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Abstract
This end-of-study dissertation under the title "economic openness in
Africa" allowed us to shed light on the internationalization of Moroccan
companies and their establishment in different countries of the African
continent and how they have grown in the course of the past twenty
years.
The work contains two parts. A theoretical part and another practical.
In the theoretical part, we were able to approach the process of
internationalization of Moroccan companies, review of theoretical
literature. In the practical part, we studied a sectoral analysis and
Empirical study of Moroccan companies in Africa (case of attijariwafa
bank - ocp - iam)
Sommaire
Introduction générale
Conclusion générale
Problématique
Nous proposant une question centrale de recherche qui sera notre point de
départ :
Objectif de recherche
Nous avons choisi le sujet de l’ouverture économique sur l’Afrique grâce à
son évolution et parce qu’elle occupe la plus grande part des investissements
marocains à l’étranger.
Intérêt du sujet
A cause de l’ouverture de l’économie marocaine au monde, le secteur des
entreprises joue un rôle essentiel dans l’accroissement des IDE marocains,
exactement en Afrique, ce qui fait objet de sujets d’actualités qui ont attiré notre
attention.
INTRODUCTION
GENERALE
L'ouverture au commerce et aux capitaux étrangers est généralement considérée
comme favorable au développement car elle accroît l'efficacité économique en élargissant
l'éventail des choix possibles pour les agents nationaux. Le contre-argument à cette
justification de la mondialisation est que les gains de l'ouverture peuvent être limités à certains
agents, et la redistribution nécessaire au profit de tous les agents peut être difficile, voire
impossible. Une telle redistribution nécessite la mise en place de mécanismes de transfert
appropriés et la volonté politique de les mettre en œuvre. En l'absence de ces dispositifs ou de
cette volonté, ceux qui gagnent à l'ouverture ne peuvent compenser ceux qui perdent. Par
conséquent, l'ouverture n'est plus nécessairement bonne pour tout le monde. La décision
d'ouvrir et les conséquences de cette décision appartiennent à l'économie politique et aux «
forces » de l'existence.
Dans un contexte mondial caractérisé par une régionalisation accrue des économies et
une intensification de la concurrence sur le plan commercial et financier, le renforcement des
relations de partenariats entre pays ou entre régions est devenu une nécessité incontournable
pour saisir les opportunités de la mondialisation et mieux gérer les différentes contraintes et
enjeux qui y sont associés.
Tous les pays ne sont pas ouverts au monde extérieur. D'une manière générale, les pays dont
le marché intérieur est développé (États-Unis, Japon) sont moins ouverts. Au contraire,
certains pays comme la Chine sont très ouverts sur l'extérieur et leur production industrielle
est principalement destinée à l'exportation.
Tous les secteurs d'une économie ne sont pas ouverts au reste du monde. Dans chaque pays,
il existe des secteurs sanctuaires et des secteurs soumis à la concurrence mondiale.
Trois instruments sont utilisés pour mesurer les échanges extérieurs : le degré d'ouverture, le
degré de couverture et le compte des transactions courantes.
Le degré d'ouverture d'une économie : ce taux mesure le taux de participation d'un pays au
commerce international de biens et de services. En France, il est passé de 11 % en 1960 à 25
% aujourd'hui.
Le taux de couverture : ce taux permet de comparer, pour une économie ou un secteur, les
exportations avec les importations. Un taux de couverture de 100 % signifie qu'un pays
exporte autant qu'il importe.
La croissance est le terme utilisé par les économistes pour décrire la croissance de la
production à long terme. Les économistes distinguent deux types de croissance. La croissance
extensive fait référence à une augmentation du nombre de facteurs de production. Cette
croissance peut créer de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond à
1
L’ouverture : adresse URL : http://sabbar.fr/economie-2/louverture-des-
economies/#:~:text=L'ouverture%20d'une%20%C3%A9conomie%20se%20 traduit%20par%20une%20 forte,
ext%C3%A9rieur%20de%20mari%C3%A8re%20%C3%A9grale.
2
Croissance : https://en.wikipedia.org/wiki/Economic_growth
l'augmentation de la production en augmentant la productivité. La définition de la croissance
et sa mesure sont des concepts très nouveaux, datant du début de l'industrialisation.
-Pays en développement 3: Dans les types les plus courants, les pays en développement ou les
pays du Sud sont des pays économiquement inférieurs aux pays du Nord ou aux pays
développés.
Cette expression remplace des noms qui étaient auparavant considérés comme insuffisants,
périmés ou incorrects : Pays du Tiers Monde, Pays Moins Développés. Il remplace "pays en
développement".
Selon certains auteurs tels que Walt Whitman Rostow, les pays en développement sont des
pays qui sont passés d'une variété de modes de vie traditionnels à des modes de vie
modernes à partir de la révolution industrielle en Angleterre aux 18e et 19e siècles.
Les Pays les Moins Avancés (PMA) ne constituent pas une catégorie à part : la plupart des
PMA sont des pays en développement, c'est-à-dire des pays en voie de développement ;
l'évolution de leur IDH1 le prouve. Cependant, leur niveau de développement économique
est inférieur à celui des autres pays en développement
-Les IDE 4: Les investissements directs étrangers sont les investissements qu'une unité
institutionnelle résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable
dans une unité institutionnelle résidente d'une autre économie et d'exercer une influence
significative sur sa gestion dans le cadre d'une relation à long terme.
Généralement, les IDE impliquent la notion d'un intérêt durable, justifiant ainsi une relation à
long terme entre l'entreprise étrangère et celle qui investit. Cet intérêt durable se traduit
bien souvent par un investissement direct dès lors que l'entreprise détient au moins 10% du
capital ou des droits de vote de l'entreprise tierce basée dans un autre pays. L'investissement
direct implique l'opération initiale entre les deux structures mais surtout toutes les
transactions financières qui suivront entre elles et les autres entreprises du même groupe
international. Les différents exemples d'investissements directs à l'étranger
3
Pays en développement :
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/pays_en_d%C3%A9veloppement_PED/42908
4
Les IDE : Investissement direct à l'étranger : définition, traduction et synonymes (journaldunet.fr)
–Il en existe trois :
● Les investissements en capital social qui regroupent les participations de plus de 10%
dans l'entreprise, mais aussi les souscriptions aux augmentations de capital et les
dotations de succursales, en plus des investissements immobiliers
● Les bénéfices réinvestis qui concernent la partie non reversée et mise en réserve des
résultats opérationnels courants des filiales et des autres participations à l'étranger.
Elle est prise en compte à hauteur de la quote-part du capital social détenu par
l'investisseur
● Les prêts entre les investisseurs directs et les entreprises dans lesquelles ils ont investi
et les prêts entre entreprises appartenant à un même groupe situé dans des pays
différents, même lorsqu'elles n'ont pas de lien en capital social.
5
Stratégie d’internationalisation : https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/fiche-outils-
10154/internationalisation-307668.htm
1.2 Section 2 : Les théories de l’ouverture économique
Auteur Théorie
6
avantage comparatif : https://wp.unil.ch/bases/2013/04/david-ricardo-et-les-avantages-
comparatifs/#:~:text=Selon%20la%20th%C3%A9orie%20des%20avantages,qu'il%20ne%20produit%20pas.
