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Dédicace

Un grand Merci à nos parents, pour leur


Encouragement et leur soutien moral, durant
Tout ce travail. Ce Travail est entièrement dédié
En reconnaissance de leur amour et dévouement.
Remerciements
Au terme de ce mémoire, on souhaite tout d’abord
remercier notre directeur de mémoire M. El Ouafa Khalid pour
sa disponibilité, son aide efficace, ses conseils judicieux et ses
suggestions nombreuses et pertinentes. On vous sera toujours
reconnaissant pour le temps que vous nous avez consacré,
malgré vos engagements professionnels, et on admire
énormément vos encouragements inlassables, votre amabilité,
et votre patience. On saisit cette occasion pour vous exprimer
notre profonde gratitude tout en vous témoignant notre
respect.

Enfin, pour ces trois années de bonne ambiance, je


remercie très chaleureusement mes enseignants à FACULTÉ
POLYDISCIPLINAIRE - SAFI et toute l’équipe pédagogique du
département de sciences économiques pour leurs
disponibilités et pour leurs conseils judicieux en mot
d'encouragement, ils ont toujours été d'une aide précieuse et
je les en suis très reconnaissante.
Résumé
Ce mémoire de fin d’études sous le titre « l’ouverture économique en
Afrique » nous a permis de mettre en lumière sur L’internationalisation
des entreprises marocaines et leur implantation dans différents pays
du continent africain et comment ont pris de l’ampleur au cours des
vingt dernières années.

Le travail contient deux parties. Une partie théorique et une autre


pratique. Dans la partie théorique, nous avons pu aborder le processus
d’internationalisation des entreprises marocaines, revue de littérature
théorique. Dans la partie pratique, nous avons étudié une analyse
sectorielle et Étude empirique des entreprises marocaines en Afrique
(cas d’attijariwafa Bank -ocp-iam)

Abstract
This end-of-study dissertation under the title "economic openness in
Africa" allowed us to shed light on the internationalization of Moroccan
companies and their establishment in different countries of the African
continent and how they have grown in the course of the past twenty
years.

The work contains two parts. A theoretical part and another practical.
In the theoretical part, we were able to approach the process of
internationalization of Moroccan companies, review of theoretical
literature. In the practical part, we studied a sectoral analysis and
Empirical study of Moroccan companies in Africa (case of attijariwafa
bank - ocp - iam)
Sommaire
Introduction générale

Partie théorique : révolution des IDE, évaluation de littérature théorique

Introduction de la première partie

Chapitre 1 : Définitions des concepts de base et son cadre théorique

Section 1 : Définition de notion de base

Section 2 : Les théories de l’ouverture économique

Chapitre 2 : Evolution et impact des IDE sur la croissance du pays

Section 1 : Evolution de l’ouverture (historique)

Section 2 : L’impact des IDE sur l’état d’avancement du pays (Maroc)

Conclusion de la première partie


Partie pratique : diagnostique et analyse sectorielle des investissements marocaines
en Afrique

Introduction de la deuxième partie

Chapitre 1 : Relation et classification des investissements en Afrique

Section 1 : Corrélation Maroc-Afrique

Section 2 : Classification des investissements marocains en Afrique

Chapitre 2 : Diagnostic, analyse des projets sur le plan agriculture (OCP)

Section 1 : Stratégie et résultat d’internationalisation d’AWB en Afrique

Section 2 : Stratégie et résultat d’internationalisation d’OCP en AFRIQUE

Section 3 : Stratégie et résultat d’internationalisation d’IAM en AFRIQUE

Conclusion de la deuxième partie

Conclusion générale
Problématique
Nous proposant une question centrale de recherche qui sera notre point de
départ :

- Pourquoi le Maroc doit investir en Afrique ?

De nombreuses questions peuvent découler de notre problématique :

-Quelles sont les stratégies d’internationalisation des entreprises


marocaines ?

-Quel est l’impact des entreprises marocaines sur l'Afrique ?

-Quels sont les résultats opérés par l’internationalisation ?

Objectif de recherche
Nous avons choisi le sujet de l’ouverture économique sur l’Afrique grâce à
son évolution et parce qu’elle occupe la plus grande part des investissements
marocains à l’étranger.

Intérêt du sujet
A cause de l’ouverture de l’économie marocaine au monde, le secteur des
entreprises joue un rôle essentiel dans l’accroissement des IDE marocains,
exactement en Afrique, ce qui fait objet de sujets d’actualités qui ont attiré notre
attention.
INTRODUCTION
GENERALE
L'ouverture au commerce et aux capitaux étrangers est généralement considérée
comme favorable au développement car elle accroît l'efficacité économique en élargissant
l'éventail des choix possibles pour les agents nationaux. Le contre-argument à cette
justification de la mondialisation est que les gains de l'ouverture peuvent être limités à certains
agents, et la redistribution nécessaire au profit de tous les agents peut être difficile, voire
impossible. Une telle redistribution nécessite la mise en place de mécanismes de transfert
appropriés et la volonté politique de les mettre en œuvre. En l'absence de ces dispositifs ou de
cette volonté, ceux qui gagnent à l'ouverture ne peuvent compenser ceux qui perdent. Par
conséquent, l'ouverture n'est plus nécessairement bonne pour tout le monde. La décision
d'ouvrir et les conséquences de cette décision appartiennent à l'économie politique et aux «
forces » de l'existence.

Mais le développement ne se limite pas seulement au seul critère économique. Il inclut


aussi une transformation des sociétés et notamment leur évolution vers un mode de
fonctionnement plus démocratique. Ces changements institutionnels sont parfois considérés
comme une condition nécessaire pour une croissance économique satisfaisante. Dans cette
perspective institutionnelle aussi, il existe une relation de double causalité entre ouverture et
développement. Ainsi, la pratique démocratique, l’absence de corruption, une bonne
gouvernance publique et privée sont souvent évoquées comme des facteurs d’attraction des
investissements étrangers et plus généralement comme favorables aux relations avec le reste
du monde, ou permettant que ces relations débouchent effectivement sur une croissance plus
rapide. On insiste plus rarement sur la causalité inverse, c’est-à-dire les effets que l’ouverture
peut avoir sur l’évolution des institutions nationales ; mais elle est tout aussi importante. Il est
probable, en effet, que cette évolution, comme le partage des gains de l’ouverture, sont
intimement liés parce que dépendant tous deux de l’équilibre politique de la société. Ouvrir
peut éventuellement modifier le rapport des forces politiques et par conséquent le partage du
revenu total mais aussi la nature même des institutions. Dans un tel cadre, l’attitude des agents
vis-à-vis de l’ouverture devient nécessairement plus complexe que le suggère la seule
dimension économique. En particulier, un groupe social pourrait s’opposer à l’ouverture, ou à
un rythme trop rapide de celle-ci, non pas parce qu’il y serait économiquement perdant, mais
parce que les institutions évoluent contre lui.

Le développement du pays s'enracine dans un sol constitué de repères symboliques et se


déploie dans le temps. En tant que pays à la croisée des chemins et de l'histoire, le Maroc a
toujours choisi de s'épanouir dans la pluralité, l’inclusion et la transmission. Attaché à cette
tradition séculaire, le pays parie sur la prospérité d'une civilisation où tous les aspects du
développement social, économique, politique et culturel sont consacrés au service d'une vision
ambitieuse, tournée vers l'avenir, et nourrit d'un sentiment d'appartenance à la même
communauté nationale.

Dans un contexte mondial caractérisé par une régionalisation accrue des économies et
une intensification de la concurrence sur le plan commercial et financier, le renforcement des
relations de partenariats entre pays ou entre régions est devenu une nécessité incontournable
pour saisir les opportunités de la mondialisation et mieux gérer les différentes contraintes et
enjeux qui y sont associés.

Dans cette configuration, le Maroc a fait le choix irréversible de l’ouverture et de


l’intégration à l’économie mondiale. Toutefois, ce choix a consacré le primat aux pays de
l’Union Européenne et demeure encore faible à l’égard de certaines régions du monde, en
particulier l’Afrique, malgré les efforts de diversification enregistrés ces dernières années.
Partie théorique
Révolution des IDE
Evaluation de littérature théorique
Introduction de la première partie

Dans la littérature théorique, le débat sur l'impact de l'ouverture économique sur la


croissance est un sujet qui intéresse les économistes du développement depuis les travaux de
Smith en 1776 et Ricardo en 1817. Selon ces théories classiques, les pays en développement
sont plus rentables que les pays développés par le commerce de biens et de services.
Nous proposons une analyse empirique en deux temps justifiant la large gamme
d’hypothèses et de modèles explicatifs.
Les déterminants des IDE sont des éléments avec des effets significatifs sur lesquels les pays
agissent lors de la mise en place des politiques d’attractivité, en donnant plus de considération
aux variables les plus significatives.
Les économistes (DAVID RICARDO 1772-1823) (ELHANAN HELPMAN et DAVID GROSSMAN
1991) (LEVINE et RENELT 1992) (HECKSHER OHLIN et SAMUELSON) (SOLOW et SWAN) et
(ADAM SMITH et KRUGMAN) ont favorisé la théorie économique des IDE avec un ensemble
d'idées et des concepts qui donnent sens à l’ouverture économique.
Nous montrons ensuite que l'évolution économique a plusieurs attraits en fonction des
changements de flux et des effets sur le progrès national.
Tout cela se résume au traité dans ces paragraphes, qui nous expliquent plusieurs
hypothèses et questions soulevées.

1 Chapitre 1 : Définitions des concepts de base et son cadre


théorique

La mondialisation, ou mondialisation, est le processus d'interaction et d'intégration


entre les personnes, les entreprises et les gouvernements du monde entier. La mondialisation
s'est accélérée depuis le 18e siècle en raison des progrès des technologies de transport et de
communication. Et qui connaît actuellement un développement remarquable.
1.1 Section 1 : Définition de notion de base

-L’ouverture1 : L'ouverture d'une économie entraîne une augmentation spectaculaire de ses


échanges extérieurs et de son interdépendance avec le reste du monde. Le degré d'ouverture
d'une économie est mesuré par le rapport du commerce extérieur au PIB.

Tous les pays ne sont pas ouverts au monde extérieur. D'une manière générale, les pays dont
le marché intérieur est développé (États-Unis, Japon) sont moins ouverts. Au contraire,
certains pays comme la Chine sont très ouverts sur l'extérieur et leur production industrielle
est principalement destinée à l'exportation.

Tous les secteurs d'une économie ne sont pas ouverts au reste du monde. Dans chaque pays,
il existe des secteurs sanctuaires et des secteurs soumis à la concurrence mondiale.

-les instruments de mesure des échanges :

Trois instruments sont utilisés pour mesurer les échanges extérieurs : le degré d'ouverture, le
degré de couverture et le compte des transactions courantes.

Le degré d'ouverture d'une économie : ce taux mesure le taux de participation d'un pays au
commerce international de biens et de services. En France, il est passé de 11 % en 1960 à 25
% aujourd'hui.

Le taux de couverture : ce taux permet de comparer, pour une économie ou un secteur, les
exportations avec les importations. Un taux de couverture de 100 % signifie qu'un pays
exporte autant qu'il importe.

-Croissance 2: La croissance correspond à une évolution positive de l'activité d'un pays et


s'analyse à travers l'évolution des prix, de la production de biens et services et des revenus.
Pour mesurer la croissance, l'indicateur le plus utilisé est le produit intérieur brut (PIB). Le PIB
aide à déterminer la valeur de tous les biens et services produits dans un pays.

La croissance est le terme utilisé par les économistes pour décrire la croissance de la
production à long terme. Les économistes distinguent deux types de croissance. La croissance
extensive fait référence à une augmentation du nombre de facteurs de production. Cette
croissance peut créer de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond à

1
L’ouverture : adresse URL : http://sabbar.fr/economie-2/louverture-des-
economies/#:~:text=L'ouverture%20d'une%20%C3%A9conomie%20se%20 traduit%20par%20une%20 forte,
ext%C3%A9rieur%20de%20mari%C3%A8re%20%C3%A9grale.
2
Croissance : https://en.wikipedia.org/wiki/Economic_growth
l'augmentation de la production en augmentant la productivité. La définition de la croissance
et sa mesure sont des concepts très nouveaux, datant du début de l'industrialisation.

-Pays en développement 3: Dans les types les plus courants, les pays en développement ou les
pays du Sud sont des pays économiquement inférieurs aux pays du Nord ou aux pays
développés.

Cette expression remplace des noms qui étaient auparavant considérés comme insuffisants,
périmés ou incorrects : Pays du Tiers Monde, Pays Moins Développés. Il remplace "pays en
développement".

Selon certains auteurs tels que Walt Whitman Rostow, les pays en développement sont des
pays qui sont passés d'une variété de modes de vie traditionnels à des modes de vie
modernes à partir de la révolution industrielle en Angleterre aux 18e et 19e siècles.

Les Pays les Moins Avancés (PMA) ne constituent pas une catégorie à part : la plupart des
PMA sont des pays en développement, c'est-à-dire des pays en voie de développement ;
l'évolution de leur IDH1 le prouve. Cependant, leur niveau de développement économique
est inférieur à celui des autres pays en développement

-Les IDE 4: Les investissements directs étrangers sont les investissements qu'une unité
institutionnelle résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable
dans une unité institutionnelle résidente d'une autre économie et d'exercer une influence
significative sur sa gestion dans le cadre d'une relation à long terme.

Généralement, les IDE impliquent la notion d'un intérêt durable, justifiant ainsi une relation à
long terme entre l'entreprise étrangère et celle qui investit. Cet intérêt durable se traduit
bien souvent par un investissement direct dès lors que l'entreprise détient au moins 10% du
capital ou des droits de vote de l'entreprise tierce basée dans un autre pays. L'investissement
direct implique l'opération initiale entre les deux structures mais surtout toutes les
transactions financières qui suivront entre elles et les autres entreprises du même groupe
international. Les différents exemples d'investissements directs à l'étranger

3
Pays en développement :
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/pays_en_d%C3%A9veloppement_PED/42908
4
Les IDE : Investissement direct à l'étranger : définition, traduction et synonymes (journaldunet.fr)
–Il en existe trois :

● Les investissements en capital social qui regroupent les participations de plus de 10%
dans l'entreprise, mais aussi les souscriptions aux augmentations de capital et les
dotations de succursales, en plus des investissements immobiliers
● Les bénéfices réinvestis qui concernent la partie non reversée et mise en réserve des
résultats opérationnels courants des filiales et des autres participations à l'étranger.
Elle est prise en compte à hauteur de la quote-part du capital social détenu par
l'investisseur
● Les prêts entre les investisseurs directs et les entreprises dans lesquelles ils ont investi
et les prêts entre entreprises appartenant à un même groupe situé dans des pays
différents, même lorsqu'elles n'ont pas de lien en capital social.

