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REMERCIEMENTS

Ce travail de recherche n’atteint pas à son apogée sans la collaboration avec


de nombreuses personnes. Sur ceux, nous apportons nos remerciements à personnes
qui sont de près ou de loin ayant collaborées sur ce travail:

 Monsieur RIVO HERY SOLONIAINA Jean Aimé, Maitre de conférences,


malgré ses nombreuses attributions, il accepte de diriger ce travail en apportant ses
conseils et ses corrections.
 Madame RANJANIRINA Ndroso Farasoa, Maitre de conférences, Chef
de département de la Science, qui donne l’autorisation de soutenance.

A tous les professeurs de l’Ecole Normale Supérieure qui nous donne de


meilleures formations.

 A nos parents qui nous ont aidé et soutenue financière depuis nos
études jusqu’à ce jour
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LISTE DES ABREVIATIONS


APC: Approches Par Compétences
APE: Association des Parents d’Elèves
APS : Approches Par Situation
Ar: Ariary
ARS: Agave Rigida Sisalenas
BACC: Baccalauréat

BEPC: Brevet d’Etudes du Premier Cycle

CAPCF : Commission Administrative PA des Corps de Fonctionnaire

CIN : Carte d’Identité Nationale

CISCO : Circonscription Scolaire

CE : Classe Elémentaire

CEG : Collège d’Enseignement Général

CEPE : Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires

CJ : Casier Judiciaire

CONSPED : Conseiller Pédagogique

CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CM1 : Cours Moyen 1ère année

CM2 : Cours Moyen 2ème année

CMA : Certificat Medicare d’Aptitude

CP1 : Classe Préparatoire 1ère année

CP2 : Classe Préparatoire 2ème année

CPM : Certificat de Position Militaire

CRM : Constitution de la République de Madagascar

CRINFP : Centre Régional de l’Institut National de la Formation Pédagogique


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DREN : Direction Régionale de l’Education Nationale

DU : Droits de l’Homme

EF : Education Fondamentale

EPP : Ecole Primaire Public

EPT : Education Pour Tous

ES : Enseignement Secondaire

ENF : Enseignant Non Fonctionnaire

ENS : Ecole Normale Supérieure

F : Féminin

FME: Forum Mondale de l’Education

FRAM: Fikambanan’ny Ray Amandrenin’ny Mpianatra

FAF: Fiaraha Miombon’Atokasa ho Fampandroasoana ny sekoly

FOP: Fonction Publique

HAH: Henri Alain Dehaulme

INFP : Institut National de la Formation Pédagogique

JOR : Journal Officiel de la République

Km : Kilomètre

M : Masculin

MAP : Madagascar Action Plan

MENETEP : Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et


Professionnel

MINIFOP: Ministère de la Fonction Publique

MSDC: Malagasy Sisal Developpement and Corporation

OSE: Organisation du Système Educatif


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PAEAR: Programme d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement en Milieu Rural

PCS : Président de la Commission de Surveillance

PEPT : Plan Educatif Pour Tous

PGE : Politique Générale de l’Etat

PIB : Produit Intérêt Brut

PIE : Plan Intérimaire de l’Education

PM : Poste Malagasy

PPO : Pédagogie Par Objectifs

PRDSE : Plan de Réforme et de Développement du Système Educatif

Presco : Préscolaire

PSE : Plan Sectoriel de l’Education

PSM : Politique Sectorielle de Madagascar

SEFS : Structure de l’Enseignement Fonctionnel et Secondaire

SFM: Société de Ficellerie du Mandrare

SGF : Statut Général de Fonctionnaires

SN : Service National

SIFOR : Société Sisalière de Fort-Dauphin

SPSM: Socièté des Plantations de Sisal du Mandrare

SSE : Structure du Système Educatif

Sub : Subventionné

RN17: Route Nationale N°17

ZAP : Zone Administrative et Pédagogique


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INTRODUCTION
Il est réellement vrai que l’éducation est une arme puissante pour combattre la
pauvreté et pour développer un pays, c’est la base et le fondement du développement
d’un pays. Le rendement de l’éducation a connu beaucoup d’effets vérifiables et
contribuables pour les pays. La plupart des études montrent que le niveau d’éducation
a une influence positive sur le revenu. Elle est un droit fondamental pour tous, femmes
et hommes, à tout âge et dans le monde entier. Mais des facteurs (socio-
économiques, politiques, pédagogiques,…) viennent de bloquer et de rompre l’atteint
de ses objectifs et de sa finalité, surtout dans les pays sous-développés comme
Madagascar. Parmi ces facteurs, ce sont les problèmes liés aux enseignants non
fonctionnaires ayant des impacts sur l’éducation qui focalisent notre étude et est le
contexte de ce présent mémoire. Plus précisément, le recrutement est l’un de ces
handicaps. Presque la situation éducative de toutes les régions du pays est
concrètement concernée et subit les conséquences, tel le cas de la CISCO
d’Amboasary sud.

Actuellement, nous avons vu que, la course à la recherche de travail est


vraiment ravivée dans notre pays. Les causes sont si simples : l’insuffisance des
marchés du travail par rapport aux jeunes qui ont terminés ses études et ayant leurs
diplômes. En plus, les régimes qui se succèdent, manquent la politique de création des
emplois. Sur ceux, nombreux des jeunes malgaches concurrent une fois qu’il existe un
offre d’emploi surtout les offres d’emplois pour être fonctionnaire de l’Etat. Ils postulent
quand même si les travails dans les offres ne sont pas leurs vocations. L’une de chose
qui marque la vie de notre pays, surtout dans la quatrième République est le
recrutement des enseignants non-fonctionnaires ou Maitres FRAM, pour être
fonctionnaire.

Depuis que le gouvernement Malgache s’est engagé à mettre en œuvre la


politique de l’Education Pour Tous, plusieurs actions ont été menées conduisant à une
forte augmentation des effectifs des enfants scolarisés ; face à cet accroissement, les
besoins en enseignants dans les Etablissements Publics s’étaient fait fortement sentir
d’où le recours à des Enseignants Non Fonctionnaires (ENF) recrutés et employés par
l’Association des Parents d’Elèves.
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Actuellement presque 70% enseignants qui prennent en charge le


fonctionnement des établissements publics que ce soient primaires ou secondaires,
sont tous de Maitre FRAM. Vue à cette situation, l’Etat Malagasy par le biais de la
Ministère de l’Education Nationale (MEN) a promis de recruter dix mille enseignants
par an. Toutefois, compte tenu des contraintes budgétaires, les coûts salariaux des
enseignants titulaires ne permettaient pas un tel recrutement dans la plupart des pays.
Afin d’accroître sensiblement le recrutement d’enseignants, il est devenu nécessaire
d’envisager des rémunérations plus faibles et, par conséquent, d’avoir recours à
d’autres profils d’enseignants. De nouvelles catégories d’enseignants sont ainsi
apparues, soit du fait des communautés (maîtres communautaires ou maîtres de
parents), soit du fait de la mise en place de politiques éducatives par les pouvoirs
publics (volontaires, contractuels…).

De ce fait, les politiques de recrutement des enseignants contractuels ont


connu une nette accélération à nos jours. On peut estimer que ces nouveaux
enseignants tendent désormais à être plus nombreux que les enseignants
fonctionnaires. Les Directions Régionaux de l’Education Nationale (DREN) qui se sont
engagées résolument dans les politiques de recrutement d’enseignants contractuels
ont obtenu des résultats appréciables en matière de scolarisation.

Cependant, malgré ces succès quantitatifs, la présence massive de ces


nouveaux enseignants suscite au sein de la communauté éducative une interrogation
quant à leur incidence sur la qualité de l’éducation. Cette interrogation s'explique par le
fait que ces maîtres non fonctionnaires possèdent des caractéristiques différentes de
leurs collègues. En effet, outre leur statut, tous n’ont pas bénéficié d’une formation
professionnelle et, quand ils ont suivi une formation, elle a généralement été de courte
durée. De plus, ils ont généralement un niveau de rémunération nettement inférieur à
celui des enseignants fonctionnaires. Ces différents éléments ne plaident pas a priori
en faveur de ces enseignants. Alors que d’après l’Etat, c’est une mesure efficace pour
solutionner les problèmes de l’insuffisance des enseignants. Face à cela, la curiosité
est de savoir concernant la réalité existante au sein de l’enseignement et la question
se pose : « Est-ce que vraiment des solutions pour résoudre les problèmes de
l’enseignement à Madagascar, le recrutement des E.N.F ?  Sont-ils remplis des
conditions adéquates pour enseigner ? »

Ces questions nous amènent à mieux approfondir le domaine de l’éducation,


ses objectifs et ses finalités, ainsi que la politique éducative de l’Etat. Vis-à-vis la soif
7

de savoir, nous nous intéressons sur ce thème : LES IMPACTS DE RECRUTEMENT


DES MAITRES FRAM DANS LE DOMAINE DE L’EDUCATION CAS CISCO
AMBOASARY SUD.

Pour énumérer ces problèmes, nous avons choisi le cas du CISCO


d’AMBOASARY ATSIMO DREN ANOSY. Ce thème suscite de problématique qui
mérite à éclaircir: Est-ce que les Maîtres FRAM sont-ils des solutions pour l’éducation
à Madagascar ?

En d’autre terme : quels sont les avantages et les inconvénients sur le


recrutement des Maitres FRAM ? Et quels sont les solutions à proposer pour améliorer
et remédier l’enseignement à Madagascar?

Cette question en premier lieu, demande d’expliquer ce qui est des avantages
du recrutement des Maîtres FRAM au sein de l’éducation surtout dans cette zone
d’intervention.

Mais sans oublier en outre que l’éducation n’est pas comme tout autres métier.
Il exige beaucoup de critères. A cela, l’éducation n’est pas un métier qui est à la porter
du tout le monde. D’où la deuxième partie de notre travail qui explicite les lacunes et
inconvénients d’introduire tout ce qui cherche de travail au sein de l’éducation. Et enfin
la troisième partie de notre travail consiste à la solution que nous aurons proposée.
8

Partie I :
LES AVANTAGES DU RECRUTEMENT

DES MAITRES FRAM


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Chap. I GENERALITE DE LA ZONE D’INTERVATION


Avant d’entamer à l’explication de notre travail, il est nécessaire de mieux
connaitre la zone d’intervention qui est le titre suivant.

