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En premier lieu, je souhaite remercier vivement toutes les personnes qui ont
contribué à la réalisation de ce mémoire ainsi que celles qui m'ont encouragé tout au long
de mon cursus universitaire au sein de l'université CADI AYYAD.
J'exprime aussi ma gratitude et tout mon respect à mes parents, qui m'ont toujours
encouragé dans la poursuite de mes études, pour leur aide et leur soutien moral qui m'a été
très précieux.
Adil abousaid
Je tiens aussi à remercier ma chère famille, surtout mes parent qu'ils m'ont toujours
encouragé moralement et matériellement. Enfin, j'adresse mes plus sincère remerciement à
tous mes proches et amis, qui est m’ont toujours soutenue et encouragée au cœur de la
réalisation de ce mémoire.
BRAHIM ESSROUT
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SIGLES ET ABREVIATIONS :
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Introduction générale :
Le mande est composer de pays très différent, certains sont très riche, et d’autre sont
très pauvres. L’étude de la croissance consiste à recherche les causes qui vont faire croit la
production de bien et service d’un pays a long terme. Les économistes définissent souvent la
croissance économique comme l’augmentation continue de volume de la production de bien
et de service sur la période donnée.
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Chapitre1. la croissance exogène
Depuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance occupe l’esprit de
nombreux économistes. Illimitée, limitée, instable…
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Harrod-Domar et vise à faire ressortir le caractère instable de la croissance économique et la
nécessité de l’intervention étatique.
Le point de départ de Domar (1946) est considéré que l’investissement exerce une double
influence sur l’économie du côté de la demande (et à court terme), la variation de
l’investissement détermine via le principe du multiplicateur keynésien. (∆I→Y→R→C→S) le
niveau de revenu et de la demande globale. L’effet revenu associé à une augmentation de
l’investissement ∆I est égale à ∆I [1/(1 − 𝑐)] c’est-à-dire s= (1-c) sachant que c et s
représente respectivement les proportions marginale à consommer et à l’épargner.
∆I : la variation de l’investissement
I : l’investissement
S : l’épargne
Alors que DOMAR met en évidence la nécessité pour le capital et la production de croitre a
un taux constant, HARROD va montrer que la croissance est par nature instable.
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nature de ce qui constitue la variable rapport entre les facteurs de production (K et L) et la
production globale.
On a Y=F(K.L)
L : représente le travail
Equation Y=F(K.L) présente une catégorie spéciale de fonction de production simple. Elle
représente la production par des isoquants, c’est-à-dire par les combinaisons des intrants
(capitale et le travail dans ce cas) qui produisent des quantités de production.
Y=K/V
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V : est un constant dans cette équation réserves de capital sont multipliées par le chiffre fixe
1/V pour calculer la production globale.
Le coefficient de capital étant un paramètre très important dans ce modèle il s’agit d’un ratio
mesurant la productivité du capital ou de l’investissement.
Dans le modèle Harrod-Domar comme le coefficient de capital est par hypothèse constant,
le coefficient de capital moyenne est égal au coefficient d’accroissement marginal du capital
et du produit.
Les analystes de l’économie peuvent exploiter ce cadre pour prévoir la croissance ou pour
calculer le montant d’épargne requis pour atteindre un taux de croissance pris pour objectif.la
première étape consiste à tenter d’évaluer le coefficient d’accroissement marginal du capital
et de la production.
Le modèle peut être exact d’une année sur l’autre. En termes généraux, en l’absence de
chocs économique grave (comme une sécheresse, une crise financière ou des changements
importants dans les prix à l’exportation ou l’importation), il peut raisonnablement évaluera
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très court terme. Le taux de croissance escomptés dans la majorité des pays, l’accent qu’il met
sur le rôle stratégique de l’épargne constitue une autre force. Le modèle Hrood-Domar montre
clairement que l’épargne est indispensable à la croissance progressive du revenu.
Le modèle doit peut être ses limitation essentielles aux hypothèse rigide qu’il adopte sur
les ratio fixe capital/production et travail/production qui implique uns souplesse extrêmement
réduit de l’économie sur la durée pour garder ces ratio constant. Il faut que le capital, le travail
et la production progressent tous exactement au même rythme dont la concrétisation est
hautement improbable dans les économies réelle pour voir pourquoi ces taux de croissance
doivent tous être les même considérons le taux d’augmentation du capital.
Dernière faiblesse du modèle Harrod-Domar, évolutions technique n’y joue aucun rôle
stratégique dans la croissance et le développement à long terme contribuant à l’accroissement
de productivité des facteurs de production.
Ce modèle ouvre des perspectives utiles, mais ne nous emmène par très loin, l’hypothèse
du coefficient fixe le prive de souplesse et n’appréhende par l’aptitude des firmes du monde
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réel à modifier la composition des intrants dans le processus de production, ce modèle peut
être raisonnablement exacte d’une année à l’autre (en l’absence de chocs)
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1.2.2) Equation de base du modèle de Solow
Le moyen le plus facile d’appréhender le modèle de SOLOW est d’exprimer toutes les
variables stratégiques par travailleur (production et capital par travailleur, par exemple).à cette
fin, nous divisons les deux termes de la fonction de production Y=F (K, L) par L, si bien
qu’elle prend la forme suivante :
Y/L=F (K/L, 1)
L’équation montre que la production par travailleur constitue une fonction du capital par
travailleur.si nous utilisons des minuscules pour représenter des quantités calculées par
travailleur ; y est la production par travailleur (c’est-à-dire que y=Y/L) et K est le capital par
travailleur (K=K/L).cela nous donne la première équation du modèle de SOLOW ; dans
laquelle on peut écrire simplement la fonction de production comme :
Y=f(k)
La première équation du modèle de Solow nous indique que le capital par travailleur
joue un rôle fondamental dans le processus de croissance. A son tour ; la deuxième équation
met l’accent sur les facteurs déterminants des changements de capital par travailleur. On peut
la dériver de l’équation et elle montre que l’accumulation de capital dépend de l’épargne ; du
taux de croissance de la population active et de la dépréciation.
K=sy-(n+d) K
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Y
Y=f(K)
Il s’agit l’a d'une équation extrêmement importante ; dont nous devons ; par
conséquent ; comprendre la signification exacte. Elle stipule que le changement du
capital par travailleur ∆k est détermine par trois facteurs :
∆k se relie de manière positive à l’épargne par travailleur. Comme s est le taux
d’épargne et y, le revenu (ou la production) par travailleur ; s’y est égale à l’épargne
par travailleur. L’augmentation de cette épargne s’accompagne de l’accroissement de
l’investissement par travailleur et des réserves de capital par travailleur (K).