7
Impacte de l’ouverture sur les importations domestiques : https://www.cairn.info/revue-d-economie-
politique-2002-2-page-173.htm
8
la théorie de l’ouverture et la croissance : https://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2002-2-page-
173.htm
séparées 3, une croissance tirée par l'investis––sement et induite par l'ouverture. Ce résultat
a été confirmé par celui de Lee (1993) et (1994) en deux étapes (2SLS).
Dès le 16ème siècle, Adam Smith9 a considéré comme l’un des principaux défenseurs du libre-
échange, a défendu l’idée des avantages absolus dans les transactions de biens et de services
entre les nations. Cette théorie des avantages absolus porte l’idée centrale selon laquelle
chacun des pays doit se spécialiser et assurer la production où il est le meilleur en matière de
gain de productivité. Il a émis l’idée selon laquelle « le commerce international permet
d’éviter la réduction du marché intérieur et favorise son extension ». De même, il améliore la
division du travail et augmente la productivité. Le commerce extérieur constitue, donc, une
force dynamique capable d’intensifier la capacité et la compétence des travailleurs,
d’encourager les innovations technologiques et l’accumulation du capital. Il permet d’éviter
l’indivisibilité technique et par conséquent la possibilité d’améliorer la croissance
économique.
-Les auteurs Hecksher, Ohlin et Samuelson10 ont aussi exprimé leurs points de vue sur les
échanges internationaux. Il s’agit de la théorie des dotations factorielles. Ces économistes
abordent dans le sens de la théorie des avantages comparatifs en cherchant à expliquer les
différences sur les coûts comparatifs entre les pays. Selon ces auteurs, chaque pays doit
s’ouvrir aux échanges et se spécialiser dans les activités productives qui utilisent largement
les facteurs de production (le travail, le capital, la terre) abondants et peu chers et qui
économisent les facteurs de production rares et chers. Cette théorie dite « HOS » explique les
différences des coûts comparatifs à l’origine de la spécialisation par les différences en
dotation des facteurs de production possédés par chaque pays. Cette approche peut être
considérée comme un approfondissement de celle de Ricardo, car David Ricardo limitait son
analyse à un seul facteur de production (le travail), alors que les auteurs du théorème de «
HOS » raisonnent explicitement avec plusieurs facteurs de production (le travail, le capital, la
terre). En termes de gains à l’échange ou plutôt de croissance économique, cela signifie que le
libre-échange est bénéfique pour tous les pays qui y participent, car il engendre une
réallocation efficace des ressources selon l’avantage comparatif et une meilleure utilisation
des capacités de production.
9
la théorie des avantages absolus
https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
10
la théorie des dotations factorielles
https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
-Le modèle de croissance exogène, proposé par Solow et Swan11 a fondé son explication dans
la croissance économique sur le taux d’épargne (constant) dans le court terme, et sur le
progrès technologique (exogène) dans le long terme. À court terme, l’économie est supposée
être dans une phase de transition. Durant cette phase de transition, les politiques
d’ouverture peuvent jouer un rôle d’accélérateur sur convergence des revenus en agissant
notamment sur le stock de capital. Ce modèle distingue également deux types de trajectoire
(convergence) : la convergence absolue pour les pays qui ont les mêmes caractéristiques et la
convergence conditionnelle pour des pays qui ont des états réguliers différents. Selon cette
trajectoire conditionnelle, les pays pauvres ont des taux de croissance plus élevés que ceux
des pays riches parce qu’ils sont très éloignés de leurs états stationnaires.
La nouvelle théorie du commerce international initiée par Krugman12 (1991) peut se définir
comme une approche des échanges mondiaux mettant l’accent sur deux aspects absents de
la théorie traditionnelle : les rendements croissants et la concurrence imparfaite. Cette «
nouvelle théorie » prolonge en réalité des travaux plus anciens qui avaient aussi pour objectif
d’expliquer les caractéristiques du commerce international contemporain et montre que le
libre-échange peut être source de gains de bien-être et peut améliorer les conditions de vie.
12
La nouvelle théorie du commerce international
https://www.ijafame.org/index.php/ijafame/article/download/190/150/#:~:text=La%20th%C3%A9orie
%20traditionnelle%20du%20commerce,une%20meilleure%20allocation%20des%20ressources.
2.1 Section 1 : Evolution de l’ouverture (historique)
13
13https://www.portailsudmaroc.com/actualite/12794/les-ide-marocains-en-afrique-reprsentent-60-
des-flux-sortants
1-2: 14Augmentation des flux d’IDE
Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a été l'une des principales
destinations des flux d'IDE entre les pays de la région MENA. En conséquence, les IDE
en pourcentage du PIB ont augmenté en moyenne de 0,34 % dans les années 1960, de
0,61 % dans les années 1970, et enfin de 0,7 % dans les années 1980, pour atteindre
2,17 % dans les années 1990 et 2,17 % en 2003. Une hausse de 5,6 %.
Si l'on considère l'évolution de la part des IDE dans la Formation Brute de Capital Fixe
(FBCF) cette fois, on observe une forte croissance :
Par ailleurs, on constate que les flux d'IDE se sont accélérés après la signature de
l'accord d'alliance avec l'UE en 1996.
Cependant, la seconde moitié des années 1990 correspond à une accélération du
processus de privatisation, si bien qu'après la cession d'une partie de la participation
de Maroc Télécom à Vivendi Universel en 2001, les IDE s'élèvent à 33,3 milliards de
dirham contre une année 2002 qui ne dépasse pas 6,8 Milliards de dirhams.
La structure sectorielle des IDE montre que jusqu'en 1996, le secteur manufacturier
occupait la première place. Ces industries ont attiré 27 % des IDE entre 1983 et 1996.
La construction arrive en deuxième position avec 20 %, suivie de la finance avec 12
% et du tourisme en deuxième position. Dans la même période, il s'est classé
quatrième avec 7%. Entre 1996 et 1998, le secteur financier s'est bien redressé, mais
l'industrie est restée la première. En 1999, 2000 et 2001, l'industrie des
télécommunications a explosé avec la privatisation de l'industrie des
télécommunications.
14
https://journals.openedition.org/anneemaghreb/474
La croissance inhabituelle des flux d'IDE dans les années 1990 s'explique par le
Programme d'ajustement structurel (PAS) adopté en 1983 avec le soutien du Fonds
monétaire international et de la Banque mondiale et l'adoption de nouvelles
politiques commerciales et d'investissement étranger. La stratégie d'investissement
étranger du Maroc est devenue une réalité grâce à une série de mesures visant à
attirer les investissements étrangers (Bouoiyour et Toufik, 2007).
Si l'on considère la source des investissements directs étrangers, les pays européens
sont désormais en tête de liste, alors qu'en 1984, par exemple, les pays arabes
venaient en tête avec 45 %, l'Europe 36 % et les États-Unis 1 %. Il faut dire que l'action
de privatisation a surtout profité aux capitaux européens (France, Portugal, Pays-Bas),
même si la force des États arabes s'est renforcée ces trois dernières années.