I.1- Localisation
La Circonscription Scolaire d’Amboasary-sud se trouve dans la Région Anosy.
Elle se situe sur le fleuve de Mandrare à 35 Km à l’Est d’Ambovombe Androy et 75 Km
à l’Ouest de Fort-dauphin. Elle a une superficie de 3457 Km 2 dont la majorité de sa
population est des cultivateurs et des éleveurs de zébus.
L'histoire de la ville, appelée « capitale du sisal » dans les années 1950, est liée
au développement de la culture de cette plante à fibres, l'agave sisalana, dans les
zones alluvionnaires du bas Mandrare. Jusqu'au l'exploitation massive à partir de
1936, Amboasary, hameau de quelques cases en bois perdues dans la forêt, était celui
de lieu de franchissement, huit mois par an, du Mandrare sur un pont en bois entre les
territoires de l'Androy et de l'Anosy. Les sisaleraies vont se développer dans la période
1941 à 1950, sédentarisant une main-d'œuvre Antandroy importante (plus de 7 000
personnes) et développant le commerce et les transports. Le petit hameau devient la
plaque tournante du Bas Mandrare et le lieu de passage obligé de la grande route
de Tananarive et de l'accès à Fort Dauphin, le port d'exportation du sisal. Amboasary
sud est un chef-lieu de district où s'installent les services publics, l'hôpital et lieux de
culte. Le trafic routier annuel (35 000 tonnes, principalement de sisal) ne pouvait
continuer à transiter par le pont en bois soumis aux crues ; un pont routier définitif est
envisagé par la Direction générale des travaux publics.
À la sortie de la ville, un pont routier enjambe le fleuve du Mandrare à une
quinzaine de mètres de hauteur. Construit de 1955 à 1957, le pont du Mandrare est un
ouvrage d'art à charpentes entièrement métalliques le plus long jamais réalisé à
Madagascar (414 m) (Pont métallique à poutres triangulées type Callender-Hamilton
bridge ). Il permet une extension importante de la culture du sisal (25 000 ha en 1965).
Bien que régulièrement entretenu et toujours fonctionnel, il a été remplacé en 2012 par
un pont en béton précontraint. L'économie de la ville est toujours dominée par des
plantations de sisal pour la transformation de la plante en fibres destinées à
l'exportation (5890 tonnes d'octobre 2018 à avril 2019).
Située sur la route nationale 13 (RN 13) et au carrefour des routes
pour Behara, Tranomaro, Esira et Tsivory, la ville est un lieu de passage obligé pour
l'accès aux nombreuses ressources minières de la chaîne du Beampingaratra,
du croissant de l'Ivakoany et du massif basaltique central et pour leur exportation par le
10

nouveau port d'Ehoala. C'est aussi le point de départ de trois excursions


touristiques : réserve de Berenty (lémuriens, tamariniers centenaires), lac
Anony (flamants roses, dunes de sable) et Ifotaka (édifices cultuels Antandroy). .
La circonscription d’Amboasary sud se ressemble avec tout autres Districts qui
se base avec la culture et élevage ; le caractère qui marque la population est le faible
de taux d’accès à l’éducation des enfants. La majorité des parents pensent que le plus
important est leur fortune : « zébus, ovin,…» Donc pour eux l’éducation est un acte
mois important pour que leurs enfants sachent compter et écrire tout simplement.
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Photo n°1 :Communes rurales

Source : Fond de la carte FTM


Légende:
Centre-ville d’Amboasary-sud
Commune rurale
Route secondaire
Route Nationale (RN-13)
Echelle : 1/500 000e
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Parlant d’Amboasary sud, elle a 295 établissements scolaires publics dont


deux cent soixante-six (266) EPP, vingt-trois(23) CEG et six(6) Lycées et 14 privés
dont 11(primaires) en ville et 3(2 primaires et 1 collège) en périphérie. Au total, il y a
309 établissements scolaires. Ces six lycées publics et deux lycées privées qui
acquièrent les élèves admis en classe de seconde dans tous les établissements
excentriques.
Tableau 1 : Les établissements scolaires publics et privés à Ambosary-sud

ETABLISSEMENT PUBLIC PRIVE


SCOLAIRE
253 FONCTIONNELLES EN VILLE EN
PERIPHERIE
 PRIMAIRES 13 NON .ANGE GARDIEN .HAH
FONCTIONNELLES . SAINT-MICHEL BERENTY
. MASTER SCHOOL .LA VICTOIRE
. ECOLE VAINQUEUR TSIVORY
. FANJAKA SCHOOL
. LA VICTOIRE
.ABOASARY-SUD .SAINT-MICHEL .LA VICTOIRE
.BEVALA-GALLOIS .MASTER SCHOOL TSIVORY
. .VAINQUEUR
ANDREFANDRANO(MA .FANJAKA SCHOOL
NTSAKE) .LA VICTOIRE
.TANANDAVA-SUD
.ANTSOVELA
.BERANO
.SAMPONA
.IFOTAKA
.BEKIRIA
 COLLEGES .ANJAMAHAVELO
.MAHABO
.EBELO
.MARONTSIRAKA
.TSIVORY
.ELONTY
.MAHALY
.AMBOANGY
.ESIRA
.MAROMBY
.ANDRANONDAMBO
.TRANOMARO
.BEHARA
.ANKIRIKIRIKA
.AMBOSARY-SUD .MASTER SCHOOL
.TANANDAVA-SUD .LA VICTOIRE
 LYCEES .SAMPONA
.IFOTAKA
.TRANOMARO
.TSIVORY
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Source : Le Proviseur du lycée Amboasary-sud, le 20/03/2020


Presque toutes les EPP sont en mauvais état (salles de classe délabrées, tables
bancs détruits, matériels périmés), sauf celle qui est en ville qui est mieux structurée.

Photo n°2 : EPP Centre d’Amboasary-sud(en ville)

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020


En effet, cette école est formée par 14 salles de classe à utiliser.

Quant aux CEG, Le CEG d’Amboasary-sud ville est plus ou moins en bon état.
Photo n°3 : CEG d’Amboasary-sud (ville)

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020


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A ce qui concerne les lycées, en ville d’Amboasary-sud, tous les bâtiments ont presque
besoin de réparation et d’amélioration.
Photo n°4 : Salles de classe du lycée d’Amboasary-sud(en ville)

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020

Les infrastructures, dans son ensemble sont doté par le projet ACCORDS et
BIT, et en plus la dotation d’un réservoir de pluie par le projet PAEAR. Sans oublier
actuellement que le Gouvernement a doté des écoles Manarapenitra dans tous les
Cent quatorze (114) Circonscriptions scolaires de Madagascar et la CISCO
d’Amboasary sud est parmi le bénéficiaire de ce projet. Cela signifie que notre zone
d’intervention a la possibilité de suivre le progrès dans le domaine de l’éducation
même s’il est encore classé parmi la zone rouge au niveau de sécurité.
Les mobiliers scolaire (table banc, banc, chaise, table de bureau, table de
réunion), ont été dotés par l’UNUCEF, ainsi que les matériels pédagogiques et les
matériels sportif pour le terrain de sport existant.
Sans oublier en outre que l’administration et les personnels administratives
misent sen bon fonctionnement d’un établissement, à ce point, nous avons pris comme
préoccupation d’illustrer les noms de chefs de cette Circonscription depuis sa création
jusqu’à nos jours.
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Photo n°5 : Bâtiment du bureau de la CISCO Amboasary-sud

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020

Source : Photo cliché par l’auteur, le 20/05/2020

Tableau 2:LE CHEF CISCO SUCCESSIFFES


Les conseillers pédagogiques, Les Chefs CIRESEB, Les Chefs CISCO qui se sont
succès dès depuis s’ouverture sont suivants :

FONCTION CATEGO
N° NOM ET PRENOM SEXES CADRE
S RIE
1 Mr BRUNO M V A
2 Mr JUMES M V A
3 Mr TAVILAHY Georges M V A
4 Mr RAKOTONIRINA CHEF M III B
CISCO P.I
5 Mr ZAFITOMPO Rengoky CHEF M VI A
CISCO
6 Mr LAHIANDRO Justin CHEF M V A
CISCO
7 Mr RANDRIAMANANTENA CHEF M VI A
Jean Fidèl CISCO
8 Mr RAJAONARISON CHEF M VI A
François CISCO
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9 Mme SIJA CHEF F III B


CISCO
10 Mr LAHIANDRO Pierrot CHEF M V A
CISCO
11 Mr RAMANAHIRANA CHEF M V A
Roland CISCO
12 Mr ZAFISOLONANTENAINA CHEF M VIII A
Godefroy Didier CISCO
13 MANANDAHY Philibert CHEF M VIII A
CISCO

Source ; SAMBO Philibert Razanatsahara François, surveillant au Lycée


Amboasary sud

Comme toute autre école de Madagascar, la CISCO d’Amboasry sud subsiste


de Maitre FRAM pour alimenter les établissements scolaires. Cela vient de nous dire
que les Maitres FRAM ont une valeur importante dans le domaine de l’Education parce
qu’ils sont parmi le moteur qui tourne la machine administrative de la Ministère de
l’Education.
Mais, aujourd’hui, il y a encore 69 ENF dont 17 aux EPP (2 hommes et
15femmes), 25 aux CEG (14 hommes et 21femmes) et 17 également aux Lycées (10
hommes et 7 femmes) dans cette CISCO.
Cela signifie que les Maitres FRAM ont une grande place au sein de l’éducation
et c’est de cette manière que nous passe au chapitre suivant qui expliciteront les
avantages du recrutement des maitres FRAM
17

Chap. II LES AVANTAGES DU RECRUTEMENT DES


MAITRES FRAM 
Avant d’entrer sur les détails de notre travail, il est nécessaire de bien définir,
les expressions que nous verrons tout au long de ce travail.

II.1- Définitions des quelques mots techniques


Quand on parle d’éducation, plusieurs termes techniques qui tournent autour de
lui-même, à savoir : éduquer, apprendre, enseigner, enseignant, maitre, instituteur,
professeur. A cela, même les personnels qui travaillent au tour de l’enseignement ne
peuvent les différencier et les définir correctement. Donc, il est nécessaire de donner
une bonne définition avant toute chose.

Maitre FRAM

FRAM veut dire « Fikambanan’ny Ray aman-drenin’ny Mpianatra »,


littéralement : association des parents d’élèves. Donc, le Maitre FRAM, signifie
l’enseignant que les parents d’élèves doivent prendre en charge le payement de son
salaire.

Le Maitre FRAM, parfois est insulté par quelqu’un au nom de « Ramose


daba », ou « Ramose traka ». Pourquoi Ramose traka mais n’est pas Ramose
Vorotsiloza (Dindon) ? Parce que le « traka » est la qualité basse d’aliment que tout le
monde peuvent le payer. Ramose daba? Parce qu’il est rémunéré à l’aide de bidon de
paddy. Cette nomination signifie la bassesse de la catégorie de ses enseignants par
rapport aux autres enseignants ou autres fonctionnaires. Selon Bernard : « Ainsi, ces
enseignants outre leur statut, ont aussi des caractéristiques différentes des autres
enseignants, notamment en termes de formation professionnelle et d’ancienneté »1

Donc, le Maitre FRAM, est l’enseignant qui n’est pas encore recruté au sein de
la Ministère de la Fonction Publique (FOP), il n’a pas d’immatriculation même s’il travail
au sein de la Ministère de l’Education Nationale (MEN) ou il nomme également
Enseignant Non-Fonctionnaire (ENF).

