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Département des science Economie et de gestion

Filière : Licence Fondamentale Economie et Gestion EG

Mémoire de recherche

Sous le thème :

Economie de Crise au
Maroc

Réalisé par : Encadré par :

Année Universitaire :
Dédicace

Nous dédions ce travail avec grand amour,

Sincérité et fierté :

Anos chers parents, sources de tendresse de noblesse et d’affectation. A nos

frères et sœurs, en témoignage de la fraternité , avec nos souhaits de bonheur de

santé et de succès. Et à tous nos amis, tous nos professeurs. Et à tous qui

compulse ce modeste travail.


Remerciements

Je remercie Dieu tout-puissant pou la bénédiction de la santé, de la volonté et du

courage de terminer cette thèse

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos

remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à réaliser ce projet de fin

d’étude.

Nous tenons tout d’abord à remercier notre Encadrant Madame pour son aide,

ses conseils, son encouragement et sa disponibilité concernant les missions

évoquées dans ce projet.

Nous adressons également nos remerciements à nos très chers parents en

reconnaissance aux sacrifices consentis pour notre éducation et formation.


Résumé

L’économie nationale a été marquée, au cours de ces dernières années, par la

poursuite et l’approfondissement des réformes ce qui a permis, en dépit des

mutations rapides de l’environnement international et du contexte de crise

financière et économique , de consolider les acquis sans pour autant

compromettre la stabilité des équilibres fondamentaux et de renforcer la

résilience de l’économie marocaine qui lui a permis de limiter les impacts

négatifs de la crise financière et économique que le monde connaît depuis 2008.

Cette période s’est particularisée par un excédent enregistré au niveau du

compte courant de la balance des paiements pour six années successives et par la

maîtrise de l'inflation et du déficit budgétaire témoignant ainsi non seulement du

renforcement de la vigueur de l'économie mais également de sa capacité

d'adaptation aux mutations mondiales, ainsi que par la réduction du poids de la

dette publique.
Introduction générale

La crise mondiale actuelle a surpris les gouvernements de la planète par son

ampleur et sa brutalité. Malgré les plans de relance économique mis en place et

l’injection massive de capitaux pour renflouer les systèmes financiers, la perte

de confiance des acteurs économiques persiste et un climat d’incertitude domine

la conjoncture mondiale. L’horizon de sortie de la crise reste ainsi incertain. Les

enjeux liés a cette crise appellent à mener une réflexion stratégique sur la

trajectoire socio-économique du Maroc, réflexion qui procède d’une double

préoccupation. II s’agit, d’une part, de permettre au Royaume de poursuivre

sereinement son train de réformes tout en faisant résolument face à la crise et,

d’autre part, de saisir les opportunités et d’intégrer les inflexions majeures qui se

dessinent pour le monde de l’après-crise et qui ne seront pas sans conséquences

stratégiques sur notre pays. Pour y apporter sa contribution, l’Institut Royal des

Études Stratégiques (IRES) a initié depuis novembre 2008 un processus de

réflexion et de veille sur la crise mondiale et ses impacts sur le Maroc. Le

Gouvernement a mis en place un comité de veille stratégique public-privé,

chargé d’anticiper les effets potentiels de la crise et d’élaborer des plans de

contingence, prêts à être déployés en fonction des développements constatés.

Les premières mesures anti-crises sociales, financières et commerciales ont ciblé

les secteurs affectés (textile, cuir, sous-traitance automobile, tourisme et,


récemment, électronique). Dans ce contexte, le Maroc devrait résoudre les

problématiques structurelles dont le caractère critique a été exacerbé par la crise

actuelle et préparer avec détermination l’après-crise


DEFINITION DE L’ECONOMIE DE CRISE

Crise économie, dans un cycle économique, période de ralentissement de

l’activité économique faisant suite à une période d’expansion. Une crise

économique est caractérisée par une diminution généralement brutale de la

production et du taux de croissance, et par une augmentation du taux de

chômage

Les économistes décomposent les cycles de production en quatre phases

successive. La première correspond à la phase de croissance ou d’expansion, qui

s’accompagne d’une hausse de la production ; la deuxième correspond à la

phase de crise proprement dite caractérisée par un affaiblissement brutal du

rythme d’accroissement de la production ; la troisième constitue une phase de

dépression, marquée par une baisse de la production ; la quatrième, enfin,

s’analyse comme une phase de reprise. Au sens strict du terme, la crise

économique est le moment précis où s’opère le retournement brutal da la

conjoncture économique qui annonce la fin d’une période d’expansion. Le terme

a aujourd’hui acquis une dimension plus large et inclut souvent l’idée de

dépression elle-même.