Comme nous l'avons vu, l'accélération des entrées d'IDE ces dernières années est
largement due à ces privatisations sans précédent. La question aujourd'hui est de
savoir si cette dynamique se poursuivra une fois les grandes entreprises publiques
privatisées. Cependant, le succès de ces entreprises montre la confiance des
investisseurs étrangers dans l'environnement des affaires marocain et peut être le
début d'un nouvel élan entrepreneurial.
Ainsi, la politique d'attractivité des IDE engagée par le Maroc, en particulier à partir
des années quatre-vingt-dix, s'inscrit dans une logique de diversification des sources
de financement de l'économie nationale, et ce pour l'amélioration de la croissance
économique et le développement des secteurs prometteurs en termes de transfert de
savoir-faire et de technologie, notamment dans le cas du secteur des industries
manufacturières.
Dans cet article, nous examinons l'impact de l'IDE sur la productivité totale des
facteurs (PTF) de l'économie nationale et examinons si la source de l'investissement
étranger peut avoir un impact différent sur la PTF susmentionnée. Des études ont pris
en compte cette composante pour expliquer l'impact des IDE sur les performances
économiques. Par conséquent, il faut considérer que les investissements des
différents pays n'affectent pas la croissance de la PTF de la même manière et dans la
même mesure. La nature de ces investissements, leur contenu technologique, les
modalités et conditions de transfert de cette technologie vers le pays d'accueil (ici le
Maroc) ne sont pas forcément les mêmes et varient d'un pays à l'autre.
À cet égard, l'étude de l'impact des IDE sur la croissance économique au Maroc selon
l'origine ou la provenance de ces derniers est de nature à apporter des réponses aux
décideurs en termes de sélection et de ciblage des investissements originaires des
pays ayant un fort impact sur la performance de l'économie nationale, notamment,
sur le transfert de la technologie et l'amélioration de la productivité et la compétitivité
des entreprises locales.
Cadre théorique
La théorie de la croissance endogène a vu le jour dans les années 1980 avec des
économistes tels que Römer (1986) et Lucas (1988) qui ont développé des modèles,
dans lesquels les déterminants clés de la croissance de long terme sont endogènes.
Dans ces modèles, l’accent est mis sur le rôle central de l'accumulation et de la
diffusion de la technologie dans la croissance économique. L'avènement de la théorie
de la croissance endogène a encouragé la recherche sur les IDE. Selon cette théorie,
les facteurs qui expliquent la croissance à long terme, notamment le capital humain,
l'accumulation du capital et le commerce international, peuvent être véhiculés par les
IDE. Ces avantages dynamiques, souvent connus sous le nom de spillovers, sont liés les
uns aux autres, complémentaires, et ne sont pas à étudier séparément.
Des études théoriques considèrent qu'il existe aussi des effets possibles de
complémentarité entre l’investissement étranger et les entreprises domestiques.
Cependant, malgré ces effets théoriques potentiels, certaines études empiriques ont
montré des effets d'éviction au niveau de certains pays en voie de développement.
L’IDE peut agir sur le commerce extérieur d'un pays d'accueil aussi bien d'une façon
directe qu'indirecte. Les effets indirects se manifestent lorsque la présence des
entreprises étrangères incite les pays d’accueil à réduire les barrières à l'échange et à
développer les infrastructures d’accueil, telles que l'établissement des zones franches
d'exportation. Les effets directs se manifestent lorsque la production locale de
l’entreprise étrangère est consacrée soit à la réexportation vers le pays d'origine de la
firme, soit à l'exportation vers un marché tiers à partir du pays hôte. Les effets directs
se produisent aussi lorsque les filiales établissent des liens en amont avec les
entreprises locales qui deviennent à leurs tours des exportateurs indirects CNUCED
(2002). De cette analyse théorique, ressort l'importance des interdépendances entre
les variables dans la détermination des effets des IDE sur la croissance économique.
Cependant, la force des relations et leurs signes ne sont pas aussi clairs dans cette
analyse théorique. La modélisation économétrique a tenté dans diverses études
empiriques de vérifier ces relations en traitant l'impact des IDE sur la croissance
économique.
Conclusion de la première partie
Dans la première partie, nous avons passé en revue de littérature en tout ce qui
concerne l’ouverture économique. La littérature économique a souvent soutenu le
lien positif entre les IDE, ou la présence étrangère, la productivité domestique et la
croissance économique. Cependant, ce lien n’est pas toujours vérifié.
On peut retenir de ce tour d'horizon, que les travaux multiples sur les effets des IDE
sur les pays d'accueil et notamment les pays en développement ont des résultats
divers selon les périodes, selon la nature des investissements, selon la spécialisation,
selon les politiques menées par les pays hôtes et en définitive, sont loin d'être
généralisables
Les IDE ont des effets positifs sur certains pays en développement mais il n'est pas
impossible qu'ils participent également à un processus de divergence entre économies
du Sud et à la définition de catégories, qui pourraient s'apparenter au cycle
d'investissement direct défini par Running (1981 et 1993) mais avec des
caractéristiques cependant différentes :
- Certains pays seront privilégiés par les IDE en raison de leur stabilité politique, de
leur taux de croissance, de leurs infrastructures, de la qualité de leurs institutions et
l'importance de leur capital humain permet d'optimiser les retombées des IDE.
Les pays qui accueillent des IDE cherchant à bénéficier de faibles coûts en main-
d'œuvre bénéficieront d'effets plus ou moins positifs sur la balance commerciale,
d'emplois non qualifiés, etc.
Dans deuxième partie nous allons analyser les projets des investissements en Afrique
sur le plan financier, agricole et télécommunication.
Partie pratique
Diagnostique et analyse sectorielle des investissements
marocaines en Afrique
Introduction
Afin de prendre des décisions d'investissement, les participants financiers doivent être
conscients d’En particulier, pour pouvoir évaluer les perspectives économiques, les
risques au niveau sectoriel L'intensité de la concurrence sur le marché ou l'industrie
qui les intéresse. Aujourd'hui, cette information est encore difficile à trouver en
Afrique faute de statistiques fiables, complètes et à jour. Les investissements des
entreprises marocaines reflètent la dynamique régionale Le Maroc propose d'ajuster
le statut des relations Maroc-Afrique par rapport aux autres relations. Établir une
politique d'IDE avec l'objectif de rendre le Maroc plus présent sur le marché africain,
oui Stratégies d'intégration du Maroc dans l'économie africaine.
– La valeur globale des échanges commerciaux du Maroc avec les pays d’Afrique a
progressé de 9,5% en moyenne annuelle à près de 39,6 milliards de dirhams (MMDH)
en 2019, représentant environ 6,9% de la valeur totale des échanges extérieurs du
Maroc contre 4,3% en 2000.
15
corrélation maroc-afrique https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/maroc-afrique-les-
echanges-commerciaux-en-chiffres/
– La structure de ces importations montre le poids important des achats de produits
énergétiques (38,6% en 2019), suivis de produits alimentaires, boissons et tabacs
(18,2%), des demi-produits (17,6%) et de produits finis de consommation (16,1%).
