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DEDICACE
A mon seigneur Jésus-Christ l’Eternel Dieu tout puissant, ta grâce abonde ma vie ;
A toi mon très cher papa Félicien ILUNGA MULAMBA pour les énormes sacrifices
consentis en ma faveur ;
A ma très chère mère Naomie MUJINGA MUKENDI pour tout l’amour porté à ma
personne constituant une source réelle d’inspiration et une lumière pour aller de l’avant ;
AVANT PROPOS
Il est inconstatable que si vous voulait aller vite faites route seul mais si vous
voulez aller plus loin alors soyez accompagner sur votre chemin tel est le cas de notre présent
travail qui sanctionne la fin de notre premier cycle de « GRADUAT » en administrations des
affaires et sciences économiques, il a bénéficié du soutient actif de plusieurs personnes.
Que tous ceux qui de près ou de loin nous ont assisté d’une ou d’une autre
manière trouve l’expression de notre profonde gratitude.
i
ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION
1. MISE EN CONTEXTE
Tous les pays du monde ont essayé d’y faire face avec des mesures préventives
et des gestes barrières ; tel est le cas de la RDC qui hélas s’est vu être confronte à une situation
de crise économique dégringolante.
Et donc il est évident que la Covid-19 a eu une influence majeure sur
l’économie de la RDC.
Emile Ngoy Kasongo(2020), dans son article publié au journal africain de la
démocratie et de gouvernance traitant sur « les voies étroites d’une relance post-crise Covid-19
de l’économie congolaise » nous démontre de la vulnérabilité des économies africaine cas de la
RDC dont l’économie est essentiellement dépendante des exportations minières et pétrolières,
frappé par la pandémie coronavirus et comme plusieurs pays africains, la RDC avec ses mesures
De défense telles que l’Etat d’urgence ; le confinement ; les gestes barrières adoptées afin de se
protéger de la crise a été plongée dans une situation économique chaotique notamment avec la
période de récession de la croissance que vit l’économie congolaise ; une perte considérable de
la production. Cet article examine aussi les différentes voies de la croissance et de la relance
post-crise Covid-19 pour l’économie congolaise, les voies de relance proposées à travers cet
article : la mise en place d’une politique budgétaire efficace ; l’investissement dans les secteurs
clés ; le renforcement de la mobilisation des recettes et de la lutte contre la corruption ; la
nécessité de veiller à l’affectation optimale des ressources.
Willy Kitabo Samsoni (2020), dans son travail publié par le ministère des mines de la
RDC portant sur « L’analyse de l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le secteur minier de la
1
République Démocratique du Congo » nous fait voir le rôle majeur que joue le secteur minier
dans l’économie congolaise. Partant de la réalité sur le fait que la croissance économique de la
RDC est essentiellement tirée par le secteur minier notamment l’exportation minière et compte
tenu de mesures prises en vue de limiter la propagation du virus telles que l’état d’urgence
proclamé et les mesures de confinement limitant ainsi l’activité industrielle suite à la baisse de
la demande sur le marché des mines et cela a eu comme conséquences la diminution de cours
de principaux métaux de base dont le cuivre ; le cobalt et l’étain produits en RDC. Il nous
précise dans son travail que les mesures préventives vis-à-vis de la pandémie coronavirus sont
à la base de l’incertitude et du bouleversement des activités dans le secteur minier, avec des
effets combinés sur l’offre et la demande il y a eu une baisse considérable de ces-derniers et
des fortes perturbations au niveau des prix des métaux stratégiques pour l’économie
congolaise tels que le cuivre et le cobalt.
A la lumière des résultats et conclusions de ces travaux ainsi que d’autres études
consultées, nous avons donc pu raffermir nos connaissances dans le but de présenter un travail
dynamique et pragmatique en vue de contribuer à analyser l’influence de la covid-19 sur le
niveau d’activités économiques.
Nous nous démarquons avec nos prédécesseurs en mettant un accent sur les
effets de la pandémie à coronavirus sur les activités économiques en RDC.
2. PROBLEMATIQUE
Notre planète venait de connaitre vers fin décembre 2019 un choc sanitaire
violant à coronavirus (Covid-19) qui a pris tout le monde par surprise. Face à la propagation
vertigineuse de cette maladie à travers le monde, l’organisation mondiale de la santé (OMS) l’a
déclaré, en date du 30 janvier 2020, urgence sanitaire de portée internationale, avant de la
relever le 11 mars suivant au rang de pandémie mondiale.1
Contrairement à d’autres crises sanitaires de même nature, le choc de la Covid19
à entrainé à très court terme, des répercussions sociales, économiques et financières sans
précédent à l’échelle mondiale en générale et dans ce pays en particulier.
