilibre générale dynamique.
Cette restriction implique que le taux de croissance de production à long terme est
limité par la croissance de travail et indépendant du taux d’épargne ,l’exemple de modèle de
Solow –Swan persiste.
Plus généralement, les idées nouvelles ne peuvent s’incarner dans l’économie qu’au
moyen d’investissement nouveau. Ainsi Kaldor (1957) suggère, à la fois la notion de fonction
de production agrégée F [( , ], et à la distinction entre les augmentations de productivité
dues au capital et celles dues au progrès technique.
Nordhaus (1969) et Shell (1973) ont construit deux modèle, où les progrès technique
résulte de choix économiques explicites, partent de l’idée que la recherche est motivée par la
perspective d’une rente monopole dans le modèle de Nordhaus, les rendements d’échelle
croissants ne suffisent pas de soutenir la croissance à long terme en l’absence de croissance de
la population. Alors que dans le modèle de Shell, les difficultés techniques liées à la prise en
compte des rendements d’échelle croissant dans un modèle d’optimisation dynamique
obligent à postuler que les rendements sont strictement décroissants, qui s’ensuit
l’impossibilité d’assurer une croissance à long terme de la production par tête, à moins de
recourir à une source exogène de progrès techniques.
13
P.Aghion et P.Howtt (1998) « théorie de la croissance endogène »p .p. (25-26)
Le modèle proposé par Rebello (1991) met l’accent sur la fonction de production à
rendements d’échelle constants .Il s’agit d’une économie à un seul bien et une fonction
linéaire avec un seul facteur ( capital ) ,en justifiant ce choix de modèle par l’assimilation de
capital travail au capital humain ,donc le facteur capital est accumulable. Rebello reprend le
modèle de Solow, en reformulant la fonction de production.
=At (I-27)
Le taux de croissance du capital par tète est donc constant et non nul, et dépend de
taux croissance de la population (n) et du taux de d’amortissement δ négativement, et
positivement de taux d’épargne s. Et La prise en compte du capital humain est le fait majeur
au niveau de la croissance économique ce qui permet d’obtenir un concept de capital
agrégée avec un produit marginal constant. Ainsi, dans le cas de modèle de Solow avec
capital humain qui était introduite dans la fonction de production ne suffit pas à générer une
fonction du type AK.
Le niveau productif est représenté par un modèle simplifié de capital humain tel que
(I-29)
Une proportion du revenu est consacrée pour le capital physique et une proportion
pour le capital humain. Les taux de dépréciation de ces deux formes de capital sont
désignées par et . L’accumulation de deux types de capital, avec une population est
stationnaire, et elle comme la suite :
= - et = - (I-31)
L’épargne peut s’investir dans ces deux formes d’actifs .A l’équilibre, leur rendement
doit être identique, c’est à dire leur produit marginal net, autrement dit :
α( _ =(1 )( - (I-32)
Ce qui donne
( ( - )= (I-33)
Cette équation d’arbitrage implique que le ratio du capital physique au capital humain
est constant. On désigne par к .L’équation admet plus qu’une solution, lorsque les deux
(I-34)
s (h = (I-35)
37)
Alors, si on remplace les deux types d’accumulation par leurs expressions, on aura
/ = _ + ( _ ) (I-38)
D’après cette relation, on constate que le taux de croissance est constant et dépend des
paramètres du modèle (le taux d’épargne et de dépréciation). Concernant, le modèle de
Solow amélioré (augmenté) qui se caractérise par un rendement cumulé du capital
physique et capital humain était décroissant et un taux de croissance tend vers zéro ce qui
représente l’inverse de ce modèle14.
Après avoir illustrer les différents variables dans le modèle de Solow (1956) dans un
contexte de modèle de croissance néoclassique qui étaient encore développés par la
croissance endogène dans la limite de croissance néoclassique ce qui nous permet de citer
quelques apports théoriques de la croissance endogène.
14
Jean-Claude Berthélemy; Sébastien Dessus; Aristomène Varoudakis( 1997 ): « Capital humain et croissance: le rôle du régime
commercial »p.p (3-12)
A ce state, quelques hypothèses sont avancées par Lucas qui sont les suivantes :
H1 : Le modèle considère un monde à deux pays, deux secteurs qui produisent deux
biens de consommation et un seul facteur de production, le capital humain.
H2 : L’accumulation du capital humain est supposée être proportionnelle au temps de
production alloué au secteur concerné. Elle se fait donc par un processus
d’apprentissage par la pratique. Ainsi, l’accumulation de celui-ci est donnée par :
(I-40)
H3 : les deux secteurs différents par leur productivité et leur potentiel d’apprentissage.
Ainsi, le bien 1 est supposé être un produit à fort potentiel d’apprentissage qui
représente un agrégat de biens de consommation de forte teneur en technologie qui
représente un agrégat de bien de consommation de nature agricole et manufacturière
peu intensif en technologie. Pour cela, on suppose que les productivités sectorielles
sont telles que : > .
A l’égard des ces hypothèses, Lucas dans son modèle commence par considérer une
économie autarcique qui produit deux types de bien, et pour laquelle l’accumulation du
capital humain se fait par un processus d’apprentissage par la pratique. Les fonctions de
production des secteurs sont ainsi formulées comme suit :
, i = 1,2. (I-41)
, i = 1, 2.
>
Dans ces conditions l’auteur montre que les propriétés dynamiques dépendent de
l’élasticité de substitution .
Si > 1, le choix de spécialisation est entièrement déterminé par les dotations initiales
en capital humain de sorte qu’on se spécialisera dans la fabrication du bien pour lequel on est
le plus performant. A terme la production sera exclusivement composée de ce bien.
Dans ce cas, un pays peut avoir une mauvaise spécialisation engendrée par sa
dynamique divergente. Ce mécanisme est induit par l’externalité liée au processus
d’accumulation de l’apprentissage par la pratique15.
15
Abidi Abdelbasset (2002) « l’ouverture commerciale et croissance économique » p.p.44 –50
pays spécialisés dans la production du bien 1 (ou 2) auront une dotation constante en h2 (ou
h1) et un taux de croissance du facteur h1 égal à (ou h2 égal à ).
Toutefois, dans l’hypothèse où , on est assuré qu’il n’y aura pas de modification
des spécialisations initiales et on montre alors que les pays les mieux dotés dans le facteur h 1
auront un taux de croissance plus élevé. Dans ce contexte, les pays en développement peuvent
être amenés, au fur et à mesure que leurs économies s’ouvrent, à se spécialiser dans les
secteurs traditionnels, qui emploient beaucoup de main d’œuvre peu qualifiée, et à
abandonner des secteurs à plus forte qualification pour lesquels ils ont un désavantage
comparatif face aux pays développés. Un scénario de ce type aurait des effets négatifs sur la
croissance.
Le modèle de Lucas est déjà traité de manières différentes avec toutes ces extensions
où les résultats comparables ont été obtenus par Feenestra (1996) qui conclut que les pays
ayant une faible capacité d’innovation génératrice de croissance seront pénalisés par
l’ouverture à l’échange, ou par Matsuyama (1991) qui montre comment l’exploitation des
avantages comparatifs dans les secteurs traditionnels peut priver l’industrie ou la recherche de
ressources Quah et Rauch (1990) reprennent le modèle de Lucas et l’adaptent en supposant
l’existence des biens intermédiaires complémentaires.
Enfin, on peut citer les travaux de Stokey (1991) et Yong (1991) qui s’écartent
quelque peu du cadre précédent bien que reposant également sur des effets d’apprentissage.
L’accumulation du capital humain est sujette à un effet externe et permet de produire des
biens de qualité supérieure qui sont préférés par les consommateurs. On distingue alors deux
entités économiques, le Nord et le Sud, selon leur dotation initiale en capital humain. Les
nouveaux modèles de croissance endogène spécifient une nouvelle technologie
d’accumulation du capital humain16. Ils partent d’une représentation micro-économique des
16
Dr Mme GUETAT Iméne (2005) « cours de la croissance endogène » pp 12-18.
choix éducatifs qui signifie que la décision d’étudier ou de se former ou d’écouler d’un choix
individuel est représenté dans d’un programme d’optimisation.
Barro (1990) a intégré un autre facteur qui s’accumule à savoir le capital public
d’infrastructure comme par exemple les autorités, les barrages, télécommunication, nouvelles
technologies de l’information…Ce capital est illustré à travers des dépenses de l’Etat. Il s’agit
des dépenses productives qui génèrent une externalité.
Il suppose que l’Etat dépend de capital public productif. Leurs financement se fait
par taxe proportionnelle au revenu des consommateurs. En d’autres mots, une partie de la
production est achetée par l’Etat en vue d’être dépensé sous forme de dépenses liées aux
activités génératrices d’externalité.
Les dépenses non-productives qui cessent tous ceux liés à un gaspillage et réduisent la
croissance sont exclus. Soit G les dépenses totales de l’Etat : I-42)
Les rendements d’échelle sont constant par rapport aux facteurs privés K et L.La
fonction de production est à rendement égal à dans les facteurs accumulables K et G. Il
faut que pour que l’économie génère une croissance soutenue endogène similaire à
celle du modèle AK de Rebella tel que
dépenses publiques dans l’input. On peut déduire donc une relation vierge entre le taux de
croissance et représenté ainsi graphiquement on a :
Gc
g c max
La relation entre Gc et
Avec ,alors ,le coût marginal social d’une unité des dépenses
D’où le Ha miltonien :
Pour l’étude de notre modèle, nous supposons une fonction de type Cobb-Douglas :
(I-43)
La dépréciation du capital humain est impliqué par la manque des études des
nouvelles choix : ne pas se concentrer sur l’étude de concepts anciens d’autres raisons le
capital humain représente un outil, dont l’absence du contrôle contenu, où .
; Avec
L’objectif est déterminé le taux de croissance endogène de court terme. Les résolutions
dans ces équations donnent :
(I-44)
Les résultats obtenus sont raisonnables aux variables dues à la question suivant,
comment Helpman et Crossman(1991) expliquent leurs tentatives.
Pour ces auteur, il existe deux activités dans la production qui sont l’activité de la
production finale qui doit être précédée par une autre activité à savoir l’activité d’innovation ç
- à - d avant de produire une variété, les ingénieurs font la conception, c’est le design et donc
créent et innovent. Cette activité est dite activité de recherche et développement l’entreprise
elle-même qui produit la variété pourrait faire elle-même l’innovation.
17
DrMme Guetat Imène (2005) : « cours de croissance endogène ». p8-14
consommateur diversifie sa consommation plus son utilité augmente. On suppose aussi que
les variétés ont la même qualité et donc la diversification. Il s’agit d’une diversification.
**Le consommateur
**L’activité de la production
**L’activité d’innovation
**Equilibre sur le marché de travail
Ainsi, l’application empiriques de GE étendu couvrir une variété de questions, tel que
l'impact d'accords commerciaux régionaux, frontières nationales et l’union de monnaie sur
commerce, aussi bien que l'usage de l'équation assortir dehors le mérite relatif de théories du
commerce alternatives.
Une nouvelle vague d'études est maintenant se concentrer sur les propriétés de l'équilibre
générales du GE et les points les plus fines économétries. L'intérêt renouvelé de la profession
académique dans le développement du GE est indubitablement conduit par le succès
empirique de l'équation.
L’équation de la gravité a le support théorique fort et elle peut être dérivée d'une variété
de modèles de commerce international et ce GE peut être utilisé pour trier des hypothèses
alternatives de commerce international.
Dans sa forme la plus simple, l'équation de la gravité (GE) explique des courants du bien
entre les nations :
= (I-45)
Où représente le bien k qui était exporté par le pays i et a importé par pays j ; Yi,k
et Yj,k sont des dépenses sur le bien k par les deux pays ;di,j est la distance entre les nations en
considération ; est un coefficient, et U est un terme de l'erreur.
Le GE d'un produit donné peut être transformé dans un GE d'exportations totales de pays i:
= (I-46)
pourcentage dans commerce bilatéral. Le coefficient est positif si le facteur est rehaussé au
niveau commercial (par exemple, langue commune) et négatif si le commerce qui réduit (par
exemple, terrorisme).
18
Le GE peut être dérivé, en variant les modèles de préférences des consommateurs
qui sont complètes et identiques la spécialisation des modèles de différenciation du produit
dans un régime de compétition monopolisateur19 sont des modèles hybrides de proportions du
facteur différentes et différenciation du produit (Bergstrand 1989; Evenett et Keller 2002) à
modèles de spécialisation incomplète et faisant du commerce coûts (Haveman 2004).
18
Voir Anderson 1979; Bergstrand 1985; Deardorff 1998
19
Voir Helpman 1987
En outre, le commerce se produit sans frottement, ce là signifier qu'il n'est pas entravé
non plus par les coûts du transport, les tarifs plus précisément les tarife équivalent qui sont
des obstacles des frontières. Chaque pays importe et consomme une part des marchandises
produites par tous les autres pays, aussi bien qu'une part de sa propre production. Ces parts
sont le même pour tous les pays.
Par exemple, considérez deux pays, pays 1 et pays 2, produisent des biens différenciés
par pays d'origine. Le pays 1 exportera son propre biens au pays 2 avec un montant de M12
= b1Y2 où b1 = propension marginale à importer de bien1 dans pays 2.
Le pays 1 vendra aussi les b1Y1 montent du bien, il produit aux consommateurs
domestiques. On note qui la propension à consommer du bien 1 est la même à travers tout
consommateurs sans se soucier d'emplacement. Le revenu de pays 1 est la somme des achats
par les consommateursqui sont localisé dans pays 1 et les consommateurs localisés dans
pays 2, c.-à d, Y1 = b1Y1 + b1Y2 = b1Yw où Yw = revenu mondial = Y1 + Y2. Remplaçant
b1 avec Y1 / Yw, M12 = Y1Y2 / Yw. C'est le simple GE a dérivé par Anderson (1979)
On s’intéresse, dans ce cadre, par les revues des approches théoriques de l’impact de
l’IDE sur la croissance et les canaux d’intermédiation par lesquels les effets induits transitent
avant de rendre compte des principaux faits stylisées concernant, les IDE et leurs facteurs
déterminant dans la zone M.E.N.A. Autrement dite, les déterminants de la croissance dans la
zone M .E.N.A.
Il a été observé que les IDE et le capital humain sont des sources efficaces
de la croissance.
Les deux variables (IDE et Capital humain) affectent directement et
individuellement la croissance et ils renforcent mutuellement un effet de
complémentarité (Miyamoto, 2003)
Le capital humain serait ainsi associé à une augmentation des flux des IDE,
et il autorise pour les pays domestiques une plus grande attractivité des firmes
multinationales (FMN), ceci est alors susceptible de se traduire par une amélioration
de la qualité de main d’œuvre et des conditions du travail et à long terme favoriserait
une certaine stabilité politique et sociale.
En effet, les conditions internes eux pays d’accueil peuvent apparaître déterminé à la
fin la capacité des IDE ayant des chances de transformer la spécialisation des pays d’accueil
et dans le mécanisme de débordement dans le tissu productif local (Mouhoud, 1998). Cette
activité inspirait par Hojo (2003) qui a proposé une étude empirique en utilisant les effets
individuels spécifiques aux pays tirés de la régression de Caselli et al (1996) qui adoptent
variable approximant la productivité.