Stratégie d’internationalisation 5: L’internationalisation n'est pas un terme nouveau, il est


utilisé depuis de nombreuses années. En sciences politiques et en gouvernement depuis des
siècles, mais sa popularité dans le domaine de l'éducation n'a vraiment augmenté que depuis
le début des années 1980. L'internationalisation permet aux entreprises de se développer au-
delà des frontières nationales. La nature de cette expansion géographique dépend des
caractéristiques de l'industrie (homogénéité demande ou non), ce qui permet une
standardisation globale des devis, ou inversement Il doit être adapté en fonction de la
situation locale spécifique. D'une manière générale, ce concept correspond à toutes les
formes d'échanges coopératifs dans un pays. Une économie nationale est indépendante de
son environnement international, quelle que soit son orientation Cette coopération, le sens
et la réciprocité de ces échanges. Ce dernier est un marché élargi fourni par l'entreprise pour
elle-même ou Mieux suivre les clients tout en grandissant.

5
Stratégie d’internationalisation : https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/fiche-outils-
10154/internationalisation-307668.htm
1.2 Section 2 : Les théories de l’ouverture économique

Auteur Théorie

La théorie des Avantages comparatifs


David Ricardo
Les modèles de croissance néoclassique

Adam Smith La théorie des avantages absolus

Impacte de l’ouverture sur les importations


Grossman et Helpman
domestiques

Levine et Renelt La théorie de l’ouverture et la croissance

Hecksher, Ohlin et Samuelson La théorie des dotations factorielles

Solow et Swan Le modèle de croissance exogène

Krugman La nouvelle théorie du commerce international


- David Ricardo 6 : au 19ème siècle, par sa théorie des avantages comparatifs, a démontré que
plus un pays était ouvert, plus cela lui permettrait de réorienter ses ressources rares vers des
secteurs plus efficients et d’améliorer son bien-être. Les théories qui suivent sont venues
confirmer ces gains, en plus d'ajouter ceux liés à la rémunération des facteurs de production.
Cependant, même dans les nouvelles théories du commerce international qui prennent en
compte les rendements d’échelle et la concurrence imparfaite, les gains restent statiques.
C’est dans la théorie de la croissance qu’on peut alors venir chercher les gains dynamiques.

- Grossman et Helpman 7 (1991) démontrent que l’ouverture permet d’augmenter les


importations domestiques de biens et services qui incluent des nouvelles technologies. Grâce
à l’apprentissage par la pratique et le transfert de technologies, le pays connaît un progrès
technologique, sa production devient plus efficiente et sa productivité augmente. On s’attend
alors que les économies plus ouvertes croissent à un rythme plus rapide que celles plus
protectionnistes. Cependant, les auteurs ajoutent que ces gains dépendent de plusieurs
facteurs, dont la situation initiale. Cette dernière détermine la nature de la spécialisation du
pays dans le long terme et donc son taux de croissance. L’ouverture d’une petite économie
peut la conduire à se spécialiser dans un secteur de faible croissance, contribuant plutôt à
laisser le pays dans le sous-développement. Dans ce cas, le pays devrait adopter des
politiques protectionnistes durant les premières étapes de son développement, pour ensuite
opter pour des politiques d’ouverture appropriées.

- Selon l’étude de Levine et Renelt8(1992), la relation de causalité entre l’ouverture et la


croissance se fait à travers l’investissement. Si l’ouverture au commerce international permet
l’accès à des biens d’investissement, cela mènera à une croissance de long terme. Un pays
libéralisant les échanges s'attire des flux d’investissement étranger. Cependant, cela risque
d'engendrer une baisse de l’investissement domestique due à une plus forte concurrence
internationale et l’effet net reste alors ambigu. Donc on peut dire qu'une bonne manière
d'évaluer un impact (indirect) de l'ouverture sur la croissance consiste à établir un modèle à
équations simultanées. Jusqu'à aujourd'hui, ce modèle n'a jamais été réalisé. Cependant,
certains auteurs comme Baldwin et Seghezza (1996) ont trouvé, en réalisant une estimation
en trois étapes (3SLS) sur des données en coupe transversale et en estimant des équations

6
avantage comparatif : https://wp.unil.ch/bases/2013/04/david-ricardo-et-les-avantages-
comparatifs/#:~:text=Selon%20la%20th%C3%A9orie%20des%20avantages,qu'il%20ne%20produit%20pas.
7
Impacte de l’ouverture sur les importations domestiques : https://www.cairn.info/revue-d-economie-
politique-2002-2-page-173.htm
8
la théorie de l’ouverture et la croissance : https://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2002-2-page-
173.htm
séparées 3, une croissance tirée par l'investis––sement et induite par l'ouverture. Ce résultat
a été confirmé par celui de Lee (1993) et (1994) en deux étapes (2SLS).

Dès le 16ème siècle, Adam Smith9 a considéré comme l’un des principaux défenseurs du libre-
échange, a défendu l’idée des avantages absolus dans les transactions de biens et de services
entre les nations. Cette théorie des avantages absolus porte l’idée centrale selon laquelle
chacun des pays doit se spécialiser et assurer la production où il est le meilleur en matière de
gain de productivité. Il a émis l’idée selon laquelle « le commerce international permet
d’éviter la réduction du marché intérieur et favorise son extension ». De même, il améliore la
division du travail et augmente la productivité. Le commerce extérieur constitue, donc, une
force dynamique capable d’intensifier la capacité et la compétence des travailleurs,
d’encourager les innovations technologiques et l’accumulation du capital. Il permet d’éviter
l’indivisibilité technique et par conséquent la possibilité d’améliorer la croissance
économique.

-Les auteurs Hecksher, Ohlin et Samuelson10 ont aussi exprimé leurs points de vue sur les
échanges internationaux. Il s’agit de la théorie des dotations factorielles. Ces économistes
abordent dans le sens de la théorie des avantages comparatifs en cherchant à expliquer les
différences sur les coûts comparatifs entre les pays. Selon ces auteurs, chaque pays doit
s’ouvrir aux échanges et se spécialiser dans les activités productives qui utilisent largement
les facteurs de production (le travail, le capital, la terre) abondants et peu chers et qui
économisent les facteurs de production rares et chers. Cette théorie dite « HOS » explique les
différences des coûts comparatifs à l’origine de la spécialisation par les différences en
dotation des facteurs de production possédés par chaque pays. Cette approche peut être
considérée comme un approfondissement de celle de Ricardo, car David Ricardo limitait son
analyse à un seul facteur de production (le travail), alors que les auteurs du théorème de «
HOS » raisonnent explicitement avec plusieurs facteurs de production (le travail, le capital, la
terre). En termes de gains à l’échange ou plutôt de croissance économique, cela signifie que le
libre-échange est bénéfique pour tous les pays qui y participent, car il engendre une
réallocation efficace des ressources selon l’avantage comparatif et une meilleure utilisation
des capacités de production.
9
la théorie des avantages absolus
https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
10
la théorie des dotations factorielles

https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
-Le modèle de croissance exogène, proposé par Solow et Swan11 a fondé son explication dans
la croissance économique sur le taux d’épargne (constant) dans le court terme, et sur le
progrès technologique (exogène) dans le long terme. À court terme, l’économie est supposée
être dans une phase de transition. Durant cette phase de transition, les politiques
d’ouverture peuvent jouer un rôle d’accélérateur sur convergence des revenus en agissant
notamment sur le stock de capital. Ce modèle distingue également deux types de trajectoire
(convergence) : la convergence absolue pour les pays qui ont les mêmes caractéristiques et la
convergence conditionnelle pour des pays qui ont des états réguliers différents. Selon cette
trajectoire conditionnelle, les pays pauvres ont des taux de croissance plus élevés que ceux
des pays riches parce qu’ils sont très éloignés de leurs états stationnaires.

La nouvelle théorie du commerce international initiée par Krugman12 (1991) peut se définir
comme une approche des échanges mondiaux mettant l’accent sur deux aspects absents de
la théorie traditionnelle : les rendements croissants et la concurrence imparfaite. Cette «
nouvelle théorie » prolonge en réalité des travaux plus anciens qui avaient aussi pour objectif
d’expliquer les caractéristiques du commerce international contemporain et montre que le
libre-échange peut être source de gains de bien-être et peut améliorer les conditions de vie.

2 Chapitre 2 : Evolution et impact des IDE sur la croissance du


pays
Un investissement direct étranger est un investissement sous la forme d'une participation
majoritaire dans une entreprise dans un pays par une entité basée dans un autre pays. Il se
distingue ainsi d'un investissement étranger de portefeuille par une notion de contrôle direct.

Donc cette section sera divisée en deux principales sections :

12
La nouvelle théorie du commerce international

https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
2.1 Section 1 : Evolution de l’ouverture (historique)

1-1: contexte institutionnel

Au Maroc, l’investissement direct étranger IDE a connu un développement significatif


pendant cette dernière décennie, en effet les résultats basés uniquement sur les indicateurs
macroéconomiques montrent son influence positive sur la croissance économique du pays,
ainsi qu'une contribution de 4% dans le PIB national. Ce chiffre qui ne cesse d’augmenter et
d’impliquer une future dépendance de l’économie marocaine de ce type d’investissement
essentiellement dans l’industrie automobile et aéronautique en revanche son
positionnement dans la chaîne de valeur ajoutée de ce secteur reste principalement restreint
dans l’assemblage et le câblage automobile ou encore les métiers connexes… Entre autres,
une étude estimative a été effectuée afin d’étudier l’existence des IDE au Maroc depuis 1990,
en se basant sur un modèle mathématique dénommé ARMA, une diminution significative a
été prévue au Maroc dans les dix prochaines années. Ces constats relèvent l’importance de la
diffusion technologique entre la firme et le pays d’accueil comme un des premiers profits que
le Maroc doit tirer de la présence étrangère sur son territoire. Il va permettre non seulement
d’évoluer les compétences du capital humain en interne, mais aussi d’améliorer le niveau
technologique des entreprises locales et d’avoir un avantage concurrentiel distinctif dans des
domaines à forte concurrence mondiale.

13

13https://www.portailsudmaroc.com/actualite/12794/les-ide-marocains-en-afrique-reprsentent-60-
des-flux-sortants
1-2: 14Augmentation des flux d’IDE

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a été l'une des principales
destinations des flux d'IDE entre les pays de la région MENA. En conséquence, les IDE
en pourcentage du PIB ont augmenté en moyenne de 0,34 % dans les années 1960, de
0,61 % dans les années 1970, et enfin de 0,7 % dans les années 1980, pour atteindre
2,17 % dans les années 1990 et 2,17 % en 2003. Une hausse de 5,6 %.

Si l'on considère l'évolution de la part des IDE dans la Formation Brute de Capital Fixe
(FBCF) cette fois, on observe une forte croissance :

● 2,84% dans les années 1960


● 3,06% dans les années 1970
● 3,19% dans les années 1980
● 9,72 % dans les années 1990
● En 2000 et 2003, la FBCF représentait respectivement 14,66% et 24,38% du PIB.
● 34 ,41% dans les années 2008
● 32 ,59 % dans les années 2010
● Et en 2020 a connu une baisse très forte de 26,4%

Par ailleurs, on constate que les flux d'IDE se sont accélérés après la signature de
l'accord d'alliance avec l'UE en 1996.
Cependant, la seconde moitié des années 1990 correspond à une accélération du
processus de privatisation, si bien qu'après la cession d'une partie de la participation
de Maroc Télécom à Vivendi Universel en 2001, les IDE s'élèvent à 33,3 milliards de
dirham contre une année 2002 qui ne dépasse pas 6,8 Milliards de dirhams.
La structure sectorielle des IDE montre que jusqu'en 1996, le secteur manufacturier
occupait la première place. Ces industries ont attiré 27 % des IDE entre 1983 et 1996.
La construction arrive en deuxième position avec 20 %, suivie de la finance avec 12
% et du tourisme en deuxième position. Dans la même période, il s'est classé
quatrième avec 7%. Entre 1996 et 1998, le secteur financier s'est bien redressé, mais
l'industrie est restée la première. En 1999, 2000 et 2001, l'industrie des
télécommunications a explosé avec la privatisation de l'industrie des
télécommunications.

14
https://journals.openedition.org/anneemaghreb/474
La croissance inhabituelle des flux d'IDE dans les années 1990 s'explique par le
Programme d'ajustement structurel (PAS) adopté en 1983 avec le soutien du Fonds
monétaire international et de la Banque mondiale et l'adoption de nouvelles
politiques commerciales et d'investissement étranger. La stratégie d'investissement
étranger du Maroc est devenue une réalité grâce à une série de mesures visant à
attirer les investissements étrangers (Bouoiyour et Toufik, 2007).

Si l'on considère la source des investissements directs étrangers, les pays européens
sont désormais en tête de liste, alors qu'en 1984, par exemple, les pays arabes
venaient en tête avec 45 %, l'Europe 36 % et les États-Unis 1 %. Il faut dire que l'action
de privatisation a surtout profité aux capitaux européens (France, Portugal, Pays-Bas),
même si la force des États arabes s'est renforcée ces trois dernières années.

Ces investissements consistent principalement en des investissements directs en


Afrique subsaharienne, qui représentent 47% du total des investissements directs
étrangers (IDE) du Maroc et sont désignés DEPF dans la «Politique africaine» du Profil
économique africain.
La même source indique que les IDE marocains dans la région fluctuent d'une année
sur l'autre, mais leur part dans le total reste élevée, représentant 92,2% des flux d'IDE
sortants en 2010.Le Maroc est sa première destination d'IDE en Afrique en Afrique
subsaharienne, couvrant plus de 14 pays, dont la Côte d'Ivoire (13%), le Tchad (12%),
le Sénégal (9%), Madagascar (7%)) , Cameroun (4%) et Maurice (3%), a indiqué la
DEPF.

Comme nous l'avons vu, l'accélération des entrées d'IDE ces dernières années est
largement due à ces privatisations sans précédent. La question aujourd'hui est de
savoir si cette dynamique se poursuivra une fois les grandes entreprises publiques
privatisées. Cependant, le succès de ces entreprises montre la confiance des
investisseurs étrangers dans l'environnement des affaires marocain et peut être le
début d'un nouvel élan entrepreneurial.