A l’époque de la deuxième République, le Chef d’Etat avait une politique de


décentralisation effective au sein de la Ministère de l’Education Nationale. C’était la

1
Bernard, La fonction de production éducative revisitée dans le cadre de l’éducation pour tous en Afrique
Subsaharienne : des limites théoriques et méthodologiques aux apports à la politique éducative, thèse de
doctorat, p.145
18

création des Ecoles primaires chaque Fokontany, des Collèges de l’Enseignement


Secondaire et des Lycées dans chaque District et des Universités dans le six
Provinces. Or, cette création demande des ressources humaines pour son bon
fonctionnement. D’où la naissance du Maître FRAM.

II.2- L’origine évolution du Maître FRAM

Face à la création massive de l’école primaire par la communauté depuis 1975,


le Ministère de l’Education Nationale, ne parvient plus à répondre au besoin en
enseignants des écoles publiques. D’où la création du service national (SN): chacun
devrait être enseigné au niveau des établissements scolaires publics après l’obtention
de diplôme Baccalauréat. Devant cette situation, par le biais de leur association FRAM,
les parents d’élèves se sont vus contraints de recruter pour prendre en charge
l’enseignement de leurs enfants. D’où la naissance d’une nouvelle catégorie
d’enseignements : les Maître FRAM, c’est-à-dire recrutés localement par les
associations de parents d’élèves FRAM et payés par elle.

En fait, d’après Resen :  

Les années 1990 ont vu apparaître des enseignants de type nouveau


appelés en langue malgache les maîtres Fikambanan’ny Ray
Amandrenin’ny Mpianatra en abrégé « Maîtres FRAM ». Ce sont des
maîtres recrutés et payés par les parents et les communautés en vue
de suppléer au déficit d’enseignants dans certaines écoles où la
dotation en enseignants est déficitaire.2 

L’association des parents d’élèves s’engage à les rémunérer et ce, de


différentes manières en fonction de leurs possibilités (paddy et/ou argent liquide et/ou
parcelle de terre à cultivé de durée limitée…)

Depuis 2003, sous le régime de président Marc RAVALOMANANA, l’Etat


Malagasy a décidé de subventionner les Maîtres FRAM, par le biais d’une indemnité
mensuelle payée pendant neuf mois. Son rémunération est destinée pour les Maîtres
FRAM de l’Ecole Primaire avec la somme de 30000 Ar par mois pendant neuf mois.
Mais son mode de payement est trimestrielle qui peut toucher par la Poste Malagasy.
Depuis cette date, par souci de normaliser le recrutement d’enseignants, la

2
Burkina Resen, Les défis du système éducatif, p.23
19

Circonscription Scolaire est associée aux parents d’élèves. Les quotas et les critères
de recrutement sont fixés par le Ministère.

En 2007, le montant de la subvention monte de 110000 Ar pour les ENF de


l’école primaire public et 120 000 Ar pour les enseignants non-fonctionnaires du
Collège, par maître FRAM par mois durant toute l’année. Cela correspond à 1, 8% du
PIB, contre 3,1% pour les enseignants fonctionnaires. Les Maîtres FRAM touchent leur
subvention dans les Postes Malagasy. On peut dire que ces enseignants sont payés
moins chers c’est pourquoi Diop dit : « le recours à de nouvelles catégories
d’enseignants moins chers obéit à la volonté des Etats de s’orienter vers la
généralisation de l’éducation, car l’universalisation de l’enseignement primaire est un
objectif relativement nouveau. »3

Avant 2003, il y avait 8000 Maîtres FRAM. Ce nombre est passé 13000 en
2003 et 35000 en 2007.

En 2007, les Maîtres FRAM représentent 53% des enseignants des écoles
primaires publiques. La grande majorité est titulaire de BEPC ; rares sont des Maîtres
FRAM qui n’ont pas de ce diplôme.

On peut dire alors que les Maîtres FRAM sont le moteur de bon fonctionnement
des établissements publics surtout dans les écoles primaires et même dans les
Collèges et Lycées.

Même Mulkeen est de même de cet avis en disant : 

 La recherche sur la performance des enseignants non formés et


moins instruits par rapport à ceux qui ont la formation requise et
l'éducation n'est pas concluante : plusieurs raisons expliquent cette
situation : la mauvaise qualité de l'enseignement institutionnel,
l'inadéquation du programme de formation initiale, la taille des classes
4
et l’origine des élèves entre autres

Comme Bourdon et al ont aussi souligné que :

Les enseignants contractuels pris après une formation préalable très


courte ou négligeable au Mali, au Togo et au Niger se sont montrés

3
Diop, Politique de recrutement des enseignants non fonctionnaires et qualité de l’éducation de base au
Sénégal : quels enseignements vers l’éducation pour tous ?, p.58
4
Mulkeen, Teachers in anglophone Africa: issues in teacher supply, training, and management, p.89
20

capables de faire progresser les élèves faibles notamment ceux des


petites classes mieux que les enseignants de la fonction publique. 5

Tandis qu’il existe agents de l’Etat dans le domaine de l’enseignement,


pourquoi nécessite encore des Maîtres FRAM ? Quels sont les différences entre les
Maîtres FRAM, et celui des enseignants fonctionnaires ?

Alors, pour répondre à ceux questions, il faudrait savoir, ce qui est les modes
de recrutement des fonctionnaires.

II.3- Les différentes modes de recrutement

Le recrutement est la voie offerte pour être fonctionnaire au sein de la Ministère


de fonction publique. Pour mieux connaitre, il est nécessaire de définir ce mot : Décret
N° 2004-730 du 27 juillet 2004 fixant les modalités de recrutement et de nomination
des fonctionnaires. Particulièrement pour les ENF, il est écrit que, selon le statut
général de Fonctionnaires : Pour devenir fonctionnaires, les enseignants ENF
devraient remplir les conditions générales mentionnées dans le chapitre II, section 3,
article 2011 :

Le recrutement par voie d'intégration des agents non encadrés, est


réservé aux agents non encadrés de l'Etat justifiant d'au moins six
années d'ancienneté de services effectifs et continus à compter de la
date d'entrée dans l'Administration. Leur intégration dans les corps de
fonctionnaires dépend de leurs qualifications, de la disponibilité de
poste budgétaire et du besoin réel en personnel du département
employeur. Les intéressés sont intégrés dans les corps de
fonctionnaires qui leur sont dévolus aux grades, classe et échelon doté
de l'indice immédiatement supérieur sans conservation d'ancienneté. 6

II.3.a- Définition de recrutement

Le recrutement des fonctionnaires ne peut avoir lieu que dans les conditions
prévues par le présent Décret.
Le recrutement est une activité capital dans toute organisation car elle vise à
pourvoir des postes offerts et vacants. Pour mettre en application cette activité on doit
suivre une procédure qui va permettre à l’organisation de recherché et d’informé afin
5
Bourdon et al, Teacher shortages, teacher contracts and their effect on education in Africa, p.132
6
Statut général de Fonctionnaires
21

d’attirer un nombre suffisant de bonnes candidatures qui possèdent des qualifications


et de la motivation pour un poste de travail bien défini.

On peut définir le recrutement comme un ensemble d’actions utilisées par


l’organisation pour attirer des candidatures qui remplissent les exigences du poste de
travail et pour l’occupé dans l’immédiat.

L’assemblée Nationale Malagasy a adoptée en sa séance une loi numéro 2003-


011 portant Statut Général des fonctionnaires du 17juillet 2003. Cette loi contient
plusieurs dispositions mais ce qui nous concerne est le titre III RECRUTEMENT. Sur
ce, le mode de recrutement pour être fonctionnaire est :

Recrutement par voie de concours

Pour le recrutement par voie de concours direct et / ou professionnel d’entrée


dans un corps de fonctionnaires ou dans un établissement public national de formation
professionnelle :
Les concours directs sont ouverts : aux candidats, justifiant du titre ayant servi à
la définition du niveau minimum de recrutement du cadre et échelle de classification du
corps de fonctionnaire concerné ; aux étudiants sortant des établissements nationaux
de formation ; aux candidats ayant effectué une formation professionnalisant, au sein
des établissements privés de formation agrées par l’Etat dispensant des formations
homologuées par le Ministère chargé des enseignements et, sanctionnée par un titre
reconnu par le système d’équivalence dans la Fonction Publique et ayant reçu l’avis
favorable de la Commission Administrative Paritaire du corps concerné.

Les concours professionnels sont ouverts : aux fonctionnaires justifiant au


moins quatre années d’ancienneté de service dans leur corps d’origine après la
période de stage ; aux agents non encadrés de l’Etat justifiant six années d’ancienneté
de service.
Le Ministre chargé de la Fonction Publique assure le contrôle, la supervision et
la régularité de tout ce qui concerne les concours de recrutement des fonctionnaires.
Les arrêtés portant ouverture des concours directs et / ou professionnels
d’entrée dans un corps de fonctionnaires ou dans un établissement public national de
formation professionnelle, sont pris conjointement par le Ministre chargé de la Fonction
Publique et le Ministre dont relève pour emploi, après avis de la Commission
Administrative du corps de fonctionnaires à pourvoir.
22

Ces arrêtés sont publiés au Journal Officiel de la République et communiqués


où besoin sera en vue d’une large diffusion.
Ces arrêtés fixent notamment : la liste des pièces à fournir par les candidats,
les différents centres des concours, la date et l’heure d’ouverture des concours,
l’emploi du temps et les coefficients des épreuves, le nombre de places mises au
concours, le délai pour faire parvenir les demandes de candidature, le programme
limitatif des épreuves.
Les candidatures aux concours de recrutement de fonctionnaires sont
adressées au Ministre dont relève pour emploi, le corps de fonctionnaires à pourvoir, et
sont conjointement vérifiées par ce dernier, par le Ministre chargé de la Fonction
Publique et par les membres de la Commission Administrative Paritaire du corps
concerné.
La liste des candidats autorisés à participer aux concours est arrêtée
conjointement par les autorités prévues à l’alinéa ci-dessus un mois avant la date des
concours.
Les sujets des épreuves des concours sont demandés et choisis conjointement
par le Ministre dont relève pour emploi le corps de fonctionnaires à pourvoir et le
Ministre chargé de la Fonction Publique.
Les membres des Commissions de Surveillance des épreuves des concours
sont désignés par décision du Ministre dont relève pour emploi, le corps de
fonctionnaires à pourvoir, à raison d’au moins un fonctionnaire pour vingt candidats.
Indépendamment des sanctions pénales prévues par la loi du 23 décembre
1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics, toute fraude, toute
tentative de fraude et toute communication entre les candidats pendant les épreuves
des concours sont interdites.
Les candidats coupables doivent quitter la salle immédiatement et leurs
épreuves sont déclarées nulles de plein droit.
Les candidats ne doivent sortir pendant l’exécution des épreuves. Toutefois, ils
peuvent demander à sortir, accompagnés par un des membres chargés de la
surveillance.
Sur proposition du Ministre dont relève pour emploi, le corps de fonctionnaires à
pourvoir, les membres du Jury de Correction des épreuves des concours sont
désignés par décision du Ministre chargé de la Fonction Publique.
La composition en est fixée en fonction de la nature des épreuves, du nombre
des candidats et du niveau de concours.
23