En effet, la Covid-19 à répercuter les effets sur l’économie globale, ces effets
sont déjà très perceptibles bien que certains économistes estiment qu’ils pourraient être
temporaires et réversibles. Dans tous les cas la Covid-19 a touchée continûment les trois grands
pôles économiques mondiaux au cours du premier trimestre 2020, à savoir la Chine (16% du PIB
mondial et près de 3O% de la production industrielle globale), l’Europe (22% du PIB mondial) et
les Etats-Unis (24% du PIB mondial). Selon les estimations de la Banque mondiale, de la Banque
Africaine de Développement et du FMI l’année 2020 se solder avec une croissance négative.
La RDC est l’un des pays Africains qui peuvent être le plus secoué par les effets de la Covid-19.
En effet sur huit facteurs de risque, six sont présents en RDC et sur ses perspectives de
développement, à savoir l’exposition aux contacts internationaux, l’efficacité du système de
santé, la population totale dans les zones urbaines, la transparence dans la gouvernance
politico-administrative, l’ampleur des conflits armées et les problèmes sécuritaires et
l’importance des déplacements de la population sur le territoire national. La riposte du
gouvernement à la Covid-19 devrait en tenir compte pour cause de pertinence et l’efficacité
dans l’action.
C’est ainsi que nous nous sommes posé les questions ci-après :
3. HYPOTHESES
Les hypothèses fondamentales qui vont orienter notre recherche sont celles qui soutiennent
que :
1
H2 : le secteur minier, le secteur industriel et le secteur agricole sont ceux les plus touchés par
la pandémie.
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
a) Objectif général
b) Objectifs spécifiques
- Connaitre les effets de la pandémie à coronavirus sur les activités économiques en RDC ;
a. Intérêt
b. Délimitation du sujet
Afin de nous situer dans un cadre précis, il convient cependant de délimiter dans
l’espace et dans le temps nos investigations.
Pour ce faire notre étude va aborder de l’influence de la Covid-19 sur le niveau d’activités
économiques en RDC pour la période de 2019 à 2021.
Les objectifs d’un travail scientifique sont atteints à partir des méthodes et
techniques élaborées et appropriées.
Elle nous a permis d’émettre un jugement en nous référant aux données des
différents périodes nécessaire à notre étude avant et après le choc sanitaire de la pandémie
coronavirus à la Covid-19.
2 Pinto et Grawitz cité par Shombak, méthodologie de la recherche scientifique parcours moyen d’y parvenir ed.mes2005.
1
6.2. TECHNIQUES
Pour la réalisation de ce travail, nous avons recourus aux techniques ci-après :
7. CANEVAS
1.1.1. Notions
Ceci étant, l'analyse des activités économiques peut être faite à trois niveaux différents :
L'analyse macroéconomique qui porte sur les problèmes globaux (évolution du PIB, emploi
et chômage, niveau général des prix et inflation, échanges internationaux et balance de
paiement, le problème de régulation ou politique économique au niveau de la nation ou de
la région, etc.);
L'analyse microéconomique dont l'objet est l'analyse des comportements des choix et de la
décision des individus et de l'État dans les domaines de la production, de l'investissement,
de la consommation, de l'épargne, etc.
L'analyse méso économique qui porte sur les secteurs d'activités.
En effet, la nomenclature d'activités répartit les activités économiques en catégories qui, par
agrégation, permettent de définir les secteurs d'activités. On distingue généralement trois
secteurs économiques, dits primaire, secondaire et tertiaire, auxquels est parfois et récemment
ajouté un secteur quaternaire regroupant les activités high-tech (technologies informatiques,
aérospatiales, bio-industrie, etc.) et des services complexes de recherche et éducation de
pointe, conseil stratégique, ingénierie financière, médecine de pointe, etc. 4
Le secteur primaire : regroupe l'ensemble des activités dont la finalité consiste en une
exploitation des ressources naturelles : agriculture, pêche, forêts, mines, gisements.
Toutefois, les industries extractives peuvent aussi être classées dans le secteur secondaire.
Le secteur secondaire : regroupe l'ensemble des activités consistant en une transformation
plus au moins élaborée des matières premières (industries manufacturières, construction).
Le secteur tertiaire : se définit par complémentarité avec les activités agricoles et
industrielles (secteurs primaire et secondaire). Il se compose :
Ceci dit, l'activité économique entant que processus de production des biens et des
services dans une économie de prête à une mesure statistique. Il existe à cet effet deux
principaux ordres d'indicateurs statistiques :6
1
1. le PIB (Produit Intérieur Brut) calculé le plus souvent par pays et par tête
d’habitant ;
6
Kabeya Tshikuku, introduction à l’économie des pays en développement (consulté le 29 mai 2021 à 18h)
1
2. le PNB (Produit National Brut) ou RNB (Revenu National Brut) calculé le plus
souvent par pays et par tête d’habitant ;
3. le PNN (Produit National Net) ou RNN (Revenu National Net) ; (iv) le RND
(Revenu National Disponible) ;
4. la fraction du Revenu National Disponible utilisée à consommer la production
domestique des biens de consommation finale, soit le RND.
