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Inaugurée en 1995, l’OMC qui est l’Organisation mondiale du commerce, se charge de la régulation du
commerce international entre les différents pays.
L’ouverture du commerce international est bénéfique pour tous, l’OMC se charge donc de faciliter le
libre échange tout en apportant son assistance aux gouvernements qui auraient des difficultés à régler
des différends commerciaux qu’ils soient financiers ou bien administratifs.
Le commerce international est lié à la mondialisation qui n’a eu de cesse de faire évoluer notre société
et les échanges commerciaux entre pays.
La mondialisation est un processus historique résultant de l’innovation formulée par les humains et des
progrès techniques et scientifiques, entraînant une interdépendance des pays. Ce processus d’ouverture
sur un marché mondial correspond à un libre échange des économies nationales des capitaux, des
services, des marchandises, des humains, des techniques et de l’information.
Le commerce international est favorisé par des accords ou des traités de libre-échange entre pays. Ces
ententes officielles permettent à de nombreux États de pouvoir faciliter leurs échanges commerciaux,
notamment en révisant à la baisse les barrières tarifaires comme les taxes de douane ou bien de faciliter
les démarches administratives.
VERS UN COMMERCE DURABLE ?
Le développement du commerce international n’a pas été sans effet sur l’environnement : pollution de
l’air, de l’eau, des sols demandés par les transports et la production en continu.
En 1992, les enjeux du développement mondial ont été soulevés lors de la conférence des Nations Unies
sur l’environnement et le développement de Rio. Ainsi, il a été souligné la nécessité d’une prise de
conscience pour la protection de la nature et la régulation des conditions de travail des différents
acteurs.
Aussi, se développe aujourd’hui la notion de commerce durable. Encore en développement, cette idée
met en exergue la nécessité que tous les échanges commerciaux de biens et de services permettent de
générer des bénéfices sociaux, économiques et environnementaux tout en restant en accord avec les
principes de base du développement durable.
L’enjeu étant de créer de la valeur économique vertueuse en réduisant la pauvreté et les inégalités
sociales, en préservant et ré-employant les ressources et les matières premières.
Le commerce international peut se mesurer à l’aide des flux d’exportations et d’importations des
services et de marchandises que ce soit entre différents pays ou bien entre des zones géographiques.
Lorsque l’on travaille dans le commerce international, certains indicateurs peuvent permettre de
mesurer l’évolution d’un marché, comme :
Le commerce international va de paire avec les évolutions technologiques et les innovations mondiales.
Les échanges de produits agricoles ont été délaissés au profit des produits manufacturés et des services.
Ces derniers détenant la place centrale dans les échanges commerciaux internationaux.
LA PLACE DE LA TRIADE
Le commerce international s’est davantage concentré de manière géographique entre trois zones. Les
grandes puissances mondiales que sont la Triade constituée de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du
Nord comptent 85 % des échanges mondiaux.
Cette tendance tend à évoluer mais a tout de même mis à l’écart certaines zones géographiques comme
l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Amérique Latine ou encore, l’Europe centrale-orientale.
Il est assez fréquent que les notions de commerce international et de mondialisation se confondent. La
mondialisation regroupe la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des humains.
Le commerce international quant à lui n’implique que les flux de biens et de services entre les pays.
Le commerce international laisse penser que ce sont les Etats qui le contrôlent. Toutefois, si un pays est
amené à considérer un solde commercial négatif, ce n’est pas l’Etat qui est solidaire des dettes et qui
paie le déficit. Il s’agit davantage du pays ou bien de la nation concernée qui aura l’obligation de trouver
les capitaux manquants, notamment à l’aide de prêts bancaires.
QUELLE FORMATION POUR FAIRE DU COMMERCE INTERNATIONAL ?
Afin de se destiner à une carrière dans le commerce international, il convient de réaliser des études qui
permettent de comprendre au mieux les enjeux internationaux, d’étudier les langues étrangères et
d’appréhender les concepts de l’organisation d’une entreprise et du monde économique dans lequel la
société évolue.
À cet effet, un parcours généraliste en école de commerce semble le plus approprié. L’ESCE propose un
parcours Grande Ecole Post Bac depuis 1968, afin de former les étudiants au développement
international.