Le Jury de correction des épreuves des concours est présidé conjointement par
un représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique qui assure le contrôle de
régularité juridique des opérations du concours et par un représentant du Ministre dont
relève pour emploi le corps de fonctionnaires à pourvoir qui assure le contrôle
technique de la correction.
Les membres de jury de correction sont indépendants dans l’accomplissement
de leur mission.
Les sujets des épreuves doivent strictement conserver le caractère confidentiel.
Ils sont présentés sous plis cachetés ou de compact disque codé (CD-ROM), à n’ouvrir
que par les Présidents des commissions de surveillance en présence des candidats et
au moment fixé pour chaque épreuve.
Les épreuves sont exécutées sur des feuilles spéciales remises par
l’administration aux candidats et comportant deux parties séparées par un tiret.
Les candidats inscrivent sur la partie supérieure ou manchette la nature du
concours, celle de l’épreuve, leur nom et prénoms.
La partie inférieure est destinée à l’exécution de l’épreuve.
A peine de nullité, les feuilles des candidats ne peuvent comporter ni signature,
ni indication propre à faire connaître leur auteur.
A la fin de chaque épreuve, un des membres de la commission de surveillance
inscrit un même numéro d’ordre sur la manchette et sur la copie de chacun des
candidats.
Les manchettes sont ensuite détachées et insérées, ainsi que les copies, dans
deux enveloppes distinctes qui sont cachetées et signées séance tenante par les
membres de la commission de surveillance.
Ces enveloppes portent la nature du concours, de l’épreuve, de la date, du
nombre de copies et de manchettes.
A la clôture des concours, le Président de la Commission de surveillance des
concours réunit en un paquet scellé et visé par lui, les deux enveloppes cachetées
contenant les manchettes séparées et les copies des candidats. Il adresse le paquet,
dans le plus bref délai, à l’autorité compétente.
Un procès-verbal, relatant les opérations de la commission et, le cas échéant,
les incidents produits au cours des épreuves, est joint à l’envoi.
Les membres de commission de surveillance doivent être distincts des
membres de Jury de correction.

Recrutement sur titre


24

Le recrutement sur titre est réservé uniquement : aux candidats ayant effectué
une formation académique et / ou professionnalisant et professionnelle au sein des
établissements publics nationaux de formation dont l’accès se fait par voie de concours
national et sur la base d’un quota de recrutement qui correspond aux besoins des
différents départements ministériels et des organismes publics, demandeurs de
formation ; aux fonctionnaires boursiers au titre de l’Etat Malagasy, qui ont effectué un
stage ou une formation professionnelle à l’extérieur, d’au moins six mois, sanctionné
par un titre reconnu par le système d’équivalence dans la Fonction Publique et / ou
homologué par le Ministère chargé des enseignements.

Recrutement par voie d’intégration


Le recrutement par voie d’intégration des agents non encadrés, est réservé aux
agents non encadrés de l’Etat justifiant d’au moins six années d’ancienneté de services
effectifs et continus à compter de la date d’entrée dans l’Administration.
Leur intégration dans les corps de fonctionnaires dépend de leurs qualifications,
de la disponibilité de poste budgétaire et du besoin réel en personnel du département
employeur.
Les intéressés sont intégrés dans les corps de fonctionnaires qui leur sont
dévolus aux grades, classe et échelon doté de l’indice immédiatement supérieur sans
conservation d’ancienneté.

Nomination
Pour les concours d’entrée dans un corps de fonctionnaire, les intéressés sont
nommés par promotion et par ordre de mérite.
Les candidats non–fonctionnaires admis à un concours direct à un cadre et
échelle sont nommés à l’échelon stagiaire.
Les candidats admis à un concours professionnel, à un cadre et échelle
supérieure, sont nommés aux grades, classe et échelon doté de l’indice
immédiatement supérieur au dernier indice atteint dans le corps de provenance.
Les candidats fonctionnaires admis à un concours direct de recrutement de
fonctionnaires, bénéficient des dispositions de l’alinéa précédent, à condition d’avoir
accompli au moins trois ans, dans leur corps de provenance.
Les arrêtés portant nomination ou intégration dans le corps de fonctionnaires,
sont pris par le Ministre chargé de la Fonction Publique. Ils prennent effet, du point de
25

vue de la solde et de l’ancienneté, pour compter de la date de prise de service ou de la


veille de mise en route selon le cas.
Dès leur nomination, il est ouvert, aux noms des candidats non-fonctionnaires,
un dossier individuel détenu par le Ministère chargé de la Fonction Publique.
La composition du dossier individuel d’un fonctionnaire est fixée comme suit :
- Demande écrite dûment signée ;
- Copie d’acte de naissance délivrée moins d’un an ;
- Casier judiciaire – Bulletin N°3, délivré moins de trois mois ;
- Photocopie de la carte d’identité nationale légalisée par l’autorité compétente ;
- Certificat de position militaire, pour les candidats du sexe masculin ;
- Certificats médicaux d’aptitude ;
- Photocopie du diplôme ou titre requis pour le niveau minimum de recrutement
du cadre et échelle, certifiée conforme à l’original par l’autorité ayant délivré le
diplôme ou le titre ;
- Le cas échéant, l’arrêté portant équivalence administrative du diplôme ou titre
délivré par le système d’équivalence administrative des Titres.
- L’arrêté de nomination ou portant intégration dans un corps de fonctionnaires ;
- Pour les agents non encadrés de l’Etat, tous leurs contrats de travail ou
décisions administratives, leurs bulletins individuels des notes.
26

PARTIE II :
LES INCONVENIENTS DU RECRUTEMENT DES MAITRES
FRAM
27

CHAP. I : LES EFFETS DU SYSTEME EDUCATIF APPLIQUE


Dans le domaine éducatif, plusieurs angles s’enchainent pour son bon
fonctionnement. A savoir, la pédagogie, l’environnement scolaire, l’environnement
socio-éducatif, surtout le programme scolaire,…, c’est le système éducatif plus
précisément.

I.1 Définitions des quelques concepts clés

Education

Vient du verbe « éduquer » qui signifie cultiver, ou soigner ou entretenir.


Etymologiquement, elle tire son sens de deux mots latins : educare qui signifie nourrir
ou élever et educere qui veut dire mener vers. 7 Donc, ce verbe a une signification
d’apprendre les règles de politesse et de bonne conduite en société à une ou plusieurs
personnes. Mais également éduquer c’est de suivre les instructions que les
enseignants leur donnent. Dans la classe, pendant le processus de l’éducation, il y a
des éducateurs, celui qui donne des éducations et les élèves ou apprenants celui qui
reçoivent les instructions et les savoirs.

Mais, plusieurs pédagogues essaient de définir le mot éducation :

André LALANDE, a donné la définition de l’éducation comme :

Une action de prendre en exercice, permet une ou plusieurs fonctions


de se développer graduellement et de se perfectionner soit par l’action
de l’être sur lui-même soit par l’action d’autrui. »8

C’est une : «  lumière qui nous guide dans l’obscurité et nous permet de
9
prendre de meilleures décisions dans un horizon beaucoup plus large »
ajoute Olivier ROLAND 

Cela, revient de nous dire que dans l’éducation, il y a un changement de


comportement par action vers un objectif des éducateurs.

7
Dictionnaire Le Robert Collège consulté le 20/06/2020 27
8
Lalande André, Le Centenaire de l’école normale, p.27
9
Olivier ROLAND,  Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, p.41
28

Selon Emile DURKHEIM :

 L’éducation est une action orientée volontaire exercée par un adulte


aux enfants pour les amener à un état de perfectionnement individuel,
lequel état que réclame de lui la société politique dans son ensemble et
le milieu sociale auquel il est particulièrement destiné. 10

D’après notre auteur, chaque éducation a un objectif éducatif. Cela implique


que l’homme éduque leurs enfants parce qu’il veut réaliser l’accord de la conduite et de
l’individu à une valeur ou un ensemble de valeur et cela qu’on parlera d’idéal de
citoyen et citoyen idéal. Idéal de citoyen parce que c’est le rêve dans notre vie, ou on
le dire notre objectif. Donc, pour chaque individu, pour chaque famille, pour chaque
groupe de profession, pour chaque groupe culturel, et pour chaque nation a son idéal
de citoyen, et cela varie dans le temps et dans l’espace. Et nous même le Malgache a
notre idéal de citoyen, d’où la sagesse affirme que : « zaro amin’ny lalana tokony
halehany ny ankizy mba tsy hiankina aminao ny tsiny »11

Citoyen idéal parce que tout acte éducatif a son but et son objectif. Ce but est
avoir les citoyens idéals.

L’enseignant a une mission de formation et éducation en rapport avec son


statut et son rôle particulier. Cette mission est donc les objectifs généraux et
spécifiques de son établissement, de son Circonscription Scolaire, de son Direction
Régionale de l’Education Nationale, de son Ministère de l’Education Nationale, de son
Gouvernement et de sa Nation.

Donc, ce qui est essentiel sur ces termes est l’existence des enseignants qui
enseignent les apprenants.

