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La pandémie de coronavirus a provoqué une baisse sensible des recettes fiscales dans la plupart

des services publics en RDC. Cela s'explique directement par le ralentissement économique et,
indirectement, par les mesures de politique et d'administration fiscales prises en réaction. Les
conséquences pour les ménages et les entreprises perturbent l'activité économique d'une
manière propre à cette crise.

À titre d'exemple, les mesures de distanciation sociale qui s'imposent ont des effets distincts
sur l'assiette fiscale, l'administration de l'impôt et le respect des obligations fiscales.

En outre, la pandémie peut modifier la structure des économies de façon plus permanente.
Dans certains pays, le secteur extérieur était aussi mis en difficulté, d'où des dépréciations ou
dévaluations, ce qui a également occasionné un impact significatif plus ou moins négatif sur les
recettes fiscales, dépendant de la structure économique.32(*)

Dans ces conditions, il est difficile mais absolument primordial de prévoir les recettes publiques.
Un degré d'incertitude des prévisions est inéluctable, sachant que l'évolution de la pandémie et
la durée des mesures de restriction sont inconnues et que les prévisions concernant les
principales variables économiques sont incertaines ; pour ce faire, ils auront besoin des
meilleures informations possibles dans le processus de prévision des recettes.

Notons cependant que cette pandémie de coronavirus a bouleversé le bien-être socio-


économique de la population mais aussi sur l'assiette fiscale des contribuables.

II.1.2. Impacts sur le bien-être socio-économique

Dans tous les pays, on assiste à une mise en place de mesures draconiennes pour freiner la
propagation du virus, et de dispositifs pour venir en aide aux populations et aux secteurs
économiques affectés cela pour promouvoir la reprise économique.

En effet, la crise liée à la pandémie du coronavirus a impacté sévèrement le niveau de vie des
populations à travers la perte de revenu mais également par l'inflation. Des mesures d'aide
financière pour les particuliers et les entreprises ont été mises en place dès les premiers jours
de la crise, plongeant les pays dans des déficits budgétaires sans précédent.

Les dettes publiques qui étaient déjà très importantes avant la crise, le seront davantage. La
capacité des gouvernements à poursuivre leur intervention dans l'économie - advenant un
prolongement de la crise - est incertaine. Par ailleurs, les faiblesses structurelles et
institutionnelles auxquelles font face des pays - notamment en Afrique - affectent l'efficacité
des programmes d'aide aux populations vulnérables, de sorte que les groupes cibles ne sont
pas, ou sont faiblement impactés.
Les décideurs politiques ont réagi de manière forte face à la COVID-19, prenant les mesures
nécessaires pour ralentir la propagation du virus et pour sauver et protéger des vies.

Les fermetures et autres mesures restrictives visant à contenir la pandémie ont eu un impact
dévastateur sur des marchés du travail déjà fragiles, ainsi que sur la production et la
consommation.

Les contreperformances affichées par l'économie au premier trimestre 2020 et qui se


renforceront probablement durant le reste de l'année devront entrainer une détérioration
généralisée des conditions de vie de la population, notamment à travers la perte des emplois
aussi bien dans le secteur formel que dans le secteur informel, la baisse des revenus, l'accès
difficile à l'alimentation, à l'éducation et aux soins de santé, la détérioration du cadre de vie, et
le renforcement des inégalités, y compris les inégalités dues au genre. C'est avec la levée de
l'état d'urgence sanitaire que les activités économiques de la population se relèvent et les
conditions de vie de cette dernière commencent par prendre la forme favorable.

Les mesures de lutte contre le Covid-19 jouent aussi négativement sur le processus
d'accumulation du capital humain et sur le bien-être social.33(*)

II.1.3. Impacts sur l'assiette fiscale

Prévoir les recettes fiscales durant l'actuelle pandémie de COVID-19 est une tâche délicate. Les
méthodes de prévision classiques, qui reposent sur une simple élasticité globale du système
fiscal ou sur des élasticités macroéconomiques, risquent de sous-estimer la diminution des
recettes.