L’apparition d’une crise signifie que l’économie est entrée dans une période de

diminution de la production et d’augmentation du chômage. Les contractions ou

baisses effectives de la production sont aujourd’hui peu fréquentes dans les pays

occidentaux. L’entrée en crise passe plutôt par un ralentissement de la


croissance et une réduction du taux de croissance du produit intérieur brut (PIB),

situation que l’on nomme récession (les spécialistes de la conjecture donnent

pour leur art un sens plus précis à ce terme en appelant récession toute période

de plus de deux trimestres consécutifs durant laquelle une économie enregistre

une croissance négative). La stagnation de la production, D’une hausse du

chômage et hausse cumulative des prix.

CONTEXTE ECONOMIQUE DU MAROC

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a réalisé des progrès sociaux et

économiques significatifs en raison d’investissements publics importants, de

réformes structurelles et de mesures visant à assurer la stabilité

macroéconomique. La croissance qui en résulte a conduit à des améliorations

spectaculaires vers l’éradication de l’extrême pauvreté ; l’augmentation de

l’espérance de vie ; un meilleur accès aux services publics de base et un

développement important des infrastructures publiques. Celles-ci ont permis au

pays de réduire l’écart de niveau de vie avec les pays du sud de l’Europe. Le

choc du COVID-19 pousse brusquement l’économie marocaine dans une grave

récession, la première depuis 1995. L’économie devrait être doublement affectée

par les chocs économiques intérieurs et extérieurs. Le PIB réel devrait contracter

de 4 % en 2020 dans le scénario de référence, ce qui contraste fortement avec

l’expansion de 3,6 % prévue avant l’épidémie. Peu de secteurs ont été épargnés,

mais la contraction est principalement due à une baisse de la production de biens


et services, une réduction des exportations, une perturbation des chaînes de

valeur mondiales, ainsi qu’à une baisse du tourisme due aux restrictions de

voyage et aux fermetures de frontières. Une extension des mesures de

confinements aura un impact négatif à court terme sur la croissance du PIB réel.

Le marché du travail fait face à un choc de proportions historiques, les

travailleurs vulnérables, notamment ceux du secteur informel, étant

particulièrement touchés. Les entreprises ont été confrontées à des perturbations

des chaînes de valeur, à la mobilité des travailleurs, à des fermetures temporaires

ainsi qu’à un ralentissement de la demande mondiale. Les effets négatifs

combinés ont conduit à des pertes d’emplois et de revenus généralisées. L’aide

gouvernementale a en partie atténué la perte pour 19% des ménages. Les déficits

jumeaux du Maroc devraient se détériorer mais restent gérables. Malgré la

baisse des importations, le déficit du compte courant devrait se creuser et

atteindre 8,4 % en 2020, reflétant une forte baisse des recettes d’exportation et

touristiques ainsi que des transferts. Sur le plan budgétaire, les recettes seront

inférieures aux prévisions antérieures en 2020 et 2021, tandis que les dépenses

devraient augmenter en 2020 grâce à des dépenses supplémentaires en matière

de santé, de protection sociale et d’autres réponses politiques COVID-19. En

conséquence, le déficit budgétaire global devrait s’élargir à 7,5 % du PIB en

2020, près de 4 points de pourcentage de plus que prévu avant COVID-19. La

dette publique y compris extérieure devrait aussi augmenter mais rester

soutenable. À ce jour, la réponse du gouvernement a été rapide et décisive. La


réponse proactive du Gouvernement a permis au pays d’éviter une épidémie

massive, sauvant ainsi des vies. En plus de fermer rapidement les frontières et de

renforcer le système de santé, le GOM a créé un fonds spécial pour atténuer les

impacts économiques. Les réponses politiques comprennent l’indemnisation des

ménages touchés par la pandémie, y compris — de manière innovante — ceux

qui travaillent dans le secteur informel, et la préparation d’une loi de finances

révisée, la première en 30 ans. La poursuite de bonnes mesures politiques,

notamment l’élaboration d’une feuille de route claire pour la levée des mesures

de confinement, est essentielle pour raccourcir et réduire le creux économique,

social et sanitaire, et pour accélérer la reprise La reprise économique

postpandémique est prévue—avec une grande incertitude autour de ces

projections— d’être prolongée ; la croissance ne revenant à la tendance d’avant

la pandémie qu’en 2022. Le degré élevé d’incertitude entourant le rythme de

reprise est intrinsèquement lié à des facteurs tels que la découverte de

traitements efficaces contre COVID-19, ainsi que les actions futures des

décideurs et l’évolution de l’économie mondiale. Le rythme dépendra également

du comportement des ménages et des entreprises, qui, compte tenu du niveau

d’incertitude extrême, devraient prendre d’énormes précautions ; ce qui pourrait

être un frein important à la consommation et à l’investissement privés. Face au

risque d’une pandémie prolongée, passer d’une phase d’atténuation à une phase

d’adaptation est la clé pour assurer une économie marocaine résiliente, inclusive

et en croissance. Malgré la volatilité probable de la phase de reprise


économique, le Maroc a l’opportunité de construire une économie plus durable

et résiliente en développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche

sur le front de l’environnement.

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