Les grands courants Pédagogiques


Au cours de l’histoire de l’éducation, deux grandes tendances philosophiques
sont la double origine du mot « éduquer » :
 « Educare » signifie « nourrir, former » …
 « Educere » c’est tirer hors de, faire sortir, conduire vers …

10
Durkheim Emile, Article « Education », in F. Buisson, Nouveau dictionnaire de pédagogie, Hachette,
1911. P 2
11
Traduction littérale : « il doit être éduqué l’enfant au bon chemin dont il suit pour éviter la reproche »
29

La philosophie de la transcendance [Qui vient de l’extérieur, des valeurs qui


transcendent (s’imposent) de l’enfant] et la philosophie de l’imminence [qui vient de
l’intérieur, respect de la nature de l’enfant. La première valorise l’instruction prime le
savoir, (centré sur le contenu, centré sur le maître) c’est-à-dire la connaissance, la
culture et l’instruction sociale selon les exigences de la société (priorité au processus
de socialisation). On parle de la pédagogie traditionnelle centré sur le maître et le
contenu (le magistrocentrisme), de l’école traditionnelle, des méthodes traditionnelles.
Cela veut dire que : « Techniquement parlant, l’école traditionnelle était centrée sur la
matière à enseigner et sur les programmes qui définissaient cette matière, la
précisaient et la hiérarchisaient.»12

La deuxième favorise l’éducation, la formation de la personne l’émancipation du


sujet (priorité au processus de la personnalisation, l’autonomisation).

On parle de la pédagogie nouvelle. Le rôle du maître est de créer des conditions


favorables pour le développement de l’enfant (le puérocentrisme ou peudocentrisme).
C’est l’école nouvelle avec ses méthodes nouvelles (activités). Comme John Dewey la
définit :

L'éducation nouvelle est un courant pédagogique qui défend le


principe d'une participation active des individus à leur propre
formation. Dans cette approche, l'apprentissage, avant d'être une
accumulation de connaissances, doit avant tout, être un facteur de
progrès global de la personne. Pour cela, il faut partir de ses centres
d'intérêt et s'efforcer de susciter l'esprit d'exploration et de
coopération; c'est le principe des méthodes actives. Cette orientation
prône une éducation globale, accordant une importance égale aux
différents domaines éducatifs : intellectuels, scientifiques et
13
artistiques, mais également physiques, manuels et sociaux.

Donc, l'éducation nouvelle est un courant pédagogique qui défend le principe d'une
participation active des individus à leur propre formation. Elle déclare que
l'apprentissage, avant d'être une accumulation de connaissances, doit être un facteur
de progrès global de la personne.

12
« Archives » du site de l’ICEM (http://www.icem-pedagogie- freinet.org/archives-recherche-guidée),
consulté le16/09/2020
13
Dewey John, site web : http://ienbonne.edres74.ac-grenoble.fr/methodes/deweyf.pdf,consulté le
20/06/2020
30

La pédagogie
Par définition la pédagogie est l’ensemble des principes et méthodes ayant
pour visée de faire apprendre. Ce mot vient du mot "paidagogia"14 qui signifie science
de l'éducation des enfants, méthode d'enseignement. Elle renvoie à une réflexion
globale sur l’action éducative. Selon Célestin Freinet : "La pédagogie c'est la science
de la conduite d’une classe en vue d’une instruction et d’une éducation optimale des
enfants qui la compose."15 Alors, elle envisage toutes les variables intervenant dans le
processus enseignement / apprentissage. Ainsi, l'enseignant n'a pas pour mission
d'obtenir des élèves qu'ils apprennent, mais bien de faire en sorte qu'ils puissent
apprendre. Il a pour tâche, non la prise en charge de l'apprentissage - ce qui demeure
hors de son pouvoir - mais la prise en charge de la création des conditions de
possibilité de l'apprentissage.

I.2 Le système éducatif

Un système éducatif est constitué de toutes les composantes et acteurs


interagissant dans l'enseignement et la formation. Ses cinq principes sont la liberté de
l'enseignement, la gratuité, la neutralité, la laïcité et l'obligation scolaire. Prost dit : «  le
système éducatif dans ses réformes et dans ses textes est toujours marqués par la
lenteur des changements. »16

Le système éducatif malgache


L’enseignement général malgache présente la structure classique des
systèmes éducatifs francophones avec une organisation en quatre cycles (préscolaire,
primaire, secondaire et supérieur). Une loi de juillet 2008 a instauré un important
changement de structure en mettant en place un enseignement fondamental de 7
années suivi de 5 années de secondaire (3 pour le premier cycle et 2 pour le second
cycle) mais cette réforme, compte tenu des événements de 2009, ne fonctionne qu’à
titre expérimental et dans seulement 20 circonscriptions scolaires (CISCO) sur les 111
que compte le pays.
L’enseignement primaire conserve donc majoritairement dans le pays une
structure en 5 années. Il est en théorie obligatoire, ce qui aujourd’hui pourrait être
considéré comme une réalité avec la généralisation de l’accès à ce niveau d’études et

14
Dictionnaire : Le Robert Collège, p.942, consulté le 10/09/2020
15
Freinet Célestin, Techniques Freinet, p.12
16
Prost, https://www.studocu.com/fr/document/universite-de-montpellier/preparation-au-
capeps/notes-de-cours/citations-e1-1945-1960-notes-de-cours-8/3798098/view, consulté le
20/04/2020
31

si l’on ne tenait pas compte des très nombreux abandons qui s’observent tout au long
du cycle.
Le malgache est la langue d’enseignement des deux premières années
d’études, le français étant enseigné comme langue étrangère dès la première année
alors que le calcul, la géographie et les connaissances usuelles sont enseignées en
français à partir de la 3ème année. L’instauration, partielle, de l’enseignement
fondamental en 2008 modifie sensiblement ce schéma en étendant à cinq années la
période d’enseignement en malgache, le français, qui demeure enseigné pendant cette
période comme discipline particulière, devenant en 6ème et 7ème année seulement la
langue d’enseignement des mathématiques et des sciences.
Cette diversité organisationnelle coïncide partiellement avec une diversité
pédagogique, produit par plusieurs réformes des approches pédagogiques, des
programmes, des guides et manuels d’enseignement (de la « pédagogie par objectifs »
à l’ « approche par les situations » en passant par l’ « approche par les compétences
»). Si programmes et approches pédagogiques se séparent principalement entre les 20
CISCO réformées et les autres, il subsiste encore parmi ces dernières une réelle
variété des supports pédagogiques utilisés et plus encore des pratiques.

Le temps d’études prescrit au primaire est de 960 heures pour un régime à temps
plein. Cependant, le nombre élevé des classes multigrades et leur mode de gestion
pédagogique peu performant, la pratique fréquente de la double vacation pour gérer un
nombre souvent insuffisant de salles de classe dans les écoles, l’absentéisme des
enseignants (perception de la solde notamment), conduisent de très nombreux enfants
malgaches à ne fréquenter l’enseignement primaire qu’à temps partiel
Depuis le Forum de Dakar en 2000, Madagascar a inscrit sa politique éducative
dans la perspective de l’Education Pour Tous par la mise en œuvre de plusieurs plans
sectoriels : le Plan de Réforme et de Développement du Système Educatif de 2003, le
Plan Education Pour Tous de 2005 et le
Madagascar Action Plan de 2008, dont l’application a été mise en sommeil depuis
2009. Outre la généralisation de la gratuité et la distribution de manuels et kits
scolaires, la mesure la plus emblématique de ces différents plans visant la
scolarisation primaire universelle a concerné le recrutement massif d’enseignements
communautaires, subventionnés par l’Etat et certains bailleurs de fonds, en
complément des premiers enseignants directement recrutés et payés par les parents
d’élèves à la fin des années 90.
32

Aujourd’hui, ces maitres communautaires (Maîtres FRAM en regard du sigle en


malgache) sont largement majoritaires dans l’enseignement primaire (72,6 % des
enseignants en 2012). Les deux tiers d’entre eux perçoivent une subvention (67 % en
2012). Le nombre d’enseignants fonctionnaires est en baisse constante du fait de
départs en retraite qui seront de plus en plus nombreux et de l’absence de nouveaux
recrutements entre 2006 et 2012. A cette dernière date un nouveau contingent de 3900
élèves-maîtres est entré en formation sans que l’on sache précisément aujourd’hui,
alors que leurs copies sont en cours de correction, combien d’entre eux obtiendront
l’examen de sortie et parmi les reçus combien bénéficieront effectivement d’une
affectation4. Un nouveau recrutement n’est pas anticipé à ce jour alors que le Plan
Intérimaire pour l’Education 2013-2015 (PIE) prévoit à minima le remplacement des
nombreux enseignants fonctionnaires partant en retraite dans un futur proche.
Tableau 3 : Les enseignants de l’enseignement primaire selon leur statut de 2008
à 2012
2007 2008 2009 2010 2011
/2008 /2009 /2010 /2011 /2012
Nb. d’enseignants EPP 64 961 69 483 73 497 80 221 79 062
Fonctionnaires 28 946 28 611 28 219 26 235 21 610
Non fonctionnaires 36 225 40 872 45 278 53 986 57 452
% Non fonctionnaires 55,8 % 58,9 % 66,9 % 66,4 % 72,6 %
Dont non
fonctionnaires 29 450 34 324 37 481 38 623
subventionnés
% Non fonctionnaires
72 % 75 % 69% 67 %
subventionnés

Source: d’après Patrick Bouveau (2013), Elaboration d’une politique de


développement de carrière des enseignants non fonctionnaires (Maîtres FRAM), Note
intermédiaire, FED Madagascar.

La formation initiale et continue des enseignants fonctionnaires (comme celle


des personnels d’encadrement et d’inspection pédagogique) est de la responsabilité de
l’Institut National de Formation Pédagogique (INFP) et de ses 25 centres régionaux
(CRINFP). L’INFP a également la responsabilité de la recherche pédagogique et de la
production du matériel pédagogique.
La formation initiale des enseignants fonctionnaires est basée aujourd’hui sur un «
référentiel métier de l’enseignant du primaire » qui comprend cinq composantes :
33

enseignement, communication, éducation, analyse et régulation, gestion et


administration scolaire.
Le volume de la formation est de 889 heures et comporte, outre la formation en
présentiel dans les CRINFP, trois stages (immersion, stages sous-tutelle et en
responsabilité).
Si peu d’enseignants disposent d’une formation professionnelle initiale solide,
particulièrement les maitres FRAM recrutés et affectés sans aucune formation
pédagogique, la formation continue reste encore peu développée5. La diffusion d’une
formation pédagogique de base pour tous les enseignants qui n’en ont pas bénéficié
constitue un défi important en matière de formation continue
Des enseignants. Elle profiterait assurément à la qualité des apprentissages
mais pourrait également prendre part à la nécessaire professionnalisation du corps
enseignant qui passe par l’offre de réelles perspectives professionnelles (formation
continue, certification, carrière).
Les différentes réformes des années 2000, et notamment le recrutement massif
d’enseignants non fonctionnaires, auront permis d’augmenter la scolarisation primaire
à Madagascar, malgré une croissance très soutenue des naissances (+3,0 % par an),
et tout en réduisant sur la période le ratio élèves-maîtres de 51,6 en 2002 à 42,7 en
2011. Alors qu’on comptait 2,2 millions d’élèves en 2000, ils étaient près de 4,4 millions
à fréquenter ce même niveau d’enseignement en 2009 (4,3 millions aujourd’hui).
Dans le mêmes temps, les redoublements ont été réduits de près du tiers et la
parité a été atteinte au plan des effectifs. Si la médiocre qualité des données
démographiques globales tend à réduire la pertinence des indicateurs de scolarisation
qui les prennent en compte (le taux brut d’accès en primaire est estimé en 2011 à 189
% !) le recours aux enquêtes « ménages » permet une vue plus claire de la situation.
L’exploitation des données de l’enquête EPM 2010 (INSTAT) montre que l’accès à
l’enseignement primaire est aujourd’hui pratiquement universel (le maximum du taux
net d’accès au primaire par tranche d’âge est de 90 % pour les 9 ans).
La rétention, en revanche, s’avère extrêmement faible. En 2010, sur 100
enfants entrés au primaire, seul 45 parviennent à la cinquième année du cycle (et
seulement 33,0% parviennent en 1ère année de l’enseignement secondaire). Les
données suivantes montrent que la rétention est restée à un niveau bas au cours des
années 2000 malgré l’important développement de l’accès à l’école.