∆k entretient un rapport négatif avec l’évolution démographique .c’est ce que montre
la variable –nk chaque année, du fait de l’essor démographique et de celui de la
population active, on compte nL nouveau travailleur. en l’absence de nouvel
investissement, l’augmentation de la population active se traduirait par une chute du
capital par travailleur(K).l’équations ∆k=sy-(n+d) k établi que le capital par travailleur
baisse précisément de nk.
La dépréciation réduit les réserves de capital. chaque année, la simple dépréciation
entraine une chute de la masse de capital par travailleur du manant –dk.
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Nous pouvons résumer les deux équations fondamentales du modèle de SOLOW de la
manière suivons.la première (y=f(k)) se borne établir que la production par travailleur.la
deuxième ∆k=sy-(n+d) k, indique que l’évolution du capital par travailleur dépend de
l’épargne, du rythme de la croissance démographique et de la dépréciation. C’est dire que,
comme dans le modèle Harrod-Domar L’épargne joue un rôle central dans modèle de Solow.
Cependant ; le rapport entre l’épargne et la croissance n’est pas linéaire, en raison des
rendements décroissants du c capital dans la fonction de production .En outre, le modèle de
SOLOW introduit un rôle pour le taux de croissance démographique et permet, dans le
processus de croissance, une substitution entre le capital et le travail.
Le modèle de croissance de Solow donne à penser que les taux de croissance différent entre
les pays pour deux raisons principales :
Deux pays justifiant du même niveau courant de revenu peuvent connaitre des taux de
croissance différents si l’un possédé, à l’état stationnaire, un niveau de revenu
supérieur à l’autre. dans la mesure où deux pays dotés du même niveau actuel de
revenu ont des fonctions de production globales.des taux d’épargne, des taux de
croissance démographique ou des taux d’évaluation technique différents, leurs niveau
de revenu. à l’état stationnaire, se distingueront, de même que leurs taux de croissance
pendant la transition vers leurs états stationnaires respectifs.
Deux pays ayant, à l’état stationnaire, le même niveau à long terme de revenu peuvent
avoir des taux de croissance différents, s’ils se trouvent à des points différents dans la
transition vers l’état stationnaire .considérons, par exemple deux pays identique à tous
égards, si ce n’est que l’un jouit d’un taux d’épargne supérieur à l’autre et, de ce fait,
enregistre au début un niveau de revenu supérieure à l’état stationnaire. le pays doté du
taux d’épargne plus élevé à l’état stationnaire possède un niveau plus élevé de
production par travailleur, mais l’un et l’autre progressent au taux n.si le pays dont le
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taux d’épargne est plus, sont taux de croissance sera supérieur à celui de l’autre pays,
sont taux de croissance sera supérieur à de l’autre pays. Jusqu’à ce qu’il rattrape au
nouvel état stationnaire. Par suite, même si tout est identique dans les deux pays, leurs
taux de croissance peuvent différer pendent la transition vers l’état stationnaire, qui
peut prendre de nombreuses années.
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Le terme combiné T*L est parfois qualifié de montant des unités effectives. Il mesure à la
fois la quantité du travail et son efficacité dans le processus de production. Une augmentation
de T ou de L accroit la quantité du travail effectif et, par conséquent, la production globale.
SOLOW spécifié que l’évolution technique était exogène par apport au modelé, c’est-à-dire
qu’elle se définissait comme indépendant de la totalité des variables et des paramètres précis
dans le modèle. Il n’a pas expliqué exactement les modèles de concrétisation de l’évolution
technique ou la façon dont le processus de croissance lui-même pourrait l’affecter, mais,
quelle qu’en ait été l’origine, la nouvelle technique à clairement renforcé la capacité des
facteurs de production à accroitre celle-ci. En ce sens, l’évolution technique a été qualifiée de
« manne tombée du ciel » dans le modèle de Solow.
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forme précise de la fonction de production et le niveau, à l’état stationnaire de la production
par travailleur, par suite, le modèle nous aide à braquer le projecteur sur ces influences plus
fondamentales qui s’exercent sur l’état stationnaire et le taux de croissance. Mais il ne permet
pas d’appréhender totalement les voies précises par lesquelles ces facteurs influent sur la
production et la croissance.
Comme tous les modèles, celui de Solow pâtit de certains insuffisant importantes. L’une
d’elles que l’on a souligné est l’absence d’aperçu directe sur les facteurs fondamentaux
influant sur l’état stationnaire, le modèle n’éclaire pas le rôle joué, parmi des secteurs variées
(agriculture et industrie par exemple) par l’affectation du capital et du travail, dont l’influence
sur la productivité peut être majeure. Toutes les économies produisent un ensemble de bien et
de service différent dont chacun exploite des combinaisons de capital et de travail spécifique
et possède des productivités et des potentiel de croissance distincts.
Enfin le modèle de Solow prend pour acquis le taux d’épargne, la croissance de l’offre
de travail, le niveau de compétence de la population active et le rythme de nous en apprennent
peu sur les facteurs déterminants sous-jacents de ces paramétré et sur les modalités de leur
évolution pendant le processus de développement.
Conclusion :
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et de la croissance de la productivité, et, en tant que modèle mono sectoriel, il ne traite pas du
problème de l’affectation des ressources dans les secteurs.
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Chapitre2. la croissance endogène
Les théories de la croissance endogène considèrent la croissance comme un phénomène
èconomique.la croissance résulte d’investissement effectué par des agents motivés par le gain.
Le taux de croissance de l’économie est déterminé par les comportements des agents et
parades variables macroèconomique.ces différentes façon de présenter la croissance endogène
soulignent la rupture qu’opèrent les nouveaux modèles par rapport à la théorie néo-classique
de la croissance.
La croissance endogène est une théorie évoquée par l’économiste Paul Romer ; et qui
démontre comment des facteurs endogènes (internes) peuvent amener la croissance. Elle
expliquée progrès économique par la technologies et approfondit l’analyse de ce progrès
par les politiques que le gouvernement peut mener en matière de recherche et de
développement ainsi que les aides et subvention apportée par l’Etat.
La représentation de la croissance qui offre Solow à la suite des classiques, peut être
résumée de la façon suivant.
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Pour illustrer le concept de croissance endogène, nous partons d’une fonction de production
particulièrement simple.
Y=AK
Δ K=sy-Ϩk
Selon cette équation. La variation des stocks de capital Δk est égale à l’investissement sy
diminue de l’amortissement Ϩk en combinant l’équation y=AK et Δk=sy-Ϩk
ΔY/Y= ΔK/K
La théorie de la croissance endogène n’en est bien entendu pas restée au modèle Y=AK.
Le modèle Y=AK sa caractéristique la plus important est que l’économie qu’il décrit est dotée
de rendement c constants.
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Le modèle progresse donc insensiblement sur la voie qui tente identifier, au sien d’une
société, la décision qui déterminent le rythme du progrès technologique.
