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RAPPORT DE L’IMPACT DE COVID19 SUR

LE SECTEUR BANCAIRE MAROCAINE

Présenté par: Safae ATHMANI


Khanssae KARKACH
Youssra ZBAIR
Fatima LAHRAOUI
Shaymae AZIRAR

Fillière: Finance, comptabilité et


fiscalité.

Pr. Jamal SEKALI


Plan

•INTRODUCTION
•DEFINITION DE SECTEUR
BANCAIRE MAROCAIN
•IMPACT DE COVID 19 SUR LE
SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN
•IMPACT SUR LES INSTITUTIONS
FINANCIERES
•La situation dans les comptes
trimestriels
•Normes IFRS 9 applicable aux
comptes consolides
•CONCLUSION
Contexte

Le monde est frappé par une crise sanitaire sans


précédent qui a démarré à Wuhan, en Chine, fin 2019.
Cette crise s’est rapidement propagée à l’ensemble des
pays de la planète avec un bilan de contaminations et
décès lourd à ce stade ayant conduit la plupart des états
à ordonner le confinement de leur population. Tirant les
enseignements d’expériences d’autres pays notamment
en Europe, le Maroc a rapidement suivi en instaurant le
confinement et des mesures de distanciation dès mi-
mars.Cette situation a conduit à une chute brutale de
l’activité économique au niveau mondial avec des
difficultés financières déjà importantes pour de
nombreuses entreprises, en particulier dans des
secteurs lourdement affectés (tourisme, transport, BTP,
restauration,textile, construction, automobile,etc.) et
dans de nombreuses TPME.
Définition du secteur bancaire :

L’ensemble des banques d’une même zone


monétaire forme un système bancaire piloté
par une banque particulière appelé banque
centrale qui contrôle l’ensemble des banques,
assure l’émission des billets et définit la
politique monétaire. Le secteur bancaire est le
secteur économique qui regroupe les
établissements de crédits, dont les banques
occupent une grande place.
L’impact du COVID-19 sur le secteur bancaire

La crise de la COVID-19 a eu un impact significatif


sur le secteur bancaire marocain. Comme c'est le
cas dans de nombreux pays, la pandémie a
entraîné une réduction de la demande de crédit,
une augmentation des coûts de financement et
une baisse de la rentabilité des banques. En outre,
la fermeture temporaire de certaines entreprises
et l'incertitude économique a entraîné une
augmentation des créances douteuses et des
défaillances d'entreprises, ce qui a mis à rude
épreuve la solidité des banques marocaines.
Pour faire face à cette crise, le gouvernement
marocain a mis en place plusieurs mesures pour
soutenir le secteur bancaire et protéger les
emprunteurs. Ces mesures comprenaient
notamment des garanties de prêt pour les
entreprises touchées par la crise, ainsi que des
moratoires sur les remboursements de prêts pour
les particuliers et les entreprises. Le gouvernement
a également mis en place un fonds de soutien aux
entreprises pour aider à couvrir les coûts liés aux
mesures de confinement et à l'interruption des
activités.

l’impact sur les institutions financieres

Le COVID-19 a eu un impact considérable sur les


institutions financières dans le monde entier. La
pandémie a entraîné une réduction de la demande
pour les produits et les services de nombreuses
entreprises, ce qui a entraîné une baisse de leurs
bénéfices et de leur capacité à rembourser leurs
emprunts. Cela a entraîné une augmentation des
créances douteuses et une baisse de la qualité des
actifs des institutions financières. En outre, la
pandémie a entraîné une baisse des taux d'intérêt,
ce qui a réduit les marges bénéficiaires des
institutions financières. Les banques ont
également été confrontées à des difficultés de
liquidité en raison de la baisse des dépôts et de
l'augmentation des retraits.
Pour atténuer ces effets, les gouvernements et
les régulateurs financiers ont pris des mesures
pour soutenir les institutions financières, telles
que des injections de capital et des garanties de
prêts. Toutefois, il est probable que les effets de la
pandémie se feront encore sentir pendant un
certain temps

Situation dans les comptes trimestriels:

Les impacts Covid-19 relatifs au risque de


crédit, devraient être limités dans les comptes
sociaux des banques au 31/03/2020 et
nettement plus marqués dans les comptes
des ntrimestres suivants, d’autant plus en cas
de prolongement de la crise. Les
établissements pourraient opter pour la
constitution d’importantes provisions dans les
comptes sociaux dès le 1er trimestre 2020 de
manière à anticiper les effets très significatifs
attendus sur les mois à venir et dans une
logique de convergence avec les exigences de
la norme IFRS 9 en matière de
provisionnement prospectif.
Autres enjeux comptables significatifs (hors
risque de crédit):

Par son ampleur et la durée de ses effets sur


la majorité des secteurs au niveau national,
la crise actuelle :
- Affecte significativement la valorisation des
établissements de crédit avec des impacts
potentiels sur les goodwill des filiales non
consolidées (tests de dépréciation à prévoir) ;
- Et relève par ailleurs le niveau d’incertitudes
sur la valorisation des actifs immobiliers
hors exploitation détenus par les banques et
sur le calen
Conclusion

Le Maroc, comme tout autre pays, a


beaucoup souffert des effets négatifs de cette
crise. Malgré les actions et mesures
préventives initiées par les autorités
financières et réglementaires.

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