Avant d'évaluer l'impact de l'ouverture sur la croissance économique marocaine,


rappelons brièvement l'évolution de l'environnement institutionnel marocain censé
attirer les IDE.
2.2 Section 2 : l’impact des IDE sur l’avancement du pays (Maroc)
À l'heure actuelle, attirer les investissements directs étrangers est au cœur de la
stratégie de développement de chaque pays, en particulier les investissements directs
étrangers dans les pays en développement sont recherchés car ils sont plus stables
que d'autres formes de flux de capitaux et constituent un engagement à long terme
envers la Chine pays d'accueil. L'investissement direct étranger est également
recherché pour sa capacité à favoriser la croissance économique, notamment à travers
le développement de l'investissement intérieur, la création d'emplois, l'amélioration
de la balance des paiements, la participation à la création de valeur ajoutée, la
production directement à travers les entreprises étrangères et l'accroissement de la
concurrence. Et la compétitivité de l'économie nationale. Elle passe également par
l'apport de nouvelles méthodes et techniques de management par des contacts
directs et indirects entre les filiales étrangères et les entreprises locales, ce qui peut
faciliter le transfert de connaissances et de normes technologiques à l'économie
d'accueil

2.1 Les effets des IDE sur la croissance :

Conscient de l'importance des IDE en matière de croissance économique. Le Maroc


n'a pas ménagé ses efforts, durant ces deux dernières décennies, pour assurer
l'instauration d'un environnement favorable à l'investissement, à travers la mise en
place de politiques de promotion et d'attraction des IDE.

Ainsi, la politique d'attractivité des IDE engagée par le Maroc, en particulier à partir
des années quatre-vingt-dix, s'inscrit dans une logique de diversification des sources
de financement de l'économie nationale, et ce pour l'amélioration de la croissance
économique et le développement des secteurs prometteurs en termes de transfert de
savoir-faire et de technologie, notamment dans le cas du secteur des industries
manufacturières.

Dans cet article, nous examinons l'impact de l'IDE sur la productivité totale des
facteurs (PTF) de l'économie nationale et examinons si la source de l'investissement
étranger peut avoir un impact différent sur la PTF susmentionnée. Des études ont pris
en compte cette composante pour expliquer l'impact des IDE sur les performances
économiques. Par conséquent, il faut considérer que les investissements des
différents pays n'affectent pas la croissance de la PTF de la même manière et dans la
même mesure. La nature de ces investissements, leur contenu technologique, les
modalités et conditions de transfert de cette technologie vers le pays d'accueil (ici le
Maroc) ne sont pas forcément les mêmes et varient d'un pays à l'autre.

À cet égard, l'étude de l'impact des IDE sur la croissance économique au Maroc selon
l'origine ou la provenance de ces derniers est de nature à apporter des réponses aux
décideurs en termes de sélection et de ciblage des investissements originaires des
pays ayant un fort impact sur la performance de l'économie nationale, notamment,
sur le transfert de la technologie et l'amélioration de la productivité et la compétitivité
des entreprises locales.

*Effets des IDE sur la croissance économique au Maroc :

Cadre théorique

La théorie de la croissance endogène a vu le jour dans les années 1980 avec des
économistes tels que Römer (1986) et Lucas (1988) qui ont développé des modèles,
dans lesquels les déterminants clés de la croissance de long terme sont endogènes.
Dans ces modèles, l’accent est mis sur le rôle central de l'accumulation et de la
diffusion de la technologie dans la croissance économique. L'avènement de la théorie
de la croissance endogène a encouragé la recherche sur les IDE. Selon cette théorie,
les facteurs qui expliquent la croissance à long terme, notamment le capital humain,
l'accumulation du capital et le commerce international, peuvent être véhiculés par les
IDE. Ces avantages dynamiques, souvent connus sous le nom de spillovers, sont liés les
uns aux autres, complémentaires, et ne sont pas à étudier séparément.

L'IDE et le développement des ressources humaines

La littérature économique considère l'éducation et les activités de formation comme


les principaux mécanismes à travers lesquels l'IDE contribue à l'accumulation du
capital humain. Elle considère aussi que l’IDE peut être un élément clé du
développement des compétences, du fait que certains savoirs sont impossibles à
transmettre par écrit (les compétences acquises en travaillant pour une entreprise
étrangère peuvent prendre une forme non quantifiable : savoirs tacites).

L’IDE et l'investissement domestique

La question centrale dans la relation entre l’IDE et l'investissement domestique est de


savoir dans quelle mesure l'IDE peut évincer ou exercer un effet d'entraînement sur
l'investissement domestique. Selon la CNUCED (2001), l’IDE peut stimuler
l'investissement domestique si les conditions nécessaires des effets d'entraînement
sont créées.

Des études théoriques considèrent qu'il existe aussi des effets possibles de
complémentarité entre l’investissement étranger et les entreprises domestiques.
Cependant, malgré ces effets théoriques potentiels, certaines études empiriques ont
montré des effets d'éviction au niveau de certains pays en voie de développement.

L'IDE et le développement du commerce extérieur

L’IDE peut agir sur le commerce extérieur d'un pays d'accueil aussi bien d'une façon
directe qu'indirecte. Les effets indirects se manifestent lorsque la présence des
entreprises étrangères incite les pays d’accueil à réduire les barrières à l'échange et à
développer les infrastructures d’accueil, telles que l'établissement des zones franches
d'exportation. Les effets directs se manifestent lorsque la production locale de
l’entreprise étrangère est consacrée soit à la réexportation vers le pays d'origine de la
firme, soit à l'exportation vers un marché tiers à partir du pays hôte. Les effets directs
se produisent aussi lorsque les filiales établissent des liens en amont avec les
entreprises locales qui deviennent à leurs tours des exportateurs indirects CNUCED
(2002). De cette analyse théorique, ressort l'importance des interdépendances entre
les variables dans la détermination des effets des IDE sur la croissance économique.
Cependant, la force des relations et leurs signes ne sont pas aussi clairs dans cette
analyse théorique. La modélisation économétrique a tenté dans diverses études
empiriques de vérifier ces relations en traitant l'impact des IDE sur la croissance
économique.
Conclusion de la première partie

Dans la première partie, nous avons passé en revue de littérature en tout ce qui
concerne l’ouverture économique. La littérature économique a souvent soutenu le
lien positif entre les IDE, ou la présence étrangère, la productivité domestique et la
croissance économique. Cependant, ce lien n’est pas toujours vérifié.

On peut retenir de ce tour d'horizon, que les travaux multiples sur les effets des IDE
sur les pays d'accueil et notamment les pays en développement ont des résultats
divers selon les périodes, selon la nature des investissements, selon la spécialisation,
selon les politiques menées par les pays hôtes et en définitive, sont loin d'être
généralisables

Les IDE ont des effets positifs sur certains pays en développement mais il n'est pas
impossible qu'ils participent également à un processus de divergence entre économies
du Sud et à la définition de catégories, qui pourraient s'apparenter au cycle
d'investissement direct défini par Running (1981 et 1993) mais avec des
caractéristiques cependant différentes :

- Certains pays seront privilégiés par les IDE en raison de leur stabilité politique, de
leur taux de croissance, de leurs infrastructures, de la qualité de leurs institutions et
l'importance de leur capital humain permet d'optimiser les retombées des IDE.

Les pays qui accueillent des IDE cherchant à bénéficier de faibles coûts en main-
d'œuvre bénéficieront d'effets plus ou moins positifs sur la balance commerciale,
d'emplois non qualifiés, etc.

Dans deuxième partie nous allons analyser les projets des investissements en Afrique
sur le plan financier, agricole et télécommunication.
Partie pratique
Diagnostique et analyse sectorielle des investissements
marocaines en Afrique
Introduction

Afin de prendre des décisions d'investissement, les participants financiers doivent être
conscients d’En particulier, pour pouvoir évaluer les perspectives économiques, les
risques au niveau sectoriel L'intensité de la concurrence sur le marché ou l'industrie
qui les intéresse. Aujourd'hui, cette information est encore difficile à trouver en
Afrique faute de statistiques fiables, complètes et à jour. Les investissements des
entreprises marocaines reflètent la dynamique régionale Le Maroc propose d'ajuster
le statut des relations Maroc-Afrique par rapport aux autres relations. Établir une
politique d'IDE avec l'objectif de rendre le Maroc plus présent sur le marché africain,
oui Stratégies d'intégration du Maroc dans l'économie africaine.

3 Chapitre 1 : Relation et classification des investissements en


Afrique
Le MAROC est désigné aujourd’hui comme deuxième investisseur africain sur le
continent après l’Afrique du Sud, aussi l’un des pays africains pour lequel la
coopération avec ses pairs du continent revêt une importance capitale.
En effet, l’Afrique recèle plusieurs opportunités commerciales pour les acteurs
économiques marocains, dont un marché de près d’un milliard de consommateurs à
l’horizon 2030, faisant de l’Afrique le marché du. Ainsi, dans le cadre de la coopération
bilatérale, le Maroc a entrepris des actions afin de développer ses échanges
commerciaux et ses investissements dans les pays d’Afrique subsaharienne.

3.1 Section 1 : 15corrélation Maroc-Afrique

L’analyse des relations commerciales entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne fait


ressortir un volume des échanges croissants, reflétant ainsi une dynamisation
continue des leurs relations commerciales. Une tendance similaire est observée au
niveau des investissements directs étrangers, qui ne cessent de croître au cours des
dernières années, traduisant la volonté du Maroc à devenir un acteur majeur dans le
développement du continent africain.

”Les investissements marocains en Afrique subsaharienne portent


principalement sur des secteurs se caractérisant par une forte valeur
ajoutée, à l’instar des secteurs bancaires, de télécommunication ou
d’industrie.”

LA JOURNÉE MONDIALE DE L’AFRIQUE, CÉLÉBRÉE LE 25 MAI DE CHAQUE


ANNÉE, CONSTITUE UNE OCCASION PROPICE POUR RAPPELER L’ÉVOLUTION
REMARQUABLE DES RELATIONS ÉCONOMIQUES ENTRE LE MAROC ET LES
AUTRES PAYS AFRICAINS. VOICI LES PRINCIPAUX CHIFFRES DES ÉCHANGES
COMMERCIAUX MAROC-AFRIQUE ENTRE 2000 ET 2019, PUBLIÉS RÉCEMMENT
PAR LA DIRECTION DES ÉTUDES ET DES PRÉVISIONS FINANCIÈRES (DEPF) :

– La valeur globale des échanges commerciaux du Maroc avec les pays d’Afrique a
progressé de 9,5% en moyenne annuelle à près de 39,6 milliards de dirhams (MMDH)
en 2019, représentant environ 6,9% de la valeur totale des échanges extérieurs du
Maroc contre 4,3% en 2000.

– Les exportations marocaines à destination du continent africain ont progressé de


11% en moyenne annuelle à 21,6 MMDH en 2019, soit 7,7% des exportations totales
du Maroc contre 3,7% en 2000. Ces exportations sont constituées essentiellement de
demi-produits (31,5% en 2019), de produits alimentaires, boissons et tabacs (28,5%),
de produits finis de consommation (16,9%), de produits finis d’équipement industriel
(14,1%) et de produits d’énergie et lubrifiants (4,5%).

– Les importations ont augmenté de 9% en moyenne annuelle à 17,9 MMDH en 2019,


soit 3,6% du total des importations du Maroc contre 4,6% en 2000.

15
corrélation maroc-afrique https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/maroc-afrique-les-
echanges-commerciaux-en-chiffres/
– La structure de ces importations montre le poids important des achats de produits
énergétiques (38,6% en 2019), suivis de produits alimentaires, boissons et tabacs
(18,2%), des demi-produits (17,6%) et de produits finis de consommation (16,1%).

– Les investissements marocains en Afrique, constitués essentiellement


d’investissements directs en Afrique subsaharienne, sont passés de 907 millions de
dirhams (MDH) en 2007 à 5,4 MMDH en 2019, représentant ainsi 47% du total des IDE
marocains à l’étranger.

– Les IDE marocains dans la région varient d’une année à l’autre, mais leur part reste
toujours élevée dans le total, atteignant jusqu’à 92,2% des flux d’IDE sortants en 2010.

– Le Maroc est présent en Afrique subsaharienne, première destination de ses IDE en


Afrique, dans plus que 14 pays, dont la Côte d’Ivoire (13% des IDE à destination de
l’Afrique en 2019), le Tchad (12%), le Sénégal (9%), le Madagascar (7%), le Cameroun
(4%) et l’Ile Maurice (3%).
Principaux groupes marocains investisseurs en Afrique

pays modalités
nom de la société nature domaine d’activité
d’investissement d’investissement

tunisie-congo-
● prise de
attijari wab bq privée banque sénégal-gabon- mali- participation
togo-mali ● création de filiales

Entreprise privée,
gabon- mali- burkina
iam capital à majorité télécommunication ● prise de
faso- mauritanie participation
étranger (Vivendi)

industrie
sothema entreprise privé senegal ● création de filiale
pharmaceutique

guinée
BTP, immobilier ,
yana holding holding privé equatoriale,sénégal,cô ● représentation
hôtellerie
te d’ivoir ,gabon

assainissement
NOVEC (fruit de la fusion entreprise Bénin, Burkina-Faso,
hydraulique et ● expertise
entre scet cam et negma ) publique
développement local
RDC
16
Info supplémentaires

Les échanges commerciaux entre le Maroc et les autres pays africains ont enregistré
une nette progression au cours de la dernière décennie. En 2014, ils ont totalisé près
de 15,8 milliards de dirhams, contre 6 milliards en 2004, soit un rythme moyen de
croissance annuelle de 10% selon les derniers chiffres. Le marché africain est
aujourd’hui devenu un objectif primordial pour les grandes entreprises marocaines.
Pourtant, si les investissements marocains en Afrique portent sur plusieurs secteurs, le
cercle des investisseurs reste quant à lui plus restreint.

Les banques marocaines sont déjà implantées dans une bonne partie du continent. Et
elles s’y portent bien. Ainsi en 2016, les filiales subsahariennes du groupe Attijariwafa
Bank ont généré un résultat net de plus de 550 millions de dirhams, soit plus de 22%
des réalisations du groupe qui a annoncé le 3 mai la finalisation de l’acquisition de
Barclays Egypt.

De son côté, la BMCE est déjà présente dans 18 pays africains via sa filiale Bank of
Arica. La banque projette de créer de nouvelles filiales dans 5 à 10 nouveaux pays d’ici
2020.

Quant au groupe Banque populaire (BCP), il continue de progresser et a maintenant


pignon sur rue dans 12 pays africains. Elle a notamment nommé un directeur général
chargé du développement à l’international, et notamment en Afrique, Kamal Mokdad.

Premier opérateur à avoir sauté le pas, le groupe Saham est aujourd’hui le 8e assureur
en Afrique. Déjà présent dans 19 pays du continent, le groupe a renforcé sa présence
2014. Au Nigéria, première économie du continent, Saham détient près de 40% dans
Unitrust Insurance et a pris le contrôle de Continental Reinsurance depuis 2015.