– Les IDE marocains dans la région varient d’une année à l’autre, mais leur part reste
toujours élevée dans le total, atteignant jusqu’à 92,2% des flux d’IDE sortants en 2010.
pays modalités
nom de la société nature domaine d’activité
d’investissement d’investissement
tunisie-congo-
● prise de
attijari wab bq privée banque sénégal-gabon- mali- participation
togo-mali ● création de filiales
Entreprise privée,
gabon- mali- burkina
iam capital à majorité télécommunication ● prise de
faso- mauritanie participation
étranger (Vivendi)
industrie
sothema entreprise privé senegal ● création de filiale
pharmaceutique
guinée
BTP, immobilier ,
yana holding holding privé equatoriale,sénégal,cô ● représentation
hôtellerie
te d’ivoir ,gabon
assainissement
NOVEC (fruit de la fusion entreprise Bénin, Burkina-Faso,
hydraulique et ● expertise
entre scet cam et negma ) publique
développement local
RDC
16
Info supplémentaires
Les échanges commerciaux entre le Maroc et les autres pays africains ont enregistré
une nette progression au cours de la dernière décennie. En 2014, ils ont totalisé près
de 15,8 milliards de dirhams, contre 6 milliards en 2004, soit un rythme moyen de
croissance annuelle de 10% selon les derniers chiffres. Le marché africain est
aujourd’hui devenu un objectif primordial pour les grandes entreprises marocaines.
Pourtant, si les investissements marocains en Afrique portent sur plusieurs secteurs, le
cercle des investisseurs reste quant à lui plus restreint.
Les banques marocaines sont déjà implantées dans une bonne partie du continent. Et
elles s’y portent bien. Ainsi en 2016, les filiales subsahariennes du groupe Attijariwafa
Bank ont généré un résultat net de plus de 550 millions de dirhams, soit plus de 22%
des réalisations du groupe qui a annoncé le 3 mai la finalisation de l’acquisition de
Barclays Egypt.
De son côté, la BMCE est déjà présente dans 18 pays africains via sa filiale Bank of
Arica. La banque projette de créer de nouvelles filiales dans 5 à 10 nouveaux pays d’ici
2020.
Premier opérateur à avoir sauté le pas, le groupe Saham est aujourd’hui le 8e assureur
en Afrique. Déjà présent dans 19 pays du continent, le groupe a renforcé sa présence
2014. Au Nigéria, première économie du continent, Saham détient près de 40% dans
Unitrust Insurance et a pris le contrôle de Continental Reinsurance depuis 2015.
Le groupe Addoha, dirigé par le milliardaire Anas Sefrioui, est quant à lui déjà bien
implanté en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Cameroun, au Congo, au Tchad et au Sénégal.
La Cimenterie d’Afrique (Cimaf), dont Sefrioui est également président, est présente
au Burkina Faso, où elle possède une cimenterie qui produit près de 500.000 tonnes
de ciment par an.
OCP espère aussi conquérir le marché africain. Le 21 juillet 2016, le groupe a publié au
bulletin officiel son projet d’ouverture de 14 filiales sur le continent. Pour chacune de
ces filiales, le géant du phosphate prévoit un capital d’un million de dirhams. Elles
seront majoritairement détenues par OCP Africa, la filiale du groupe qui gère la
transformation agricole sur le continent.
Managem, le groupe leader du secteur minier au Maroc, montre lui aussi son appétit
pour le marché africain. La société développe déjà plusieurs projets miniers, au
Soudan, au Gabon, en République démocratique du Congo et en Éthiopie. D’autres
programmes d’exploration aurifère ont également été lancés au Burkina Faso.
Le secteur pharmaceutique marocain fait de l’Afrique un objectif important. Les
médicaments des laboratoires du royaume sont déjà distribués dans de
nombreux pays africains. En revanche, pour l’instant, seul le groupe Sothema
possède une unité de production en Afrique subsaharienne. Cooper Pharma a
annoncé récemment la construction d’une unité pharmaceutique en Côte
d’Ivoire et une autre au Rwanda. Elles devraient être opérationnelles en 2019.
Le groupe devrait ainsi accéder au marché des 6 pays qui composent la
communauté d’Afrique de l’Est.
Les atouts :
Pour élargir et approfondir ses relations avec l’Afrique, le Maroc dispose de
nombreux atouts qu’il doit capitaliser
● La situation géographique du Maroc, à la fois comme pays méditerranéen,
atlantique et africain, très proche de l’Europe et à mi-parcours entre
l’Amérique et l’Asie, lui confère une position de carrefour et de jonction
● La solidité du système financier et l’existence de grands groupes privés et
publics.
● La position privilégiée du pays grâce à son statut avancé avec l’Union
Européenne.
Les faiblesses :
Les contraintes financières
Besoins commerciaux et financiers externes Beaucoup d'argent. Le Maroc,
Cependant, ne bénéficie pas des rentes pétrolières Ce n'est pas non plus un
excédent commercial mondial. Sa balance commerciale est Déficit structurel, et
depuis plusieurs années, recettes touristiques et les envois des MRE ne
compensent plus ce manque. Solde du compte courant. Dans ce cas, le
financement en devises ne peut être selon les réserves et capacités accumulées
par le groupe d'investissement Dette sur les marchés internationaux.
Jusqu’à présent, les relations avec l’Afrique subsaharienne sont concentrées sur
l’Afrique francophone. L’élargissement de ces relations à l’Afrique anglophone,
qui justement abrite les grandes locomotives de l’économie africaine (l’Afrique
du Sud et le Nigéria) nécessite la maîtrise par les opérateurs économiques de la
langue anglaise et des cadres réglementaires hérités des traditions Anglo-
Saxonnes.
Les opportunités
Les besoins individuels et collectives
Les besoins individuels et collectifs ne sont que très faiblement couverts, l’Afrique
est encore, dans sa quasi-totalité, au premier stade de son développement.
Les menaces
Le caractère flou du cadre juridique des affaires de nombreux pays africains
Des risques peuvent provenir également de l’insécurité juridique des affaires, des
pratiques imprévisibles de modification de réglementation en particulier en matière
douanière, de la concurrence déloyale, du manque de transparence au niveau des
pratiques commerciales
Holding : Avec une part de 15% des IDE marocains, le secteur des holdings occupe la
3ème position. Plusieurs holdings comme Ynna Holding et la Société nationale
d'investissement (SNI), à travers sa filiale minière Managem, interviennent en Afrique.
En effet, Ynna Holding a pu réaliser un projet immobilier en Guinée Equatoriale
portant sur la construction de près de 500 logements de moyen standing, à la suite
d'une convention signée avec l'État en 2005. Le Groupe s'est également implanté en
Côte d'Ivoire par l'intermédiaire de sa filiale SNEP avec la création de la société Houda
Plastic en 1999, spécialisée dans la fabrication de tubes en PVC et polyéthylène. Sur la
même année, Ynna holding avait signé une convention avec l'Etat sénégalais relative à
la réalisation de 10 000 logements de moyen et haut standing Dans le cadre du projet
Costamin, Managem a conclu un accord de partenariat avec une société congolaise
pour le développement de deux permis à fort potentiel en cobalt et cuivre en
République Démocratique du Congo. Aussi, Managem a signé un accord avec la
société Searchgold portant sur l'acquisition à terme d'une participation de 63% dans la
filiale gabonaise de Searchgold concernant un programme d'exploration sur le
domaine aurifère de Bakoudou au Gabon. Aussi, elle a procédé à la constitution d'une
société anonyme au Gabon en 2007, détenue à 100% pour la mise en valeur du projet
Eteke (projet de développement visant la valorisation de l'or au Gabon dont le
potentiel est estimé à 15 tonnes d'or).