Il est à préciser que de tous ces indicateurs, Le PIB constitue l’agrégat le plus couramment
utilisé pour mesurer le niveau de performance économique d’un pays. Un économiste,
Francis Malherbe, témoignait : « Le produit intérieur brut est de très loin l'agrégat le
plus connu de la comptabilité nationale (…) Depuis des décennies, il est reconnu comme
le meilleur indicateur de l'activité économique, si bien que ce sont ses évolutions que
l'on suit pour surveiller l'état de santé de l'économie, mesurer sa croissance ou détecter
ses rétractions…».
Ceci dit, nous présentons successivement cet indicateur qui, du reste, demeure
le plus utilisé pour mesurer l'activité économique.
Le PIB est l’agrégat qui mesure la valeur monétaire de tous les biens et
services produits sur un territoire, et généralement pendant une année. En anglais, il est
connu sous l’appellation Gross Domestic Product (GDP).6
Selon l'optique de la production : Le PIB est la somme des valeurs ajoutées de toutes
les branches de l’économie (regroupées par secteur d’activités), somme à laquelle il
convient d’ajouter la TVA et les droits de douanes prélevés par l’Etat.
Selon l'optique de revenu: Le PIB est la somme de tous les revenus distribués pendant
et après la production (salaires, profits, impôts sur la production et sur les importations
6 Mpoyi Tshimpaka, réformes de l’administration publique et qualité de gouvernance institutionnelle en RDC : de 2002
à 2019 (consulté en Avril 2021 à 17h)
1
des biens et servies, les impôts étant diminués des subventions d’exploitation allouées
par l’Etat aux secteurs productifs).
Selon l'optique de la dépense : Le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs
(consommation finale, formation brute de capital fixe, variation des stocks) augmentée
des exportations et diminuée des importations. 8
Le Produit Intérieur Brut (PIB), est semblable au PNB, mais seulement, il saisit
toute la production réalisée par les résidents d'une société, cependant il exclut celle de citoyens
en dehors de leur territoire d'origine ou à l'étranger. Le PNB est lié à la notion de la nationalité
tandis que le PIB à celle de la territorialité.
Il existe divers autres indicateurs (ou ratios) sectoriels qui sont employés
couramment comme outils de mesure applicables à un aspect particulier de l'activité
économique, qu’elle soit développée ou sous-développée. Comme leurs usages, leurs
compositions spécifiques sont multiples : elles ne peuvent être décrites ici.
la santé est un état complet de bien-être (physique, mental, et social) et ne consiste pas
seulement à l’absence de la maladie ou de l’infirmité.
1.2.1. Pandémie
Les grandes pandémies ne sont pas des phénomènes nouveaux. Elles font partie de
la mémoire collective de l’humanité et ont ravagé à plusieurs reprises certaines régions du
monde dont l’Europe. L’histoire de ces grandes épidémies est fortement liée à l’augmentation
de la mobilité des biens et des personnes, les maladies transportées par les explorateurs et les
commerçants (tuberculose, syphilis, rougeole, etc.) Ayant eu dès les premiers contacts
intercontinentaux des effets dévastateurs sur les populations autochtones. Leur impact
démographique sur des régions entières, comme l’Amérique latine et les Caraïbes, en a
d’ailleurs façonné l’histoire avec la disparition massive de leurs « premiers habitants » ,
nous citons : la peste justinien, la peste noire, la fièvre jaune, le choléra, la grippe espagnole, la
grippe asiatique, la grippe de Hong-Kong, le sida, etc.
1.2.2.1. Covid19
La Covid19 est une maladie respiratoire pouvant être mortelle chez les
patients fragilisés par l'âge ou une autre maladie chronique. Elle se transmet par contact
rapproché avec des personnes infectées. La maladie pourrait aussi être transmise par des
patients asymptomatiques mais les données scientifiques manquent pour en attester avec
certitude, l’infection par le virus peut déclencher une pathologie infectieuse multi-systémique
dont la gravité est liée au pronostic sur le plan pulmonaire, Les symptômes les plus fréquents
sont la fièvre, les signes d’infection oro-pharyngée, et les signes de pneumonie. Chez l’enfant,
les formes de Covid-19 sont généralement moins graves, bien que des formes sévères aient été
décrites, les manifestations pédiatriques de covid-19 sont globalement comparables à celles de
l’adulte même si certains symptômes digestifs, sont plus fréquents chez les enfants.