I.3 - Les objectifs politiques de l’Etat envers l’éducation


34

A rappeler que, comme tout autre ministère, le ministère de l’éducation


nationale a sa politique envers lui-même, suivant la politique générale de l’Etat. A ce
propos, il est nécessaire de savoir ce qui est la politique générale de l’Etat. Par
définition, la PGE est l’élaboration et la présentation des programmes du
Gouvernement suivant la ligne directive du Président. Et chaque ministère prend sa
part suivant cette ligne directrice. Alors, le ministre de l’éducation national, depuis la
quatrième république a une initiative de recruter dix mille enseignants par an. Ce
recrutement a comme objectifs de viser l’intérêt des agents de ce ministère qui est
aliéné depuis plusieurs années sans connaitre vraiment leurs avenirs. Donc on peut
dire qu’en principe, cette décision allège l’inquiétude des Maitres FRAM. Elle donne
également une assurance en attendant la vague de recrutement chaque année.

Depuis la parvenue de Monsieur RABARY Andrianirina Paul, Ministre de


l’Education Nationale en 2014, la série de recrutement continue pour dix mille postes
chaque année. Donc, nous espérons que d’ici tôt, tous les enseignants non-
fonctionnaire seront recruter comme de fonctionnaire de l’Etat.

Cette politique est une lame à double tranchant ; à la fois elle vise l’intérêt des
jeunes chômeurs qui tentent d’être fonctionnaire au sein de cette Ministère. Autrement
dit, c’est une politique qui donne des emplois aux jeunes. Mais de l’autre côté, elle
provoque une polémique au sein de la société sur la qualité de l’enseignement. Sur ce
point, nous glisserons à la deuxième partie de notre travail qui explicite la défaillance
de cette politique au sein de ministère de l’éducation nationale.
35

Chap. II : LES IMPACTS DU RECRUTEMENT DES MAITRES


FRAM
L’action éducative exige toujours des enseignants bien formés et des
enseignants qualifiés. De cette manière, il ne peut pas comparer sur les autres métiers
car l’éducation garant l’avenir de toute Nation.

II.2.1 Les critères exigés de l’éducation (pour l’enseignant)


Nous savons qu’actuellement, il s’avère que deux enseignants sur dix ont suivi
de formation dans les instituts de formations régionaux et nationaux. Les restes
représentent les Maîtres FRAM. Cette situation qui remet effectivement en question la
qualité de l’enseignement.

En plus, plus de 4000 enseignants par en suivent de formation au sein de


l’INFP mais peu d’entre eux ont la chance d’être intégrés comme fonctionnaire.

Or, la qualité éducative exige des Enseignants bien formé dans les Instituts de
formations. C’est de cette manière qu’il est nécessaire d’illustrer ces qui sont les
critères exigés pour un bon enseignant.

II.2.1.a- Les devoirs généraux de l’enseignant


Un être enseignant a un devoir le plus sacré envers sa Nation tout entier. Son
devoir primordial est de respecter les droits à l’instruction et à l’éducation de toute
personne humaine, et notamment de tout enfant en âge scolaire. Selon la Déontologie
de la profession enseignante :

L’enseignant doit faire preuve de justice et d’impartialité. Il doit aussi


instruire et éduquer avec la même conscience tous les élèves quels
que soient leur nationalité, leurs conditions et les sentiments qu’ils
inspirent, leurs convictions politiques ou religieuses, ainsi que celle de
leurs parents17

L’enseignant doit respecter la hiérarchie. Il a le devoir d’obéir aux ordres


donnés par les autorités hiérarchiques avec intelligence et loyauté. Il doit donc refuser
à des actes immoraux et incompatibles avec sa dignité professionnelle parce qu’il a un
devoir envers la société et même pour la Nation.

17
Cours Administration et législation scolaire conçu et élaboré par Mr Paulin, année scolaire 2016-2017.
36

II.2.1.b- Les devoirs de l’enseignant tenant classe


Les connaissances psychologiques d’ordre général ne suffisent pas. Il est
nécessaire de connaître chaque enfant : c’est de cette manière qu’il est à la fois un
éducateur. Celui qui éduque quelqu’un c’est de le donner l’amour en primordial. Mais il
doit également s’obliger de à agir avec correction envers les élèves. Face à cela, la
curiosité de savoir pose de question sur soi-même ; est-ce que le Maître-Fram
nouvellement recruté a une maîtrise sur ces compétences ?

II.2.2 Le côté négatif de ce recrutement


Nous avons vu que la majorité de Maître Fram sont de personne novice à sa
poste même s’ils sont des enseignants. Bon nombre également sont élèves sortant du
collège juste en obtention de leur diplôme BEPC. Donc, nous ne pouvons pas nier,
l’existence de lacune en assumant leur métier. Or, l’enseignement est la vie de tout
Nation. Cette idée explicite la béatitude du métier enseignant. Elle nous a dit aussi que
l’enseignement est la vie de toute la Nation. A ce point, il n’est pas possible de le
confier à toute personne. Et le pédagogue le plus célèbre ALAIN a affirmé: «  Il n’est
point d’enfant qui n’admire les grands hommes, ses parents, le maitre, et qui ne rêve
de se dévouer pour eux »18 . Ici, le maître prend une place comme modèle sur ses
élèves, c’est-à-dire l’enseignement c’est le maître. Or, à son niveau d’étude, avec ses
conditions de vie faute de l’insuffisance de salaire, on ne peut pas esquiver l’existence
des plusieurs erreurs que le Maître FRAM nouvellement recruté ont commue.

Sur ce point, c’est illogique d’accorder la décision que le Ministère a prise pour
recruter directement le Maitre-FRAM parce qu’elle détruit le métier enseignant d’un
côté et détruit également la vie de la Nation tout entier de l’autre côté. Rappelons-nous
les conséquences néfastes de « Ny Fanagasiana ny fampianarana », ou
malgachisation de l’enseignement à l’époque de Didier RATSIRAKA durant la
Deuxième République, les jeunes diplômés malagasy n’atteignent pas les dosages des
savoirs appropriés à leurs diplômes. Ainsi qu’à l’époque de la troisième République ;
l’APC ou zéro redoublement de RAVALOMANANA Marc, tout le monde reproche ces
décisions.

Donc, nous avançons déjà que sans traitement à suivre, cette décision
provoquera d’ici tôt des mauvaises conséquences au sein de l’enseignement.

18
Alain, Esquisses d’Alain.1 Pédagogie enfantine, version électronique p.18
37

II.2.3. La pratique de routine au sein de l’enseignement


Bon nombre des écoles primaires sont le plus vulnérable de l’incompétence du
maître FRAM. Ils sont presque novices à son poste. Certains également sont des
élèves classe de cinquième redoublant qui suivent un cours pour obtenir de diplôme
BEPC. En obtention de ce diplôme, il demande une autorisation d’enseigner à l’école
primaire ou EPP. Alors une curiosité de savoir pose une question : Est-ce que nous
imaginons les produits obtenus avec leurs compétences ?

En plus, on ne sait pas par quel moyen ils obtiennent leurs diplômes. Sans
doute qu’ils font tous les moyens possible pour l’obtenir d’où la maxime
machiavélique : « Tout les moyens sont bons. »19. Or, un être enseignant est un
faiseur d’homme, donc il doit avoir maximum des connaissances parce que : « pour
enseigner peut, il faut savoir beaucoup ». Et pas tout simplement de niveau de
connaissance mais de la vocation également pour assumer ce métier. C’est de cette
manière que nous reprochons l’Etat de confier l’éducation à tout le monde parce que
l’enseignement ne doit pas considérer comme tout autre métier ou bien selon
l’expression en malgache : tsy tokony atao tefy am-patana ny fampianarana.

De même, à l’époque nos ancêtre, là où il n’y a pas d’école les ainés


enseignent les petits enfants en racontant de fable durant la soirée. Et cette genre
d’enseignement s’appelle « takariva amorom-patana ». Cette fable contient des
éducations et c’est pour cela que seul l’ainé soit capable de le transmettre. De cette
époque, les objectifs soient la transmission de savoir.

Alors, de notre temps, c’est le temps de la progression, de développent


technologique. Nous ne pouvons pas échapper l’accélération du progrès. Donc, nous
ne pouvons pas faire une marche en arrière dans le secteur de l’enseignement pour
confier l’éducation dans les mains du Maitre-FRAM. Ce que nous venons de dire ici, ne
signifie pas à les ignorances du Maître-FRAM, mais leurs incompétences. De cette
manière, c’est logique de proposer des solutions pour améliorer la qualité de
l’éducation dans notre pays surtout pour les établissements publics.

II.2.3.a L’enseignant est l’origine principale du redoublement


Comme nous avons annoncé ci-haut, la situation des enseignants est
vulnérable. Par conséquent, bon nombre des enseignants pensent chaque jour de quoi
à manger. Alors le non tranquillité des enseignants ont des impacts majeurs sur leur
19
http://www.expressio.fr/expression/tous-les-moyens-sont-bons-pour-qu-ils-soient-efficaces PHP.
Consulté le 12/01/2019.
38

métier. Par sa situation personnelle qui ne lui permet pas d’exercer convenablement
son métier :
(Indemnité impayées, droit et avantage non jouis, charges scolaire des enfants,
obligation familiales).

Par la mauvaise qualité de son enseignement due à une insuffisance de


formation (sans aucune formation initial, formation en cascade de courte durée, outils
pédagogiques).