Le groupe ONA intervient par le biais de ses deux filiales Lesieur Cristal qui détient
36% dans le capital de la société tunisienne la Raffinerie Africaine et la compagnie
Optorg qui a créé une joint-venture avec la société sud-africaine Barloword
Equipment. La cimenterie demeure encore un secteur stimulant des entreprises
marocaines à investir à l'international. Dans ce cadre, LAFARGE-Maroc a réalisé, avec
le groupe grec TITAN, de grands investissements en Egypte.
CDG Développement est présente aussi à l'international à travers sa filiale qui lui a
généré 6 milliards de DH en 2007, fruit du travail de plus de 2.800 collaborateurs,
répartis dans 29 filiales et 28 participations
Par ailleurs, l'ONE a remporté un projet d'électrification durant 25 ans des zones
rurales au nord du Sénégal. La filiale a signé avec le gouvernement gabonais, le 13 mai
2010, une convention d'exploitation de la mine aurifère de Bakoudou, qui nécessite
un investissement de 32 millions de dollars. Pareil pour Le groupe ONA, à travers sa
filiale minière Managem, détient plusieurs gisements de minerais en Afrique (Guinée,
Mali, Burkina Faso et Niger).
HPS est active dans plus de soixante pays, travaillant pour des centres de traitement
de transactions électroniques desservant trois cents institutions financières. Présente
en Asie, notamment au Japon, c'est au Moyen-Orient que la PME réalise plus de 50 %
de son chiffre d'affaires, avec un premier bureau ouvert à Dubaï en 2003.
Le groupe CCGT a réalisé en Guinée, un projet d'aménagement d'un périmètre agricole
pour une enveloppe de 70 millions de dirhams. Au Sénégal, le groupe a remporté l'un
des plus grands chantiers publics du pays, à savoir, la construction d'une route de 230
kilomètres. Par ailleurs, l'ONEP a remporté en 2007 l'appel d'offres international pour
la gestion par affermage de la société nationale des eaux du Cameroun (SNEC).
La holding SANAM, à travers sa filiale UNIMER travaille depuis 2014 sur l'implantation
en Côte d'Ivoire d'un complexe de transformation et de valorisation de poisson
pélagique. La société exporte déjà ses produits au Sénégal, au Togo, en Guinée, au
Nigéria, au Niger, en République démocratique du Congo et en Afrique du Sud, 146
Après avoir mis la lumière sur la répartition sectorielle des IDE marocains en Afrique,
nous étudierons minutieusement leur ventilation géographique pour présenter in fine
un panorama régional de leur répartition sectorielle tout en faisant le point sur les
caractéristiques et potentialités inhérentes à chaque bloc régional.
Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique: L’Égypte
et la Côte-d’Ivoire arrivent en tête des pays récipiendaires des IDE marocains dans la
région, avec une part respective de 20% et de 19% des flux en moyenne sur la période
2003-2017, suivis du Mali (13%), et dans une moindre mesure du Burkina-Faso et du
Sénégal (7% chacun) et du Gabon (6%).
REGION AFRICAIN PAYS SECTEUR
Banque- phosphates-
Bénin
télécommunications- assurances
Afrique francophone
energie et mines- NTIC- industrie-
Burkina Faso
phosphates- télécommunications
17
présence des ide en Afrique: Ouvrage : Géopolitique des investissements marocains en Afrique
4 Chapitre 2 : Diagnostic, analyse des projets sur le plan
agriculture, financière et télécommunication (OCP, AWB,
IAM)
Les banques constituent un catalyseur essentiel dans l’accompagnement des clients
et investisseurs marocains. Attijariwafa Bank Africa fait partie des acteurs important
du paysage bancaire africain Ainsi que l’intervention de l’OCP dans l’Afrique à travers
plusieurs stratégie dans des différents secteurs et enfin le groupe MAROC TELECOM
(IAM) l'opérateur télécoms de référence et leader dans plusieurs pays africains
En 1968, la famille Kettani en devient un actionnaire majoritaire, avec pour chef de file
feu Moulay Ali Kettani, un personnage qui a marqué cette banque puisque Wafabank
était souvent appelé « la banque de Moulay Ali Kettani».
19
Activités d’AWB
A. Pôle Banque de Détail
a) La Banque de l'Entreprise offre à travers une entité dédiée au Financement de
l'investissement PME, une panoplie de produits et services adaptés aux opérateurs.
b) La Banque des Particuliers et des Professionnels s’imposent comme le leader sur
l'ensemble des segments du marché, que ce soit au niveau de la collecte des
ressources, de l'octroi des crédits ou de la distribution des produits de la
bancassurance.
c) La Banque des Marocains sans Frontières ne cesse de gagner de nouvelles parts de
marché grâce à la cohérence de sa stratégie commerciale et ses actions de proximité
en faveur de la clientèle cible.
19
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
B. Pôle Banque de Financement, des Marchés & d'Investissement et Filiales
Financières
a) La Banque de Financement se positionne comme l'interlocuteur privilégié de la
grande entreprise en matière de financement de projets.
b) La Banque de Détail à l'International est structurée autour d'un réseau de banques
locales basées dans les pays du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne, notamment
Attijari bank Tunisie et Attijari bank Sénégal.
c) La Banque des Marchés et d'Investissement favorise les synergies entre les
différentes lignes de métiers.
d) L'entité « Capital Market» se distingue par une parfaite maîtrise des métiers liés au
change, produits dérivés, Trading, structuration des prêts et syndication de
placement.
e) L'activité«< Custody » constitue l'autre activité-phare de la Banque des Marchés et
d'investissement pour laquelle Attijariwafa bank détient 36% de part de marché à fin
juin 2012
f) Wafa Gestion occupe une position historique de leader de la gestion d'actifs pour
compte de tiers au Maroc, aussi bien par les encours sous gestion, que par son
approche multi-expertise. Wafa Gestion propose un large éventail d'OPCVM (plus de
75 Sicav et Fep), répondant aux besoins de tous les segments de clientèle
(investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers) et couvrant tous les horizons
de placement ainsi que toutes les classes d'actifs (monétaire, obligataire, actions et
matières premières).
g) Le Corporate Finance qui relève d' Attijari Finance Corp, affiche de bonnes
performances en matière de conseil en fusion- acquisition.
h) Attijari Intermédiation se distingue par la réactivité commerciale de ses équipes qui
est à l'origine d'une part de marché de 30% sur le marché central de la Bourse de
Casablanca. De son côté, Attijari Invest, entité spécialisée dans le capital
investissement, a créé trois fonds sectoriels et un fonds régional.
i) Les Services Financiers Spécialisés offrent à la clientèle du Groupe Attijariwafa bank
une gamme complète de produits et services, grâce à un effort d'innovation continu et
au professionnalisme de leurs équipes respectives. Ces services financiers sont assurés
par sept filiales leaders dans leurs métiers respectifs :
Wafa Assurance
Wafa Assurance a pour vocation première de concevoir, d'élaborer, de distribuer et de
gérer tous types de contrats assurance de personnes, assurance dommages,
prévoyance. Innovant sans cesse pour offrir des produits et services de qualité, Wafa
Assurance a su s'imposer en tant que leader du marché de l'assurance au Maroc en
mobilisant l'ensemble de ses ressources afin de répondre au mieux aux
préoccupations et aux attentes de sa clientèle. Wafa Assurance est membre de l'INI
(International Network Insurance), réseau fondé en 1975 par 80 des plus grands
assureurs de 100 pays, en tant que que « producing member »
afin d'offrir des solutions d'assurance intégrées aux entreprises marocaines
qui s'internationalisent.