Kinshasa. Le 24 Mars 2020, le président décrète l’état d’urgence au cours d’une allocution
télévisée, ainsi que le confinement de la capitale Kinshasa. La crise actuelle liée au Covid-19 est
exceptionnelle compte tenu de l’ampleur de la pandémie, bouleversant ainsi la vie humaine au
plus haut point, selon les estimations de l’OMS la Covid-19 dépasse la barre des trois millions de
morts dans le monde entier.
Les pandémies ont toutefois montré que les avantages évidents du système
S’accompagnent de coûts. Comme l’ont fait remarquer deux commentateurs, « les fournisseurs
à source unique, ou les régions du monde qui se spécialisent dans un produit particulier,
peuvent créer une fragilité inattendue dans les moments de crise, provoquant l’effondrement
des chaînes d’approvisionnement ». De telles perturbations peuvent avoir des répercussions
importantes, tant sur les entreprises individuelles que sur les systèmes mondiaux de
distribution. Dans la plupart de cas, les pandémies ralentissent la progression de diverses
initiatives commerciales internationales dans le monde entier, car les États sont souvent
préoccupés par la crise (OMS, action et alerte au niveau mondial, 2010.)
dépendance à l’égard d’un pays (en particulier dans les situations d’urgence) et, par
conséquent, de mieux se préparer aux crises futures.
Conclusion partielle
Nous voici arriver à la fin de ce premier chapitre qui a porté sur la revue de la
littérature. Il nous a permis de préciser la portée des différents concepts relatifs à notre étude à
travers ses deux sections ; la première présente les généralités conceptuelles sur l’activité
économique, la seconde traite la revue de la littérature empirique.
Dans la première section, nous avons défini les concepts principaux : les grands
secteurs d’activités, mesure de l’activité économique, les indicateurs globaux de performance,
les indicateurs sectoriels de performance.
Dans la deuxième section, nous avons rappelé les notions relatives à la revue de
la littérature de la santé, les différentes épidémies, la revue empirique.
Nous passons au deuxième chapitre qui porte sur l’analyse factuelle.
1
obstacles au commerce persistent encore. Au niveau intérieur, des barrières non tarifaires et
les questions de transparence constituent encore des défis.
L’architecture financière de la RDC a connu des améliorations notables durant ces 20 dernières
années le nombre d’institutions financières [banques commerciales, institutions de micro
finance, coopératives, messageries financières] a sensiblement augmenté en raison de 182
institutions financières dont 20 banques, 140 coopératives d’épargne et de crédit, 3
coopératives centrales d’épargne et de crédit ainsi que 19 institutions de micro finances entre
2001 et 2011. Toutefois, la RDC reste un pays à faible inclusion financière. 7
Entre 2017 et 2019, ce taux de croissance est passé respectivement à 3,7% ; 5,8% et 4,6%
occasionné par l’augmentation sur le marché international des cours de certaines matières dont
le cobalt. Pendant la même période, l’inflation a été maintenue suite à une politique monétaire
voire budgétaire orthodoxe. En effet en l’absence des chocs extérieurs importants, le cadre
macroéconomique est demeuré stable.
L’évolution du taux d’inflation se présente comme suit :
5 ,00
4 ,00
3 ,00
2 ,00
1 ,00
0,00
200 200 200 201 201 201 201 201 202
En 2019, le PIB réel s’est chiffré à 12.660,6 milliards de CDF, soit un taux de
croissance de 4 ꓹ 4% en ralentissement par rapport à celui de 5,8% réalisé en 2018 ꓸ cette
évolution reflète l’atonie affichée par le secteur primaire, particulièrement l’activité extractive.
Sur cette base, le revenu réel par habitant connaît une croissance peu
Significative, Soit 0,79% en 2019. Ce niveau demeure nettement insuffisant pour améliorer
substantiellement le niveau de vie de la population. Au regard de défis économiques majeurs
auquel est confronté le pays, il y a lieu d’agir efficacement sur la transformation de la base
productive.
A l’instar de 2018, le marché des changes a été caractérisé, en 2019, par la poursuite de la
dépréciation du taux de change, quoi qu’à un rythme relativement moins soutenu.
En effet, le taux de change indicatif s’est établi à 1.672,95 le dollar américain, à fin décembre
2019, contre 1.635,62 CDF à fin 2018, soit un taux de dépréciation de 2,2 % contre 2,7 %
1
précédemment. Par ailleurs, sur l’ensemble de l’année, le taux de change moyen a été de
1.647,76 CDF le dollar américain contre 1.622,52 CDF en 2018, soit un taux de
dépréciation de 1,5 % contre 9,7 % l’année précédente.