Comme le choc actuel a des effets très asymétriques selon les secteurs et la taille des
entreprises, des résultats plus plausibles pourront être obtenus si les prévisions de recettes
sont ventilées par secteur et par type d'impôt, en exploitant les informations disponibles pour
les différents secteurs.

Les prévisions devront être actualisées en permanence, à mesure que de nouvelles


informations concernant la pandémie et les mesures correctives seront disponibles.

Alors que le poids et l'élasticité de l'impôt varient d'un secteur à l'autre, l'évolution d'une
ampleur inhabituelle de la composition sectorielle du PIB aura un impact prononcé sur les
recettes. Il est normal que les secteurs obtiennent des résultats différents durant le cycle mais
cette asymétrie est nettement plus marquée durant l'actuelle pandémie.

Ainsi, le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés et celui des transports accusent
une forte baisse et certains sous-secteurs, à l'instar du transport aérien de passagers ou de la
gastronomie, sont totalement à l'arrêt dans de nombreux pays.
D'autres secteurs comme l'agriculture sont bien moins touchés ou moins importants parce
qu'ils payent peu d'impôts, tandis que d'autres, par exemple les télécommunications et la
distribution en livraison, peuvent prospérer.

Par conséquent, l'utilisation d'estimations par secteur améliore la qualité des prévisions. En
fonction du niveau d'imposition des secteurs particulièrement touchés par la pandémie, plus ou
moins de recettes seront en jeu.

Des entreprises de tailles diverses pourraient aussi être touchées différemment, et le cas des
gros contribuables peut être particulièrement important pour les projections de recettes.

Les petites entreprises sont moins susceptibles d'être diversifiées dans plusieurs secteurs. Les
estimations de l'élasticité par taille d'entreprise sont probablement moins pertinentes que
celles par secteur.

Néanmoins, elles apporteraient une plus-value par rapport aux estimations globales,
lorsqu'aucune donnée sectorielle n'est disponible. Dans bon nombre de pays, les recettes
fiscales sont dominées par un petit nombre de gros contribuables. Le dialogue avec ces derniers
peut procurer des informations actualisées et probablement plus fiables que les corrélations
historiques sur les recettes attendues.

Comme la pandémie a des effets différents selon les assiettes fiscales, il est encore plus
important que d'habitude de prévoir séparément l'ensemble des principaux impôts. Il est
naturel que les recettes fiscales diffèrent suivant les bases d'imposition durant le cycle.

Par exemple, les impôts sur les bénéfices, à l'instar de l'impôt sur les sociétés, sont beaucoup
plus irréguliers que les impôts sur la consommation ou le patrimoine.

Toutefois, ces effets peuvent être plus prononcés et différents durant cette pandémie : les
mesures de distanciation sociale perturbent fortement les recettes de l'impôt sur la
consommation, qui sont normalement assez stables. Certaines assiettes, par exemple celles du
droit sur le transport aérien de passagers ou des taxes sur les chambres d'hôtel, peuvent même
s'effondrer.

En résumé, comme on le constate, le coronavirus a impacté négativement sur le


fonctionnement des services publics dans la mesure où le bien-être socioéconomique de la
population est menacé par ce fléau du fait qu'il contribue à la paralysie des activités
commerciales des contribuables suite aux mesures de restriction prises par les politiques.

Bref, si les activités économiques des contribuables sont en faillite, les services publics surtout
ceux chargés de prélèvement des impôts verront leur assiette fiscale baissée.
II.2. LE FONCTIONNEMENT DE LA DPI/SK FACE AU CORONAVIRUS DANS LE CONTEXTE DE L'ETAT
D'URGENCE SANITAIRE

Dans cette section nous allons montrer comment la DPI/SK a été impactée par la pandémie de
coronavirus en élucidant notamment les conséquences ou les défis de cette dernière sur son
fonctionnement dans le contexte de l'état d'urgence sanitaire décrété depuis le 24 mars 2020
suite à la recrudescence de cette pandémie en RDC.