Wafasalaf
Wafasalaf propose à sa clientèle une large gamme de crédits à la consommation
destinée aux salariés d'entreprises prêts personnels, crédits renouvelables, cartes de
crédit, crédits automobiles, location avec option d’achat , etc…. Wafasalaf s'affirme
ainsi comme l'acteur incontournable du secteur du crédit à la consommation, en
maintenant son leadership sur tous les marchés : prêt personnel, automobile et
équipement de la maison.
Wafa immobilier
Wafacash est une filiale spécialisée dans les services financiers du groupe Attijariwafa
bank. Créée en 1991, Wafacash est aujourd'hui le leader au Maroc sur le marché des
transferts d'argent internationaux. Répondant au mieux aux exigences et aux besoins
de ses clients, particuliers et entreprises, Wafacash offre des services toujours plus
innovants. Wafacash dispose d'un large réseau de 964 agences dédiées à travers le
Royaume à fin décembre 2012 (dont 740 réseaux partenaires et 224 réseaux propres)
et est partenaire aujourd'hui des plus grands opérateurs internationaux de paiement
et de transfert d'argent notamment Western Union et MoneyGram.
Wafabail
Filiale du groupe Attijariwafa bank, Wafa Bail est une structure spécialisée dans le
crédit-bail. Quel que soit le besoin en termes de financement de biens mobiliers ou
immobiliers, Wafabail propose des solutions adaptées aux attentes de sa clientèle.
Wafa LLD
Wafa LLD propose la Location Longue Durée, un service qui consiste à mettre à
disposition du client un ou plusieurs véhicules neufs, selon des modalités convenues à
l'avance. Wata LLD s'adresse à l'ensemble des Grandes Entreprises et PME structurées
et propose une offre sur-mesure.
Attijari Factoring
Attijari Factoring propose à sa clientèle une technique de gestion et de financement à
travers laquelle elle s'engage par contrat à couvrir le risque d'impayés de leurs clients
marocains et étrangers, prendre en charge la gestion des comptes clients et le
recouvrement des créances et assurer le financement des factures.
Attijari Intermédiation
Attijari Intermédiation propose à sa clientèle une large gamme de services permettant
de réaliser des opérations de trading et de courtage en actions cotées dans les
meilleures conditions de sécurité.
19
l’ensemble des stratégies d’internationalisation d’AWB en afrique
En 2005, le groupe procède à l'acquisition de 54% de la Banque du Sud en Tunisie. Et
ce, en consortium avec Attijariwafa bank et Grupo Santander, donnant ainsi naissance
à Attijaribank Tunisie,
En juillet 2006, Attijariwafa bank a développé un greenfield au Sénégal et a procédé à
l'ouverture de 4 agences à Dakar, marquant ainsi la première étape d'un vaste projet
d'implantation du Groupe en Afrique subsaharienne
En 2007 le groupe acquiert 67% de la banque Sénégalo Tunisienne, suivie par la fusion
avec Attijariwafa bank Sénégal.
19
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
En 2008 AWB procède d'abord à l'acquisition de 79 % de CBAO Sénégal bank, suivie
d'une opération d'acquisition de 51% de la Banque Internationale du Mali et enfin la
fusion entre Attijariwafa bank Sénégal et CBAO.
En 2009, AWB a procédé à l'acquisition du Crédit du Congo et de l'Union Gabonaise de
Banque ainsi que l'acquisition de la Société Ivoirienne de Banque et du Crédit du
Sénégal.
Dans la même année,
En 2009, Attijariwafa bank, accompagnée par son actionnaire de référence SNI, a
acquis 51,0% du capital de la Banque Internationale pour le Mali (BIM) dans le cadre
de sa privatisation. La banque a également procédé à l'inauguration d'un bureau de
représentation à Tripoli.
En décembre 2009, le Groupe a finalisé l'acquisition de 95% du Crédit du Sénégal,
58,7% de l'Union Gabonaise de Banque, 91% du Crédit du Congo et de 51% de la
Société Ivoirienne de Banque.
Décembre 2010 est la date du lancement effectif des activités au Burkina Faso
En 2011, le groupe Attijariwafa bank procède à l'acquisition de 51 % de la Société
Commerciale de Banque Cameroun et la prise de contrôle de 80% de BNP Paribas
Mauritanie
En 2013, le groupe bancaire acquiert 55% du capital de BIA Congo tout en procédant à
l'ouverture de la succursale CHAO Niger. Attijariwafa bank a intégré dans le périmètre
de consolidation la Banque Internationale pour l'Afrique (Togo) suite à l'acquisition de
55,0% de son capital
En septembre 2015, Attijariwafa bank a finalisé l'acquisition de 39% du capital de la
Société Ivoirienne de la Banque (SIB) détenus par l'Etat de la Côte d'Ivoire, Attijariwafa
bank a ainsi porté sa participation dans le capital de la SIB à 90% à la suite de cette
opération dont 12% destinés à être introduits en bourse et 3% cédés au personnel de
la filiale (détention à terme par Attijariwafa bank de 75% du capital de la SIB).
Attijariwafa bank a également renforcé sa participation dans le capital de CBAO
(Sénégal)
pour la ramener à 83% (contre une participation de 52% précédemment).. Au cours du
4 eme trimestre 2016, Attijariwafa bank a également signé un protocole d'accord
portant sur l'acquisition d'une participation majoritaire dans le capital de la
Cogebanque au Rwanda.
En novembre 2016, la banque établit un accord de coopération avec la Commercial
Bank of Ethiopia pour confirmer son implantation dans le secteur économique et
financier africain et créer une plateforme de facilitation des affaires pour les
entreprises éthiopiennes, marocaines et africaines ». Un accord similaire est signé peu
de temps après avec la BNO de Madagascar.
En mai 2017, la direction du groupe annonce avoir finalisé l'acquisition de 100 % du
capital de la banque égyptienne Barclays Bank Egypt.
En décembre 2017, Le groupe Attijariwafa bank s'allie au conglomérat japonais
Sumitomo Corporation pour le développement de projets en Afrique.