Dans les pays en développement sur une période allant de 1960 à 2004 ; avec une
référence spéciale au pays M.E.N.A sont (Algérie, Egypt., Israël Jardine, Liban ; Maroc,
Mauritanie, Syrie Tunisie, Turquie). Les auteures montrent que l’IDE affecte positivement22
la croissance dans un premier lieu.
20
ALYA Marwene 2004 « IDE et croissance : cas de la Tunisie » p.p( 1-08)
21
ALYA Marwene 2004 « IDE et croissance : cas de la Tunisie » p.p( 4-11)
22
Mouhoub et al (2007) : « productivité, IDE et croissance dans la zone M.E.N.A »p.p(6-12)
Ce qu’on va avoir dans ce cadre, tout en avançant les différents effets de l’IDE.
23
Marouane Alaya (2004) : « IDE et croissance économique : cas de la Tunisie » p.p 2-5.
concurrentes. Il existe au contraire des retombées verticales, lorsque la filiale transfère, à titre
gratuit, une technologie aux entreprises qui fournissent des intrants ou des services en aval
(distribution ou vente au détail par exemple).
Le capital technologique des entreprises locales peut donc s’améliorer lorsque des
entreprises multinationales prennent pied sur le marché. Ces dernières possédant un avantage
comparatif en terme de technologies nouvelles et de nouveaux modes d’organisations et de
distributions, fournissent une assistance technique à leurs fournisseurs et clients locaux, et
forment des travailleurs et des cadres qui seront peut être ultérieurement recrutés par les
entreprises locales. Ces externalités vont alors améliorer le taux de croissance de la
productivité globale des facteurs (PGF) de ces pays.
Dans la plupart des cas, il s’avère que les technologies transférées aux filiales sont en
moyenne plus récente que celles que sont cédées à des tiers par le jeu de licences ou dans le
cadre de coentreprises(OMC 1996)24. D’autre part, ID et augmentation de la connaissance
dans le pays d’accueil jouent très important dans la croissance économique soutenue est
maintenant connue dans la théorie de la croissance endogène.
24
O.M.C (1996) "Rapport annuel 1996, Volume I et II, Dossier spécial: le commerce et l'investissement étranger direct"(Genève)
25
Demurger S.(1997), « Ouverture et croissance : le cas de la République de Chine ». Thèse de doctorat de sciences économiques de
l'Université de Paris I-Panthéon Sorbonne.
Pour Romer, l’accumulation des connaissances fait l’objet d’une activité spécifique et
rémunérée, résultant d’un comportement de maximisation du profit des entreprises en
concurrence monopolistique, produisant des biens différenciés imparfaitement substituables.
Grâce à la rente des monopoles, elles vont financer des activités de R&D qui permettront une
activité volontaire d’accumulation des connaissances.
Du fait de leur nature non rivale et partiellement non exclusive, les connaissances
technologiques et managériales incorporées dans l’IDE d’une firme étrangère peuvent
générer des effets externes à l’intérieur des frontières nationales. Ainsi, la nature cumulative
de l'IDE lui permet d’être une source d’externalité intertemporelle se trouvant au cœur de la
croissance économique. Chaque amélioration ou innovation contribue à l’augmentation du
stock de connaissances disponibles pour les générations futures. «La connaissance peut être
transmise au reste de l’économie via la formation du travail, l’établissement de liens entre les
entreprises locales et étrangères ou un processus d’apprentissage par observation, « learning
by watching ».
26
Findlay, R.(1978), « Relative backwardness, direct foreign investment, and the transfer of technology : a simple dynamic model »,
Quaterly journal of Economic, Vol.92(1), p1-16. « Some aspects of technology transfer and direct foreign investment »American Economic
Review, Vol.68 (2), p275-279.
Cantwell (1989)28 souligne que « les externalités sont les plus susceptibles
d’apparaître dans les régions ayant un avantage technologique dans le passé ». En effet, il a
constaté que l’impact positif le plus important sur la technologie locale est observé dans les
27
. Meddeb.R et Drine.I (2000) "Attractivité des IDE et régime de change dans les pays émergents", papier présenté au GDR d'économie et
finance internationale 23 et 24 juin Tunis 2000.
28
Cantwell J (1989), "Technological Innovation and Multinational Corporations" (Oxford).
24
Haddad et Harisson(1993) : « Are there spillovers from direct foreign investissement »in journal of developement economic ,n°42 ,P 52
firmes qui ont une grande tradition technologique. Il conclut donc que les effets externes sont
plus importants dans l’industrie où l’écart technologique est faible.
29
Haddad et Harisson(1993) ont montré en revanche que l’importance de l’écart
technologique freine les effets externes.
Conclusion : L’IDE joue un rôle très important dans les développements des nations ,
c’est un canal de transmission dans la quelle la région M.E.N.A bénéficie de leur intégration
mondiale surtout en cas de transfert technologique , où aussi le rattrapage technologique qui
manifeste et persiste pour la plus part les nations en voie de développement .
Les spillovers où les externalités sur le capital humain en cas d’ouverture à l’extérieure
et leur effets sur la croissance de la zone M.E.N.A sera, par la suite, l’objet de section
suivante.
En deuxième lieu, on met l’accent sur le rôle retrouvé du système éducatif suite à une
relation fondamental étudié entre capital humain et croissance.
l’ensemble de l’économie des nations à travers la baisse du prix relatif des biens
d’équipement.
Enfin, l’ouverture commerciale obligerait les sociétés à rendre plus efficace leurs
institutions, système éducatif pour s’approprier les innovations, effort pour faire reculer le
népotisme et la corruption31 . L’ouverture commerciale serait aussi par ce canal un
catalyseur de la croissance.
30
Bertrand Blancheton(2004) : « ouverture commerciale, croissance et développement : malentendus et ambiguïtés des débats »
31
( analyse de Rodrik par exemple)
32
Avec des hypothèses réalistes concernant le niveau des droits de douane et la part des importations dans l’économie, un simple calcul de
surplus suggère que les pertes dues à la protection commerciale sont inférieures à 1 % du PIB (Guillochon, 2001 ; Winters, 2004).
33
(Voir Verdier, 2004)
34
(voir Bouët et al. 2002)
35
(voir en particulier Edwards, 1998 ; Serranito, 2001)
de l’ouverture sur la croissance mis en évidence par Sachs & Warner recouvre en fait
l’influence de facteurs géographiques.
Une littérature théorique abondante s'est développée dans cette direction. Elle
étudie la relation ouverture-croissance économique. Les résultats des analyses sont
variables selon la structure des modèles, l'origine de la croissance, les dotations et les
conditions initiales des pays ou encore selon que les connaissances technologiques sont
communes à tous les pays où qu'elles sont purement nationales.
En effet, dans les modèles de croissance avec apprentissage par la pratique, les
travaux ont montré que la situation initiale d'un pays détermine la nature de sa
spécialisation dans le long terme et par conséquent son taux de croissance après
l'ouverture [Krugman, (1987), Lucas(1988), Young (1991)…].
La situation initiale peut conduire alors à une mauvaise spécialisation d'une petite
économie et peut l'enfoncer dans le sous-développement. Dans ce cadre, les travaux
préconisent des politiques commerciales protectionnistes, au moins temporairement, pour
protéger les industries au stade de l'enfance.
Au totale, dans cette littérature les résultats montrent que l'intégration complète de
deux pays identiques permet de doubler leurs taux de croissance par rapport à ceux de
l'autarcie. Ainsi, l’existence de tarifs douaniers réciproques agit négativement sur la
croissance dans la mesure où ils ne font qu'encourager l'activité d'imitation. Cette dernière
occupe une partie du capital humain, qui devrait être consacré à la R&D ; elle diminue par
conséquent le taux de croissance économique.
L’étude du cas des pays de MENA nécessite la présentation du cadre conceptuel qui
fait de l’ouverture un facteur d’instabilité et de présenter leurs caractéristiques
structurelles et institutionnelles susceptibles d’influencer l’efficacité de toute politique
d’ouverture.
3.2.1. L’ouverture peut être facteur de stabilité de la croissance dans la zone M.E.N.A
La distinction entre ouverture commerciale et ouverture financière est nécessaire pour
étudier la relation entre l’ouverture et l’instabilité
Les travaux de Corden Neary (1982) montrent que la relation positive entre l’instabilité
du taux de croissance et l’ouverture commerciale tende d’être accentuée par des politiques de
protection industrielle et de change impropre. Les caractéristiques structurelles et le niveau
de développement d’un pays joue un rôle déterminant pour la croissance. Donc les politiques
économiques adoptés, les caractéristiques structurels et le nivaux de développement d’un pays
joue un rôle déterminant pour la croissance d’un pays et intervient significativement dans
l’explication des phénomènes économiques observés36.
36
LIOUNANE Naoufel ( 2002) : « ouverture et croissance économique dans les pays M.E.N.N.A » p.p 6-10
Parmi les pays qui ne sont pas des ressources naturelles (Maroc et la Tunisie) mais ils
n’ont connu un débit d’insertion dans le marché mondial. Pour les pays dotés des ressources
naturelles ; on cite par exemple (Algérie, Egypte, Syrie, Saoudite Arabie)
Un autre problème qui se pose suite à l’intégration commerciale des pays M.E.N.A, en
plus les désarmements tarifaire exerce une pression sur l’équilibre des finances publiques
se caractérise par une baisse des recettes douanières.
Tous les pays M.E.N.A sont affectés par cette diminution des ressources, on cite dans
ce cas par exemple au Liban, en Algérie et en Tunisie, avec environ 29% (19 et 16%).Aussi,
il existe des recettes de l’Etat prélevées sur les échanges extérieurs qui doivent être affectés
par une réduction tarifaire qui représente plus de 3% du PIB (de 2 à 5%) du PIB. Par exemple,
au Maroc, les effets seront moins fort : 10% de la recette public du PIB qui représentant 2,5
de PIB (Abed, 1998)37.
Les pays M.E.N.A sot caractérisés par les besoins de financement parce qu’ils
n’arrivent pas à compenser la perte des ressources par la diminution de cout (dépenses).
L’engagement des pays M.E.N.A dans la P.A.S sous l’égide de F.M.I représente une
solution about d e quelle ces pays réduisent leurs dépenses dans leurs investissement .
Au totale, les P.A.S sont permis de restaurer la stabilité de ces économies à court
terme sans redresser leur régime de croissance. Plusieurs difficultés persistent ne peuvent
pas permettre aux pays de s’engager sur la voix de la reforme et libérer leur potentiel de
croissance . Les reformes structurelles sont hérités à deux vives résistances ;
*les résidences d’un système fiscal actuel .Ces pays connaissent un taux
d’investissement privé relativement faible, national et étranger, qui ne dégage une rentabilité
élevée que dans les secteurs peu exposés à la concurrence.
37
Jaque Ould Amodia et Laurence Tubiana : « Euro-méditerranéen : Recentrer le partenariat ».OCDE.
38
LIOUNANE Naoufel ( 2002) : « ouverture et croissance économique dans les pays M.E.N.N.A » p.p 10-12
entreprises dans la région. Dans une Déclaration en 19 points approuvée lors d.une réunion
ministérielle organisée en Jordanie dans le cadre du Programme OCDE-MENA pour
l’investissement, les ministres et hauts fonctionnaires représentant les pays de la région
MENA ont identifié les principes et les bonnes pratiques visant à favoriser l’investissement.
Ils ont notamment pris acte de la nécessité de veiller à la transparence et à la prévisibilité des
politiques, lois, réglementations, pratiques administratives et statistiques nationales ayant une
incidence sur l’investissement intérieur et étranger. « Une véritable intégration dans
l’économie mondiale exige la mise en œuvre d’une réforme d’ensemble couvrant les
domaines économique, politique, social, éducatif, juridique et judiciaire, » a-t-il notamment
déclaré. « Ces réformes ne seront fructueuses et durables que si elles sont engagées par les
pays concernés. »39
39
Politiques économiques et commerce extérieur « maquette CNCE »modification par G4 Fatma : 04 /03 / 2008 .p.p(8-15)
politiques ne pourront apporter les fruits escomptés qu’en présence de deux préalables : un
environnement compétitif favorable à l’épanouissement de l’initiative privée et des mesures
de soutien et d’encouragement au déploiement de l’investissement direct marocain sur le
marché international.
b. Commerce extérieur et croissance économique : Nécessité d’une nouvelle dynamique
Le commerce extérieur marocain demeure dominé par des exportations à faible valeur
ajoutée, un déficit structurel important et des structures géographique et sectorielle
relativement invariables en longue période, tant à l’importation qu’à l’exportation, avec de
surcroît, ces dernières années, des tendances à l’essoufflement des exportations et au
renforcement du taux de pénétration du marché intérieur par les importations. Seule une
nouvelle dynamique est à même de renverser ces tendances et permettre au commerce
extérieur d’assurer une contribution positive à la croissance économique.
La première démarche essentielle d’une nouvelle stratégie est de faire du
développement des échanges extérieurs et des exportations en particulier un choix
fondamental de politique économique. Il s’avère que le Maroc a déjà opté pour ce choix en
érigeant la croissance des exportations à un rythme largement supérieur à celui de ces
dernières années comme priorité fondamentale du plan de développement économique et
social 2000-2004.
La stratégie de l’optimisation de l’apport du commerce extérieur à la croissance
devrait, également, privilégier le marché intérieur. Tous les interlocuteurs estiment que le
marché intérieur marocain, aussi bien au niveau des biens que des services ou du tourisme ne
constitue nullement un levier susceptible d’appuyer les exportations par des économies
d’échelles.
Le marché intérieur peut améliorer aussi le commerce extérieur à travers le
développement de l’offre, dans certaines branches comme le matériel agricole, le froid,
certains intrants dans la fabrication des voitures et leur maintenance, l’intégration du
cyclomoteur, le matériel informatique et bureautique, ainsi que pour l’exportation de certains
services comme le BTP ou des services d’assurance. Stratégie de soutien aux exportations et
développement de l’offre sont les deux composantes de base pour une nouvelle dynamique du
commerce extérieur pouvant contribuer positivement à la croissance économique.
Cependant, le constat est unanime que les politiques économiques menées au cours de
la décennie 90 ont ignoré le commerce extérieur, à l’exception de la poursuite de la
libéralisation des importations et la tendance à la suppression de toute forme de protection
pour aller dans le sens des accords de l’OMC et des zones de libre-échange. Si durant les
Au totale, les autorités économiques de la zone M.E.N.A ont orientées leurs projets
vers une perspective d’ouverture pour améliorer leurs compétitivités.
relatifs des provinces pour expliquer les niveaux relatifs de l’équilibre stable provincial à long
terme de l’indicateur du capital humain et du revenu théorique par habitant.
Les résultats de ces études donnent à penser que les provinces ont convergé au rythme
moyen de 5 % par année et que les différences entre les équilibres stables provinciaux
respectifs ne semblent pas être théoriques, mais réelles.
Une autre conclusion importante de ces études est que le capital humain ne suffit pas à
rendre compte des disparités régionales observées dans les variables macroéconomiques
observables. Il semble qu’il doit s’accompagner d’un degré d’urbanisation relativement élevé
pour favoriser une croissance à long terme élevée.