Par sa mauvaise condition de travail : à la maison, il ne dispose pas de temps


pour préparer sa fiche, pour la dizaine de corrections .En classe, il assume parfois une
double fonction (Directeur/surveillant général, Directeur enseignant).

II.2.3.b Les élèves et son comportement en classe


En surnombre, assis à trois sur des tables table banc biplaces et faute de
surveillant général responsable du suivi et de contrôle, ils ont une tendance à
absentéisme (absents fréquentes non motivées, école buissonnière) et finissent par
des mauvais résultats aux compositions. De cette manière, les conditions
défavorables démotivent les élèves et les empêchent d’aller plus loin à l’éducation.

II.2.3.c Les parents à la maison


Faute de source de revenus insuffisante, les parent imposent aux enfants des
tâches domestiques qui ne les laissent plus le temps d’étudier leur leçon, de faire leur
exercices et devoirs …)
L’association des parents d’élèves est allergique, à toute forme de partenariat
pour le développement de l’établissement. C’est-à-dire les parents d’élèves refusent
catégoriquement toute sorte de collaboration parce qu’ils pensent que les
collaborateurs entrainent plusieurs participations monétaire.
39

PARTIE III :
PROPOSITION DES SOLUTIONS ET DES SUGGESTIONS
40

En tant qu’élève de l’école de formation, c’est un grand honneur pour nous


d’apporter nos suggestions au sein de l’éducation à Madagascar. Notre analyse ci-haut
est accentuée sur les failles de recrutement du Maitre-FRAM. Sur ce point, nous ne se
contentons pas d’illustrer les lacunes sur cette décision mais également de proposer
des solutions parce que dans notre domaine surtout la science de l’éducation, c’est de
notre mission et aussi que notre devoir d’améliorer la qualité éducative dans notre
pays. A cela, notre dernière partie se base sur : d’abord, la formation continue du
Maitre-Fram, ensuite, l’augmentation des écoles de formation (CRINFP, ENS) et enfin
la revalorisation du métier enseignante.

III.1 La formation continue du Maitre-FRAM


En 2015-2016 Le Ministère de l’éducation nationale a organisé une formation
de masse, à raison de 50000 enseignants formés en 2015, et 60000 en 2016. C’est un
grand premier pas, mais elle n’est pas suffisante pour redresser le niveau des
enseignants. Comme prouvent Akyeampong et Lewin : « Enseignants et formation des
enseignants sont donc au cœur de l'aspiration à l'amélioration de la qualité dans les
écoles »20. Donc, il est évident que cette formation soit continue. Chaque année nous
procéderons à une formation de masse. Celles qu’on a effectuées depuis 2014 étaient
des formations initiales et accélérées, pendant à un peu de temps à peu de six
semaines. Ce n’est pas du tout suffisant, mais au moins, il y avait cela. Mais cela doit
être une formation continue, en cascades, avec des évaluations, des animations au
niveau des zones pédagogiques, c’est pour cela qu’on a doté les chefs ZAP de motos.
En un seul mot, pour être sur l’importance de cette formation, l’affirmation suivante,
selon Govinda et Varghese, peut prouver ce propos que :

Le niveau de formation des enseignants a influencé positivement les


résultats des apprenants dans les quatre localités qu'ils ont étudiées
en Inde pendant que Tatto et al. (1991) ont constaté qu'il y avait une
corrélation entre le niveau de formation des enseignants et les
performances des élèves.21

En plus, les conseillers pédagogiques doivent descendre à la base pour aider


les chefs ZAP et les Directeurs d’établissement en difficulté. Ou au moins, ils (les

20
Akyeampong et Lewin, Exploring the backgrounds and shaping of beginning student teachers in
Ghana: toward greater contextualization of teacher education. International Journal of Educational
Development, p.65
21
Govinda et Varghese, Quality of primary schooling in India: a case study of Madhya Pradesh, p.34
41

conseillers pédagogiques) doivent les regrouper par Zones pour donner de formation
bimestrielle ou trimestrielle.

Rappelons également qu’être enseignant doit être bien formé et doit maîtriser la
pédagogie pour effectuer normalement son travail. Denis Alexandre Lahiniriko insiste
sur ce sujet en disant que : « Si l’on veut garantir la qualité des enseignants, il leur faut
une bonne base académique et une bonne base pédagogique ».22 D’une autre
manière, un enseignant doit avoir une connaissance en pédagogie et en psychologie
des élèves qu’ils enseignent. De ce fait, il est souhaitable pour les enseignants
d’enrichir leur capacité au niveau de la connaissance pédagogique et psychologique.
Mais cette évolution dépend de chacun. Or, le champ de l’éducation a besoin de
l’esprit de curiosité et la conscience d’être responsable. Donc, l’enseignant doit
posséder un sérieux bagage de connaissances générales et professionnelles, et une
forte volonté parce que pour enseigner peu, il faut accumuler beaucoup.

Bref, la mise en valeur de l’enseignement s’effectue, en premier lieu, par l’effort


personnel de l’enseignant. En deuxième lieu, la prise en charge de l’Etat sur
l’implantation des écoles de formation des enseignants sont souhaitables.

III.2. Implantation des Institut de Formations Pédagogique et des Ecoles


Normales Supérieures dans tous les 22 Régions
Nous avons dit que l’enseignant nécessite de la formation pédagogique avant
d’enseigner pour qu’il puisse effectuer son travail normalement. Pour le professeur du
Lycée, il doit fréquenter l’Ecole Normale Supérieure (ENS) pour puiser pas tout
simplement des connaissances mais surtout les méthodes d’enseignement d’une
matière. Or, le problème que nous avons vu est l’insuffisance des Ecoles de Formation
comme les ENS, il n’existant que trois dans le pays pour l’enseignement générale,
(Antananarivo, Fianarantsoa et Toliara) et deux seulement pour l’enseignement
technique (Polytechnique Vontovorona pour l’Université d’Antananarivo et
Polytechnique de Diégo). Voilà pourquoi beaucoup des gens de la Grand île veulent y
suivre cette formation.

Ainsi, pour améliorer les qualités des enseignants au niveau du Lycée, à part
de leurs droits et leurs avantages, le centre de formation professionnelle comme l’ENS
devrait être instauré au moins dans les six Provinces de Madagascar. Cela doit être

22
Denis Alexandre Lahiniriko, « Formation pédagogique »-in « Des critères de document
www.lexpressmada.com/formation-pédagogique-des-critères-de-recrut...  », Consulté le 10/03/2017
42

fait pour améliorer la qualité de l’enseignement et à combler les effectifs nécessaires


des enseignants dans tous les Lycées.

En ce qui concerne, les enseignants du collège et de l’école primaire, nous


avons vu que l’Etat a fait des efforts en redynamisant les Centres Régionaux de
l’Institut Formation Pédagogiques qui sont non-fonctionnelle pendant une très longue
durée mais tout cela n’arrivera pas à combler la nécessité dans tout le territoire du
pays. A cela, il doit être augmenté en instaurer de CRINFP chaque région. En plus, ces
centres pourront utiliser à la formation de renforcement de capacité comme la journée
pédagogique, ou autre.

III.3 Revalorisation du métier enseignant


A l’époque de la Première République, les élèves mieux mérités dans la classe
étaient sélectionné pour être enseignant. Ainsi les enseignants de cette époque avons
eu leur valeurs et leurs qualités tant pour le métier même au niveau de la société. Cela
signifie par le fait que, le métier enseignant de cette époque était considéré comme de
métier noble. Contrairement à nos jours, les gens qui n’ont pas des moyens pour
continuer ses études et surtout pour être fonctionnaire facilement s’orientent vers le
métier éducatif. A ce moment-là, il perd sa valeur et c’est ce que nous venons de dire
ci-haut que le gens insulte ce métier comme de plus bas degré.

C’est de cette perspective que nous recommandons à la revalorisation de cette


fonction. D’abord, il doit être régularisé la situation financière des enseignants en
augmentant ses salaires par rapport au niveau de vie actuelle parce qu’il n’arrive pas à
assumer leur mission tant qu’il pense de quoi manger chaque jour.

Ensuite, il doit être également amélioré l’environnement scolaire, c’est-à-dire


construction des bâtiments scolaires surtout dans la zone rurale. La perfection de
l’environnement scolaire encourage les enseignants en accomplir ce travail. Nous
avons vu qu’actuellement le Gouvernement lance le projet construction des écoles qui
suivent le norme « Sekoly Manarapenitra », c’est vraiment important pour le métier
enseignant mais il doit être priorisé les zones enclavé. Nous avons de soucis que l’Etat
les construit presque dans les zones accessibles.

Pendant sa vie les enseignants perdent beaucoup de temps pour la


régularisation de leur situation depuis la date de leur prise de service jusqu’à sa
retraite. Donc, pour le motiver les ministères tutelles doivent prendre des mesures pour
43

la régularisation de la situation administrative des enseignants comme la création de


bon de caisse, traitement des avancements,…

Et le mode de recrutement des enseignants doit à partir du concours direct ou


professionnel et sans corruption ou de favoritisme. De cette manière seule les qualifiés
ont de la chance à passer. L’Etat doit être traité spécialement et encouragé les élèves
brillant en classe c’est-à-dire les élites de travailler dans le domaine de l’éducation
plutôt que d’aller ailleurs.
44

CONCLUSION

Notre objectif dans ce travail est de tirer la sonnerie d’alarme face à l’anomalie
dans ce département ministérielle, ainsi que de conscientiser les responsables
hiérarchiques au sein de l’éducation. De cette manière, notre analyse se base sur
l’impact de recrutement du Maitre-FRAM ; cette décision est suite logique de
l’implantation des plusieurs écoles à l’époque de la Deuxième République qui a
instauré des écoles primaires dans chaque fokontany, des collèges à chaque
commune ou firaisam-pokontany, des Lycées chaque district, et des Université chaque
chef lieux de province. Cette prise de décision a pour but de décentraliser
effectivement l’enseignement. Nous avons félicité la prise de décision en donnant des
chances sur le compatriote dans les provinces, mais le comble, c’est l’inexistence de la
continuité de l’Etat. A ce point, cette décision entraine les déséquilibres régionaux et la
diminution de niveau des élèves dans plusieurs établissements de notre pays.

Malheureusement, pour diverses raisons, dans le pilotage quotidien des


systèmes éducatifs mis en œuvre, la dimension des acquisitions des élèves n’est pas
directement prise en compte. Cette situation contribue probablement à expliquer la
distance qui existe entre, d’une part, la perception d’une partie des acteurs des
systèmes éducatifs et, d’autre part, les résultats d’évaluations qui portent justement sur
les acquisitions des élèves et qui fournissent par là une mesure assez fine de la
performance de ces systèmes. Aujourd’hui, alors que les problèmes s’imposent sur les
enjeux liés aux caractéristiques des enseignants, on constate que l’écart n’a peut-être
jamais été aussi important entre les représentations des acteurs de l’éducation et les
résultats obtenus.