II.2.1. Notions

Comme tous les autres services publics en RDC, la DPI/sk a également subit des modifications
purement techniques dans son fonctionnement suite à la recrudescence de la pandémie de
coronavirus et surtout par des mesures prises par le gouvernement congolais. La pus
remarquable des mesures prises reste l'instauration du service minimum dans tous ses services
pendant la période pandémique plus particulièrement dans le contexte de l'état d'urgence
sanitaire, ceci pour essayer de freiner la propagation de cette maladie au sein de cette
institution tout en continuant à poursuivre sa mission.

II.2.2. Les Conséquences/défis de la pandémie de coronavirus sur le fonctionnement de la


DPI/SK

Avec l'avènement et la vitesse de propagation de cette pandémie, la DPI/SK s'est vue


confronter à des multiples difficultés liées à son fonctionnement impactant ainsi sa capacité de
mobilisation des ressources.

II.2.2.1. Les Difficultés liées au processus de mobilisation des recettes.

La crise a entravé la capacité de l'administration fiscale à recouvrer les impôts et a ainsi influé
sur le respect des obligations fiscales. Une analyse de l'impact de la crise financière a montré
que le civisme fiscal a tendance à diminuer pendant une contraction de l'activité économique
mais s'améliore rapidement par la suite. Cela met en évidence un effet de discipline fondé sur la
trésorerie plutôt qu'un changement plus durable de comportement des contribuables. 34(*)

Avec la crise actuelle, les recettes sont et/ou seront très certainement impactées puisque les
pays repoussent les dates de dépôt ou de paiement, soit pour soutenir la trésorerie des
contribuables

Il est donc important d'avoir conscience des mécanismes de recouvrement et de leur incidence
potentielle sur les recettes.

La DPI/SK à travers la division du recouvrement chargée de recouvrer les impôts, s'est heurtée à
des différentes difficultés dans son processus de recouvrement pendant la période de l'état
d'urgence sanitaire du fait du ralentissement de différentes activités commerciales de ses
contribuables, les mettant dans les difficultés de s'acquitter de l'obligation fiscale. Il s'est
observé aussi la défaillance des déclarations et paiement d'impôts par les contribuables suite à
la baisse de la main d'oeuvre affectant ainsi le processus de collecte d'impôts.

L'arrêt de la plupart des activités commerciales des contribuables a directement conduit à la


baisse de l'assiette fiscale. Il y a eu absence des impôts sur les rémunérations des
nationaux/fonctionnaires et agents publics, et celles des nationaux/membres des institutions
politiques mais aussi sur les revenus salariaux des nationaux/agents des régies financières et
ceux des nationaux/autres fonctionnaires et agents publics suite aux pertes ou arrêt temporaire
d'emploi.

La fermeture des frontières a également eu un impact plus ou moins négatif sur les importation
et exportations, occasionnant ainsi un manque à gagner en matière de la taxe sur la valeur
ajoutée.

Notons cependant que la prime allouée aux agents a sensiblement diminuée suite à la baisse
considérable des recettes pendant cette période.

A titre illustratif, les données statistiques de la DPI/SK démontrent que, au courant de l'année
2019, qui n'est d'autre que la période d'avant covid-19 en RDC, l'impôt sur les amendes et
pénalités était de 190.783.119.71 FC contre 124.862.593.01 FC en 2020. L'impôt sur la vente
des imprimés en 2019 était de 4.290.599.04 FC contre 4.514.612.15 FC en 2020. La TVA sur
déclarations en 2019 était de 4.249.013.590.73 FC contre 3.671.254.065.81 FC en 2020 ; la
prévision des recettes de l'année 2019 était de 19.804.854.322.50 FC, les réalisations étant de
16.696.937.709.31FC, d'où un taux d'exécution de 84,31% contre celle de 2020 où on a la
prévision des recettes de 26.949.795.430.13 FC contre les réalisations de 15.105.777.756.95 FC
avec un taux d'exécution de 56,05% .35(*)

Partant de toutes ces illustrations susmentionnées en rapport avec les recettes de la DPI/SK, il
est évident de dire que la pandémie de coronavirus a impacté négativement la capacité des
services publics à l'instar de la DPI/SK à réaliser les recettes conformément aux assignations. Le
taux d'exécution des assignations est passé de 84,31% en 2019 contre 56,05% en 2020, cela se
justifie par le fait que c'est en 2020 que la RDC et la ville de Bukavu particulièrement ont été
sensiblement touchée.