20Résultats d’internationalisation d’AWB
Au titre des neuf premiers mois de l'année 2017, les résultats d'AWB sont affichés
comme suite
le produit net bancaire s'élève à 16,2 milliards de dirhams en accroissement de 1%
porté par l'ensemble des compartiments: marge d'intérêt (9,4%), marge sur
commissions (6,9%) et résultat des activité de marché (18,9 %)
Le résultat net consolidé ressort à 5 milliards de dirhams en hausse de 20,2%,
bénéficiant notamment de la baisse du coût du risque.Le résultat net part du groupe
s'améliore quant à lui de 15,8% par rapport à 13,8% en 2016
La solidité financière se renforce à travers la hausse de 16,7% des fonds propres à 49,4
milliards de dirhams et la rentabilité financière s'améliore et s'établit à 15%, AWB au
Maroc a connu une croissance de 17,7%.
20
Mémoire : l’internationalisation des banques marocaines en afrique
–––
4.2 Section 2: stratégie et résultat d’internationalisation d’ OCP en AFRIQUE
Qui est le Groupe OCP ?
Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui
fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes.
Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de 5,9 milliards de dollars en 2020, il
est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés.
Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialités, adaptés pour
enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la
planète de manière économique et durable.
21
1. HISTORIQUE
Depuis sa création il y a maintenant plus d'un siècle, le Groupe OCP a connu une
transformation continue, pour devenir aujourd’hui le leader mondial de la production
de phosphate et de ses dérivés.
OCP a été créé en 1920 en tant que Office Chérifien des Phosphates. Nous avons
démarré notre activité avec l’exploitation d’une première mine à Khouribga. Nos
activités s’étendent aujourd’hui sur cinq continents et nous travaillons tout au long de
la chaîne de valeur des phosphates que ce soit dans l’extraction minière, la
transformation industrielle ou encore l’éducation et le développement de
communautés.
En Afrique, le secteur agricole est au cœur des économies Avec une contribution à
hauteur de 30% du PIB et 55% de la population active dans l'agriculture le secteur
revêt une importance capitale pour le développement socioéconomique du continent
L'agriculture africaine dispose d'atouts considérables.
OCP est constamment à la recherche de nouvelles solutions afin de relever les défis
de notre industrie et de l’agriculture mondiale. Afin d’encourager l’innovation à tous
les niveaux au sein du Groupe OCP que ce soit à travers des initiatives menées par nos
collaborateurs, d’une R&D poussée, d’initiatives de start-ups, de partenariats ou
encore dans les domaines de l’éducation et du développement de compétences. Il
s’agit là d’une philosophie qui cherche à ouvrir la voie à de nouvelles opportunités et à
des initiatives permettant de concrétiser notre vision pour un avenir durable.
Secteur Énergétique
Aujourd'hui, 86% des besoins énergétiques du Groupe OCP sont couverts par l'énergie
verte. Notre programme énergétique nous aidera à atteindre une énergie 100% verte
d'ici 2028.
la mise en place un système sur nos Plateformes de traitement pour une gestion plus
efficiente de l'énergie qui tient compte, en temps réel, des besoins de chaque unité.
Un procédé qui offre une automatisation énergétique intelligente. Prenons également
en compte l'efficacité énergétique lors de la phase de conception des projets
industriels afin d'optimiser le bilan énergétique des unités de production.
Le groupe OCP (office chérifien des phosphates) est totalement engagé dans le
continent africain. La contribution de sa filiale OCP AFRICA dans le développement
d’une agriculture structurée, performante et durable dans le continent noir est à
l’image des projets réussis engagés dans plus de 15 pays de ce même continent à fort
potentiel agricole. Transformer, adapter, sensibiliser et fournir les bons engrais sont
les maîtres mots de toute la vision du groupe en Afrique.
La stratégie déployée par OCP en soutien à l’agri - culture durable sur le continent
africain se décline en trois actions majeures :
Comprendre : Pour mieux comprendre le marché africain, faire face aux défis
existants et révéler les opportunités d’agriculture durable en Afrique, OCP a continué
d’approfondir les analyses terrain pour mieux répondre aux spécificités de chaque
pays, et cela en partenariat avec les distributeurs locaux, les agences
gouvernementales et centres de recherche agronomiques de ces pays.
S’engager : OCP dédie des volumes de production spécifiques à l’Afrique dans le but
de soutenir l’agriculture africaine. Un tel engagement permet de garantir la
disponibilité d’une offre adéquate d’engrais sur le continent.
Innover : OCP conçoit et commercialise des produits innovants et adaptés aux besoins
spécifiques des cultures et des sols. Les Performance Phosphate Products «PPP», en
sont la parfaite illustration.
Agribooster : La filiale Afrique du Groupe OCP, « OCP Africa » a lancé, à Nasia, dans le
Nord-Est du Ghana, son programme « Agribooster », un package de produits et
services visant à améliorer le rendement des agriculteurs , de la fourniture d’intrants
jusqu’à la mise en relation avec le marché, à savoir les industriels et les
consommateurs ce dernier vise également à contribuer à stimuler la production
alimentaire dans le pays et à autonomiser plus de 70.000 petits exploitants produisant
du maïs, du riz, du soja et des haricots, (a indiqué Samuel Oduro-Asare, Country
Manager à OCP Africa Ghana.)
OCP School Lab : OCP School Lab campagne, l’école itinérante de formation aux
bonnes pratiques agricoles a été déployée dans la région d’Ashanti, GHANA , vise à
soutenir les petits agriculteurs ghanéens à travers la fourniture des analyses de sol et
des recommandations pour l’application d’engrais répondant aux besoins du sol et des
cultures. L’initiative aide ainsi les agriculteurs à améliorer leur productivité en leur
proposant un large éventail de services allant des démonstrations et des sessions de
formation interactives sur les bonnes pratiques agricoles aux conseils en agronomie.
Durant le premier semestre de lancement , 22.325 agriculteurs ont été touchés par la
campagne OCP School Lab dans le pays. Le dispositif, constitué de 2 laboratoires
itinérants, a sillonné les régions de l’Est et du Haut-Est du Ghana avec une couverture
de 150 communautés. Pour la seconde moitié de l’année, l’objectif du dispositif est
d’atteindre 30.000 nouveaux bénéficiaires dans les régions d’Ashanti et du Haut-
Ouest. Ainsi, 3 unités itinérantes vont parcourir 160 communautés durant cette
tournée d’OCP School Lab. Depuis 2016, plus de 270.000 agriculteurs ont bénéficié
des laboratoires scolaires d’OCP Africa dans huit pays africains, à savoir le Ghana, le
Nigeria, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Burkina Faso, la Tanzanie et le Sénégal.
Pour L’OCP :
Pour l’Afrique :
OCP Africa, filiale du Groupe OCP, s'appuiera sur ce financement à hauteur de 100
millions de dollars US, pour renforcer sa chaîne logistique et améliorer la disponibilité
d'engrais adaptés aux sols et aux cultures locales en Côte d'Ivoire, en Éthiopie, au
Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie.
Switch digital :
Maroc Telecom est organisé enDirections Générales autour de ses métiers et services.