Sur le marché parallèle, le dollar américain s’est échangé contre 1.725,67 CDF à fin décembre
2019, alors que son cours était de 1.675,0 CDF le dollar à fin 2018. Il s’est dégagé ainsi un taux
de dépréciation de 2,9 % contre 3,6 % en 2018. En moyenne sur l’année, le dollar américain a
valu 1.676,99 CDF en 2019 contre 1.644,3 CDF en 2018, soit un taux de dépréciation de 1,9 %
contre 9,4 % une année auparavant.
1
La structure des exportations de la RDC, selon les pays de destination, n’a pas
évolué comparativement à l’année 2018. En effet, les principales destinations des exportations
congolaises ont été la Chine avec 29,5 % des exportations, quoiqu’en baisse par rapport aux
35,5 % de 2018, l’Afrique du Sud avec 26,1 % en progression par rapport son niveau de 20,1 %
de l’année précédente, et l’Union Européenne avec 3,6 %, en légère hausse par rapport à sa
part de 3,0 % en 2018.
1
0,8
0,6
0,4
0,2
En 2019, 14,2 % des importations de la RDC, dont la valeur globale s’est Chiffrée à 14,6
milliards de USD, est provenue de la Chine. L’Afrique du Sud vient en deuxième position avec
13,9 % et l’Union Européenne, qui occupait la première place une année avant, vient en
troisième position avec 11,9 %.
1
Les exportations des biens ont enregistré une diminution de 5,9 % en 2019, après une hausse
de 38,3 % en 2018. Cette baisse s’est principalement observée dans les exportations des
produits miniers et des hydrocarbures, lesquelles se sont contractées de 5,7% contre une
hausse de 38,0% une année auparavant. Les exportations des produits agricoles ont représenté
0,7 % du total en 2019 contre 0,8 %, une année plus tôt.
1
TOTAL
Les importations de la RDC ont enregistré une légère contraction de 2,3 % en 2019, après avoir
progressé de 32,0 %, l’année précédente. Le recul des importations des biens d’équipement et
d’énergie a été la cause principale de cette évolution.
1
Le secteur des services représentait 35,4% du PIB en 2019 et employait 26% de la population
active. Le système bancaire est dominé par des entreprises étrangères, mais seule une fraction
des Congolais à un compte bancaire. Le tourisme est également sous-développé en raison des
problèmes de sécurité du pays.8
L'impact économique de la crise sanitaire en RDC sera probablement sévère selon le Fonds
monétaire international(FMI), qui s'attend à une récession en 2020, avec une baisse de -2,2 %
du PIB congolais. Le 22 avril, l'organisation financière annonce avoir décidé de débloquer
363,27 millions de dollars afin d'aider la RDC, dans le cadre de son dispositif « Facilité de crédit
rapide » (FCR). Le 27 avril, le premier ministre Sylvestre Ilunga annonce que le budget de 11
milliards de dollars prévu pour l'année 2020 ne pourra pas être mis en œuvre à cause de la
pandémie. Le contexte économique a en effet été fortement bouleversé : la RDC ayant une
économie extravertie, elle est très dépendante de ses échanges avec le reste du monde, et « les
recettes ne suivent pas, alors que les dépenses sont toujours importantes ». Ce budget, voté fin
2019, avait déjà été critiqué à l'époque par le FMI, qui le trouvait « irréaliste ».
De plus, les mesures de confinement sont difficiles à mettre en place sur le plan
économique, notamment à Kinshasa où une grande partie de la population vit de manière
précaire. Le mouvement Lutte pour le changement(Lucha) dit ainsi craindre une « catastrophe
humanitaire ou des émeutes » lorsque les autorités annoncent fin mars le confinement de la
8 Département des statistiques des Nations Unies, dernières données disponibles (consulté le l2 aout
2021 à 20h)
1
capitale. Celui-ci risque en effet de faire baisser les revenus de nombreux habitants et d'en
exposer certains au risque de mourir de faim, car une impossibilité de sortir signifie une
impossibilité de travailler et de gagner de l'argent pour se nourrir.
Une explosion des cas de violences domestiques sur les femmes est observée
pendant le confinement, ces dernières étant obligées de rester enfermées toute la journée avec
leur agresseur. Une augmentation des divorces est également observée à Kinshasa. La hausse
Ainsi pour avoir des informations, nous avons utilisé comme technique :
1. Revue documentaire
2. Entretien
2.2.3. METHODES
1. La méthode analytique
2. La méthode comparative
Elle nous a permis d’émettre un jugement en nous référant aux données des
différentes périodes nécessaire à notre étude avant et après le choc sanitaire de la pandémie à
coronavirus.
