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Dans nos jours, dans un contexte économique mitigé caractérisé par une forte

incertitude, on ne peut prétendre expliquer un phénomène sans mentionner la notion de


mondialisation. On est devenue loin des temps ou chaque pays était indépendant et
enfermé sur lui-même, puisqu’aujourd’hui les économies (ou voir les états) sont de plus en
plus imbriquées entres elles, les individus aussi sont en train de se partager des valeurs,
cultures, styles de vie qui leur était auparavant étrangères, la fameuse citation « le monde
est devenue un petit village » décrit vraiment la situation, car on a de plus en plus tendance
à partager le même destin. Le fait de partager un destin commun serait peut-être idéal si ça
ne concerne que les échanges de biens et valeurs… mais c’est plus large que ça puisque le
bien et le mal sont partager (guerre, crises financières…). Ces derniers jours le sujet qui fait
l’actualité est le coronavirus, c’est un virus dont les symptômes sont similaires à ceux de la
grippe mais dont les conséquences peuvent être plus fatales. Cette épidémie a commencé
en chine mais elle est présente en ce moment dans plusieurs continents et le nombre de
personnes contaminées a dépassé la barre de 100 000. Certes avec un fléau d’une telle taille
la première préoccupation des états est la santé des peuples puisque cette maladie peut en
causer des décès, mais on peut dire que ce virus a aussi touché l’économie, ce qui menace le
niveau de vie de ceux qui sont vivant voire même sain, situation qui n’est pas à prendre à la
légère et de lui donner une importance secondaire. Déjà que les économistes du monde ont
prédit que l’économie mondial rentre dans un cycle de récession, cette contagion n’a fait
qu’empirer les choses. Ce présent travail s’intéresse au côté économique de la chose pour
cela voici les points ou la problématique qui sera traité :
-comment ce virus a impacté l’économie mondial, et que peuvent faire les entreprises au
niveau stratégique pour pouvoir s’adapter à un tel contexte ?
1- Les économistes ont bien prévue que l’économie mondiale durant ces dernières
années devait rentrer dans un cycle de récession, et dans un contexte de guerre commercial
entre les deux grands pôles de l’économie mondiale, certains analystes ont poussé plus loin
leur prédiction pour en voir en ce clash le déclencheur de la nouvelle crise économique,
certes ça a causé plusieurs pertes mais le gouvernement chinois et américain ont prétendue
d’avoir des intentions de renégocier des accords commerciaux pour apaiser cette guerre
commercial. Les investisseurs ont donc vue en 2020 une année de reprise, chose qui ne s’est
pas produite puisque personne n’avait prévue l’apparition du coronavirus. Il s’agit bien
d’une épidémie qui a causé une crise sanitaire mais qui a touché l’économie. Les états se
sont rendu compte qu’ils sont confrontés à une double crise sanitaire et économique et les
deux sont en train de se passer en même temps.
Pour bien saisir les effets de cette épidémie sur l’économie on doit bien comprendre la
position qu’occupe la chine, endroit où est apparu le virus, dans l’économie mondial. Il s’agit
bien de l’usine du monde, le pays a désormais un poids important dans l’économie mondial
(environ de 20% du PIB mondial), et quand son économie ne va pas bien c’est tout
l’économie du monde qui tombe malade. Cette épidémie a prouvé qu’un grand nombre de
pays du monde sont devenus fortement dépendant de la chine, et comme conséquence
plusieurs secteur se sont trouver en ralentissement dès que la chine a cessé l’activité avant
même que le virus se propage comme il l’est à l’heure actuel.
En effet, en Chine, foyer et origine du virus, les conteneurs sont immobilisés depuis plusieurs
semaines dans les ports du pays, privant les industriels et commerçants du monde entier
d’approvisionnement en marchandises. L’économie national ne fait pas exception puisqu’en
en 2018, le royaume a importé pour plus de 47 milliards de dirhams de marchandises
chinoises, faisant de l’Empire du Milieu son troisième partenaire commercial derrière
l’Espagne et la France. Suite à la diffusion de la maladie, plusieurs autres pays asiatiques
comme la Corée du Sud pourraient enregistrer des baisses de production. Par ailleurs, du fait
de l’éclatement des chaînes de production, les entreprises, à l’échelle mondiale, pourraient
avoir des problèmes pour se fournir en biens intermédiaires auprès de leurs sous-traitants
situés majoritairement en Asie.

