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Département des science Economie et de gestion

Filière : Licence Fondamentale Economie et Gestion EG


Mémoire de recherche
Sous le thème :

Economie de Crise au Maroc

Réalisé par : Encadré par :


Jaloum Elhassan Prof : Ghizlan Chihab
Khaoua Amal

Année Universitaire :2022/2023

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Dédicace

Nous dédions ce travail avec grand amour,

Sincérité et fierté :

Anos chers parents, sources de tendresse de noblesse et d’affectation. A nos

frères et sœurs, en témoignage de la fraternité , avec nos souhaits de bonheur

de santé et de succès. Et à tous nos amis, tous nos professeurs. Et à tous qui

compulse ce modeste travail.

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Remerciements
Je remercie Dieu tout-puissant pou la bénédiction de la santé, de la volonté et
du courage de terminer cette thèse
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos
remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à réaliser ce projet de
fin d’étude.
Nous tenons tout d’abord à remercier notre Encadrant Madame GHIZLAN
CHIHAB pour son aide, ses conseils, son encouragement et sa disponibilité
concernant les missions évoquées dans ce projet.
Nous adressons également nos remerciements à nos très chers parents en
reconnaissance aux sacrifices consentis pour notre éducation et formation.

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Introduction
DEFINITION DE L’ECONOMIE DE CRISE
Crise économie, dans un cycle économique, période de ralentissement de
l’activité économique faisant suite à une période d’expansion. Une crise
économique est caractérisée par une diminution généralement brutale de la
production et du taux de croissance, et par une augmentation du taux de
chômage
Les économistes décomposent les cycles de production en quatre phases
successive. La première correspond à la phase de croissance ou d’expansion,
qui s’accompagne d’une hausse de la production ; la deuxième correspond à la
phase de crise proprement dite caractérisée par un affaiblissement brutal du
rythme d’accroissement de la production ; la troisième constitue une phase de
dépression, marquée par une baisse de la production ; la quatrième, enfin,
s’analyse comme une phase de reprise. Au sens strict du terme, la crise
économique est le moment précis où s’opère le retournement brutal da la
conjoncture économique qui annonce la fin d’une période d’expansion. Le
terme a aujourd’hui acquis une dimension plus large et inclut souvent l’idée de
dépression elle-même.
L’apparition d’une crise signifie que l’économie est entrée dans une période de
diminution de la production et d’augmentation du chômage. Les contractions
ou baisses effectives de la production sont aujourd’hui peu fréquentes dans les
pays occidentaux. L’entrée en crise passe plutôt par un ralentissement de la
croissance et une réduction du taux de croissance du produit intérieur brut
(PIB), situation que l’on nomme récession (les spécialistes de la conjecture
donnent pour leur art un sens plus précis à ce terme en appelant récession
toute période de plus de deux trimestres consécutifs durant laquelle une
économie enregistre une croissance négative). La stagnation de la production,
D’une hausse du chômage et hausse cumulative des prix.
CONTEXTE ECONOMIQUE DU MAROC
Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a réalisé des progrès sociaux
et économiques significatifs en raison d’investissements publics importants, de
réformes structurelles et de mesures visant à assurer la stabilité

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macroéconomique. La croissance qui en résulte a conduit à des améliorations
spectaculaires vers l’éradication de l’extrême pauvreté ; l’augmentation de
l’espérance de vie ; un meilleur accès aux services publics de base et un
développement important des infrastructures publiques. Celles-ci ont permis
au pays de réduire l’écart de niveau de vie avec les pays du sud de l’Europe. Le
choc du COVID-19 pousse brusquement l’économie marocaine dans une grave
récession, la première depuis 1995. L’économie devrait être doublement
affectée par les chocs économiques intérieurs et extérieurs. Le PIB réel devrait
contracter de 4 % en 2020 dans le scénario de référence, ce qui contraste
fortement avec l’expansion de 3,6 % prévue avant l’épidémie. Peu de secteurs
ont été épargnés, mais la contraction est principalement due à une baisse de la
production de biens et services, une réduction des exportations, une
perturbation des chaînes de valeur mondiales, ainsi qu’à une baisse du
tourisme due aux restrictions de voyage et aux fermetures de frontières. Une
extension des mesures de confinements aura un impact négatif à court terme
sur la croissance du PIB réel. Le marché du travail fait face à un choc de
proportions historiques, les travailleurs vulnérables, notamment ceux du
secteur informel, étant particulièrement touchés. Les entreprises ont été
confrontées à des perturbations des chaînes de valeur, à la mobilité des
travailleurs, à des fermetures temporaires ainsi qu’à un ralentissement de la
demande mondiale. Les effets négatifs combinés ont conduit à des pertes
d’emplois et de revenus généralisées. L’aide gouvernementale a en partie
atténué la perte pour 19% des ménages. Les déficits jumeaux du Maroc
devraient se détériorer mais restent gérables. Malgré la baisse des
importations, le déficit du compte courant devrait se creuser et atteindre 8,4 %
en 2020, reflétant une forte baisse des recettes d’exportation et touristiques
ainsi que des transferts. Sur le plan budgétaire, les recettes seront inférieures
aux prévisions antérieures en 2020 et 2021, tandis que les dépenses devraient
augmenter en 2020 grâce à des dépenses supplémentaires en matière de
santé, de protection sociale et d’autres réponses politiques COVID-19. En
conséquence, le déficit budgétaire global devrait s’élargir à 7,5 % du PIB en
2020, près de 4 points de pourcentage de plus que prévu avant COVID-19. La
dette publique y compris extérieure devrait aussi augmenter mais rester
soutenable. À ce jour, la réponse du gouvernement a été rapide et décisive. La
réponse proactive du Gouvernement a permis au pays d’éviter une épidémie

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massive, sauvant ainsi des vies. En plus de fermer rapidement les frontières et
de renforcer le système de santé, le GOM a créé un fonds spécial pour atténuer
les impacts économiques. Les réponses politiques comprennent
l’indemnisation des ménages touchés par la pandémie, y compris — de
manière innovante — ceux qui travaillent dans le secteur informel, et la
préparation d’une loi de finances révisée, la première en 30 ans. La poursuite
de bonnes mesures politiques, notamment l’élaboration d’une feuille de route
claire pour la levée des mesures de confinement, est essentielle pour raccourcir
et réduire le creux économique, social et sanitaire, et pour accélérer la reprise
La reprise économique postpandémique est prévue—avec une grande
incertitude autour de ces projections— d’être prolongée ; la croissance ne
revenant à la tendance d’avant la pandémie qu’en 2022. Le degré élevé
d’incertitude entourant le rythme de reprise est intrinsèquement lié à des
facteurs tels que la découverte de traitements efficaces contre COVID-19, ainsi
que les actions futures des décideurs et l’évolution de l’économie mondiale. Le
rythme dépendra également du comportement des ménages et des
entreprises, qui, compte tenu du niveau d’incertitude extrême, devraient
prendre d’énormes précautions ; ce qui pourrait être un frein important à la
consommation et à l’investissement privés. Face au risque d’une pandémie
prolongée, passer d’une phase d’atténuation à une phase d’adaptation est la
clé pour assurer une économie marocaine résiliente, inclusive et en croissance.
Malgré la volatilité probable de la phase de reprise économique, le Maroc a
l’opportunité de construire une économie plus durable et résiliente en
développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche sur le front
de l’environnement.

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Chapitre 1 :

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