Un autre document intéressant est celui de Bassanini et Scarpeta (2001) toute en
prenant l’ensemble de données de la Fuente et Doménech (2000) et un nouvel estimateur
convergent, l’estimateur de la moyenne de groupe, ils effectuent des estimations de panel pour
21 pays de l’OCDE.
En pratique, au lieu de prendre des intervalles de cinq ou dix ans, les auteurs utilisent
des données annuelles pour les variables comprises dans leurs régressions. Toutefois, ils ont
dû extrapoler une partie des données sur la scolarité, car elles n’étaient disponibles qu’à des
intervalles de cinq ans dans certains sous-échantillons. Ils concluent qu’ils observent « un
impact positif et significatif de l’accumulation du capital humain » sur les sentiers de
croissance des pays.
Plus précisément, ils estiment qu’une année d’études supplémentaire a pour effet
d’accroître la production par habitant d’environ 6 %, ce qui, selon eux, concorde avec les
résultats de l’analyse des microdonnées. Par contre, leur estimation de la vitesse de
convergence est supérieure à celle de 2 % à 5 % qu’on trouve dans d’autres études fondées sur
les modèles néoclassiques étendus pour tenir compte du capital humain. Les vitesses de
convergence élevées reflètent les fluctuations à court terme du cycle économique qui se
manifestent lorsqu’on utilise des données annuelles dans les estimations de panel40,
particulièrement lorsqu’on tient compte de vitesses de convergence différentes selon les pays.
Si l’approche fondée sur l’estimateur de la moyenne de groupe est intéressante, on doit
cependant interpréter avec prudence les résultats de régressions de la croissance dans
lesquelles les vitesses de convergence estimatives sont aussi élevées.
40
Coulombe et Day, 1996; de la Fuente, 1998
Il existe d’autres travaux qui ont essayé de développer cette optique focalisé sur la
relation entre la scolarisation ou l’éducation et capital humain.
Conclusion :
A l’égard de ce qu’on a vu dans le section précédent , l’étude de la relation entre
l’ouverture commercial et la croissance économique en premier lieu toute en mettant en
évidence l’expérience de la zone M.E.N.A en deuxième lieu, les principaux documentaires
durant la période 1997 jusqu’à 2003 et d’autres tentatives théoriques en troisième lieu ,nous
permettra d’avoir principaux canaux de transmissions de l’ouverture sur la croissance qui
sera l’objet de la section suivante.
Parmi les principaux canaux de transmissions qu’on va développer par la suite, on cite :
La diffusion technologique
Cela a été montré par les théoriciens de la croissance endogène (notamment R.Batiz
&P.Romer, 1991 ; Grossmain &Helpmain, 1991) qui ne limitent pas l’impact de la libération
des échanges aux produits mais également aux idées et aux connaissances. Dans ce cadre
d’analyse l’ouverture commerciale permet de mettre en évidence des gains d’échelle
particuliers dans la production de nouvelles technologies : d’une part, les centres de recherche
travaillent pas aussi efficacement qu’un centre intégré), d’autre part l’intégration permet
d’éviter la duplication des coûts fixes liés à ces activités.
moins que pour les pays les plus pauvres, l’accès aux technologies des pays les plus riches
constitue un enjeu important de l’intégration. En effet, l’ouverture au commerce international
permet la transmission des technologies des pays les plus avancés aux PVD. En ce sens, le
commerce extérieur est vecteur de convergence comme nous montre le modèle de Pissaridés
(1997) ; Dans ce qui suit développerons, successivement, les analyses de R. Batiz &P.Romer
(1991 b) et de Pissaridés (1997) qui ont cherché à formaliser une relation théorique entre la
transmission internationale des technologies et la croissance économique.
Pour ce faire, les autres adoptent une structure plus explicitée des mécanismes
permettent de mette en évidence des fondements microéconomiques sous-jacent aux décisions
des agents économiques.
Dans ce cadre d’analyse, les autres supposent les cas d’une économie à deux
secteurs :
Un secteur de R&D qui utilise le capital humain HA : le capital physique KA, le travail
non qualifié LA et le stock des connaissances A comme inputs pour produire des nouvelles
connaissances. Ce secteur est considéré comme étant le moteur de la croissance économique
de long terme. Celle-ci est en fait déterminée par l’ampleur de l’augmentation du nombre de
variétés des biens intermédiaires dans l’économie. La technologie de production de ce secteur
a pour forme générale :
Un secteur manufacturier qui utilise les mêmes inputs pour produire des biens de
consommation et des diverses variétés de biens intermédiaires suivant une technologie
identique ayant la forme structurelle suivante :
On suppose que la production des deux secteurs est à rendements d’échelle croissants.
Quant au secteur manufacturier, on suppose que les économies d’échelle sont internes
à la firme et qui se manifestent par l’existence de la concurrence monopolistique qui se
caractérise par l’exclusivité dans la détention du plan de développement d’une invention
donnée qui permet à une firme de produire un bien intermédiaire spécifique.
Dans ce cadre, les progrès technique est déterminé par l’invention de nouvelles
variétés de bien intermédiaires. Si « i » et « x(i) » désignent respectivement l’indice de chaque
type de bien et sa quantité utilisée dans production du bien de consommation ou du bien
intermédiaire, la fonction de production est donnée par :
Si « A » représente l’indice du bien dont l’invention est la plus récente, alors le bien
« i » est inventé lorsque « ». Ainsi, à chaque instant, la limite supérieur de l’intégration
peut changer de « » à A(t). Cela permet d’expliciter la relation entre le stock total du
Etant donné la symétrie du modèle, la relation précédente peut s’écrire comme suit :
(I-52)
Dans le cadre d’un modèle de cycle de produit, Grossman et Helpman (1989) ont
montré que les modifications de politique commerciale visant à rendre plus facile, pour un
pays du Sud moins développé, l’imitation des biens inventés dans le Nord, peuvent accélérer
le taux de croissance économique..
En ce sens, le commerce est un vecteur convergent et l’un des ressources pour les
pays est certainement le capital humain comme nous montre le modèle de Pissardiès.
Dans cette optique, Pautrel (1997) émet l’hypothèse d’un seuil de capital humain en
deçà duquel l’écart technologique avec le pays innovateur est trop important, ce qui constitue
un facteur limitant à l’activité d’imitation.
Par conséquent, le commerce devrait être associé, pour les pays en voie de
développement, à une augmentation de la demande d’une main d’œuvre non qualifiée,
entraînant un rapprochement entre les salaires des qualifiés et des non qualifiés. Le modèle de
Pissardiès (1997) essaye précisément de discuter des canaux d’influence qui pourrait être que
l’imitation est plus aisée lorsque les économies innovantes et imitatrices sont liées par le
commerce. Le commerce est un catalyseur des spécialisations, mais aussi un média de
technologies.
Secteur manufacturier.
Entreprise monopoliste productrice d’un bien intermédiaire.
41
Céline Kauffiyanne 2002 « thèse de doctorat : les déterminants de la croissance à long terme »p.p.(30-38 )
car ils permettent, simultanément, d’augmenter les capacités de production et de créer des
connaissances utiles au développement technologique.
L’ouverture économique agrandit les marchés : En ce sens, elle est à l’origine d’une
mise en commun des ressources, dont captal humain et connaissance font partie qui
trouve son illustration dans le modèle de Romer (1990).
L’intégration économique est alors une ressource susceptible d’accroître le niveau de
production. Hors, on expose le modèle de Romer (1990) et ses principales conclusions
dans un cadre d’ouverture économique en explorant les effets peu approfondis et en
faisant appel aux modèle de Grossman et Helpman (1991) afin de déterminer les
limites d’une telle représentation de l’économie. Ainsi, Le modèle de Romer (1990)
présente une structure similaire à celui de Solow (1956) avec progrès technologique ;
mais ce modèle endogène cette variable tout en tenant compte du secteur recherche-
développement où l’économie est caractérisée par trois secteurs :
Secteur des biens intermédiaires : en utilisant les dessins produits par le secteur de
recherche pour produire des biens intermédiaires donc, c’est la concurrence
monopolistique.
Secteur manufacturier : dans lequel, le bien est produit à partir du travail, du capital
humain et des biens intermédiaires, alors, on a une concurrence parfaite.
Le taux de croissance est ainsi déterminé par le stock du capital humain présent
dans l’économie, une augmentation d’échelle entraîne automatiquement une accélération de la
croissance. Romer met l’accent sur l’intégration économique, en cas d’accumulation capital
humain, dans son modèle de manière littéraire, la croissance obtenue par deux pays vivant en
autarcie et en cas d’intégration, il parait que le taux de croissance après l’intégration est
supérieur à celui avant intégration. Il suggère que ce niveau de capital humain qui détermine
la dynamique d’un pays. Ce résultat découle des hypothèses de Romer :
Selon le modèle de Romer (1990), les pays ont non seulement toujours intérêt à s’ouvrir,
mais ce sont les économies initialement les moins bien dotées en capital humain qui gagnent
en taux de croissance. Les ays concernés par l’ouverture économique atteignent tous le même
sentier de croissance, dont le niveau est déterminé par la somme des stocks de capital humain
mis en commun quelques soit les conditions initiales.
Il ne prend pas directement en compte l’ouverture économique, mais son étude des
chocs technologiques l’amène à s’intéresser à l’impact de l’élargissement du marché – des
connaissances – sur les structures économiques.
42
Céline Kauffiyanne 2002 “thèse de doctorat :les déterminants de la croissance à long terme” p.p(20-50 )
Parmi les hypothèses étudiées, dans ce cadre, qui tient compte de la technologie qui est
considérée comme une externalité issue du secteur éducatif. Elle donc générée dès lors qu’il
existe des professeurs et des élèves. Le système éducatif est lui-même rendu nécessaire dans
cette représentation de l’économie car il permet la formation d’une main d’œuvre qualifiée
qui sera ensuite utilisée dans le secteur productif pour adapter les nouvelles technologies.
Dans le secteur éducatif, les nouvelles technologies sont produites à partir des
innovations passées par les professeurs et les étudiants
Ainsi, le secteur à forte technologie nécessite l’emploi d’une technologie, d’une main
d’œuvre non qualifiée et du capital humain (Et) pour produire le bien H :
Par le secteur éducatif ait être la technologie générée par l’emploi de capital humain,
aussi la main d’œuvre qualifiée est attirée vers le secteur productif aux dépends du secteur de
la recherche, ce qui retarde les progrès technologiques futurs, et constitue un mécanisme de
rappel qui empêche une croissance explosive des innovations.
Une fois la technologie adaptée et utilisée qui ne nécessite plus l’emploi d’une main
d’œuvre qualifiée pour un secteur moins performant à l’aide d’une main d’œuvre non
qualifiée et de la technologie passée43. Où les innovations âgées de deux périodes ne sont plus
utiles à l’économie, ce modèle à générations d’agents et à générations de produits.
Une bonne technologie entraîne un niveau plus élevé des salaires. Parallèlement, le
coût de revient relatif des études augmente.
43
Céline Kauffiyanne 2002 « thèse de doctorat : les déterminants de la croissance à long terme »p.p.(37-47 )
En outre, parmi les conséquences en termes d’ouverture, Eicher (1996) étudie seulement
les conséquences de chocs exogènes technologiques. Il est intéressant de prolonger ce modèle,
en assimilant intégration économique et chocs technologiques. Le boum technologique généré
par l’ouverture économique entraîne une réallocation du capital humain vers le secteur
productif, réallocation nécessaire afin d’assurer l’adaptation des nouvelles techniques
importées au cadre local de production.
Le modèle d’Eicher (1996) prédit une chute des investissements éducatifs suite aux
chocs technologiques répétés. Dans une économie peu développée sue le plan technologique
augmente sa dépendance technologique vis-à-vis de l’étranger et réduit son secteur éducatif
en s’ouvrant sur l’extérieur qui peut disparaître le système éducatif. Aussi, la capacité à
innover dans l’économie. Alors, dans ce sens, le secteur éducatif disparaît à cause de pénurie
de main d’œuvre qualifiée. Le secteur productif se réduit alors au secteur suiveur qui contient
l’ensemble des individus de l’économie.
rapport à un autre pays, il peut, au contraire, posséder un avantage comparatif dans ce même
facteur par rapport à un troisième pays.
Selon le modèle de Feder (1983), la concurrence incite les entreprises à accroître leur
productivité ce qui est un avantage en terme de croissance. Rajhi (1995) a une vision moins
harmonieuse de ces effets puisqu’il conditionne l’impact de la concurrence au degré de
compétitivité des pays qui s’ouvrent. Ainsi, Krugman (1987) va plus loin dans cette
relativisation des effets de la concurrence en montrant que dans certains cas la concurrence
trop forte pour être soutenue et mène à la fermeture des entreprises motrices de la croissance.
Par le biais d’une hausse de productivité que l’ouverture économique est influente sur
le taux de croissance au sein du modèle de Feder (198 3) dont l’économie comporte deux
secteurs : *Un secteur produisant un bien exporté
En définitif, plus les travailleurs sont qualifiés, plus ils sont à même de faire face aux
changements technologiques nécessaires au maintien d’une bonne compétitivité et plus les
gains de productivité enregistrés lors d’une augmentation de degré d’ouverture sont
importants. Le modèle de Feder (1983) augmenté est intéressant pour étudier l’interaction
entre l’ouverture économique et le capital humain car il remédie à certains défauts du modèle
de Romer (1990). Il suppose, en effet, une progressivité de l’ouverture économique : moins
les secteurs exportateurs sont abrités, plus ils deviennent productifs et transmettent cette
productivité au reste de l’économie.
Enfin, le problème des entreprises qui ne sont pas assez compétitives pour survivre
n’est pas du tout abordé, à ce state, Krugman (1987) met l’accent sur la notion d’interaction
entre capital humain et ouverture extérieure.
Cette hypothèse a pour corollaire des avantages comparatifs variantes dans le temps.
Krugman (1987) suppose un monde composé de deux pays, chaque pays produit n bien à
l’aide du facteur travail selon une technologie de production à rendements constants. En
conséquence, lors de l’ouverture économique, les deux pays peuvent être caractérisés par les
entreprises au niveau de productivités très différents ; les moins compétitives disparaissent où
le mécanisme d’apprentissage est prépondérant. Or le progrès technique et la croissance
reposent sur le savoir. Cela signifie que la croissance si elle s’opère lors de la phase
d’apprentissage des l’entreprises. En absence d’un choc externe44, la spécialisation d’un pays
reste inchangée. Ainsi, Krugman (1987) conclue à un rôle essentiel de l’histoire dans la
détermination des chemins d’expansion de long terme des économies. Dans ce cadre, une
politique temporaire pourrait être optimale car elle permettrait aux pays d’accumuler le savoir
faire nécessaire à leur compétitivité.
L’approche de Krugman (1987) reste, quoi qu’il en soit, partielle puisqu’elle néglige
la réciprocité des échanges de savoir entre pays. Si, en effet, l’ouverture économique entraîne
une perte de capital humain liée à l’interruption du processus de « learning by doing », elle
peut aussi favoriser l’apport des technologies étrangères, et donc permettre implicitement
l’importation de capital humain. Il se pourrait alors que le capital humain importé compense
la perte due au dépérissement de certaines activités et deviennent un relais pour la croissance
économique. C’est la diffusion technologique. Pour ce là, on met en lumière le modèle de
Rajhi (1995) linéaire.