Attijari commence également à développer sa branche assurance sur le continent. Sa


filiale Wafa assurance, leader au Maroc, a essaimé dans quatre pays d’Afrique. Le
groupe souhaite encore franchir une étape et lorgne désormais l’Afrique anglophone.

Dans le domaine des services, l’ONEE a obtenu un contrat de concession de 25 ans au


Sénégal pour l’électrification des départements de Saint-Louis, Dagana et Podor.
L’office a créé une filiale dénommée « ONE Sénégal » en 2008.
16
mémoire : Géopolitique des investissements marocains en afrique de Ahmed Iraqi
Pour ce qui est des télécoms, Maroc Télécom est aussi bien installée. Aujourd’hui, le
groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune est présent via ses filiales dans 10 pays. Il
compte au total plus de 54 millions de clients sur le continent. Des réalisations
africaines qui portent les performances du groupe alors que ses résultats au Maroc
sont en baisse.

L’immobilier et le BTP marocains sont en pleine expansion sur le continent. Les


groupes Ynna Holding et Alliances poursuivent leur expansion. Ynna Holding est
aujourd’hui présent en Tunisie, pour des projets d’aménagement de l’eau, et en
Égypte, pour un projet de logements. L’opérateur gère aussi plusieurs projets
immobiliers en Guinée équatoriale.

De son côté, le groupe Alliances investit principalement en Afrique de l’Ouest. En Côte


d’Ivoire par exemple, il réalisera 640 logements qui seront livrés cet été. Le groupe de
Mohamed Alami Lazrak est aussi présent au Congo, mais aussi au Cameroun où il va
construire huit centres hospitaliers régionaux, réhabiliter 3 CHU et construire 800
logements.

Le groupe Addoha, dirigé par le milliardaire Anas Sefrioui, est quant à lui déjà bien
implanté en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Cameroun, au Congo, au Tchad et au Sénégal.
La Cimenterie d’Afrique (Cimaf), dont Sefrioui est également président, est présente
au Burkina Faso, où elle possède une cimenterie qui produit près de 500.000 tonnes
de ciment par an.

Parallèlement à l’implantation d’Addoha, la Cimaf construit des usines de production


pour accompagner les projets de construction. Selon les informations de notre
confrère L’Économiste, le cimentier aurait déjà engagé près de 300 millions d’euros
(environ 3,3 milliards de dirhams).

OCP espère aussi conquérir le marché africain. Le 21 juillet 2016, le groupe a publié au
bulletin officiel son projet d’ouverture de 14 filiales sur le continent. Pour chacune de
ces filiales, le géant du phosphate prévoit un capital d’un million de dirhams. Elles
seront majoritairement détenues par OCP Africa, la filiale du groupe qui gère la
transformation agricole sur le continent.

Managem, le groupe leader du secteur minier au Maroc, montre lui aussi son appétit
pour le marché africain. La société développe déjà plusieurs projets miniers, au
Soudan, au Gabon, en République démocratique du Congo et en Éthiopie. D’autres
programmes d’exploration aurifère ont également été lancés au Burkina Faso.
Le secteur pharmaceutique marocain fait de l’Afrique un objectif important. Les
médicaments des laboratoires du royaume sont déjà distribués dans de
nombreux pays africains. En revanche, pour l’instant, seul le groupe Sothema
possède une unité de production en Afrique subsaharienne. Cooper Pharma a
annoncé récemment la construction d’une unité pharmaceutique en Côte
d’Ivoire et une autre au Rwanda. Elles devraient être opérationnelles en 2019.
Le groupe devrait ainsi accéder au marché des 6 pays qui composent la
communauté d’Afrique de l’Est.

Matrice swot (forces, faiblesse, opportunités, menaces):


Diagnostic des relations Maroc-Afrique tout en le rendant possible Une partie
de la force de l'économie marocaine a décliné, produisant également Plusieurs
faiblesses. Le potentiel naturel et humain du continent africain et De plus, ses
perspectives de croissance constituent un immense Opportunités pour le Maroc
d'améliorer sa compétitivité globale. Malgré cela, pour atteindre une telle
compétitivité, des enjeux importants doivent être pris en compte.
Ces forces, faiblesses, opportunités et menaces sont analysées en construisant
une matrice SWOT.

Les atouts :
Pour élargir et approfondir ses relations avec l’Afrique, le Maroc dispose de
nombreux atouts qu’il doit capitaliser
● La situation géographique du Maroc, à la fois comme pays méditerranéen,
atlantique et africain, très proche de l’Europe et à mi-parcours entre
l’Amérique et l’Asie, lui confère une position de carrefour et de jonction
● La solidité du système financier et l’existence de grands groupes privés et
publics.
● La position privilégiée du pays grâce à son statut avancé avec l’Union
Européenne.
Les faiblesses :
Les contraintes financières
Besoins commerciaux et financiers externes Beaucoup d'argent. Le Maroc,
Cependant, ne bénéficie pas des rentes pétrolières Ce n'est pas non plus un
excédent commercial mondial. Sa balance commerciale est Déficit structurel, et
depuis plusieurs années, recettes touristiques et les envois des MRE ne
compensent plus ce manque. Solde du compte courant. Dans ce cas, le
financement en devises ne peut être selon les réserves et capacités accumulées
par le groupe d'investissement Dette sur les marchés internationaux.

La faiblesse des infrastructures de transport

La faiblesse des infrastructures et de la logistique du transport routier, maritime


et aérien, entrave considérablement le développement des échanges intra-
africains.

La faible maîtrise de la langue anglaise

Jusqu’à présent, les relations avec l’Afrique subsaharienne sont concentrées sur
l’Afrique francophone. L’élargissement de ces relations à l’Afrique anglophone,
qui justement abrite les grandes locomotives de l’économie africaine (l’Afrique
du Sud et le Nigéria) nécessite la maîtrise par les opérateurs économiques de la
langue anglaise et des cadres réglementaires hérités des traditions Anglo-
Saxonnes.

Les opportunités
Les besoins individuels et collectives

Les besoins individuels et collectifs ne sont que très faiblement couverts, l’Afrique
est encore, dans sa quasi-totalité, au premier stade de son développement.

Les richesses naturelles, agricoles et minières

Des richesses naturelles, agricoles et minières, abondantes et variées, dans un


contexte mondial qui se caractérise par la raréfaction des ressources naturelles
et par la lutte pour l’approvisionnement et le contrôle de ces ressources ;
Renforcement des relations en Afrique

Dans cette perspective, le Maroc a un intérêt stratégique à renforcer ses relations


avec l’Afrique afin de développer la compétitivité de son économie. En effet,
l’élargissement ainsi que l’approfondissement de ces relations sont susceptibles
de permettre au Maroc de pouvoir :

● diversifier et sécuriser son approvisionnement en énergie et en matières


premières
● diversifier ses marchés extérieurs et ses exportations
● favoriser l’internationalisation des groupes marocains
● améliorer l’attractivité du territoire national
● accroître l’influence internationale du Maroc.

Les menaces
Le caractère flou du cadre juridique des affaires de nombreux pays africains

Des risques peuvent provenir également de l’insécurité juridique des affaires, des
pratiques imprévisibles de modification de réglementation en particulier en matière
douanière, de la concurrence déloyale, du manque de transparence au niveau des
pratiques commerciales

Forte concurrence internationale


L’Afrique est devenue durant les deux dernières décennies, un enjeu stratégique
mondial. Elle s’y déploie une concurrence intensive : l’offensive des pays émergents, le
regain d’intérêt des puissances occidentales, l’implication des pays du Golf, et cela sans
compter l’influence grandissante des puissances régionales africaines (Afrique du Sud,
Nigéria…etc.). Ces différents acteurs disposent au moins d’un des atouts suivants :
appareil productif et financier sophistiqué, excédents commerciaux, recettes
pétrolières, poids diplomatique et maîtrise technologique.
3.2 Section 2 : Classification des investissements marocains en Afrique (selon les
secteurs)
2-1 distributions par secteur

Secteur bancaire : Actuellement, les banques marocaines comptent une cinquantaine


de filiales en Afrique qui gèrent un réseau de plus de 1.350 agences. En effet, les trois
grandes banques marocaines (Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire et BMCE
Bank of Africa) se sont engagées dans une course effrénée à la conquête du continent.
Il est vrai que les trois banques adoptent des stratégies différentes, mais la finalité
reste la même : Réussir à l'étranger comme elles ont réussi au Maroc. Le secteur
bancaire est une locomotive dans les stratégies d'internationalisation des entreprises
marocaines. Il a franchi un saut qualitatif sans précédent, Attijariwafa Bank, BMCE
Bank et BCP sont les premiers groupes à avoir conquis le marché international, en
particulier le marché africain. Les trois Groupes bancaires ont réalisé, en 2016, un
produit net bancaire (PNB) de 14 milliards de DH, soit près de 30% du total engrangé
sur l'année. Par ailleurs, les bénéfices nets de ces trois banques se sont établis à 9
milliards de DH depuis 2010, date du début de l'embellie financière pour elles en
Afrique. Chacune à sa façon, les trois banques marocaines jouent un rôle crucial dans
la hausse des investissements marocains sur le continent en tant que soutien aux
entreprises marocaines qui souhaitent se développer en Afrique.

Holding : Avec une part de 15% des IDE marocains, le secteur des holdings occupe la
3ème position. Plusieurs holdings comme Ynna Holding et la Société nationale
d'investissement (SNI), à travers sa filiale minière Managem, interviennent en Afrique.
En effet, Ynna Holding a pu réaliser un projet immobilier en Guinée Equatoriale
portant sur la construction de près de 500 logements de moyen standing, à la suite
d'une convention signée avec l'État en 2005. Le Groupe s'est également implanté en
Côte d'Ivoire par l'intermédiaire de sa filiale SNEP avec la création de la société Houda
Plastic en 1999, spécialisée dans la fabrication de tubes en PVC et polyéthylène. Sur la
même année, Ynna holding avait signé une convention avec l'Etat sénégalais relative à
la réalisation de 10 000 logements de moyen et haut standing Dans le cadre du projet
Costamin, Managem a conclu un accord de partenariat avec une société congolaise
pour le développement de deux permis à fort potentiel en cobalt et cuivre en
République Démocratique du Congo. Aussi, Managem a signé un accord avec la
société Searchgold portant sur l'acquisition à terme d'une participation de 63% dans la
filiale gabonaise de Searchgold concernant un programme d'exploration sur le
domaine aurifère de Bakoudou au Gabon. Aussi, elle a procédé à la constitution d'une
société anonyme au Gabon en 2007, détenue à 100% pour la mise en valeur du projet
Eteke (projet de développement visant la valorisation de l'or au Gabon dont le
potentiel est estimé à 15 tonnes d'or).

Le groupe ONA intervient par le biais de ses deux filiales Lesieur Cristal qui détient
36% dans le capital de la société tunisienne la Raffinerie Africaine et la compagnie
Optorg qui a créé une joint-venture avec la société sud-africaine Barloword
Equipment. La cimenterie demeure encore un secteur stimulant des entreprises
marocaines à investir à l'international. Dans ce cadre, LAFARGE-Maroc a réalisé, avec
le groupe grec TITAN, de grands investissements en Egypte.

CDG Développement est présente aussi à l'international à travers sa filiale qui lui a
généré 6 milliards de DH en 2007, fruit du travail de plus de 2.800 collaborateurs,
répartis dans 29 filiales et 28 participations

Secteur immobilier et habitat : Par ailleurs, l'expertise marocaine en matière de


logement surtout social est très sollicitée dans le continent africain. Le groupe Addoha
est le premier à avoir défraîchi le terrain en 2011, il s'est engagé ainsi dans plusieurs
projets immobiliers en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Sénégal, au Cameroun, au Mali, au
Burkina Faso, au Gabon et au Congo Brazzaville. En Côte d'Ivoire, le Groupe a lancé un
programme de 8 000 logements sociaux. Idem pour la Guinée (3000 logements), le
Sénégal (2 500 logements), le Cameroun (1 700 logements), etc. Au Ghana, où le déficit
en logements est estimé à plus de 1 millions d'unités, le Groupe a signé une convention
portant sur la réalisation de 10 000 logements sociaux. Au total, le Groupe compte
aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers de logements à réaliser. L 'expansion africaine
d'Addoha est accompagnée par l'implantation des Ciments de l'Afrique dans chaque
pays ciblé. D'une autre part, le groupe Alliances, l'autre major de la pierre au Maroc,
s'est installé au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo Brazzaville à travers trois grands
projets immobiliers totalisant près de 60 000 logements. Par ailleurs, Palmeraie
Développement a signé en 2014 avec le gouvernement ivoirien, un protocole d'accord
pour la réalisation d'un projet touristique à Abidjan et une convention cadre portant
sur la réalisation de 10.000 logements sociaux et économiques, Groupe Al Omrane gère
au Soudan du Sud un projet de construction de la nouvelle capitale, qui coûtera près de
10 milliards de dollars étalés sur une période de 20 ans
Secteur d’énergie et mines : Le marché brésilien et plus globalement sud-américain
offre des opportunités en termes d'expansion pour le groupe OCP, qui a créé la société
OCP do Brasil Ltda», dont le siège se trouve à Sao Paulo.

Les enjeux liés à l'implantation du phosphatier au Brésil sont jugés importants,


sachant que le Brésil et l'Inde constituent les plus gros importateurs mondiaux de
produits phosphatés. Concrètement, le marché brésilien représente environ 23% des
exportations du groupe OCP. En addition, OCP conforte sa stratégie africaine à l'image
de celle adoptée par les autres secteurs marocains. Avec notamment le plus gros
projet industriel conduit par une entreprise. Marocaine en dehors des frontières du
Royaume, à savoir un complexe de fertilisants en Ethiopie de plus de 2,2 milliards
d'euros, annoncé fin 2016. Il faudra citer aussi OCP Africa qui se veut le bras armé du
groupe OCP pour conquérir le marché africain des engrais. La nouvelle structure a
ouvert d'un coup des filiales dans quatorze pays subsahariens. Une autre entreprise
marocaine entend s'arrimer aux spécificités de ce continent vers lequel le Maroc s'est
résolument tourné. Il s'agit de Royal Air Maroc qui a lancé, en mars 2016, la liaison
régulière Casablanca-Nairobi, sa 33ème destination africaine et la première en Afrique
de l'Est.

Par ailleurs, l'ONE a remporté un projet d'électrification durant 25 ans des zones
rurales au nord du Sénégal. La filiale a signé avec le gouvernement gabonais, le 13 mai
2010, une convention d'exploitation de la mine aurifère de Bakoudou, qui nécessite
un investissement de 32 millions de dollars. Pareil pour Le groupe ONA, à travers sa
filiale minière Managem, détient plusieurs gisements de minerais en Afrique (Guinée,
Mali, Burkina Faso et Niger).

