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: que nous
disent les chiffres du chômage ?
Introduction_________________________________________________________________2
L’impact de la covid-19 sur l’économie mondiale___________________________________2
Plusieurs pays ont accusé une hausse prononcée du chômage après le déclenchement de la pandémie___3
Conclusion__________________________________________________________________8
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14 Introduction
16 Plusieurs pays ont accusé une hausse prononcée du chômage après le déclenchement de la
pandémie
La crise du COVID-19 a profondément bouleversé les marchés du travail dans l’OCDE. En
avril 2020, suite à l’irruption de la crise, le taux de chômage de l’OCDE a enregistré une
hausse sans précédent de 3 points de pourcentage, atteignant 8.8 % - le taux le plus élevé
observé depuis dix ans. En un mois à peine, tous les progrès réalisés depuis la crise financière
ont été réduits à néant. Cette flambée du chômage tient en grande partie aux hausses
substantielles observées dans des pays comme les États-Unis et le Canada, où le recours
massif aux mises à pied temporaires a gonflé les chiffres à mesure que les entreprises
fermaient et envoyaient leurs salariés se mettre à l’abri du virus chez eux. Rien qu’aux États-
Unis, en un mois seulement, le nombre de chômeurs a enflé de près de 16 millions pour
atteindre plus de 23 millions en avril 2020). Ce chiffre a ensuite chuté, diminuant de plus de
moitié au cours des six mois suivants, à mesure que l’activité économique redémarrait et que
les entreprises rappelaient leurs salariés.
Ailleurs dans l’OCDE (notamment dans les pays qui ont fait amplement appel aux dispositifs
de maintien dans l’emploi qui permettent aux employeurs de réduire le coût de la main
d’œuvre en diminuant le nombre d’heures de travail des salariés maintenus en poste), malgré
la hausse du chômage, le nombre de demandeurs d’emploi n’a que modérément augmenté en
regard de l’ampleur du choc : il n’a en effet progressé que d’un point de pourcentage dans la
majorité des pays au cours de 2020.
Difficultés financières des ménages déclarant une perte d’emploi depuis le début de
la pandémie
L’ampleur et les effets du chômage de longue durée pendant la crise induite par le COVID-19
influeront à long terme sur le creusement des vulnérabilités sur le marché du travail. Déjà, des
études liminaires indiquent qu’en général, les catégories qui enregistraient les taux de
chômage les plus élevés en avril affichaient aussi les taux de réemploi les plus faibles.
Comme la crise perdure, un abîme risque de se creuser entre ceux qui ont pu travailler à
domicile et ceux qui ont subi une perte d’emploi et de revenu (voir OCDE, mais aussi entre
ceux qui ont surmonté la crise grâce au travail en horaires réduits et à de courtes périodes de
mise à pied temporaire et ceux qui se sont retrouvés sans emploi, de plus en plus éloignés de
la vie active, et exposés au risque de séquelles durables.
L’apparition de de la COVID-19 a engendré une crise sanitaire mondiale, qui s’est rapidement
transformé à d’autres crises bouleversant le vécu des humains de par la planète. En ce qui
concerne les marchés mondiaux, notamment du travail, les incertitudes ont fortement impacté
les comportements des agents. Aussi, les mises sous restrictions, totales ou partielles, des
facteurs de production ont eu leur incidence sur l’activité globale -via différents canaux -, y
compris celle des acteurs du marché du travail.
À court terme, la pandémie est synonyme de fortes perturbations pour les citoyens et les
marchés du travail. Celles-là concernent les revenues et les dépenses des particuliers comme
elles portent sur l’activité des entreprises et donc les dynamiques de création d’emploi et de
séparation. Elles touchent aussi au fonctionnement des marchés du travail dans un temps où
des fonctions telle que l’intermédiation, au sens large, et particulièrement la collecte
d’information sur les forces de travail et les tendances des emplois sont devenues difficiles à
maintenir. Également, les gouvernements étaient et sont appelés à protéger les travailleurs et
soutenir les entreprises dans un contexte sans précédent de difficultés économiques et
financières.
21 Plus de treize millions de salariés concernés par l'activité partielle, Activité partielle pour motif
de Coronavirus depuis le 1er mars 2020
L’arrêt forcé de l’activité pendant plusieurs mois a affecté plus particulièrement certains
secteurs professionnels avec des taux de rebond "post-crise" inégaux. Parmi eux :
L’hébergement et restauration ;
Les arts et spectacles ;
Le commerce ;
Les activités financières et d’assurance ;
La fabrication de matériels de transport.
En revanche, d’autres secteurs, pour certains déjà en tension avant la crise, sont en forte
demande de recrutements. C’est le cas par exemple de :
La santé ;
L’hébergement médico-social ;
La construction ;
L’enseignement ;
L’informatique.
23 Conclusion