Le PIB repose sur un ensemble de conventions. Il opère des choix sur ce qui compte et sur la
manière de le compter. Il mesure ce qui est produit, pendant une période donnée par du
travail rémunéré. Cette convention traduit un double consentement : en comptabilisant la
production marchande à son prix de marche.
Le PIB exprime le consentement des individus à payer pour obtenir les biens et les services,
en intégrant des dépenses publiques, sur la base de leur cout de production, il reflète
également les choix collectifs d une société donnée. Par son mode de calcul, le PIB rend de
grands services, il permet de somme les valeurs ajoutées de tout les secteurs institutionnelle
sur un territoire donné. Il est ainsi possible de savoir comment la richesse est crée, utilisé et
répartirai. Le PIB, en tant que outil de la notabilité national et donc un bon moyenne de
comprendre le fonctionnement d’une économie et de conduire politique économique.
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Capital public
-infrastructure.
-recherche fondamental.
INVESTISSEMENT
Capital humain
Capital techniques
Capital physique
-technologies
-qualification
-innovation
-scolarisation -équipements
-santé -organisation de la production
Le capital technologique est utilise dans la théorie de la croissance endogène, il fait partie des
capitaux nécessaires a la croissance économique. Cette théorie repose sur l’analyse de la
condition économique qui favorise le changement technique. Chaque changement proviens
d’une idée mise en forme et testée.
Cependant, entre l’émergence d’une idée nouvelle et sa mise en œuvre concrète, il peut y
avoir un très long chemin qui nécessite le concoure de plusieurs personne. Bref des couts de
mise au point qui peuvent être très élevés. En revanche, une fois ces étapes franchies, si l’idée
est acceptée, le produit qui en résulte peut être multiplié avec un cout bien moindre. Le propre
de l’idée qui provoque des changements techniques, est qui un fois les plâtre essuyés, elles
donnent naissance à des rendements croissant. Si bien que pour celui qui s’est efforcé de
transforme l’idée en produit, le risque existe que des conçurent en profitent et que lui ne
récupérer jamais sans investissement initial, alors que ces concurrent s’enrichissent. Des
droits de propriétés intellectuelles limiteront ce risque.
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D’un point de vue économique, cette théorie porte Ettienne au cadre concurrentiel et permet
l’incorporation d’élément de concurrence imparfaite qui rend possibles l’apparition, de
produit nouveaux et de nouvelle idée.
Pour Romar, le changement technique sera d’autant plus intense que les innovateurs espérer
ont tiré un profile important. Le progrès technique n’est pas exogène, il est produit son niveau
de production dépendra de la rémunération attendue, c’est-à-dire des droits de propriété et des
rentes monopolistique. Si au travail et au capital utilisé on ajoute des idées nouvelles
génératrices des changements techniques, tout sera modifié. Car contrairement au capital dont
les rendements sont décroissant et au travail dont les rendements sont constant (si en effectuer
son cesse un investissement humain supplémentaire).
Les idées ont un rendement croissant : plus on s’appuie sur in stock d’idées important, plus on
aura de nouvelles idées. Chaque idée ouvre le champ à d’autres idées potentielles. Par
conséquent, on l’absence de progrès technique, le modèle de Solow s’applique à long terme,
la croissance ne dépend pas du taux d’investissement.
Le progrès existe, et est d’autant plus intense que le nombre de chercheur est élevé et le stock
de connaissance important. Le nombre de chercheur dépend de la capacité du système
économique alors offrir des rentes de monopole en cas de réussite. Ainsi pour ROMER, le
rythme de la croissance ne va pas en déclinant au fur et à mesure que l’on s’approche de l’état
régulière, comme les prétendait SOLOW. Il dépend des nombres, de la proportion et de la
productivité des chercheurs c’est-à-dire de la capacité des rendements croissants, de la
recherche à compenser les rendements décroissant de l’investissement matérielle.
La diffusion de la connaissance parmi des producteurs et les effets externe du capital humain
évitent la tendance à la baisse des rendements de l’investissement (décroissance des
rendements du capital) et la croissance peut se pour suivre indéfiniment.
ROMAR reconnait cependant que le marché ne suffit pas assurer une connaissance maximale
à long terme. L’Etat a un rôle important à jouer, non par le biais de la dépense public envers
la recherche mais en venant au secours des innovateurs par le biais d’une fiscalité
compositrice (moindre taxation des bénéfices issus des produits nouveaux).
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Le capital physique est un facteur de production c’est- à- dire un des moyens de production
avec le travail, les matières premières, ….. Etc. qui permettent de produire .le facteur capital
technique regroupe les biens ou services qui peuvent être utilises lors de plusieurs cycles de
production car ils ne sont pas détruits au cours d’un de ces cycles il s’agit des machines, des
outilles des matériels de transports.
Le capital physique est l’ensemble d’équipement dans le quel investit une entreprise pour la
production de biens et de services.
Romer a cependant renouvelle l’analyse en proposant un modèle qui repose sur les
phénomènes d’externalités entre les firme :en investissement dans de nouveaux équipements,
une firme se donne les moyens d’accroitre sa propre production mais également celles des
autre firme concurrentes l’explication à ce phénomène réside dans le fait que l’investissement
dans de nouvelles technologies est le point de départ à de nouveaux apprentissages par la
pratique .parmi les formes d’apprentissages on peut citer l’amélioration des équipements , en
place ,les travaux d’ingénieure (agencement des technique existant) l’augmentation de la
compétence des travailleurs. Or ce savoir ne peut être approprié par la firme qui le produit. Il
se diffuse inévitablement aux autres firmes. L’investissement a un double effet : il s’agit
directement sur la croissance et indirectement sur le progrès technique.
Le capital humain se définit comme l’ensemble des capacités productives qu’un individu
acquiert par l’accumulation de connaissance ou de savoir faire généraux ou spécifiques la
connaissance et les compétences accumulées permettent à un personne d’améliorer son
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efficacité et son revenu. Dans se cadre le capital humain fait l’objet d’investissement de la
part des entreprises et doit être rentabilises.
Le capital humain est un bien immatériel qui peut faire progresser ou soutenir la productivité,
l’innovation et l’employabilité.
L’investissement en capital humain est aujourd’hui l’un des grands thèmes de la politique
publique dans les pays développés, il semble pouvoir apportes des solutions a plusieurs
problèmes aux quels les décideurs politique ont été confrontés au cours des dernière décennies
à savoir le ralentissement de la croissance économique dans la plus part des pays
occidentaux. L’accumulation de capital humain permettrait en effet des gains de productivité
favorables a la croissance et à l’emploi.
L’éducation comprend ici la formation initiale de capital humain, le capital humain peut se
déprécier si les compétences acquises ne sont pas maintenues en bon état par un usage
régulier. De ce point de vue, le chômage de longue durée et le chômage des jeunes peuvent
conduire à une dégradation des connaissances et des compétences.
