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Contrôle continu « Economie du Maroc » S2

Pr. Demdoumi Meriem

Ellaborée par :
Fernandes Soares Eulanisia
Section : A

1. L’économie mondiale subit un choc d’offre et un choc de demande.

La pandémie du Covid-19 et les mesures prises pour limiter sa propagation provoquent un choc
récessif de grande ampleur et sans équivalent dans l'histoire récente. L’impact de cette crise
économique, en tant que brutal retournement de la conjoncture dans le cycle économique,
résulte à la fois d’un choc d’offre négatif et d’un choc de demande négative que provoquent
une violente récession économique, avec à la clé un fort ralentissement du rythme de la
croissance de la production.
La réponse à la crise sanitaire par le confinement de la population dans de nombreux pays
réduit fortement l'activité économique, ce qui pèse sur l'emploi, les revenus et la situation
financière des entreprises, certains secteurs étant particulièrement touchés (commerce,
restauration, tourisme, construction, etc.).
Le choc a démarré dans l'économie réelle, mais il se transmet aux marchés financiers, affectés
par l'incertitude liée à la crise sanitaire et par le ralentissement de l'activité économique
mondiale. Plus qu'une crise boursière, les économistes craignent une crise bancaire et une crise
des dettes souveraines, en raison des faillites d'entreprises, des risques de défaut des ménages
endettés et de l'explosion des dettes publiques.
2. Extrait de l’annonce du 27 mars 2020 de la directrice générale du FMI : «
Nous avons réévalué les prévisions de croissance de 2020 et 2021, il est
clair que nous sommes entrées en récession… Nous projetons une reprise
en 2021, mais seulement si nous réussissons à contenir le virus partout et
à empêcher le problème de liquidité de devenir un problème de
solvabilité »

Au fil des ans, le monde a traversé quatre récessions, depuis 1959 en l’occurrence, en 1975,
en 1982, en 1991 et en 2008.
D’un épisode à l’autre, les chocs qui ont provoqué la récession n’ont jamais été les mêmes,
chacun étant causé par des chocs différents. De ces quatre épisodes, seule la récession de
2009 a été marquée par une baisse de la production mondiale.
Initialement, durant les premières semaines de l’année 2020, l’actuel ralentissement de la
croissance mondiale était avant tout une histoire chinoise, la Chine a été la première
touchée par l’épidémie et à adopter des mesures de confinement, si bien qu’il s’agissait de
savoir dans quelle mesure da chute de l’activité chinoise affecterait le reste monde. Depuis
l’épidémie a pris une dimension pandémique amèneront les autres pays à adopter des
mesures de confinement à tour.
Bien que les pays avancés aient été le plus touchés sur le plan sanitaire, les pays émergents
et les pays en développement, en particulier les pays à faible revenu, seront durement
touché par une combinaison de crise sanitaire, de retournement brutal des flux de capitaux
et, pour certaines, de forte baisse des prix des produits de base.
Bon nombre de ces pays ont besoin d’aide pour renforcer leur riposte à la crise et rétablir
l’emploi et la croissance, étant donné les pénuries de liquidités en monnaies étrangères
dans les pays émergents et le lourd endettement de nombreux pays à faible revenu.
Il est essentiel d’agie de manière vigoureuse et coordonnée, y compris au nouveau
multilatéral, pour résoudre cette crise mondiale. A cet effet, le FMI s’efforce diligemment
d’aider un nombre exceptionnellement élevé de pays qui sollicitent simultanément un
financement d’urgence, et coopère étroitement avec les autres institutions financières
internationales, en particulier le Group de la Banque mondiales.
L’économie mondiale est entrée dans une récession très profonde cette année, il y a eu une
baisse de la production et de la consommation, mais une reprise est encore attendue car les
gouvernements prennent des mesures appropriées et coordonnées.

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