A ces structures s’ajoutent les directions chargées des Ressources humaines, du
Développement à l’international, de la Veille et du suivi stratégique des filiales, de la
Communication, Sponsoring et Événementiel, de la Qualité et Sécurité de l’information
et du Contrôle général
22 Historique:
-2006 Acquisition par Etisalat des 53% détenus par Vivendi dans le capital de Maroc
Telecom (mai) Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des
télécommunications au Mali (juillet) Acquisition de 51% de Gabon Télécom SA,
l’opérateur historique des télécommunications au Gabon (février) Acquisition de 51%
d’Onatel, l’opérateur historique des télécommunications au Burkina Faso (décembre)
22
http://www.iam.ma/Lists/Publication/Attachments/97/Rapport_Activite_Developpement_Durable_2019.pdf
-2007 Acquisition de 51% de Sotelma, l’opérateur historique des télécommunications
au Mali (juillet)
-2014 Acquisition par Etisalat des 53% détenus par Vivendi dans le capital de Maroc
Telecom (mai)
-2019 Acquisition de Tigo Tchad. Cession de 8 % des parts de l’Etat dans le capital de
Maroc Telecom. Liquidation de la filiale Prestige Telecom.
Parc Mobile
Le support client mobile ne peut se faire que via un appel à un numéro spécial et non
grâce à un formulaire de contact.14
Internet ADSL
23
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc_Telecom#Activit%C3%A9s
Téléphonie fixe filaire
24Stratégie d’internationalisation
Les pays dans lesquels évolue le groupe Maroc Telecom bénéficient d'une croissance
économique porteuse, tant au Maroc qu'en Afrique subsaharienne. Maroc Telecom
entend bénéficier des opportunités qu'offrent les marchés sur lesquels il opère et
poursuivre ses 4 grands objectifs principaux : le renforcement de son leadership au
Maroc ; la maximisation de la croissance de ses filiales en Afrique subsaharienne ; la
recherche de nouvelles opportunités de croissance externe sur des marchés à fort
potentiel et la différentiation par la qualité de service, soutenue par de très forts
investissements et la poursuite d'une politique constante d'innovation.
La stratégie de Maroc Telecom s'articule ainsi autour des principales orientations
suivantes :
Stimuler les usages Voix, Data et des services à valeur ajoutée Mobile grâce à des
offres innovantes, répondant à tous les besoins de sa clientèle, à des prix compétitifs.
● Soutenir la croissance du parc Fixe en développant des offres groupées Voix-Data
attractives et en enrichissant continuellement les offres.
● Développer la pénétration de l'Internet Très Haut débit.
● Capitaliser sur ses marques et faire de Maroc Telecom une entreprise de
référence en matière de service clients.
● S'appuyer sur une infrastructure de réseaux Fixe et Mobile, de haut et de très
haut débit, conforme aux standards technologiques les plus récents.
● Maintenir une gestion financière rigoureuse et une structure financière solide.
● Faire du développement international un relais de croissance.
● Confirmer sa politique de RSE à travers des actions humanitaires, culturelles,
sportives et de protection de l'environnement
24
https://www.iam.ma/groupe-maroc-telecom/nous-connaitre/gouvernance-et-dates-cles/Strat%C3%A9gie.aspx
25les filiales /Résultat de l’internationalisation de iam :
Le Groupe s’est fixé pour objectif d’être un opérateur de référence dans l’ensemble des
pays où il opère et de contribuer à y diffuser largement les Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication (NTIC) en faisant de la lutte pour la réduction de
la fracture numérique en Afrique l’une de ses priorités.
Mais le Groupe n’est pas un nouveau venu en terres subsahariennes. En effet, cela fait
plus de 15 années qu’il y opère en élargissant ses espaces d’activités.
Et c’est depuis 2015 que le Groupe Maroc Telecom participe activement au dynamisme
du secteur des télécommunications dans 10 pays africains où il est présent : Maroc,
Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République
Centrafricaine et Togo.
25
https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
Un investisseur émérite
Plus que tout autre opérateur économique et notamment dans le secteur stratégique
des télécommunications, le Groupe Maroc Telecom perçoit parfaitement que
l’investissement est la clé de voûte de sa démarche.
Ainsi, entre 2007 et 2016, soit sur les dix dernières années, Maroc Telecom a investi près
de 61,5 milliards de dirhams dans la modernisation des infrastructures et l’amélioration
de la qualité de service, (QoS), dont près de 20 milliards de dirhams en Afrique.
Ces investissements ont permis aux filiales de moderniser leurs réseaux, d’augmenter
la bande passante internet et développer des services innovants pour accompagner le
développement des pays. Les filiales travaillent également sur des programmes
ambitieux pour couvrir les zones reculées et assurer un accès aux services des
télécommunications pour toute la population.
26
https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
Conclusion de la deuxième partie
Articles et Ouvrages :
Mémoires et thèses :
• http://bibliotheque.pssfp.net/livres/L_IMPACT_DES_INVESTISSE
MENTS_DIRECTS_ETRANGERS_SUR_LES_ECONOMIES_EN_DEVEL
OPPEMENT.pdf
• https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00083720/document
• https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866
/303/a1.1g1026.pdf?sequence=1&isAllowed=y
• https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/maroc-afrique-les-
echanges-commerciaux-en-chiffres/
• https://www.finances.gov.ma/Maliya%20tawassol/almaliya66.p
df
• https://www.latribune.fr/opinions/blogs/euromed/pourquoi-le-
maroc-mise-sur-l-afrique-avec-une-politique-du-spectre-
complet-507077.html
• https://www.ocpafrica.com/en
• https://www.ocpgroup.ma/fr/investisseurs
• http://www.iam.ma/Lists/Publication/Attachments/97/Rapport
_Activite_Developpement_Durable_2019.pdf
• https://www.iam.ma/groupe-maroc-telecom/nous-
connaitre/gouvernance-et-dates-cles/filiales-
participations/filiales-participations.aspx
• https://fnh.ma/article/bourse-finances/maroc-telecom-
resultats-portes-par-linternational
• https://www.menara.ma/fr/article/r%C3%A9sultats-maroc-
telecom-croissance-et-internationalisation
• https://lnt.ma/maroc-telecom-pertinence-dune-strategie/
• https://www.ammc.ma/sites/default/files/OCP_S1_21_0.pdf
• https://maroc-diplomatique.net/la-contribution-de-locp-dans-
la-cooperation/
Abréviations et acronymes :
Dédicace ................................................................................................................................................................ 1
Remerciements...................................................................................................................................................... 2
Résumé.................................................................................................................................................................. 3
Abstract ................................................................................................................................................................. 3
Sommaire .............................................................................................................................................................. 4
Problématique ....................................................................................................................................................... 6
.............................................................................................................................................................................. 9
Introduction......................................................................................................................................................... 26
4 Chapitre 2 : Diagnostic, analyse des projets sur le plan agriculture, financière et télécommunication (OCP,
AWB, IAM) ........................................................................................................................................................... 42
4.1 Section 1 : stratégie et résultat d’internationalisation d’AWB en Afrique............................................... 42
4.2 Section 2: stratégie et résultat d’internationalisation d’ OCP en AFRIQUE ............................................. 52
4.3 Section 3: Stratégie et résultat d’internationalisation d’ IAM en AFRIQUE: ............................................ 62
Conclusion générale............................................................................................................................................. 68