Les économistes Barro et Lucas, se définit le capital humain est un facteur déterminant de la
croissance économique et d’autre part il se dégage aujourd’hui un consensus interdisciplinaire
de plus en plus large quant au rôle critique que jouent la première année de l’enfance dans la
formation d’adultes productifs et bien adoptés.
Le capital humain désigne l’ensemble des capacités apprises par l’individu est qui accroissent
leur efficacité productive. Chaque individu est en effet propriétaire d un certain nombre de
compétences qu’il valorise en les vendant sur le marché du travail, cette vision n’épuise pas
l’analyse des processus de détermination du salaire individuel sur le marché du travail, le
capital humain est donc appropriable par l’individu qui en est porteur, contrairement au
capital technologique qui est pour portier un bien public.
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2.3.4) capital public
Le capital public est constitué de l’ensemble des infrastructures possède par les
collectivités publiques : transport, télécommunication les autoroutes etc. on peut y adjoindre
d’autres biens et service fournis pas les collectivités publiques, telles la sécurité ou
l’éducation .il est claire que la croissance du secteur privé requiert l’existence d’infrastructure.
Les taux de croissance peuvent rester positifs à long terme. Dans ce cas, le taux de croissance
à long terme dépend des actions des gouvernements (politique fiscale, fourniture de bien
collectif marchés financière….) le gouvernement a un pouvoir d’infléchissement du taux de
croissance a long terme. La théorie de la croissance endogène reposerait donc sur l’idée que la
concurrence parfaite est mortifère, et que l’activité économique a besoin de concurrence
imparfaite et l’intervention publique
La présent étude vise à faire un tour de horizon de travaux récent consacré au lien entre
l’investissement et la productivité lequel dépend fondamentalement de notre interprétation de
processus de croissance économique, les travaux précurseurs de Ramez, Haroud-Domar,
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Solow ont jeté les bases d’un cadre d’analyse centre sur investissement privée en bien
matérielle et l’accumulation de capital matériel dans un modèle néoclassique, la théorie de la
croissance économie récemment connu un regain d’intérêt, alors que la théorie classique et les
contribution plus récentes en servi de point de départ à une analyse de l’investissement et de
la productivité cependant les travaux de recherche sur la croissance ont récemment bifurqué et
l’on trouve maintenant les partisans du modèle de croissance néoclassique et les tenants d’une
vision nouvelle.
Nous partant plus loin l’investissement à pour l’objet d’analyse la poids de l’investissement
de création de la richesse et en suite la réalisation de la croissance. Notre analyse va partie à
l’évolution de l’investissement selon sa décomposition en produit et par branche d’activité,
l’analyse sera plus approfondie en termes de productivité de l’investissement par secteur.
L’investissement à été inscrit dans un sentier soutenu depuis le début des années 2000
nettement sous l’effet des efforts consent par le secteur public pour absorber la passif en
matière d’infrastructure économique et social, les dépenses d’équipement du budget de l’Etat
sont passées de prés de 15milliard de DH par au dureront les décennies 80 et 90 soit une
moyenne annuelle d’ordre de 32 milliard de DH pendant les décennies 2000, de même les
dépenses des établissements entreprises public sont passé d’environ de 25 milliard de DH par
an en moyenne au début des années 2000 pour atteindre 116 milliard de DH en moyenne
pendant 2014 et 2015, dans ce cadre l’investissement à été multiplié par trois fois entre 2000
et 2014 et le taux d’investissement globale et passé 24,8% en 1999 à 35,1% en 2010 à 32% en
2014. Le tableau suivant représente la structure de la FBCF par produit.
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Produit 1999-2007 2008-2014 1999-2014
Agriculture, forêt et 3,3% 2,0% 2,7%
service annexes
Industrie 38,7% 36,0% 37,9%
Bâtiment et travaux 46,8% 47,8% 47,3%
publics
Services 11,1% 13,3% 12,1%
TOTAL 100% 100% 100%
Source : HCP
Aschauer soutient que l’infrastructure de base est une importante source de croissance
de la productivité et que le ralentissement de la productivité survenu après 1973 peut être
attribuer en grand partie de ralentissement observé dans les investissement public affirmations
ont déclenché vaste débat sur les conséquences d’une telle hypothèse au plan de politique ont
fait ressortier des questions économétrique important en 1989 Aschauer ajouté un flux de
service productifs du capital gouvernemental.
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Il est arrivé à la conclusion que l’infrastructure de base constituer des rues, routes,
aéroports, système de transport en commune. Etc., avait le plus grand pouvoir explicatif de la
productivité.
Conclusion :
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transforme la vie des populations dans la mesure où il crée d’avantage de bien et de service. A
long terme, la croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie.
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Chapitre3. l’échanges extérieur et croissance
économique
Les exportations et l’importation constituent ce que l’on a coutume d’appeler les
échanges extérieurs. Leur influence sur la croissance économique dépend du degré
d’ouverture du payé. Le commerce extérieur contribuer a l’hauteur de à l’accroissement du
PIB. Les théories du commerce international cherchent à expliquer les flux d’échange entre
nation ainsi que leur avantage a la spéculation. Au sens strict, le commerce international
concerne toutes les opérations de vente et d’achat de marchandise du service réalisé entre
l’espace économique nationaux. Les exportations et les importations sont mesurée en volume
au en valeur, puis enregistrer dans la balance commercial. Au sens large, le commerce
international inclut un grand nombre de transaction international, (service, assurance,
tourisme) comptabilisées dans la balance de la transaction courant, puis dans la balance de
paiements. De puis quelque décennies, l’internationalisation des économies a engendre un
vaste mouvement appelé mondialisation, a coté des flux de bien et service, en assiste à la
montée en puissance des firmes multinationales des flux d’investissements directe à l’étranger
(IDE) et de la finance international.
En 1913, le réseau du commerce extérieur sont bien simples, bien structurés. L’Europe
occidental essentiellement la grand Bretagne, l’Allemagne et la France constituent le pole de
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loin le plus important du commerce international, la commerce mondial en ce qui concerne le
mouvement des capitaux à la veille de la guerre de 1914, ce trois détenaient ¾ des
investissements à l’étranger. L’Angleterre venait en tête avec 41% du total suivi de la France
et de l’Allemagne. Les importateurs de capitaux sont essentiellement les pays d’Europe en
voie de développement .l’Afrique et l’Asie avaient une infirme partie.
Dans les années 80 l’approche jusqu’alors dominante est supplantée par « nouvelle
théorie du commerce international » dont l’initiateur le plus connu est Paul Krugman, la
nouveauté est au demeurant très relative, dans la mesure où cette « nouvelle théorie »
prologue en réalité des travaux plus ancienne qui avaient aussi pour objectif d’expliquer les
caractéristiques du commerce international contemporaine.