Secteur d’infrastructure et réseau : Finatech, entreprise qui opère dans les


infrastructures et réseaux, paiement électronique..., s'est présentée comme le «
partenaire offshoring » des entreprises du Vieux Continent qui souhaitent sous-traiter
leur système d'information (Renault, Peugeot, AXA..), Finatech, née en 2007 de la
fusion de dix-huit sociétés de services en ingénierie de l'informatique (SSII), détient
plus de quarante partenaires internationaux, le groupe est présente aux États-Unis (où
elle a pris des participations dans des start-up de la Silicon Valley), en Europe et en
Afrique.

HPS est active dans plus de soixante pays, travaillant pour des centres de traitement
de transactions électroniques desservant trois cents institutions financières. Présente
en Asie, notamment au Japon, c'est au Moyen-Orient que la PME réalise plus de 50 %
de son chiffre d'affaires, avec un premier bureau ouvert à Dubaï en 2003.
Le groupe CCGT a réalisé en Guinée, un projet d'aménagement d'un périmètre agricole
pour une enveloppe de 70 millions de dirhams. Au Sénégal, le groupe a remporté l'un
des plus grands chantiers publics du pays, à savoir, la construction d'une route de 230
kilomètres. Par ailleurs, l'ONEP a remporté en 2007 l'appel d'offres international pour
la gestion par affermage de la société nationale des eaux du Cameroun (SNEC).

D'autres secteurs illustrent le succès des entreprises marocaines à l'International, y


compris celui de l'Éducation, d'où BMCE Bank et Congo Assistance ont signé le 30 mars
2010 à Casablanca, une convention de partenariat qui porte sur le financement et la
construction par la Fondation BMCE Bank, d'une école moderne à Oyo (Congo).

Le secteur cosmétiques témoigne l'internationalisation de quinze entreprises


marocaines opérant aux Etats Unis, mettant en valeur les produits de beauté
construits à base de produits naturels marocains (Huile d'Argan, Huile d'Olive...)

La dynamique des relations économiques et financières entre le Maroc et le reste du


monde témoigne de la volonté et l'intérêt du Maroc à rééquilibrer ses relations
internationales. Cet intérêt croissant est justifié autant par la nécessité d'offrir aux
investisseurs marocains des marchés alternatifs, qui serviront de base arrière pour
faire face à l'intensité de la concurrence sur les marchés locaux, que par la
participation effective du capital marocain dans les grands chantiers ouverts en
Afrique et à l'international, et dont les retombées ne pourraient qu'être que
bénéfiques pour les échanges commerciaux.

Secteur de transport : Royal air Maroc a signé avec la Communauté Economique et


Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) un protocole d'accord sur la création d'une
compagnie aérienne sous régionale, baptisée Air CEMAC. Cette dynamique complète
la politique de libéralisation du secteur du transport aérien et d'ouverture du ciel
marocain et renforce la volonté des pouvoirs publics de faire du Maroc un passage
privilégié entre l'Afrique d'une part, et l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, d'autre
part. Egalement, La RAM a lancé, en mars 2016, la liaison régulière Casablanca-
Nairobi, sa 33ème destination africaine et la première en Afrique de l'Est.

Secteur agroalimentaire : L'augmentation démographique, l'accroissement de la classe


moyenne et les changements des habitudes alimentaires des citoyens en Afrique font
de ce continent une zone à très fort potentiel dans le secteur agroalimentaire. En
d'autres mots, avec un marché potentiel de plus de 800 millions de consommateurs et
une demande en biens de consommation en augmentation soutenue, les pays
d'Afrique subsaharienne représentent un débouché inestimable pour les investisseurs
marocains qui possèdent d'ailleurs un avantage comparatif par rapport à la
concurrence internationale sur ce type de segment de par leur connaissance du
marché africain. D'autant 144 plus, l'adaptabilité et la concordance des produits
agroalimentaires marocains avec le besoin des consommateurs africains est un vrai
plus étant donné que les préférences des consommateurs africains ont généralement
tendance à se rapprocher à celles des Marocains. 145 Néanmoins, on observe une
absence africaine nette des entreprises marocaines dans ce segment.

La holding SANAM, à travers sa filiale UNIMER travaille depuis 2014 sur l'implantation
en Côte d'Ivoire d'un complexe de transformation et de valorisation de poisson
pélagique. La société exporte déjà ses produits au Sénégal, au Togo, en Guinée, au
Nigéria, au Niger, en République démocratique du Congo et en Afrique du Sud, 146

La compagnie sucrière marocaine de raffinage (COSUMAR), première et unique


sucrerie du Maroc, a pour sa part acquis 55 % de la compagnie COMAGIUS pour
conditionner et commercialiser le sucre en Guinée et dans les pays africains
limitrophes.

2-2 caractéristiques géographiques des IDE marocaines en Afrique

Après avoir mis la lumière sur la répartition sectorielle des IDE marocains en Afrique,
nous étudierons minutieusement leur ventilation géographique pour présenter in fine
un panorama régional de leur répartition sectorielle tout en faisant le point sur les
caractéristiques et potentialités inhérentes à chaque bloc régional.

Les investissements directs marocains dans le continent, d’une valeur cumulée de 37


milliards de dirhams entre 2003 et 2017, constituent l’essentiel des IDE sortants du
Maroc, avec une part moyenne de 60% des flux sortants totaux. Ces flux sont adressés
principalement aux pays d’Afrique de l’Ouest (avec une part moyenne de 55%), suivis
de l’Afrique du Nord, de l’Afrique Centrale (25% et 15% respectivement) et de
l’Afrique Australe (5%).

Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique: L’Égypte
et la Côte-d’Ivoire arrivent en tête des pays récipiendaires des IDE marocains dans la
région, avec une part respective de 20% et de 19% des flux en moyenne sur la période
2003-2017, suivis du Mali (13%), et dans une moindre mesure du Burkina-Faso et du
Sénégal (7% chacun) et du Gabon (6%).
REGION AFRICAIN PAYS SECTEUR

banque- assurances- NTIC-


côte d’ivoire pharmaceutique- BTP- phosphates-
industrie

Banque- phosphates-
Bénin
télécommunications- assurances
Afrique francophone
energie et mines- NTIC- industrie-
Burkina Faso
phosphates- télécommunications

Banque- industrie- BTP et


Sénégal
immobilier- assurances

Kenya banque- assurances- phosphates

Banque- assurances- phosphates-


Ghana
industrie
Afrique anglophone
Ouganda banque

énergie et mines- banque-


Ethiopie
phosphates

Holding- NTIC- industrie- assurances-


Tunisie
banque

Egypte Banque- Holding


Afrique du nord
Libye NTIC

Mauritanie banque- télécommunication- NTIC

17
présence des ide en Afrique: Ouvrage : Géopolitique des investissements marocains en Afrique
4 Chapitre 2 : Diagnostic, analyse des projets sur le plan
agriculture, financière et télécommunication (OCP, AWB,
IAM)
Les banques constituent un catalyseur essentiel dans l’accompagnement des clients
et investisseurs marocains. Attijariwafa Bank Africa fait partie des acteurs important
du paysage bancaire africain Ainsi que l’intervention de l’OCP dans l’Afrique à travers
plusieurs stratégie dans des différents secteurs et enfin le groupe MAROC TELECOM
(IAM) l'opérateur télécoms de référence et leader dans plusieurs pays africains

4.1 Section 1 : stratégie et résultat d’internationalisation d’AWB en Afrique

1-1 : 18historique et domaine d’activités d’AWB

La Wafabank a été créée en 1904, sous le nom de Compagnie algérienne de Crédit et


de Banque. En 1959 elle constitue la première banque du pays en termes de réseau.

En 1968, la famille Kettani en devient un actionnaire majoritaire, avec pour chef de file
feu Moulay Ali Kettani, un personnage qui a marqué cette banque puisque Wafabank
était souvent appelé « la banque de Moulay Ali Kettani».

Dates clés de l’histoire de la WAFABANK:

• 1904 Compagnie française de Crédit et de Banque, crée à travers sa filiale


algérienne, une succursale à Tanger sous le nom du CACB;
• 1959 Au lendemain de l’indépendance, la CACB constitue avec ses 38 agences,
le 1er réseau bancaire du Maroc indépendant;
• 1964 La banque prend le nom de la Compagnie Marocaine de Crédit et de
banque « CMCB»;
• 1968 Un important groupe marocain privé, dirigé par son président, feu Moulay
Ali Kettani opère, une importante prise de participation dans le capital de la
banque;
• 1976 Nomination de Mr Abdelhak Bennani, à la direction générale de la
banque;
• 1980 Lancement de produits innovants (1ère carte de crédit au Maroc,
distributeurs automatiques, formules d’assurance pour particuliers…).
• 1985 La banque change de nom et devient Wafabank;
18
historique de ATWB : https://wikimemoires.net/2011/03/attijari-wafa-bank-historique-organigrame/
• 1986-91 Wafabank créé, à partir d’une dizaine de filiales nouvelles, un groupe
para financier;
• 1993 Wafabank augmente sensiblement son capital et l’ouvre au public avec
succès;
• 1994 Wafabank met en place une nouvelle stratégie et développe de nouveaux
métiers (Wafa gestion et Wafa bourse);
• 1996 Fusion absorption d’UNIBAN filiale marocaine du groupe BBVA. Entrée du
Crédit Agricole Indosuez dans le capital de Wafabank.
• 2001 Acquisition de BBVA Maroc;
• 2003 Lancement d’un plan stratégique « Wafa 2005»;
• 2003 Acquisition par la BCM de 100% du capital d’OGM, qui lui a permis de
contrôler indirectement 36,38% du capital et 46,65% des droits de vote de la
WAFABANK.
• En 2004, à la suite de la fusion entre BCM et Wafabank, le groupe adopte une
nouvelle identité et dénomination sous le nom « Attijariwafa bank ».
• En 2010, le groupe bancaire crée Dar Assafaa, filiale marocaine et première
banque de finance islamique du Maroc 9.
• En 2015, Attijariwafa bank réalise 19 milliards de dirhams de produit net
bancaire 10.
• En 2016, elle rachète Barclays Egypt 11 et reçoit le trophée de la meilleure
banque marocaine par le magazine Global Finance 12.
En novembre 2016, la banque établit un accord de coopération avec la Commercial
Bank of Ethiopia pour confirmer son implantation dans le secteur économique et
financier africain et créer une « plateforme de facilitation des affaires pour les
entreprises éthiopiennes, marocaines et africaines »13. Un accord similaire est signé
peu de temps après avec la BNO de Madagascar 14.
En décembre 2016, le roi Mohammed VI et le président Muhammadu Buhari signent
un protocole d'accord entre Attijariwafa bank et le groupe de service bancaire
nigérian United Bank for Africa (UBA). Cet accord a pour ambition de favoriser les
investissements et financements communs entre les deux pays sur le continent
africain15.
Fin 2016, Attijariwafa bank lance sa banque en ligne, L'bankalik . Les offres proposées
cible un public jeune (de 18 à 34 ans) et marocain16.
Le 8 décembre 2016, le groupe bancaire émet un emprunt obligataire d'un montant de
1,5 milliard de dirhams, exigible après 7 à 10 ans. Divisé en 15 000 obligations d'une
valeur nominale de 100 000 DH, réparties en 8 tranches. L'objectif de ce plan est de
renforcer les fonds propres réglementaires à disposition pour soutenir sa stratégie de
développement sur le marché domestique 17.
Le 17 mars 2017, la direction d'Attijari Bank annonce qu'elle a obtenu le visa de la part
du Conseil du marché financier (CMF) pour émettre un emprunt obligataire
subordonné 18. Cet emprunt nommé Attijari Bank Subordonné 2017 est évalué à un
montant de 60 millions de dirhams. Il sera divisé en 600 000 obligations subordonnées
de 100 dinars de nominal 19.
En mai 2017, la direction du groupe annonce avoir finalisé l’acquisition de 100 % du
capital de la banque égyptienne Barclays Bank Egypt 20.
En novembre 2019, Mohamed El Kettani, PDG de la banque, signe un mémorandum
d’entente avec le fonds africain African Guarantee Fund. Le but de ce partenariat est
d'"encourager le financement des PME.

19
Activités d’AWB
A. Pôle Banque de Détail
a) La Banque de l'Entreprise offre à travers une entité dédiée au Financement de
l'investissement PME, une panoplie de produits et services adaptés aux opérateurs.
b) La Banque des Particuliers et des Professionnels s’imposent comme le leader sur
l'ensemble des segments du marché, que ce soit au niveau de la collecte des
ressources, de l'octroi des crédits ou de la distribution des produits de la
bancassurance.
c) La Banque des Marocains sans Frontières ne cesse de gagner de nouvelles parts de
marché grâce à la cohérence de sa stratégie commerciale et ses actions de proximité
en faveur de la clientèle cible.

19
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
B. Pôle Banque de Financement, des Marchés & d'Investissement et Filiales
Financières
a) La Banque de Financement se positionne comme l'interlocuteur privilégié de la
grande entreprise en matière de financement de projets.
b) La Banque de Détail à l'International est structurée autour d'un réseau de banques
locales basées dans les pays du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne, notamment
Attijari bank Tunisie et Attijari bank Sénégal.
c) La Banque des Marchés et d'Investissement favorise les synergies entre les
différentes lignes de métiers.
d) L'entité « Capital Market» se distingue par une parfaite maîtrise des métiers liés au
change, produits dérivés, Trading, structuration des prêts et syndication de
placement.
e) L'activité«< Custody » constitue l'autre activité-phare de la Banque des Marchés et
d'investissement pour laquelle Attijariwafa bank détient 36% de part de marché à fin
juin 2012
f) Wafa Gestion occupe une position historique de leader de la gestion d'actifs pour
compte de tiers au Maroc, aussi bien par les encours sous gestion, que par son
approche multi-expertise. Wafa Gestion propose un large éventail d'OPCVM (plus de
75 Sicav et Fep), répondant aux besoins de tous les segments de clientèle
(investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers) et couvrant tous les horizons
de placement ainsi que toutes les classes d'actifs (monétaire, obligataire, actions et
matières premières).
g) Le Corporate Finance qui relève d' Attijari Finance Corp, affiche de bonnes
performances en matière de conseil en fusion- acquisition.
h) Attijari Intermédiation se distingue par la réactivité commerciale de ses équipes qui
est à l'origine d'une part de marché de 30% sur le marché central de la Bourse de
Casablanca. De son côté, Attijari Invest, entité spécialisée dans le capital
investissement, a créé trois fonds sectoriels et un fonds régional.
i) Les Services Financiers Spécialisés offrent à la clientèle du Groupe Attijariwafa bank
une gamme complète de produits et services, grâce à un effort d'innovation continu et
au professionnalisme de leurs équipes respectives. Ces services financiers sont assurés
par sept filiales leaders dans leurs métiers respectifs :
Wafa Assurance
Wafa Assurance a pour vocation première de concevoir, d'élaborer, de distribuer et de
gérer tous types de contrats assurance de personnes, assurance dommages,
prévoyance. Innovant sans cesse pour offrir des produits et services de qualité, Wafa
Assurance a su s'imposer en tant que leader du marché de l'assurance au Maroc en
mobilisant l'ensemble de ses ressources afin de répondre au mieux aux
préoccupations et aux attentes de sa clientèle. Wafa Assurance est membre de l'INI
(International Network Insurance), réseau fondé en 1975 par 80 des plus grands
assureurs de 100 pays, en tant que que « producing member »
afin d'offrir des solutions d'assurance intégrées aux entreprises marocaines
qui s'internationalisent.