2.2.4. DONNEES
Bien collecter les données constitue une étape cruciale dans la réussite d’un
travail scientifique et le chercheur doit y tirer toute son attention afin de ne pas se voir avec des
résultats biaisés. En effet, les résultats d’une recherche digne de confiance dépendent avant
tout du traitement et de l’analyse des données bien collectées c’est dans ce cadre que s’impose
la nécessité d’expliquer, de prime abord, la manière dont les données ont été collectées.
une série des questions auxquelles nous avons fait face pour nous assurer de la fiabilité et de la
véracité des données récoltées. Nous avons aussi orienté notre recherche sur internet cela
nous a permis d’accéder et d’avoir plus d’informations et de clarification par rapport à notre
thème.
Nous supposons que les informations fournies par ces différentes sources sont
dignes de confiance étant donné que nombreux travaux s’en ont servi et ont abouti à des
meilleurs résultats qui ont été acceptés dans la science.
1
Conclusion partielle
Nous voici arriver à la fin de ce deuxième chapitre qui a porté sur l’analyse
factuelle. Il nous a permis de connaitre l’entité de notre étude, à travers ses deux sections qui
présentent la structure économique de la RDC et l’approche méthodologique.
Nous passons au troisième chapitre qui porte sur la présentation des résultats,
discussion et implication.
Ceci étant, un train de mesures sera pris par le gouvernement afin d’endiguer la
transmission de la pandémie. Cependant, les mesures prises vont donner naissances à des
chocs économiques majeurs entrainant la détérioration des conditions socio-économiques de
l’ensemble de la population résidente.
Dans plusieurs pays, les décideurs politiques, les acteurs de la société civile et
les responsables de la santé publique scandent un refrain commun dans la lutte contre la
pandémie du Covid-19 : « il faut aplatir la courbe ». En effet, il est crucial de ralentir avant tout
le rythme de propagation du virus dans les pays et dans le monde, afin que le taux d’infection
ne dépasse pas la capacité des systèmes de santé à riposter conséquemment.
De manière générale, l’objectif pour les pays touchés est désormais de limiter
autant que possible la propagation du virus. Les mesures généralement adoptées à l’échelle
internationale sont notamment:
1. la mise en quarantaine des personnes contaminées et celles qui ont côtoyé des
personnes infectées;
5. l’application de règles d’hygiène pour se protéger du virus (se laver les mains très
régulièrement, ne plus faire la bise ni serrer la main, tousser et éternuer dans son
coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, porter un masque pour les personnes
suspectes ou malades, etc.).
1
Les pays qui ont mis en place des politiques préventives, proactives, sévères et
agressives comme la Corée du Sud sont ceux qui essentiellement exhibent des courbes
épidémiologiques qui s’aplatissent le plus rapidement. C’est le principal enseignement des
premières mesures prises dans la riposte contre cette pandémie.
1. la mise en quarantaine des personnes contaminées et celles qui ont côtoyé des
personnes infectées;
5. l’application de règles d’hygiène pour se protéger du virus (se laver les mains très
régulièrement, ne plus faire la bise ni serrer la main, tousser et éternuer dans son
coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, porter un masque pour les personnes
suspectes ou malades, etc.).
proclamation de l’état d’urgence. En effet, les mesures et le confinement ont eu du mal à être
mises en place sur le territoire du fait de la manière précaire que vit la majorité de la population
congolaise.
Sur le plan économique, la Covid-19 est analysée comme un virus entrainant des
chocs sur la demande (baisse de la consommation suite aux mesures de distanciation et
confinement de la population) et sur l’offre (perturbation de la chaine de production à l’échelle
internationale au départ de la chine, cette dernière étant l’un des principaux fournisseurs
mondiaux), et entraine des spéculations sur les marchés financiers.
En RDC, pour faire face aux effets économiques néfastes de cette crise, le
gouvernement a pris une série des mesures :
Gratuité de la fourniture d'eau et d'électricité aux ménages durant une période de deux
mois en vue d'alléger les charges des ménages durement frappés par la crise sanitaire
du covid-19.
Une série de mesures prises par l’autorité monétaire dans le but d’atténuer les effets de la
pandémie sur l’activité économique et garantir la continuité des services financiers, entre
autre :
1
le gel des règles de classification des prêts et la suspension des pénalités de retard sur
les créances en souffrance pendant la période de crise ;
L’exonération, pendant une période de six mois, des droits, taxes et redevances à
l’importation des intrants et produits pharmaceutiques ainsi que des matériels et
équipements médicaux liés à cette pandémie.
La suspension, pour une période de trois mois, de l’application des pénalités en cas de
retard dans le dédouanement des marchandises de première nécessité.
La suspension, durant une période de trois mois, des missions de contrôle douanier,
sauf des cas de flagrance avérée touchant aux intérêts du Trésor public et, ceci, après
avoir saisi le ministre de tutelle pour une autorisation préalable.
1
effets de cette pandémie s’en tient à la situation vécue au cours de l’année 2020, année où la
covid-19 a sévèrement sévi.