Les changes intra branchés occupent une part significative dans le commerce mondial.
Les travaux pour lesquelles Paul Krugman a reçu le noble datent, au mieux, du toute début
des années 1990 et, pour les plus importants d’entre eux, d’avant 1985 qu’en reste-t-il
aujourd’hui, pour ce qui est des théories du commerce, les contrebutions de Krugman
demeurent clairement incontournable.les modèles avec firme hétérogène, apparus a la suite de
melitz 2003, dépassent clairement les « nouvelle théories du commerce » mais s’inscrivent
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néanmoins dans le droit fil des travaux de Krugman. Ces modèle conservent le principe de la
concurrence monopolistique, et on y retrouve les principaux résultats qui y sont associées :
commerce intra branche, gains de variété, etc. Toutefois, en s’opposent que les firmes ont des
niveaux de productivité différent, ce modèle font apparaitre des effets de l’ouverture
commerciale qui est appartenaient jusqu’alors à la famille du modèle de commerce en
oligopole : effet de rationalisation et, pour certain des effets pro-concurrentiel venant éroder
les taux de marge. Bien plus qu’une trémie en cause, cette théorie récent apparaissent alors
comme un chainon manquant entre les deux pans de nouvelle théories de commerce.
Bien sûr, comme le note Paul Krugman dans sont discours de réception du prix noble, le
monde aujourd’hui ressemble un peu moins a celui qu’il décrivait dans ce travaux. Les
modèles des années 1980, négligeaient les avantages comparatifs pour mieux souligner le rôle
des rendements croissante, qui est poussent à la concentration des industries dans la région
centrale. Dans les années 2000 certains exemples laissent entendre que ces forces tendent à
s’affaiblir. A l’image de constructeur automobile américain qui ont progressivement quitté
détroit et diversifier leur zone de production ou de l’industrie allemande qui a multiplié ses
importations de bien intermédiaire, la fragmentation des processus des productions semble
prendre de l’importation. Ce mouvement marquerait, s’il se conformer, le retour au première
plan des avantages comparatifs il n’en reste pas moins qu’il semble aujourd’hui impensable à
tous économistes internationaux d’étudier la structure du commerce international comme cela
se faisait généralement avant les années 1980 : en faisant abstraction des couts de transports,
des contraintes pesant sur la mobilité des facteurs, et de la géographie économique.
32
3.1.2.1) les fondements théoriques de la politique
commerciale stratégique selon Krugman
Paul Krugman a contribué à en élaborer les principaux axes théoriques. Il s’est beaucoup
appuyé sur les résultats des théories des jeux, qu’il a appliqué à l’étude des marcher
oligopolistique. Concernant plus précisément la politique commerciale stratégique (qui n’est
qu’un des aspectes de la nouvelle économie international) il a également joué par se travail un
rôle fondamentale. L’article de Paul Krugman publiée en 1977, consacrer au rôle de la
différenciation du produit dans l’explication des changes internationaux peut être considéré
comme le point de d&part de la théorie de la politique commercial stratégique. Par la suite le
même auteur publia en 1985 un ouvrage qui constitue aujourd’hui encoure la meilleur
présentation de l’ensemble des apports de la nouvelles théorie, en même temps qu’il en
synthétise les principaux aspecte.
Dans le cas de produit importé, la protection doit permettre à l’Etat ou aux firmes
nationales d’accaparer une part du profit des oligopoleur ou du monopoleur étranger. Dans le
cas des industries exportatrice, une subvention aux exportations (ou en leur absence une
subvention, basé de la compétitivité dans les industries de haute technologie), peut se
permettre d’obtenir une plus large part du marcher opérationnelle. Si le supplément de profit
33
excède la perte du consommateur ou le cout de la subvention, le bien être du payé
protectionnisme augmente.
D’une manière plus théorique, le modèle de Krugman a suscité un certain nombre de critique :
le problème ne se pose pas lorsque les firmes sont en concurrence sur un marché tiers, le bien
être du payé dont est originaire la firme est augmenter sans ambigüités. En revanche, le
résultat ne peut être établi de façon aussi générale lorsque les importations national sont
taxées. Les quantités vendues sur le marché sont plus faible et donc les prix les plus élevés et
il y a une diminution du surplus des consommateurs. Il faut un accroissement au moins
proportionnel des profits des producteurs pour qu’il en résulte un gain pour l’économie
générale.
En fin, l’idée même que le gouvernement puisse mener une politique stratégique
devient difficile à accepter si l’on tient compte du fait que d’autres variables que les prix et les
quantités notamment la différenciation du produit peuvent être utilisé dans la concurrence
oligopolistique. Il faut donc avant toute intervention des pouvoirs publics précis du mode de
concurrence régnant dans le secteur. Cela entraine par conséquent des couts d’information et
34
de détermination qui ne sont pas forcement entièrement contrebalancées par les gains
obtenus, à suppose que le diagnostic sur la nature et l’origine du marché oligopolistique.
Le modèle de Krugman contient quelques imperfections, qui ont justifié les apports
ultérieurs à cette théorie, ainsi que l’enrichissement de ce modèle de base.
35
empiriques que l'on peut en tirer tendent à montrer que pour la plupart des pays, cette
interdépendance n'a pas d'incidences significatives sur leur croissance.
Nous avons détaillé le rôle essentiel joué par les termes de l'échange dans la liaison entre
l'économie locale et le reste du monde. La croissance des capacités de production Une
première cause de modification des termes de l'échange. Une croissance économique du reste
du monde plus forte que la croissance locale peut avoir des effets ambigus ; d'un côté, elle
favorise la croissance des exportations de l'économie locale, mais de l'autre, elle engendre
davantage de concurrence. De même, une croissance de l'économie locale plus forte que celle
du reste du monde lui permet d'accroître son offre d'exportation mais peut aussi engendrer une
baisse de prix des biens exportés et dégrader ainsi ses termes de l'échange. Il apparaît donc un
certain degré d'interdépendance entre la croissance économique des pays participants aux
échanges mondiaux et le commerce mondial. Cette interdépendance passe par les termes de
l'échange. Le modèle général des échanges fournit un cadre d'analyse qui permet de clarifier
les effets de la croissance sur une économie ouverte. On raisonne à partir du cas de l'économie
domestique, exportatrice du bien industriel et importatrice du bien agricole.
3.1.3.1) Croissance et frontière des possibilités de production
36
La croissance peut être neutre ou non biaisée. Dans ce cas, les deux productions augmentent
D’un même pourcentage et la frontière se dilate uniformément dans les deux directions.
La croissance peut être biaisée en direction des produits substituts aux importations, comme
L’illustre la première figure ci-dessous. On parle alors de croissance biaisée à l'importation.