Rajhi (1995) a ajouté au modèle de Romer (1990) une hypothèse d’hétérogénéité des
firmes au niveau national et international liées à des coûts marginaux distincts. Chaque firme
détient une technologie de production plus ou moins performante. En d’autre terme,
l’intégration économique a pour conséquence de resserrer la contrainte technologique de
l’économie la moins compétitive et de desserrer celle du pays le plus compétitif car le seuil
d’efficience ; se situe entre ceux de deux économies qui se partagent le marché global.
44
Céline Kauffiyanne 2002 « thèse de doctorat : les déterminants de la croissance à long terme »p.p.(41-52 )
théorique de Rajhi (1995), le pays le plus avancé de point de vue technologie voit son taux de
croissance freiné ; et lors de l’intégration, le pays le moins doté en technologie peut tirer
l’avantage plus que le pays développé. Chez Rajhi (1995), le processus en cours relève de la
mise à niveau des pays. Cependant, le modèle de Rajhi est contraignant à deux niveaux :
→ Il suppose les ajustements uniques dans l’histoire du pays, l’ouverture économique est
vue comme un processus indivisible en supposant une concurrence absolue et parfaite et
permet aux deux pays de créer un marché commun. L’ouverture économique est à l’origine
d’un processus de convergence entre les pays.
L’hypothèse de bas des auteurs est que la recherche de rente est menée essentiellement
par des travailleurs qualifiés, qui mettent leurs compétences au service de la recherche
d’échappatoires aux règles imposées par l’Etat.
pour ce service. Ainsi, la recherche de rente apparaît comme une activité utile socialement,
dans la mesure où l’existence de distorsions la justifie.
Plus le capital humain est alloué à l’activité de recherche de rente. Moins le capital
humain est affecté à la production, son rendement relatif s’élève. Par conséquent, plus de
distorsions entraîne un rendement plus élevé du capital humain, mais une croissance
économique plus faible. Une libération économique se concrétise par une hausse des variétés
du nord auxquelles les pays du sud ont accès.
Ainsi comme au sein du modèle duquel ils s’inspirent, il n’y a aucune implication
d’un tel choc sur le court terme. L’intérêt d’un tel modèle réside dans ce qu’il permet
d’appréhender le phénomène d’ouverture économique sous deux aspects différents.
L’ouverture économique permet la transmission des ressources et des technologies, mises à
disposition par les autres économies. Mais l’ouverture économique peut aussi être envisagée
comme l’environnement institutionnel le plus à même de permettre la réduction des
distorsions au sein d’une économie.
Conclusion
Plus elle est préalablement qualifiée, plus elle connaîtra des gains de productivité
importants qui lui permettront non seulement de rester compétitives, mais d’enregistrer des
gains de croissance. Une telle interaction est aussi illustrée de manière particulièrement
adéquate par les modèles à rendement d’échelle.
L’écart technologique entre pays peut devenir contraignant s’il est trop important.
Krogman (1987), Grossman et Helpman (1991) et Pautrel (1997) mettent l’accent sur
l’influence de l’ouverture économique sur l’économie qui dépend du capital humai accumulé
par l’économie qui justifie l’existence d’équilibre multiples : selon les caractéristiques
initiales du pays .Selon Krugman (1987), lorsque l’ouverture économique coïncidé avec un
faible niveau technologique des pays, la concurrence international peut entraîner la
disparaissions d’entreprises essentielle au dynamisme de l’économie et amputer durablement
les capacités productives du pays.
Chez, Pautrel (1997), l’ouverture économique peut permettre aux pays les moins
avancées d’avoir accès au savoir mondiale, un faible niveau de capital humain peut les
empêcher de s’approprier les connaissances acquise à l’étranger et de les utilisées.
Chapitre II:
La littérature empirique :
Modèles et résultats
économétriques
INTRODUCTION
La 1ère étude consiste à étudier les modèles de capital humain. Ensuite, les résultats de
ces modèles surtout dans un contexte d’ouverture à l’extérieur dans une 2éme étude. Pour finir
par le capital humain et éducation.
L’étude qui fait l’objet du capital humain dans le processus de croissance ont découlé
avec Solow (1956) dans son modèle, Solow fait l’hypothèse qu’un terme d’efficience (un
progrès technique neutre au sens de Harrod) vient, de manière exogène, augmenter le nombre
d’unités de travail efficace et stimuler la croissance, de façon transitoire.
Au sein de la fonction de production noté Yt=At Ktα L1-α dont At représente le terme
d’efficacité et un multiplicateur du facteur travail, Lt et Kt sont deux facteurs capital et travail.
At peut être considéré comme du Capitale Humain qui permet d’augmenter le taux de
croissance de population (n), les reçus par tête des différent économies continent de
converge, d’une manière conditionnelle suite à un effort d’accumulation du Capital Humain
par ration. Pour obtenir une croissance du stock de capital par tête non nulle, dans un modèle
de Solow avec un capital humain exogène qui ne débouche pas, sur la croissance extérieure.
Le choc qu’il entraîne doit être répète de période en période -pour obtenir une croissance du
stock du capital par tête non nulle.
Selon Mankiw, Romer et Weil (1992), qui ont tenté d’incorporer au modèle se Solow
(1956), mentionnent le processus de croissance endogène presque l’accumulation de Capital
Humain devient endogène. Toute en supposant que le Capital Humain est un facteur de
production. Ces auteurs ajoutent aussi que le Capital Humain est un déterminant direct du
niveau d’output d’une économie. Le modèle de Solow (1956) augmenté, testé par ces auteurs
(1992), relève une relation robuste entre le Capital Humain et croissance.
Toutefois, l’existence d’un rapprochement relatif des revenus par tête et loin de
confirmer, il existe ainsi des études empiriques qui ont mis en avant le caractère non
convaincant d’une théorie de la converge globale, même conditionnelle, puisqu’il s’avère des
modèles traditionnelles45
Finalement, si l’idée d’un ensemble de pays de convergeant entre eux reste valide ; la
refixassions par les pays d L’OCDE (Baumol, 1986), est ensuite l’étude des modèles
théorique justifie la divergence. Ces résultats, nous mènent à chercher à une autre modèle de
croissance où un modèle alternatif qui tient compte de Capital Humain c’est pour celui on va
emprunte le modèles de Benhabib et Spiegel (1994) ou intéressant à la transition vers
l’équilibre et non à la distance, en évitant la proximité de l’équilibre stationnaire
Le rôle de capital humain intéressé par cette nouvelle théorie de croissance endogène
comme un facteur de rattrapage technologique. Prochainement et en détail, on met en lumière
les apports de quelques économistes portant donc sur l’analyse empirique de la croissance qui
prend en compte les indicateurs du capital humain.
45
Céline Kauffiyanne 2002 « thèse de doctorat : les déterminants de la croissance à long terme »p.p.(51-62 )
Les principales hypothèses de leur modèle comprenaient des taux constants propres à
chaque pays (équilibre stable) de l’investissement dans le capital humain et dans le capital
physique. Les deux types de capital ont en commun un taux de dépréciation constant. Tous les
pays ont en commun le taux de croissance du progrès technologique, mais diffèrent en ce qui
concerne le taux de croissance de la population active et le niveau initial de l’efficacité
technique. Autrement dit, les différences transnationales liées à l’équilibre stable du revenu
par habitant dépendent de différences liées à l’accumulation du capital humain et du capital
physique et au taux de croissance démographique.
Par conséquent, chaque pays converge vers son propre équilibre stable au lieu d’atteindre
un équilibre stable commun. Cette version du modèle de Solow, étendue pour tenir compte du
capital humain, suppose que le revenu par habitant évolue selon l’équation suivante : La
relation standard du modèle mène à l’équation de Convergence conditionnelle ( -19)’
devientsuivante :
(II -2)
Un modèle alternatif, mais sous forme de stock qui correspondre à une semi réduction
du modèle Solow (1956) avec Capital Humain dont l’accumulation de Capital Humain n’est
plus développée et ne serait pas explicite sous forme d’investissement :
(II-3)
La comparaison des résultats sur la base 1880-1980 et les résultats de Mankiw, Romer
et Weil (1992) qui se reflètent à une estimation cross section convenant 22 pays de l’OCDE
sur la période 1960-1985. N’est pas d’un grand intérêt dans la mesure où ni la base de
données étudiée et l’indicateur de capital humain varie entre le nombre de pays sur 100 ans
sont 10 pays de L’OCDE. Pour Mankiw et Weil (1992) adoptent un indicateur referont ou
pourcentages des étudiants des secondaires dans la population active. Nous utilisant un taux
de scolarisation dans la primaire et secondaire. Ces résultat obtenu suggèrent un impact cross-
section de l’éductions plus important qui sur effet temporelle.
Les résultats sur une base incorporant les pays d’Amérique Latine :
Le résultat obtenu différent puisque l’éducation, à présent, a un impact négatif sur les
performances économiques. De plus, la somme du l’effet n et δ influence positivement sur la
croissance.
L’absence des données pour l’interprétation surtout l’avant guerre ce qui fait à supprimer cet
indicateur (variable investissement).
Une seconde amplification des résultats d’un modèle M.C.O à un modèle à un effet
fixe selon lequel les hétérogénéités technologiques entre pays biais l’estimation
économétrique de spécifications.
Au totale, il faut souligner le caractère peu concernant sur le long terme de Modèle Mankiw
et al (1992) dont la robustesse se vérifier principalement sur la période d’après guerre et
surtout pour l’Amérique Latin.
Yi,t : Le niveau de production ; Ai,t : La production total des facteurs ;Ki,t : Le capital physique
Li,t : Le travail.
=c+gHi,t-1+mHi,t-1( / ) (II-6)
Avec : H : le niveau de capital humain qui représente le développement technologique
influencé par l’accumulation domestique de Capital Humain qui reflète à la théorie de la
croissance endogène.
qualifié qui adoptent plus rapidement des nouvelles technologiques. Normalement, l’équation
à laquelle aboutissent Ben Habib et Spiegle (1994) est la suivante :
(II-7)
Ainsi, les résultats économétriques de Ben Habib et Spigel (1994) qui tiennent comporte
d’hétérogénéité des éléments utilisés, il n’est pas possible de comparer directement les
coefficients structurels : de ces deux séries de tests. Alors que Benhabib et Spiegel (1994)
testent une fonction de production avec variation du capital et travail (K et L),
l’approximation de ces variables par, respectivement le taux de croissance de population et la
part de l’investissement dans la PIB peut avoir les résultats suivants.
équations de croissance. Ils émettent l’idée que la relation comptable reliant exportations et
PIB est de nature à biaiser la corrélation entre croissance et ouverture commerciale. Aux côtés
de la part des exportations dans le PIB est donc testé le taux de croissance des exportations.
Un tel débat a le mérite de mettre à jour deux effets des exportations sur le PIB :
un effet direct
un effet indirect
Le problème spécification est ensuite repris par Feder (1983). Deux nouveaux canaux
d’influence sont mis à jour : d’une part, la réorientation des ressources vers le secteur
exportateur se concrétise par une hausse de productivité générale ; d’autre part, les
exportations entraînent des restructurations productives au sein même du secteur non
extraverti par ricochets.
Élasticité de la production des biens non exportables par rapport aux exportations ;
positive de l’accroissement des exportations pondérées par de ces exportations dans le PIB.
En accordant un coefficient selon Feder (1983), d’après les tableaux, la base de Feder est
constituée de 31 pays semi-industrialisé.
Le PIB par tête enregistrés par les pays développés comparés par les revenus des
pays semi industrialisés. Cependant, la spécification apparaît plus pertinente dans le tableau
déjà analysée. La décomposition issue de l’hypothèse d’une élasticité constante de la
production des biens non exportables par rapport aux exportations conduit à l’introduction
d’une variable peu significative lors des régressions, à savoir la croissance des exportations.
L’approximation effectuée par Feder (1983) n’est pas pertinente sur la base considérée
si on tient compte de la longueur temporelle. Une façon alternative de tester l’impact de
l’ouverture économique consiste à élargir la fonction de production néoclassique. Cet ajout se
fait par le biais d’une endogénéisation de la productivité globale des facteurs qui, de ce fait,
peut dépendre d’un grand nombre de déterminants. La robustesse des résultats est vérifiée en
utilisant la méthode préconisée par Edwards (1998) et Dessus (1998), c'est-à-dire en faisant
varier les indicateurs d’ouverture économique utilisée au sein de la régression.
l’ouverture économique. Son coefficient n’apparaît que faiblement significatif au sein des
régressions.
γH)ln(ni,t+g*+δ)+γklnski,t+γhlnshi,t-βlnyi,t-1+ηi+εi,t (II-
10)
Lnyi,t - lnyi,t-1 = αi-(γK+ γH )ln (ni,t+g*+δ)+ γk lnski,t+ γh ln shi,t -βlnyi,t-1 + λi,tlnhi,t (II-11)
46
Voir Granger (1969)
Lnyi,t - lnyi,t-1 = αi- βlnyi,t-1 + γk lnski,t + γh [ ln shi,t - ln(ni,t+g*+δ)] +(θ+µ+ Fi,t +vi ) lnhi,t
+ηi+εi,t ( II-12)
θ : exprime l’influence du capital humain dans le cadre d’un régime commercial ouvert.
µ : mesure l’ouverture commerciale
Dans l’équation précédent le capital humain apparaît tout d’abord seul par biais du
terme θln(hi,t ), puis a travers du terme interactif µ Fi,t ln(hi,t ).
Les principales conclusions des tests empiriques est que le capital humain peut
n’exercer aucun effet positif sur la croissance, mais cela dépend de la capacité de l’économie
à canaliser ses ressources humaines dans des activités génératrices de progrès technique.
Donc, en adoptant une politique commerciale plus ouverte les pays pauvres peuvent adoptent
les technologies des pays riches grâce à leur capital humain. Mais ceci dépend également de
la capacité de leur économie à canaliser ses ressources humaines dans des activités
génératrices de progrès technique.
47
Bouchra TIRIG(1999): « Capital humain, ouverture et croissance » p .p (8-13)
pour conséquence directe de générer des sentiers de croissance transitionnelle et de long terme
propres à chaque économie. Cette hypothèse d’homogénéité peut se justifier lorsque seul le
capital physique est considéré comme un facteur de production, à l’instar du modèle de
Solow. Si l’imperfection des marchés financiers empêche probablement l’égalisation
instantanée des productivités marginales, on peut en revanche considérer que l’élasticité de la
production au capital est semblable dans toutes les économies. L’homogénéité des biens
d’équipements, que l’on peut importer en masse, et déclasser rapidement en cas de révolution
technologique, est un argument suffisant pour que l’on retienne une élasticité universelle du
produit au capital physique.
En revanche, il n’est pas certain que cet argument d’homogénéité tienne encore
lorsque l’on « augmente » la fonction de production néoclassique d’un argument de capital
humain. En effet, comme le souligne Galor (1996), le capital humain est, dans une large
mesure, immobile, inéchangeable au niveau international et spécifique à chaque nation, de
telle sorte qu’il est difficile de postuler a priori que l’élasticité du produit au capital humain
soit semblable dans chaque pays48.