A. Agriculture
L’agriculture est une opportunité pour une croissance inclusive et pour la lutte
contre la pauvreté en RDC. En milieu rural, elle est le principal pourvoyeur d’emplois, surtout
pour les 40% les plus pauvres. Globalement, elle emploie 62% de la population rurale en âge de
travailler et 73% de l’ensemble de la population rurale (Banque mondiale, 2016). L’essentiel des
produits alimentaires produits localement est fourni par les petits exploitants. Le renforcement
de la chaine des valeurs agricoles au profit des petits exploitants serait une stratégie efficace
pour investir dans les économies locales et dans la relance agricole comme stratégie de
diversification de l’économie congolaise.
d’isolement et de confinement (partiel) prises par les autorités pour contenir le rythme
d’expansion du Covid-19 dans le pays pèsent sur le déroulement de l’activité agricole, aussi bien
dans sa branche vivrière que dans celle consacrée aux cultures de rente. Avec les contraintes
imposées par l’état de délabrement avancé de certaines infrastructures, l’offre alimentaire a
considérablement baissé au premier trimestre 2020 sur certains segments du marché des
biens.
3,1
2
1,7
0,5
0,3 0,32
B. Extraction
Considérée comme le poumon de l’économie congolaise, la branche « Extraction
» a enregistré une contreperformance en 2019. Sa valeur ajoutée n’a progressé que de 1,0 %
contre 16,9 % une année auparavant. Sa contribution à la croissance est de 0,3 point contre 4,4
points une année plus tôt. La baisse de la production de cobalt, consécutive à la contraction de
la demande mondiale, expliquait essentiellement cette évolution. Cette tendance au
ralentissement de l’activité s’est poursuivie au premier trimestre 2020.
1
A. Industries Manufacturières
Les activités des industries manufacturières devraient se contracter à la suite de
1
la pandémie du Covid-19 car, les mesures d’interdiction ou de limitation des flux de personnes
et biens à l’échelle mondiale ainsi que de confinement à l’échelle nationale. Les cimenteries et
fabricants de barres de fer ont dû restreindre leurs productions au premier trimestre 2020 à
cause du ralentissement des travaux de construction aussi bien du secteur privé que du secteur
public. Les industries brassicoles et alimentaires ont fait de même à cause entre autres des
mesures de confinement et de l’interruption des activités des restaurants, buvettes et des
hôtels.
Ceci étant, la valeur ajoutée de la branche « industries manufacturières », après un
accroissement de 6,1% en 2019, va totalement chuter pour connaitre une croissance négative
de 4,7%. Sa contribution à la croissance du PIB a été négative de 0,53 points contre 0,69 une
avant.
Graphique3.3 : Evolution dans la branche « industries manufacturières »
6,1
0,8 0,7
0,1
-0,53
2018 2019 2020
-4,7
connaitre durant l’année 2020 une contreperformance, avec une croissance négative de 3,8%,
soit -0,17 points de croissance.
25
20
15
10
0
2018 2019 2020
-5
-10
Cet état de fait peut être expliqué par le resserrement de l’espace budgétaire de
l’Etat qu’a provoqué la crise. Un espace qui d’ailleurs, en temps normal, est dominé par les
dépenses de rémunérations et de fonctionnement à plus de 70%. En outre, Les mesures
d’isolement ou de confinement partiel ont eu des incidences négatives sur le chiffre d'affaire de
près de 97 % des entreprises évoluant dans le secteur de la construction
A. Commerce
Le secteur du commerce de gros et de détail dont la contribution à la croissance
1
économique est passée de 0,4 à 0,7 point entre 2018 et 2019 a accusé également une perte de
vitesse durant l’année 2020 en raison de la diminution des flux de marchandises et de
personnes occasionnée par les mesures sécuritaires et sanitaires, notamment celles de
confinement.
1,8
0,3 0,6
-4,2
B. Transports et Télécommunications
0
2018 2019 2020
-2
En effet, alors que le secteur des transports a connu un repli d’activités du fait de
l’application des mesures de restrictions de la mobilité et limitation des passagers dans le bus
et taxi, le secteur de télécommunications a vu son volume d’activités augmenter
remarquablement en raison des mesures de confinement qui imposent à plusieurs personnes
et entreprises l’usage des technologies de l’information et de la communication, notamment
pour la communication et le télétravail.
Par ailleurs, le revenu réel par habitant a connu une décélération significative,
soit -2,2% en 2020. Ce niveau demeure nettement insuffisant pour améliorer substantiellement
le niveau de vie de la population. Au regard de défis économiques majeurs auquel est confronté
le pays, il y a lieu d’agir efficacement sur la transformation de la base productive.