Pour des termes de l'échange inchangés, la croissance favorise la production du bien agricole ;
la production industrielle augmente un peu dans l'absolu, mais son poids dans le PIB tend à se
Réduire. Notons que si la croissance avait été encore plus fortement biaisée en faveur du bien
Agricole, nous aurions pu avoir une baisse absolue de la production industrielle.
La croissance peut être biaisée en direction des produits exportés, comme l'illustre la
seconde figure. On parle alors de croissance biaisée à l'exportation. Pour des termes de
l'échange inchangés, la croissance favorise la production du bien industriel
La croissance peut être biaisée pour deux raisons : d'une part, le progrès technique peut être
plus important dans l'un des deux secteurs ; d'autre part, l'accroissement de certaines
ressources productives tend à développer davantage la production du secteur qui en est
l'utilisateur le plus intensif.
3.1.3.2) La croissance et les fluctuations des termes de
l’échange
On observe des écarts parfois élevés d'une économie à l'autre dans la sensibilité de la
croissance aux variations des termes de l'échange (TE). Si pour la plupart des économies
37
développées, les termes de l’échange ont une influence très faible, pour d’autres, cette
influence peut être significative. Le tableau suivant résume, pour la période 2013-2014 et pour
82 pays classés par niveau de développement, la croissance annuelle moyenne du PIB,
l’amplitude annuelle moyenne des termes de l’échange, et l’amplitude annuelle moyenne des
pertes ou gains de points de croissance dus aux termes de l’échange.
38
Conclusion
Les différents modèle étudies précédemment révèlent que le commerce international est
bénéfique pour tout pays pratiquant l’échange, mais si le libre échange a toujours été
considéré comme la politique commerciale de base des échanges internationaux. Autrement
dit, La participation au commerce international est susceptible de procurer certains bénéfices
car elle permet à un pays de tirer parti de ses avantages comparatifs, d’exploiter des
économies d’échelle et de garantir le jeu de la concurrence, ce qui renforce la diversité des
produits et, potentiellement, la stabilité des marchés. Il est peu probable que les bénéfices
résultants des échanges commerciaux se répartissent également entre pays ou en leur sein;
c’est ce qui explique l’opposition aux politiques de libre d’échange.
Le commerce international est aujourd’hui davantage caractérisé par le rôle croissant
de la technologie et de l'innovation expliquant en partie les échanges entre pays à degré de
développement comparable et par la montée inexorable des échanges de produits similaires
différenciés qui constituent la majorité des échanges entre les pays industriels, européens en
particulier.
39
Les effets de la crise financière internationale n’ont pas impacté en 2008 le secteur
bancaire, comme le montrent la poursuite de la croissance du crédit, la confiance des
déposants, le fonctionnement normal du marché interbancaire, et en raison de sa faible
exposition sur l’extérieur et les risques limités sur les contreparties étrangères. Si les atouts du
Maroc lui ont permis de préserver ses équilibres internes et externes, la crise économique
Mondiale a révélé davantage encore la nécessité de remédier plus rapidement et plus
profondément à certaines fragilités structurelles. Tout d’abord, le secteur agricole, malgré les
importants efforts entrepris, reste caractérisé par une faible productivité et est toujours
Dépendant des aléas climatiques, comme le montre la volatilité, bien qu’en baisse
significative, de la croissance de sa valeur ajoutée.
Ensuite, le faible dynamisme des exportations, notamment lié à la productivité
insuffisante des entreprises industrielles et avec une structure qui demeure encore dominée
par des biens à faible valeur ajoutée, est à l’origine du déficit structurel de la balance
commerciale, que les recettes du tourisme et des Marocains résidants à l’étranger ont peut être
occulté ces dernières années. En 2008, la progression des exportations hors phosphates et
dérivés s’est limitée à environ 0,5%. Pour leur part, les importations ont enregistré une
augmentation de 23%, imputable essentiellement à l’alourdissement de la facture énergétique
et aux acquisitions de produits alimentaires et de demi-produits suite à l’envolée de leurs prix.
Dans ces conditions, le déficit commercial s’est alourdi et a représenté 25,1% du PIB. Les
recettes du tourisme
et les transferts effectués par les Marocains résidant à l’étranger, en repli respectivement de
5,6% et de 3,4%,n’ayant pas permis de couvrir ce déficit, les transactions courantes se sont
soldées par un déficit de l’ordre de 5,2% du PIB, marquant une rupture dans les résultats de
ces dernières années.
3.2.1) les mesures de l’Etat marocain pour la facilitation des
échanges
S’il est vrai que notre pays encore du chemin à faire pour améliorer sont
positionnement au niveau mondial pou certain indicateurs, il devrait par contre être mieux
positionné pour d’autre en raison des efforts entreprise par les autorités » public depuis des
années, salués d’ailleurs au niveau international, en particulière en matière de politique
commercial.
Il existe des principales réformes de l’Etat marocain pour facilite et fluidifier les échanges
commerciaux.
40
Libéralisation, ouverture et réforme de la politique commercial :
Les deux dernière désennuies ont été marqué par de multiple efforts pour la libéralisation de
l’économie marocain. Ces efforts ont repose sur trois axes important en matière de politique
économique à savoir : l’adoption du programme d’ajustement structurel (PAS), l’adhésion à
l’OMC et la conclusion d’une série d’accords de libre d’échange avec un nombre de
partenaire. Ce choix irréversible de libéralisation et d’ouverture sur le reste du monde s’est
révélé notamment à travers :
La poursuite de la réduction de la production tarifaire et l’élimination des mesures non
tarifaire
La simplification des procédures du commerce extérieur.
Le Maroc a aussi réalisé des progrès notables avec l’instauration de la liberté d’importe au
d’exporte des bien et service. L’adoption de la loi sur le commerce extérieur en 1993 s’est
traduit par l’élimination des restrictions quantitatives et le recours au tarife douanier comme
principale moyenne de protéger la production intérieur.
Tarification douanière :
Le Maroc a poursuivi le processus visant la s’simplification, la transparence et la
rationalisation de la fiscalité douanière. Depuis 2002, la moyenne arithmétique simple des
taux des droits de douane NPF a baissé de 13,2% et ce situe actuellement à 20,2%. A
souligner que le taux modale (le plus fréquent) et de 7,5% et s’applique a environ 5028 ligne
tarifaires une réforme qui a débuté en 2009 est a même consolider la voie verre la baissement
des droits de douane. Ainsi, à compte du de la première janvier 2010, les quotités des droits
d’importation applicable au produit industrielle seront remplacer et réduit à quatre à compte
de 2012, cette réforme sous-tend également la réduction de l’écarts entre les droit de douane
préférentielle et ceux de droit commun pour aboutir en 2012 à un droit de douane maximum
de 25%, ce qui aura pour conséquence de prévenir les détournement entre les origines
préférentielle et entre ces dernières et l’origine de droit commun. Cette réforme renferme
également la réduction des pics tarifaire sur les produits industrielle, limitant ainsi la fraude et
atténuant la concentration du commerce extérieur avec l’UE. Elle sous-tend aussi la réduction
des tarifes appliquées aux intrants qui grèvent le cout de production (textile, chimie, et
parachimie, agroalimentaire, mécanique et électrique).