Une hypothèse alternative peut alors être testée, dès lors que l’on s’intéresse au
phénomène de croissance. Elle consiste à supposer que les différences de qualité des systèmes
éducatifs résident dans leur capacité respective à produire une unité supplémentaire de capital
humain efficace. Cette unité est définie comme efficace si elle permet de générer une
augmentation du produit. La qualité en question n’est donc plus définie par la productivité
moyenne du capital humain, mais par sa productivité marginale49.
Une spécification alternative à celle qui avait été retenue précédemment peut ainsi
être envisagée pour corriger le capital humain brut d’un index de qualité. Elle consiste à écrire
le capital humain efficace Ω comme une fonction exponentielle d’un facteur de qualité Z,
comme suit : Ω =hz, (II-13)
Soit ∂Ω /∂t = Z h z-1
∂h /∂t
Ainsi, la production d’une unité efficace supplémentaire de capital humain dépend d’une
capacité propre à chaque pays, qui détermine le rythme réel d’accumulation du capital humain
efficace.
48
les premiers travaux sur la convergence (Mankiw et al., 1992). En considérant divers groupes de pays (pays non pétroliers, pays
intermédiaires, pays de l’OCDE).
49
Sébastien Dessus (1995) : « capital humain et croissance »
Dans ce cas, l’élasticité du produit au capital humain brut50 diffère également d’un pays à
l’autre, et la fonction de production néoclassique par tête s’écrit :
Yi,t = Ai egt ki,tα’ Ωi,t-λ’ = Ai egt ki,tα’ hi,tλ’z= Ai egt ki,t α’hγ’i,t (II-14)
L’estimation d’une équation de convergence qui ignorerait cette nouvelle source
d’hétérogénéité comporte un biais. En effet, l’argument selon lequel l’hétérogénéité des
pentes – sous conditions classiques de distribution aléatoire de celles-ci et d’exogénéité des
régresseurs – n’est pas un problème lorsque l’on ne s’intéresse qu’à l’effet moyen, n’est plus
valable dans les spécifications dynamiques (Pesaran et Smith, 1995).
Dans ce cas, imposer l’homogénéité des pentes alors que ces dernières sont
hétérogènes produit un biais d’estimation. L’origine de celui-ci peut être présentée dans
l’exemple qui suit. Soit une variable aléatoire déterminée par le mode dynamique suivant :
yi,t = φ yi,t-1+ γi xi,t + εi,t (II-14)
Où x est une variable strictement exogène et ε un terme aléatoire aux propriétés
usuelles de distribution et d’indépendance. Si l’on ignore, lors de l’estimation de ce processus
l’hétérogénéité des pentes, alors celle-ci se propage au terme aléatoire, de telle sorte que le
modèle devient en fait : yi,t = φ yi,t-1+ γi xi,t + νi,t et νi,t = (γi − γ)xi,t+ εi,t (II-15)
Dans ce cas, estimer cette équation au moyen des estimateurs utilisés dans les
paragraphes précédents est source de biais si la variable exogène suit un processus
autorégressif. La covariance entre la variable retardée et le résidu s’avère en effet non nulle,
car : E(yi,t-1, νi,t) = ζ +E(φ(xi,t-1, (γi−γ)xi,t) ≠0 car E(xi,t-1, xi ,t) ≠0
Cet exemple permet d’observer que le biais d’hétérogénéité est dû à la présence
simultanée d’une variable endogène retardée dans le membre de droite et d’une variable
exogène suivant un processus autorégressif. C’est typiquement le cas de l’équation de
convergence conditionnelle. Elle associe en effet dans le membre de droite la variable
endogène retardée au stock de capital humain, qui suit par définition un processus
autorégressif, puisqu’il est le résultat d’un phénomène d’accumulation.
Il convient donc de vérifier si les équations de convergence estimées précédemment
ne souffrent pas de ce biais d’estimation. Pour ce faire, on compare l’estimation de l’effet
moyen du « vrai » modèle en cas d’hétérogénéité à son estimation contrainte, au moyen d’un
test de Wold et d’un test d’Hausman. Les estimons dans un premier temps l’équation de
convergence suivante :
50
Nadir ALTINOK , 2007, « Capital humain et croissance : l'apport des enquêtes internationales sur les acquis des élèves »p.p(7-11)
ln yi,t −ln yi,t-1= −β ln yi,t−1 + α ln s(k i,t )/(ni,t + g + δ) + γi ln s(hi,t )+ μt + ηi + εi,t ( II-16)
L’effet moyen estimé du capital humain est défini par :
γ’ = N−1 et V’ (γ’) = N-2 (γ’i , ˆγ’j)
Cet estimateur de l’effet moyen est sans biais mais de variance plus élevée que l’effet
moyen estimé en contraignant les pentes de capital humain à être semblables les unes aux
autres. La comparaison de ces deux estimations, au moyen d’un test de spécification
d’Hausman, permet donc de tester l’existence d’un biais d’hétérogénéité. Un test de Wold
permet lui de mesurer si le relâchement de l’hypothèse d’homogénéité des pentes de capital
humain améliore de façon significative la qualité prédictive du modèle.
Dans son article, Nadir ALTINOK dégage trois grandes explications pour comprendre
pourquoi les analyses économétriques les plus robustes ne permettent pas de conclure à une
relation stable et positive entre le capital humain et la croissance économique :
* L’augmentation des salaires individuels peut conduire à une décroissance du pays si les
nouveaux diplômés se dirigent en masse vers des secteurs “improductifs” tels que
l’administration publique ;
* Si malgré l’augmentation de la population éduquée, le secteur privé n’a pas besoin de
nouveaux travailleurs qualifiés, une baisse non prévue du taux de rendement de l’éducation
peut survenir ex post et ainsi la contribution de ce gain individuel peut être plus petite que
l’aurait prédit le taux de rendement ex ante ;
* La qualité de l’éducation peut être tellement faible qu’il n’y pas les compétences requises
pour aboutir à une croissance économique.
Dans ce cas, une brève revue de littérature sur la relation éducation-croissance, en
s'appuyant surtout sur les analyses qualitatives de cette relation. Pour une revue plus
complète51 .
51
Voir Gurgand (2000, 2006).
Lucas (1988) montre qu'il existe deux sources d'accumulation du capital humain
: l'éducation et l'apprentissage par la pratique. Il reprend l'analyse de Becker
(1964) pour qui la croissance est essentiellement déterminée par l'accumulation
du capital humain (en termes de flux). Son analyse rejoint ainsi celles de
Mankiw, Romer et Weil (1992) et de Barro (1991).
Nelson et Phelps (1966) montrent que le stock de capital humain est le principal
moteur de la croissance et non la différence dans les taux : les écarts de
croissance entre les pays sont déterminés par les écarts entre leurs stocks de
capital humain et de ce fait, par leurs capacités respectives à engendrer le
progrès technique.
La principale difficulté pratique concerne la mesure du capital humain. En effet, afin
d’introduire le capital humain comme facteur de production, il y a nécessité d’avoir des
données en termes de stocks. Toutefois, comme le font Mankiw, Romer et Weil (1992), des
flux d’investissement peuvent être utilisés, à condition d’introduire un modèle structurel de
croissance et de supposer que ces économies sont proches de l’équilibre stationnaire, Ces
auteurs considèrent la fonction de production suivante :
Ln yt = ln ht βln At +ln ( II-17)
Où yt est le PIB par tête, kt le capital physique par tête, ht le capital humain par tête, une
constante et a et b les paramètres inconnus. L’accroissement du stock de capital humain par
tête est décrit par : ht+1=ht +Ib – (δ-n) ht (II-18)
52
Nadir ALTINOK ,Juin 2007, « Capital humain et croissance : l'apport des enquêtes internationales sur les acquis des élèves »p.p(4-11)
Enfin, les auteurs supposent que les économies convergent vers leur équilibre
stationnaire et en sont peu éloignés. Pour que cela soit vrai, il faudrait que le taux d’épargne s
soit constant sur la période 1960-1985, ce qui reviendrait à supposer que les pays en
développement ne soient justement pas en développement. Certains auteurs ont alors tenté
d’estimer directement des fonctions de production agrégées, de manière à produire des
résultats robustes aux hypothèses économiques sur la nature des équilibres. Divers auteurs
(Kyriacou, 1991, Lau, Jamison et Louat, 1991, Lau, Bhalla et Louat 1991, Barro et Lee, 1993
et Nehru, Swanson et Dubey, 1995) ont tenté de constituer des données de stock de capital
humain permettant des comparaisons internationales sur longue période.
Au total, vingt-six séries de performance éducative ont été prises en considération (en
distinguant les âges, le domaine de compétence [à savoir seulement les mathématiques et les
sciences], et les années). Les auteurs ont alors procédé à une régression du taux de croissance
annuel moyen avec le taux de croissance initial (1960), un indicateur quantitatif de
l'éducation, le taux de croissance annuel moyen de la population et leur indicateur relatif à la
qualité de l'éducation. Une autre contribution qui reporte directement la mesure de la qualité
de l'éducation dans un modèle de croissance est celle de Barro (2001).
Conclusion :
La robustesse des relations entre croissance et ouverture économique sur le long terme.
L’ouverture économique a visiblement exercé un impact positif sur les performances
économique des pays développés tout au long du 20ème siècle. Le capital humain semble lui
aussi être un déterminant essentiel du dynamise a des économies. Le modèle de Mankiw,
Romer et Weil (1992), ainsi que celui de Benhabib et Spiegel (1994) mettent en lumière son
rôle de facteur de croissance et de média des technologies au sein des pays développés.
De plus, les modèles présentés sont tous linéaires, ils attribuent toujours les mêmes
effets aux mêmes causes et supposent une homogénéité de comportement de toutes les
économies étudiées face aux mêmes chocs. On peut déduire donc, les deux remarques
suivantes :
la divergence des pays d’Amérique Latin par rapport aux pays de l’OCDE.
Convergence des performances économiques de ces derniers.
Par la suite et dans la section précédant, on va étudier en détail les résultats des testes
empiriques de certains modèles linières.
Dans un premier temps, le modèle de Feder (1983) et ses extensions (notamment Levin et
Raut, 1997) met l’accent de modélisation de l’impact en termes de concurrence et de
propagation de compétitivité de l’ouverture économique.
Le test de l’interaction entre le capital humain et l’ouverture économique fait sur deux
modèles différents :
En revanche, l’impact en termes concurrentiels n’est qu’une vision partielle des effets
de l’ouverture économique. Dans un deuxième temps, un modèle de rattrapage technologique
fait l’objet de cette étude qui peut illustrer d’une complémentarité entre les facteurs de
croissance. L’hypothèse testé dans ce cadre, l’interaction entre le capital humain et
l’ouverture économique et son influente sur le taux de croissance mais, qui peut être un
déterminant du rattrapage technologique entre les pays. Le modèle qui teste cet impact a fait
par Benhabib et Spiegel (1994).
L’une découle directement les hypothèses de Feder (1983), qui consiste à introduire la
variable de capital humain dans la détermination de l’élasticité de production du bien
non exportable par rapport aux exportations.
L’autre se réfère au développement de Levin et Raut (1977) et modifie le facteur
technologique de la fonction de production.
Afin de tester l’existence d’un phénomène de complémentarité entre capital humain et
ouverture économique, dans le cadre de modèle de Feder (1983), nous modifions la définition
de Fx. Un tel procédé nous permet, non seulement d’introduire le capital humain comme
déterminant conjoint de la croissance, mais répond aussi à la critique émise à l’encontre du
modèle de Feder (1983) d’une élasticité constante de la production des biens non exportables
par rapport aux exportations.
Les spécifications utilisées à ce niveau génèrent deux alternatives simples de modèle
de Feder (1983) sont les suivantes :
Réciproquement, moins l’économie a accumulé de capital humain, moins elle sait profiter de
son ouverture commerciale, C’est à dire moins les variations d’exportations affectent les
niveaux de production. En remplaçant Fx dans la spécification de Feder ,
(II-20)
(II-21)
Une fonction alternative de modéliser cette relation consiste à supposer une élasticité
de production qui dépendrait du niveau d’exportations atteint par le pays :
ε=α+βH*X/N (II-23)
Dans ce second cas, le capital humain conserve son rôle charnière au sens ou il
consiste toujours la courroie de transmission des hausses de productivité du secteur
exposé vers le secteur abrité. Cependant, ce rôle est lui-même conditionné par le degré
d’ouverture de l’économie. Alors que dans l’exemple de Feder (1983) l’élasticité de
production des biens non exportables par rapport aux exportations était constante et
qu’elle dépend uniquement de la quantité de capital humain. D’après notre première
hypothèse, nous supposons à présent une élasticité qui dépend simultanément des deux
éléments. L’interaction entre le commerce et l’éducation est double : Non seulement,
le capital humain facilite la propagation des hausses de productivité introduites dans
l’économie par le biais des exportations, mais la conjonction des deux facteurs –
éducation et commerce – détermine aussi la vitesse de cette propagation.
Les spécifications précédentes sont testées en utilisant comme indicateurs les variables elles-
mêmes lorsque la disponibilité des données le permet, ou des approximations dans le cas de la
variation de main d’œuvre (remplacé par le taux de croissance démographique).
Le cas du capital humain est un peu plus litigieux, comme nous l’avons souligné de
manière extensive au sein de la première partie de ce travail. Cependant, ayant mis à jour une
forte corrélation entre taux de scolarisation et stocks de capital humain sur les périodes de
disponibilité des deux indicateurs, nous utilisons, dans ce qui suit ; les taux de scolarisation
comme praxies des stocks du capital humain. On les retarde, cependant, de 10 ans de manière
à prendre en compte le laps de temps qui s’écoule entre la fin des études et la mise en pratique
des connaissances au sein d’un travail.
Les résultats des spécifications explicitées ci-dessus sont consignés au sein dans un
tableau qui regroupe « un test de DF appliqué aux régressions de la spécification, effectué
pays par pays. »La méthode d’estimation privilégiée est le modèle à effets fixes car celui-ci
constitue l’estimateur le plus efficace lorsque T tend vers l’infini et n’est fixé. Les variables
insérées au sein du modèle sont tous stationnaires. Même la présence de variables non
stationnaires parmi les régresseurs pourrait entraîner l’existence de relations de cointégration.
Cependant, les résultats obtenus de (DFA) ne sont pas tout à fait convaincants puisqu’ils ne
respectent pas les contraintes qui devraient exister sur les paramètres. Ainsi, le coefficient
structurel lié à H*= =crx*h ; h devrait être égal à celui de crx Xpib*( )*H en valeur
absolue. Le second modèle est encore moins satisfaisant que le premier, aucun indicateur ne
s’avère significatif au seuil de 10% et, de nouveau, les contraintes sur les coefficients ne sont
pas respectées. De tels résultats suggèrent qu’il existe une interaction entre l’éducation et le
commerce qui permet d’expliquer les écarts de performances entre pays.
éducation et commerce apparaît plus crédible au vu des résultats que l’hypothèse d’une
interaction double (second modèle).