1
CONTRIBUTION SECTORIELLE À
LA CROISSANCE EN 2019 ET
2020
2019 2020
15
9,8
10
5,2 5,6
5 1,7
0
secteur primaire secteur secondaire secteur tertiaire
-0,5
-5 -4
Cette envolée des prix sur le marché des biens et services a été essentiellement
consécutive à :
2. l’effritement de l’offre des biens et services induit par les difficultés d’importation ou
d’approvisionnement de certains grands centres urbains dans les villes provinces
touchées par la pandémie ;
LIMITES
Manque de temps ;
Manque de moyens pour approfondir encore plus nos recherches ;
Plusieurs difficultés rencontrées dans l’obtention des données et des informations
nécessaires.
Ce sont là les difficultés rencontrées dans l’élaboration de ce travail.
RECOMMANDATION
Ces perspectives sont d’autant plus alarmantes que la crise risque de laisser des
séquelles durables et donner lieu à des difficultés majeures. C’est ainsi que la première des
priorités est de faire face à l’urgence sanitaire et économique. Mais au-delà de cela, le pays
devra s’unir pour trouver des solutions qui permettront de lutter contre une aggravation de la
pauvreté.
1
CONCLUSION PARTIELLE
Dans la deuxième section portant sur l’analyse des effets de la covid-19 sur
l’activité économique, les effets sur les secteurs d’activités, les effets sur la croissance globale
du PIB, les effets sur les prix intérieurs, la vérification des hypothèses et la discussion des
résultats.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Pour réussir notre étude, nous avions émis l'hypothèse selon laquelle, le choc
sanitaire dû à la pandémie de la covid-19 a impacté négativement le niveau d'activité
économique en RDC pendant la période sous étude. En vertu de l'interdépendance des secteurs
1
économiques, un choc introduit dans un secteur, se ressent sur l'ensemble du système ; les
activités économiques de la RDC ont subi un choc négatif de cette pandémie, laquelle
l'hypothèse a été confirmée par nos résultats d'analyse.
Ainsi, à la lumière des analyses élaborées, on voit que le choc sanitaire a bel et
bien exercé un impact positif sur le niveau d'activité économique du pays pendant la période
sous étude. L'après covid-19 annonce de bouleversements majeurs dans le monde en général
et en RDC en particulier, et cela dans bien des domaines. Et pour cause, la crise de la covid-19
présente des risques, des faiblesses. Comme risques, on peut entre autres, la baisse de la
1
C’est ainsi qu’avec toute humilité et un bon esprit scientifique, nous ouvrons la
porte à d’autres chercheurs pour pouvoir nous compléter.
BIBLIOGRAPHIE
10. NGOY Emile(2020), « les voies étroites d’une relance post-crise covid-19 de l’économie
congolaise », Journal Africain de la démocratie et de gouvernance.
12. Shombak(2005), Méthodologie scientifique parcours et moyen d’y parvenir, Edition mes.
1. www.wikipedia.com
2. www.coronavirusstatistiques.com
3. www.caritasinternational.be
4. www.bcc.cd
5. www.vie-publique.fr
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DEDICACE............................................................................................................................................
AVANT PROPOS................................................................................................................................
ABREVIATIONS ET SIGLES...........................................................................................................
INTRODUCTION.................................................................................................................................
1. MISE EN CONTEXTE................................................................................................................
2. PROBLEMATIQUE.....................................................................................................................
3. HYPOTHESES.............................................................................................................................
4. OBJECTIF DU TRAVAIL............................................................................................................
a) Objectif général............................................................................................................................
b) Objectifs spécifiques...................................................................................................................
5. INTERET ET DELIMITATION DU SUJET...............................................................................
a. Intérêt............................................................................................................................................
b. Délimitation du sujet...................................................................................................................
6. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DU TRAVAIL................................................................
6.1. METHODE DU TRAVAIL........................................................................................................
6.1.1. La méthode analytique.........................................................................................................
1
7. CANEVAS.....................................................................................................................................
PREMIER CHAPITRE : REVUE DE LA LITTERATURE............................................................
1.2.2.1. Covid19..............................................................................................................................
Conclusion partielle............................................................................................................................
2.2.3. METHODES........................................................................................................................
2.2.4. DONNEES...........................................................................................................................
Conclusion partielle.......................................................................................................................
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS DISCUSSION ET IMPLICATION....
A. Agriculture.................................................................................................................................
B. Extraction....................................................................................................................................
3.2.1.2. Secteur Secondaire.......................................................................................................
A. Industries Manufacturières......................................................................................................
B. Bâtiments et Travaux Publics.................................................................................................
3.2.1.3. Secteur Tertiaire.............................................................................................................
B. Transports et Télécommunications.......................................................................................
3.2.2. Effets sur la Croissance globale du PIB........................................................................
CONCLUSION PARTIELLE..............................................................................................................
1
CONCLUSION GÉNÉRALE............................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................