41
Tableau : quotités et tarifs des droits de douane applicable aux produits non agricole
Les quotités du Janvier 2009 Janvier 2010 Janvier 2011 Janvier 2012
droit
d’importation
applicable au 31
décembre 2008
10,0% 7,5% 5,0% 2,5% 2,5%
15,3% 2,5% 2,5% 2,5% 2,5%
17,5% 10% 5% 2,5% 2,5%
21 ;9% 2 ,5% 2,5% 2,5% 2,5%
25% 20% 17,5% 10% 10%
32,5% 27,5% 27,5% 25% 17,5%
40% 35% 35% 30% 25%
Source : administration des douanes et impôt directe (ADII)
Au même niveau, en souligne l’inexistence de droit spécifique ou mixte, puisque dans la
structure tarifaire actuellement en vigueur, le droit d’importation et strictement ad valorem sur
la valeur la CAF (cout, assurance, fret) des marchandises. De même, il n’existe aucun tarife
saisonnier. Le Maroc a aussi procédé à l’élimination des dernières taxes sur les exportations
de maïs, de crin végétal et de phosphates. Il a aussi éliminé les restrictions à l’exportation
appliquées aux peaux et cuir, à l’exception des peaux dites pour des raisons de développement
durable du secteur de la tannerie et de protection de l’environnement.
Il est évident que le classement négatif attribué au Maroc ne reflète pas les efflores entreprises
par notre pays en matière de réduction des droits de douane sur les importation .on voit mal
aussi comment le Maroc qui est classé à la 26éme place en termes de préférences sur les
marchés de destination alors que ces accords de libre de change conclut par notre pays
obéissent au principe de la réciprocité de la baisse des barrières tarifaires suivant un calendrier
déterminé qui, seul avec l’UE, arrive en maturité pour atteindre 0% l’an 2012. Il est aussi
étonnant, voire antinomique de s’adjuger un résultat remarquable en matière d’importation
autoriser en franchise de droit de douane et d’avoir un niveau élevé de barrières tarifaires.
Réforme portuaire :
Dans l’objectif d’améliorer la productivité et la compétitivité de l’outil portuaire marocain,
le Maroc a lancé dès fin 2006, une réforme profonde et globale du secteur portuaire. Cette
réforme a notamment permis de clarifier les rôles des différents acteurs opérant dans les ports,
en séparant et distinguant les missions régaliennes et de régulation des missions
42
commerciales. Elle a permis d’introduire l’unicité de la manutention et la concurrence intra et
interportuaire.
Cette réforme, s’est traduite de prime à bord par la mise en place de l’ANP, la création de «
Marsa Maroc » qui a repris les activités commerciales de l’ancien ODEP et l’introduction de
la concurrence au niveau du port de Casablanca par une convention de concession à
SOMAPORT, manutentionnaire privé relevant du Groupe CMA-CGM.
Les retombées de ces dispositions au profit des opérateurs économiques se sont notamment
matérialisées par :
• l’amélioration de la sécurisation des ports grâce à une meilleure coordination des services
concédés.
Global et Complet dans le cadre du statut avancé favorisant une convergence par rapport à
l’acquis communautaire: compétitivité juridique et amélioration du climat général des
affaires;
43
Les accords conclus par le Royaume profitent davantage aux pays partenaires, comme
en témoigne l’aggravation continue du déficit commercial du pays avec la plupart de ces
partenaires, y compris ceux à niveau de développement comparable. En dehors des fragilités
liées au niveau de la compétitivité du pays, les impacts limités de ces accords s’expliquent par
des facteurs liés à leur mode de négociation et à leur gouvernance ainsi qu’au degré de
préparation du Maroc à la libéralisation commerciale.
44
Comparaison du classement global du MAROC 2013-2014 :
Sous-indice Classement 2013 Classement2014 Variation (nb de
rangs)
Administration des
douanes 45 51 -6
Infrastructure de
transport et de 68 65 +3
communication
Environnement des
affaires 40 63 -23
La compréhension de l’OMC
La plupart de ses activités ont leur origine dans les négociations dites du Cycle d’Uruguay,
qui se sont déroulées de 1986 à 1994, et dans les négociations menées antérieurement dans le
cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). De nouvelles
négociations ont lieu maintenant à l’OMC, dans le cadre du “Programme de Doha pour le
45
développement” lancé en 2001.
La mission de l’OMC
Le Maroc est membre de l’OMC depuis le première janvier 1995 et membre du GAT depuis
17 juin 1987.
Pour les gouvernements, la coopération entre les douanes et les autres organismes
concernés, notamment les autorités sanitaires, agricoles ou policières, représente un autre
enjeu. Dans de nombreux pays, bien qu’il n’y ait pas de dispositif officiel pour exécuter des
inspections simultanées de la part de plusieurs organismes, de telles inspections sont réalisées
dans la pratique. Parvenir à un accord sur la facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC
aurait de grands avantages : relancer l’impulsion politique pour des contrôles aux frontières
plus efficaces et renforcer la cohérence de l’action internationale dans ce domaine.