Le capital humain viendrait donc compléter l’ouverture économique dont son impact
ne serait pas lui même influencé par le degré d’ouverture. Sous certaines conditions nous
tournons dans la suite vers la spécification de Levin et Raut (1997) qui correspond à celui de
Feder (1983).
Avec
(II-28)
L’existence d’une interaction entre éducation et exportations est justifiée par Levin et
Raut (1997), par une meilleure utilisation du capital humain au sein du secteur exportateur par
rapport au reste de l’économie. En effet, les travailleurs éduqués leurs paraissent plus à même
de s’adapter aux nouvelles technologies et de réagir aux évolutions des techniques de
production entraînées par la concurrence international.
(II-30)
Les résultats obtenus sur la base 1880-1980, indiquent une variation de la part des
exportations dans le PIB, qui apparaissent de signe négatif mais non influente dans leurs
modèle qui s’avère significative. Cependant, ils semblent accréditer l’existence d’une
interaction positive pour la croissance économique entre éducation et variation de la part du
humain utilisés lors des estimations différents selon le modèle considéré, pour un taux de
scolarisation primaire et secondaire retardé de 10 ans. La variable utilisée qui vérifie le capital
humain est le nombre moyens d’années d’éducation de la population dans la variable
Levin et Raut (1997) fait l’objet d’une approximation le fait qu’on suppose que et
Puis
Les estimations de modèle de Raut et Levin (1997) sont à la réduction adéquate des
équations. Si la croissance des exportations semble avoir un impact positif significatif sur la
croissance économique. L’interaction éducation / part des exportations dans le PIB s’avère
négative pour les performances économiques.
Les travaux de Levin et Raut (1997) se rapprochent qu’à une étude du type Feder
(1983). Dans la suite de ce travail, on reprend la définition du système productif telle qu’elle
est développée par Levin et Raut (1997) mais au sein d’un cadre mieux adapté de
convergence technologique à la Benhabib et Spiegle (1994).
Un tel cadre d’analyse nous permet d’évoluer d’une définition de l’interaction entre
éducation et commerce comme facteur de hausses de productivité vers une explication en
termes d’imitation et de rattrapage technologique.
53
Céline Kauffiyanne 2002 “these de doctorat :les déterminants de la croissance à long terme” p.p(70-85 )
(II-38)
Malgré des divergences liées au manque d’estimateurs pertinents sur long terme. Les
estimations de cette spécification sur une base annuelle mènent à des résultats relativement
proches de ceux mis à jour par Benhabib et Spiegel. L’interaction éducation, écart
technologique se présente comme une variable déterminante des performances économiques
des pays. Cependant, ce modèle ne nous a pas paru suffisant dans sa prise en compte du
processus de rattrapage technologique puisque l’aspect ouverture commerciale lui faisant
notamment défaut.
En outre, les modifications des facteurs technologiques afin de prendre en compte les
canaux par lesquels l’interaction entre capital humain et ouverture économique agit sur la
croissance, le terme technologique de la spécification de Benhabib et Spiegle (1994) est
modifié dans deux directions différentes.
D’une part, il est modifié de manière à dépendre directement d’une variable interactive
combinant éducation et commerce. D’autre part, l’interaction entre capitale humaine et
ouverture économique est supposée faciliter le processus de rattrapage technologique en
interagissant avec la variable de distance économique au pays le plus développé.
Le taux de changement technologique est ainsi défini comme une combinaison linéaire de
trois facteurs : le capital humain, l’interaction entre capitale humain et ouverture économique
et une variable combinant capital humain, ouverture économique et distance technologique.
(II-39)
(II-40)
D’après cette dernière équivalence, les signes des coefficients structurels affectés au
capital humain et à l’interaction « pure » capital humain –ouverture économique sont
ambigüe : selon que l’effet rattrapage technologique l’emporte ou non sur l’effet direct,
l’impact global des variables croisées sera positif ou négatif.
En plus, le modèle de Feder (1983), estimé par une méthode des coefficients variantes
puisque le coefficient structurel associé à l’ouverture économique, est supposé dépendre d’un
facteur d’externalité technologique selon la spécification déjà développée reproduite ici :
Feder (1998) suppose une contrainte de causalité entre les facteurs qui déterminent
l’intérieur de la parenthèse et l’effet de l’ouverture commerciale. La relation directe en Fx et
le niveau de capital humain atteint par l’économie fait l’objet d’une hypothèse qui teste la
relation entre croissance et ouverture économique et impact du capital humain par le
coefficient structurel associé au commerce :
Avec
Une telle spécification conduit aux résultats suite à une estimation en référent aux
indicateurs déjà utilisés pour le modèle de Feder (1983) augmenté.Ce résultat semble
favoriser la thèse d’une causalité allant de l’accumulation de capital humain vers l’impact de
l’ouverture économique. Plus précisément, il semble de nouveau confirmer l’existence d’un
effet de propagation des hausses de productivités entraînées par l’ouverture sur l’extérieur
conditionné par la quantité de capital humain qui présente dans l’économie.
54
Serge Coulombe, Jean-François Tremblay et Sylvie Marchand 2004 « Performance en littératie, capital humain et croissance dans
quatorze pays de l’OCDE » N° 89-552-MPF au catalogue, no 11.
Islam, « (…) ces résultats « anormaux » (…) n’ont rien de nouveau. Chaque fois que des
chercheurs ont tenté d’intégrer l’aspect temporel des variables liées au capital humain dans
des régressions de la croissance, ils ont obtenu des résultats statistiquement non significatifs
ou de signe négatif »
Si la correction du biais dû à la variable omise revêt une valeur indiscutable, il ressort
manifestement de ces résultats que certains problèmes d’économétrie et de données
subsistent. Parmi eux, nous relevons le fait que les taux de croissance g et n et la vitesse de
convergence étaient encore considérés les mêmes pour tous les pays. Lee, Pesaran et Smith
(1998) ont examiné cet aspect. Dans leur document, ils soulignent que les estimations de
panel devraient aussi tenir compte de l’hétérogénéité des taux de croissance de la technologie
et de la population (et, partant, de la vitesse de convergence) ainsi que des niveaux de départ
de la technologie (coordonnées à l’origine).
Toutefois, comme il est mentionné dans leur conclusion et dans la réponse d’Islam
(1998), la prise en compte et le test de cette hétérogénéité du taux de croissance équilibrée des
pays supposent des difficultés qu’on ne peut surmonter aisément. Par exemple, Islam
mentionne dans sa réponse que les données dont on dispose fournissent des renseignements
sur les taux de croissance réelle, alors qu’on aurait besoin des taux de croissance équilibrée.
Un autre problème éventuel à relever dans l’estimation de panel est le fait que les variables
explicatives pourraient être corrélées en série.
Il en résulte des problèmes de corrélation dans la perturbation, de sorte que les effets
moyens évalués sont incohérents. Comme le mentionne Temple (1999), faute de corriger la
corrélation, la vitesse estimative de convergence est biaisée vers le haut, ce qui pourrait être le
cas dans Islam (1995). Ce problème a été souligné et corrigé dans de nombreuses analyses de
données de panel, dont celles de Day (1996), de la Fuente (1998) et Coulombe (2000).
Toutefois, l’analyse comparative de Coulombe (2000 et 2003) montre que la
corrélation sériale dans les régressions de la croissance constitue un grave problème
uniquement lorsqu’on utilise des données annuelles dans l’estimation de panel. On ne décèle
aucune corrélation sériale significative lorsque les données sont groupées par périodes de cinq
ou dix ans.
Conclusion :
L’avantage de ce chapitre est d’avoir des résultats économétriques. Les différences
entre les essaies des économètres montrent, à ce stade, les apports de chaque modèle
économétrique employé qui porte une version propre à lui et des caractéristiques des variables
se diffèrent, ainsi les données, l’espace et la période d’étude qui sert à évaluer chaque modèle.
Islam (1995) a choisi la variable de capital humain de Barro et Lee (1993) qui fournit
des renseignements sur le nombre moyen d’années de scolarité aux niveaux primaire,
secondaire et supérieurs dans l’ensemble de la population âgée de plus de 25 ans.
Chez Hanushek et Kimko (2000)dans un enquête internationale mettant en lumière par
la qualité de capital humain doit refléter Les indicateurs suivants : Les taux de
scolarisation qui reflètent l’effort de l’état en politique d’éducation aussi , Le ratio élèves par
enseignent ; qui peut refléter la qualité d’éducation , et plus en détail ,on va avoir cet
indicateur dans la spécification de modèle de la deuxième section .
Conclusion :
Les différents modèles testés accréditent l’existence d’une interaction entre capital humain et
ouverture économique. L’extension de Feder (1983) confirme l’idée d’existence d’une
propagation des gains de compétitivité des secteurs exposés vers les secteurs protégés.
En effet, les contraintes liées à la spécification conduisent à penser que les résultats et les
conclusions obtenus dépendent des formes technologiques. Pour les régressions effectuées par
le modèle de Benhabib et Spiegel (1994) et de son extension confirment l’existence d’une
interaction entre capital humain-ouverture extérieur mais non pertinente pour expliquer la
convergence entre pays.
Une variable interactive s’avère significative lorsqu’elle est combinée aves une variable de
rattrapage. La notion d’interaction entre éducation et commerce était approfondit. Le test
effectué ne nous permet pas de déduire qu’il existe une relation causale entre l’ouverture
économique et l’efficacité du capital humain.
cette analyse empirique, la variable clé est s(h)i,t, pour laquelle on utilise des divers
indicateurs de l’investissement dans le capital humain, dont les indicateurs sont fondés sur les
notes en littératie(lecture, science et mathématique) et d’autres sont fondés sur les effectifs.
Dans cette configuration empirique, les mesures de l’investissement dans le capital
humain calculées d’après les données sur la littératie pour la période de 1960 à 1965 sont
fondées sur les notes en littératie des personnes qui avaient de 17 à 25 ans en 196055. Dans la
configuration de l’équation précédent, Mrw (1992) montrent qu’on pourrait calculer les
proportions du capital physique et du capital humain dans le revenu national, respectivement
α et η, à partir des estimations ponctuelles de1, 2 et 3 puisque :
À partir de ces relations, les auteurs produisent des estimations des proportions du capital
humain et du capital physique pour divers indicateurs du capital humain.
55
Serge Coulombe, Jean-François Tremblay et Sylvie Marchand 2004 « Performance en littératie, capital humain et croissance dans quatorze
pays de l’OCDE » N° 89-552-MPF au catalogue, no 11.
Le taux de croissance de Yi,t est donc une fonction croissante de l’écart entre
l’équilibre stable et la position initiale. En ce qui concerne les écarts logarithmiques par
rapport à la moyenne de l’échantillon transversal, cette équation suppose les formes suivantes
de l’équation de régression de la croissance:
yi,t =1yi,t-1+2 s(k)i,t + 3s(h)i,t +4ni,t +5,iFEi+ 6 openi,t +i,t (I-46)
Où openi,t est la variable (rajustée) liée au taux d’ouverture, comme selon Barro (2001). Les
valeurs s(h), s(k), n, open et FE sont les déterminants z des équilibres stables relatifs à long
terme yi*. Pratiquement, la variable clé est toujours s(h), pour laquelle on utilise divers
indicateurs du capital humain, dont les indicateurs fondés sur les notes en littératie et d’autres
fondés sur la scolarité56. On peut calculer l’effet uniforme à long terme d’un choc permanent
subi par zi d’après la solution à LT à l’équation, où Δyi,t=0 et y=y*.
et γi = λ + θZi + ui
Cette équation nous permet donc de tester l’impact de telle ou telle caractéristique du
système éducatif, mesurée par la variable Z, sur la qualité de celui-ci. La variable Z est
invariante dans le temps, sans quoi on ne disposerait d’aucun degré de liberté.
56
Serge Coulombe, Jean-François Tremblay et Sylvie Marchand 2004 « Performance en littératie, capital humain et croissance dans quatorze
pays de l’OCDE » N° 89-552-MPF au catalogue, no 11.
(1) (2)
Notes : Les statistiques entre parenthèses sont les T-Students. Estimations au moyen de la méthode de Balestra-Nerlove. (1) : Estimation
imposant l’égalité des pentes de capital humain. (2) : Estimation de l’effet moyen du capital humain réalisée à partir de pentes hétérogènes).
Toutes les variables sont épurées de leurs moyennes temporelles, de telle sorte qu’il devient inutile d’estimer des effets fixes temporels
Cet estimateur de l’effet moyen est sans biais mais de variance plus élevée que l’effet
moyen estimé en contraignant les pentes de capital humain à être semblables les unes aux
autres. La comparaison de ces deux estimations, au moyen d’un test de spécification
d’Hausman, permet donc de tester l’existence d’un biais d’hétérogénéité. Un test de Wald
permet lui de mesurer si le relâchement de l’hypothèse d’homogénéité des pentes de capital
humain améliore de façon significative la qualité prédictive du modèle.
Les tests de Wald et d’Hausman rejettent au seuil de 1 pour cent l’hypothèse nulle
d’homogénéité des pentes de capital humain.
Le relâchement de cette hypothèse n’est pas sans conséquences sur l’estimation des
paramètres de l’équation de convergence conditionnelle, où l’élasticité du produit au capital
humain se trouve en revanche sensiblement modifiée .Elle devient positive et non
significative, traduisant probablement la grande hétérogénéité des paramètres, mais également
le fait qu’en moyenne, l’accumulation de capital humain favorise la croissance.
57
S .Dessus (1995) : « le capital humain et croissance :le role retrouvé de système éducatif » p.p(12-18)
3.3.3. Conclusion
Ces résultats expliquent dans large mesure pourquoi l’investissement en capital
humain n’a pas été récompensé par une croissance plus rapide dans de nombreux pays en
développement
La scolarisation massive s’est souvent faite au détriment de la qualité de
l’éducation reçue
la distribution inégalitaire des services d’éducation a eu des effets néfastes en
termes d’efficacité des dépenses publiques.
Ces deux effets ont eux mêmes probablement freiné l’accumulation de capital
humain, pour deux raisons. D’une part parce que le faible rendement privé de l’éducation a du
limiter la demande d’éducation. D’autre part parce que la concentration inégalitaire de
l’éducation a sans doute réduit les possibilités de financement public de l’éducation.
Birdsall, Ross et Sabot (1995) suggèrent ainsi que c’est dans les sociétés les plus
égalitaires que l’on trouve le plus fort consensus pour le développement d’un système éducatif
pour tous.
Il serait intéressant d’aller plus avant dans ces voies de recherche, tout comme dans
celle qui consisterait à employer des indicateurs plus précis de qualité du système éducatif que
ceux dont nous disposons actuellement en matière de comparaison internationale. Les trappes
de pauvreté qui résultent de ces cercles vicieux ne semblent pas inéluctables : une priorité
marquée pour l’éducation primaire et accessible à tous devrait produire, à fardeau budgétaire
égal, plus d’effets positifs en termes de croissance que l’inverse.
Toutefois, restreindre au seul système scolaire le champ des actions publiques à mener
pour augmenter la contribution effective du capital humain à la croissance est probablement
insuffisant. Des actions parallèles doivent être envisagées dans d’autres domaines, comme
ceux des échanges et des libertés individuelles, pour maximiser le rendement social de
l’investissement éducatif (Berthélemy et Dessus, 1999).