En ce qui concerne l’investissement, les investisseurs sont pessimistes puisque ils ne


s’attendaient pas à ce fléau mais plutôt à une relance de l’économie, donc Les investisseurs
sont incités à retarder leurs investissements du fait des incertitudes économiques générées
par l’épidémie. Par ailleurs, des projets devant être engagés en Chine ont été retardés du fait
du cantonnement de la population. L’épidémie touche à plusieurs niveaux les échanges
internationaux. En raison des réductions de production constatées en Chine, les exportations
se tarissent. Par voie de conséquence, les importations font de même. Cette situation
entraîne une baisse des cours du pétrole et des matières premières, réduisant d’autant les
ressources des pays producteurs. Sans oublier de mentionner que la plupart des indices
boursiers dans le monde enregistrent des chiffres en rouge, au point qu’on commence déjà
de parler de krach boursier (CAC40= -7,16% ; DAX=-7% ; FTSE=-7,13% ; NIKKEI=-5%).

Pour le secteur de tourisme le manque à gagner risque d'être très important, par crainte de
contamination les mesures prises par les gouvernements, ou les précautions prises par les
ménages par eux-mêmes vont limiter le gain pour ce secteur, et ça pourrai continuer tant
que l’épidémie est toujours existante. Parmi les secteurs les plus touchés aussi on cite le
transport aérien. Il affronte l'une des plus graves crises de son histoire, si ce n'est la plus
grave. La décision spectaculaire de Lufthansa de clouer au sol 150 avions (20% de la flotte)
mercredi en fin d'après-midi, mais aussi la cessation d'activité immédiate de la compagnie
britannique en difficulté Flybe ce jeudi matin, puis, dans la foulée, les prévisions alarmantes
pour l'aviation de l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, ont résumé en à
peine plus de 12 heures l'ampleur des dégâts pour les compagnies aériennes causée par le
coronavirus. Selon IATA, la propagation de l'épidémie de Covid-19 pourrait représenter pour
les opérateurs aériens une perte de chiffre d'affaires comprise entre 63 milliards et 113
milliards de dollars, en fonction des scénarios. Ceci sans compter le manque à gagner sur
l'activité cargo, qui n'a pas encore été estimée. Le coût est colossal, alors que les prévisions
tablaient jusqu'ici sur un manque à gagner de 30 milliards d'euros.

Autre conséquences dont la cause principale est le coronavirus, a été enregistrer tel que la
baisse du cours de pétrole suite à la baisse de production brutal (surtout de la part de la
chine), donc de la demande.

2- Après avoir vu comment cette crise sanitaire a pu mitiger le contexte économique, voir
même créer l’étincelle de la nouvelle crise économique, nous allons maintenant traiter ce
que les entreprises peuvent faire au niveau de leur stratégie pour pouvoir s’adapter à un tel
contexte.
Le personnel de l’entreprise peut être considérer comme l’une de ses forces majeurs ou
voire même un de ses facteurs clés de succès. Un personnel expérimenté, qui connait bien
l’organisation de l’entreprise, fortement intégré dans son projet, est évidement une
ressource qui peut faciliter à l’entreprise l’exercice de son activité. Tout cela justifie que dans
un tel contexte la première préoccupation que doivent avoir les entreprises et la santé de
son personnel. Pour cela le travail à distance peut constituer une alternative qui permet
d’éviter le contact direct entres les personnes, chose qui peut être efficace dans un contexte
d’épidémie et pourra permettre peut être la continuité de l’activité dans certains secteurs.