L’amélioration nécessaire de l’efficacité face à un environnement commercial international de
plus en plus complexe a été l’un des moteurs essentiels des réformes douanières nationales
qui ont été mises en œuvre ces dernières années dans le monde entier. Mais, souvent, elle s’est
révélée insuffisante pour assurer l’élimination d’anciennes structures institutionnelles
périmées et de procédures trop lourdes. Pour être couronné de succès, un programme de
facilitation des échanges a besoin d’un large appui politique et d’un engagement constant des
responsables chargés de la formulation et de l’application de la politique commerciale. La
mise au point de règles de facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC pourrait donner
cette impulsion qui fait défaut au niveau multilatéral, en instaurant une discipline externe qui
serait le gage d’un engagement politique durable sur le plan intérieur et empêcherait toute
46
tentation d’un retour en arrière. La cohérence est également impérative. Les efforts de
facilitation des échanges, nationaux ou internationaux, doivent être cohérents dans les
différents domaines d’action des pouvoirs publics. Un cadre multilatéral cohérent établirait
des bases solides pour concevoir des projets bien ciblés d’assistance technique et de
renforcement des capacités, pour surmonter les cloisonnements régionaux. Ce cadre
permettrait aussi de faire en sorte que les composantes des projets soient synergiques et de
mieux déterminer les divers aspects de la coopération entre les organismes aux frontières des
pays concernés. Il faut garder à l’esprit que d’éventuels engagements de facilitation des
échanges œuvrent principalement à la réalisation d’un objectif commun : une plus grande
efficacité et une meilleure gouvernance sur le plan national et international. Il ne s’agit pas
pour les pays de faire des concessions, comme c’est le cas pour un grand nombre de
négociations de l’OMC. Par conséquent, les éléments essentiels pour susciter un élan seraient
l’évaluation comparative, le renforcement des capacités et la pression des pairs, ce qui
réduirait la probabilité de contentieux dans le cadre du mécanisme de règlement des
différends. Pour jouer un rôle moteur, cet effort multilatéral doit être ambitieux, mais aussi
réaliste. Aucune discipline ou pression externes ne peuvent donner de résultats tangibles si les
engagements vont au-delà de ce qu’est en mesure de respecter un pays donné. Faire concorder
engagements et capacité signifie qu’il faut concevoir des disciplines conformes à la situation
des pays participants, et en particulier des pays en développement. Cela signifie aussi qu’il
faut fournir l’assistance technique correspondante là où besoin est. Des disciplines
multilatérales en matière de facilitation des échanges assureront un degré élevé de
prévisibilité pour les contrôles aux frontières de tous les pays participants, en simplifiant ainsi
leurs échanges. Cette perspective devrait inciter davantage les organismes donateurs et le
secteur privé à fournir l’assistance technique garante de la mise en œuvre des engagements
dans ce domaine.
47
Elle fait l’objet d’une double édition ; une édition provisoire établie à partir des chiffres
disponible au premier semestre de l’année qui suite l’année de référence et une édition
actualisée.
Après trois années de recul, le déficit du commerce extérieur se creuse en 2016 en raison de la
hausse des achats de biens d’équipement et de la baisse des ventes de phosphates et dérivés.
Le poids relatif de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée (exportations de matériels de
transport et importations de biens d’équipement) se confirme. Le commerce marocain est
toujours largement tourné vers l’Europe.
Le déficit commercial, en recul depuis 2012, se creuse à nouveau en 2016. Entre 2000
et 2016, les exportations ont progressé à un rythme annuel de 7,5%, tandis que les
importations ont crû annuellement de 8,4%, conduisant à une augmentation annuelle moyenne
du déficit commercial de 10,6%.
Le déficit commercial, en recul entre 2012 et 2015, se creuse en 2016 du fait notamment de
l’augmentation des importations de biens d’équipement (27% entre 2015 et 2016, soit +25,3
Mds MAD) et de la baisse des exportations de phosphates et dérivés (-10,8%, soit -4,7 Mds
MAD). Néanmoins, l’augmentation des ventes du secteur automobile (+11,9%, soit 5,8 Mds
MAD) et du secteur agricole et agro-alimentaire (+5,1%, soit 2,3 Mds MAD) et la baisse de la
facture énergétique (-17,9% par rapport à 2015, soit -11,9 Mds MAD) ont amorti cette
48
dégradation. Le déficit commercial atteint ainsi 184 Mds MAD en 2016, contre 154,2 Mds
MAD en 2015. De façon symétrique, le taux de couverture s’établit à 54,8% en 2016, contre
58,6% en 2015.
3.2.5.1) Exportation
Le changement de structure des exportations, amorcé dès 2011, s’est encore confirmé
en 2016, où le secteur automobile (câblage et construction) a affirmé sa première place des
secteurs exportateurs. Le secteur automobile croît en effet régulièrement depuis 2008 et
devance les phosphates. En 2016, l’automobile a ainsi représenté 24,4% des exportations
totales en valeur, tandis que la part des phosphates s’est établie à 17,7%.
3.2.5.2) importation
Les importations marocaines ont crû de 9,5% en 2016 par rapport à 2015 en lien avec
l’augmentation des achats de biens d’équipement (+27% par rapport à 2015, soit +25,3 Mds
MAD). Avec une part dans les importations totales de 29,2%, les biens d’équ0ipement
représentent le premier poste d’importations marocaines. Cette évolution traduit la dynamique
d’investissement en cours au Maroc. En 2015, le contenu en importations des exportations
s’établissait à 41%. L’évolution du prix du baril a également eu un impact direct sur le niveau
des importations marocaines. La facture énergétique est en baisse en 2016 (-17,9% par rapport
à 2015, soit -11,9 Mds MAD) et représente 13,3% des importations totales marocaines.
Conclusion :
Les échanges jouent un rôle dans une stratégie plus large de renforcement de la capacité
productive d’un pays et d’amélioration de la prospérité de ses habitants. Ils facilitent l’accès à
la technologie, au savoir faire, aux produits et aux services. Ils accroissent le choix à meilleur
prix. Cependant, des marchés ouverts requièrent des investissements parallèles en capital
humain (éducation, santé et nutrition) et en infrastructure physique, l’accès au crédit et à
l’assistance technique, ainsi que des filets de sécurité sociale et des politiques qui favorisent la
stabilité.
49
horizontale effective et une cohérence des efforts sur le plan politique, mais aussi favorisera le
renforcement des compétences et le développement des initiatives parmi les multiples parties
prenantes à plusieurs niveaux.
50
Conclusion générale :
Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle de l’échange extérieur n'est pas
seulement de compenser les limbes du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus
grandes de production, d'emploi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre aux pays
l'importation d'équipements nécessaires à leur industrialisation et donc à leur développement
socio-économique. Pour que le commerce contribue à de nombreux titres à la réalisation de
divers objectifs de développement durable , il faudra élaborer des politiques qui favorisent la
mise en place de relations positives entre les politiques commerciales et les politiques des
pouvoirs publics apparentées, y compris les politiques sociales, financières, technologiques,
sanitaires, énergétiques, éducatives et environnementales, d’emploi et de migration. Compte
tenu de l’évolution des priorités et des besoins nationaux en matière de politiques, il convient
d’établir un environnement international porteur et un cadre commercial équitable et ouvert et
de donner aux pays la marge de manœuvre nécessaire à la mise en œuvre de telles politiques,
afin que le commerce puisse prospérer et que les dividendes du développement puissent être
répartis équitablement entre pays, ainsi qu’à l’intérieur même de leurs frontières.
Les échanges jouent un rôle dans une stratégie plus large de renforcement de la
capacité productive d’un pays et d’amélioration de la prospérité de ses habitants. Ils facilitent
l’accès à la technologie, au savoir faire, aux produits et aux services. Ils accroissent le choix à
meilleur prix. Cependant, des marchés ouverts requièrent des investissements parallèles en
capital humain (éducation, santé et nutrition) et en infrastructure physique, l’accès au crédit et
à l’assistance technique, ainsi que des filets de sécurité sociale et des politiques qui favorisent
la stabilité.
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