Conclusion :
En outre, il est très probable qu'elles doivent ouvrir leurs régimes commercials, car la
plupart de ces pays ont besoin des innovations produites dans le reste du monde pour se lancer
à leur tour dans des activités innovantes et efficientes. Les résultats concernant le rôle positif
de l'ouverture commerciale dans la contribution du capital humain à la croissance confirment
le bien-fondé et les interprétations de plusieurs économistes (Mankiw, Romer et Weil (1992) ;
Barro et Sali-I-Martin (1995); J-C Berthélemy; S Dessus; A Varoudakis (1996) …
Conclusion
Les résultats et les estimations faites par ces économistes restent limités selon la
nature de l’échantillon, leurs caractéristiques aussi la longueur de la durée d’étude et les
variables utilisés et la disponibilité de données, pour finir par la recourt de même modèle de
Solow augmenté.
L’utilisation des données de Panel standard avec effet fixe ou aléatoire peut nous donner
des résultats robuste puisque la persistance d’auto corrélation des erreurs qui est un problème
qu’on peut le résoudre dans le cadre du Panel dynamique.
Pour notre travail empirique précisément notre essai économétrique sera l’objet du
chapitre précédent. On va voir donc à quel point les résultats de notre travail se diffèrent à
celles des résultats économétriques faites.
Chapitre III:
Ouverture, capital
humain et croissance :
application sur les données
de Panel
Introduction
Donc, on pourrait poser aussi la question suivante, est-ce que l’effet de capital
humain sur la croissance à travers l’estimation des données panel et spécifiquement dans le
contexte d’une économie ouverte diffère d’une région à une autre ?
De plus, est ce que l’effet de capital humain sur la croissance dans un contexte
d’ouverture économique : un effet positif où négatif ?
3.1. Interaction IDE, capital humain et croissance : cas des pays émergents
=Ai,t ( III-1)
58
Barro(1999) “Notes on growth accounting”, Journal of Economic Growth, vol 4 N°2, June.
gpgf = -α (II-4)
Où y est le PIB par tête et k est le stock du capital physique par tête.
Une étape intermédiaire consiste à estimer le stock de capital physique de chaque pays. Pour
cela on a utilisé la méthode d’inventaire permanent.
Le stock de capital physique utilisé provient de la base de donnée de Vikram Nehru 59
et
Ashok Dhareshawar ; cette base s’arrêtant en 1990, l’estimation le stock de capital physique
pour la période manquante de 1990 à 1997, en calculant un taux de dépréciation du capital
pour chaque année et chaque pays en utilisant la méthode d’inventaire permanent.
K t = It -(1-δ) Kt-1 (II-5)
Où It : le flux d’investissement domestique à l’année t, issu de la base World Development
Indicators 1999, Banque Mondiale. représente le taux de dépréciation du capital.
L’échantillon, dans ce cas, est composé de pays émergents et de pays industrialisés. Le
choix s'est fait en fonction des sources de données statistiques. Pour du Panel, il fallait
absolument calibrer nos données pour chaque pays et chaque variable.
Dans certains cas, la couverture de la base de données pour les variables considérées étant
incomplète il a fallut exclure de l'échantillon des pays dont des observations étaient
manquantes.les données des flux d'investissements directs étrangers entrants (en dollars
courant)qui représente IDE proviennent de la base CD : manuel de statistiques de la
CNUCED 2000.
Le PIB en dollars courant provient de la base CD du World Development Indicators
1999 de la Banque Mondiale.
KH : Les indicateurs de capital humain généralement retenus dans la littérature empirique
sont le taux de scolarisation et le nombre moyen d’années de scolarisation de la population.
Les données utilisées sont des taux de scolarisation au niveau secondaire fournis par la base
59
Nehru V, Swanson E et Dubey A (1995) "A new database on human capital stock in developing and industrial
countries: sources, methodology, and results". In Journal of Development Economics, Vol 46, p379-401.
60
Une caractéristique de notre base de données par rapport à celle de Barro et Lee (traditionnellement utilisée) est qu’elle fournit des
données annuelles sur tous les pays, y compris ceux d’Asie du Sud Est.
61
Nehru V, Swanson E et Dubey A (1995) "A new database on human capital stock in developing and industrial countries: sources,
methodology, and results". In Journal of Development Economics, Vol 46, p379-401
62
Toutefois la prise en compte d’un effet fixe temporel n’a pas de grande influence sur nos résultats. En effet , nous avons refait nos
estimations sans tenir compte d’effets fixes temporels, les résultats obtenus ont faiblement changé.
celui dont le taux de scolarisation est le plus élevé. Un problème crucial qui se pose lorsque
l’on utilise l’outil des données de panel, est celui de la spécification. En effet, les résultats
divergent fortement selon les méthodes utilisées.
A ce propos, le test d’Hausman est utilisé, afin de discriminer entre le modèle à effets
fixes et le modèles à effets aléatoires. Ce test a permis de conclure dans la majorité des
régressions que les auteurs ont effectuées que le choix du « Within » s’imposait.
Les valeurs indiquées entre parenthèses sont les T de Student. Les écarts types estimés sont corrigés du biais d'hétéroscédasticité à
l'aide de la commande robuste de TSP.(*) indique sue la variable est significative au test de Student.
63
M. Ben Abdallah et R.Meddeb (2000) : « Interaction entre IDE, capital humain et croissance dans les pays émergents »p.p(9-15)
64
Knight.M, Loayza.N et Vilanueva.D (1993) "Testing the neoclassical theory of economic growth: a panel data approach" IMF Staff
Paper , 40(3).
Islam.N (1995) "Growth empirics: a panel data approach", Quaterly Journal of Economics, 110 (4) P 1127-1170. Caselli.F, Esquivel.G et
Lefort.F (1996) "Reopening the convergence debate : a new look at cross-country growth empirics" Journal of Economic Growth, 1(3), P
363-389.
47
M. Ben Abdallah et R.Meddeb (2000) : « Interaction entre IDE, capital humain et croissance dans les pays émergents »p.p(11-18)
Les résultats obtenus vérifient notre idée selon laquelle les pays les mieux dotés en
capital humain sont ceux dont l'investissement direct étranger a un impact positif sur le taux
de croissance de la productivité globale des facteurs. Ainsi, les pays qui bénéficient le plus
des externalités positives des IDE sont ceux qui enregistrent des taux de scolarisation moyens
dépassant les 41%. Ainsi, comme l'indique la régression n°2, toutes les variables jouent dans
le sens attendu et sont significatives. Ce qui s'explique par le fait que ce sont les pays de la
triade et les pays émergents les plus avancés qui enregistrent des niveaux de capital humain
très élevés par rapport à l'autre partie de l'échantillon66.
3.1.3. Conclusion
La plupart des pays continuent à libéraliser leurs politiques relatives aux IDE que ce
soit au niveau national ou international, cela se traduit par la multiplication d'accords
bilatéraux (accord UE-MERCOSUR de juin 1999) ou la création de nouveaux marchés
régionaux (Accords U.E. et Pays sud méditerranéens) et de nouvelles zones d'investissements.
En revanche, la concurrence que se livrent les pays en développement dans la
recherche des IDE ne doit pas leur faire oublier que l'IDE à lui tout seul n'a pas de réel effet
positif sur leur économie: le transfert de technologies peut même avoir l'effet inverse à l’effet
attendu.
En effet, comme nous l'avons vérifié, pour qu'un pays hôte des entreprises
multinationales puisse bénéficier des externalités positives, il lui faut auparavant accumuler
un niveau minimum de capital humain pour que l'IDE puisse avoir un effet positif dans le taux
de croissance de la productivité globale des facteurs.
Ainsi, en permettant le transfert de technologies nouvelles, des externalités, le capital
humain joue le rôle de catalyseur entre les IDE et la croissance des pays hôtes. Cette apport
est d’avoir montré la relation positive qui existe entre le capital humain et l’impact des IDE et
d’avoir étudié cette relation sur un échantillon de plus de 61 pays, travail qui à notre
connaissance n’a jamais été fait.
66
Pour 31 premiers pays les résultats se dégradent encore plus. Seul le taux d'ouverture joue dans le bon sens. Les deux autres variables
jouent en sens inverse. Ce qui s'explique par le fait que ce sont les pays les moins dotés en capital humain ne peuvent bénéficier des
spillovers positifs des IDE sur la PGF.
Il faut noter néanmoins que ces résultats concernent un cas ciblé d’ouverture
extérieure (IDE) et qu’il est indispensable de les évaluer dans le cadre général de l’ouverture
économique.
67
LIOUNE Naoufel(2008) « Ouverture et croissance dans les pays de MENA ; Effets des facteurs… ».p.p12-15
68
Alonso-Bonégo et Arellano 1996
L’interdépendance entre les différentes variables justifie l’introduction des termes interactifs
dans les régressions.
Le premier modèle estimé est de la forme suivante :
lnYi,t=αi + β Xi,t + εi,t (III-8)
La variable dépendante représente le logarithme de PIB par tête pour le pays i a la date
t. X représente l’ensemble des variables explicatives de notre modèle, tel que ; Ln pop : la
taille du pays mesurée par la population en logarithme, L minier : variable qui représente le
nivaux de production minière et pétrolière en logarithme ; Lnue : le logarithme de la quantité
de l’énergie utilisée, Aide/tête : aide par tête, variable qui mesure le taux de dépendance d’un
pays envers l’extérieur. Ces différentes variables donnent des réflexions sur les
caractéristiques structurelles de l’économie permettant par la suite de mesurer leurs effets sur
la croissance dans un pays.
Les variables institutionnelles sont les suivantes : la stabilité politique du pays69, la
liberté politique70, et la situation de la guerre ou non du pays71. De même on intègre les
variables liés à l’ouverture commerciale et financière du pays et des variables qui reflètent le
niveau de développement humain dans les pays étudiés.
69
Variable « dummy », prend la valeur de 1 pendant les années dont le pays éprouve au moins un transition
de régime.
70
Cette variable peut prendre des valeurs de 1(moins libre) à 7(le plus libre).
71
Variable « dummy », codée 1 quand il y a une guerre de n’importe quel type (international ou civil) sur la
territoire d’un pays, 0 autrement..
Malgré les signes attendus des variables ; liberté politique, instabilité politique et
guerre, on constate que les T-Statistiques sont faibles. Ces résultats sont peut être dues au
contexte économique et politique qui caractérise ces pays.
Dans le but de trouver une explication aux résultats trouvés, nous avons tenté de tester
l’effet de ces variables sur l’instabilité de la croissance dans ces pays.
Tableau 3 : Effet des variables structurelles, institutionnelles et du capital humain sur la croissance économique des pays MENA.72
72
LIOUNE Naoufel(2008) « Ouverture et croissance dans les pays de MENA ; Effets des facteurs… ».p.p13-18
3.2.3. Conclusion
Les résultats économétriques des différents tests ne donnent qu’un éclairage
rétrospectif de la situation économique dans l’échantillon des pays étudiée. Ils font apparaître
que l’effet de l’ouverture commercial, de la richesse minière, de capital humain sur la
croissance est positif.
Les tests sur l’instabilité montrent que les stratégies d’ouverture commerciales
semblent réduire l’instabilité. On peut conclure que les réformes économiques qui
accompagnent l’ouverture favorisent la stabilité. De même les ressources financière collectées
de l’exportation des produits minières sont utilisées généralement pour maintenir la stabilité
de court terme.
Ce gaspillage de ressources minimise les possibilités de ces pays pour
l’engagement dans le processus de croissance de long terme qui nécessite des investissements
dans la valorisation de capital humain, l’amélioration de la productivité et l’encouragement de
l’investissement. L’une des principales conclusions avancées par l’auteur est que les
indicateurs de l’environnement institutionnel deviennent plus significatifs dans le contexte de
l’ouverture.
L’instabilité politique est renforcée en cas d’ouverture car les pays les plus
ouverts sont ceux les plus exposés aux chocs externes. De même ce travail confirme
l’hypothèse que l’efficacité de l’aide extérieure et de politique économique sont subordonnée
au degré d’ouverture commerciale du pays.
Pour beaucoup de ces pays, il est nécessaire de prendre des mesures
d’ajustement structurel qui permettent de transformer les secteurs traditionnels à des secteurs
plus compétitifs. Pour accroître la compétitivité il faut réaliser des économies d’échelle,
développer les capacités humaines et encourager la recherche et développement.
De même les pays développés doivent accorder d’avantage d’attention a la
cohérence de leur politiques au politiques de développement adoptés par les pays de
M.E.N.A , s’ils veulent promouvoir des politiques cohérentes par rapport à leurs objectifs de
développement, ces pays devront relever les défis suivants :
- Garantir la sécurité et la stabilité politique.
- Anticiper les effets de leurs politiques macroéconomiques sur la croissance.
- Elargir l’accès au marché mondial, renforcer leurs capacités humaines, améliorer
l’environnement institutionnel et adopter une restructuration plus efficace pour leurs
économies.
En vue de répondre à notre problématique, « quel est l’impact de capital humain dans
un contexte d’ouverture ? », on va utiliser la méthode« des Moments Généralisés » en panel
dynamique. En fait, dans la littérature empirique économique et financière, on trouve que
les données de panel sont beaucoup utilisées grâce aux avantages qu’elles présentent.
73
P.Sevestre (2002) : « Manuel Econométrie des Données de panel »Dunod (éd) p.p (2-5)
On note ainsi d’une manière générale : yit = Xit b + uit avec uit = αi + εit où αi et εit
sont des perturbations aléatoires non corrélées. L’estimation de l’équation nous permet
d’adopter une spécification en termes de modèle à erreurs composées.
* L’utilisation des effets fixes conduit à supposer l’existence d’un effet fixe spécifique à
chaque individu (pays). La prise en compte d’un effet spécifique n’est effectuée qu’au niveau
du résidu, les erreurs sont toujours homoscédastiques.
Dans l’estimation d’une équation de croissance, l’existence de ces effets fixes pourrait
correspondre à la détention de facteurs spécifiques à chaque pays non directement
observables.
Pour estimer un modèle, on lui applique, tout d’abord, l’opérateur Within (intra
individuel), puis dans une deuxième étape, on procède à l’estimation par les MCO de ce
modèle transformé.
**La méthode des effets aléatoires représente une extension des effets fixes on suppose que
la constante (αi) dans le modèle suit une loi : αi = α + μi avec μi = iid. au lieu de supposer une
constant pour chaque individu
C’est ainsi que l’économétrie des données de panel est supposée être le meilleur
moyen pour prendre en compte les phénomènes de croissance car elle fournit des informations
en dynamique pour un grand nombre de pays74.
Selon Blundel et Bonde (1998), présente l’estimateur GMM en système qui combinent
les équations en différence première avec les équations en niveau dans lesquelles les
variables sont instrumentées par leurs différences premières , ce qui apparait plus
performante que celle qui était avancée par Arrelando et Bonde (1991).
74
BEN FATHEL Nader (2007)« les institutions et la croissance » p.p.(60-73)
75
Melle MKHININI Sawsen (2006) « l’impact de la libéralisation financière sur la volatilité de taux de change »p. p(93-101)
76
Voir DR DRINE Imed (2006)
Dans notre travail empirique, il est clair que les variables retardées persistent et existent
d’après notre développement théorique, donc il aura lieu de bien distinguer entre la nature
des variables explicatives.