Wafasalaf
Wafasalaf propose à sa clientèle une large gamme de crédits à la consommation
destinée aux salariés d'entreprises prêts personnels, crédits renouvelables, cartes de
crédit, crédits automobiles, location avec option d’achat , etc…. Wafasalaf s'affirme
ainsi comme l'acteur incontournable du secteur du crédit à la consommation, en
maintenant son leadership sur tous les marchés : prêt personnel, automobile et
équipement de la maison.
Wafa immobilier
Wafacash est une filiale spécialisée dans les services financiers du groupe Attijariwafa
bank. Créée en 1991, Wafacash est aujourd'hui le leader au Maroc sur le marché des
transferts d'argent internationaux. Répondant au mieux aux exigences et aux besoins
de ses clients, particuliers et entreprises, Wafacash offre des services toujours plus
innovants. Wafacash dispose d'un large réseau de 964 agences dédiées à travers le
Royaume à fin décembre 2012 (dont 740 réseaux partenaires et 224 réseaux propres)
et est partenaire aujourd'hui des plus grands opérateurs internationaux de paiement
et de transfert d'argent notamment Western Union et MoneyGram.
Wafabail
Filiale du groupe Attijariwafa bank, Wafa Bail est une structure spécialisée dans le
crédit-bail. Quel que soit le besoin en termes de financement de biens mobiliers ou
immobiliers, Wafabail propose des solutions adaptées aux attentes de sa clientèle.
Wafa LLD
Wafa LLD propose la Location Longue Durée, un service qui consiste à mettre à
disposition du client un ou plusieurs véhicules neufs, selon des modalités convenues à
l'avance. Wata LLD s'adresse à l'ensemble des Grandes Entreprises et PME structurées
et propose une offre sur-mesure.

Attijari Factoring
Attijari Factoring propose à sa clientèle une technique de gestion et de financement à
travers laquelle elle s'engage par contrat à couvrir le risque d'impayés de leurs clients
marocains et étrangers, prendre en charge la gestion des comptes clients et le
recouvrement des créances et assurer le financement des factures.

Attijari Intermédiation
Attijari Intermédiation propose à sa clientèle une large gamme de services permettant
de réaliser des opérations de trading et de courtage en actions cotées dans les
meilleures conditions de sécurité.

Attijari Finances Corp


Filiale banque d'affaires du groupe Attijariwafa bank, Attijari Finances Corp. met à la
disposition de sa clientèle une équipe d'experts pluridisciplinaires pour la réalisation
d'opérations de fusions-acquisitions, de marche et de privatisation. Bénéficiant d'une
forte expérience et mettant à la disposition de sa clientèle une importante capacité
d'anticipation imprégnée d'une vision avant-gardiste, Attijari Finances Corp.
accompagne tous ses clients en leur définissant une solution financière appropriée. En
offrant une expertise reconnue à l'échelle nationale et internationale dans le conseil
en fusions-acquisitions (mandats de conseil à l'achat ou à la vente, conseil financier
stratégique, conseil en privatisation...) et dans les activités de marché primaire actions
et obligations (introduction en bourse, augmentation de capital, émission
d'obligations, de quasi-fonds propres...), Attijari Finances Corp. se positionne en
leader national et régional des métiers du Corporate Finance.
cWafa Gestion

Premier gestionnaire d'actifs au Maroc en termes d'encours sous gestion et de


notation, Wafa Gestion met à la disposition de sa clientèle une gamme complète de
solutions de placement permettant d'accéder au marché financier tout en bénéficiant
des avantages suivants : sécurité. liquidité, régularité, performance et transparence.
Attijari Invest
Filiale dédiée au private equity, Attijari Invest a pour vocation d'offrir à sa clientèle
l'opportunité d'investir dans des véhicules financiers à rentabilité élevée tout en
optimisant la gestion des risques liés à de tels placements. Son objectif premier est de
veiller à faire constituer, grâce à ces véhicules, un portefeuille diversifié de
participations dans des entreprises et projets à fort potentiel de croissance. L'activité
d'Attijari Invest est structurée autour de deux pôles: la structuration et levée de fonds
et la gestion de fonds d'investissement.
Wafabourse
Filiale exclusivement dédiée à la bourse en ligne, Wafabourse met à la disposition de
sa clientèle une offre complète de produits et services leur permettant de gérer leur
épargne, de manière autonome et sécurisée, via son site internet. Acteur de
référence, Wafabourse assure la démocratisation de l'accès aux marchés financiers
avec l'offre la plus large et la plus accessible du marché.

19
l’ensemble des stratégies d’internationalisation d’AWB en afrique
En 2005, le groupe procède à l'acquisition de 54% de la Banque du Sud en Tunisie. Et
ce, en consortium avec Attijariwafa bank et Grupo Santander, donnant ainsi naissance
à Attijaribank Tunisie,
En juillet 2006, Attijariwafa bank a développé un greenfield au Sénégal et a procédé à
l'ouverture de 4 agences à Dakar, marquant ainsi la première étape d'un vaste projet
d'implantation du Groupe en Afrique subsaharienne
En 2007 le groupe acquiert 67% de la banque Sénégalo Tunisienne, suivie par la fusion
avec Attijariwafa bank Sénégal.

19
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
En 2008 AWB procède d'abord à l'acquisition de 79 % de CBAO Sénégal bank, suivie
d'une opération d'acquisition de 51% de la Banque Internationale du Mali et enfin la
fusion entre Attijariwafa bank Sénégal et CBAO.
En 2009, AWB a procédé à l'acquisition du Crédit du Congo et de l'Union Gabonaise de
Banque ainsi que l'acquisition de la Société Ivoirienne de Banque et du Crédit du
Sénégal.
Dans la même année,
En 2009, Attijariwafa bank, accompagnée par son actionnaire de référence SNI, a
acquis 51,0% du capital de la Banque Internationale pour le Mali (BIM) dans le cadre
de sa privatisation. La banque a également procédé à l'inauguration d'un bureau de
représentation à Tripoli.
En décembre 2009, le Groupe a finalisé l'acquisition de 95% du Crédit du Sénégal,
58,7% de l'Union Gabonaise de Banque, 91% du Crédit du Congo et de 51% de la
Société Ivoirienne de Banque.
Décembre 2010 est la date du lancement effectif des activités au Burkina Faso
En 2011, le groupe Attijariwafa bank procède à l'acquisition de 51 % de la Société
Commerciale de Banque Cameroun et la prise de contrôle de 80% de BNP Paribas
Mauritanie
En 2013, le groupe bancaire acquiert 55% du capital de BIA Congo tout en procédant à
l'ouverture de la succursale CHAO Niger. Attijariwafa bank a intégré dans le périmètre
de consolidation la Banque Internationale pour l'Afrique (Togo) suite à l'acquisition de
55,0% de son capital
En septembre 2015, Attijariwafa bank a finalisé l'acquisition de 39% du capital de la
Société Ivoirienne de la Banque (SIB) détenus par l'Etat de la Côte d'Ivoire, Attijariwafa
bank a ainsi porté sa participation dans le capital de la SIB à 90% à la suite de cette
opération dont 12% destinés à être introduits en bourse et 3% cédés au personnel de
la filiale (détention à terme par Attijariwafa bank de 75% du capital de la SIB).
Attijariwafa bank a également renforcé sa participation dans le capital de CBAO
(Sénégal)
pour la ramener à 83% (contre une participation de 52% précédemment).. Au cours du
4 eme trimestre 2016, Attijariwafa bank a également signé un protocole d'accord
portant sur l'acquisition d'une participation majoritaire dans le capital de la
Cogebanque au Rwanda.
En novembre 2016, la banque établit un accord de coopération avec la Commercial
Bank of Ethiopia pour confirmer son implantation dans le secteur économique et
financier africain et créer une plateforme de facilitation des affaires pour les
entreprises éthiopiennes, marocaines et africaines ». Un accord similaire est signé peu
de temps après avec la BNO de Madagascar.
En mai 2017, la direction du groupe annonce avoir finalisé l'acquisition de 100 % du
capital de la banque égyptienne Barclays Bank Egypt.
En décembre 2017, Le groupe Attijariwafa bank s'allie au conglomérat japonais
Sumitomo Corporation pour le développement de projets en Afrique.
20Résultats d’internationalisation d’AWB
Au titre des neuf premiers mois de l'année 2017, les résultats d'AWB sont affichés
comme suite
le produit net bancaire s'élève à 16,2 milliards de dirhams en accroissement de 1%
porté par l'ensemble des compartiments: marge d'intérêt (9,4%), marge sur
commissions (6,9%) et résultat des activité de marché (18,9 %)
Le résultat net consolidé ressort à 5 milliards de dirhams en hausse de 20,2%,
bénéficiant notamment de la baisse du coût du risque.Le résultat net part du groupe
s'améliore quant à lui de 15,8% par rapport à 13,8% en 2016
La solidité financière se renforce à travers la hausse de 16,7% des fonds propres à 49,4
milliards de dirhams et la rentabilité financière s'améliore et s'établit à 15%, AWB au
Maroc a connu une croissance de 17,7%.

20
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
–––
4.2 Section 2: stratégie et résultat d’internationalisation d’ OCP en AFRIQUE
Qui est le Groupe OCP ?
Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui
fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes.
Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de 5,9 milliards de dollars en 2020, il
est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés.
Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialités, adaptés pour
enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la
planète de manière économique et durable.
21
1. HISTORIQUE

La présence des entreprises marocaines, privées ou publiques, en Afrique a connu ces


dernières années une percée remarquable, accompagnant la volonté politique du
Maroc d’insuffler une dynamique nouvelle dans ses relations avec les pays africains.

Depuis sa création il y a maintenant plus d'un siècle, le Groupe OCP a connu une
transformation continue, pour devenir aujourd’hui le leader mondial de la production
de phosphate et de ses dérivés.

OCP a été créé en 1920 en tant que Office Chérifien des Phosphates. Nous avons
démarré notre activité avec l’exploitation d’une première mine à Khouribga. Nos
activités s’étendent aujourd’hui sur cinq continents et nous travaillons tout au long de
la chaîne de valeur des phosphates que ce soit dans l’extraction minière, la
transformation industrielle ou encore l’éducation et le développement de
communautés.

OCP a démarré sa production en mars 1921 à Khouribga et exporté ses premiers


produits depuis le port de Casablanca plus tard la même année. Une deuxième mine a
été ouverte à Youssoufia en 1931 ainsi qu’une troisième plus tard en 1976 à Benguerir.
Le Groupe OCP s’est ensuite diversifié en investissant dans la transformation des
phosphates et en implantant des sites chimiques à Safi (1965) et Jorf Lasfar (1984).
21
historique de ocp :https://www.ocpafrica.com/en
En 2008, l’Office Chérifien des Phosphates est devenu OCP Group S.A., propriété de
l’Etat marocain et du Groupe Banque Populaire. Notre success-story a renforcé notre
relation avec nos communautés, ancré notre engagement à réduire l’impact de nos
activités sur l’environnement et motivé nos partenariats avec des entreprises locales
et internationales innovantes.

Les événements marquants de l’histoire du Groupe OCP se présentent comme suit :

● 1920 Création de l'Office Chérifien des Phosphates


● 1921 Lancement de la production minière à Khouribga
● 1931 Lancement de la production minière à Youssoufia
● 1965 Lancement de la production chimique à Safi
● 1976 Acquisition de 65% de Phosboucraa
● 1980 Lancement de la production minière sur le site de Benguerir
● 1984 Lancement de la production chimique à Jorf Lasfar
● 1996 Lancement de la construction d'une usine d'acide phosphorique purifié à
Jorf Lasfar
● 2002 OCP devient l'unique propriétaire de Phosboucraa
● 2006 L'Office Chérifien des Phosphates devient OCP
● 2008 Transformation de l'Office Chérifien des Phosphates en Société (OCP S.A)
● 2010 lancement des projets de formation, d’accompagnement technique au
bénéfice des agriculteurs au Maroc, en Inde et en Afrique.
● 2011 : Ouverture d’une usine de dessalement à Jorf Lasfar.
-Emission d’un emprunt obligataire sur le marché local.
● 2012 : Fusion entre OCP S.A. et Maroc Phosphore S.A.
● 2013 : Lancement de la construction de deux nouvelles usines de granulation,
ayant chacune une capacité de production annuelle de 1 million de tonnes, à
Jorf Lasfar.
● 2014 Lancement du pipeline entre Khouribga et Jorf Lasfar
● 2016 Création d'OCP Africa
● 2018 Inauguration de l'Université Mohammed VI Polytechnique et joint-venture
avec IBM
● 2020 Expansion le Groupe OCP célèbre ses 100 ans , avec des ambitions fortes
pour un avenir durable
2. l’OCP et secteur d'intérêts :
Secteur agricole: ‘le nouvel or vert’

En Afrique, le secteur agricole est au cœur des économies Avec une contribution à
hauteur de 30% du PIB et 55% de la population active dans l'agriculture le secteur
revêt une importance capitale pour le développement socioéconomique du continent
L'agriculture africaine dispose d'atouts considérables.

D'une part, l'Afrique regorge d’immenses étendues de terres cultivables plus


précisément 65% des terres arables disponibles sur la planète. D'autre part, le
continent peut compter sur une diversité de zones agro-écologiques et de climats, qui
crée un vaste potentiel en termes de produits agricoles qui peuvent être cultivés et
commercialisés sur les marchés intérieurs et à l'export.

Grâce à ces potentialités, l'Afrique a pu se positionner ces 10 dernières années


comme producteur important de commodités. En effet, le continent concentre entre
autres 75% de la production mondiale de cacao 55% de la production de manioc, 43%
de la production de millet ou encore 42% de la production de sorgho.