Dans tout cas, nous pourrons prouver que : la CISCO est un service d’appui
pour le développement économique et sociale de la région. On a vu ses performances
d’activités qui occupent des différentes missions comme l’harmonisation la bonne
marche du système éducatif, assurance de la gestion des affaires courantes sur
l’Education au niveau Régional, planification et coordination de toutes les activités
relatives à l’Education conformément à la politique et les procédures de l’organisation.
On peut aussi voir déjà certains force sur la gestion des maitres-FRAM car on voit que
45

face au concours se sont les maitres-FRAM sont le prioritaire. Nous pensons que la
CISCO prend part activement à travers ses activités à la lutte contre la pauvreté à
Amboasary-sud.

Le recrutement du maitre-Fram au sein de l’éducation également crée de doute


concernant les niveaux de l’enseignement qu’il a puisé. Bon nombres entre eux n’ont
que de BEPC et Baccalauréat seulement. Sans compter également l’inexistence des
formations avant leur prise de service. Donc, ce n’est pas étonnant si quelqu’un remet
en questions la décision que l’Etat a pris.

Notre préoccupation dans ce travail n’est pas tout simplement de critiquer et de


blâmer ou également de jeter un bouquet de fleur mais d’analyser. A quel point le
recrutement des Maitres-Fram a sa raison d’être et dans quel côté il tombe dans une
illusion ?

Face à cette question, d’après nos recherches, Les résultats obtenus nous ont
amené à présenter des propositions d’amélioration sur la gestion des enseignants non
fonctionnaires ainsi que sur l’organisation du travail de la CISCO Amboasary-sud. Pour
ce faire, nous recommandons les points stratégiques suivants : le recrutement des
jeunes qui suivent une formation professionnelle comme celle du CAP, l’augmentation
des outils informatiques, l’amélioration des conditions de vie des maitres-FRAM
(règlement du paiement de leurs subventions, leurs donner des formations avec
motivation….) pour que sans doute que le recrutement des Maîtres-Fram résolve
plusieurs problèmes : à savoir l’inquiétude des Maîtres-Fram durant nombreuses
années, les problèmes de l’employabilité des jeunes,…

De cette manière, pour mieux assurer l’amélioration du système éducatif, il ne


suffit pas de mettre tout simplement la confiance à l’expérience et à l’effort des
personnels œuvrant ensemble par sa réalisation, cela consiste à établir des méthodes
de travail bien définis. De ce faite, pour avoir des résultats fiables et rentables, il serait
mieux de mettre un nouveau système. La mise en place du système d’information
étant qu’outil primordial de gestion dans un système d’organisation renferme justement
une idée d’amélioration du système de communication et l’Etat ne se contente pas tout
simplement de les recruter, mais également de penser comment les avoir qualifiés.
Voilà pourquoi nous proposons comme solution la formation continue et en cascade
des enseignants nouveaux recrus.
46

En plus, l’Etat doit augmenter l’implantation des centres de formations comme


des CRINFP et ENS dans tout l’Île. Et enfin sans oublier la revalorisation des métiers
enseignantes en traitant d’une manière satisfaisante les avantages des enseignants
comme la rémunération, le foyer, les domaines scolaires. Et finalement l’Etat doit
encourager et trier les qualifiés d’intégrer dans le métier enseignante.
47

LISTE DE TABLEAUX

Tableau 1 : Les établissements scolaires publics et privés à Ambosary-sud

Tableau 2 : Les chefs de la CISCO successifs d’Amboasary-sud

Tableau 3 : Les enseignants de l’enseignement primaire selon leur statut de 2008 à
2012
48

LISTE DE PHOTOS

Photo 1 : Centre-ville d’Amboasary

Photo 2: EPP Centre d’Amboasary-sud (en ville)

Photo 3: Salle de classe de l’EPP Amboasary-sud

Photo 4: CEG d’Amboasary-sud (ville)


Photo 5: Salles de classe du lycée d’Amboasary-sud (en ville)
Photo 6: Bâtiment du bureau de la CISCO Amboasary-sud
49

Bibliographie
I- Ouvrages de base

1- Alain, Elément de philosophie, Edition Gallimard, 1940, 381p.


2- CELESTIN Freinet, Les techniques Freinet de l'École moderne. Paris, France,
Librairie Armand Colin, 1964, 144 pages
3- Govinda, R. Varghese, NV, Quality of primary schooling in India: a case study
of Madhya Pradesh. Paris: UNESCO, 1993, 308 pages

4- Lalande André, Le Centenaire de l’école normale: Édition du Bicentenaire


(French Edition) Edición Kindle, 1895, 1077 pages
5- Durkheim Emile, « Education », in F. Buisson, Nouveau dictionnaire de
pédagogie, Hachette, 1911, 144 pages
6- Livre des Instituteurs, Morale professionnelle, Administration et Législation
Scolaires, SUDEL, Paris, 1963, 305 Pages
II- Ouvrages complémentaires
7- R. TORAILLE, G. VILLARS, J. EHRHARD, Psychopédagogie pratique, librairie
ISTRA Strasbourg, 1955, 470 Pages
8- M. GUILHEM, R. MAGUERES, Eduquer…enseigné, pédagogie pratique II,
Manuel de l’Instituteur d’Afrique Noire, LIGEL, PARIS-VIe, 1963, 517 Pages
9- Mulkeen Aidan: Teachers in Anglophone Africa: issues in teacher supply,
training, and management. Washington, DC: World Bank, 2010, 220 pages
10- Olivier ROLAND : Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études,
Alisio, 608 pages
11- RAMANANTOANINA (Patrick Philippe), Secteur de l’Education : un effort
concerte pour maintenir les acquis et rattraper les retards, 293 Pages.
12- Pierre J. Kamano, Ramahatra Rakotomalala, Jean-Mark Bernard, Guillaume
Husson, Nicolas Reuge RESEN Burkina. Les défis du système éducatif
Burkinabè en appui à la croissance économique, Pôle de Dakar, Banque
mondiale, 2010, 248 pages

III- DICTIONNAIRES
13- Dictionnaire : Le Robert Collège, Nouvelle éd., Paris : le Robert, 2016, 2031
pages
14- Dictionnaire Le Robert Collège 27, rue de la Glacière, 75013 Paris, 1478p
50

VI- WEBOGRAPHIE

15- Alain, Esquisses d’Alain.1. Pédagogie enfantine, version électronique, PUF,


1963, 126 pages
16- ALAIN(Séré), PHILIPE(Forssmann) Rapport IGEN-Rapport conjoint IGEN-
I.G.A.E.N.R. avril 2007 http://media.education.gouv.fr/file/27/5/5275. PDF,
consulté le 28 avril 2017
17- Akyeampong, K., Stephens, D. (2002). Exploring the backgrounds and shaping
of beginning student teachers in Ghana: toward greater contextualization of
teacher education. International Journal of Educational Development 22(3-4):
262-274.Azam, J. P. (2001). The redistributive state and conflicts in Africa.
Journal of Peace Research
 : International Journal of Educational Development 22 (2002) 261–274,
www.elsevier.com/locate/ijedudev,consulté le 20/05/2020
18- Jean Bourdon & Markus Frölich & Katharina Michaelowa. (2010). Teacher
shortages, teacher contracts and their effect on education in Africa; Journal of
the Royal Statistical Society Series A (General) 173, Part 1 (2010), 93-116.:
https://ideas.repec.org/a/bla/jorssa/v173y2010i1p93-116.html, consulté le
20/04/2020
19- HAMELINE (Daniel), Les objectifs pédagogiques en formation initiale et en
formation continue, édition ESF, Issy-les-Moulineaux, 111pages
20- LAHINIRIKO (Denis Alexandre), « Formation pédagogique- Des critères de
recrutement » in « www. Lexpressmada.com/…/formation-pédagogique-des-
critères-de-recrut… », consulté le 10/03/2017
21- Archives » du site de l’ICEM (http://www.icem-pedagogie- freinet.org/archives-
recherche-guidée), consulté le16/09/2020
22- Dewey John, site web : http://ienbonne.edres74.ac-
grenoble.fr/methodes/deweyf.pdf,consulté le 20/02/2020
23- Prost:https://www.studocu.com/fr/document/universite-de-
montpellier/preparation-au-capeps/notes-de-cours/citations-e1-1945-1960-
notes-de-cours-8/3798098/view, consulté le 20/04/2020
V- MEMOIRE

24- Cheik Anta Diop, Politique de recrutement des enseignants non fonctionnaires et
qualité de l’éducation de base au Sénégal : quels enseignements vers l’éducation
51

pour tous ?, thèse de doctorat, Université de Bourgogne, IREDU-CNRS, Dijon, Le


harmattan, collections/Etudes Africaines, 2011, 200 pages
25- Bernard, La fonction de production éducative revisitée dans le cadre de
l’éducation pour tous en Afrique Subsaharienne : des limites théoriques et
méthodologiques aux apports à la politique éducative, thèse de doctorat,
Université de Bourgogne, IREDU-CNRS, Dijon, 2007,
52

TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS...................................................................................................1
INTRODUCTION.......................................................................................................5
PARTIE I : LES AVANTAGES DU RECRUTEMENT DES MAITRES FRAM.......8
Chap. I GENERALITE DE LA ZONE D’INTERVATION..................................9
I.1- Localisation..................................................................................................9
Chap. II LES AVANTAGES DU RECRUTEMENT DES MAITRES FRAM  : 17
II.1- Définitions des quelques mots techniques.................................................17
II.2- L’origine évolution du Maître FRAM.........................................................18
II.3- Les différentes modes de recrutement......................................................20
PARTIE II : LES INCONVENIENTS DU RECRUTEMENT DES MAITRES FRAM
................................................................................................................................ 26
Chap. I : Les effets du système éducatif appliqué................................................27
La pédagogie....................................................................................................30
Le système éducatif malgache.........................................................................30
Chap. II : LES IMPACTS DU RECRUTEMENT DES MAITRES FRAM...............35
II.2.1 Les critères exigés de l’éducation (pour l’enseignant).............................35
II.2.2 Le côté négatif de ce recrutement...........................................................36
II.2.3. La pratique de routine au sein de l’enseignement...................................37
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET DES SUGGESTIONS.....39
III.1 La formation continue du Maitre-FRAM..................................................40
III.3.1- Implantation des Institut de Formations Pédagogique et des Ecoles
Normales Supérieures dans tous les 22 Régions.............................................41
III.2 Revalorisation du métier enseignant..........................................................42
Conclusion.............................................................................................................. 44
Bibliographie........................................................................................................... 49

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