Étudier des langues étrangères comme le chinois, l’arabe ou encore, l’allemand et l’espagnol, en plus de
l’anglais qui demeure obligatoire.
Il est bien entendu possible de rejoindre le cursus tout au long de sa scolarité, dans le cadre de son
Master, par exemple.
Les métiers du commerce international sont larges, l’étudiant peut se destiner à une carrière en tant
que :
Directeur commercial ;
Chargé d’import/export ;
Responsable marketing ;
Courtier…
[22/01 à 00:03] Exoucia Dibendila: L'avantage comparatif est un concept économique principalement
développé en commerce international dans le cadre d'une économie de libre-échange. En quoi consiste
cette théorie ? Comment calculer l'avantage comparatif ? Faisons le point sur cette notion.
[22/01 à 00:04] Exoucia Dibendila: En économie, l'avantage comparatif constitue le concept principal de
la théorie classique du commerce international. C'est une théorie qui défend l'intérêt pour un pays de se
spécialiser dans la production d'un produit ou service dans lequel il détient le meilleur avantage par
rapport à la concurrence.
[22/01 à 00:05] Exoucia Dibendila: La théorie de l'avantage comparatif a été introduite en 1817 par
David Ricardo dans son ouvrage « Principes de l'économie politique et de l'impôt ».
[22/01 à 00:06] Exoucia Dibendila: La théorie de l'avantage comparatif démontre que chaque pays
gagne à s'ouvrir au commerce international, même en ayant une productivité moins avantageuse que
celle de ses partenaires. C'est pourquoi ce concept est particulièrement apprécié par les partisans du
libre-échange.
[22/01 à 00:08] Exoucia Dibendila: Quelle est la différence entre avantage comparatif et avantage absolu
?
La théorie de l'avantage comparatif de David Ricardo a été développée pour compléter celle de
l'avantage absolu d'Adam Smith. Aussi, il est important de connaître la différence entre ces deux
concepts. Adam Smith soutient qu'un pays doit produire un bien ou service pour lequel il a une
productivité supérieure à celle de tous les autres pays. David Ricardo, quant à lui, avance que pour
profiter de l'ouverture sur le marché mondial, un pays n'a pas besoin d'être meilleur que ses
concurrents dans un secteur d'activité en particulier. Selon la théorie de l'avantage comparatif, les pays
peuvent tirer profit du commerce international, qu'ils aient un avantage absolu ou non.
[22/01 à 00:13] Exoucia Dibendila: Un pays vivant en autarcie fonctionne en économie fermée.
Inversement, un pays ayant ouvert son activité commerciale à l'étranger a une économie ouverte.
L'autarcie a pour but principal de réduire le plus possible les dépenses à l'importation, et ainsi d'établir
un équilibre économique à l'intérieur du pays.
[22/01 à 00:18] Exoucia Dibendila: Le libre-échange est une politique commerciale dont l’objectif est de
favoriser l’échange international. Selon ce principe, les biens et services circulent sans restriction
douanière entre les pays. Le gouvernement ne limite pas l’importation de marchandises comme c’est le
cas dans les politiques protectionnistes.
des importations pour dégager un excédent commercial et augmenter le stock d'or de la nation.
Friedrich List : économiste allemand de la seconde moitié du XIXe siècle, considère que les avantages du
libre-échange en termes de prix sont indéniables. Néanmoins, les pays qui souhaitent protéger leur
industrie naissante peuvent mettre en place des pratiques protectionnistes.
Le libre-échange comporte des effets qui peuvent être néfastes pour l’économie d’un pays : destruction
de secteurs productifs, délocalisations, coûts sociaux, baisse de salaires…
Les nouvelles techniques ont facilité le commerce et réduit les coûts des échanges de façon
considérable.
Depuis le milieu des années 1980 jusqu'à la crise financière de 2008, le taux de croissance du commerce
mondial est systématiquement supérieur au taux de croissance du PIB mondial. Le commerce mondial
se replie fortement en cas de crise, sa décélération est même plus rapide que celle du PIB mondial. De
2012 à la pandémie de covid-19 qui a débuté en 2020, les taux de croissance du commerce mondial et
du PIB mondial sont quasiment identiques ; la mondialisation semble avoir atteint un palier. En 2020,
année de crise sanitaire, le commerce mondial se contracte davantage que le PIB mondial puis se
redresse plus fortement.