Le secteur agricole pourrait permettre un développement socio-économique sans


précédent sur le continent, avec des taux élevés de croissance économique Toutefois
cela nécessitera inévitablement une augmentation considérable de la production
agricole Des rendements agricoles plus importants contribuent ainsi à faire reculer la
faim et baisser le coût des importations alimentaires. Cela aurait aussi des avantages
économiques plus généraux de la hausse des revenus agricoles à la fourniture de
matières premières au secteur industriel du continent.

Les stratégies de développement de l'agriculture africaine doivent être intégrées avec


line action soutenue dans de nombreux domaines. En effet, il est indispensable que
les gouvernements africains, les institutions africaines et internationales ainsi que les
acteurs du secteur privé. Apportent leur soutien aux millions de petits agriculteurs de
l'Afrique
Secteur d’innovation technologique :

OCP est constamment à la recherche de nouvelles solutions afin de relever les défis
de notre industrie et de l’agriculture mondiale. Afin d’encourager l’innovation à tous
les niveaux au sein du Groupe OCP que ce soit à travers des initiatives menées par nos
collaborateurs, d’une R&D poussée, d’initiatives de start-ups, de partenariats ou
encore dans les domaines de l’éducation et du développement de compétences. Il
s’agit là d’une philosophie qui cherche à ouvrir la voie à de nouvelles opportunités et à
des initiatives permettant de concrétiser notre vision pour un avenir durable.

A la pointe de la recherche environnementale

Le programme pour l’eau et l’énergie qui permet a exploré de nouvelles manières de


produire plus avec moins de ressources. Les réalisations en matière de consommation
d’eau sont reconnues mondialement comme un exemple d’innovation et de
diversification. En outre, nous disposons du plus grand site de recherche en énergie
solaire en Afrique, à Benguerir. Il s'agit du Green Energy Park qui s’étend sur pas
moins de 8 hectares consacrés à l’innovation et à la recherche dans ce domaine.

Un fonds dédié aux start-ups

La création d’un fonds de capital-risque permettant d’investir dans les entrepreneurs


et startups les plus prometteurs du secteur agricole. Les domaines d’intervention
concernent les produits phytosanitaires et végétaux et les services d’agriculture
numérique. Soutenons ces projets à travers un accompagnement stratégique, une
valorisation financière et un soutien dans la mise en œuvre de leur activité.

Secteur Énergétique
Aujourd'hui, 86% des besoins énergétiques du Groupe OCP sont couverts par l'énergie
verte. Notre programme énergétique nous aidera à atteindre une énergie 100% verte
d'ici 2028.

Le programme Énergie est basé sur 3 piliers :

Développement de la capacité de cogénération:

La cogénération consiste à récupérer l'énergie thermique libérée lors de la production


d'acide sulfurique pour la convertir en énergie électrique. Afin de développer ce
système sur tous nos sites de production. Cela comprend la mise en service à Jorf
Lasfar d’une installation entièrement intégrée, qui, reliée au Slurry Pipeline, disposera
de sa propre centrale thermoélectrique. Un mécanisme qui rend le complexe totalement
autonome en énergie et le surplus d’énergie produit qui en résulte alimente la station
de dessalement de l'eau de mer du complexe industriel.

Mise en œuvre du dispositif d’efficacité énergétique :

la mise en place un système sur nos Plateformes de traitement pour une gestion plus
efficiente de l'énergie qui tient compte, en temps réel, des besoins de chaque unité.
Un procédé qui offre une automatisation énergétique intelligente. Prenons également
en compte l'efficacité énergétique lors de la phase de conception des projets
industriels afin d'optimiser le bilan énergétique des unités de production.

Usage accru des énergies renouvelables dans le mix énergétique:

Parmi de nombreuses initiatives vertes, nous pouvons citer la fourniture de l'énergie


éolienne aux sites miniers, la signature d’accords pour la production d'énergie solaire
et la prospection de projets d'innovation dans le domaine des énergies propres et des
énergies nouvelles. De plus, en partenariat avec l’Institut Fraunhofer et l’Université
Mohammed VI Polytechnique, nous développons l’utilisation de l’hydrogène vert et
de l’ammoniac vert comme matières premières et avons créé un laboratoire dédié à la
recherche de solutions durables

2 Vision d’OCP pour l’AFRIQUE :

Le groupe OCP (office chérifien des phosphates) est totalement engagé dans le
continent africain. La contribution de sa filiale OCP AFRICA dans le développement
d’une agriculture structurée, performante et durable dans le continent noir est à
l’image des projets réussis engagés dans plus de 15 pays de ce même continent à fort
potentiel agricole. Transformer, adapter, sensibiliser et fournir les bons engrais sont
les maîtres mots de toute la vision du groupe en Afrique.

La stratégie déployée par OCP en soutien à l’agri - culture durable sur le continent
africain se décline en trois actions majeures :

Comprendre : Pour mieux comprendre le marché africain, faire face aux défis
existants et révéler les opportunités d’agriculture durable en Afrique, OCP a continué
d’approfondir les analyses terrain pour mieux répondre aux spécificités de chaque
pays, et cela en partenariat avec les distributeurs locaux, les agences
gouvernementales et centres de recherche agronomiques de ces pays.
S’engager : OCP dédie des volumes de production spécifiques à l’Afrique dans le but
de soutenir l’agriculture africaine. Un tel engagement permet de garantir la
disponibilité d’une offre adéquate d’engrais sur le continent.

Innover : OCP conçoit et commercialise des produits innovants et adaptés aux besoins
spécifiques des cultures et des sols. Les Performance Phosphate Products «PPP», en
sont la parfaite illustration.

Cette entité contribue aujourd’hui au développement d’une agriculture durable et


prospère en Afrique. Grâce à ses programmes Agribooster et OCP School Lab, plus de
450.000 agriculteurs ont bénéficié de formations aux bonnes pratiques agricoles et
d’un package de services de financement et d’accès au marché.

Agribooster : La filiale Afrique du Groupe OCP, « OCP Africa » a lancé, à Nasia, dans le
Nord-Est du Ghana, son programme « Agribooster », un package de produits et
services visant à améliorer le rendement des agriculteurs , de la fourniture d’intrants
jusqu’à la mise en relation avec le marché, à savoir les industriels et les
consommateurs ce dernier vise également à contribuer à stimuler la production
alimentaire dans le pays et à autonomiser plus de 70.000 petits exploitants produisant
du maïs, du riz, du soja et des haricots, (a indiqué Samuel Oduro-Asare, Country
Manager à OCP Africa Ghana.)

Pour l’année 2019, ce programme vise à augmenter le rendement agricole de 20 à


40% des 70.000 agriculteurs concernés, dont 40% de femmes et 30% de jeunes .

OCP School Lab : OCP School Lab campagne, l’école itinérante de formation aux
bonnes pratiques agricoles a été déployée dans la région d’Ashanti, GHANA , vise à
soutenir les petits agriculteurs ghanéens à travers la fourniture des analyses de sol et
des recommandations pour l’application d’engrais répondant aux besoins du sol et des
cultures. L’initiative aide ainsi les agriculteurs à améliorer leur productivité en leur
proposant un large éventail de services allant des démonstrations et des sessions de
formation interactives sur les bonnes pratiques agricoles aux conseils en agronomie.

Durant le premier semestre de lancement , 22.325 agriculteurs ont été touchés par la
campagne OCP School Lab dans le pays. Le dispositif, constitué de 2 laboratoires
itinérants, a sillonné les régions de l’Est et du Haut-Est du Ghana avec une couverture
de 150 communautés. Pour la seconde moitié de l’année, l’objectif du dispositif est
d’atteindre 30.000 nouveaux bénéficiaires dans les régions d’Ashanti et du Haut-
Ouest. Ainsi, 3 unités itinérantes vont parcourir 160 communautés durant cette
tournée d’OCP School Lab. Depuis 2016, plus de 270.000 agriculteurs ont bénéficié
des laboratoires scolaires d’OCP Africa dans huit pays africains, à savoir le Ghana, le
Nigeria, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Burkina Faso, la Tanzanie et le Sénégal.

Résultat d’internationalisation en deux coté pour l’Afrique et pour l’OCP :

Pour L’OCP :

● Premier exportateur mondial de phosphate, l’OCP.


● l’OCP participe pour 42 % au volume des échanges pratiqués par le royaume
avec les pays situés hors de la zone franc. Signalons enfin l’importance
prépondérante des phosphates dans les exportations totales marocaines : 24,2
% du total des exportations du Maroc en 1961.
● En termes d’Employant aujourd’hui quinze mille salariés, l’OCP. est la plus
importante entreprise industrielle du Maroc, réalisant un chiffre d’affaires de
plus de 420 millions de dirhams (42 milliards de francs). Son élan dynamique
constitue pour le Maroc et pour l’Afrique, sur les trois plans : technique,
commercial et social

Pour l’Afrique :

OCP Africa, filiale du Groupe OCP, s'appuiera sur ce financement à hauteur de 100
millions de dollars US, pour renforcer sa chaîne logistique et améliorer la disponibilité
d'engrais adaptés aux sols et aux cultures locales en Côte d'Ivoire, en Éthiopie, au
Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie.

❖ Au milieu de la décennie 2000-2010, les exportations du groupe OCP vers les


pays africains avaient doublé. Ces exportations concernent l’engrais phosphaté
développé spécifiquement pour les sols et les cultures agricoles africaines.
Cette performance du groupe OCP conforte sa position d’acteur africain
responsable et engagé pour le développement d’une agriculture durable et
performante du continent. Cette évolution intègre également, la
transformation de la chaîne de valeur industrielle aussi bien en amont qu’en
aval.
❖ En 2017 -2018 L’OCP est le premier exportateur mondial de minerais de
phosphate et la première entreprise marocaine par le chiffre d’affaires (55,9
milliards de dirhams – 5,95 milliards de dollars) et ( 2,5 millions de tonnes
exportées en Afrique) . L’OCP, détenu à 95 % par l’État, est de fait l’un des fers-
de-lance de la politique de coopération Sud-Sud menée par le Royaume en
Afrique, a soutenu la diplomate marocaine.
❖ En 2021 : Malgré la pandémie due au Covid-19 et le confinement des
populations à l’échelle mondiale, OCP, acteur engagé pour le développement
du secteur agricole africain, continue d’œuvrer pour assurer la continuité de ses
actions menées au profit de ses partenaires en Afrique Subsaharienne,
notamment en termes de formations, d’échanges scientifiques et
d’accompagnement de ses partenaires institutionnels locaux.

Vision future OCP/ AFRIQUE :

Le continent africain recèle un grand potentiel de développement et si les défis sont


nombreux, les opportunités le sont tout autant. Pour OCP, ces opportunités de mise
en valeur du potentiel agricole africain sont vastes et apporteront des gains socio-
économiques considérables Terres agricoles abondantes, eau, ressources diverses
,tout en développant les nouvelles technologies figurent parmi les actions que le
Groupe doit initier. OCP y voit de nouvelles voies d’innovation, de croissance et de
création de valeur.

Switch digital :

L’OCP, un précurseur de la transformation digitale et aussi un précurseur dans le


digital au Maroc et en Afrique, a adopté une stratégie spécifique qui commence à
donner ses premiers fruits tant sur le plan opérationnel, les processus de production
que la gestion et la gouvernance. L’usine 4.0, qui est devenue réalité, en est la parfaite
illustration.

Usine du Futur by OCP : un challenge d’Open Innovation consacré à l’industrie 4.0.


Objectif : identifier des startups marocaines, africaines et internationales capables de
co-développer des solutions digitales innovantes en lien avec les métiers industriels
du Groupe.

CCI : centre compétence industrielle

les CCI permettent de partager des connaissances et de transfert de savoir-faire


ambitionnent de se positionner en tant qu’acteur incontournable du développement
des compétences industrielles au Maroc et en Afrique en couvrant l’ensemble de la
chaîne de valeur des services de la formation professionnelle, et de devenir ainsi la
tête de pont d’une future Académie Africaine des Métiers Industriels.
4.3 Section 3: Stratégie et résultat d’internationalisation d’ IAM en AFRIQUE:

Maroc Telecom un leader au Maroc avec une ambition Africaine


Itissalat Al-Maghrib (IAM), également appelé Maroc Telecom, est une société
anonyme à Directoire et à Conseil de Surveillance. Né en 1998, à l’issue de la scission
de l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT), Maroc Telecom est
l’opérateur historique et, à ce jour, le premier opérateur global des
télécommunications au Maroc.

Maroc Telecom est organisé enDirections Générales autour de ses métiers et services.
A ces structures s’ajoutent les directions chargées des Ressources humaines, du
Développement à l’international, de la Veille et du suivi stratégique des filiales, de la
Communication, Sponsoring et Événementiel, de la Qualité et Sécurité de l’information
et du Contrôle général

22 Historique:

-1998 Création de la société Maroc Telecom SA

-2001 Ouverture du capital de Maroc Telecom (février) Acquisition de 54% de Mauritel,


l’opérateur historique des télécommunications en Mauritanie (avril) -2004 Introduction
en bourse sur les places de Casablanca et de Paris de 14,9% du capital (décembre)

-2006 Acquisition par Etisalat des 53% détenus par Vivendi dans le capital de Maroc
Telecom (mai) Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des
télécommunications au Mali (juillet) Acquisition de 51% de Gabon Télécom SA,
l’opérateur historique des télécommunications au Gabon (février) Acquisition de 51%
d’Onatel, l’opérateur historique des télécommunications au Burkina Faso (décembre)

-2007 Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des télécommunications


au Mali (juillet)

-2009 Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des télécommunications


au Mali (juillet)

22
http://www.iam.ma/Lists/Publication/Attachments/97/Rapport_Activite_Developpement_Durable_2019.pdf
-2007 Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des télécommunications
au Mali (juillet)

-2009 Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des télécommunications


au Mali (juillet)

-2014 Acquisition par Etisalat des 53% détenus par Vivendi dans le capital de Maroc
Telecom (mai)

-2015 Acquisition auprès d’Etisalat de six opérateurs au Bénin, en Côte d’Ivoire, au


Gabon, au Niger, en République Centrafricaine et au Togo (janvier)

-2018 Acquisition par Maroc Telecom de 10 % supplémentaires du capital d'Onatel

-2019 Acquisition de Tigo Tchad. Cession de 8 % des parts de l’Etat dans le capital de
Maroc Telecom. Liquidation de la filiale Prestige Telecom.

-2020 Lancement de la solution de paiement Mobile "MT Cash".


23Activités de iam :

Parc Mobile

Le parc mobile en Afrique est proche de 60 millions d'utilisateurs.