II.2.2.2. Les difficultés liées au processus d'exécution des tâches par les agents de la DPI/SK

Étant donné que l'efficacité de toute institution est fonction de la capacité de son personnel
dans cadre d'exécution des différentes tâches, la pandémie de coronavirus s'est érigée en
obstacle pour le déroulement normal des activités au sein de la DPI/SK.
Pendant cette période, la DPI/SK a été dans l'obligation de mener ses différentes activités avec
un personnel réduit suite aux mesures prises par le gouvernement congolais visant non
seulement à freiner la propagation de la maladie de coronavirus mais aussi à protéger les
agents aussi bien dans le secteur public que privé.

Ainsi, l'instauration du service minimum a été d'application dans tous les services de cette
institution et a conduit à l'inefficacité de ses différents services. Le service qui comprenait 3
agents a été obligé de travailler avec 1 agent entrainant une certaine lourdeur administrative
sachant que l'Administration congolaise souffrante de son manque d'adaptation à la NTIC.

Ce service minimum a été obligatoire même pour les cadres de commandement au sein de la
DPI/SK ce qui a fait à ce que bon nombre d'entre eux ont été également envoyés en congé
technique suivant la raison selon laquelle il fallait préserver les agents à la contamination du
virus et d'essayer de freiner sa propagation au sein de cette institution tout en vulgarisant les
mesures barrières.

En résumé, notons que la DPI/SK a été négativement impactée par la pandémie de coronavirus
aussi bien dans son processus mobilisation des recettes que dans l'exécution des différentes
tâches par ses agents.

Premièrement, la forte dépendance vers l'extérieur et/ou avec l'économie extravertie


dépendante des importations, il s'est avéré difficile de prélever les impôts suite à la
paralysassions des activités de ses contribuables.

Le chiffre d'affaires de plusieurs entreprises se sont revue à la baisse suite au ralentissement


des activités économiques qui, devenues instables et inefficaces, ont conduit à l'incivisme fiscal
conséquence de la baisse de la main d'œuvre des contribuables les rendant incapables de
s'acquitter avec satisfaction de leur obligation fiscale.

Deuxièmement, la DPI/SK dans le but de faire appliquer les mesures sanitaires prises par le
gouvernement a été contraint d'instaurer le service minimum pour protéger les usagers de ses
services et son personnel contre la pandémie de Covid-19. La conséquence de cette mesure est
que l'on a assisté à l'émergence de la lourdeur administrative du fait de non adaptation de
l'Administration à la NTIC et du personnel réduit.

II.3. LES STRATÉGIES MISES EN PLACE PAR LA DGI POUR FAIRE FACE AUX CONSÉQUENCES/DEFIS
DE LA PANDÉMIE DE CORONAVIRUS.

Pour mieux assurer sa mission, chaque institution, publique ou privée, à travers ses animateurs,
fonctionne sur base des stratégies mises place pour atteindre ses objectifs prédéfinis.
Ainsi, dans cette section il est question de démontrer les stratégies mises en place par la DPI/SK
pendant la période pandémique, plus précisément celle caractérisée par l'état d'urgence
sanitaire suite à la recrudescence de cette pandémie de coronavirus et ses corollaires en RDC.

En effet, l'avènement de la pandémie de coronavirus en RDC a occasionné la paralysie au sein


des services publics de l'État tout comme ceux des privés à tel point que certains ont failli
interrompre leurs activités pour échapper aux conséquences liées à cette pandémie. Étant
donné que les services publics sont généralement caractérisés par le principe de continuité qui
leur obligent d'assurer les services de manière continue sans interruption, la DPI/SK ne pourrait
pas dérober à cette norme ni d'en faire exception. C'est ainsi que pour assurer cette continuité
tout en protégeant son personnel, la DPI a mis en place le système de service minimum rotatif.
Ce système consiste à la diminution et/ou réduction de l'effectif des agents se trouvant dans un
même service afin non seulement de protéger les potentiels usagers des services de la DPI et de
protéger sa population contre cette maladie grave.