Le travail à distance, ou la pratique consistant à travailler pendant une période prolongée en


dehors du lieu de travail officiel, connaît une popularité croissante, rendue possible par
toute une série d'outils numériques, allant des conférences Web et du courrier électronique
aux applications de collaboration mobile et aux plateformes d'événements virtuels.

Cependant, il se peut que la situation économique causé par cette épidémie soit complexe,
surtout pour les PME, vu que même les grandes multinationales souffrent. Ces PME n’ont
qu’à s’accrocher et d’essayer de bénéficier des baisses des taux d’intérêts par les banques
centrales (solution qui ne peut vraiment marcher que si la demande de consommation des
ménages augmente), ainsi que les soutiens financiers des états (comme l’exemple de pékin
qui annonce un plan de soutien aux PME en risque de faillite).

Pour les entreprises de plus grand taille, et surtout pour ceux dont l’activité s’été arrêté à
cause de l’épidémie, ce qu’on peut dire et que l’un des pires scénarios s’est déjà réalisé, ce
qui doit être fait c’est de tirer leçon est de repositionner leur chaine d’approvisionnement ou
voir les diversifier pour ne plus supporter ce risque de rupture. C’est l’une des mutations
majeures qu’on prévoit après le coronavirus, puisqu’il s’est avéré qu’un grand nombre de
secteur est devenue dépendant de la chine. Le coronavirus renforce une tendance qui l’a
précédé de plusieurs années. Les entreprises étaient devenues trop dépendantes des usines
chinoises, et faisaient appel à un nombre trop grand de fournisseurs. « Ce n’est plus
acceptable d’arrêter de produire des voitures dans le monde entier parce qu’il manque trois
pièces en Chine », résume Patrick Artus, chef économiste de Natixis. L’Empire du Milieu est
le premier fournisseur de biens intermédiaires du monde : 20 % du commerce mondial en
produits intermédiaires vient de Chine, contre 4 % en 2002. Il représente 30 % de la
production industrielle mondiale.

Le coronavirus a braqué les projecteurs sur ce problème, avec des groupes automobiles,
mais aussi électroniques – c’est le cas d’Apple notamment – incapables de fabriquer leurs
produits dans les temps à cause d’usines chinoises en sous-régime, voire fermées. En
Europe, la dépendance à la Chine sera de plus en plus visible dans les prochaines semaines,
car les bateaux chargés de composants mettent 4 à 6 semaines pour arriver, donc il y a un
décalage.

Concernant ce risque de rupture il s’est avéré qu’un grand nombre d’entreprise s’est trouvé
suivre un processus de production à flux tendue ou voir même ce qu’on appelle la notion de
zéro stock, dans ce contexte ce type stratégie peut constituer une menace voir un risque de
rupture, donc il se peut que l’idée de constituer des stocks n’est pas si mauvaise.
En conclusion, on peut annoncer que le coronavirus est une épidémie qui a certes
déclaré une crise sanitaire mondiale, mais au même temps en train d’allumer l’étincelle
d’une crise économique grave dont les conséquences ont touché divers secteurs. Les
entreprises au cœur de cette crise doivent s’adapter afin d’assurer l’une de leur finalité
majeur qui est la pérennité. Cependant ce type de problème pose le monde devant un
dilemme, soit de casser cette mondialisation qui montre de plus en plus sa fragilité ces
derniers temps, ou bien au contraire passer un cap en avant et entrer plus dans le cœur de
cette mondialisation, et que les états essayent de s’entraider réellement les uns avec les
autres afin de retrouver une solution à de tels fléau puisqu’on est déjà tous imbriqué.

Sources :

https://www.lopinion.fr/edition/economie/coronavirus-7-mutations-l-economie-mondiale-
213643

https://www.next-finance.net/Le-coronavirus-peut-il-engendrer

https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20200302-coronavirus-le-tourisme-l-a
%C3%A9rien-et-l-%C3%A9v%C3%A9nementiel-des-secteurs-tr%C3%A8s-touch%C3%A9s

https://www.zdnet.fr/pratique/coronavirus-strategies-et-outils-efficaces-pour-le-travail-a-
distance-pendant-une-pandemie-39899967.htm

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