Donc, on va utiliser la méthode des moments généralisés (GMM) basés sur des
données de panel dynamique qui sont utilisés comme des instruments soient entrant soient
sortant, ce qui rapporte un résultat double soit par une agrégation ou par une mesure
synthétique de la qualité de capital humain.
77
Voir DR DRINE Imed (2006)
=θ +Φ +φ + + + (III-9)
=θ +β + + + (III-10)
Avec :
Par ailleurs, Les données qui seront utilisées dans toutes les régressions de la partie
suivante, proviennent de « Penn world tables ». Les données sont disponibles depuis 1984
jusqu’en 2002, on a constitué une base de données proprement macro économique, à l'aide
des séries macroéconomiques internationales disponibles dans « World Développement
Indicateurs » (WDI 2004). On a retenu dans notre étude différents indicateurs de performance
macroéconomique tels que :
On va avoir dans quel mesure les variables utilisées dans le modèle de Arellerno et Bonde
(1991) nous permet de donner des estimations significatives.
78
Teorell, Jan, Sören Holmberg & Bo Rothstein. (2007): «CODEBOOK : International country Risk Guide-The PRS (Time-series:1984-
2003;n:2576,N:129,T:18)
Statistiquement, la plus part des nations en considération sont des pays en voie de
développement parce la zone sub-saharien représente le 1/3 de totalité de l’échantillon
Conclusion :
C’est ainsi que l’économétrie des données de panel est supposée être le meilleur
moyen pour prendre en compte les phénomènes de croissance car elle fournit des informations
en dynamique pour un grand nombre de pays.
Avant de procéder aux estimations, on propose dans cette partie de présenter les
statistiques descriptives relatives aux variables utilisées ainsi que les corrélations entre ces
variables.
Tableau 4
Un coefficient de corrélation élevé (proche de 1en valeur absolu) indique une forte
corrélation entre les variables utilisées.
Un coefficient de corrélation faible (proche de 0) indique une faible corrélation
entre les variables utilisées.
pib_gr_tete 1.0000
Généralement, les valeurs qui sont supérieurs ou égale à 0.5 indique que les variables
sont fortement corrélés positivement où négativement selon l’effet de variable en
considération sur l’autre.
Dans cette section, on va analyser cette articulation en s’attachant à étudier l’impact des
variables structurelles et institutionnelle sur la croissance économique dans les différentes
régions tout en mettant l’accent sur la région MENA et ceci moyennant une étude en données
de panel dynamique pour l'équation classique de croissance sur un échantillon de100 pays
pendant la période 1984-2002.
D’abord, on va effectuer des estimations pour l’échantillon dans sa totalité. Par la suite,
les estimations sont faites en introduisant des variables dummy-régionales , et sur lesquels on
effectue les mêmes régressions. Ceci va nous permettre de vérifier si les effets des variables
explicatives (institutionnelles et économiques) sur la croissance ont les mêmes effets dans les
différentes régions.
Tableau 5 : Effets des variables structurelles, institutionnelle et du capital humain sur la croissance
économique de l’échantillon totale et aussi sur certaines régions : MENA , Afrique, Asie et Amérique
Mena -.5461093
(-1.98)**
Amerique .1241937
(0.42)
Asie -.4327842
(-1.47)
Afrique -.650024
(-1.74)*
Louvkhmena -.969487
-3.42)***
Louvkh -.965131
-2.52)**
afrique
Louvkh -.153743
-0.47)
amérique
Louvide -1.20323
-3.77)***
mena
Louvide -.840364
-1.89)*
afrique
Louvide -.077269
-0.24)
amérique
Louvidekh -1.20323
mena -3.77)***
Louvidekh -.741697
amérique -2.12)**
Louvidekh -.077269
afrique -0.24)
N.obs (pays) 785 785 701 790 728 733 728 733
D’après la première régression, on remarque que toutes les variables utilisées dans
l’estimation de l’équation standard de la croissance économique ont toutes des signes qui ne
corroborent pas avec la littérature théorique et elles sont en général significatives :
l’investissement domestique (linvest) et l’ouverture (ouvert) sont négativement significatives
au seuil de 1%,ce qui corrobore la littérature des Haddad et Harisson(1993) qui ont montré
que l’écart technologique freine les effets externes.
Dans la deuxième régression, on a fait notre régression par région pour avoir les
différents effets des variables standards.
D’abord, on constate que toutes les variables sont significatives sauf(Lkh): (lpop) et
(icg_qog) sont corrélés positivement et significatives au seuil de 1%. Tandis que (linvest) et
(ouvert) sont corrélés négativement et significatives respectivement au seuil de 1% et 10%.
En effet, la majorité de notre échantillon se sont des pays embryonnaires dans l’OMC,
ce qui confondre avec les résultats trouvés.
Alors que leurs effet par région sont négativement corrélé à la croissance économique
dans les zones : MENA et Afrique et significative au seuil de 1% et 10%. Pour les autres
régions : l’Amérique Latine et les pays de l’Est et South-Asiatiques, les variables standards
ont des effets respectivement positif et négatif mais ne sont pas significatives. Autrement dit,
un effet spécifique pour ces régions car la référence est l ‘OCDE (zone des pays développés).
La variable (linvest) a signe négatif pace que la majorité des nations en considération
sont des pays en voie développement dont leurs consommations sont supérieur à leurs
revenus c'est-à-dire l’absence de l-investissement.
Alors que l’effet indirect de la variable synthétique(Louvkh) sur les différentes régions a
un effet négatif et significatif de 1% (0.001) pour les pays MENA et au seuil de 5% (0.012)
pour la zone de l’Afrique Subsaharienne et le sud-Asiatique, opcit.
De nombreuses publications ont trouvé des données attestant d’un effet positif de la
stabilité politique. Barro (1991) et Barro et Sala–i–Martin (1995) incluent une mesure des
révolutions et assassinats politiques, mais elle n’est pas toujours significative.
Aussi, Cantwell (1989)80 souligne que « les externalités sont les plus susceptibles
d’apparaître dans les régions ayant un avantage technologique dans le passé ».
Sauf, pour les pays d’Amerique Latine que l’effet de la variable (logouvide) est négatif et
non significatif.
79
Mouhoub et al (2007) : « productivité, IDE et croissance dans la zone M.E.N.A »p.p(6-12)
80
Cantwell J (1989), "Technological Innovation and Multinational Corporations" (Oxford).
24
Haddad et Harisson(1993) : « Are there spillovers from direct foreign investissement »in journal of developement economic ,n°42 ,P 52
Dans la huitième régression on remarque que tous les variables macroéconomiques ont
les signes prévu et ils sont significatifs sauf la population et le capital humain qui sont non
significatif.
3.3.2. Commentaire
Les travaux réalisés sur ce sujet adoptent le modèle traditionnelle de Solow augmenté
surtout dans l’apport de Mankiw, Romer et Weil (1992) et aussi avec Bérthélémy et al(1998)
sur sous périodes quinquennales successives. De plus, Barro (1994), dans sa tentative, adopte
comme indicateur de capital humain le taux de scolarisation secondaire.
Mais, dans notre travail, on a utilisé la méthode des moments généralisés (GMM) et
un taux de scolarisation tertiaire toute en introduisant une valable institutionnelle
(Icrg_qog)81. C’est pour ce là les résultats obtenus avec l’estimation de la méthode des
moments généralisés (GMM) dégage une autre manière d’estimation et d’interprétations des
régressions.
En effet, notre échantillon qui était composé par une diversification des régions tel que
la zone MENA, la région OCDE, la zone de l’Amérique latine et la région Sud - Est -
Asiatique offre plus d’informations à l’échelle économique notamment sur l’ouverture à
l’extérieur, le capital humain et d’autres variables de nature structurelles et institutionnelle.
A ce stade la région MENA qui représente le cas de notre travail est aussi hétérogène,
puisque la différence persiste sur plusieurs angles surtout sur le plan économique notamment
sur le plan social, éducatif et politique.
Suite à une estimation de (GMM), les résultats obtenus montrent un avantage pour
interpréter les régressions. Cela recourt à l’efficacité d’utiliser ce logiciel malgré l’absence de
certaines données pour l’échantillon global et aussi pour la zone MENA.
Malgré les résultats trouvés concernant la zone Sud - Est - Asiatique, les économies
d’Asie de l’Est ont réussi à développé leur commerce international et attirer les capitaux
étrangers grâce à leurs environnements politiques propices (climat favorable aux
investissements) et leurs capacités institutionnelles et humaines à absorber les capitaux
étrangers par plusieurs réformes entreprises, ces pays ont su exploiter les opportunités de
l’intégration au marché mondial pour développer leurs exportations et leurs importations à des
fins d’industrialisation et de développement. Autrement dit ces économies ont réussi à tirer
parti de l’impact positif avec les pays développés.
Pour tirer leçon des différentes expériences dans le monde ont doit tenir compte de
spécificité des différentes régions.
81
Teorell, Jan, Sören Holmberg & Bo Rothstein. (2007): «CODEBOOK : International country Risk Guide-The PRS (Time-series:1984-
2003;n:2576,N:129,T:18)
Conclusion
Dans notre tentative de validation empirique, on a essayer de voir l’effet des variables
macroéconomique (l’ouverture,…), le capital humain et institutionnelle sur la croissance
économique tout en de montrant leur importance dans les différentes régions du monde et
surtout dans la zone MENA.
Les résultats économétriques des différents tests ne donnent qu’un éclairage rétrospectif
de la situation économique dans l’échantillon des pays étudiée. Ils font apparaître que l’effet
de l’ouverture, de capital humain sur la croissance est positif sur tout dans la zone MENA.
Les résultats trouvés semblent encourageants pour l’ensemble des pays étudiés,
dans la mesure où la qualité de la gouvernance et ses indicateurs que nous avons utilisé
sont apparues clairement pertinentes dans l’explication de la croissance économique.
On a aussi abouti à mettre en évidence une nette corrélation positive entre le capital
humain (Lkh) et la croissance économique et avec l’ouverture aussi qui est considéré un canal
privilégié à travers lequel l’amélioration est conduite à encourager la croissance économique,
confirmant ainsi les travaux de J.C.Bérthélmy,A.Varadoukis et S. Dessus, Barro et Sala–i–
Martin (1995) et Mankiw, Romer et Weil (1992).
Ces résultats qui apparaissent en conformité avec d’études antérieures qui soutiennent
l’existence d’un impact positif des variables institutionnelles sur la croissance économique
telles que la démocratie, la qualité des règlements, l’efficacité de la gouvernance, la stabilité
politique qui ont tous un effet positif et significatif sur la croissance économique d’un pays.
On a mené, dans un premier temps, une analyse descriptive préliminaire des données qui
sont analysées en données de panel dynamique réalisée sur l’ensemble de 100 pays sur la
période 1984-2002 sur l’effet ces variables (ouverture, le capital humain…) sur la croissance
économique.
Pour beaucoup des pays la zone en considération, il est nécessaire de prendre des mesures
d’ajustement structurel qui permettent de transformer les secteurs traditionnels à des secteurs
plus compétitifs. Pour accroître la compétitivité il faut réaliser des économies d’échelle,
développer les capacités humaines et encourager la recherche et développement. De même les
pays développés doivent accorder d’avantage d’attention a la cohérence de leur politiques au
politiques de développement adoptés par les pays de MENA.
Donc, les résultats montrent un effet positif et significatif de capital humain sur la
croissance économique dans un contexte d’ouverture et à travers un autre variable (IDE) pour
la région MENA, ce que signifie L’ouverture est catalyseur le développement d’un pays
notamment sur le capital humain ce qui traduit un effet direct positif et significatif sur la
croissance.
Globalement, on remarque que l’effet direct des variables sur la croissance économique
set significatif surtout pour l’ouverture qui a aussi un effet indirect positif sur MENA et
presque sur des autres régions.
Ces résultats sont conformément compatibles avec les résultats de Berthelemy, Dessus et
varadoukis (1998) et Barro et Sala-I-Martin (1995).
CONCLUSION GENERALE
Dans une étude portant sur les conditions du « décollage économique », Berthélémy et
Varoudakis (1996) établissent à juste titre que dans les économies dites « émergentes » où la
croissance a été soutenue et substantielle sur près de trente ans, le capital humain est certes
abondant mais son accumulation s’est toujours accompagnée d’une politique commerciale
d’encouragement aux échanges.
C’est à partir de cette relation étroite entre le capital humain et ouverture que le sujet
de ce mémoire a été développé. Le rôle du capital humain dans la croissance s’affaiblit
lorsque l’économie est fortement protégée, il n’est en outre guère renforcé d’un secteur public
dominant.
L’analyse économétrique développée ici dans le but de confirmer ou non ce qui a été
précédemment énoncé, s’est faite aussi bien sur des données de panel dynamique des pays.
Elle a porté sur la période 1984-2002 et sur un échantillon variable et assez hétérogène de
pays.
Globalement, les résultats auxquels aboutit l’analyse confirment ce que l’on a avancé
plus haut et ce, quelle que soit la spécification adoptée pour les données statistiques (en
GMM). Autrement dit, l’effet du capital humain sur la croissance est d’autant plus corroboré
que l’économie évolue dans un cadre de concurrence-favorisée par le développement de
l’initiative privée- et de l’ouverture économique.
BIBLIOGRAPHIE
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la croissance ».
avg = 9
max = 11
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 7.84
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 9.519481
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 14.85714
max = 17
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 9.519481
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
Zone MENA
avg = 6
max = 9
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 9.666667
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 11
max = 14
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 8.888889
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
ZONE OCDE
avg = 10
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 9.88
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
ZONE AFRIQUE
avg = 8.368421
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 8.2
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
ZONE ASIA
avg = 15.71429
max = 17
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 10.71429
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
ZONE AMERIQUE
avg = 9.823529
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
avg = 9.823529
max = 12
One-step results
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
La zone sub-saharienne La zone OCDE La zone MENA La zone Sud –est - La zone de l’Amérique
Asiatique Latine
Niger Sweden
South Africa
Sudan
Swaziland
Togo
Togo
Zambia
Zimbabwe
Introduction ...................................................................................................................................... 6
Conclusion : .......................................................................................................................................... 19
3.2.1. L’ouverture peut être facteur de stabilité de la croissance dans la zone M.E.N.A 47
Conclusion : .......................................................................................................................................... 56
Conclusion ........................................................................................................................................ 73
INTRODUCTION .................................................................................................................................... 76
2.1. Le modèle de Feder (1983) et les extensions de Levin et Raut (1997) .......................... 93
2.2. Les résultats de test économétrique de Benhabib et spiègle (1994) ............................ 100
3.2. L’éducation à titre d’approximation des équilibres stables à long terme ................. 107
3.1. Interaction IDE, capital humain et croissance : cas des pays émergents .................. 114
3.2. L’ouverture et croissance économique dans la zone M.E.N.A : effets des facteurs
institutionnelles et de capital humain .................................................................................. 120
Les taux qui peuvent refléter la qualité d’éducation sont .................................... 130
Bibliographie
Annexes