Outre le service minimum, la DPI/SK a procédé à la désinfection de tous ses bâtiments tels que
l'avait recommandé le gouvernement pendant cette période. Tous les agents, avant d'accéder
dans leurs bureaux respectifs, passaient d'abord au près d'un agent de santé juste à l'entrée
pour se faire prélever la température pour détecter les cas suspects. Le lavage des mains et le
port des cache-nez ont aussi été rendu obligatoire36(*).

Enfin, comme nous constatons, les stratégies mises en place par la DPI/SK étaient généralement
applicables par les agents au niveau internes dans le but de faire face à la propagation de cette
maladie grave qui a entre autres été source de perte de plusieurs vies humaines. Ainsi donc, le
gouvernement à travers le ministre des finances, Sele Yalaghuli, a appliqué strictement les
quatre mesures fiscales prises en faveur des opérateurs économiques en Rd Congo avec comme
objectif d'atténuer les effets néfastes de la crise sanitaire dans le secteur privé. Dans un courrier
adressé au directeur général intérimaire de la DGI le 13 avril 2020, l'argentier national rappelle
la nécessité de faire faire observer ces mesures gouvernementales ciblant le domaine
fiscal.37(*)

Ces quatre mesures concernent respectivement :

· La suspension, pour une période de trois mois, de la perception de la TVA à l'intérieur sur la
production et la vente des produits de première nécessité, dès la signature du décret par le
Premier ministre ;

· La suspension durant la période de trois mois, de toutes les missions de contrôle fiscal local,
sauf pour des cas de flagrance avérée touchant aux intérêts du trésor public et, ceci, après
l'avoir saisi pour une autorisation préalable ;
· La surséance des actions de recouvrement forcé des arriérés fiscaux. De différer pendant cette
période en faveur des entreprises qui en feraient la demande, le délai de paiement sans
pénalités ;

· La prise en compte comme charges déductibles du résultat comptable de l'exercice 2020, des
contributions des entreprises au Fonds national de solidarité contre le covid-19. Ces dépenses
devraient être justifiées par des pièces requises par la loi fiscale en vigueur.

II.4. LES MESURES ALTERNATIVES POUVANT FAIRE FACE A DES CRISES DE TELLE AMPLEUR DANS
LES JOURS AVENIRS.

Il nous est important dans ce travail de proposer quelques pistes de solution à cette institution
pouvant l'aider à faire face non seulement à cette crise mais également à une crise similaire à la
covid19 qui peut surgir dans l'avenir.

Ainsi, lorsque le gouvernement congolais à travers le ministre des finances fixe les recettes à
mobiliser par chaque service, il doit tenir compte des circonstances exceptionnelles pouvant
empêcher cette institution à réaliser les recettes conformément aux assignations.

Voici quelques mesures alternatives pouvant aider non seulement cette institution à faire face à
la crise d'une telle ampleur :

Ø Le gouvernement congolais devra doter les services publics particulièrement la DPI/SK des
appareils électroniques efficaces pouvant lui permettre de mener sa politique fiscale pendant
les circonstances exceptionnelles dues à des crises de grande envergure dans les jours avenirs.

Ø L'instauration du télétravail dans tous les services publics sur toute l'étendue du territoire
national, plus particulièrement au sein de la DPI/SK. Ceci pouvant aider les agents de cette
institution de remplir leurs tâches tout en étant dans leurs domiciles respectifs. Ce processus
est fonction de la dotation d'outils informatiques importants pour cette institution par le
gouvernement congolais.

Ø Au niveau externe, la DPI/SK aurait instaurée le système de déclaration électronique d'impôts


pouvant aider non seulement les contribuables de ne plus se déplacer vers le lieu de paiement
d'impôts mais aussi aux agents de cette institution de ne pas se déplacer pour faire le
recouvrement. Ainsi, en cas des circonstances exceptionnelles, tout se fait en ligne ; les
contacts et dialogues avec les contribuables à travers des notifications électroniques.

Ø Etc.

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