Support client mobile

Le support client mobile ne peut se faire que via un appel à un numéro spécial et non
grâce à un formulaire de contact.14

Internet ADSL

Le parc ADSL atteint 1,2 million d’abonnements au Maroc à mi 2016.

Télévision par câble

Maroc Télécom commercialise la télévision par câble au Maroc ; elle fournit un


bouquet de chaînes marocaines, françaises, européennes et arabes, en plus des
stations de radio, et un service de vidéo à la demande (VoD).

23
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc_Telecom#Activit%C3%A9s
Téléphonie fixe filaire

Le revenu de la Data Fixe progresse de 2,6 % à 892 millions de dirhams. Au 30 juin


2012, le parc Fixe au Maroc progresse de 0,9 % sur 1 an, à 1 245 milliers de lignes.

24Stratégie d’internationalisation

Les pays dans lesquels évolue le groupe Maroc Telecom bénéficient d'une croissance
économique porteuse, tant au Maroc qu'en Afrique subsaharienne. Maroc Telecom
entend bénéficier des opportunités qu'offrent les marchés sur lesquels il opère et
poursuivre ses 4 grands objectifs principaux : le renforcement de son leadership au
Maroc ; la maximisation de la croissance de ses filiales en Afrique subsaharienne ; la
recherche de nouvelles opportunités de croissance externe sur des marchés à fort
potentiel et la différentiation par la qualité de service, soutenue par de très forts
investissements et la poursuite d'une politique constante d'innovation.
La stratégie de Maroc Telecom s'articule ainsi autour des principales orientations
suivantes :
Stimuler les usages Voix, Data et des services à valeur ajoutée Mobile grâce à des
offres innovantes, répondant à tous les besoins de sa clientèle, à des prix compétitifs.
● Soutenir la croissance du parc Fixe en développant des offres groupées Voix-Data
attractives et en enrichissant continuellement les offres.
● Développer la pénétration de l'Internet Très Haut débit.
● Capitaliser sur ses marques et faire de Maroc Telecom une entreprise de
référence en matière de service clients.
● S'appuyer sur une infrastructure de réseaux Fixe et Mobile, de haut et de très
haut débit, conforme aux standards technologiques les plus récents.
● Maintenir une gestion financière rigoureuse et une structure financière solide.
● Faire du développement international un relais de croissance.
● Confirmer sa politique de RSE à travers des actions humanitaires, culturelles,
sportives et de protection de l'environnement

24
https://www.iam.ma/groupe-maroc-telecom/nous-connaitre/gouvernance-et-dates-cles/Strat%C3%A9gie.aspx
25les filiales /Résultat de l’internationalisation de iam :

Maroc Telecom dans 10 pays africains

Comme chacun sait, l’activité du Groupe Maroc Telecom en Afrique s’inscrit


parfaitement dans la politique de coopération Sud-Sud, initiée par le Roi Mohammed
VI. Sa présence dans le continent est durable et s’appuie sur des partenariats fondés
sur la confiance, le partage des savoir-faire et le respect des cultures et des
compétences locales.

Le Groupe s’est fixé pour objectif d’être un opérateur de référence dans l’ensemble des
pays où il opère et de contribuer à y diffuser largement les Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication (NTIC) en faisant de la lutte pour la réduction de
la fracture numérique en Afrique l’une de ses priorités.

Mais le Groupe n’est pas un nouveau venu en terres subsahariennes. En effet, cela fait
plus de 15 années qu’il y opère en élargissant ses espaces d’activités.

Ainsi, en 2001, il a acquis 54% de Mauritel, l’opérateur historique des


télécommunications en Mauritanie. Fort de son expérience réussie avec Mauritel, le
groupe Maroc Telecom a pris des participations majoritaires dans les opérateurs
historiques de trois autres pays subsahariens : l’Onatel au Burkina Faso en décembre
2006, Gabon Télécom au Gabon en février 2007 et la Sotelma au Mali en juillet 2009.

Et c’est depuis 2015 que le Groupe Maroc Telecom participe activement au dynamisme
du secteur des télécommunications dans 10 pays africains où il est présent : Maroc,
Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République
Centrafricaine et Togo.

Il accompagne aujourd’hui plus de 54 millions de clients (dont près de 33 millions au


niveau des filiales).

25
https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
Un investisseur émérite

Plus que tout autre opérateur économique et notamment dans le secteur stratégique
des télécommunications, le Groupe Maroc Telecom perçoit parfaitement que
l’investissement est la clé de voûte de sa démarche.

Ainsi, entre 2007 et 2016, soit sur les dix dernières années, Maroc Telecom a investi près
de 61,5 milliards de dirhams dans la modernisation des infrastructures et l’amélioration
de la qualité de service, (QoS), dont près de 20 milliards de dirhams en Afrique.

Ces investissements ont permis aux filiales de moderniser leurs réseaux, d’augmenter
la bande passante internet et développer des services innovants pour accompagner le
développement des pays. Les filiales travaillent également sur des programmes
ambitieux pour couvrir les zones reculées et assurer un accès aux services des
télécommunications pour toute la population.

26
https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
Conclusion de la deuxième partie

Pour les investisseurs marocains, l’Afrique est devenue une destination de


choix. Ces cinq dernières années, le continent a enregistré une hausse de la
participation des investisseurs dans plusieurs secteursfrr

L’Afrique étant aujourd’hui la première destination des investissements


marocains à l’étranger. Traditionnellement concentrés sur les services -
banques, assurances et télécoms en particulier- les investissements marocains
se diversifient vers de nouveaux secteurs tels que la construction, la distribution
et l’industrie.

Dans cette partie, nous avons essayé d’éclairer le processus de décision


des entreprises marocaines à travers le cas de l’AWB , l’OCP et L’IAM en matière
d’internationalisation. De même, nous avons analysé les résultats
d’internationalisation de ses cas notamment avec la diplomatie économique du
pays et dans la perspective d’une intégration africaine efficace du Maroc.
Conclusion
générale
Les stratégies d’internationalisation des entreprises marocaines se déploient
dans le sillage d’une ambition nationale clairement structurée. Les investisseurs
marocains se projettent à l’extérieur du Royaume, et particulièrement en Afrique, en
assurant des missions à triple caractère, politique, diplomatique et économique.

Le développement international des entreprises marocaines a permis de tisser


avec les pays africains des liens de proximité sur la base de problématiques
communes. Ayant pour cause de valoriser l’appartenance à une même communauté
d’intérêt, les entreprises marocaines ont capitalisé sur des expériences transférables,
selon des approches applicables au continent africain. Les investissements directs en
Afrique marquent un grand virage en matière d’internationalisation active de
l’économie marocaine, qui trouve son origine à partir de la politique volontariste du
Royaume, dont les effets sont remarquables.

De leur côté, les entreprises marocaines qui se développent en Afrique sont


avant tout à la recherche de relais de croissance. Dans certains secteurs, le marché
marocain a atteint un niveau de maturité qui pousse les champions nationaux à
explorer de nouveaux sentiers de croissance à l’international. Au-delà de ceux qui ont
su saisir des opportunités, un certain nombre d’acteurs ont construit une stratégie de
développement proactive en Afrique, particulièrement depuis que le continent est
devenu une priorité dans la stratégie économique extérieure marocaine.
Par ailleurs, l’impact des investissements marocains sur l’image de marque du
Royaume est éloquent, compte tenu de la vision portée par les entreprises
investissant en Afrique, non seulement en tant que simple opérateur économique
mais en tant qu ambassadeurs du Maroc, véhiculant l’image d’un pays agissant en
pleine conscience des enjeux de sa coopération sud-sud gagnant-gagnant. En effet
dans notre recherche nous avons choisis d’analyser notre sujet sur deux plan
financier et agriculture, puisqu' il désobéir le marché africaine :
Plan financier: Le groupe attijariwafa bank participe au développement d’une
économie africaine résiliente et durable. Il accompagne les États et les entreprises
dans la réalisation de leurs projets, contribue activement à la bancarisation et met en
place des initiatives innovantes afin de renforcer les échanges économiques entre les
pays africains.
Plan agriculture : le groupe OCP est un organisme majeur qui représente une
forme de l’agriculture africaine pour un avenir durable et prometteur. Dont il
contribue à l’augmentation des rendements de cette activité agricole grâce à des
méthodes plus efficientes .
Plan télécommunication: le Groupe Maroc Telecom s’est renforcé
significativement en Afrique par l’acquisition d’opérateurs télécoms à fort potentiel de
croissance. Il accompagne actuellement plus de 73 millions de clients dans les
segments Fixe, Mobile et Internet à travers 10 pays du continent. Sa politique de
développement à l’international lui a valu plusieurs distinctions et prix.

Enfin, il convient de souligner que le renforcement des relations commerciales


et financières du Maroc avec les pays africains et soninsertion dans l’économie
africaine constituent des bases objectives pour développer des relais politiques et
culturels avec l’ensemble des pays africains.
Bibliographie et
Webographie
Bibliographie:

Articles et Ouvrages :

Investissements directs étrangers au Maroc : impact sur la productivité total des


facteurs selon les pays d’origine (1980-2012) de Mohamed Azeroual.

Géopolitique des investissements marocains en Afrique de Ahmed Iraqi.

« Les relations Maroc-Afrique : les voies d’une stratégie

Relations Maroc-Afrique : l’ambition d’une « nouvelle frontière »

L'impact du degré d'ouverture sur la croissance économique : Cas de six pays


d'Afrique de l'Ouest

La dynamique de la croissance économique et de l'ouverture dans les pays en


voie de développement: quelques investigations empiriques à partir des
données de Panel

L’impact de l’ouverture commerciale sur la croissance économique en Afrique :


Une étude en panel

Mémoires et thèses :

Wafaa Masaoudi : l’internationalisation de banques marocaines en Afrique.


Sites web:

• http://bibliotheque.pssfp.net/livres/L_IMPACT_DES_INVESTISSE
MENTS_DIRECTS_ETRANGERS_SUR_LES_ECONOMIES_EN_DEVEL
OPPEMENT.pdf
• https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00083720/document
• https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866
/303/a1.1g1026.pdf?sequence=1&isAllowed=y
• https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/maroc-afrique-les-
echanges-commerciaux-en-chiffres/
• https://www.finances.gov.ma/Maliya%20tawassol/almaliya66.p
df
• https://www.latribune.fr/opinions/blogs/euromed/pourquoi-le-
maroc-mise-sur-l-afrique-avec-une-politique-du-spectre-
complet-507077.html
• https://www.ocpafrica.com/en
• https://www.ocpgroup.ma/fr/investisseurs
• http://www.iam.ma/Lists/Publication/Attachments/97/Rapport
_Activite_Developpement_Durable_2019.pdf
• https://www.iam.ma/groupe-maroc-telecom/nous-
connaitre/gouvernance-et-dates-cles/filiales-
participations/filiales-participations.aspx
• https://fnh.ma/article/bourse-finances/maroc-telecom-
resultats-portes-par-linternational
• https://www.menara.ma/fr/article/r%C3%A9sultats-maroc-
telecom-croissance-et-internationalisation
• https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
• https://www.ammc.ma/sites/default/files/OCP_S1_21_0.pdf
• https://maroc-diplomatique.net/la-contribution-de-locp-dans-
la-cooperation/
Abréviations et acronymes :

IDE Investissement Direct à l’Etranger

PIB Produit intérieur brut

PME Petit et Moyen Entreprise

OCP Office Chérifien de Phosphate

IAM Maroc Telecom

FBCF Formation brute de capital fixe

CDG Caisse de dépôt et de gestion

AWB Attijariwafa Bank

CNUCED Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le


Développement

ONA Omnium Nord-Africain

BCM Banque Commerciale du Maroc

BTP Bâtiment et Travaux Publics

BMCE Banque Marocaine du Commerce Extérieur

ONEE L'Office National de l'Électricité et de l'Eau

CCI Centre Compétence Industrielle

RDC République démocratique du Congo


CCGT Consortium pour les canalisations, les granulats et les
travaux

SNED Sté Nationale D'Études Du Détroit

BCM Banque commerciale du Maroc

MRE Marocains résidents à l'étranger

SSII Société de Services et d'Ingénierie en Informatique

Liste des Tableaux :

tableau 1 les théories de l’ouverture économique

tableau 2 Principaux groupes marocains investisseurs en Afrique

tableau 3 présence des IDE marocains en afrique

Liste des figures :

figure 1 Evolution des flux des IDE sortants du maroc en AFRIQUE


TABLE DE MATIERE

Dédicace ................................................................................................................................................................ 1

Remerciements...................................................................................................................................................... 2

Résumé.................................................................................................................................................................. 3

Abstract ................................................................................................................................................................. 3

Sommaire .............................................................................................................................................................. 4

Problématique ....................................................................................................................................................... 6

Intérêt du sujet ...................................................................................................................................................... 6

INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................................................... 7

.............................................................................................................................................................................. 9

Partie théorique .................................................................................................................................................... 9

Introduction de la première partie....................................................................................................................... 10

1 Chapitre 1 : Définitions des concepts de base et son cadre théorique ......................................................... 10


1.1 Section 1 : Définition de notion de base .............................................................................................. 11
1.2 Section 2 : Les théories de l’ouverture économique ............................................................................... 14

2 Chapitre 2 : Evolution et impact des IDE sur la croissance du pays .............................................................. 17


2.1 Section 1 : Evolution de l’ouverture (historique) .................................................................................... 18
2.2 Section 2 : l’impact des IDE sur l’avancement du pays (Maroc) ............................................................. 21

Conclusion de la première partie ......................................................................................................................... 24


Partie pratique..................................................................................................................................................... 25

Introduction......................................................................................................................................................... 26

3 Chapitre 1 : Relation et classification des investissements en Afrique ........................................................ 26


15
3.1 Section 1 : corrélation Maroc-Afrique ............................................................................................... 26
3.2 Section 2 : Classification des investissements marocains en Afrique (selon les secteurs) ........................ 35

4 Chapitre 2 : Diagnostic, analyse des projets sur le plan agriculture, financière et télécommunication (OCP,
AWB, IAM) ........................................................................................................................................................... 42
4.1 Section 1 : stratégie et résultat d’internationalisation d’AWB en Afrique............................................... 42
4.2 Section 2: stratégie et résultat d’internationalisation d’ OCP en AFRIQUE ............................................. 52
4.3 Section 3: Stratégie et résultat d’internationalisation d’ IAM en AFRIQUE: ............................................ 62

Conclusion de la deuxième partie ........................................................................................................................ 67

Conclusion générale............................................................................................................................................. 68

Bibliographie et Webographie ............................................................................................................................. 70

TABLE DE MATIERE .............................................................................................................................................. 74

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